16/04/2018
SUR LE NAZISME VERSION ACTUELLE
Sur le nazisme version actuelle (israélienne)
Youtube censure dans 28 pays le documentaire d’Abby Martin « Empire Files »
Source : https://www.telesurtv.net/english/news/YouTube-Censors-Em...
Telesur, le 6 avril 2018
YouTube a censuré cet épisode de la série documentaire d'Abby Martin 'Empire Files' consacré au militarisme israélien.
Pour que personne ne puisse dire plus tard « Je ne savais pas… », « Ah, c’était si terrible que ça ? » et autres lâchetés codifiées, égoïsmes crasses, etc. À regarder en plein écran !
Un Juif américain sur le fascisme israélien : « Il n'y a aucun espoir de changement depuis l'intérieur. »
Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr
Militarisme, fascisme et répression en Palestine occupée (Documentaire CENSURÉ PAR YOUTUBE) from Sayed Hasan on Vimeo.
Le documentaire d'Abby Martin, qui met en lumière la violence militaire israélienne contre les Palestiniens, a été bloqué le 5 avril 2018 dans 28 pays pour violation présumée des « lois locales », a annoncé l'animatrice de TéléSur.
Selon le compte Twitter officiel de The Empire Files, YouTube a envoyé au programme un avis les informant que « Nous avons reçu une plainte légale concernant votre vidéo » et les notifiant que la vidéo serait bloquée dans 28 pays, dont le Royaume-Uni, la France, Israël et Italie.
L'épisode bloqué comportait une interview du journaliste Max Blumenthal sur la montée des attitudes militaristes et racistes à l'égard des Palestiniens en Israël.
Max Blumenthal a déclaré plus tard à Russia Today : « Mes commentaires étaient entièrement basés sur ma vaste expérience journalistique dans la région et mon analyse était de nature clinique : à aucun moment, je n'ai dénigré quiconque en raison de sa foi ou de son appartenance ethnique. »
Blumenthal estime que la Ligue anti-diffamation [ADL, équivalent américain du CRIF/LICRA] est derrière la censure : elle participe au système de signalement de YouTube et considère les actions liées au Boycott, aux sanctions et au désinvestissement (BDS) et l'opposition à l'occupation israélienne comme du racisme.
La coopération entre les forces sionistes et les réseaux sociaux pour censurer les médias pro-palestiniens a été bien documentée. L'année dernière, le journaliste Glenn Greenwald a révélé que le géant des réseaux sociaux Facebook travaillait activement avec le gouvernement israélien à la censure.
Selon Tel Aviv, « l'incitation en ligne » est responsable de la résistance à l'occupation. Israël cherche activement à supprimer les postes prétendument « incendiaires ».
Abby Martin interviewe le journaliste et auteur Max Blumenthal sur la situation actuelle en Palestine et l'occupation israélienne. Cet épisode évoque ce qu'il y a derrière la rébellion d'aujourd'hui, la domination croissante de l'idéologie d'extrême droite et ultra-raciste en Israël, les témoignages oculaires de l'après-guerre à Gaza et la peur du gouvernement israélien face à la résistance palestinienne.
Max Blumenthal est un journaliste primé et auteur de best-seller du New York Times. Il a écrit deux livres sur la Palestine, Goliath : vie et haine dans le Grand Israël, et il a dernièrement publié La guerre des 51 jours : ruine et résistance à Gaza.
Transcription :
Abby Martin : Aujourd'hui, je suis avec Max Blumenthal, journaliste d'investigation et analyste sur Israël et les luttes en Palestine. Il est l'auteur du livre Goliath (consacré à la vie en Israël), récompensé (par un Prix en 2014) et d'un exposé publié récemment sur la guerre de 51 jours (en 2014 à Gaza). Ses reportages de terrain à Gaza pendant et après l'opération Bordure protectrice ont documenté la réalité terrifiante des crimes de guerre israéliens.
J'ai voulu savoir ce qu'il avait découvert durant ses reportages de guerre et comment cela se rattache à l'insurrection actuelle en Palestine. Max, pouvez-vous expliquer ce qui se passe actuellement, et que les gens appellent une troisième Intifada ?
Max Blumenthal : Cela ne s'inscrit cadre pas avec ce qu'on considère comme une Intifada, à savoir un soulèvement national dirigé par des factions politiques. Ce que nous voyons est la rébellion complètement désorganisée d'une génération de jeunes qui ont grandi après les accords d'Oslo, qui ont établi les bases d'une solution à deux Etats et du processus de paix parrainé par les Etats-Unis. Ils ont grandi dans cette réalité, une réalité de séparation, d'exclusion, ils ont été témoins de la destruction de la base palestinienne, de toutes les institutions de la vie palestinienne, surtout à Jérusalem-Est, tout cela a été complètement éradiqué. En Cisjordanie, il ne reste plus que l'infrastructure de l'Autorité Palestinienne et des ONGs et ils n'ont que très peu d'opportunités et d'espoir devant eux.
L'occupation s'est enracinée et resserrée, ils ont observé l'assaut de 51 jours dans la bande de Gaza, et ils se sont sentis impuissants. Ils ont vu le leadership palestinien de facto à Ramallah, l'Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas, coordonner la sécurité avec leur occupant, et retourner leurs forces palestiniennes contre eux, en menant des raids par exemple à l'Université de Beir Zeit. Et cette génération a donc décidé d'agir d'elle-même. Cela se construit depuis longtemps mais maintenant que cette génération de Palestiniens est parvenue à un âge mature, ils s'en prennent à leurs occupants, ils sortent et manifestent dans les points de friction de l'occupation.
Par exemple, au checkpoint de Beit El à al-Bireh, à l'extérieur de Ramallah, il y a des manifestations régulières, ils jettent des pierres et des cocktails Molotov sur des soldats lourdement armés. Autour de Naplouse, qui est un haut lieu du terrorisme perpétré par les colons, et surtout à Hébron, où les colons, les colons les plus radicaux d'Israël-Palestine sont incrustés dans la vieille ville et terrorisent et traquent régulièrement les Palestiniens. Ils mènent des attaques, des attaques au couteau à l'intérieur de la ligne verte, ce qui constitue une action symbolique, et ce qu'ils font, c'est qu'ils adressent un message : « Tant qu'onsera occupés, vous paierez un prix, vous ne serez pas en sécurité et vous ne mènerez pas une vie normale. »
Comme l'a dit Netanyahou récemment, « Nous sommes destinés à vivre par l'épée. » Mais à Tel Aviv, à Haïfa, dans toutes les villes à l'intérieur d'Israël où vit la majorité de la population juive, ce sera comme si on était en Europe, ou, comme l'a dit Ehud Barak, ancien Premier ministre et ministre de la défense, « Nous serons une villa dans une jungle. » Et lorsque de jeunes Palestiniens entrent dans la villa, armés des couteaux, de pierres, de tout ce qu'ils peuvent avoir, ils rappellent aux Israéliens ceci : « Vous savez, vous n'êtes pas une villa dans une jungle. Vous êtes la jungle dans notre villa. Vous êtes au Moyen-Orient, et vous ne pouvez pas simplement ériger un mur et prétendre que nous ne sommes pas là. »
Abby Martin : Pourquoi la mosquée Al-Aqsa est-elle centrale dans cette lutte politique ?
Source : http://sayed7asan.blogspot.be/2018/04/le-militarisme-isra...
Arrêtons d’insulter la langue française.
Les mots ont un sens précis.
Nous avons bien dit « nazisme » et non « fascisme ».
Mis en ligne le 16 avril 2018
11:45 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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