07/06/2017
UN BOEUF SUR LA LANGUE
Vous comprendrez pourquoi en lisant Debilandia
Un bœuf sur la langue : le Traité de Lisbonne
Il existe un tragique de la médiocrité, il existe un tragique de l'ignorance, il existe un tragique de la sottise.
Comment faire sauter ce triple verrou?
Je ne vois pas d'autre explosif que celui la pensée logique. Que dit cette bombe atomique ? Qu'une religion repose sur un récit mythologique chargé de rendre l'humanité auto-propulsive et trans-animale et qu'il n'y aura pas de retrouvailles de l'Occident avec la souveraineté des États sans une guerre ouverte avec les États-Unis. Mais le terme "guerre ouverte" nous renvoie à des armes cérébrales.
Si nous refusons de situer le Traité de Lisbonne au cœur du tragique moderne, si nous feignons d'ignorer que nous devons renvoyer l'Amérique dans ses foyers, en un mot, si nous refusons le combat intellectuel, nous ne comprendrons rien en profondeur à la faillite des prétentions de la "République en marche" qu'a illustrée la terrible cécité des entretiens de Versailles entre Vladimir Poutine et une France qui s'est mise cérébralement hors jeu. Il est clair qu'Emmanuel Macron est résigné, en sous-main, à demeurer l'otage du monde anglo-saxon et qu'il se satisfait du joug et du glaive du Pentagone.
Ainsi, M. Bernard Guetta en a tiré, dans son édito du 31 mai, des conclusions énergiques : à ses yeux, l'Allemagne était devenue française et l'Élysée, placé sous le regard courroucé de l'OTAN, se verrait contraint de se déclarer pour le moins aussi patriote que Berlin. Mais rien n'est moins sûr : on ne se retrouve pas aisément les mains libres quand votre passé vous renvoie à votre statut de Young Leader et de banquier du groupe Rothschild. Il ne suffit pas de s'être résigné à voir la terre tourner autour du soleil et non l'inverse, encore faut-il se rendre capable de quitter l'astronomie de Ptolémée.
Tels sont les faits dans toute leur évidence et toute leur crudité : nous nous auto-proclamons à la fois souverains et ficelés de la tête aux pieds au traité de Lisbonne. C'est dire que nous sommes abâtardis, ensorcelés et vassalisés d'avance et que nous serons ligotés à perpétuité par l' interdiction qui nous est imposée par nos propres "représentants du peuple" de chasser l'occupant manu militari.
Il est clair comme le jour qu'une situation de ce genre nous contraindra à mener une guerre permanente, puisque le traité de Lisbonne nous conduit à une auto-vassalisation contraire à la définition même de toute démocratie et de toute souveraineté. Les mois à venir nous obligeront à constater que nous sommes au pied du mur. On ne peut jouer à la fois la carte de la vassalité et celle de la souveraineté. Dans mon analyse du 26 mai, je me demandais si une Marion Maréchal, par exemple, qui a vingt-sept ans, appartient déjà à la génération aux yeux ouverts sur le courage propre à l'intelligence et à elle seule qu'évoquait le Théétète de Platon ou si notre attente du réveil durera une génération de plus en raison du formidable conditionnement médiatique que nous subissons. On comprendra enfin, aux côtés d'un Général de Gaulle, que la victoire de 1945 était exclusivement anglo-saxonne et à laquelle la France n'avait pas été appelée à participer. Le gaullisme de demain trouvera alors toute sa portée "thermo-nucléaire".
Dans ces conditions, comment serions-nous concernés par une République soi-disant "en marche", alors qu'elle refuse catégoriquement de mettre la France en marche vers sa souveraineté ? Le Général de Gaulle disait: "Tout est simple et clair : voulez-vous élire vous-mêmes votre Président ?" Mais il n'a pas imaginé un instant que le peuple français choisirait un Président de la République qui s'interdirait de poser aux Français la question de la souveraineté de la nation.
C'est ici qu'on mesure les conséquences à long terme du triple verrou de l'ignorance, de la médiocrité et de la sottise. Les décadences se révèlent inéluctables à l'heure où la faculté s'est perdue de jeter l'ancre au grand large, car la cécité d'une raison occidentale dégénérée a oublié l'aveuglement, le grégarisme et la faiblesse d'esprit des foules décrites par Gustave Le Bon (1841-1931).
Prenons l'exemple de Salman Rushdie dans Les versets sataniques. Le scribe censé coucher par écrit le texte que l'ange Gabriel est réputé dicter mot à mot à Mahomet, achève lui-même une phrase laissée en suspens par le prophète et ce dernier, dans un court moment de distraction, l'entérine comme dictée par le ciel. Souvenons-nous de l'épouvante du scribe : il s'enfuit à toutes jambes, terrorisé par sa découverte que les paroles de l'ange Gabriel ne sont autres que celles de Mahomet.
Ce degré extrême d'ensevelissement de la raison humaine a disparu en Occident. Même le Kierkegaard du Crainte et Tremblement, même le Kierkegaard du Fascinendum et du Tremendum est loin de la cécité du sorcier qu'évoque Levy-Bruhl, lequel se croit à la fois assis sur le rivage et installé dans la baleine. De même, l'homme moderne ne sait pas encore quelle part de lui-même se trouve assise sur le sable et quelle part habite l'équation e=mc².
La raison moderne se voit contrainte d'explorer une cécité intellectuelle antérieure à la découverte déjà distanciée de l'animal auto-propulsif et en quête d'une raison trans-animale. Quand, en 1788, l'Abbé Barthélemy, dans le Voyage du jeune Anacharsis en Grèce, décrit le tremendun de la Pythie de Delphes, soumise à la torture d'accoucher des prophéties artificielles, il ignore quel sortilège accable la malheureuse. Sans le savoir clairement, il a retrouvé la source de l'enfouissement de l'homme dans la bête torturée par le sacré qu'évoquent les Versets sataniques de Salman Rushdie.
Tel est le paysage terrifiant sur lequel s'ouvre le délitement et la déconfiture d'une Europe clouée au piquet du traité de Lisbonne et condamnée à légitimer son auto-vassalisation au nom de la Démocratie, donc de la Liberté, de l'Égalité, de la Fraternité et de la Justice.
Le 9 juin 2017
Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024...
La Schizonoia en 7 points d’Anatole Atlas avait une « Conclusion ». La voici :
Hors l’enclos sous le joug
Quel stratagème a-t-il ourdi l’abolition d’une conflictualité démocratique entre « droite » et « gauche » (happy few et many unhappy), comme expression politique de l’antagonisme économique entre capital et force de travail, par la duperie d’une prétendue « troisième voie » dépassant un clivage dit obsolète ? Comment Mai 68 et Mai 81 ont-ils engendré la structure contre-révolutionnaire d’une social-démocratie libéralitaire ? Pourquoi les communistes français furent-ils pris en tenaille par Debord et Mitterrand, dans une manœuvre ayant également sacrifié le gaullisme, pour que triomphe aujourd’hui le Fiston des Fistons de Tonton ? Dans ce jeu de simulacres, à quels illusionnismes font appel toutes les apparences de transcendance auquel recourt l’immanence pure nommée Baby Mac ?... Vous le saurez quand sera rendue publique une Mélopée en sept tomes, conçue d’après les chants d’une sirène africaine et selon la vision globale d’un aède grec lesté de mémoire homérique : hors l’enclos sous le joug. Mais il vous en fut offert un aperçu dans les 7 livraisons de Schizonoïa. Derrière la colonisation marchande, unique option garantissant un futur désirable, seul a valeur démocratique le point de vue patronal, gauche et droite passées de mode. Où se cache le paralogisme sous le syllogisme ? Est-il permis d’interroger l’implicite prémisse : There Is No Alternative ?
Auquel cas, ne s’ouvrirait-il pas l’hypothèse du choix d’un futur autre ?
Inacceptable est la parole d’un type qui prétend révéler ce qui se passe, quand il est étranger à toutes les structures officielles et ne peut donc se prévaloir d’aucune autorité légitime. Raison pour laquelle il n’y a pas plus à savoir dans ses incompréhensibles charabias, que dans un discours délirant tenu jadis devant Lacan. Ne va-t-il pas jusqu’à prétendre que la doctrine économique néolibérale s’est acoquinée aux ruses politiques de la social-démocratie, non sans abuser d’une phraséologie d’ultragauche et moderniser le logiciel de l’extrême-droite, pour coloniser, à partir du centre, tout l’espace disponible, entièrement sous contrôle et désormais sans lieu d’opposition crédible, afin de conjurer l’affreux spectre dont Marx affirmait qu’il hantait l’Europe ? Il se prend pour Hamlet ou quoi ?
Ses prétentions sont pires. Il entend relier Homère et Césaire, Virgile et Dante, Shakespeare et Cervantès, Goethe et Hölderlin, Pouchkine et Maïakovski, Musil et Kafka, Joyce et Pessoa, Villon et Aragon, Charles De Coster et Patrick Chamoiseau, dans lesquels s’illustrerait le génie d’une Europe régie par des illettrés, tout en désignant Marx et Rimbaud comme le véritable axe franco-allemand ! Ecoutons encore son verbiage. Kapitotal est un rapport social. Il définit l’élection d’une race à la dignité de sujet, dont les ordres sont dictés aux objets de la race damnée. Celle-ci n’a d’autre devoir que de réduire ses coûts sur un marché concurrentiel où domineront les robots, dans une compétition ne pouvant être acceptée qu’au prix d’une hallucination garantie par les shows de la tour Panoptic. La révélation de ce rapport fait l’objet d’un tabou qui supplante ceux du meurtre et de l’inceste. Consanguins et criminels sont en effet les liens de complicité qui assurent l’hégémonie de la race élue. Cette négation de l’humanité sera masquée par un humanitarisme transformant le monde en pseudocosme. Une schizonoïa généralisée permet de travestir l’enclosure en ouverture, une tyrannie libertaire en émancipation révolutionnaire ; de farder en progrès d’inspiration divine une régression vers la bestialité, en dépassement des anciens clivages l’abolition de tout devenir historique...
Anatole Atlas, le 5 juin 2017
Hexagone et « Rest of the World »
Commençons par le second.
Qui ne spécule en ce moment furieusement sur le Qatar et son « retournement » ?
Qatarsis et métastases
Observatus Géopoliticus – Chroniques du Grand jeu –
7 juin 2017
Notre bon vieux Moyen-Orient ne changera donc jamais. Rebondissements, renversements, retournements de veste... une vraie telenovela brésilienne.
La grande affaire très commentée de ces derniers jours est la mise au ban du Qatar par l'Arabie saoudite et ses quelques affidés de circonstance. Si c'était dans les tuyaux depuis une bonne semaine, c'est un véritable séisme dans la région, les précédentes querelles n'ayant jamais conduit à une rupture des relations diplomatiques.
La situation s'aggrave d'heure en heure. Les ports sont interdits à tout bateau en provenance ou à destination du Qatar, les ressortissants de chacun ont quelques jours pour faire leurs valises, tous les postes-frontière sont fermés et l'espace aérien de plusieurs pays a été interdit aux avions de Qatar Airways qui passent désormais au-dessus de l'Iran :
Point culminant dans la brusque escalade, l'Arabie saoudite vient d'envoyer un ultimatum de 24 heures comprenant dix conditions et un risque de guerre, quoiqu’improbable, n'est plus écarté. Diantre, comment en est-on arrivé là ?
D'abord un coup d'oeil sur les pays qui viennent de rompre avec Doha : outre Riyad, l'on trouve principalement l'Égypte, Bahreïn et les Émirats Arabes Unis. Point commun : ces pays sont excédés du soutien qatari bien réel aux Frères musulmans, à la pointe rappelons-le des « printemps arabes » libyen, égyptien et syrien.
Pour le reste, c'est une auberge espagnole qui mêle allègrement farce et réalité. Oui, le Qatar a soutenu l'État Islamique et Al Qaeda en Syrak comme nous l'avons montré à plusieurs reprises sur ce blog ; mais voir les Saoudiens l'en accuser est à pleurer de rire étant donné qu'ils ont fait exactement la même chose. L'ex-vice Joe Biden s'était d'ailleurs cru obligé de le reconnaître publiquement :
Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/06/qatarsis-et-m...
Observatus Geopoliticus fait par ailleurs, des récents twitters macroniens, une autre lecture que Moon of Alabama (voir notre précédent post) et il trouve à la visite du tsar d’autres motifs que ceux sur lesquels nous spéculions…
Raison supplémentaire de le citer : quelques additions au Larousse dont on raffole (journaloperie… euronouillerie… etc.).
Debilandia
Observatus Géopoliticus – Chroniques du Grand jeu –
31 mai 2017
Si ce que compte l'histoire occidentale de grands Hommes pouvaient renaître à notre époque, nul doute qu'ils se prendraient la tête à deux mains et choisiraient de retourner fissa dans l'au-delà. Imaginez un Richelieu ou un De Gaulle devant le spectacle affligeant du système actuel : gloriole virtuelle, déconnexion totale de la réalité, politique des mots... L'Occident malade « gagne » désormais ses batailles sur le seul terrain de la communication, les éditos remplaçant les divisions, les gros titres suppléant la vie réelle.
À cet égard, la France macronienne est évidemment un cas d'école. Certes, l'on savait déjà que Bobobankster avait toute la presstituée à son service - c'est même grâce à elle qu'il a été élu. Mais l'infantilisation rarement vue des commentaires laisse rêveur. Macron résiste à Trump avec... une poignée de main (!), Macron tient tête à Poutine grâce à un froncement de sourcil. Bientôt, il enrayera le réchauffement climatique en plissant le front.
Ces invraisemblables délires ont toutefois mis la puce à l'oreille de certains observateurs un peu plus sérieux. Quand le roi est nu, on l'habille de dithyrambes, c'est bien connu. Si la journaloperie se vautre dans la louange servile et embellit tous les aspects de la forme, c'est pour mieux cacher le fond. Ficelle vieille comme le monde...
Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/05/debilandia.html
Il n’est jamais trop tard pour parler de la sortie d’un livre qu’on a ratée, parce que les bons livres sont comme le bon vin : un peu de bouteille ne leur fait jamais de mal, au contraire.
Et puisque, lors de sa sortie, l’auteur avait accordé une interview à son éditeur, c’est l’occasion de l’entendre parler des combats de sa vie : la lutte pour l’indépendance de l’Algérie en tant que porteuse de valises, la lutte pour les Kanaks, le combat pour la Palestine qu’elle poursuit envers et contre tout, y compris les menaces et la violente agression physique par les nervis du Betar dont tout le monde se souvient, son soutien sans faille aux Irakiens, aux Lybiens, aux Syriens… à tous les humiliés et à tous les offensés. Parcours impeccable, au point que, fondatrice des Verts, elle s’est fait ostraciser par ces zozos pour ses positions clairement antisionistes. Heureusement qu’on l’a !
Ce livre DOIT se trouver dans la bibliothèque de tout honnête homme, même – surtout – quand celui-ci est une femme !
Ginette Hess-Skandrani
GINETTE LA REBELLE
Album (illustrations)
Éditions FIAT LUX – Sept. 2016
186 pages – 14 €
Il y a 49 ans : le 6 juin 1968
Robert Francis Kennedy, ex-ministre de la Justice US et candidat à l’élection présidentielle contre Richard Nixon, était assassiné à Los Angeles
Dernière minute :
François Houtart est mort
Arrêt sur Info – 7 juin 2017
Le chanoine et sociologue belge François Houtart (92 ans) est décédé ce matin [6 juin] à Quito (Équateur) où il vivait depuis 7 à 8 ans. François Houtart a participé à la réunion du CADTM-Amérique latine à Bogota, du 24 au 27 avril 2017, et il comptait bien assister à l’université d’été du CADTM-Europe à partir du 30 juin.
Le Venezuela d’aujourd’hui et de demain
François Houtart – CADTM – 25 mai 2017
Après une visite à Caracas, j’aimerais faire quelques réflexions sur la situation du pays.
L’idée d’une révision de la Constitution sur des bases plus populaires est, en principe, bonne, mais implique un processus qui s’étend à moyen voir à long terme alors que les problèmes existants sont à court terme. Avant la fin du processus, les gens risquent de se fatiguer face aux difficultés de la vie quotidienne. Celles-ci proviennent évidement du boycott et de la spéculation de la part du capital local et de l’impérialisme, mais également de problèmes ordinaires en ces temps de pénuries : marché noir, accaparement de marchandises, changement dans la production en fonction de la loi du marché, des intermédiaires, mais également la corruption des agents de l’État.
Source : http://www.cadtm.org/Le-Venezuela-d-aujourd-hui-et-de
Via : http://arretsurinfo.ch/le-venezuela-daujourdhui-et-de-dem...
Mis en ligne le 7 juin 2017.
20:44 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
05/06/2017
FASTES DE BRUXELLES - I.
Flotte de l’OTAN dans la Baltique
Fastes de Bruxelles
On ne sait pas vous, mais nous, depuis que le Donald est venu relever ses compteurs, nos impôts sur le revenu de retraités au plancher ont augmenté de 30%. Mais ne tirons pas de conclusions hâtives, c’est peut-être dû à autre chose.
Triste sort que de se vouloir le représentant de 322 millions de citoyens « braves et libres » et de se retrouver distribué dans un emploi de maquereau et de racketteur, qui a été celui de tous les présidents des États-Unis depuis que cette confédération existe. Reconnaissons qu’il a été celui de pas mal d’autres aussi, depuis les jours païens où la pègre romaine rançonnait les bars de Suburre peu soucieux de se voir brûler jusqu’au sol – que ce fût Chez Romulus ou À la mule du pape, car les choses n’ont guère changé en vingt siècles – et où les gangsters du moment, quand ce n’était pas carrément l’empereur lui-même, faisaient la tournée des locande, y prélevant leur tribut et y plantant, au milieu du personnel, un de leurs nervis chargé de surveiller la marche des choses, voir quels étaient les vrais bénéfices du patron, écrémer sa caisse, au besoin faire monter la barmaid avec des clients de passage, etc… Quoi, jusqu’à remplacer de force un pape par un autre de « la famille » ? Et pourquoi pas ?
Il est impossible à ce jour de savoir ce que Donald Trump avait vraiment dans le ventre et ce qu’il lui en reste. Les apparences ne sont pas affriolantes, mais que sont les apparences ? Israël Shamir, lui, continue à y croire. Mais Israël Shamir croit aussi en Dieu. Seule l’Histoire dira qui avait vu juste. En attendant, lisons toujours ce qu’il dit, et que chacun décide, in petto, ce qu’il en pense…
Théroigne
Trump en pèlerinage
Israël Adam Shamir – 5 juin 2017
Entre la plume et l’enclume
Traduction : Maria Poumier
Avant sa victoire électorale imprévue, l’Occident fonçait droit vers le Meilleur des Mondes, dans le sillage des US, avec l’Europe occidentale en première ligne. Les traités commerciaux étaient censés en finir avec la démocratie et imposer la gouvernance par les plus grosses multinationales. Le programme transhumaniste avait été bricolé pour nous embarquer dans l’audacieux projet de reconfigurer complètement l’Homo sapiens. Notre vie devait incessamment se précipiter dans le pire : plus de dépenses, parce que se chauffer sans pétrole coûterait plus cher, des revenus en baisse, parce que plus d’immigration fait dégringoler les salaires, et toujours plus de précarité pour les travailleurs.
Source : http://plumenclume.org/blog/258-trump-en-pelerinage
Manlio Dinucci a un autre point de vue :
L’art de la guerre »
L’ « ordre » du G7 est celui de l’OTAN
Manlio Dinucci – Réseau Voltaire – 30 mai 2017
Le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein. Cette semaine, alors que Thierry Meyssan souligne les acquis de Donald Trump aux sommets de l’Otan et du G7, Manlio Dinucci revient sur ses échecs. Le système est ainsi fait — non pas au plan statutaire, mais au regard de ses hommes — qu’il résiste à tout changement et s’entête à la guerre.
« Un ordre international basé sur des règles, qui promeuve la paix entre les nations, sauvegarde la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous les États et assure la protection des droits humains » : c’est ce que disent vouloir les leaders du G7 qui s’est déroulé à Taormina, à côté de la base de Sigonella, centre stratégique en Méditerranée pour les guerres et opérations couvertes USA/Otan : guerres qui ont démoli l’État libyen et essayé de faire la même chose en Syrie, accroissant le tragique exode de migrants, dont le G7 se dit préoccupé par leurs droits humains.
Source : http://www.voltairenet.org/article196531.html
En attendant, on en est là :
Et là :
Que les choses soient bien claires…
Discours du parrain à sa « famille »…
Un porte-coton qui a su montrer l’exemple…
Dans la rue, où ils ne vont pas, il y avait ça :
Des Belges…
D’autres…
Des qu’on ne connaît pas…
Pas que des femmes…
Ceux-là étaient venus d’Irlande
Et ceux-là ont réussi à retarder l’ouverture des festivités en se faisant arrêter.
Pour rappel :
« Time to end NATO »
Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
Appel pluraliste (pétition)
Comité Valmy – 5 juin 2017
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6031
Celui de Manlio Dinucci pour l’Italie et le reste de l’Europe :
Sostieni la campagna per l'uscita dell'Italia dalla NATO - per un’Italia neutrale.
https://www.change.org/p/la-campagna-per-l-uscita-dell-it...
Bien sûr, vous pouvez la signer, sa pétition ! Z’êtes européens non ?
De Bruxelles aussi mais aux antipodes
Schizonoia VII
Anatole Atlas – Spherisme – 1er juin 2017
Que se passerait-il en Belgique si la mer du Nord dégorgeait un cadavre, le jour d’un sommet de l’OTAN ? Après le gros titre, ce fait divers serait traité sur les écrans comme tout échouage d’un phoque ou d’un cachalot. Celui-ci paraît avoir une trentaine d’années. Beau visage émacié, corps malingre, slip de bain misérable. Je l’appellerai Mohammed. Où fut-il avalé pour être ici craché par la marée ? L’ivoire de la peau laisse penser à un séjour de plusieurs heures entre deux eaux. Cérémonie brève, digne, une femme donne son foulard noir pour lui couvrir la tête et le visage, d’autres mains tendent une serviette rouge pour le corps, et il est emporté par quatre bras sur un brancard de fortune. La scène a lieu 3000 km au sud de Blankenberghe. Ici, la mort fait partie de la vie comme la vie n’a pas son terme dans la mort. Je rendais mes dévotions à la mer océane en sifflotant Comme à Ostende quand j’ai vu le petit attroupement. Toute l’humanité condensée dans quelques personnes, avec une intensité qui nous rendait tous familiers de ce mort. Il est certain qu’on ne parlera pas de lui à la télévision. Mais sa présence était si forte, sur cette plage, qu’elle ne requérait pas ce genre de représentation. Mohammed évacué, quelque chose de lui s’était à jamais inscrit en nous, qu’il resterait à lire et à traduire. Chacun pouvait donc s’en aller : je me suis remis à siffloter. Dans le journal du lendemain, je découvrirais en première page la photo de Killer Donald et Baby Mac échangeant à Bruxelles une mâle poignée de mains. Les lippes inférieures des nouveaux chefs de clans sur les rives de l’Atlantique me paraîtraient étrangement proéminentes, leurs tronches prises de profil par les caméras. « Bien joué fiston, tu as gagné le droit d’entrée dans mon club de golf », signifierait celle, mordant sur la lèvre supérieure, du boss artiste en deals. « Ne te prends pas pour le patron », rétorquerait la mâchoire saillant à la yankee du kid rebelle. J’apercevrais derrière eux la gueule hilare d’expert au faîte du pouvoir ayant conservé sa juvénilité d’étudiant fraîchement diplômé, voire de communiant, du Secrétaire général de l’OTAN. Masque métamorphosé quand il s’agit de passer aux affaires sérieuses : l’augmentation des budgets militaires. Chacun serait parfait dans son rôle consistant à faire mine de prendre ses distances en se faisant prier pour « rassurer ses partenaires », à donner en échange des gages de soumission bravache et à harmoniser ces positions. Pour ces gens-là, quelques milliards de Mohammed existent moins qu’un sucre dans leur café après le festin au siège flambant neuf de l’OTAN. Si le fantôme de Mohammed leur était apparu, il eût représenté l’image qui justifie leur coalition : la menace, terrifiante et planétaire, de l’humanité !
Source : www.spherisme.be
Diagnostic d’un Agnostique
Peut-on s’obstiner à produire des signes toute une vie, sans recueillir le moindre écho ? Bien sûr, si ces signes sont eux-mêmes les échos d’autres messages errant de siècle en siècle ainsi que des vagabonds sifflant leur complainte nocturne aux étoiles, en dédaignant l’aumône des fenêtres où ces signes et échos lointains ne pénétreront jamais. Tant occupés sont par leurs écrans les propriétaires des fenêtres, qu’ils n’aperçoivent pas un fait nouveau : pour la première fois dans leur histoire, images et discours des maîtres ne sont plus réellement visibles ni audibles. Même quand l’on feint d’être captivé par ce qu’il faut voir et entendre, sans quoi risquerait de surgir à l’écran le visage de Mohammed ou de quelque autre spectre. Ainsi prospèrent les machines à flashes et à bruits faites pour intoxiquer le cerveau, ces drogues électroniques multipliant les effets des addictions chimiques. Sources fleuves et mers transformés en égouts sont le destin du psychisme humain, jadis baigné de fluides comparables au cycle des eaux, qu’un empoisonnement programmé réduit à l’état de cloaque. Mais le vagabond continue de siffler sous vos fenêtres. Il sait que venues des astres ses notes y retournent et seront un jour captées pour donner accès à la Sphère. Il y croit parce que c’est incroyable. Il y pense parce que c’est impensable. Il imagine un tel scénario futur parce qu’il est inimaginable. S’il espère l’inespéré, c’est que le vagabond lit aussi ce qui est illisible et comprend l’incompréhensible. Devrait-il se gêner pour dire l’indicible ? Mais demandez-lui de s’expliquer : il avouera sa parfaite incompétence. Tout au plus pourra-t-il vous suggérer que l’offensive contre la Sphère passe par une désintégration de l’essence humaine, dans sa tension entre bestialité et divinité. Cette offensive militaire a pour stratégie d’effacer les frontières sacrées entre l’homme et la machine comme avec l’animal. Aussi jamais anqrwpos ne fut-il plus rejeté hors de lui-même, expulsé de son propre noyau, rendu plus étranger à son être profond – plus absent à sa vérité constitutive – qu’en cette ère de l’immédiateté instantanée, de la connexion universelle et de la présence en direct des représentations. Ce que siffle sous vos fenêtres le vagabond – cet étranger radical – est que votre terreur de Mohammed vient du fait que vous soyez étrangers à vous-mêmes, par peur de l’autre que vous avez expulsé de vous-mêmes.
L’être ne se présente plus sans sa représentation simultanée. Quant à lui-même, il pointe aux abonnés absents. C’est-à-dire où ? Dans un territoire non pas virtuel (ce mot désignerait une potentialité), mais irréel : celui du marché planétarisé. Là est la vraie patrie, la vraie matrie, la vraie fratrie. Chaque humain n’y peut circuler que muni de ce qui prouve son identité, la prothèse électronique. Mohammed se vouait sans doute à la sorcellerie des écrans. Je n’ai pas aperçu de gadget portatif à côté du cadavre, mais il devait être parmi ses affaires abandonnées qui sait où, tant longues sont les plages de l’Atlantique. Ce que n’ignoraient pas les chefs de l’OTAN réunis à Bruxelles. Quel pressentiment leur fit-il éloigner les journalistes alors que sifflotait un vagabond sous les fenêtres du nouveau siège à un milliard offert par la Belgique ? Les services de sécurité ne l’avaient-ils pas déjà repéré devant l’ambassade yankee ? Le site www.spherisme.be seul enregistrerait l’apparition, sur son écran, du sourire de Mohammed. Mais ce ne serait pas tout.
Lors du fameux shake hand échangé par Killer Donald et Baby Mac, on verrait se dessiner face à celui-ci son futur alter ego, le prochain occupant de la Maison Blanche. Ils formeraient un idéal duo de prédicateurs aptes à combler le vide spirituel inhérent au système dont ils seraient d’inédits managers, par une propagande améliorée. C’est bien le visage poupin de Marc Zuckerberg qui se refléterait dans celui de Macron pour achever la poignée de mains. Grâce à Mohammed, chaque citoyen du monde aurait pu découvrir en direct une séquence de l’avenir, offerte par conspiration de l’au-delà. Son portable en attesterait sur la plage, quand il se mettrait à vibrer dans un pantalon de jogging déposé en pile avec les maillots du Real et du Barça pour simuler un piquet de goal et que ses copains, interrompant la partie de football, décrocheraient l’appareil pour découvrir les images filmées à Bruxelles. J’en fus témoin. Frappé par une sphère de cuir comme je poursuivais ma promenade, il me fut donné de voir l’hilarité d’un fantôme et l’anticipation d’une scène montrant le patron de Facebook et l’ancien agent de Rothschild, prêchant la nécessité de créer un monde où chacun trouverait sa raison d’être. « Même si des centaines de millions d’emplois sont remplacés par des robots, nous avons la possibilité de faire tellement plus ensemble ! » Comment dire ce qui était arrivé à Mohammed ? Je ne pus me résoudre à leur avouer la vérité. Ce groupe hétéroclite, monté des banlieues, scrutait un smartphone dont l’absurdité du message ne pouvait être perçue par ses dupes. On vendait le désastre comme une salvation. Des margoulins s’affirmaient donateurs de sens par une surenchère dans le non-sense…
Bien avant que tombe de son estrade le bonimenteur de fête foraine élu président de la Terre promise américaine, Mohammed avait révélé sur écran l’image et la voix de son successeur. Pouvais-je parler à ses amis de la noyade ? Il continuait de leur sourire en usant de mots stupéfiants : « Prophètes, philosophes et poètes ont ouvert d’autres voies que celles, accessibles aux animaux, qui assurent de survivre par un comportement adapté. L’escroquerie des nouveaux propriétaires de l’humanité réside en ce que sa soumission aux machines la réduit à un esclavage proche de la condition animale. Et ces prétendus maîtres ne vous haranguent-ils pas comme des prophètes et des philosophes, sinon comme des poètes ? Souvenez-vous de Tony Blair clamant qu’on mène campagne en poésie et qu’on gouverne en prose. N’avait-il pas envoyé des tanks à l’aéroport d’Heathrow, pour démontrer que la menace de l’Irak était bien réelle ? Soyez en éveil, mes amis. Yajibou el yakada ! Si l’on était dans un monde réel, ces gens-là qui ont foutu la merde au Moyen-Orient passeraient au tribunal où ils seraient jugés comme des criminels de guerre, mais on les voit donner des conférences à 1 million $ ! C’est une machine infernale qui est enclenchée, dont le potentiel d’extermination massive ridiculisera celles qui l’ont précédée sous la forme des première et deuxième guerres mondiales, car les règles grammaticales apprises au cours de français n’autorisent plus à qualifier celle-ci de seconde. Une machine infernale qui vient de laisser admirer ses dorures extérieures sous forme de farces électorales, des deux côtés de l’Atlantique, puis d’un show publicitaire dans les capitales d’Arabie saoudite et d’Israël, où se concrétise le plan Yinon conçu depuis 1982, qui prévoyait déjà l’explosion de l’Irak et de la Syrie comme de la Libye, pour permettre à long terme l’expansion du peuple élu sur un territoire allant du Nil à l’Euphrate. C’est la stratégie qui guide tous ceux qui se réunissaient au siège de l’OTAN à Bruxelles. Tout est donc en place pour une guerre mondiale aussi nécessaire que les précédentes, au service d’identiques intérêts. Leurs fondés de pouvoir se rassemblaient la même semaine au G7 en Sicile, dans un bavardage en commun ne pouvant même plus produire l’illusion du moindre sens. Comment les esprits doivent-ils être vidangés pour leur faire confondre un gang mafieux avec l’élite mondiale en charge de l’intérêt général ! » Puis disparut le visage de Mohammed, en lequel vous auriez reconnu un bicot sifflotant sous vos fenêtres, mais rasant plutôt les murs désormais.
Pourrais-je rendre crédible une telle histoire ? J’ai bien vu le corps d’un noyé rejeté par la marée, puis enveloppé dans une serviette rouge et un foulard noir en guise de linceul. Remontant le long de la plage, un ballon m’a cogné le crâne et les joueurs me présentaient leurs excuses, quand l’appel sonore venu d’un vêtement faisant office de goal s’avéra provenir du téléphone ayant appartenu au mort. Il délivrait un message posthume sous forme d’images prises à Bruxelles, où Zuckerberg se substituait à Trump comme président de l’Amérique lors de l’entrevue avec Macron, suite à quoi le souriant Mohammed – il s’avère que c’est son vrai nom – lance une diatribe qu’il conclut par des mots que je dois me faire traduire non sans mal : « Al haq youäla wala youäla älayh ». Quelque chose qui défie à la fois les structures de langage et de pensée propres à l’Occident, signifiant à peu près que le ‘ sommet’ de la vérité ne peut être surpassé…
N’est-ce pas sur la négation d’un tel axiome que s’édifie l’architecture du marché planétaire ? Nous venons tous du bled, me dit cette bande par sa gestuelle, et combien stupides nous sommes face aux ruses mensongères d’une Satanie généralisée ! C’est-à-dire, la disposition mentale ouverte sur un idéal méprisé, qui, manipulée par des techniques appropriées, peut fabriquer un soldat du djihad. Mais quelle fantasmagorie s’est-elle ici jouée ? L’absence de référence explicitement religieuse dans le message de Mohammed me paraît un gage de son caractère surnaturel. Ses amis n’y comprennent rien. Nul ne cherche une explication logique ni à savoir où il a disparu. Tous flottent comme des formes imprécises. Ils sont des ectoplasmes en plein soleil. On se connaît depuis qu’on est mômes et il a toujours eu des paroles bizarres, alors ce truc sur son portable ou autre chose, avec lui rien ne nous étonne, me suggèrent-ils dans un état second. Car les langues se délient, des mots fusent de l’insoupçonnable abîme des poitrines. Ils sont d’accord avec l’oraculaire téléphone portable. J’en vois un qui se met à jongler de la tête avec le ballon, tout en affirmant que rien n’a joué de rôle plus civilisateur contre les guerres que ce globe miniature au cours du XXe siècle. Un autre clame son admiration pour les héroïques jeunes femmes israéliennes de l’association MESARVOT, qui refusent le service militaire au risque de la prison. La Grèce est à genoux, me lance un troisième, et la Troïka lui ordonne de ramper. Je ne crois pas indispensable de les décrire physiquement, tant ils incarnent un Tout-Monde que l’on pourrait retrouver au Brésil, en Afrique du Sud ou en Indonésie – mais avec une conscience très vive que l’Esprit les relie.
Dans mon gourbi d’Aourir l’heure est venue de rendre compte, à ceux qui viendront, de cette expérience en sept épisodes intitulée Schizonoïa. La scission sans médiation définissant le capitalisme s’inverse dans une représentation qui entretient cette schize comme promesse de restaurer l’unité perdue. Que pèse l’humanité face à Kapitotal ? Qu’est le visage d’un Mohammed face aux masques humanitaires de la tour Panoptic ? Depuis les bas-fonds s’élèvent pourtant des hiérarchies d’anges élus par un sacrement de misère, alors que de l’Empyrée chutent les damnés de la richesse. Pour la plus grande part de l’espèce humaine, l’époque actuelle ressemble au livre de Job, où celui-ci subit l’épreuve d’une perte absolue de ses biens matériels, tombés aux mains de Satan. Emirs orientaux et amirautés occidentales jouent fort bien le rôle du Malin dans ce scénario, d’autant plus rusé qu’il prétend combattre le Mal. Ne jouit-il pas d’une présomption de supériorité morale transcendante, qui disqualifie tous ses adversaires ? Il fallait, pour désigner l’Iran comme tel et se lancer dans une danse du sabre avec la barbarie sanguinaire de l’Arabie saoudite, un margoulin capable de bousculer toutes les convenances. Faire de Téhéran « l’organisateur et le financier du terrorisme international » requiert une régression de l’âge mental moyen à un stade primaire, préalable au déploiement de l’« intelligence artificielle » prôné par la Silicon Valley. Ce programme ne pouvait avoir meilleur promoteur que Killer Donald, avant qu’il ne cède la place à Marc Zuckerberg. Que reste-t-il à coloniser que le futur ? Tout possible autre est arraisonné par la logique du Même, paré de couleurs fantastiques. L’abolition de toute négation dialectique ouvre un horizon qui traduira Arbeit macht Frei en Freedom is Kapitotal. Tel est déjà l’universel slogan, l’expression pure du délire schizonoïaque. Cette contre-révolution anticommuniste affichant depuis près d’un demi-siècle ses prestiges révolutionnaires eut pour noyau déflagrateur Mai 68. Contrairement à ce qu’affirme une vulgate médiatique partout répandue depuis lors, nous ne vivons pas dans une « société du spectacle ». Aucun dramaturge n’a conçu la mise en scène d’un show publicitaire où tout se donne à voir, si ce n’est les contradictions réelles en œuvre dans la Cité. Prouver ne se peut faire qu’en éprouvant par quelque prouesse. Il s’agit d’être preux dans l’épreuve conduisant à la preuve. Et que faut-il prouver sinon le théorème que l’on fait d’une époque ? C’est cela même, écrire…
Anatole Atlas, le 1er juin 2017
Source : http://www.spherisme.be/Schizonoia.htm
Mis en ligne le 5 juin 2017
22:35 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
FASTES DE BRUXELLES - II.
Fastes de Bruxelles
Ouh, ce coup-là, c’est à Taormina…
Qui dit que les G7 ne servent à rien ?
Quand elle sera veuve, elle épousera un armateur grec, et celui-là, en mourant, lui laissera une île pour elle toute seule…
Trierweiler, reviens ! On est en manque de belles égéries. Et s’il n’y avait que ça…
La France s’apprête à une intervention en Syrie en faveur d’Al Quaïda
Moon of Alabama – 3 juin 2017
Traduction : Anna S.
Forces françaises en Syrie (côté Al Quaïda)
Il semble que la France cherche une excuse pour prolonger la guerre en Syrie.
Le 25 mai, l’agence de presse française AFP a publié un article de propagande sur les courses de chevaux arabes à Idlib :
Les spectateurs se sont dispersés en dansant le long d’une ligne animée, tirant en l’air des coups de feu de joie, tandis que chacune des créatures musclées franchissait la ligne d’arrivée en projetant des nuages de sable doré.
« Créatures musclées », « nuages de sable doré » - est-ce de la poésie française moderne ?
Les photos de l’AFP ne montrent que deux chevaux et pas beaucoup de course. Outre cette omission, elles montrent aussi un enfant soldat d’al-Qaïda (à droite) avec un pistolet beaucoup trop grand pour lui :
De toute évidence, Idlib est entièrement occupée, gouvernée et sous le contrôle (reportage vidéo) des singes d’Al-Qaeda.
Pourquoi l’AFP publie-t-elle des annonces de recrutement et de relations publiques pour Al-Quaïda ? Comment un photographe de l’AFP dont le nom s’étale en entier peut-il travailler ouvertement à Idlib sans craindre d’être enlevé ou tué ? Plus important encore : pourquoi l’AFP sort-elle, juste maintenant, ce genre de chose ?
L’autre nouvelle remarquable a paru hier dans les médias français :
C’est lors d’une conférence de presse avec le président russe Poutine, que Macron, fougueuse marionnette mondialiste, a proféré cette menace, présomptueusement qualifiée de « ligne rouge » :
[Macron] a déclaré que toute utilisation d’armes chimiques en Syrie provoquerait des “représailles immédiates” de la France – sans préciser exactement quelle forme elles prendraient.
Cette « ligne rouge » est une invitation non déguisée à al-Qaïda et à « l’opposition syrienne » financée par l’Arabie saoudite à mettre en scène une nouvelle « attaque aux armes chimiques » sous fausse bannière. Les bombardements français qui en résulteraient contre l’armée syrienne et ses alliés étant alors présentés comme des « représailles ».
La déclaration de Macron, soigneusement préparée, n’avait rien de spontané, et sa signification ne fait aucun doute. Elle n’a rien non plus d’une menace contre Al-Qaïda au cas où cette organisation terroriste utiliserait à nouveau les armes chimiques en sa possession. C’est bel et bien une menace d’attaquer le gouvernement syrien, indépendamment de qui utiliserait ce qui apparaitrait comme « chimique » dans les images fournies par Al-Qaeda. Toute allégation non prouvée d’utilisation d’armes chimiques suffira.
Aujourd’hui, une autre partie du puzzle est tombée en place :
L’AFP raconte toute une histoire sur Idlib contrôlé par Al-Qaïda, Macron met en scène un faux complot ligne rouge d’attaque chimique, puis il rencontre l’« opposition » financée par l’Arabie saoudite pour fomenter sa mise en oeuvre :
La réunion inopinée avec Riad Hijab et une délégation plus importante du Comité des Hautes Négociations (HNC) basé à Riyad, qui comprend des groupes politiques et des groupes armés, s’est tenue alors que Macron semble en train de réviser la politique française sur la guerre civile de six ans.
« Le président a parlé de son engagement personnel dans le dossier de la Syrie et de son soutien à l’opposition syrienne en vue d’une transition politique », a déclaré son bureau dans un communiqué.
Les « groupes armés » de la HNC sont alliés à Al-Qaïda.
L’armée américaine échoue actuellement dans sa tentative d’occuper le sud-est de la Syrie. Les forces irakiennes et syriennes empêcheront cette opération (recom). La « Nouvelle Armée Syrienne » fantoche des États-Unis bat en retraite à mesure que l’armée syrienne (la vraie) avance. Toujours plus d’armes américaines ne suffiront pas à changer le tableau. Trump ne semble pas disposé, en tout cas pour le moment, à plonger davantage dans le chaudron syrien. Le gouvernement britannique a été brûlé par le « retour de flamme de Manchester » perpétré par un « rebelle libyen » britannique, qu’il avait poussé à se battre avec les Jihadis lorsque Theresa May était le ministre responsable de l’Intérieur. Les Anglais ont peu envie en ce moment d’une nouvelle bourde de ce genre.
Cela nous laisse avec le français Macron comme chef « occidental » de rechange pour la poursuite du mythique regime change. Il faut que le petit Emmanuel ait une politique étrangère musclée s’il veut impressionner maman. Une « héroïque » petite campagne de bombardements en guise de « représailles » contre une fausse attaque aux armes chimiques, par exemple. Je doute cependant que les très capables Forces de Défense Aériennes russes et l’Armée de l’Air syrienne le lui permettent.
Moon of Alabama
30 mai 2017
Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8625
Source d’origine : http://www.moonofalabama.org/2017/05/france-prepares-pro-...
Déclaration du Comité Valmy
Face à la dictature néo-pétainiste
du régime de Macron
Bâtir un front patriotique de progrès
Comité Valmy – 4 juin 2017
Le Comité Valmy, considérant que l’élection d’Emmanuel Macron n’a pas été démocratique, qu’elle a été préfabriquée par une manipulation politico-médiatique massive de notre peuple et par l’appareil de l’État profond, déclare que le résultat de cette élection présidentielle manque de légitimité. Cette élection a pu à juste titre être analysée comme « la forme la plus élaborée du coup d’État » 1), comme le résultat d’un « putsch sans soldats » 2). Notre Comité approuve le contenu de ces analyses et leur formulation.
Le résultat de cette élection, issue d’une manipulation de l’opinion publique, n’est nullement le triomphe annoncé par les médias aux ordres. Il doit être relativisé. Si Macron a été élu avec 66% des suffrages exprimés, les abstentions se chiffraient à 25%, les blancs et nuls à 12%. Cela réduit le score de Macron au second tour à 43% des inscrits (dont encore 43% de vote rejet contre Marine Le Pen. Donc en réalité, seulement 24,51% des inscrits ont voté pour lui par conviction) - contre 18% des inscrits au premier tour. Au regard du caractère massif des moyens (notamment étatiques et médiatiques) utilisés pour orchestrer la tromperie des citoyens, cela ne présente rien d’extraordinaire.
Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8616
Une nouvelle rubrique :
(et maquées)
L’OTAN adore les femmes
« ANGLE MORT »
Fernand Le Pic – ANTIPRESSE – 4 juin 2017
Qui se souvient encore de cette publicité si politiquement incorrecte d’un grand couturier français des années 1970: « Louis Féraud adore les femmes » ? On pourrait presque la transposer à Jens Stoltenberg, le secrétaire général actuel de l’OTAN, lorsqu’on le voit poser avec ses NATO’s girls lors du sommet de Bruxelles de février 2017.
Qui sont-elles, ces femmes tout sourire ? Quel est leur point commun, de l’Albanaise Mimi Kodheli à l’Allemande Ursula von der Leyen, en passant par la Norvégienne Ine Marie Eriksen Soreide, toutes les trois en poste depuis 2013, de la Hollandaise Jeanine Hennis-Plasschaert (2012), à l’Italienne Roberta Pinotti (2014), jusqu’à l’Espagnole Maria Dolores de Cospedal Garcia, et à présent la Française Sylvie Goulard [celle qui « ne se sent pas française », nde] ?
En dehors de la Norvégienne, toutes ces femmes ministres de la défense ont en commun de siéger par fonction au «Conseil de l'Union européenne», ce fameux Conseil des ministres de l'Union européenne, doté d’une compétence législative conjointe avec le Parlement européen. Oui, il est toujours bon de le rappeler: la procédure législative ordinaire de l’Union, connue auparavant comme «procédure de codécision», donne un droit d’initiative législative aux ministres des États membres. Lorsqu’un gouvernement nomme un ministre, il en fait de jure un législateur européen non élu à part entière. L’Union européenne, qui a toujours porté en elle l’euthanasie de la séparation des pouvoirs, pratique en effet quotidiennement le pouvoir exécuto-législatif.
Elles siègent en revanche bien en cœur aux conseils de ministres de la défense de l’OTAN. La combinaison des deux signifie donc toujours plus de pouvoir à l’OTAN, notamment au titre de l’article 42 du Traité de Lisbonne qui en fait l’état-major militaire supranational de l’Europe et d’une bonne partie du monde aussi. Cet article, Sylvie Goulard le connaît bien, puisqu’en tant que conseillère de Romano Prodi, alors président de la Commission européenne, elle fut notamment chargée de superviser le projet de Constitution européenne de Giscard d’Estaing, refusé par le peuple français en 2005 mais perfusé sous forme de Traité de Lisbonne par Sarkozy.
On a beaucoup glosé sur la nomination de Sylvie Goulard au poste de « ministre des armées », en se demandant pourquoi un tel changement de titre et pourquoi attribuer cette fonction à une femme sans la moindre expérience dans le domaine militaire. On a juste oublié que son expérience et son missionnarisme européens comptent évidemment beaucoup plus. Car en Europe otanisée, la question n’est pas pour une telle ministre de connaître ses troupes nationales mais d’organiser le marché de l’armement et de coordonner des contingents supranationaux, le tout en parfait accord idéologique avec le suzerain américain, quel qu’en soit le président, et tout cela au bénéfice de la courbe de croissance qu’il faut garantir à l’industrie militaire d’outre atlantique, via l’augmentation régulière des budget dits « nationaux » qui en sont la rente.
Idéologiquement, Sylvie Goulard présente le parfait profil de l’emploi. Bachelière à 15 ans, licenciée en droit à 20, enarquisée à 25, elle a fait partie des équipes diplomatiques actives dans la réunification de l’Allemagne, prélude à la ruée de l’OTAN vers l’Est. Elle a poursuivi toute sa carrière dans le sérail européaniste le plus engagé, y compris comme député européenne. C’est à cette occasion qu’elle s’est fait épingler par un rapport de Transparency international qui a établi un classement des parlementaires s’offrant des petits extras pour arrondir leurs fins de mois. Elle y fut placée en 11e positon. Le rapport révéla par ailleurs qu’elle émargeait notamment au think tank américain Berggruen Institute on Governance et plus particulièrement à sa section « Council for the Future of Europe », dont le but statutaire est de «parvenir à une Europe unifiée», via un nouveau «modèle démocratique intelligent» intégrant la société de l’information sans frontière voulue par l’industrie américaine. Tout un programme d’hallali aseptisé de la souveraineté populaire des nations, qui se poursuit et que Madame Goulard servira avec zèle, elle qui déclara si sincèrement au député LR Jacques Myard: «je ne me sens pas Française», comme on le sait.
Logistiquement, Sylvie Goulard saura très bien optimiser le très féodal service d’ost réinstitué par l’OTAN. C’est d’ailleurs la raison évidente du changement d’appellation de ministère de la «défense», en ministère des « armées ». La défense est un concept idéologiquement toxique dans le lexique euro-macronien. Il est une survivance dangereusement souverainiste d’un idéal de préservation de l’intégrité territoriale et des frontières à l’intérieur de l’Europe, celles qui délimitent une indépendance nationale et garantissent à la démocratie de survie un semblant de libre exercice derrière le dispositif de protection qu’elles sont sensées constituer. Tout ce que l’on abhorre de patriotisme y reste logé. Fallait-il le grand Macron pour s’en rendre compte et faire effacer prestement une telle hérésie des frontons. Au moins, un ministère des «armées» dit bien ce qu’il veut dire: un prestataire des travailleurs-combattants détachés. Une sorte d’agence de placement spécialisée en ressources humaines soldatesques au service exclusif du Grand Collège de suzeraineté, formé par l’industrie de l’armement et de ses organes de financement (Pentagone et banques d’affaires).
Enfin, économiquement, les femmes de l’OTAN ont toutes été très « performantes » en matière d’augmentation de crédits et surtout de choix des meilleurs fournisseurs (américains s’entend). En 2016, ce sont 10 milliards de dollars de plus que l’OTAN a concédé à l’industrie militaire, en partie grâce à elles.
Lors du conseil des ministres de l’OTAN du 16 février 2017, le secrétaire général, Jens Stoltenberg, s’en est félicité. Il n’a pas manqué de souligner pour la énième fois depuis la création de l’Alliance, que « l'adaptation permanente de l'OTAN nécessitait un partage plus équitable des charges entre les Alliés ». Il a ajouté «qu'après de nombreuses années de baisse, les dépenses de défense des Alliés européens et du Canada avaient globalement augmenté de 3,8 % en termes réels en 2016, et qu’il était absolument vital de continuer dans cette voie». Or les femmes l’y aident. Sous leur houlette l’accroissement de l’effort militaire passe mieux, beaucoup mieux. Est-ce parce qu’elles ont l’air de tout sauf de va t’en guerre? Souvenons-nous de Carme Chacon, première femme ministre de la défense d’Espagne de 2008 à 2011 et décédée subitement en avril dernier d’un arrêt cardiaque, à 46 ans. Dès sa nomination par Zapatero, âgée d’à peine 37 ans, elle partit inspecter l’Armada stationnée en Afghanistan et la passa en revue, enceinte de 7 mois.
Carme Chacon, Afghanistan, 2008
Observez la si belle Jeanine Hennis-Plasschært, s’offrant aux photographes people : un jour se maquillant, un autre paradant devant un char façon Hollywood. Vraiment pas la tête martiale.
Jeanine Hennis-Plasschært
Jeanine Hennis-Plasschært
Et pourtant, on lui doit la première augmentation du budget de la défense des Pays-Bas après 24 années de baisse, et la signature de magnifiques contrats de livraison d’hélicoptères Chinook (Boeing) et de chasseurs F25 (Lockheed Martin).
L’allemande Ursula von der Leyen a fait quant à elle progresser les dépenses militaires allemandes de 8 % en 2016. C’est un peu moins bien qu’Ine Marie Eriksen Søreide, sa fringante collègue norvégienne, qui a décroché un beau 9,8 % d’augmentation, majoritairement au profit de Lockheed Martin et de ses F35.
Ine Marie Eriksen Søreide
D’ailleurs la très discrète Marillyn Hewson, CEO de Lockheed Martin et femme la plus payée de la planète à un tel poste, s’est fendue d’une rare photo souvenir avec sa jeune et fidèle cliente pour l’encourager à poursuivre.
Marillyn Hewson (2e en partant de la droite)
L’italienne et ancienne communiste Roberta Pinotti, est elle aussi passée à la caisse Hewson, même si ses achats somptuaires de F35 se sont faits dans la douleur parlementaire. Elle milite aussi pour un « Shengen de la défense ». Moins il y a de frontières, mieux on se porte militairement en Union Européenne, c’est bien connu. Mais alors, pourquoi diable alourdir les budgets ?
Il faut aussi évoquer la monténégrine Milica Pejanović-Đurišić qui s’est démenée avec tant de succès pour faire entrer son pays dans l’OTAN ou encore la Géorgienne Tinatin Khidasheli, ancienne recrue américaine des révolutions de couleurs, celle des roses en l’espèce, et qui a rempli la même mission avec pareille abnégation, même si elle vient tout juste d’être contrainte de passer la main.
Tinatin Khidasheli avec Ashton Carter
On l’aura compris, la nomination de Sylvie Goulard en France devrait se traduire par plus d’OTAN, moins de souveraineté et surtout beaucoup moins de France dans l’industrie militaire nationale de l’Hexagone. Elle était réellement la personne qui convenait pour ce poste à l’ère des hommes de pro-macron.
Et si nous nous rafraîchissions les yeux, le cœur et l’esprit avec de vraies personnes du sexe féminin ?
the real Syrian Free Press
Femmes syriennes sous la présidence de Bachar al-Assad ~ [Video]
the real Syrian Free Press – 2 juin 2017
[Un documentaire de 18 min. en français avec des sous-titres en anglais]
Julien Rochedy a réalisé un beau documentaire sur les femmes qui survivent en Syrie et leur a posé des questions sur leurs vies, leurs passions et leurs rêves ; il leur a demandé aussi à quoi ressembleraient leurs existences si les soi-disant rebelles l’emportaient et dirigeaient le pays. Elles lui ont répondu.
Source : https ://syrianfreepress.wordpress.com/2017/06/02/sy...
Que viennent faire ici Ramzan Kadyrov et son chat ? Rien. Juste nous faire plaisir… parce qu’on aime aussi les hommes et les chats.
Mis en ligne le 5 juin 2017
22:33 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
02/06/2017
UNE JOURNÉE DE NOUVELLES AMÉRICAINES
Une journée de nouvelles américaines
Le 29 mai est, aux USA, le « Memorial Day », soit le Jour des Soldats tombés au champ d’honneur. Il coïncide, cette année, avec le 100e anniversaire de la naissance de John Fitgerald Kennedy.
À cette occasion, nous avons relevé quelques articles parus sur le site ICH de Tom Feeley à cette date.
J.F.K. : 100 ans
Paul Craig Roberts – I.C.H. – 29 mai 2017
Ce « Jour de la Commémoration » (Memorial Day) est celui du centième anniversaire de la naissance de John Fitzgerald Kennedy, 35e président des États-Unis.
JFK a été assassiné le 22 novembre 1963, alors qu’il approchait du terme de sa troisième année à la présidence. Les chercheurs qui ont passé des années à étudier les preuves ont conclu que le Président avait été assassiné à l’issue d’une conspiration ourdie par la CIA, le Comité des Chefs d’État Major de l’Armée et les Services Secrets (voir, par exemple : JFK and the Unspeakable – JFK et l’indicible – de James W. Douglass).
Kennedy est entré en fonctions comme président de guerre froide, mais, à fréquenter la CIA et les Chefs d’État major, il a vite appris que le complexe militaro-sécuritaire avait un programme centré sur ses propres intérêts et qu’il constituait un danger pour l’humanité. Il s’est alors appliqué à tenter de désamorcer les tensions entre les USA et l’Union Soviétique. Son rejet des plans d’invasion de Cuba, de l’opération Northwoods, d’une attaque nucléaire préemptive sur l’URSS, et son intention de se retirer du Vietnam après sa réélection, ajoutés à certains de ses discours dénotant une conception nouvelle de la politique internationale à l’âge du nucléaire (voir, par exemple : https://www.jfklibrary.org/Asset-Viewer/BWC7I4C9QUmLG9J6I... ), ont convaincu le complexe militaro-sécuritaire que JFK constituait une menace pour ses intérêts. Les conservateurs de la guerre froide le considéraient comme naïf à l’égard de la menace soviétique et comme un passif pour la sécurité nationale des USA. Ce furent là les raisons de son assassinat. Ces opinions furent deéfinitivement gravées dans la pierre lorsque Kennedy annonça, le 10 juin 1963, des négociations avec les soviétiques en vue de l’ouverture d’un accord-test d’interdiction des armes nucléaires en même temps qu’un arrêt des essais atomiques US dans l’atmosphère.
Le camouflage de l’histoire Oswald n’a jamais eu aucun sens et a été contredit par toutes les preuves, et même par des films de touristes de l’assassinat. Le président Johnson a été forcé de couvrir les véritables auteurs du forfait, non parce qu’il y avait trempé ni parce qu’il a voulu délibérément tromper le public américain, mais parce que révéler la vérité aux Américains aurait ébranlé leur confiance dans leur gouvernement en un moment critique des relations entre les USA et l’URSS. Pour réussir à camoufler la vérité, Johnson avait besoin de la crédibilité d’Earl Warren, président de la Cour Suprême de Justice des États-nis, besoin qu’il préside la commission chargée de l’enquête sur l’assassinat. Warren comprit l’impact dévastateur qu’aurait eu la vérité sur le public si elle avait été connue, sur sa confiance dans l’armée et dans les chefs de la sécurité nationale, et l’effet qu’elle aurait eue aussi sur les alliés des États-Unis.
Comme je l’ai rapporté en une autre occasion, Lance deHaven Smith, dans son livre Conspiracy Theory in Amertica (La théorie du complot en Amérique) montre bien que la CIA a introduit la « théorie du complot » dans le vocabulaire politique en guise de technique devant servir à discréditer tout scepticisme à l’égard du Rapport de la Commission Warren sur l’opération secrète. Il y publie le document de la CIA qui décrit comment l’agence a utilisé les médias de sa clientèle pour contrôler l’explication.
Le terme « théorie du complot » n’a cessé, depuis, d’être utilisé pour valider des explications fausses en discréditant des explications vraies.
Le président Kennedy était également déterminé à exiger que le lobby israélien soit obligé de s’enregistrer comme « agent étranger » et à bloquer l’acquisition d’armes nucléaires par Israël. Son assassinat a levé les obstacles aux activités illégales d’Israël (http://www.voltairenet.org/article178401.html).
Le Memorial Day est le jour où les Américains honorent ceux qui, étant sous les drapeaux, sont morts au service de leur pays. JFK est tombé pour servir la cause de la paix et du désarmement nucléaire. Dans une adresse de 1961 aux Nations Unies, le président Kennedy avait déclaré :
« Aujourd’hui, chaque habitant de cette planète doit regarder en face le jour où elle ne sera plus habitable. Tout homme, toute femme, tout enfant vit sous une épée de Damoclès nucléaire, suspendue au plus ténu des fils, fil susceptible d’être coupé à tout instant par accident, par erreur de calcul ou par folie. Il faut abolir les armes de guerre avant qu’elles ne nous abolissent. Nous avons par conséquent l’intention de mettre au défi l’Union Soviétique – non dans une course aux armements mais dans une course à la paix – d’avancer avec nous pas à pas, étape par étape, jusqu’à ce qu’un désarmement complet et définitif ait été mené à bien. »
Ce discours de Kennedy fut bien accueilli aux États-Unis et à l’étranger ; il reçut un accueil favorable et une réaction de soutien du leader soviétique Nikita Khrouchtchev, mais il provoqua la consternation chez les faucons de l’État- Major. Les USA avaient alors une certaine avance en termes de têtes de fusées nucléaires et de systèmes de lancement et cette avance était à la base des plans de l’État-Major va-t-en-guerre pour une attaque-surprise de l’URSS au nucléaire (http://prospect.org/article/did-us-military-plan-nuclear-...). Beaucoup croyaient aussi qu’un désarmement nucléaire supprimerait les obstacles à l’invasion de l’Europe occidentale par l’Armée Rouge. Les faucons de guerre considéraient que c’était là un bien plus grand danger qu’un Armageddon atomique. Nombreux étaient ceux, dans les cercles militaires élevés, qui trouvaient que le président Kennedy affaiblissait les États-Unis par rapport à l’Union Soviétique.
L’assassinat du président Kennedy coûta terriblement cher au monde. Kennedy et Khrouchtchev auraient poursuivi leur collaboration en désamorçant la crise des missiles de Cuba et en mettant fin à la guerre froide, longtemps avant que le complexe militaro-sécuritaire n’ait réussi à planter ses griffes dans le gouvernement US. La possession d’armes atomiques aurait été interdite à Israël et la qualification du lobby israélien comme agent étranger aurait prévenu la mainmise d’Israël sur le gouvernement US. Au cours de son second mandat, JFK aurait réduit la CIA en miettes, intention dont il avait fait part à son frère Robert, et l’État Profond aurait été annihilé avant de devenir plus puissant que le Président.
Mais le complexe militaro-sécuritaire a frappé le premier et réussi à l’arraché un coup d’État qui a réduit toutes ces promesses à rien et mis fin à la démocratie américaine.
Source : http://www.informationclearinghouse.info/47141.htm
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Memorial Daze
(Hébétude commémorative)
Philipp Farruggio – ICH – 29 mai 2017
Mon voisin est un vétéran du Vietnam qui souffre encore des effets de l’agent orange. C’est un septuagénaire qui paraît dix ans plus vieux que son âge, toujours entre deux hôpitaux, avec des défaillances de mémoire. Mais le bonhomme reste, en dépit de tout, un convaincu de l’exceptionnalisme américain. Saura-t-il jamais la vérité sur sa propre vie et sur la manière dont elle a été, comme celles de millions d’autres militaires et civils, endommagée et détruite par notre pays ? Lundi [29 mai, ndt], il arborera et saluera notre drapeau, ce drapeau que l’empire militaro-industriel a kidnappé depuis longtemps. Si on fait une exception pour la IIe guerre mondiale, le « Jour du souvenir » ne sera rien d’autre qu’une kyrielle sans fin de foutaises commémoratives et de minutes de silence pour honorer des hommes et des femmes qui ont obéi aux ordres sans jamais se poser la moindre question sur les malfaisants qui les leur donnaient et qui les tenaient sous leur contrôle. L’ignorance fait assurément le bonheur.
Nous pouvons déjà voir que plus de 50% de nos impôts disparaissent dans ce trou sans fond de dépenses militaires gonflées, obscènes et sans nécessité. Le fait d’avoir près de 1000 bases regorgeant de systèmes d’armement perfectionnés dans plus de 100 pays où NOUS NE DEVRIONS PAS ÊTRE, ne nous assure pas plus de sécurité. En réalité cela nous rend – et nous rendra – plus vulnérables. Trop de gens qui souffrent au Moyen Orient nous méprisent pour ce que nous leur faisons depuis des années. Toutes les gardes d’honneur et les pompes que l’Empire nous jette à la tête ne nous sauveront pas la mise. La duperie qui prétend que nous faisons « la guerre au terrorisme » ne raconte que la moitié de l’histoire. L’autre moitié, c’est la liste de tout ce que nous avons fait pour terroriser les peuples du Moyen Orient ! Leur larguer la « Mère de toutes les bombes » ou des missiles téléguidés par drones ne peut rien faire d’autre qu’envenimer les choses, n’est-ce pas ?
Je salue nos jeunes conscrits, pas ceux qui, au hasard ou sans juste cause ont massacré femmes, enfants, vieillards et innocents Arabes dans des endroits où ils n’auraient jamais dû être envoyés. Pendant la guerre du Vietnam, nous, militants pour la Paix, n’avons jamais montré du doigt l’écrasante majorité de nos GI’s qui rentraient. Nous ne nous en prenions qu’à ceux qui professaient de l’animosité pour les « bridés » communistes qu’ils étaient si fiers d’avoir tués, torturés ou brûlés vifs. Beaucoup de jeunes, dans notre voisinage, s’engageaient et partaient « se battre pour la bonne cause », pour s’en revenir ensuite dans des cercueils. Ces gamins de 18, 19 ou 20 ans ne savaient même pas à quoi rimait cette guerre. Ils croyaient (et moi aussi), au début de tout ce bordel, que nous faisions quelque chose de noble pour aider les Sud-Vietnamiens à tenir contre les hordes d’envahisseurs nord-vietnamiens communistes. Le matraquage et la manipulation autour de la crise des missiles cubains de 1962 nous ont fait croire que nous protégions notre grande nation d’une imminente attaque communiste. Ni les Russes, ni les Nord-Vietnamiens ni le Viet Cong ne respectaient jamais les règles du jeu… il n’y avait que nous qui le faisions ! C’est le genre de potion magique que la plupart d’entre nous avons bue à l’époque.
Dans toute ma vie de baby boomer, je n’ai jamais vu un état d’esprit aussi militariste affecter autant de gens qu’aujourd’hui. Il y a vraiment trop de plaques d’immatriculation de voitures qui arborent des logos militaristes. Trop de parents qui affichent ce signe sur la lunette arrière de leur véhicule : « Fiers parents (ou grand-parents) d’un marine (ou d’un soldat) ». Aujourd’hui, le moindre événement sportif doit avoir sa garde d’honneur et son salut au drapeau avec hymne national avant le match. Les stades de foot ont tous leur drapeau géant qui les recouvre en entier. Et leurs fans debout, main sur le cœur et tête baissée en signe de respect. On dirait que l’art de la guerre à l’Amérikaine est devenu la norme de notre vie. Cet empire militaire industriel a gagné le cœur et l’esprit de trop de braves gens ! Si cela ne s’arrête pas, notre nation n’aura pas fait faillite que financièrement, elle l’aura fait aussi spirituellement et moralement.
Philip Farruggio est fils et petit-fils de dockers de Brooklyn. Il a fait ses études à Brooklyn College. Il est journaliste indépendant et gagne autrement sa vie en vendant des produits environnementaux. Il milite depuis longtemps pour le Paix, et pour le Parti Vert depuis 2000. En 2010, il est devenu le porte-parole local du Mouvement des 25% (« Mouvement pour sauver nos villes en diminuant les dépenses militaires de 25% »).
On peut le joindre à l’adresse PAF1222@bellsouth.net
Source : http://www.informationclearinghouse.info/47148.htm
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Pour la Russie, la proposition de loi 1644 est un « acte de guerre »
Gar Smith – ICH – 29 mai 2017
Nous avons déjà dit que toute « sanction » unilatérale est en soi un acte de guerre. – LGO
De hauts fonctionnaire russes s’inquiètent de ce qu’une proposition de loi qui vient d’être adoptée par le Congrès US fait beaucoup plus qu’augmenter les sanctions déjà existantes sur la Corée du Nord. Moscou estime en effet que la House Resolution 1644 viole sa souveraineté et constitue un acte de guerre.
Le 4 mai 2017, la H.R. 1644, sous l’innocente formulation « Korean Interdiction and Modernization of Sanctions Act », a été rapidement adoptée par 419 voix contre une, et a aussi rapidement été qualifiée « acte de guerre » par un haut fonctionnaire russe.
Pourquoi Konstantin Kosachev, président de la Commission des Affaires Étrangères du Sénat russe s’est-il tant alarmé d’une proposition de loi ostensiblement dirigée contre la Corée du Nord ? Après tout, il n’y a même pas eu, avant le vote, d’animé débat partisan. Au contraire, la résolution a été votée suivant une procédure dite « à règles suspendues », généralement appliquée aux législations ne soulevant pas de controverse, et elle l’a été à l’unanimité moins une seule voix (celle du Républicain Thomas Massie, du Kentucky).
Voyons ce qu’implique cette Résolution 1644. Si elle est appliquée, la loi modifiera le « North Korea Sanctions and Policy Enhancement Act » de 2016 en augmentant les pouvoirs qu’a le Président d’imposer des sanctions à quiconque violerait certaines résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies concernant la Corée du Nord. Plus spécifiquement, elle permettra d’étendre à d’autres les sanctions infligées à la Corée du Nord pour la punir de son programme d’armement nucléaire, en prenant pour cibles quiconque, outremer, exploite une main d’œuvre d’« esclaves » nord-coréens, en faisant appel à l’administration (US) pour déterminer si la Corée du Nord est un état qui sponsorise le terrorisme, et en autorisant des mesures de répression sur la Corée du Nord dans le cas où elle ferait usage de ports de transit internationaux.
La H.R. 1644 prend pour cibles des ports et des aéroports étrangers.
Ce qui a fait sursauter les critiques russes, c’est la Section 104, la partie de la loi qui accorde aux « autorités d’inspection » US le droit d’inspection dans des ports d’embarquement (et la plupart des aéroports) situés bien au-delà de la péninsule coréenne – particulièrement en Chine, en Russie, en Syrie et en Iran. La proposition de loi identifie plus de 20 cibles étrangères comprenant deux ports de Chine (Dandong et Dalian, et « tout autre port de la République Populaire de Chine que le Président juge approprié »); dix ports en Iran (Abadan, Bandar Abbas, Chabahar, Bandar-e Emam Khomeyni, le port de Bouchehr, le port d’Assalouyeh, les îles de Kish et de Kharg, Bandar Lengeh, Khorramshahr, et l’aéroport international Imam-Khomeini de Téhéran); quatre endroits en Syrie (les ports de Lattaquié, de Baniyas, de Tartous et l’aéroport international de Damas) ; et enfin trois ports en Russie (Nakhodka, Vanino, and Vladivostok). Selon la proposition de loi le Secrétaire à la Sécurité intérieure US pourrait utiliser le système de ciblage automatique du Centre national de ciblage pour fouiller tout bateau, avion ou moyen de transport qui se trouverait « sur le territoire, dans les eaux ou l’espace aérien de la Corée du Nord ou qui accosterait ou atterrirait dans n’importe quel port ou aéroport de ce pays ». Tout vaisseau, avion ou véhicule qui aurait violé cette loi US serait passible de « saisie et confiscation ».
Le House Bill met les voyants d’alerte au rouge pour la Russie
« J’espère que cette proposition de loi ne sera jamais adoptée » a dit Kosachev à Sputnik News, « parce que sa mise en œuvre envisage un scénario de pouvoir qui permet la fouille forcée de n’importe quel bateau par les navires de guerre US. Un scénario de ce genre est incompréhensible, parce qu’il équivaut à une déclaration de guerre. »
On comprend que les autorités russes aient été outragées par cette démarche impérieuse du Congrès visant à étendre le droit de surveillance militaire que s’accordent les États-Unis jusqu’à des ports souverains de l’Extrême-Orient russe. La Chambre Haute de la Fédération de Russie a fait remarquer non sans colère que de telles actions constitueraient un viol flagrant des lois internationales et rien de moins qu’une déclaration de guerre.
« Aucun pays dans le monde et aucune organisation internationale n’a autorisé les États-Unis à superviser l’exécution d’aucune résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU » a fait remarquer Kosachev. Il accuse Washington d’essayer d’affirmer la suprématie de sa propre législation sur les lois internationales, en vertu de « l’exceptionnalisme » dont les USA se targuent et qui pose, selon lui « le principal problème aux relations internationales d’aujourd’hui ».
« Ce vote désiquilibré à 419/1 révèle assez clairement ce qui sert de culture juridique et politique au Congrès des États-Unis »
Le collègue de Kosachev à la Chambre Haute, Alexeï Puchkov, a insisté sur cette cause de préoccupation. « On ne sait absolument pas comment cette loi est supposée être mise en œuvre » a-t-il dit ; « Pour contrôler des ports russes, les USA devront d’abord installer un blocus et fouiller tous les navires, ce qui est en soi un acte de guerre ». Ce vote déséquilibré à 419 contre 1 révèle assez clairement ce qui sert de culture juridique et politique au Congrès des États-Unis..
La Russie n’en a rien à cirer de l’exceptionnalisme US
Dans l’immédiat, la Russie craint surtout que le Sénat US ne suive la même pente que le Congrès. Selon Sputnik News, le « surveillance-and-interdiction amendment » doit encore être approuvé par le Sénat et signé par le président Donald Trump.
Andreï Krasov, premier chef-adjoint de la Commission de Défense de la Chambre Basse de Russie a réagi à l’initiative US avec un mélange d’incrédulité et d’indignation :
« Pourquoi diantre l’Amérique s’est-elle voté de telles responsabilités ? Qui lui a accordé le pouvoir de contrôler les ports maritimes de notre pays ? Ni la Russie ni les organisations internationales n’ont jamais demandé [ni permis, ndt] à Washington de le faire. On ne peut que répondre à ceci que toute initiative hostile de l’administration US à l’égard de la Russie ou de ses alliés recevra sur-le-champ une réponse symétrique. Dans aucun cas un navire US ne pénétrera dans nos eaux. Nos forces armées et notre flotte disposent des moyens nécessaires pour sévèrement punir qui s’y risquerait. »
Krasov a suggéré que ces « manœuvres d’intimidation belliqueuses » de Washington démontrent bien que les États-Unis n’ont jamais eu l’intention de respecter les autres membres de la communauté mondiale – et surtout pas des rivaux comme la Chine et la Russie. « Ce sont des poids lourds qui, par principe, ne collent pas dans le tableau que se font les États-Unis du monde entier régi et dominé par eux ».
Vladimir Baranov, opérateur d’une ligne de ferry russe dont les navires font la navette entre Vladivostok et la ville portuaire de Rajin, en Corée, a déclaré à Sputnik News que « les États-Unis ne peuvent pas physiquement contrôler les ports russes – pour entrer, vous devez vous rendre auprès des autorités portuaires, demander et remplir des papiers, ce genre de choses... Tout ça n’est qu’un bluff des États-Unis, pour essayer de faire croire qu’ils contrôlent le monde ».
Alexander Latkin, professeur d’économie à l’Université d’État de Vladivostok, n’est pas moins sceptique : « Comment les États-Unis pourraient-ils contrôler les opérations dans nos ports ? Ce serait possible si les États-Unis possédaient une part des capitaux de ces ports, mais, pour autant que je sache, tous les actionnaires sont russes. C’est essentiellement une gesticulation politique des USA. Les Américains n’ont aucun fondement juridique ni économique pour contrôler nos ports. »
Maxim Grigoryev, qui dirige la Fondation Russe pour l’Étude de la Démocratie, a déclaré à Sputnik Radio qu’il avait trouvé le projet de loi « plutôt rigolo », étant donné surtout qu’il ne fournit aucun détail sur ce qu’une inspection US pourrait impliquer et ne fournit non plus aucun mode d’emploi du Pentagone pour mener à bien des inspections de navires battant pavillon international et d’installations portuaires étrangères.
« Ce qui s’est passé, c’est que le pouvoir législatif des États-Unis a habilité son homologue exécutif à présenter un rapport sur cette question, qui consiste à dire si les sanctions contre la Corée du Nord sont violées par des ports russes, coréens et syriens », a déclaré M. Grigoryev. « Les USA se fichent bien qu’il s’agisse d’un diktat. Ils exigent simplement que tous les autres pays se soumettent à leur propre législation. Il paraît évident que ceci est la préparation d’une déclaration à venir contre la Russie, la Syrie ou la Chine. Il y a vraiment peu de chances pour que cette mesure ait un rapport quelconque avec une politique réelle – les États-Unis n’ont aucun pouvoir de juridiction sur d’autres pays – mais c’est visiblement la mise en place du socle d’une campagne de propagande ».
Outre les incertitudes grandissantes provoquées par la montée des tensions entre les États-Unis et la Russie, de hauts militaires russes ont exprimé l’inquiétude que leur causent des signes sans équivoque montrant que le Pentagone s’est engagé dans la préparation d’une frappe nucléaire préventive contre la Russie.
Préoccupations en forte hausse quant à une attaque nucléaire
Le 28 mars 2017, le Lt. Gen. Victor Poznihir, chef adjoint de la direction des opérations principales des forces armées russes, a averti du fait que le placement de missiles anti-missiles US le long des frontières russes « a créé un puissant potentiel clandestin pour lancer une frappe nucléaire surprise contre la Russie ». Il a de nouveau exprimé cette préoccupation le 26 avril, lorsqu’il a alerté la Conférence internationale de sécurité de Moscou, l’avisant de ce que le Commandement des opérations de l’état-major russe est convaincu que Washington se prépare à mettre en œuvre cette « option nucléaire ».
Ces nouvelles terrifiantes ont été pratiquement ignorées par les médias US. Le 11 mai, le chroniqueur Paul Craig Roberts (ancien secrétaire adjoint du Trésor pour la politique économique sous Ronald Reagan et ancien rédacteur du Wall Street Journal) a cité les commentaires de Poznihir dans une publication à l’évidence bouleversée.
Selon Roberts, une recherche Google révèle que « cette plus alarmante de toutes les annonces » n’a été signalée que dans une seule publication US – La Times-Gazette d’Ashland, Ohio. Il n’en a été fait « aucune mention par la télévision US, et pas la moindre par les médias canadiens, australiens, européens ou autres, à la seule exception de RT [une agence de presse russe] et de sites Internet ».
Roberts s’est également dit très alarmé de découvrir qu’« aucun sénateur ou représentant des États-Unis, ni aucun politicien européen, canadien ou australien n’ait manifesté la moindre inquiétude à l’idée que l’Occident se prépare en ce moment à une “première frappe” contre la Russie » et qu’aucun non plus n’ait tenté la moindre démarche pour « demander à Poutine comment cette situation gravissime pourrait être désamorcée ».
(Roberts avait écrit précédemment que les dirigeants de Pékin craignent eux aussi que les USA aient un plan détaillé pour une attaque nucléaire préventive contre leur pays. La Chine, d’ailleurs, a sèchement rappelé aux États-Unis que sa flotte de sous-marins est en état de détruire leur côte ouest pendant que ses missiles balistiques détruiraient le reste du pays.)
« Jamais, de toute ma vie, je n’ai fait l’expérience d’une situation où deux puissances nucléaires étaient convaincues qu’une troisième allait les surprendre avec une attaque nucléaire », a écrit Roberts. En dépit de cette menace existentielle, il n’y a eu, note-t-il encore, « aucune prise de conscience ni aucune discussion » sur les risques grandissants.
« Poutine multiplie les mises en garde depuis des années », ajoute Roberts. « Poutine l’a dit et répété : “Je n’arrête pas de lancer des avertissements et personne n’écoute. Comment puis-je faire pour vous atteindre ?” » [On se rappellera qu’il a dit cela à tous les médias occidentaux rassemblés, ndt]
Le Sénat US a maintenant un rôle essentiel à jouer. Le projet de loi se trouve en ce moment même devant la Commission des affaires étrangères du Sénat. La commission a l’occasion de reconnaître les graves risques existentiels que fait courir à la planète la H.R. 1644 et de veiller à ce qu’aucun projet de loi complémentaire n’aboutisse avec sa bénédiction. Si cette législation mal et précipitamment conçue est autorisée à survivre, notre propre survie – et celle de centaines de millions d’autres dans le monde – n’est nullement assurée.
Gar Smith est un vétéran du Free Speech Movement, un militant pacifiste, un journaliste du projet Censored Award, éditeur émérite de Earth Island Journal, cofondateur de Environmentalists Against War, membre du conseil d’administration de World Beyond War, Auteur de Nuclear Roulette et éditeur du livre à paraître prochainement, The War and Environment Reader.
Source : http://www.informationclearinghouse.info/47145.htm
Source d’origine : Beyond War
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Nous ignorons s’il y a un rapport avec ce qui précède ou si c’est juste une coïncidence.
Le premier paquebot en provenance de Corée du Nord est arrivé à Vladivostok
Sputniknews – 18 mai 2017
Le ferry Man Gyong Bong destiné au transport de passagers et de marchandises s’est amarré au port de Vladivostok à 7h30 heure locale.
Le premier paquebot de la nouvelle ligne régulière entre Rajin en Corée du Nord et Vladivostok en Russie est arrivé jeudi le 18 mai dans le port russe du Primorié.
Retrouvez dans ce diaporama de Sputnik les images du paquebot nord-coréen amarré au port russe.
https://fr.sputniknews.com/photos/201705181031436252-vlad...
Source : https://fr.sputniknews.com/photos/201705181031436252-vlad...
Président Emmanuel Macron : En Marche arrière de plusieurs décennies pour le pouvoir de la classe ouvrière
James Petras – ICH – 29 mai 2017
Quoi qu’ait pu écrire d’Emmanuel Macron la presse – jaune ou respectable – cela n’a été qu’un ramassis de futilités ou de faussetés absolues. Les mensonges des médias poursuivent un but qui dépasse de loin l’élection de Macron. À travers toute l’Europe et l’Amérique du Nord, les banquiers, les industriels, l’OTAN, les militaristes et les oligarques de l’Union Européenne, les magnats médiatiques et les assassins verbaux, les universitaires et les journalistes, tous ont qualifié l’élection de Macron de « défaite du fascisme » et de « triomphe du peuple français ».
Macron et « Quel peuple » ?
Premièrement, Macron n’a obtenu que 46% des votes réels. Plus de 54% des électeurs français se sont abstenus, ont déposé dans les urnes des bulletins nuls ou ont voté pour Marine Le Pen, la populiste nationaliste. En d’autres termes, 26 millions d’électeurs ont rejeté ou ignoré Macron, contre 20,6 millions qui l’ont approuvé. Et cela s’est produit en dépit d’une offensive écrasante et incessante en faveur de Macron de la part de tous les médias de masse français et européens, de tous les principaux partis politiques et de la vaste majorité des universitaires, des journalistes, des éditeurs, des entrepreneurs de pompes funèbres, des portiers d’hôtel, du diable et de sa mère.
En un mot, Emmanuel Macron est un président minoritaire, impopulaire auprès de presque tout l’électorat français.
Il y a de très saines raisons politiques et économiques pour que la candidature de Macron ait été ainsi rejetée par la plus grande partie du peuple français, tout en recevant le soutien massif de la classe dominante.
Deuxièmement, on a fabriqué de toutes pièces une image bidon d’un Macron « débutant, vierge des ficelles politiques corrompus de la vieille garde ». La presse financière et la presse commerciale se sont donné beaucoup de mal pour brosser un tableau de la Vierge Manny Macron se préparant bravement à introduire des réformes radicales pour sauver la France – une sorte de Jeanne d’Arc banquière en somme, partie combattre la briscarde « fasciste » Marine Le Pen et ses « déplorables » supporters.
La réalité, c’est que Macron est depuis toujours un membre hautement expérimenté du réseau politico-financier le plus élitiste de France, un responsable de haut niveau du tristement célèbre conglomérat Rothschild. En très peu d’années, « saint Manny » a accumulé des millions d’euros en commissions, à bidouiller des contrats d’entreprises.
Les collègues financiers de Macron l’ont encouragé à accepter le poste de ministre de l’Économie, sous le régime décrépit de François Hollande. Le banquier Macron a ainsi aidé le « socialiste » président Hollande à se débarrasser de tout ce que son parti pouvait encore avoir de prétentions pseudo-populaires et à adopter un ordre du jour radicalement anti-classe ouvrière. En sa qualité de ministre de l’Économie, Macron a fait passer au bleu une diminution d’impôts de 40 milliards d’euros en faveur des grandes entreprises et proposé une législation d’extrême-droite destinée à affaiblir les capacités de négociation de la classe ouvrière en matière de droits collectifs.
Les propositions Hollande-Macron se sont trouvé confrontées à une opposition massive, dans les rues et au Parlement. Avec un soutien populaire au gouvernement descendu dans les pourcentages à un seul chiffre, la proposition de loi anti-travail a dû être retirée ou diluée… temporairement. Cette expérience a inspiré à Macron l’idée de se réinventer (ou de se re-virginiser). De coriace politicard d’extrême-droite, il s’est tout à coup métamorphosé en novice (« vêtu de probité candide et de lin blanc »), se prétendant « ni de droite ni de gauche ».
Le « socialiste » ultra-discrédité Hollande, emboîtant le pas à l’élite financière, a soutenu le candidat Macron. Il va de soi que, quand Macron a prétendu représenter « toute la France », il voulait dire « tous les banquiers, les industriels, les rentiers oligarques », bref tout le secteur capitaliste.
Au premier tour de l‘élection présidentielle, la candidature Macron a divisé la classe dominante : les banquiers se sont partagés entre Macron et Fillon, alors que beaucoup de sociaux-démocrates, de dirigeants syndicaux et de sectaires identitaires isolés allaient finir par voter Macron.
Macron a gagné par défaut : Fillon, son rival bourgeois d’extrême-droite, s’est fait prendre dans les filets d’une escroquerie politique impliquant sa famille, et ses pointilleux supporters ont voté pour l’autre. Les socialistes sont passés sans problème de leur Hollande déconsidéré à « l’enfant de chœur reconstitué ». Entretemps, la gauche avait redécouvert l’« antifascisme ». Et tous se sont vertueusement opposés à la national-populiste Le Pen en se faufilant sous la porte pour voter Macron.
Près d’un tiers de l’électorat français s’est abstenu ou a montré son mépris en annulant ses bulletins.
Tout au long des simagrées théâtrales de l’élection, les médias, haletants, n’ont cessé de rapporter la moindre futilité susceptible de fourbir l’auréole du « débutant ». Ils se sont pâmés devant la « nouveauté » de la liaison du Macron adolescent avec sa maîtresse d’école, qu’il a fini par épouser. Ils ont fait tout un plat du si charmant côté « amateur » de son équipe de campagne, composée de professionnels d’une grande mobilité ascendante, de politiciens démocrates d’une non moins grande mobilité descendante et de volontaires venus de la rue. Les mass médias, en somme, n’ont fait l’impasse que sur un seul aspect du candidat : les liens historiques de Macron avec la grande banque.
Derrière l’image soigneusement élaborée de l’« outsider politique », le Macron au regard d’acier ne s’est pas laissé un seul instant influencer par les pâmoisons de la propagande médiatique : il n’a jamais perdu de vue son seul but, qui est de renverser les cinquante ans d’avancées de la classe ouvrière de France pour le plus grand profit de la classe financière.
L’accaparement du pouvoir par Macron : En Marche pour défaire la classe ouvrière ;
Tout de suite après son élection, Macron a présenté sa première proposition de loi : la « libéralisation » (lisez « destruction ») des lois sociales françaises protectrices du travail.
Le président Macron a promis de supprimer les négociations collectives entre le travail et le capital. Miner le pouvoir collectif des travailleurs de l’industrie signifie que chaque monopole ou conglomérat sera libre de dominer et d’isoler le bétail ouvrier sur son lieu de travail. Macron envisage un transfert complet du pouvoir entre les mains du capital, de manière à ce qu’il puisse tailler à sa guise dans les salaires, augmenter les heures de travail obligatoires, et réduire à rien les règlements sur la sécurité sociale et la santé de la main d’œuvre. Les lois anti-travail proposées représentent littéralement un retour à l’âge d’or du pouvoir capitaliste de la fin du XIXe et du début du XXe siècles – et c’est bien entendu la raison pour laquelle les « élites » financières ont oint Macron « président de toute la France ».
Plus important encore : en détruisant un mouvement ouvrier unifié et le pouvoir de la solidarité des travailleurs, Macron aura les mains libres pour restructurer complètement tout le système socio-économique en faveur du capital.
En concentrant tout le pouvoir et tous les profits dans les mains de la classe capitaliste, l’ordre du jour législatif de Macron lui permettra de liquider 150.000 fonctionnaires publics, de réduire de façon drastique les dépenses et les investissements publics, et de privatiser des secteurs cruciaux des finances publiques, de l’énergie et de l’industrie.
Macron fera pencher davantage encore l’équilibre du pouvoir en défaveur du travail, afin d’augmenter autant que possible les profits des riches et de réduire au maximum les services sociaux, éducatifs et de santé des classes moyennes et laborieuses, tout en faisant passer les impôts des grosses sociétés de 33,3% à 25%.
Le plan de Macron a aussi pour ambition de renforcer le rôle de l’élite financière française à l’intérieur de la structure oligarchique de l’Union Européenne et de permettre aux banquiers d’imposer de brutales mesures d’austérité dans toute l’Europe. [La Grèce, on l’aura compris, c’était un galop d’essai, ndt]
Dans le domaine des Affaires étrangères et militaires, Macron soutient l’OTAN avec ferveur. Son régime s’alignera sur la politique militaire agressive des USA envers la Russie et le Proche Orient, et en particulier la violente désintégration de la Syrie.
Le programme de « libéralisation » réactionnaire du président Macron exige que son parti et ses alliés obtiennent une majorité dans les élections législatives du mois prochain (juin 2017). Sa stratégie consiste à jouer sur des apparences de diversité pour la forme et en une politique réactionnaire très dure et sans états d’âme pour le contenu.
Les groupes et individus « divers » ralliés à Macron sont composés en grande partie d’un ramassis hétéroclite d’opportunistes et de politiciens discrédités chercheurs de places. Sous Macron, l’Assemblée comprendra tout et n’importe quoi, allant de sociaux-démocrates de droite à des environnementalistes isolés en passant par des adeptes de la théorie du genre, qui s’acoquineront avec des conservateurs toujours à la recherche d’une occasion de mettre à mal le plus sauvagement possible les lois françaises sur le travail.
S’il réussit à gagner ces élections, l’Assemblée de Macron légitimera la politique de son Premier ministre et de son gouvernement. Supposons qu’en revanche, il n’arrive pas à s’assurer une majorité… dans ce cas, il sera au moins certain de pouvoir bricoler une coalition d’anciens politiciens d’extrême-droite qui, bien sûr, seront « équilibrés » par 50% de femmes. La coalition macronique de femmes et de dinosaures s’appliquera alors avec enthousiasme à piétiner les droits et le standard de vie de ceux qui travaillent, à quelque sexe qu’ils appartiennent !
Macron espère bien gagner suffisamment de voix lors de ces élections, afin de pouvoir négocier des alliances avec les partis conservateurs traditionnels et le croupion restant du parti socialiste, pour arriver à consolider – enfin ! – le pouvoir absolu de la Troïka des banquiers, de l’U.E. et de l’OTAN.
Président Macron : Par les bulletins ou par les balles
Il ne fait aucune doute que la classe ouvrière française, les fonctionnaires salariés privés ou publics, les jeunes chômeurs, les étudiants et les travailleurs des services de santé descendront dans la rue, avec l’approbation de 60% du public ou même davantage, y compris les 33% qui ont voté pour Marine Le Pen.
Des grèves générales ou partielles, longues ou courtes, s’opposeront à Macron et à son régime d’extrême-droite soi-disant « transformateur ».
Le garçon de courses des Rothschild, Manny Macron, ne peut pas mobiliser ses supporters dans les rues et devra donc s’en remettre à la police. Beaucoup de ses soutiens à l’Assemblée craignent à la fois le problème (les grèves) et la solution (les flics).
L’élite entrepreneuriale : Le président Macron adopte des décrets napoléoniens
En 2016, quand Macron était ministre de l’Économie du régime déjà pourri de François Hollande, il a voulu introduire une nouvelle politique du travail intitulée « loi El Khomri » (du nom de la ministre du Travail réactionnaire d’alors, Myriam El Khomri). Cette initiative a provoqué de massives manifestations de rues, qui ont forcé Hollande à retirer son projet de loi. Aujourd’hui, en tant que président, Macron veut faire adopter une loi sur le travail beaucoup plus rigide et de loin plus destructrice que la précédente, que ses collègues entrepreneuriaux insistent pour qu’il fasse adopter « par le scrutin » ou, s’il le faut, « par la matraque ». En d’autres termes, au cas où il ne réussirait pas à obtenir l’approbation de l’Assemblée nationale, qu’il fasse passer la loi par décret présidentiel.
Le président du MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) la fédération des employeurs, Pierre Gattaz, a exigé la mise en application immédiate de la politique destinée à écraser le travail. Macron décrétera « hors la loi », par décret présidentiel, les manifestations de protestation et censurera les débats entre élus, pour faire enfin de sa « réforme » du travail, l’El Dorado des élites.
Tous les leaders de la classe capitaliste et toute la presse financière soutiennent la volonté de Macron de gouverner par décrets, qu’ils considèrent comme « une bonne idée étant donné les circonstances » (Financial Times, 10 mai 2017, p. 2). Les prétentions napoléoniennes de Macron ne peuvent qu’élargir l’abîme qui s’ouvre entre les classes et resserrer les liens entre les militants [et non dirigeants ! ndt] syndicaux et la classe ouvrière industrielle qui a voté Le Pen.
Nous sommes à deux doigts d’une guerre des classes ouverte et déclarée en France.
Conclusion
La réalité n’a pas tardé à mettre à nu les mensonges sur l’origine de la victoire électorale de Macron. Les matraques de la police, brandies en défense du triomphateur, révéleront davantage encore les vrais visages du « fascisme français », bien mieux que ne sauront le faire les éditoriaux de la « gauche » française. Ce n’est pas dans la classe ouvrière qui a voté Le Pen que se trouvaient les fascistes !
Les irresponsables crétins qui, dans l’université française, ont soutenu le candidat des Rothschild en prétendant « combattre le fascisme à tout prix » vont se retrouver bientôt en train d’errer parmi des barricades en essayant d’éviter des nuages de gaz lacrymogènes, sur le chemin de leurs cafés préférés.
La classe dominante a choisi Macron parce qu’elle sait qu’il ne reculera pas face à des manifestations, ni même face à une grève générale.
Les intellectuels qui ont soutenu Macron comme « un moindre mal » vont bientôt découvrir qu’il est « le pire des maux ». Ils ne seront pas en retard pour grossir les rangs de ceux qui sont sans importance.
La grandiose vision de Macron est de répandre l’idéologie hyper-capitaliste dans toute l’Europe et au-delà. Il se propose de transformer l’Union Européenne en un « paradis capitaliste compétitif » sous la direction de la France.
Étant donné le rôle de l’ouvrier français dans l’Histoire, il est plus que probable que Macron ne réussira pas à transformer en réalité ses « réformes du travail ». Ses décrets ne pourront que provoquer une résistance acharnée de la part de la rue et des institutions publiques. Quand il trébuchera, ses supporters à l’Assemblée se fractionneront en autant de petits clans perpétuellement en bisbille. Les industriels se lamenteront sur les ouvriers qui occupent leurs usines et les banquiers se plaindront des tracteurs agricoles qui bloquent l’accès à leurs résidences secondaires.
Les élites allemandes et britanniques pousseront leur « petit Napoléon » à tenir bon, par crainte que la contagion française ne s’étende à leurs somnolents ressortissants.
D’un côté, il est sûr qu’un décret de Macron peut réussir à frayer la voie à la transformation des relations entre le capital et le travail, et donner naissance à un « état corporatiste » du XXIe siècle.
De l’autre, il n’est pas dit qu’une grève générale réussie en France n’ouvrira pas la porte à une révolte européenne. L’énigmatique (et insensé) slogan de Macron « ni de droite ni de gauche » est en tout cas devenu clair : il est « le Bonaparte de la Bourse » !
James Petras est professeur (émérite) de sociologie à l’Université de Binghampton, New York.
Source : http://www.informationclearinghouse.info/47149.htm
Traduction : c ;l. pour Les Grosses Orchades
La banque MACRON-FRANCE S.A. en pleine activité
Comaguer – Bulletin n° 345- semaine 22- 2017
Il faut faire vite !
En pleine campagne électorale des législatives et pour bien montrer sa puissance économique, la banque d’affaires MACRON-FRANCE.SA monte ses premières opérations.
Elle les doit à son agent à l’Elysée en la personne du nouveau secrétaire général : Alexis Kohler qui depuis 2016 partageait son temps entre l’équipe de campagne d’EN MARCHE et la Direction financière de l’armateur italo-suisse MSC (Mediterranean Shipping Company).
MSC, minuscule compagnie de transport maritime fondée en Italie en 1970 qui a installé son siège à Genève est aujourd’hui le second armateur mondial pour le transport des conteneurs et le quatrième pour les croisières maritimes. Malgré sa taille MSC reste une entreprise familiale très secrète autour de son fondateur Gian Luigi Aponte, de sa femme, de son fils, de sa fille.
Le recrutement l’an dernier d’Alexis Kohler, haut fonctionnaire français, ancien du cabinet de Moscovici et proche de Macron au moment où l’OPA MACRON sur l’Elysée était lancée, ne pouvait guère relever du hasard.
L’intérêt de MSC pour la France est justifié : ses navires porte-conteneurs escalent dans les grands ports français, ses navires de croisières sont parmi les plus fidèles du port de Marseille, mais surtout MSC avait pris ces dernières années l’habitude de commander ses nouveaux navires de croisière au chantier naval de Saint Nazaire.
On se souvient que celui-ci, après avoir été racheté en 2008 par le constructeur sud-coréen STX avait vu l’État français entrer au capital avec une participation de 33,34 %.
Le savoir faire du chantier en matière de navires de croisière allait évidemment susciter l’intérêt de MSC croisières et des commandes de paquebots de luxe allaient suivre. MSC profitera même du gel des avoirs de Mouammar Kadhafi et de sa mort pour racheter un paquebot que celui-ci avait commandé à la demande de Sarkozy au moment où les ouvriers du chantier étaient en chômage technique. La dernière commande de MSC remonte à Avril 2016 et porte sur 4 paquebots assurant du travail au chantier jusqu’en 2026.
Ce qui peut apparaitre dans l’immédiat comme une bonne nouvelle pour les salariés du chantier et des sous-traitants méritera d’être relu après le vote – s’il a lieu - des ordonnances sociales qui créeront les conditions d’une énorme pression à la baisse sur les salaires.
Le 19 Octobre 2016 STX France est mise en vente par la Banque publique sud- coréenne qui ne veut pas continuer à soutenir une entreprise très endettée. Un seul acquéreur se présente : Le groupe italien FINCANTIERI qui a lui aussi construit des paquebots pour MSC. Un accord est conclu entre FINCANTIERI et l’État français actionnaire, au terme duquel FINCANTIERI dispose de 48% du capital, l’État français garde sa part et fait entrer au capital l’entreprise publique militaire DCNS pour 12%, le solde est apporté par une fondation italienne CR TRIESTE.
Or à l’occasion du lancement à Saint Nazaire du dernier paquebot de la MSC, on apprend que l’équipe Macron-Kohler veut écarter la fondation CR TRIESTE du capital pour la remplacer par MSC et le second croisiériste client du chantier Royal Carribean.
Cette opération est donc destinée à maintenir FINCANTIERI, groupe italien concurrent de la DCNS et du chantier de Saint Nazaire, en position d’actionnaire minoritaire et de faire du chantier de Saint-Nazaire un fleuron du grand capital monopoliste français sous le contrôle direct de l’Elysée qui devient son quartier général. C’est stricto sensu du CAPITALISME MONOPOLISTE D’ÉTAT.
L’effondrement de la France
Paul Craig Roberts – I.P.E. – 29 mai 2017
L’insouciant électorat français au cerveau lavé a voté l’abolition de la nation française. Dans cinq ans, la France n’existera plus que comme un endroit géographique, une province de l’Europe, elle-même devenue province du capital mondial.
Les Français avaient une dernière chance de sauver leur nation, mais ils n’ont pas voulu la saisir, parce qu’ils se sont laissé fourrer dans le crâne qu’être français c’était être fasciste et raciste. Par conséquent, l’électorat français a fait en sorte que soit battue Marine Le Pen, la dirigeante du seul parti politique qui revendique la France.
Après cinq ans de Macron, il ne restera rien de la France. Macron, le choix de Washington et des banquiers internationaux, représente selon les mots de Diana Johnstone « l’élite transatlantiste totalement vouée à la mondialisation, qui se sert de ce qui reste du pouvoir des gouvernements nationaux pour les affaiblir encore davantage, s’en remettant, pour les décisions réelles, « aux marchés » – c’est-à-dire au capital international aux mains des grandes banques et des institutions financières, notamment celles qui se trouvent aux États-Unis, comme Goldman Sachs. » Lisez l’analyse de Johnstone ici : http://www.globalresearch.ca/all-power-to-the-banks-the-winners-take-all-regime-of-emmanuel-macron/5591208
Macron se définit lui-même comme un « diversitiste », déclarant qu’il n’existe « pas de culture française ». La Ministre des Armées et de la Défense de Macron déclare pour sa part qu’elle « ne se sent pas française ».
Macron s’aligne par ailleurs sur la russophobie des Américains néocons et s’est rendu à son investiture en véhicule militaire.
On ne voit pas trop bien pourquoi Poutine est allé en France aujourd’hui pour rencontrer Macron, qui est totalement dans la poche de Washington. Peut-être le gouvernement russe croit-il que les attaques terroristes en France sont vraies et espère-t-il qu’il finira par convaincre un gouvernement occidental de se joindre à la Russie dans la « guerre contre le terrorisme ». Ou peut-être Poutine voulait-il voir si Macron se rend compte que Washington pousse l’Europe à une guerre avec la Russie.
Peut-être l’invitation de Macron à Poutine a-t-elle été faite à l’instigation de Washington, dans le but de maintenir Poutine dans l’expectative toujours déçue d’une coopération occidentale pendant que Washington met la dernière main son plan d’attaque.
Seuls deux pays font obstacle à l’hégémonie mondiale de Washington : la Russie et la Chine. Des deux obstacles, la Russie est perçue comme le principal empêchement à l’universalisme US. L’Europe dépend de la Russie pour son énergie et les systèmes d’armement russes sont très avancés.
Le fait que la souveraineté nationale de la Russie dépende si fort de la direction de Poutine rend la Russie plus vulnérable aux intrigues de Washington. On peut écarter Poutine en l’assassinant. Mais la direction de la Chine ne peut pas être assassinée, parce qu’elle est collective. Il y a de la démocratie à l’intérieur du parti politique qui gouverne la Chine. C’est pourquoi Washington s’efforce de discréditer le parti au pouvoir en se servant, en Chine, d’organisations financées dans ce but par les USA.
Washington est en train d’entraîner le monde dans un conflit majeur. Les gouvernements russe et chinois doivent maintenant savoir qu’ils en sont la cible. Quand ils admettront que leurs espoirs de règlements diplomatiques sont destinés à être toujours repoussés par Washington et par l’Europe, il faudra bien qu’ils en viennent à la conclusion qu’ils n’ont pas d’autre choix que se soumettre ou se battre.
Paul Craig Roberts : On ne vous redonne pas son CV, puisque Gar Smith le fait dans le corps de son article ci-dessus.
Source : http://www.paulcraigroberts.org/2017/05/29/collapse-franc...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Les internautes lambda que nous sommes ne partagent pas l’analyse de Paul Craig Roberts sur la visite du tsar à Paris.
Si Vladimir Poutine est vraiment venu en France en nourrissant les espoirs que dit P.C.R., c’est que ses services de renseignement sont en guimauve, et ce n’est pas l’impression qu’ils donnent.
Pourquoi croyons-nous qu’il s’est dérangé, alors ?
À notre avis pour mener une double opération de comm à long terme. P.C.R. a l’air d’ignorer ou d’oublier que rien de ce que fait Vladimir Poutine n’a jamais de finalité immédiate ni visible. Il faudra peut-être attendre 2020 pour comprendre ce qu’il est venu faire à Paris en 2017.
On peut toujours supputer. Ce que nous voyons, nous, c’est une opération de relations publiques à deux branches. La première étant l’inauguration de la cathédrale orthodoxe de la Sainte Trinité, quai Branly, prévue de longue date.
Que l’ineffable Bertrand Delanoë ait tenté de saboter l’entreprise autant qu’il était en lui dit assez son importance.
Car, bien sûr, il était capital que le chef de l’État russe fasse savoir aux 102 millions de ses compatriotes orthodoxes à quel point leur loyauté envers la Mère patrie est nécessaire et appréciée à sa juste valeur.
La deuxième branche de l’opération, à notre avis, devait s’adresser à ceux sur lesquels M. James Petras compte si fort…
Car, si le Saker (et nous-mêmes) voyons venir avec angoisse une guerre civile en France et si James Petras va jusqu’à la souhaiter, il n’est pas pensable que les services secrets russes aient chaussé à ce propos des lunettes en bois.
« Nous sommes à deux doigts d’une guerre des classes ouverte et déclarée en France »
Soit la classe ouvrière française trahie par ses chefs et ayant perdu tout nerf se laissera écraser sans rien dire, soit son soulèvement hypothétique se terminera en Commune-bis, dans le sang, soit elle deviendra une nouvelle Révolution d’octobre, cette fois à l’ouest. (Hélas, où est Lénine ?)
Quoi qu’il en soit, il nous paraît logique qu’un politique aux vues à longue portée tel que Vladimir Poutine soit venu dire aux futurs communeux-ou- révolutionnaires : « Nous sommes là, et votre sort ne nous est pas indifférent. Sachez que nous sommes solidaires ». Quand on se bat, on le fait de meilleur cœur si on sait qu’il existe un point d’ancrage possible quelque part.
Qu’il faille, pour venir délivrer son message, en passer par les fantoches au pouvoir, c’est l’enfance de l’art en diplomatie.
Vladimir Poutine est un homme qui n’a peur de rien. Si sa feuille de route l’exige, il est parfaitement capable de se promener en voiturette avec un Pinochet déguisé en mannequin de chez Alba sans battre un cil. Il est même capable d’aller jusqu’à lui serrer la main. C’est son métier.
Citation :
Adam Garrie, The Duran 29.5.2017
Macron est une disgrâce pour tous ceux qui lui sont associés. Il est une disgrâce pour la France.
Vladimir Poutine, par contraste, n’est pas que l’orgueil de la Russie, il a rendu aux Russes leur fierté nationale et la dignité que des années de gouvernement catastrophique avaient essayé de leur enlever.
On se souviendra de Poutine comme d’une grande figure de l’Histoire, très longtemps après que Macron aura été oublié.
C’est un des très importants. On n’espérait pas que la Saker F. allait le traduire si vite. Bonne surprise !
Trump : Danse avec les loups sur le Titanic
Le Saker – 26 mai 2017
C’est Robert Fisk qui l’a exprimé le mieux : Trump Is About To Really Mess Up In The Middle East [Trump est sur le point de causer de vraiment gros dégâts au Moyen Orient]. Après sa décision fantastiquement stupide d’attaquer l’armée syrienne avec des missiles de croisière, Trump ou, devrais-je dire, les gens qui prennent des décisions pour lui, a probablement compris que c’était « fin de partie » pour toute politique américaine au Moyen-Orient. Donc ils ont fait la seule chose qu’ils pouvaient faire : ils ont couru vers les rares qui étaient effectivement heureux de cette agression contre la Syrie, les Saoudiens et les Israéliens. Inutile de dire qu’avec ces deux « alliés », ce qui passe actuellement pour une sorte de « politique étrangère des États-Unis » au Moyen-Orient ne fera qu’aller de mal en pis.
L’Arabie saoudite et Israël sont vraiment uniques de multiples manières : tous deux sont les principaux financeurs du terrorisme, ce sont des pays profondément imprégnés d’idéologies qui ne peuvent qu’être décrites comme non civilisées (le wahhabisme et le suprémacisme juif) et ils sont tous deux armés jusqu’aux dents. Mais ils ont aussi une autre chose en commun : malgré ou peut-être à cause de leurs immenses budgets militaires, ces deux pays sont aussi très faibles militairement. Bien sûr, ils ont des quantités de matériel militaire de fantaisie et ils aiment se jeter de tout leur poids alentour, pour battre quelque « ennemi » sans défense. Mais si vous mettez de côté toute la propagande, vous réalisez que les Saoudiens ne peuvent même pas s’occuper des Houthis au Yémen, tandis que les Israéliens ont été totalement vaincus par des forces de second rang du Hezbollah en 2006 (ses meilleures forces étaient concentrées le long de la rivière Litani et n’ont jamais participé au combat) : toute la brigade Golani n’a même pas pu prendre le contrôle de Bint Jbeil, même si cette petite ville n’était éloignée que de 2 km environ de la frontière israélienne. C’est aussi la raison pour laquelle les Saoudiens et les Israéliens essayent de se limiter aux frappes aériennes : parce qu’au sol, ils ne font que merder. Ici aussi, la similitude est frappante : les Saoudiens sont devenus « experts » à terroriser des chiites sans défense (au Royaume d’Arabie saoudite ou à Bahreïn), tandis que les Israéliens sont des experts sur la façon dont terroriser les civils palestiniens.
Source : http://lesakerfrancophone.fr/trump-danser-avec-les-loups-...
Ah les Corées ! Quand ce n’est pas l’une, c’est l’autre.
Le déploiement secret de quatre lance-missiles américains indigne le président sud-coréen
RT français – 30 mai 2017
Alors que l'installation de deux lances missiles américains THAAD faisait déjà polémique en Corée du Sud, le président nouvellement élu a ouvert une enquête après avoir découvert que quatre autres avaient été importés à l'insu de son administration.
Le président sud-coréen Moon Jae-in a ordonné le 30 mai l'ouverture d'une enquête sur l'installation de quatre lance-missiles supplémentaires dans le pays, dans le cadre du déploiement du bouclier antimissile américain THAAD (Terminal High Altitude Area Defense).
Source : https://francais.rt.com/international/39061-deploiement-s...
Mis en ligne le 2 juin 2017
15:47 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
26/05/2017
TURKSTREAM, C'EST PARTI !
Le vaisseau dépose-tuyaux l’Audacia
Turkstream, c’est parti !
C’est Gazprom qui l’annonce :
La construction de la section off-shore du pipeline de gaz Turkstream a commencé
La construction du pipeline de gaz TurkStream a débuté aujourd’hui [7 mai 2017, ndt] dans la Mer Noire, près de la côte russe. La pose des canalisations est effectuée par le vaisseau pose-tuyaux Audacia, qui appartient à la société Allseas, chargée d’installer les deux segments de la partie off-shore du pipeline. L’Audacia assurera également la traction des conduites à travers des microtunnels. Les travaux de construction du pipeline Turkstream en haute mer seront exécutés par le vaisseau pose-tuyaux Pioneering Spirit.
« Aujourd’hui, nous avons entamé la réalisation pratique du pipeline de gaz Turkstream dans sa partie off-shore. La concrétisation du projet se déroule dans les délais prévus, et, d’ici la fin de 2019, les consommateurs turcs et européens auront une nouvelle source fiable d’approvisionnement en gaz russe » a déclaré Alexei Miller, PDG du Comité Directeur de Gazprom.
Esquisse de la route du pipeline Turkstream
Contexte
Turkstream est le projet d’un pipeline de gaz, libre de frais d’exportation, qui doit aller de Russie en Turquie en traversant la Mer Noire, traverser ensuite la Turquie jusqu’à sa frontière avec la Grèce, et, de Grèce, poursuivre sa route vers les pays voisins. Le premier segment du pipeline est prévu pour l’approvisionnement des consommateurs turcs, tandis que le second a pour vocation d’alimenter l’Europe du Sud et du Sud-Est. Chaque segment aura une capacité de débit de 15,75 milliards de m3 par an. Le 10 octobre 2016, la Russie et la Turquie ont signé un accord intergouvernemental sur le projet Turkstream. Southstream Transport B.V., une filiale détenue à 100% de Gazprom, est responsable de la construction de la partie off-shore du pipeline.
Le Groupe Allseas est le leader mondial de l’installation de conduites et de constructions sous-marines. La société se consacre à la mise en œuvre polyvalente de projets incluant la conception, l’approvisionnement en matériaux et en équipements, la construction proprement dite et la mise en œuvre opérationnelle.
L’Audacia est un vaisseau polyvalent pour la pose de tuyaux de petits et de moyens diamètres, sur toutes distances et à toutes profondeurs.
Source : http://www.gazprom.com/press/news/2017/may/article329932/
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Eurasia Energetica
Observatus Geopoliticus – Chroniques du grand jeu
24 mai 2017
L'intégration énergétique toujours plus poussée de l'Eurasie doit donner des sueurs froides à Washington...
Les importations de pétrole russe par l'Inde ont explosé en 2017. Alors que le chiffre habituel, modeste, ne dépassait jamais les 500 000 tonnes annuelles (c'est-à-dire 10 000 barils par jour), les cinq premiers mois de l'année ont déjà atteint le million de tonnes. En cause : les coupures de production de l'OPEP pour faire remonter le cours de l'or noir ainsi qu'une dispute à propos d'un gisement iranien. Les spécialistes ne voient aucune raison pour que la tendance s'inverse dans un proche avenir, d'autant que Rosneft s'apprête à acheter la compagnie indienne Essar Oil, spécialisée dans la raffinerie.
Certes, les fondamentaux géographiques - éloignement, Pamir (P) et Himalaya (H), Pakistan (Pak) - empêcheront durablement la Russie de devenir le principal fournisseur du pays de Krishna, du moins en pétrole (pour le gaz, c'est une autre affaire) :
Aucun problème de cet ordre entre Moscou et Pékin, dont la lune de miel énergétique ne connaît aucun nuage d'autant qu'elle se couple au méga-projet chinois de nouvelles Routes de la Soie.
Russes et Saoudiens se tirent toujours la bourre pour la place de fournisseur n°1 de l'insatiable dragon, avec en filigrane le futur du pétrodollar donc de la puissance américaine. Le voyage pharaonique du Seoud en mars n'a apparemment pas eu l'effet escompté ; pour le deuxième mois d'affilée, l'ours a surpassé le chameau comme premier pourvoyeur d'or noir dans l'empire du Milieu, avec 1 150 000 barils par jour contre 963 000.
Quant à l'oléoduc Skorovodino-Daqing (en vert sur la carte suivante) inauguré en 2011, il a vu passer depuis sa naissance 100 millions de tonnes, soit environ 400 000 barils par jour. Il fait partie de l'énorme complexe ESPO (East Siberia-Pacific Ocean) qui pourrait bientôt redessiner la carte énergétique de l'Asie orientale avec ses tentacules vers les Corées et le Japon, d'autant que la source a de beaux jours devant elle.
Au passage, relevons l'importance stratégique absolument majeure qu'est en train d'acquérir l'Asie du Nord-est, point sur lequel nous reviendrons prochainement.
Enfin, de l'autre côté de l'échiquier eurasiatique, les livraisons de Gazprom à la Turquie ont également bondi de 26% pour atteindre plus de 10 Mds de m3 sur les quatre premiers mois de l'année. Comme ses compères européens qu'il exècre pourtant, le sultan devient chaque jour plus dépendant de l'or bleu russe. Et dire que le Turk Stream, dont la construction vient de débuter, n'est même pas encore en service.
Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/05/eurasia-energ...
Grande-Bretagne: l’auteur présumé de l’attentat de Manchester était proche des services de renseignement britanniques
Strategika 51 – 23 mai 2017
Contrairement à ce que rapportent les médias, les parents de Selman Abidi ou Labidi, l’auteur présumé de l’attentat suicide de Manchester, ne sont pas des réfugiés mais des personnes ayant bénéficié d’un des nombreux programmes spéciaux de protection des services des renseignements britanniques.
Selman este né de parents libyens à Manchester en 1994.
Son père, Ramadan Abidi, était un officier de rang intermédiaire dans les services de renseignement libyens avant d’être recruté par les Britanniques.
Sa couverture aurait été grillée de façon accidentelle par un proche de sa femme, Samia Tebbal, peu de temps après l’échec d’un vaste complot au sein de l’Armée libyenne visant l’assassinat de Mouammar Kadhafi.
Cet énième complot visant Kadhafi avait non seulement déclenché l’une des plus vastes purges au sein des services de sécurité mais la dissolution des forces armées libyennes, remplacées par ce que Kadhafi appelait « le peuple armé » ou « le peuple en armes ». Un concept vaguement inspiré des systèmes suisse et suédois en ce qui concerne la logistique de défense qui s’avérera fatal en 2011, lorsque la Libye sera attaquée par l’OTAN.
Ce sont les services secrets britanniques qui se chargèrent de la fuite ou exfiltration de la famille Abidi de Libye.
Officiellement, les Abidi ont fui la « dictature » de Kadhafi pour se réfugier en Angleterre.
Les Abidi ont été d’abord installés à Londres avant de déménager dans une banlieue au sud de Manchester oú ils résident toujours depuis plus d’une décennie.
Comme de nombreux jeunes des banlieues des grandes villes européennes, Selman a grandi sans repères fixes et a affiché un enthousiasme particulier vis à vis de ce que l’on appelle le « Printemps Arabe » au point de vouloir rejoindre les rebelles libyens. Cela a naturellement attiré très vite l’attention des renseignements britanniques chargés de prospecter les banlieues à la recherche de candidats prêts à se sacrifier au combat contre les ennemis de Sa Majesté au nom d’Allah.
L’attentat suicide ayant frappé un concert de pop à Manchester à fait 22 morts et 50 blessés selon un bilan diffusé ces dernières heures.
La police britannique a très vite révélé l’identité de l’auteur présumé de cet attentat. Ce qui laisse à penser que ce dernier était non seulement connu mais sous supervision par des agents traitants issus du même milieu que son entourage immédiat.
Ces détails n’ont été diffusés par aucun grand media européen et ils ne le seront sans doute jamais. Raison d’État oblige.
Source : https://strategika51.wordpress.com/2017/05/23/grande-bret...
Une visite s’impose :
https://strategika51.wordpress.com/
Ce qu’en dit le Réseau Voltaire :
Manchester, le MI6, Al-Qaïda, Daesh et les Abedi
Réseau Voltaire – 24 mai 2017
Selon Scotland Yard, l’attentat contre les spectateurs du concert d’Ariana Grande à l’Arena de Manchester, le 22 mai 2017, a été commis par Salman Abedi, dont on a heureusement trouvé une carte bancaire dans la poche du cadavre déchiqueté du « terroriste ».
Cet attentat est généralement interprété comme la preuve que le Royaume-Uni n’est pas impliqué dans le terrorisme international et qu’au contraire, il en est une victime.
Salman Abedi est né au Royaume-Uni d’une famille d’immigrés libyens. Il s’est rendu plusieurs fois en Libye au cours des derniers mois, avec ou sans son père.
Ce dernier, chez qui il vivait, Ramadan Abedi, est un ancien officier des services de Renseignement libyens. Il était spécialisé dans la surveillance de la mouvance islamiste, mais deux décennies plus tard n’a pas observé que son fils avait rejoint Daesh.
En 1992, Ramadan Abedi fut retourné par le MI6 britannique et participa à un complot de la Couronne visant à assassiner Mouamar Kadhafi. L’opération ayant été éventée, il fut exfiltré par le MI6 et transféré au Royaume-Uni où il obtint l’asile politique. Il se fixa en 1999 à Whalley Range (sud de Manchester) où réside la petite communauté islamiste libyenne du Royaume-Uni.
Source : http://www.voltairenet.org/article196454.html
Et Peter Koenig…
Malheureusement, c’est en anglais et on n’a plus le temps de vous le traduire :
False flag in Manchester ?
http://www.informationclearinghouse.info/47129.htm
En (très, très) résumé :
False flag. Il répond oui à sa question.
Comme d’habitude, juste avant des élections.
Et pourquoi l’identité de l’exécutant présumé a-t-elle été d’abord révélée par des officiels US ? Il n’y avait personne pour le faire en Angleterre ?
Ceci est dans la droite ligne des attentats en France et pour les mêmes raisons : permettre un renforcement de la police, un déploiement militaire contre les civils, un pas de plus vers la loi martiale, également à la française.
Et… assurer la réélection de Frau Merkel.
Historique : Au Vénézuéla, le président convoque une Assemblée Constituante, dont un tiers des constituants seront issus de la « société civile »
Raphaël Berland – Cercle des Volontaires – 24 mai 2017
Le président vénézuélien Nicolas Maduro avait annoncé au début du mois qu’il convoquerait une Assemblée Constituante pour la rédaction d’une nouvelle constitution qui remplacera celle de 1999. Dans cette annonce, Maduro prévoyait que la moitié des citoyens constituants seraient issus de la « société civile ». Il vient d’annoncer ce mardi que ce seront finalement 176 des 500 constituants (soit un tiers environ) qui seront ainsi désignés par des groupes sociaux (notamment des organisations syndicales, indigènes, ainsi que les fameuses « missions » initiées par Hugo Chavez).
Les 324 autres constituants seront élus au scrutin direct, selon un système territorial se basant sur les circonscriptions municipales. Depuis plusieurs mois, l’opposition de droite rejette en bloc tout projet de Constituante sauce Chavez. En marge des manifestations contre (et pour), plus de 50 personnes ont été tuées.
Certaines puissances étrangères en ont-elles profité pour jeter de l’huile sur le feu ? (Pourquoi tous les regardent se tournent-ils vers les États-Unis ?)
En tout cas, l’idée d’une Constituante Citoyenne fait son chemin sur Terre. Même s’il est bien triste qu’au Vénézuéla, cela se fasse dans un contexte de violence, la progression dans les consciences et sur tous les continents de la nécessité d’une Constituante Citoyenne ne peut que nous réjouir. Bien sûr, cette assemblée ne sera pas tirée au sort, ce qui pourrait décevoir certains d’entre nous, mais il faut méditer sur la notion de Kaizen (qui veut dire grosso modo « la technique des petits pas », en japonais).
Source : http://www.cercledesvolontaires.fr/2017/05/24/historique-...
S’agit-il de soutien fraternel entre peuples ou de protection d’un actif en voie d’acquisition ? Qu’importe ? Nicolás Madúro, dans des conditions effroyables, et Vladimir Poutine pratiquent ensemble « l’art du possible ».
Maduro n’est pas seul – Poutine le rejoint
Oscar Fortin – Réseau international –20 mai 2017
Les dernières déclarations du président Poutine relatives au conflit interne qui s’accentue entre le gouvernement légitime de Nicolas Maduro et une opposition de plus en plus violente ont de quoi faire réfléchir les alliés régionaux de cette opposition qui souhaiteraient bien une intervention militaire. Déjà, en mars 2015, la Russie avait répondu oui à la requête du gouvernement vénézuélien contre lequel le président étasunien d’alors, Barack Obama, avait déclaré comme une menace à la sécurité nationale des États-Unis. Une déclaration qui l’autorisait, pratiquement, à intervenir militairement au Venezuela.
Cette fois-ci, cette intervention du Président de Russie auprès du gouvernement vénézuélien revêt un caractère tout particulier. Celle-ci se réalise la journée même où le président de Colombie, Manuel Santos, est à la Maison-Blanche en compagnie de son homologue étasunien, Donald Trump. Au nombre des sujets abordés figure celui du Venezuela, présenté comme une tragédie humaine sous la gouverne d’un régime politique qui se révèle être un véritable fiasco. Bien que riche en pétrole et minerais, sa population vit dans la famine. Il faut s’unir, disent-ils, pour sortir le peuple vénézuélien de cette misère humaine. Rien n’est dit, évidemment, de cet acharnement pour renverser ce régime depuis le jour où il a vu le jour.
Source : http://reseauinternational.net/maduro-nest-pas-seul-pouti...
Mais Vladimir Poutine est également capable de provoquer, quoiqu’indirectement, une franche rigolade. Bref, voilà ce qui arrive quand on a été éduqué dans une de ces grandes écoles privées de la libre Amérique…
Poutine et les « minarets du Kremlin »
Dans le cadre de la campagne lancée depuis longtemps par MM. Rosenstein et Mueller (et accessoirement Comey) du FBI pour provoquer un regime change dans leur propre pays en renversant un président des États-Unis à défaut d’avoir réussi à dévisser un président syrien, un petit génie de la comm factieuse a imaginé une de ces couvertures (vraiment très nombreuses) dont Time Magazine a le secret, dont la vocation est de provoquer la panique dans le troupeau des dociles et impressionnables citoyens US.
D’où les « minarets du Kremlin ». Tout le monde ne sait-il pas en effet que la Russie est un pays peuplé de soviétiques au couteau entre les dents et d’islamistes décapiteurs au sabre recourbé sous le bras ?
Page intérieure et couverture de Time, 29 mai 2017
Fier comme Artaban, et peut-être rêvant d’une prime de fin d’année exceptionnelle pour services rendus, le patriote du pixel n’a pu résister à la tentation de montrer comment il s’y était pris, par une petite vidéo postée sur sa page Fessebook, s’ouvrant sur une Maison Blanche aussi vierge qu’immaculée…
… que l’on voit en quelques secondes se couvrir d’une coulée de peinture rouge, évidemment du sang (fan de Wajda ?), et du toit de laquelle on voit surgir, comme diables d’une boîte, en guise de « minarets », les tours bulbeuses de Saint Basile, d’où Vlad l’Empaleur, de la fenêtre de son bureau, appelle tous les soirs à la prière ses terroristes tournés vers La Mecque.
Bon, Saint Basile est une cathédrale chrétienne du XVIe siècle et le Kremlin un bâtiment civil du XVIIIe, mais les deux sont bien à Moscou, oui ou merde ? On ne va quand même pas chipoter pour des détails qui n’intéressent que ces ploucs.
Un internaute facétieux (il en reste quelques-uns – mais comment font-ils ? – dans ce pays abandonné des dieux) a aussitôt entrepris de « corriger » la vidéo du Michel Ange des merdias.
за твое здоровье !
Théroigne
Est-il besoin de préciser que ceci concerne directement la France ?
Le régime algérien au bord de l’effondrement. Un ancien ministre au Trésor accuse…
Ali Benouari, ancien ministre au Trésor (1991-92)
Dans une tribune libre publiée par le site algérien CNP News, Ali Benouari, ancien ministre au Trésor (1991-92) et fondateur du parti Nida El Watan (Appel de la Patrie), prédit l’effondrement du régime algérien en 2019, « dont les conséquences s’étendront bien au-delà des frontières du pays ».
Extrait : « La responsabilité particulière de la France », par Ali Benouari (revue de presse : CNP News – 17/5/17)*
La France a, dans le désastre annoncé, une responsabilité particulière, qui est d’avoir cautionné et couvé les dirigeants incompétents qui gouvernent le pays depuis son indépendance.
Le carrousel de politiciens français qui défilent à Alger, à la veille de chaque élection française (Juppé et Hidalgo, Valls et Macron sont les derniers en date), sonne comme une insulte au peuple algérien comme au peuple de France. Mais Personne n’est plus dupe du manège.
Source : http://www.france-irak-actualite.com/2017/05/le-regime-al...
Le Saker poursuit sa republication :
Histoire de la prise du contrôle des États-Unis par les néo-cons (2/4)
Paul Fitzgerald et Elizabeth Gould – The Saker – 10 mai 2017
Pulitzer & Hearst « Yellow kids »
La plupart des Américains extérieurs aux cercles politiques de Washington ne connaissent pas le Groupe B, d’où il est venu, ni ce qu’il a fait, ni ne sont conscients de ses racines dans la Quatrième Internationale, l’aile trotskyste de l’Internationale communiste. Lawrence J. Korb, chercheur principal au Center for American Progress (Centre pour le progrès américain) et secrétaire adjoint à la Défense de 1981 à 1985, a attribué au Groupe B l’échec du renseignement représenté par le 9/11, et a déclaré ce qui suit, dans un article de 2004 pour le Los Angeles Times.
« Les racines du problème remontent au 6 mai 1976, lorsque le directeur de la CIA, George H.W. Bush, a créé le premier groupe B. […] Le concept d’une « analyse concurrentielle » des données, réalisée par une équipe alternative, avait suscité l’opposition de William Colby, le prédécesseur de Bush à la direction de la CIA et professionnel de carrière. […] Bien que le rapport du Groupe B ait contenu peu de données factuelles, il a été reçu avec enthousiasme par des groupes conservateurs comme le Committee on the Present Danger (Comité sur le danger actuel). Mais le rapport s’est révélé grossièrement inexact. […] Le Groupe B avait raison sur un point. L’estimation de la CIA était en effet erronée. Mais elle était erronée dans l’autre sens. »
Source : http://lesakerfrancophone.fr/lhistoire-de-la-prise-de-con...
Voir la 1ère Partie : http://lesakerfrancophone.fr/lhistoire-de-la-prise-de-con...
Pour que jamais il ne leur soit permis d’oublier ce qu’ils ont fait :
Bombardements de la Serbie par l’OTAN en 1999
Nemanja Trbojevic – 23 mai 2017
Ceci est un documentaire consacré à la vie des gens pendant les bombardements de la Serbie en 1999. Il s’agissait, à l’origine, d’un projet scolaire, mais j’ai ensuite décidé de l’étoffer pour tenter de sensibiliser le public à ce sujet. J’ai évidemment été très limité pour les interviews, puisque j’habite au Canada, mais j’ai raconté l’histoire le mieux possible.
Mes vifs remerciements à tous ceux qui m’ont aidé.
Mes remerciements aussi à RT, AP Archive, RTS et Cultures de Résistance pour le matériau qu’ils m’ont permis d’utiliser.
Commentaire :
Dusan Petrinjac
Musique :
Tomasz Bednarcyzk – Night
Sergey Cheremisi – Labyrinth
Knights Amore – The Path of Irreversible Scars
Savior – Nanina Uspavanka
Savior – Rasti Rasti
Ceci est une entreprise sans but lucratif
Contacts :
Gmail : ntphoto.videography@gmail.com
Facebook : https://www.facebook.com/nemanja.trbo…
IMDb : http://www.imdb.com/title/tt5667978/?…
TOUS DROITS RÉSERVÉS.
Source : Nemanja Trbojevic
Via : http://arretsurinfo.ch/video-nato-bombing-of-serbia-1999/
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Dernière minute : Brésil
Chacun son tour…
Au Brésil, les manifestations contre Michel Temer se multiplient et deviennent de plus en plus violentes, affectant pour l’instant seize régions du pays. Elles sont devenues très violentes et quotidiennes à Sao Paulo, à Rio de Janeiro et à Brazilia.
Ce jeudi, la Bourse a chuté de 10% et les transactions ont dû être interrompues pendant une heure. Le real brésilien est au plus bas depuis la crise financière internationale de 2008 (3,38 pour 1 US$). Les deux géants Banco Itaú et Petrobras viennent de perdre 26 milliards (7,7 milliards d’US$). Sur fond de scandale à la corruption qui prend des proportions historiques.
On se rappelle que, pour se débarrasser de Dilma Roussef par un tour de passe-passe parlementaire, Temer (& C°) avait accusé la présidente de corruption, sans avoir jamais produit aucune preuve (Opération Lava Jato), et n’avait réussi à l’évincer que grâce au soutien d’un certain nombre de parlementaires (pour le coup véritablement achetés).
Le scandale actuel est si énorme que même ceux-là le lâchent. Il a contre lui tout le pays, la justice, l’establishment politique, ne dispose d’aucun parti mobilisable et ne peut plus compter que sur une poignée de groupes supranationaux évidemment très puissants.
Engagé dans une campagne de privatisations à grande échelle, Temer nie toute corruption et refuse de démissionner.
Un des plus gros exportateurs de viande de bœuf du monde, capitaliste de premier plan au Brésil, en train de témoigner contre lui, vient de produire l’enregistrement d’une conversation où se débattait le montant (jugé phénoménal) d’un pot de vin réclamé « pour faire taire un témoin gênant » (chantage ?).
Et toujours, Temer nie.
La certitude générale est que ses jours sont comptés. RT a interrogé là-dessus James Petras, de l’université de Binghamton (USA), et Francisco Dominguez, qui dirige le département des études latino-américaines à l’université du Middlesex (UK).
Temer au bord de la destitution sur fond de corruption et d’obstruction à la justice
Les rats quittent le navire – La Bourse chute de 10%
RT – 25 mai 2017
« Le propriétaire d’une des plus grosses entreprises d’exportation de viande de bœuf dans le monde est en train de témoigner contre le président du Brésil, Michel Temer, et ceci montre bien le niveau qu’a atteint l’insatisfaction publique » dit James Petras, de l’université de Binghamton.
La capitale du Brésil est en ce moment la proie de troubles violents, avec la police utilisant des gaz lacrymogèbnes, des balles de caoutchouc et des jets de poivre pour disperser les manifestants.
La cause de ces débordements est la politique de l’actuel président Michel Temer, au pouvoir depuis le coup d’État de l’été dernier qui a renversé la présidente élue Dilma Roussef.
Ses principales promesses avaient été de combattre la corruption et d’améliorer la situation économique en difficulté du Brésil. Mais l’économie n’arrête pas de se dégrader et la corruption a échappé à tout contrôle.
Le mécontentement public a éclaté la semaine dernière, quand Temerr s’est retrouvé personnellement au centre d’une importante affaire de corruption.
RT – Beaucoup de gens, au Brésil, réclament la destitution du président Temer. Cela a-t-il des chances de se produire ?
James Petras – Je pense que c’est très probable. C’est une question de temps, quelque chose entre quelques semaines et quelques mois, mais Temer est en route pour la sortie. Selon l’opinion de la plupart des gens, il s’est emparé illégalement du pouvoir. Il l’a pris en faisant destituer la présidente élue. Il est embarqué dans une offensive de privatisations tous azimuts qui lui aliène les nationalistes. Le chômage a doublé au cours des quatre derniers mois. Il est profondément impliqué dans des scandales de corruption qui touchent aussi plusieurs ministres de son gouvernement, ses plus proches soutiens au Congrès. Je pense que la combinaison des problèmes de corruption, des problèmes sociaux, à commencer par le chômage, des problèmes économiques, et le fait qu’il ne soit pas un président élu, sans oublier qu’il a été capable de manipuler le Congrès pour obtenir la destitution de Dilma Roussef, je pense que tous ces facteurs, ajoutés au scandale de la corruption, ont fini par provoquer un retour de bâton. Je ne pense pas qu’il ait derrière lui plus de 10% de l’électorat.
RT – La semaine dernière, une bande audio a été publiée, où il discutait d’un paiement « pour réduire un témoin au silence » [chantage ? ndt]. Cela a-t-il été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, pour ceux qui veulent qu’il s’en aille ?
James Petras – L’enquête de corruption est en cours. Je crois qu’il faut prendre en compte le fait que le témoin principal a enregistré son entretien avec Temer et que la personne concernée est un des plus importants capitalistes du pays, qui dirige une entreprise d’exportation de viande de bœuf d’une importance mondiale. Le fait qu’il témoigne contre Temer sur base de son expérience personnelle pèse lourdement. Le fait que beaucoup des plus ardents soutiens de Temer sont en train de sauter du navire et qu’il n’a pas de véritable parti en dehors du cercle étroit de ses familiers pèse aussi très lourd. Je crois que c’est, pour lui, la fin de la route. Je crois qu’il tient encore parce qu’il dispose du soutien de grands groupes financiers internationaux… il a pour lui beaucoup des membres de la classe riche impliquée dans les opérations de Bourse, mais il n’a personne d’autre. Je pense que cela ne suffit pas pour se maintenir au pouvoir. Plus tôt il s’en rendra compte, plus tôt on pourra se tourner vers ce qui remplacera Temer, et là, ce sera une bataille avec le Congrès, où les forces conservatrices ont la majorité. À moins qu’elles ne s’ouvrent à une nouvelle élection, auquel cas, le centre-gauche, le Parti des Travailleurs, peut avoir une forte chance de faire élire un nouveau président.
La Bourse a fermé, après que l’Index ait plongé de 10%. RT a interrogé le Dr. Francisco Dominguez, qui dirige les Études latino-américaines à l’université du Middlesex.
RT – Beaucoup de monde au Brésil réclame la destitution du président Temer. Est-ce envisageable et comment ?
Francisco Dominguez – Le gouvernement est en train d’imploser et le niveau de corruption est tout simplement incroyable. Les Brésiliens sont terriblement en colère. On leur a volé leur droit électoral en destituant, par un coup d’État, la présidente qu’ils avaient élue. Les gens qui avaient destitué Dilma Roussef en prétendant combattre la corruption sont eux-mêmes absolument corrompus. Le niveau de corruption a véritablement atteint des niveaux incroyables. Les gens de l’entourage de Temer, tous, y compris Aecio Neves, le candidat qui avait disputé la présidence à Dilma Roussef, sont eux-mêmes au centre d’une grave affaire de corruption. Des gens sont arrêtés, des gens sont emprisonnés et les sommes d’argent évoquées par les médias ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Il y a peu de chance pour que le gouvernement survive, violences ou pas violences. Le mouvement de protestation gagne tous les jours en puissance, et les gens, cette fois, ne se satisferont de rien d’autre que de nouvelles élections. Directes.
Source : https://www.rt.com/op-edge/389714-economy-curruption-braz...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Manifestations simultanées dans seize régions du Brésil
Les manifestants mettent le feu au ministère de l’Agriculture
L’armée appelée en renfort pour protéger les bâtiments gouvernementaux
Affrontements entre police et manifestants devant l’Assemblée Législative de Rio de Janeiro
Brazilia : la police montée fonce dans les manifestants
Et, cette fois, il s’agit vraiment de manifestations spontanées : Soros n’y est pour rien
Mis en ligne le 26 mai 2017
20:50 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
24/05/2017
QUI SERA LE DE GAULLE DE L'EUROPE ?
Pêcheurs palestiniens coulés par un bâtiment de guerre israélien
Qui sera le de Gaulle de l’Europe ?
1 - La présidence d'Emmanuel Macron : doutes et espoirs
2 - À la croisée des chemins
3 - L'occupation éternelle, fruit d'une gratitude éternelle
1 - La présidence d'Emmanuel Macron : doutes et espoirs
À quelque chose malheur est bon : la maturation politique du peuple français connaîtra nécessairement une accélération foudroyante du seul fait que l'apparence d'un réveil économique signifiera à chaque pas la pérennisation du joug de l'OTAN et de son bras droit, à savoir l'américanisation systématique du monde. De toute façon, un américanophile à la tête de la France pourrait en venir à démontrer aux yeux de la majorité de la population, qu'un homme d'État européen ne saurait se libérer définitivement de ses liens antérieurs avec la banque Rothschild. Cette situation conduira les vrais Européens à comprendre que, sans l'aide de la Russie, jamais aucune force politique ne pourra aider l'Europe à retrouver sa souveraineté.
L'intermède Emmanuel Macron est nécessairement un temps mort, un passage à vide vers une Europe enfin délivrée de sa mise sous la tutelle de l'OTAN. Certes, Georges Pompidou portait, lui aussi, les stigmates du joug américain. Mais à son époque, l'Angleterre ne nourrissait qu'une seule ambition, celle d'interdire l'unification politique de l'Europe face à ses rivages. Mais les Iles britanniques de ce temps-là n'étaient encore que les héritières d'une histoire marquée du sceau de l'empire romain et des ambitions successives de Domitien, d'Agricola, de Claude, de Charles-Quint, de Napoléon et de Hitler.
Aujourd'hui, le problème est fort différent : c'est de la vassalisation sans retour d'un continent qu'il s'agit. Et c'est de cette histoire-là de l'Europe que la présidence d'Emmanuel Macron pourrait n'être qu'un incident de parcours et, dans le même temps, l'occasion d'une prise de conscience décisive d'un peuple français.
Peut-être fallait-il cette apparence de calme plat pour que l'histoire réelle nous montre son vrai visage, qu'elle dissipe les brumes d'un Vieux Monde placé sous tutelle et qu'elle brise les chaînes du traité de Lisbonne.
2 - A la croisée des chemins
Dans la République, Platon a soulevé une question dont l'actualité se réenflamme de siècle en siècle, celle de savoir comment la lucidité politique d'une nation s'éteint après une grande défaite et pourquoi il faut attendre au moins deux générations pour qu'une jeunesse nouvelle observe de nouveau le monde avec des yeux dessillés.
Si Platon remontait de l'Érèbe, il nous expliquerait comment et pourquoi, par exemple, la génération de Marine Le Pen, née au cours des années 1970 se trouve encore empêchée d'observer la loupe à l'œil les moyens par lesquels s'opère l'expansion militaire mondiale de l'empire militaire américain. Platon ressuscité répondrait à la question de savoir si la génération de Mme Marion Maréchal née seulement vingt-cinq plus tard pourrait déclencher un retour mondial de l'Europe à la lucidité et à une sortie de l'assoupissement actuel.
Mais Platon n'avait pas prévu qu'une machinerie omnipotente et omniprésente permettrait à un empire étranger de façonner l'opinion publique. Il est donc fort possible aujourd'hui de dire que l'heure n'a pas encore sonné pour une sortie de de l'ensommeillement des esprits. Car, pour cela, il faudrait que la victoire de 1945 de l'empire militaire mondial des États-Unis d'Amérique fût interprétée comme une défaite, peut-être mortelle, de la civilisation occidentale.
Telle était la vision du Général de Gaulle.
Certes, quand Emmanuel Macron précise qu'il ne suffit pas de proclamer la primauté absolue de défendre les intérêts supérieurs de la France, mais qu'il s'agit de les défendre partout, sait-il que ce partout est décisif - le Général disait "tous azimuts" - et qu'il lui appartient désormais soit d'incarner le de Gaulle du XXIe siècle, soit de passer, comme une ombre fugitive, sur l'écran des siècles qu'on appelle l'histoire ?
3 - L'occupation éternelle, fruit d'une gratitude éternelle
Hélas, le partout du Président Macron semble se révéler à géométrie variable, car la question de fond à poser n'est autre que celle de savoir si l'empire américain s'incrustera à jamais en Europe sous la chape de plomb du Pentagone
Or, la rencontre entre la France et l'Allemagne du 15 mai 2017 n'a, du moins officiellement, en rien abordé cette question. Cependant, Paris et Berlin se sont exprimés dans leurs langues respectives et non en anglais. Mais, lors de ce sommet franco-allemand, on n'a pas vu paraître une ombre de résurrection d'un véritable nationalisme alors que, sans la lecture de la République de Platon, la géopolitique actuelle n'est pas déchiffrable.
Et pourtant, une lueur semble commencer d'éclairer tout le paysage: alors que, depuis le XVIIIe siècle l'Europe semblait s'inscrire dans la postérité de la raison voltairienne du Siècle des Lumières, un autre chemin pose les jalons d'un retour secret, mais puissant, au "connais-toi" socratique. Car, à la suite de la parution en 1859 de L'Évolution des espèces de Darwin, il n'est plus possible de nier que l'homme soit un animal d'une espèce particulière et que l'avenir nous impose de découvrir la nosologie spécifique d'Adam.
Or, cette animalité-là est de type onirique: l'homme est une bête que ses songeries transportent irrésistiblement dans des mondes imaginaires. De plus, il les croit plus réels que le monde livré à ses cinq sens. Le Théétète de Platon se demandait déjà ce qu'est la science en tant que telle si l'âme de toute science se cache nécessairement dans une logique et une rationalité trans-sensorielles.
La France peut-elle continuer de s'avancer sur les quatre tapis rouges de la Grandeur, de la Folie et de la Noblesse de l'humanité que sont la Liberté, l'Égalité, la Fraternité et la Justice s'il lui est interdit d'observer comment l'empire américain s'y prend pour ficeler une à une les nations européennes au traité de Lisbonne ?
Il s'agit donc de savoir dans quel imaginaire politique baignent les Français. Vivent-ils toujours dans la croyance "qu'ils nous ont délivrés" et que nous devons aux Américains une soumission éternelle ?
Ou bien les Français finiront-ils par acquérir la lucidité d'un Général de Gaulle qui voyait clairement que l'occupation militaire de l'Europe portait le sceau de l'expansion classique d'un empire.
26 mai 2017.
Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024...
Palestine
Grève de la faim solidaire
Un appel a été lancé pour une journée internationale de grève de la faim ce jeudi 25 mai, étant donné la situation des prisonniers palestiniens qui sont en danger de mort, à leur 36ème jour de grève de la faim.
Plus d’une centaine d’entre eux ont dû être transportés à l’hôpital. Certains ont arrêté de boire, en signe de protestation contre leurs conditions de détention. Nos gouvernements et les grandes institutions gardant le silence, nous devons agir avec tous les moyens à notre disposition.
Ce jeudi 25 mai, qui est férié dans plusieurs pays, nous devons massivement investir les places publiques pour jeûner collectivement et dire pourquoi. Montrons notre capacité à nous coordonner, comme le font les prisonniers palestiniens, et faisons honte ensemble aux barbares et aux lâches !
Plusieurs villes ont déjà transmis leur point de rendez-vous pour un jeûne collectif en place publique ce jeudi 25 mai, en soutien aux prisonniers politiques palestiniens.
Participons massivement à cette action !
- FRANCE :
PARIS : À partir de 9 H du matin place de la République
MARSEILLE : À partir de 9 H sur le Vieux Port
LYON : À partir de 9 H Place de la République
ALBERTVILLE : À Partir de 9 H Place de l’Europe
NÎMES : À partir de 9 H jusqu’à 19 H Avenue Feuchères
SAINT-ÉTIENNE : de 9h00 à 20h00, Place du Peuple
MONTPELLIER : En attente du RV
- BERLIN
À partir de 9 H : Brandenburger Tor (Porte de Brandebourg)
- WASHINGTON
À partir de 9 H en face de la Maison Blanche
- VICTORIA au Canada
RV au début de l’Anti-Kinder Morgan March, Mile Zero à Victoria.
- BRATISLAVA en Slovaquie
À partir de 9 H dans le centre ville
https://www.facebook.com/events/147557129118628
- BRUXELLES: en attente du RV
https://www.facebook.com/events/1855744471341837/?ti=cl
MERCI DE TRANSMETTRE à samidoun@outlook.com et à info@europalestine.com vos rendez-vous dans les autres villes.
Venez jeudi matin sur toutes les places avec vos pancartes manuscrites expliquant pourquoi vous êtes en grève de la faim. Venez sans avoir pris de petit-déjeuner.
Palestine : Des dizaines de blessés dans des manifestations de soutien aux prisonniers grévistes de la faim
Secours Rouge International – 19 mai 2017
Évacuation d’un blessé aux manifestations de vendredi.
Des milliers de personnes ont manifesté en différents points de Cisjordanie, occupée depuis 1967 par l’armée israélienne, et près de la barrière de sécurité qui enferme hermétiquement la bande de Gaza, en soutien aux centaines de prisonniers en grève de la faim dans les prisons israéliennes depuis le 17 avril pour obtenir de moins mauvaises conditions de détention. Des dizaines de manifestants ont été blessés par des tirs de gaz lacrymogène, de projectiles en caoutchouc et de balles réelles.
Des centaines de Gazaouis brandissant des drapeaux palestiniens ont marché aujourd’hui vendredi en direction de la barrière et commencé à jeter des pierres et à brûler des pneus. Le ministère de la Santé a fait état de huit blessés par balles et d’une trentaine de personnes intoxiquées par le gaz lacrymogène. Environ 1.500 personnes ont manifesté à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, et des affrontements ont été rapportés dans plusieurs autres villes et villages du territoire.
Voir le dossier : Monde arabe et Iran avec les tags: Palestine - Manifestation - Nos sources
Source : https://secoursrouge.org/Palestine-Des-dizaines-de-blesse...
Palestine : Les forces d’occupation blessent de nombreux Palestiniens dont un enfant
Secours Rouge International – 22 mai 2017
22 manifestants blessés dimanche
Un enfant palestinien âgé de sept ans a été grièvement blessé à la tête, dimanche, par une grenade assourdissante lancée par l’armée israélienne lors d’affrontements dans le sud de la Cisjordanie occupée. L’enfant a été touché à la tête par une grenade assourdissante, dans le village d’al-Khidhr, à l’ouest de la ville de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée, alors que des affrontements se déroulaient entre des jeunes Palestiniens et une unité de l’armée israélienne dans la rue principale du village. Les forces d’occupation ont fait usage de balles en caoutchouc, de grenades lacrymogènes et assourdissantes.
A Jericho, 22 manifestants palestiniens ont été blessés par les forces d’occupation : 8 par des tirs de balles en acier-caoutchouc, 11 pour avoir inhalé de trop hautes doses de gaz lacrymogènes. Les militaires israéliens ont tiré sur les ambulances qui évacuaient les blessés. Les affrontements ont commencé lorsque les forces de sécurité sont venues arrêter deux Palestiniens.
Source : https://secoursrouge.org/Palestine-Les-forces-d-occupatio...
Défi « Eau salée »
Soutien mondial aux prisonniers palestiniens en grève de la faim
Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr/
Hassan Nasrallah sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens
Sayed7asan – 23 mai 2017
Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr/
Source : http://sayed7asan.blogspot.fr
Pour tout savoir sur ce qui se passe en Palestine, et sur ce qui se passe ailleurs à propos de la Palestine :
http://www.pourlapalestine.be/
Prisonniers dans l’Hexagone
Paris : On ignore toujours le lieu de la manifestation annuelle pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Grève de la faim solidaire à la prison de Lannemezan
Solidaires des prisonniers palestiniens, Georges et ses camarades basques ont jeûné pendant trois jours, accompagnés dans cette grève par plusieurs prisonniers marocains, algériens, tunisiens et autres codétenus.
Source : http://liberonsgeorges.samizdat.net/combats-solidaires/gr...
Six écrivains russes écrivent à Macron pour réclamer la mise en liberté de Carlos :
Aleksandr Prohanov, Igor Molotov, Allemand Sadulaev, Israel Shamir, Andrew Rudalev et Sergey Petrov
Entre la plume et l’enclume – 21 mai 2017
http://plumenclume.org/blog/253-6-ecrivains-russes-ecrive...
Peine alourdie en appel pour Jean-Marc Rouillan
Secours Rouge International – 19 mai 2017
L’ancien membre d’Action Directe Jean-Marc Rouillan a été condamné mardi en appel à Paris à dix-huit mois de prison dont dix mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pour apologie du terrorisme, une peine plus lourde qu’en première instance (voir notre article). Aménageable, la peine ferme prononcée n’implique pas un retour en prison pour Rouillan, toujours en liberté conditionnelle depuis 2012 après vingt-quatre années passées en détention.
Le 23 février 2016, interrogé sur les attentats de novembre 2015 à Paris sur une radio associative marseillaise, il avait déclaré que les auteurs des attentats parisiens « se sont battus courageusement », tout en se disant « totalement hostile » à l’idéologie « mortifère » des jihadistes. La cour d’appel n’a pas été aussi loin que le souhaitait l’accusation. Les magistrats ont cependant assorti le sursis avec mise à l’épreuve de conditions draconiennes, en particulier une interdiction pour l’ancien d’Action directe de commenter l’affaire en public. Ils lui demandent également de verser 1.000 euros à l’Association française des victimes du terrorisme, partie civile.
Source : https://secoursrouge.org/France-Peine-alourdie-en-appel-p...
À part ça, tout baigne.
En prime
Pour lutter contre le terrorisme on va lutter contre vous
Charles Sannat – Insolentiae – 21 mai 2017
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Il y a quelques années de cela, j’écrivais que la seule façon d’être compétitif face à la Chine, qui n’est jamais rien qu’une dictature politique et sociale avec la liberté d’entreprendre et de consommer, il faudrait que les pays occidentaux deviennent à leur tour des dictatures politiques et sociales.
Et que devenons-nous ?
Des dictatures politiques et sociales. Rien de plus. Rien de moins non plus.
Je vais vous montrer et je vous invite à prendre le temps d’aller le voir. Prenez le temps d’étudier ce document de la Commission européenne.
Ils sont démocrates à la Commission européenne. Ils vous demandent même votre avis. Ils font ce que l’on appelle des « consultations » pour faire croire que l’avis des Européens compte. Évidemment, ils s’en fichent bien comme d’une guigne, pourtant il importe que la dictature soit présentée sous les atours d’une démocratie.
N’imaginez pas qu’un site comme Insolentiae soit admis par le système. Pour tout vous dire, un site comme Insolentiae est juste un alibi, un faire-valoir. Comme beaucoup je suis un idiot utile. Je peux exprimer certains points de vue (uniquement dans la limite de tous les sujets qu’il ne faut pas aborder sous peine de procès), et en me laissant faire, le système montre et prouve qu’il est « démocrate », que la liberté de parole existe… Paradoxal, pervers, et remarquablement efficace.
Vous devez vous croire libre. Le pire c’est que cela fonctionne à merveille. Les gens, désormais, confondent la liberté politique et celle de penser avec celle qui consiste à consommer et à avoir le choix entre un iPhone blanc… ou noir !
Source : https://insolentiae.com/pour-lutter-contre-le-terrorisme-...
Et surtout ne ratez pas l’interview d’Alexandre del Valle par Thierry Ardisson à la fin :
Ailleurs
Couturière du nouveau spectacle de Roger Waters à Meadowlands Arena East Rutherford (New Jersey) – 21 mai 2017
Extraits
https://www.jambase.com/article/roger-waters-presents-dre...
Pink Floyd a fait bloquer toutes les vidéos pour des raisons de droits d’auteur. On espère que celles-ci y ont échappé.
Mis en ligne le 24 mai 2015
20:20 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
20/05/2017
QU'OPPOSER À LA MONDIALISATION ?
Qu’opposer à la mondialisation ?
(à ses séquelles et à ses effets secondaires)
Ce n’est pas le tout de n’en pas vouloir. Encore faut-il savoir comment la combattre et y être déterminé. Certains le sont. En attendant de pouvoir vous proposer un texte d’Umberto Eco en cours de traduction – qui ne concerne pas que la mondialisation mais qui nous a paru assez important pour que nous nous lancions dans cette entreprise téméraire – nous allons essayer, de temps en temps, de reprendre les articles de ceux qui ont des idées sur la question. Au gré de nos trouvailles. Aujourd’hui, un Pepe Escobar des grands soirs et quelques autres.
La Chine élargit sa Route de la soie au monde entier
Pepe Escobar – Entelekheia – 14 mai 2017
Traduit par Admin
Avec le forum international Belt and Road sur la nouvelle Route de la soie chinoise qui démarre ce dimanche à Pékin, la mondialisation prend un sens très différent. Le point sur ce qui signale peut-être le début d’un bouleversement majeur de l’équilibre mondial des grandes puissances.
*
Par Pepe Escobar
Paru sur Asia Times sous le titre China widens its Silk Road to the world
Pékin espère que les deux jours de son forum de haut niveau ‘Belt and Road pour la coopération internationale’, qui commence ce dimanche 14, changera la donne de la mondialisation
Venons-en directement au fait. La nouvelle ‘Route de la soie’ chinoise est le seul projet de développement multilatéral de grande échelle que le XXIe siècle ait vu jusqu’à présent.
Il n’y a pas de contrepartie occidentale.
C’est pourquoi les deux jours du forum Belt and Road pour la coopération internationale, qui commence ce dimanche à Pékin, est destiné à poser les nouvelles règles de l’économie mondiale. L’initiative semble prête à basculer en mode Mark II, et à prendre de la vitesse dans ce que Xi a appelé, à Davos en janvier dernier, de la « mondialisation inclusive ».
Les grands concepts de ce plan chinois, toutefois, restent difficiles à traduire. Au début, cette autoroute commerciale trans-asiatique était appelée One Belt, One Road (une ceinture, une route), une traduction littérale du chinois yi dai yi lu. Aujourd’hui, c’est l’Initiative Belt and Road (BRI), mais cela ne marche toujours pas bien en Occident, même si la Chine a tenté d’ajouter quelques tactiques de ‘soft power’ à sa recette en expliquant la Belt and Road aux enfants anglophones.
Je couvre les nouvelles Routes de la soie depuis leur première annonce en 2013. L’idée a vu le jour au Ministère du commerce et s’est ensuite développée comme extension naturelle de la campagne vers l’Ouest – qui était à la base destinée à développer la province occidentale du Xinjiang – lancée en 1999. Le Ministère du commerce insiste aujourd’hui sur le caractère mondial de l’initiative One Belt, One Road, qui n’est pas non plus limitée à la présidence de Xi Jinping.
Source : http ://www.entelekheia.fr/la-chine-elargit-sa-route...
En espérant que la route de la soie élargie à la planète ne sera pas une autre forme de mondialisation…
Cessons d’idolâtrer le numérique !
Il est parfois plus nuisible qu’utile
Jacques Bichot – Causeur – 18 mai 2017
Graff de Banksy à New-York, octobre 2013.
Les cyberattaques « sans précédent » se succèdent. Celle qui avait ébranlé toute une partie des États-Unis, en octobre 2016, a provoqué un feu de paille journalistique. Il en ira sans doute de même pour la cyberattaque mondiale qui a fait les gros titres des médias le 15 mai 2017. Mais nous sommes loin d’avoir atteint le maximum de la délinquance informatique : les objets connectés, notamment, offriront dans quelques années des opportunités supplémentaires aux pirates. Imaginons les facilités dont profiteront les opérateurs de « rançongiciels » lorsque nos voitures, nos chauffages, nos appareils ménagers, et les machines dans les entreprises, seront connectés, et qu’il sera possible à des malfaiteurs astucieux de prendre leur contrôle à distance…
Dans bien des cas, une perte de temps…
Le « tout numérique » est un engouement « politiquement correct », comme le furent en leur temps le chauffage au charbon et la production d’énergie par les machines à vapeur. Au début d’une révolution technologique, le sentiment du progrès rend peu sensible aux inconvénients que présentent d’une part les nouvelles techniques en elles-mêmes, et d’autre part l’usage maladroit ou volontairement nocif qui en est fait.
À cet égard, la facilité de la délinquance informatique n’est qu’un aspect parmi plusieurs. La mauvaise maîtrise de l’outil est une source de destruction de valeur tout aussi importante. Les administrations, notamment, ont de la difficulté à se doter de logiciels adaptés aux services qu’elles ont à rendre. Pressées par des responsables qui, souvent, n’y connaissent pas grand-chose, les services mettent ou font mettre en place des outils inadaptés, censés faciliter le travail, mais qui en fait se traduisent par des pertes de temps pour les agents et pour les administrés ; le drame qu’ont été les cafouillages informatiques du RSI pour de nombreuses petites entreprises en est un exemple parmi d’autres.
Source : http://www.causeur.fr/tout-numerique-cyberattaque-44430.h...
La mondialisation…
Ce sont aussi des banques françaises occupées à déposséder des Indiens de leurs terres pour exploiter « globalement » du gaz de schiste qui ne leur a rien demandé.
C’est ici qu’il faut signer :
http://campagne.amisdelaterre.org/piegeacomptes/
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À la
Rencontre avec Paco Ignacio Taibo II
PROCHAIN DÉBAT
Le mardi 23 mai 2017 à 19h30
Rencontre avec Paco Ignacio Taibo II, écrivain et historien mexicain, auteur de nombreux ouvrages dont La Bataille de Zacatecas (nada) et 68 (L’échappée), de biographies de Pancho Villa et de Che Guevara (Payot), de romans noirs et de récits historiques (Rivages, Métailié, L’atinoir) // à la librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris (M°Nation ou Rue des boulets).
Source : http://www.librairie-quilombo.org/rencontre-avec-paco-ign...
Hors cadre
Qui s’intéresse encore au Festival de Cannes ?
Où sont aujourd’hui la Grace Kelly-d’avant-Rainier de 1955 ? L’elfe-Bardot de 1956 ? Où sont les Gina-Sofia–Claudia faisant assaut d’élégance ? Où est même la Simone Silva de 1954 et les starlettes venues y faire avec ou sans vêtements la chasse au producteur plein de promesses ?
La « montée des marches » du Festival de Cannes est devenue (depuis un an ou deux ?) une espèce de podium surnuméraire pour mannequins non professionnels venus exhiber des horreurs transparentes sur des corps de vampirisées gothiques en sous-vêtements disgracieux. Qui oserait encore parler de sex-appeal ? De grâce ? De charme ? Ou simplement d’esprit dans la chair fût-elle rondelette ? Voire de Marceau s’emberlificotant exprès ou pas dans ses bretelles ?
Cette cuvée 2017 aura vu un pas de plus dans la dégringolade, avec l’apparition de la gent politique, venue y faire du racolage en robe du soir.
Internet rhabille la ministre de la Culture israélienne, venue dans une robe polémique à Cannes
Mme Min Regev, ministre de la Culture israélienne – que l’on dit très à la droite de M. Netanyahou (?!?!?!) – a saisi cette occasion réputée culturelle pour s’exhiber dans une vêture irréprochable de décence physique et pleine d’indécence morale. Robe confondue avec une affiche électorale ou publicitaire, où un artiste du dé à coudre israélien avait peint une fresque représentant Jérusalem. Robe-manifeste affirmant sans complexe : « Nous en occupons abusivement la moitié, nous voulons l’autre et nous l’aurons ! ».
Dans cette foire à la pellicule d’où l’art a fui depuis longtemps à moins qu’on ne l’y traîne de force en esclave, Mme Regev est venue parader telle une Verdurin bardée de ses rubis au petit déjeuner, sans avoir l’air de se douter qu’elle allait déclencher un réflexe universel de haut-le-cœur chez des foules pourtant mithridatisées. À moins qu’elle s’en soit doutée et s’en fiche...
On ignore ce qu’escompte faire le gouvernement Netanyahou d’une représentante à ce point contre-productive. Pour ce qui est des foules, de tous bords et de tout poil, elles se sont déchaînées en « refaisant » sur les divers réseaux sociaux la robe malséante. Dont quelques modèles ont atterri dans Google.
Modèle « Jérusalem au goût du jour »
Modèle « Mur de l’Apartheid »
Modèle « À feu et à sang »
Modèle « Armée la plus morale du monde »
Modèle « Plomb durci »
Modèle « Manif » de l’association israélienne La Paix maintenant, qui en a profité pour annoncer ainsi sa prochaine manifestation en faveur de la solution à deux états.
Modèle « Tunique de Nessus »
Elle commence à être longue, la liste des ministres au féminin qui réussissent à faire regretter le temps où tous étaient des hommes ! Ils ne valaient sûrement pas plus cher, mais cela se voyait moins. Ou la force de l’habitude peut-être…
Mis en ligne le 20 mai 2017
18:02 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
18/05/2017
DE LA POÊLE À FRIRE DANS LE FEU !
De la poêle à frire dans le feu !
L’Allemagne et l’OTAN préparent-ils une « répression fasciste » en Europe ?
Peter Koenig – I.C.H. – 16 mai 2017
Pendant que Washington est sens dessus dessous, le limogeage du directeur du FBI Comey par Trump étant salué par certains, condamné par d’autres et mis en question à coups d’insinuations par un troisième groupe de critiques, il semble que le tournant en épingle à cheveux du Donald il y a quelques semaines soit en train de faire long feu et de s’évaporer en un nuage de confusion et de chaos. Et qui sont les bénéficiaires de ce chaos ? Les néocons-siono-démocrates, qui d’autre ?
Trump est-il en train de devenir ou est-il déjà devenu un dictateur de république bananière ? Devra-t-il être traîné devant la justice comme criminel de guerre avec Obama, Bush, Clinton et leurs illustres prédécesseurs, y compris ceux qui ont été les instigateurs de guerres mondiales et de conflits sur la terre entière ces 200 dernières années ? Hélas, il ne reste aucune justice dans les cours de justice internationales d’aujourd’hui. Elles ont toutes été cooptées par les invisibles doigts sanglants qui tirent les ficelles à Washington et à Bruxelles.
Le gouvernement Trump va-t-il s’effondrer sous la pression des néocons et de l’État profond ? Spéculations sans fin, d’où émerge la suggestion que le président si controversé a déjà commis assez d’actes peu conventionnels pour pouvoir être destitué, et le Russia-gate, censé sanctionner l’un d’entre eux, ne veut simplement pas se calmer, en dépit de toute logique contraire.
Ceci reflète une fois encore l’imbécilité des médias occidentaux. Une imbécilité parfaitement mesurée et voulue d’ailleurs. Ils s’en tirent, et ils s’en tireront toujours, aussi longtemps que les masses au cerveau lavé, confortablement vautrées dans leurs fauteuils, avaleront les mensonges et les tromperies des médias de masses. Le marais fume à Washington et est sur le point d’engloutir des politiciens de tous horizons.
Y aura-t-il une guerre nucléaire ? Qui portera la première frappe ? Le Pentagone fauteur de guerres et les généraux de l’OTAN espèrent que ce seront les USA qui frapperont préemptivement la Russie et/ou la Chine. Première frappe qui serait très vraisemblablement déclenchée par un « faux drapeau » Par exemple, en faisant croire que la Corée du Nord a lancé une attaque (nucléaire) contre le Japon. Des spéculations dans ce sens circulent déjà.
Mais qu’arrivera-t-il si le système de détection russe, qui est fondé sur une technologie de tout premier ordre détecte cette « attaque-surprise » et réagit instantanément ? Une troisième guerre mondiale atomique – avec destruction totale et pratiquement pas de survivants ? Toutes ces idées parfaitement réalistes sont en ce moment agitées en tous sens, laissant le public, des deux côtés de l’Atlantique, saisi par la peur. Et on sait que la peur et la confusion sont les deux meilleures armes qui existent pour paniquer et paralyser une population.
Qui survivra ? – À qui le tour après ? Il y en a même qui se demandent déjà ouvertement qui sera le remplaçant du président Trump ? Bien évidemment son vice-président, Mike Pence, qui est juste le pion qu’il faut aux néocons pour jouer leur gambit. Après tout, ce sont eux qui l’ont choisi et imposé à Trump. Voilà l’état des choses selon les médias de masses. Les USA s’écroulent et le reste de l’Occident avec eux. L’écroulement fait beaucoup de bruit. Au point que les autres bruits en deviennent imperceptibles..
Pourtant, sur le continent européen, cachés aux yeux et aux oreilles du commun des mortels, des préparatifs clandestins de guerre contre les villes et les citoyens d’Europe sont en cours. S’y activent la Bundeswehr allemande, l’OTAN et d’autres forces armées européennes. Ils se préparent à réprimer d’éventuels soulèvements sociaux, si nécessaire en tuant leurs propres concitoyens ou compatriotes. Oui, c’est ce que Bruxelles sous OTAN est en train de faire, avec, pour leader, qui d’autre que l’Allemagne sous OTAN, marionnette européenne-en-chef, qui pourrait bien avoir à céder sa place à la France, laquelle, avec Macron, est maintenant sur les rangs et peut-être en train de la lui prendre.
Comme vient de le rapporter Susan Bonath, journaliste d’investigation indépendante, qui contribue régulièrement au journal allemand Die Junge Welt, quelque chose d’horrible est en train de se produire dans une petite ville allemande de l’État fédéral enclavé de Saxe Anhalt, dans le nord-est de l’Allemagne.
À l’intérieur d’un des camps train de sortir de terre au prix de dizaines de millions d’euros d’argent public. La plupart des contribuables allemands (ou européens) n’en ont jamais entendu parler. Dès 2018, cette installation sera prête à l’entraînement des troupes destinées à combattre, dans des villes européennes, les civils européens qui auraient l’audace de se rebeller contre les atrocités de leurs dirigeants et oligarques. Voyez le rapport (en allemand) de Susan Bonath, sur kenfm.de, intitulé « Trainieren für Angriffskriege », (Entraînement aux guerres d’agression).
Le concept n’est nouveau qu’à l’Europe. Mais les USA ont, depuis des années, établi des garnisons autour des agglomérations « vulnérables » – New York, Detroit, Chicago et beaucoup d’autres – prêtes à frapper si des manifestations de protestation massives s’avisaient d’éclater(1). Pour l’élection présidentielle de novembre dernier, elles avaient été mises en alerte maximale. De fait, des mouvements de troupes intensifs ont pu être observés par la voie des airs.
Avec l’élection de Macron en France – ou plutôt le pied dans la porte des Rothshild – pour sauvegarder les oligarques financiers de France et d’Europe et protéger le capitalisme débridé de troubles sociaux éventuels, l’Europe e dirige à grands pas vers un état de répression fasciste accompagné d’une économie fasciste, hache à deux tranchants des riches destinée à éliminer la liberté théorique des peuples à vivre une vie décente.
Dans son discours de victoire, Macron a dit que la première des priorités de la France serait de « combattre le terrorisme ». Ceci est un soutien sans faille à la poursuite de l’approche « false flag » qui consiste à tuer quelques-uns de vos compatriotes ou de vos policiers pour justifier de plus en plus de viols des libertés civiles. La France sous Hollande, l’archi-pantin de Washington, qui détient le record absolu des auto-attaques sous faux drapeau, pourrait bien devenir le premier pays d’Europe à inscrire l’« état d’urgence » (c. à d. la loi martiale) dans sa Constitution. Ce que Hollande n’a pas entièrement réussi, Macron est en passe de le faire. Et l’exemple pourrait bientôt faire école dans le reste des états vassaux d’Europe. Le centre d’entraînement en cours d’installation dans le nord de l’Allemagne sous la houlette de Madame Merkel pour opprimer et tuer les Européens, est tout à fait en phase avec la philosophie machiavélique de Macron.
On sait que par ailleurs, la Grèce est l’épitomé du meurtre d’une nation par des moyens financiers. Les Grecs le permettent pour des raisons qui défient la logique. Peut-être de peur que ne pas obéir et choisir la seule issue possible – le Grexit – s’avère pire que la strangulation financière ? Ce sont là, apparemment, les arguments exprimés, mais non prouvés, par l’ex-ministre des Finances Varoufakis, qui se donne tant de mal pour rester constamment sous les feux de la rampe, et influencer autant qu’il le peut l’opinion publique par son auto-starisation. Cet éminent représentant de la gauche caviar apporte-t-il son concours à la destruction de son pays parce qu’il est chargé de dissuader les autres pays, susceptibles, qui sait, de vouloir reprendre leur souveraineté aux bulldozers de Washington et de Bruxelles ?
On ne peut s’empêcher de penser à George Orwell disant, à propos de The Machiavellians. Defenders of Freedom de James Burnham :
« …il n’y a jamais eu de société démocratique et, pour autant que nous puissions en juger, il n’y en aura jamais. La société est, par nature, oligarchique, et le pouvoir de l’oligarchie a toujours reposé sur la force et sur la fraude… On peut parfois prendre le pouvoir et s‘y maintenir sans violence, mais jamais sans fraude. »
Ceci va bien avec la principe de justice selon les mondialistes :
« Tout ce qui est à vous est à moi et tout ce qui est à moi est à moi. »
Réveillez-vous et prenez garde. Ce qui se prépare au camp d’entraînement à la guerre urbaine de l’OTAN en Allemagne, c est le mécanisme destiné à faire en sorte que les privilèges de la classe au pouvoir ne puissent jamais être remis en cause. Européens, aux barricades, avant qu’il ne soit trop tard !
___________________
(1) Qui ne se souvient de la chasse aux prétendus terroristes et des visites domiciliaires à coups de bottes, lors du false flag de Boston en 2013 ? [ndt].
Pendant presque toute sa carrière (trente ans) Peter Koenig a travaillé pour la Banque Mondiale en qualité d’économiste et de spécialiste des ressources en eau. À ce titre, il Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed proviennent de sa propre expérience. Il est aussi un des auteurs de The World Order and Revolution ! – Essays from the Resistance.
Il écrit pour Global Research, ICH, RT, Press TV, Chinese 4th Media, Telesur, Le Saker US et d’autres sites Internet.
Son épouse et lui vivent en Europe et en Amérique du Sud. Leurs deux filles et leur fils vivent en Suisse.
On peut le joindre à l’adresse implosion.pk@rcn.com
Source : http://www.informationclearinghouse.info/47063.htm
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
M’enfin… la France vient d’être sauvée par les antifascistes !
P.S. Pour ce qui est des barricades, c’est trop tard. Elles sont obsolètes, il faut trouver autre chose. Mais comment faire avec des cerveaux préventivement réduits en gelée et des capacités de volonté totalement annihilées ? [ndGO]
La violence éclate à Athènes, alors que les travailleurs grecs manifestent contre l’austérité
Rédaction – RT – 17 mai 2017
Athènes, 17 mai 2017. © Alkis Konstantinidis
Quelque 12.000 personnes ont entamé une manifestation pacifique, ce mercredi, pour protester contre une nouvelle fournée de mesures restrictives, telles que réductions des retraites et hausse des impôts, imposées par le « plan de sauvetage » de la Grèce.
Des syndiqués de la police avaient érigé une grande bannière sur le Mont Lycabette au centre d’Athènes, où on pouvait lire, en allemand et en grec « Combien vaut la vie d’un policier grec ? »
Les travailleurs grecs se sont joints à une grève générale de 24 heures, immobilisant les services publics dans tout le pays, en vue du vote au Parlement prévu pour jeudi soir.
Des membres du syndicat communiste PAME, ont crié des slogans en passant devant le quartier général de la Banque de Grèce.
Un manifestant masqué lance un projectile enflammé sur la police anti-émeutes, tandis que la manifestation tourne au chaos.
Des manifestants affrontent la police anti-émeutes à Athènes, tandis que des douzaines de jeunes lui lancent des pierres et des cocktails Molotov devant l’immeuble du Parlement.
Des affrontements violents se sont produits entre de jeunes manifestants et la police grecque qui a fait usage de gaz lacrymogènes. Mercredi 17 mai 2017
Un groupe de manifestants a lancé des cocktails Molotov contre la police, transformant les rues de la capitale en véritable champ de bataille.
Source : https://www.rt.com/in-vision/388704-athens-violence-prote...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Tiens, Al Jazeera y était…
« L’art de la guerre »
Généraux états-uniens : « La Bombe pour la Paix »
Manlio Dinucci – Réseau Voltaire – 16 mai 2017
Traduction : Marie-Ange Patrizio
Jouant sur la confusion, des généraux états-uniens assurent que la Bombe atomique a sauvé le monde et maintenu la paix depuis la Seconde Guerre mondiale. De la Corée des années 50 au monde arabe actuel, les victimes de l’impérialisme apprécieront. En réalité la Bombe a permis le maintien de la domination sur le monde des États qui en disposent.
Le général Robin Rand
Deux jours avant le test de missiles nord-coréen qui a déclenché l’alarme nucléaire dans le monde entier, est paru sur la revue Politico un article intitulé « Pourquoi les USA ont bien fait d’investir dans les armes nucléaires » [1]. Signé non pas par un opinioniste, mais par les deux généraux qui sont au commandement des trois quarts des forces nucléaires états-uniennes : le chef d’état-major de l’Aéronautique, Dave Goldfein, et le chef du Commandement aérien pour l’attaque globale, Robin Rand.
Source : http://www.voltairenet.org/article196363.html
Comme nous nous y attendions (voir nos posts d’avant la destitution de Dilma Roussef)…
Vers un « printemps latino » ?
Thierry Meyssan – Réseau Voltaire – 16 mai 2017
L’inquiétude grandit en Amérique latine : les États-Unis et le Royaume-Uni y préparent un « printemps », sur le modèle des « printemps arabes ». Bien sûr, il ne s’agira pas cette foi-ci de répandre la guerre en divisant les populations sur une ligne religieuse — les Latinos sont presque tous chrétiens—, mais d’utiliser des éléments d’identités locales. L’objectif serait pourtant le même : non pas remplacer des gouvernements par d’autres, mais détruire les États pour éradiquer toute possibilité de résistance à l’impérialisme.
Avec le temps, de nombreux leaders politiques dans le monde ont réinterprété les « printemps arabes ». Ce qui apparaissait comme des révolutions spontanées contre des gouvernements autoritaires est aujourd’hui perçu pour ce qu’il est : un plan anglo-saxon de déstabilisation de toute une région du monde pour y placer au pouvoir les Frères musulmans. Le souvenir de la « révolte arabe de 1916 », au cours de laquelle Lawrence d’Arabie souleva la région contre l’empire ottoman en faisant rêver les peuples de liberté pour finalement les asservir dans l’empire britannique, atteste que Londres en a le savoir-faire.
Source http://www.voltairenet.org/article196330.html
Et pendant ce temps-là, dans le camp dont nous ne sommes pas…
Le pont de Crimée bientôt terminé
Rédaction – RusRéinfo – 14 mai 2017
Les gigantesques travaux de construction du « Pont de Kertch » reliant la Crimée au continent sont bientôt terminés. Le pont traverse la Mer d’Azov sur 19 km, et permettra le passage des voitures (40000 par jour, ouverture en 2018) et des trains (47 par jour, ouverture en 2019).
Également appelé « Pont Poutine », d’un coût de 3 milliards d’euros, le pont permettra le désenclavement total de la Crimée et sera par ailleurs un magnifique pied de nez aux pays occidentaux dont les « sanctions » ont interdit la vente de matériel et de technologies pour sa construction.
Source : https://rusreinfo.ru/fr/2017/05/le-pont-de-crimee-bientot-termine/
Poutine exile Lavrov en Sibérie pour n’avoir pas voulu partager avec lui les secrets US hyper-sensibles que lui a confiés Trump
Rédaction – Russia Insider – 17 mai 2017
Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov est condamné à 5 ans de travaux forcés en Sibérie pour avoir refusé de divulguer les codes nucléaires US que lui a confiés Donald Trump.
Il est furieux.
Le ministre des Affaires étrangères russes Sergueï Lavrov est un traître.
Pendant son meeting secret de la semaine dernière avec Donald Trump, Lavrov a reçu des milliers de tetrabytes de renseignements top-secrets.
Victoire ! Sauf que… quand Lavrov est rentré à Moscou, il a refusé de les communiquer à Poutine ou aux services secrets russes.
Comme vous pouvez vous l’imaginer, Poutine n’est pas du tout content que Lavrov ait choisi de garder pour lui seul tant de juteux secrets US
Aujourd’hui, Poutine a publiquement stigmatisé Lavrov pour avoir ainsi trahi sa Mère Patrie :
Honte à Sergueï Lavrov !
Source : http://russia-insider.com/en/politics/putin-exiles-lavrov...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Péripéties U.S.
Israël Shamir est du tiers des critiques qui se félicitent du limogeoge de Comey :
Vladimir Ilitch Trump ?
Israël Adam Shamir – 17 mai 2017
Traduction : Maria Poumier, pour Entre la plume et l’enclume
Que dieu bénisse Donald Trump pour s’être débarrassé de James Comey ! Quelques jours avant ce pas décisif, Justin Raimondo avait qualifié James Comey d’homme « le plus puissant de l’Amérique ». C’est Comey qui poussait les US à une guerre innécessaire avec une Russie réticente. Répondant à une question de Lindsey Graham, belliciste notoire, il avait dit que les Russes constituent « la plus grande menace pour n’importe quelle nation, étant données leurs intentions et leurs capacités. » Ce qui déborde quelque peu de l’agenda du FBI, certes. Il revendiquait le droit de décider de la politique étrangère des US, et de décider qui sont les médias légitimes, les MSM (main stream), par opposition à Wikileaks. Il avait vu trop grand, et il a pris une déculottée.
En saquant Comey, Trump a franchi une première étape pour regagner le terrain perdu. Nous l’avions vu reculer précédemment : il avait viré Bannon, bombardé la Syrie, promu sa bêtasse de fille et son coquin de mari, les hissant presque à un statut présidentiel. Les résultats étaient bien tristes. Il se retrouvait traité comme un canard boiteux, pas seulement une cible à abattre. Le comportement de Comey était particulièrement insultant. Si la politique extérieure doit être décidée par le FBI et le New York Times, nul besoin d’avoir un président.
Source : http://plumenclume.org/blog/250-vladimir-ilitch-trump-par...
Robert Parry est du tiers qui penche pour le coup d’État.
Le « RussiaGate », un coup d’État en douce
Robert Parry – Consortium News – 13 mai 2017
L’hystérie qui entoure le RussiaGate a pris de l’ampleur après que le président Trump a renvoyé le directeur du FBI, Comey, mais la grande question est de savoir si un « coup d’État en douce » est en train de se dérouler ou pas aux États-Unis, rapporte Robert Parry.
Où est Stanley Kubrick quand on a besoin de lui ? S’il n’était pas mort en 1999, il serait un parfait réalisateur pour transformer l’hystérie contemporaine à propos de la Russie en un théâtre de l’absurde reprenant son classique de la guerre froide, Dr Strangelove – Dr Folamour –, une satire très moqueuse sur la folie du nucléaire et la non moins folle idéologie qui la sous tend.
Pour alimenter mon point de vue, le Washington Post a publié jeudi une longue histoire intitulée « Attention, un Russe dans la Maison Blanche », article portant sur un photographe russe autorisé à entrer dans le bureau ovale pour photographier la réunion entre le président Trump et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Le Post a cité les plaintes d’anciens responsables du renseignement américains qui ont présenté la présence du photographe russe comme « une éventuelle violation du système de sécurité » en raison du « danger qu’un dispositif d’écoute ou tout autre équipement de surveillance ait pu être amené dans le bureau ovale, caché dans les appareils photos ou un autre appareil électronique ».
Source : http://lesakerfrancophone.fr/le-russiagate-un-coup-detat-...
De son côté, le Saker remet en ligne quelque chose qu’il avait publié déjà, à la demande pressante de beaucoup d’internautes :
L’histoire de la prise du contrôle des États-Unis par les néocons (1/4)
Paul Fitzgerald et Elizabeth Gould – 10 mai 2017
Source The Saker
Préambule du Saker
Les quatre articles qui vont suivre sont une exception à la règle habituelle qui veut que ce blog ne republie pas d’articles déjà parus. Dans ce cas, à la demande de Paul Fitzgerald et Elizabeth Gould, j’ai décidé de faire une exception, en raison de l’importance et de l’intérêt du sujet : les origines du mouvement néocon. Je suis particulièrement reconnaissant à Paul et Elizabeth, qui ont accédé à ma demande de supprimer les restrictions originales au droit d’auteur de ce matériel pour une publication sur le blog du Saker. L’analyse qu’ils ont écrite offre un aperçu très important des racines et de l’histoire du phénomène néocon.
Les portes de l’Enfer, par Gustave Doré, pour L’Enfer de Dante
« Lasciate ogni speranza, voi ch’intrate » (Vous qui entrez, laissez toute espérance.)
— Dante, La Divine comédie, L’Enfer (part. 1), Chant 3, vers 9
Partie 1 – L’impérialisme américain conduit le monde à la vision que Dante donne de l'Enfer.
Avant que les missiles Tomahawk ne commencent à voler entre Moscou et New York, les Américains devraient mieux se renseigner sur les forces et les gens qui affirment que la Russie a couvert une attaque au gaz du gouvernement syrien sur son propre peuple. La preuve ne semble plus avoir aucune importance, dans la course pour continuer à transformer le monde en une vision dantesque de l’Enfer. Les accusations portées par des sources anonymes, des sources parasites et des fraudes avérées sont suffisantes. La paranoïa et la confusion de Washington présentent une étrange ressemblance avec les derniers jours du Troisième Reich, lorsque le gouvernement de Berlin se délitait complètement. Des tensions ont été provoquées depuis l’automne dernier, sur la base d’accusations selon lesquelles la presse russe s’ingérerait dans notre élection présidentielle et constituerait une menace croissante pour la sécurité nationale de l’Amérique. Les dernières publications de WikiLeaks ont suggéré fortement que les propres hackers sous contrat de la CIA étaient derrière les fuites des e-mails de Hillary Clinton et non les Russes. Les États-Unis ont une vieille réputation d’accuser les autres de choses qu’ils n’ont pas faites et de propager des fausses nouvelles, pour soutenir cette accusation et fournir une bonne raison à la guerre. Le travail des services secrets de contre-espionnage est de désinformer le public afin de modeler l’opinion et c’est ce que c’est. La campagne du gouvernement américain actuel pour calomnier la Russie à propos de n’importe quoi et de tout ce qu’elle fait comporte toutes les marques d’une campagne de désinformation classique, mais encore plus folle cette fois. Si on considère que Washington a mis la Russie, la Chine et l’Iran sur sa liste anti-mondialiste dont personne n’est autorisé à s’échapper, de nouvelles accusations contre ces pays ne devraient pas être une surprise. Mais accuser la Russie de nuire à la démocratie américaine et d’interférer dans une élection équivaut à un acte de guerre et cela ne va pas simplement partir au lavage. Cette fois, les États-Unis ne diabolisent pas un ennemi idéologique (l’URSS) ou religieux (al-Qaïda, ISIS, Daech, etc.). Ils font de cette dernière incursion dans la propagande la plus noire une guerre raciste, à la manière dont les nazis ont fait de leur invasion de la Russie en 1941 une guerre raciste et ce n’est pas une guerre que les États-Unis peuvent justifier ou gagner.
Source : http://lesakerfrancophone.fr/lhistoire-de-la-prise-de-con...
Mis en ligne le 18 mai 2017
23:48 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
17/05/2017
33 ANS !
33 ans !
Communiqué de « Secours Rouge Belgique » :
« La grande manifestation annuelle pour la libération de Georges à Paris aura cette année lieu le 17 juin à 15h. Nous organiserons un covoiturage depuis Bruxelles, un autre covoiturage sera organisé depuis Charleroi. Contactez nous pour en être ! »
Comme les fraises… tous les ans à la même époque…
Dommage pour lui qu’il n’ait pas été un criminel de guerre nazi avec beaucoup de sang innocent sur les mains : il coulerait aujourd’hui des jours paisibles et respectés en Amérique – du Nord ou du Sud – ou en Europe. Il travaillerait main dans la main avec les « conseillers » israéliens dans n’importe quel pays asphyxiant sous le talon de l’Empire, et quelques pelés et trois tondus ne seraient pas obligés d’aller crier tous les ans quelques slogans aux grilles de sa prison ou… ah, non, pas aux grilles de l’Élysée ni à la porte des budgétivores de Bruxelles, ça, on ne peut pas, et personne ne s’y est jamais risqué.
Georges, tu es bien seul.
Quand on en saura plus sur le lieu de la sauterie de cette année, on vous le fera savoir.
Ça, ce n’est pas en juin, c’est le 22 mai, et c’est à Schaerbeek, pas à Paris, mais aussi désespérément inutile.
Allez-y quand même, vous risquez d’y rencontrer une espèce en voie de disparition : des humains.
Actualité amusante du mardi 16 mai
Ceci est un message de l’association « La voix des Rroms » :
Aujourd'hui anniversaire du soulèvement du « Camp des familles tziganes » d'Auschwitz le gouvernement allemand a arrêté Selamet Prizreni du groupe de Hip Hop K.A.G.E, qui s'est produit samedi soir à la Fête de l'Insurrection Gitane à Saint-Denis, et s'apprête à le déporter vers le Kosovo.
Nous n’allons pas sur ces attrape-couillons, et peut-être que vous non plus. Nous transmettons tel quel le message des soutiens de ce musicien déporté :
Envoyez sur Twitter le message suivant au Ministère de l'intérieur Allemand :
@Koschyk : « Anniversary of Zigeunerlager uprising in Auschwitz, on May 16 1944, German Government deports to Kosovo #ShameOnYou #FreeSelametNow »
Mais aussi à la Chancelière @AngelaMerkeICDU
Ainsi qu'aux députés européens alliés : @SorayaPostFi @damiandraghici @TerryReintke
Suivez sur Facebook la mobilisation sur le compte de son frère Kefaet Prizreni : https://www.facebook.com/kefaet.prizreni?fref=ts
Pour davantage d’informations, contactez :
Association « La voix des Rroms »
6-10, Quai de Seine
F-93200 SAINT-DENIS
http://www.lavoixdesrroms.ortg
Plus jamais ça, quoi…
Et on revient à la Palestine
Bruno Guigue : Courage palestinien, lâcheté française
I.T.R.I. – Lundi 15 mai 2017
(Institut Tunisien des Relations Internationales)
Pendant que l’opinion française se distrait avec des péripéties politiciennes, les Palestiniens, eux, vivent au rythme de la lutte engagée par un millier de prisonniers contre leurs geôliers sionistes. Leur crime ? Avoir osé résister à l’occupation militaire étrangère.
Pour avoir combattu l’oppresseur, ils sont reclus dans des prisons israéliennes où les privations, les vexations et les exactions sont quotidiennes. En grève de la faim depuis le 17 avril, ces résistants ont donc décidé de se battre, de ne pas baisser les bras. Emprisonnés depuis des années, ils dénoncent désormais, à la face du monde, la scandaleuse injustice dont ils sont victimes.
On dira peut-être que ce combat engagé du fond des geôles sionistes par une poignée d’irréductibles est perdu d’avance, que c’est le pot de terre contre le pot de fer. Mais en menant cette lutte, pourtant, ils manifestent leur détermination, ils adressent au peuple palestinien un message d’espoir, ils l’invitent à suivre leur exemple. Dans une lettre diffusée hier, Marwane Barghouti incite ses compatriotes à la désobéissance civile, il rappelle que le droit au retour des réfugiés est inaliénable et qu’aucune paix n’est possible sans le démantèlement des colonies érigées sur les territoires conquis en 1967.
Chef de file du mouvement des prisonniers, le dirigeant du Fatah lance aussi un appel à la solidarité internationale. Il demande l’amplification du programme Boycott-Désinvestissement-Sanctions, qui fut initié et promu par un collectif d’associations palestiniennes. C’est ce même programme qui vaut à ses militants, en France, des intimidations et des interpellations en cascade, en application d’une circulaire du ministère de la Justice maintenue par les deux présidences précédentes. Pendant la campagne électorale, M. Macron l’a également condamné, estimant qu’il était inopportun d’exercer des pressions sur Israël.
Un candidat investi par « En Marche » pour les législatives vient de faire les frais de la ligne politique du nouveau président. « A quand la séparation du Crif et de l’État ? » demandait Christian Gerin. Dans un autre tweet, il accusait Manuel Valls d’être « viscéralement sioniste, raciste et islamophobe », et dans un troisième, il proclamait : « une seule solution : BDS ! ». Traité d’antisémite, cet impudent a été évincé à la demande expresse du CRIF. L’accusation d’antisémitisme, la « reductio ad hitlerum », c’est l’argument-massue du CRIF. On savait que cette officine communautaire était vouée à la défense d’un état-voyou. Désormais, on sait qu’elle est aussi chargée de faire le tri entre les bons et les mauvais candidats aux élections.
Ainsi vont les choses. Pendant que les uns se battent pour leur dignité, les autres leur tirent dans le dos. Les millions d’électeurs qui ont voté pour le commis de la finance ont aussi porté à l’Élysée un ami de l’occupant sioniste. Ils ont fourni à ce serviteur de l’Empire la caution démocratique dont il avait besoin. Les Palestiniens n’en seront pas surpris. Il y a belle lurette qu’ils n’attendent plus rien de la France. Il est loin, le temps où un président français en exercice pouvait dire : « Dans les territoires qu’il a pris, Israël a instauré une occupation qui n’ira pas sans oppression, répression et expulsions, et il se lèvera contre elle une résistance qu’il qualifiera de terrorisme » (Charles de Gaulle, conférence de presse du 27 novembre 1967).
Source : https://tunisitri.wordpress.com/2017/05/15/10182/
On n’en a pas fini avec nos annonces :
Organisé par Secours Rouge - Partager cet événement :
L’apéro du Sacco-Vanzetti est l’occasion de se rencontrer autour d’un verre, d’un cocktail, d’une bière de la Senne, d’un jus de fruit,…
En plus, les fonds serviront au local Sacco-Vanzetti et à la lutte contre la répression.
Plus d’infos sur le site : http://saccovanzetti.secoursrouge.org/2017/04/22/apero-an...
Si vous n’habitez pas Bruxelles, prenez le dur et allez-y, ils trouveront bien à vous abriter quelque part et vous repartez le samedi.
Ceux qui ne se résignent pas…
Robert Bibeau, qu’on ne présente plus, sort un livre. On vous le recommande chaudement avant de l’avoir lu, parce qu’on le connaît. Mais, avant, on lui emprunte un ou deux articles (oui, on est à la bourre sur l’actualité) :
LA NAKBA – IL Y A 69 ANS AUJOURD’HUI
Robert Bibeau – le 15 mai 2017
69ème commémoration de la Nakba palestinienne, sachant par ailleurs que les Palestiniens réfugiés en Syrie ont vécu ces dernières cinq années une nouvelle Nakba.
Le 15 mai de chaque année est la date de la commémoration de la Nakba (grande catastrophe) du peuple palestinien martyr. En 1948, les milices sionistes détruisirent villes et villages, commirent un grand nombre de massacres sanglants, et expulsèrent une large part de la population palestinienne de ses terres vers l’exil au quatre coins du monde.
Comme chaque année, cette commémoration est célébrée sans que les réfugiés palestiniens ne cessent de souffrir des conséquences de cette tragique Nakba, réfugiés en Palestine même (Gaza par exemple) et en dehors, au Liban, en Iraq et dans les camps de réfugiés en Syrie.
Rendons hommage à l’immense courage de ce peuple que seule l’éradication du mode de production capitaliste en Palestine et en Israël, notamment, rendra libre définitivement.
Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-nakba-il-y-a-69...
Adidas va installer des mini-usines de chaussures dans ses magasins
Robert Bibeau – le 10 mai 2017
Il est intéressant d’observer les innovations technologiques que le grand capital allemand prépare et expérimente. Nous avons là un exemple de l’industrie du futur à productivité décuplée et entrainant l’automatisation et l’autonomisation de la production. Deux vecteurs importants du mode de production prolétarien du futur.
Robert Bibeau Http://www.les7duquebec.com
L’équipementier allemand Adidas va installer des usines de vêtements et de chaussures directement dans ses boutiques. Rendez-vous était pris pour début 2016 outre-Rhin, et 2017 en France.
Début 2016, Adidas allait tester la fabrique de chaussures ou de vêtements dans ses magasins. L’équipementier allemand entendait expérimenter le concept à Berlin d’abord, puis en France début 2017. L’idée, était de faire tenir une unité de production dans un 38 tonnes. D’ailleurs, le nom de code du projet : « LKV », signifie poids-lourd, en allemand. Cette mini-usine est faite pour s’installer dans un magasin. Et pour y fabriquer des chaussures ou des vêtements personnalisés, devant vous.
« Le consommateur entre. Il veut le polo ou le short de Jo-Wilfried Tsonga ? Il l’aura à sa taille exacte. Le dispositif permettra de prendre ses mesures », promet Guillaume de Monplanet, le patron d’Adidas France. « À terme, en moins d’une heure, on sera capables de fabriquer l’article choisi. Pour des chaussures, il faudra deux heures, ce qui laissera au consommateur le temps de faire le reste de ses courses », poursuit-il.
Marketing
Le patron d’Adidas n’a pas pu nous dire exactement comment ils allaient s’y prendre. N’excluons pas que ce ne soit pas complètement au point. En gros, cela se passe à base d’imprimantes 3D. La robotique permet maintenant de fabriquer une chaussure en une seule pièce, quasiment sans assemblage.
[Et d’envoyer des hordes d’ouvriers et de cordonniers au chômage. Oui, on connaît .]
Source : http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/adidas-va-in...
Et voilà son dernier livre :
Question nationale et révolution prolétarienne
Vient de paraître
L’impérialisme globalisé ayant atteint son apogée ne peut que décliner. C’est-à-dire que le capital en Chine, en Inde et en Afrique complète la prolétarisation des derniers paysans semi-féodaux, la conquête des derniers marchés, et la prospection des dernières régions de ressources excentrées.
Robert Bibeau
Note de l’éditeur :
En cette époque impérialiste moderne il faut revoir la politique prolétarienne sur la question nationale afin de la replacer dans une perspective de lutte des classes - la gauche a oublié que le prolétariat n'a pas de patrie et que les luttes de libération nationale bourgeoises n'entraîneront jamais de combat révolutionnaire des prolétaires pour ériger le mode de production communiste. Afin de le démontrer, l'auteur présente et commente six textes d'auteurs marxistes.
L’auteur
Robert Bibeau fut militant marxiste au cours des années 1970-80, puis militant syndical dans les années 1990-2000. Il est aujourd’hui éditeur du webmagazine international http://www.les7duquebec.com. Robert Bibeau est l’auteur des volumes : Comment informatiser l’école, (1996), CNDP, Paris. Le «projet» de Fatima (2012), L’Harmattan, Paris. Manifeste du parti ouvrier (2014), Publibook, Paris. Et Narcissisme, névrose d’une époque (2015), Publibook, Paris.
Les versions en anglais et en italien de ce livre sont disponibles auprès de l’auteur bibeau.robert@videotron.ca
mars 2017 • 142 pages
Prix éditeur : 14,73 €
Version numérique : 11,99 €
Et un billet d’Anatole Atlas pour finir :
ACHÈVE-T-ON UN SPECTRE ?
Kapitotal is good for you : jamais n’a retenti avec un tel patriotisme le slogan de la tour Panoptic. Tout l’État-major est réquisitionné. Comment persuader le peuple que son enclos répond aux critères d’une société ouverte, sinon dans les rêves d’évasion promis par les barbelés du marché ? Sous baguette magique ou cravache le cirque tournera donc en rond, dans l'ivresse infinie d'une liberté rythmée par le carrousel aux images. Et toute la propagande s’alignera sur les vieux trucs de la réclame. En Marche ! ou crève (avant Au galop) servira de mot d’ordre publicitaire. Hors l’enceinte électronifiée, point de libération ni de salut. Discipline budgétaire, dette publique à rembourser, obéissez aux créanciers de la finance ! Tels sont les horizons à conquérir. Et d'abord, enterrer la vieille croyance en cette rengaine d’un autre âge : Foule esclave debout debout, Le monde va changer de base, Nous ne sommes rien soyons tout !...
Mais à quel maître au juste le troupeau n'ayant que son cuir à faire tanner sur le marché pour survivre est-il sommé d'obéir ? Où est encore l'esprit des Lumières dont prétend s'éclairer une civilisation ? Le prix de la barbaque à 1$ sur l'étal mondial, c'est cela ses valeurs ? Adapter l’État-providence à la robotisation n’ira pas sans sacrifier quelques illusions. Le sang giclera donc, très démocratiquement. Voici les officiers du verbe, à tirs nourris d’éditoriaux, mitraillant l’acte de décès du socialisme. Chacun se médaille d’une phrase assassine, d’une formule qui fait mouche en guise d’épitaphe. Le jeu de massacre ne promet pas de s’arrêter, tant les batteries des gazettes et magazines (aux mains de dix magnats) n’ont d’autre cible que « ce grand cadavre à la renverse » (BHL)...
Achève-t-on jamais le Spectre évoqué par Marx dans son Manifeste, celui-là même qui ne cesse de hanter Hamlet ? Un consul au profil d’aigle et au charisme impérial y parviendra. Depuis la pyramide du Louvre, d’où moins de quarante ans vous contemplent, il transcende les clivages obsolètes hérités de la Révolution (celle des gueux) par la promesse d’une plus parfaite (celle de la nouvelle noblesse et du nouveau clergé). Deux Français sur trois : comment lui faire le procès de favoriser une caste privilégiée ? Tout au contraire. Il promet d’abolir les rentes scandaleuses des seigneurs qui se la coulent douce en profitant de la sécurité sociale par de frauduleux burn-out. Contre qui fait des droits acquis son cheval de bataille (n’en voit-on pas souvent trahir la cause de l’Europe unie par Bonaparte et par un successeur allemand trop expéditif, pour s’acoquiner avec l’ennemi russe ?), la nouvelle campagne élargira tous les horizons. S’il se dit qu’un troupeau surnuméraire voici cent ans, puis encore trente ans plus tard, fut sciemment conduit par ses propriétaires à l’abattoir (les déserteurs étant fusillés pour l’exemple), ces hypothèses n’ont jamais relevé que du conspirationnisme et de sinistres théories du complot ! La tour Panoptic n’aura donc jamais fait retentir avec un tel patriotisme son slogan : Good is for you Kapitotal.
Mis en ligne le 17 mai 2017
Ne croyez pas qu’on va continuer à ce rythme-là !
16:03 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
15/05/2017
SUITE CORÉEGRAPHIQUE
Représentation de la pièce Navire en partance, par le Théâtre National Changguk de Corée
SUITE CORÉEGRAPHIQUE
THAAD, TAPI et tempête
Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 12 mai 2017
Ça s'agite sur l'échiquier planétaire...
Rien ne va plus au pays des Turkmènes. Le limogeage, le mois dernier, du puissant chef du secteur de l'énergie n'est que le reflet des tensions gazières qui secouent Achgabat. Pièce absolument centrale du Grand jeu énergétique entre 1991 et 2005 - on retrouve dans cette histoire Bush, Ben Laden, les Saoudiens, Brzezinski, les Taliban ou encore Kissinger -, le Turkménistan fait maintenant face aux répercussions de l'échec de l'empire américain à s'immiscer en Asie centrale et à contrôler ses pipelines. Par contrecoup, l'inquiétude et l'intérêt de Moscou et Pékin pour le gaz turkmène ont baissé de plusieurs crans.
Les trois tubes du CAC (Central Asie-China) transportent vers la Chine 55 Mds de m3 via l'Ouzbékistan et le Kazakhstan. Une ligne D était prévue, passant par l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan (en bleu sur la carte), devant acheminer 30 Mds de m3 supplémentaires.
Cette route Sud est maintenant reportée indéfiniment. Dès la fin 2014, des problèmes apparurent pour constituer des joint-ventures sino-kirghizes et sino-tadjikes avant que la Chine et l'Ouzbékistan n'enterrent officiellement le projet.
Coïncidence ? C'est justement en 2014 que Gazprom et Pékin ont signé le deal du siècle - le plus gros contrat de l'histoire - pour la fourniture de 38 Mds de m3 de gaz russe pendant 30 ans. Notons en passant que ce projet pharaonique suit son cours avec l'ouverture d’un check-point frontalier sur le fleuve Amour visant à faciliter la construction de part et d'autre.
Bloqué à l'ouest par la Caspienne, délaissé au nord-est par la Chine, le Turkménistan n'a plus d'espoir que dans l'impossible TAPI au sud-est. Celui-ci aussi, nous l'avons longuement et plusieurs fois évoqué. En anglais, pipedream signifie « chimère ». Jamais un gazoduc n'a aussi bien porté ce nom...
A 6.000 kilomètres de là, les Américains installent leur THAAD en Corée du sud, officiellement contre les nordistes de Kim, officieusement contre la Chine, ce que votre serviteur et nombre d'analystes répètent inlassablement. Cela a lieu dans un contexte un peu particulier avec l'élection d'un président sino-compatible moins soumis aux desiderata impériaux.
Nous nous étions arrêtés au refus coréen de payer et à l'offre américaine de prendre en charge tous les coûts. En réalité, ce cadeau de McMaster, le Conseiller à la sécurité nationale issu de l'establishment washingtonien, a été très mal pris par Trump qui l'aurait littéralement engueulé au téléphone.
Dernier épisode d'une suite d'accrocs qui commence à se rallonger sérieusement et qui débuta dès le mois de février quand, avant un discours présidentiel devant le Congrès, le général néo-con avait fortement conseillé de ne pas utiliser l'expression « terrorisme islamique radical », sans doute pour éviter de braquer la Saoudie et autres alliés. Non seulement le Donald avait employé les mots fatidiques, mais il avait pris bien soin d'en détacher chaque syllabe.
Donald 2.0 redeviendrait-il Donald 1.0 ? L'ambiance générale parmi l'État profond est à la désillusion et, après la vraie-fausse frappe sur la Syrie grâce à laquelle le président américain a connu un répit, la MSN, fidèle porte-voix du système impérial, retombe dans l'habituelle hystérie.
Il est vrai que Trump tend parfois le bâton pour se faire battre, en virant le directeur du FBI – « bonne décision, mauvais timing » comme le disent certains - alors même qu'il accueille avec égard Lavrov à la Maison blanche. Il n'en fallait pas plus à la presstituée pour reprendre du service.
Sur le fond, les deux hommes ont discuté extensivement de la Syrie. Si l'on ne connaît évidemment pas le contenu des échanges, cela s'est apparemment très bien passé au vu des réactions des uns et des autres : "Pragmatisme", "très bonne rencontre"... De quoi faire enrager un peu plus le Deep State.
Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/05/thaad-tapi-et...
Le « président sino-compatible » :
Pendant que tout le monde regardait la France, un pragmatique pro-chinois se faisait élire en Corée du Sud.
Rédaction – Russia Insider – 9 mai 2017
En Extrême Orient, les choses viennent de prendre un tour embêtant pour les traîneurs de sabres.
Les Sud-Coréens votaient aujourd’hui pour élire un nouveau président. Dans quelques heures [mardi 9/5/2017] les urnes seront fermées et il ne fait aucun doute que Moon Jae-in, qui est en tête des sondages depuis des mois, sera déclaré vainqueur. Moon est en compétition avec douze autres candidats, mais les élections présidentielles coréennes se jouent en un seul tour.
Fils de réfugiés nord-coréens établis dans le Sud, Moon veut tenter d’entamer un nouveau round de la « politique du rayon de soleil » qui a été poursuivie de 1998 à 2008 à l’égard de la Corée du Nord. De fait, il y a déjà travaillé entre 2003 et 2008, alors qu’il était l’assistant et le chef de l'équipe du président d’alors Roh Moo-hyun.
Il a également déclaré qu’il voulait reconsidérer le déploiement US du système THAAD anti-missiles sur la péninsule coréenne. Ceci a incité le Pentagone à précipiter ce déploiement et à finir de l’installer quelques jours à peine avant l’élection, au milieu des protestations générales, pour essayer de coincer Moon.
Moon est un politicien, il peut encore faire marche arrière sur le THAAD, mais s’il le fait, son choix ne le rendra pas populaire. À peine 34% des Coréens sont pour et 51% y sont opposés. L’opposition est encore plus forte à gauche, et c’est là que se trouve le soutien électoral de Moon.
Pendant cette course à l’élection, Moon a reçu un coup de pouce inattendu de Trump le délirant, qui a estimé que les Sud-Coréens – qui, déjà, ne veulent pas du THAAD – devraient le payer aux USA.
Or, en plus de vouloir restaurer des relations normales et des liens commerciaux avec la Corée du Nord, Moon souhaite en faire autant avec la Chine. Dans ce cas, reconsidérer le THAAD y contribuera grandement, puisque Pékin avait très mal pris que Séoul l’autorise. En fait, à cause du THAAD, Pékin a infligé à Séoul une série de sanctions économiques non déclarées.
Bref, Moon ne fait peut-être que parler, mais aujourd’hui, il est devenu le leader de la Corée du Sud. S’il s’avère qu’il a aussi une colonne vertébrale, c’est une vraie mauvaise nouvelle pour l’Empire.
Quant à l’élection présidentielle de mardi en Corée du sud, la conviction générale est que les forces conservatrices qui ont gouverné le pays la plupart du temps vont être confrontées à une déroute. Ironiquement, les principaux concurrents sont des politiciens de la gauche progressiste. Le vainqueur probable sera Moon Jae-in, du Parti Démocratique. Ceci est un moment historique pour la gauche progressiste dans la politique sud-coréenne.
Les progressistes ne sont pas follement amoureux de l’alliance entre la Corée du Sud et les États-Unis et ils sont fortement favorables à un engagement constructif envers la Corée du Nord. Ils sont plus que tièdes pour le déploiement des systèmes ABM dans leur pays et préféreraient établir des liens amicaux avec la Chine. La victoire de Moon va en tout cas certainement claquer la porte au nez de l’administration Trump sur l’option d’une aventure militaire contre la Corée du Nord. Curieusement, cela ne fera qu'augmenter la dépendance de Trump à l’égard de la Chine.
Source : http://russia-insider.com/en/politics/everyone-was-watchi...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
C’est du 9 mars mais pas obsolète…
La Russie pourrait revendiquer la propriété d’un géant du pétrole US
Washington a passé les trois dernières années à essayer de détruire le secteur de l’énergie russe. Aujourd’hui, Moscou est en mesure de saisir la compagnie pétrolière américaine Citgo Petroleum, si la filiale surendettée de Citgo n’arrive pas à rembourser les milliards de dollars qu’elle a empruntés.
Rédaction – Russia Insider – 9 mars 2017
Le Karma. Ça existe. Quand le ministre de l’Énergie russe Alexander Novak a annoncé lundi [6 mars 2017, ndt] que le secteur pétrole et gaz du pays avait surmonté les « sanctions » US, il voulait dire sans doute que Moscou était désormais en position de prendre une participation dans une des principales compagnies pétrolières US.
Rosneft, une société pétrolière dont la majorité des actions appartient au gouvernement russe, dit qu’elle a le droit de prendre une participation dans la compagnie pétrolière Citgo Petroleum, si la compagnie-soeur de Citgo qui est à court de liquidités n’est pas en état de rembourser les milliards qu’elle a empruntés, pour faire droit à une demande de saisie récemment déposée par Rosneft dans le Delaware. Si cette action en justice aboutit, Rosneft, qui est dirigée par un des plus proches alliés du président Vladimir Poutine, deviendrait propriétaire d’une tranche considérable d’une des dix plus importantes raffineries de pétrole des États-Unis.
S’il vous plaît ! S’il vous plaît faites-le ! Imaginez-vous une Citgo russe en train de forer au Texas ou ailleurs ? Ah, que ce serait beau !
C’est encore plus formidable si nous nous rappelons ce que Novak a dit en début de semaine ;
« En dépit des sanctions qui ont été imposées à un certain nombre de nos sociétés, notre secteur du pétrole et du gaz a réussi non seulement à surmonter les difficultés ainsi causées mais à démontrer même une dynamique positive. Au cours des deux dernières années, la production de pétrole russe a augmenté de 400.000 barils », a-t-il annoncé.
« L’état financier de nos sociétés est beaucoup, beaucoup meilleur que celui de nombreuses compagnies étrangères » a-t-il encore dit. « Elles sont peu endettées, leur ratio dette/EBITDA est inférieur à 1 et leur endettement de crédit est faible.
Ah, les joies simples d’un « faible endettement » !
Voici comment un artiste de Russia Insider voit le proche avenir (avec les compliments de MS Paint).
Les fans des Red Sox vont adorer.
P.S. – Oui, on le sait que Citgo est une filiale de PDVSA [Petróleos de Venezuela SA, ndt] Mais Citgo elle-même est aussi américaine que la tarte aux pommes et les Twinkies frits.
Source : http://russia-insider.com/en/poltics/karma-russia-could-c...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Voir aussi (plus récent mais en anglais) : https://www.bloomberg.com/politics/articles/2017-04-19/ci...
Russie-US : restons-y puisque nous y sommes
Trump-Lavrov : Non, la Maison Blanche n'est pas furieuse de la publication des photos
Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 9 mai 2017
Selon la presse française, la Maison Blanche serait furieuse que la Russie ait diffusé les photos de la rencontre entre D. Trump et S. Lavrov. Le seul problème, est qu'il s'agit d'un Fake. Un fake lancé par CNN et docilement repris par la presse atlantiste, c'est-à-dire la quasi-totalité des médias. Mais pourquoi ? Parce que la rencontre s'est trop bien passée. Et que les photos le montrent.
CNN sort un article au titre tapageur :
Source : http://russiepolitics.blogspot.be/2017/05/trump-lavrov-no...
Quelques photos des rencontres de LAVROV aux USA :
Les moments clés de la visite de Sergueï Lavrov aux États-Unis
La presse n’a pas été autorisée à assister à la rencontre entre le Président américain Donald Trump et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Néanmoins, deux photographes personnels, celui de Trump et celui de Lavrov, ont été autorisés à prendre des photos.
Sur la photo : le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le Président des États-Unis Donald Trump lors de leur rencontre à la Maison-Blanche.
Les journalistes et les politologues du monde entier continuent à discuter la visite du ministre des Affaires étrangères russes Sergueï Lavrov aux États-Unis, où il s’est entretenu avec son homologue américain Rex Tillerson et le Président Donald Trump.
Retrouvez les moments clés de la visite de Serguei Lavrov aux États-Unis dans ce diaporama de Sputnik.
https://fr.sputniknews.com/photos/201705121031353015-serg...
Pendant ce temps-là…
Poutine l’impoli est allé jouer au hockey au lieu de répondre aux questions des journalistes sur le limogeoge de Comey
Rédaction – Russia Insider – 11 mai 2017
Poutine fera-t-il des excuses pour être allé jouer au hockey au lieu de tenir une conférence de presse de 10 heures pour commenter le licenciement d’un fonctionnaire US ?
Bonjour à tous d’une Moscou (enfin !) ensoleillée. Nous sommes aujourd’hui le 11 mai 2017 et, comme d’habitude, il y a des tas d’ingérences russes à discuter.
Le gros titre du jour : « Vladimir Poutine a préféré jouer au hockey plutôt que discuter du limogeage de James B. Comey ». Ce culot !
Le Washington Post donne tous les détails :
Après avoir esquivé une question d’importance internationale, Poutine s’est engouffré dans le tunnel du Palais des glaces Bolchoï à Sotchi, Russie, pour prendre part à un match d’exhibition destiné à promouvoir une ligue qu’il a récemment créée, la Ligue de Hockey Nocturne. Les choses n’ont pas bien commencé pour lui, cependant : il est tombé peu après le début du match.
Lisez ça deux ou trois fois et imprégnez-vous-en.
Nous sommes reconnaissants au Washington Post de l’intérêt qu’il porte au refus de Poutine d’organiser une conférence de presse de 10 heures pour discuter de la mise à la porte d’un fonctionnaire US, mais clarifions quand même deux ou trois choses :
Poutine n’a rien esquivé du tout. Il a dit à un brave reporter de CBS que Moscou « n’a rien à voir » avec le renvoi de Comey, et que cela n’aura « aucun effet » sur les relations USA-Russie. Cette réponse ne vous plaît peut-être pas. Vous pouvez penser qu’il ment. Mais il n’« esquive » rien. Il a répondu à une question et il est passé à ce qu’il avait projeté de faire : jouer au hockey.
Nous aimons aussi beaucoup la schadenfreude révélant que le Washington Post reste assis toute la journée sur ses fesses, dans l’attente excitée de le voir tomber quand il fait du sport
Passons outre :
- « Vladimir Poutine s’est récemment exprimé en faveur des énergies propres. Le ministre de l’Énergie du pays vient d’approuver un rapport de l’Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables estimant que la Russie dispose d’un potentiel fort pour développer des renouvelables. » [MIT Technology Review]
- Poutine est-il le « Parrain du populisme » ? Un site web tragique dit « oui ». [Quartz]
- De nombreux médias admettent que Poutine n’a probablement pas hacké la France. [Forbes]
- « La Russie prend la tête des revendications sur l’Arctique, laissant les États-Unis en arrière, ce qui génère de nouvelles tensions entre les deux pays. » [ABC]
Source : http://russia-insider.com/en/politics/rude-putin-played-h...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Un peu partout ailleurs
À Alep : trente jeunes couples célèbrent simultanément leur mariage
RT – 12 mai 2017
Soixante nouveaux mariés ont prononcé leurs vœux vendredi à Alep. Toutes les mariées étaient en blanc et tous les mariés en uniforme militaire. C’était la cérémonie de mariage la plus importante dans la ville depuis six ans.
Les jeunes couples, leurs familles et leurs invités ont fêté l’événement par des danses et des chants, à commencer par l’hymne national.
Les frais de la cérémonie et de la fête ont été pris en charge par le gouvernement syrien et diverses organisations charitables. Et, pour l’occasion, la sécurité avait été mise sous haute alerte.
Source : https://www.rt.com/in-motion/388151-aleppo-biggest-weddin...
Traduction : c.l. pour Les rosses Orchades
Rama et Soros Dehors !
RT – 13 mai 2017
Aux cris de « Rama et Soros Dehors ! » , ce samedi 13 mai, à Tirana, capitale de l’Albanie, des milliers de manifestants ont tenu un grand meeting d’opposition, réclamant des élections libres et un gouvernement technique de transition pour tenter de résoudre la crise politique du pays. Le leader de l’opposition albanaise, Lulzim Basha, du Parti Démocratique y a pris la parole.
Les forces de l’opposition politique boycottent le parlement depuis le mois de février et réclament la démission du Premier ministre Edi Rama, en faveur de l’établissement d’un gouvernement technique.
Plusieurs partis d’opposition ont déclaré qu'ils refusaient de participer aux élections parlementaires prévues en juin.
Source : https://www.rt.com/in-motion/388267-albania-opposition-ra...
Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades
Affrontement entre manifestants palestiniens et soldats israéliens en Cisjordanie
RT – 13 mai 2017
Vendredi, des manifestants palestiniens se sont opposés aux forces de sécurité israéliennes dans le village de Nabi Saleh, en Cisjordanie.
Les manifestants défilaient pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes. Certains ont lancé des pierres aux soldats, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes et utilisé des balles en caoutchouc pour disperser la foule.
Source : https://www.rt.com/in-motion/388256-palestine-soldiers-ki...
Traduction : c .l. pour Les Groisses Orchades
Quand l’histoire et la mythologie sont aux prises avec l’infantile volonté de puissance des hommes :
À propos de l’audience Faurisson du 9 mai 2017
Valentin DUMAS – Entre la plume et l’enclume – 14 mai 2017
Le 20 août 2012, le quotidien Le Monde publiait un article d’Ariane Chemin intitulé 29 décembre 1978 / Le jour où Le Monde a publié la tribune de Faurisson. Ce dernier y était qualifié de « graphomane », de « mégalomane », de « bouffon », de « nostalgique de Pétain », de « provocateur né », qui « adore se victimiser », et ses thèses enfin qualifiées de « délirantes » n’étaient que des « fantasmagories ». En outre, on le traitait de « menteur professionnel », de « falsificateur » et de « faussaire de l'histoire ».
Sur ces trois dernières qualifications le Professeur poursuivait par citation directe Ariane Chemin et Le Monde pour injure publique. Le tribunal de grande instance de Paris, le 16 janvier 2014, estimait que l'injure était exclue, les termes employés par le journal renvoyant à des faits précis. Il aurait fallu poursuivre du chef de diffamation. Décision confirmée en appel le 18 décembre 2014.
Comme l'article incriminé était reproduit dans un ouvrage, Le Monde / 70 ans d’histoire, paru aux éditions Flammarion le 24 septembre 2014, Robert Faurisson décidait de poursuivre à nouveau Ariane Chemin et le journal, mais, cette fois-ci, pour diffamation.
Le 22 décembre 2014, Monsieur Robert Faurisson a déposé plainte avec constitution de partie civile contre Madame Ariane Chemin, Madame Teresa Cremisi et la Société Flammarion, pour des faits de diffamation.
L’audience du 9 mai qui s’est prolongée de 13h30 à 21h30 à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris fut une « leçon d’histoire », c’est ce qu’Ariane Chemin déclara à la barre sans en être sollicitée en fin d’audience, alors que la Présidente du Tribunal lui demandait si elle souhaitait prendre la parole au titre du droit au dernier mot.
Voulant prouver la véracité de ses écrits, Ariane Chemin avait sollicité cinq témoins : Valérie Igounet, journaliste, Annette Wieviorka, historienne, Laurent Joly, historien, Serge Klarsfeld, avocat et historien, Claude Lanzmann, écrivain et cinéaste.
Sur ces cinq témoins, seuls les trois premiers se sont présentés à l’audience : Annette Wievorka, directrice de recherche émérite au CNRS et Valérie Igounet, auteure d’un ouvrage sur le révisionnisme historique. Laurent Joly, historien du CNRS ne m’était pas connu et son élocution trop rapide ne m’a pas permis de saisir la teneur de ses propos.
Je connaissais les deux premiers sans les avoir lus ni rencontrés, par leur renommée et ne pouvait m’empêcher d’éprouver un certain respect pour l’aura médiatique et universitaire de Madame Wievorka.
La mauvaise foi et la faiblesse des arguments avancés par ces personnes et notamment par Annette Wievorka m’a sidéré. Ainsi, à propos des analyses physico-chimiques des parois des chambres à gaz en vue d’y détecter des restes de Zyclon B qui se dégrade en un composé coloré très stable au cours du temps, le ferricyanure de potassium, elle déclara quelle n’était pas chimiste et que ça ne l’intéressait pas qu’un pseudo-expert grattouille des murs !
L’idée que les chambres à gaz sont un mensonge de guerre qui se prolonge jusqu’à présent fait son chemin face au barrage médiatique des sionistes. En fouillant un peu, les informations sont disponibles sur le net pour ceux qui souhaitent s’informer. Mais pour élargir le débat, il m’apparaît intéressant de le resituer dans une perspective historique de longue durée.
Ainsi, pendant deux millénaires dans le monde chrétien, les Juifs ont porté la culpabilité d’être pour l’éternité les meurtriers de Jésus, c’est-à-dire déicides. Au XIIe siècle, lors de l’institutionnalisation de l’Église, quelques clercs de l’Église argumentèrent en avançant que si la génération de Jésus était coupable de déicide, mille ans plus tard, est-ce que les Juifs l’étaient encore ?
Mais l’Église avait besoin de cette culpabilité éternelle pour imposer son statut de véritable Israël (Verus Israël) à la place d’Israël, héritière et dépositaire de la descendance historique du roi David. Dans ce dispositif idéologique, c’est la culpabilité juive qui constituait le socle de la légitimité et de l’impeccabilité (= sans péché) du pouvoir de l’Église.
Les États-nation modernes sont des Églises nationalisées et laïcisées dont le droit administratif hérite en droite ligne du droit canonique (= le droit de l’Église), ainsi que les historiens du droit Gabriel Lebras et Pierre Legendre l’ont montré.
Vienne cette culpabilité bimillénaire à s’effacer, c’est tout l’édifice idéologique de l’Occident qui s’effondre, ce à quoi nous assistons depuis 1945.
Si les Juifs furent réputés déicides pendant deux mille ans, depuis 1945, qui fut en fait une victoire historique des sionistes à Nuremberg, la doctrine dominante impose l’idée que les États-nation d’Europe occidentale sont éternellement coupables de judéocide. C’est la réponse du berger à la bergère et lors de la pause, j’ai eu l’occasion de questionner le professeur Faurisson à ce sujet. Il a été d’accord pour penser avec moi que cette thèse lui paraissait très vraisemblable.
Au-delà de l’altercation bimillénaire entre Juifs et chrétiens (la formule est de Pierre Legendre), il faut retenir que celui qui maîtrise la gestion de la culpabilité collective détient le pouvoir. Pendant les siècles théologiens, l’Église, avec le droit de la pénitence imposait ses vues à ses ouailles au nom de l’éternelle culpabilité des Juifs qui légitimait son pouvoir.
Source : http://plumenclume.org/blog/249-enjeux-mythologiques
Le New Jersey comme si vous y étiez…
Il rêvait de s'appeler Hitler, c'est désormais chose faite
Aux États-Unis, un Nazi autoproclamé a officiellement été « rebaptisé » Isidore Heath Hitler lundi dernier. Voici le rêve de toute une vie qui s’est enfin réalisé…
Sputnik français – 13 mai 2017
C'est désormais officiel : le jeune Américain Isidore Heath Campbell a pu changer son nom de famille en Hitler lundi dernier, 8 mai, jour de la capitulation définitive de l'Allemagne nazie en 1945 et marquant la fin de la Seconde guerre mondiale, écrit le site MyCentralJersey.
« C'est génial. Mon permis de conduire est modifié, mon assurance, mon enregistrement, tout ce dont j'avais besoin est modifié… Je suis le nouvel Hitler ! », raconte le jeune homme, visiblement enthousiasmé.
De son propre aveu, ses initiales, I.H.H., font désormais référence à la formule « I Hail Hitler », « Je salue Hitler » en anglais.
Rappelons qu'Isidore a retenu l'attention du public pour la première fois quand un supermarché a refusé de faire un gâteau d'anniversaire portant le nom de son fils, Adolf Hitler Campbell, nommé en l'honneur du Führer… D'ailleurs, tous ses quatre enfants portent les noms de divers groupes nazis ou suprématistes blancs.
Au cours d'une audience du tribunal des affaires familiales convoqué pour examiner le cas de son plus jeune fils, M. Hitler serait entré dans le Palais de Justice de New Jersey habillé en uniforme nazi.
D'après l'enregistrement de l'audience, le tribunal lui a conseillé de se faire aider. Cependant, le « nouvel Hitler » a refusé net sous prétexte que son psychiatre était d'origine juive.
Voilà ce qui arrive quand vous vous présentez au tribunal en uniforme nazi
(On le sait, que les Américains sont cinglés. N’empêche que ces deux jeunes gens posent quand même quelques bonnes questions…)
Malheureusement pas sous-titré en français
Source : https://fr.sputniknews.com/insolite/201705131031365541-no...
« Ainsi que sur certains ruisseaux… »
Estonie : protégeons l’UE, détruisons les barrages de castors à la frontière russe
Sputnik en français – 13 mai 2017
Détruisons les barrages érigés par les castors à la frontière russo-estonienne ! Comme ça, et pas autrement, nous protégerons les frontières de l’Union européenne, lit-on sur le site de la radiodiffusion-télévision estonienne (ERR). La Main du Kremlin n’est pas loin, il faut certainement prendre des mesures de précaution.
Les garde-frontières estoniens ont 15 jours pour détruire tout ce que les castors ont érigé sur les rivières et les ruisseaux, dans la partie sud-ouest de l'Estonie, aux abords de la frontière avec la Russie, indique l'article sur le site de la radiodiffusion-télévision estonienne (ERR). Mais pourquoi s'en prendre à ces animaux ? La réponse est simple : la sécurité prime, puisque le « mal » ne dort pas, il faut rester sur ses gardes, surtout quand ce « mal » est si proche et qu'il ne lui suffit que de passer la frontière.
En effet, ces barrages construits par les castors facilitent le passage de possibles intrus. De plus, cette réalisation contribuera également à la protection des frontières extérieures de l'Union européenne.
Ainsi, afin de trouver quelqu'un pour réaliser cette périlleuse mission, un appel d'offres a même été lancé. Les barrages qui doivent être détruits se trouvent dans le sud-ouest de l'Estonie, sur les rivières Pededze et Piusa, ainsi que sur certains ruisseaux.
Selon l'article publié par l'ERR, il faudra couper des arbres se trouvant en Russie, en respectant bien le tracé frontalier. Le prestataire ne devra pas pénétrer en Russie. En outre, il faudra se mettre d'accord avec les autorités russes compétentes pour couper les arbres qui sont tombés du côté russe ou qui ont pris souche là-bas. Pourtant, même si la durée des travaux est déjà connue, ces derniers ne débuteront que lorsque l'accord sera prêt.
Ce n'est pas la première fois que ce pays balte indique sa volonté de renforcer sa frontière orientale. En 2016, l'Estonie avait déjà annoncé sa volonté d'ériger à la frontière avec la Russie un mur de 2,5 mètres de haut.
Source : https://fr.sputniknews.com/international/2017050710312768...
Certains se prennent seulement pour Napoléon…
Ne croyez pas qu’on oublie l’Hexagone…
Bricmont sur la victoire de petit Micron
« Les souverainistes ont perdu une bataille, ils n’ont pas perdu la guerre »
On n’avait vu que la tarte… il y avait une suite
Quand « Bernard Levy » va chez ses victimes récolter les fruits de son impudence
[C’était à Belgrade… Plus de gardes que de spectateurs…
Et des spectateurs venus pour siffler… Jusqu’à l’empoignade.]
Ne se croirait-on pas à la RADA ?
Mis en ligne le 15 mai 2017
22:57 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |