01/04/2018

LA NOUVELLE CAMPAGNE DE RUSSIE - III

1. Class War.jpg

 

Réponse à Robert Bibeau

 

À la suite de notre précédent post, nous avons trouvé le commentaire suivant, de Robert Bibeau, des 7 du Québec :

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/election-en-russie-le-sacre-de-poutine/  Écrit par : ROBERT BIBEAU | 30/03/2018

Bien sûr nous l’avions lu ! Nous lisons toujours avec intérêt et relayons quand nous pouvons ce qu’il publie. Plutôt que lui répondre par la même voie, il nous semble plus intéressant de le faire ici.

Voici donc son article, motivé par la récente réélection de Vladimir Poutine, suivi de notre réponse à son commentaire :

 

ÉLECTION EN RUSSIE – LE SACRE DE POUTINE

Robert Bibeau – 24 mars 2018

(Bibeau.robert@videotrron.ca  –   éditeur du webmagazine www.les7duquebec.com)

 

2. POUTINE ELECTION.jpg

 

L’économie détermine la politique, jamais l’inverse

Sous le mode de production capitaliste industriel et financier, l’économie est mondialisée ce qui entraîne que la politique et les médias sont aussi mondialisés. Notre grille d’analyse des élections « démocratiques » bourgeoises que nous venons de publier s’applique donc aisément au contexte russe comme nous allons le démontrer à partir du dernier cirque électoral moscovite. (1)

 

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/election-en-russie...  

 

CHER ROBERT BIBEAU

 

  Comme dit ci-dessus, on vous lit toujours avec intérêt, et on le sait qu’élections-piège-à-cons : vous prêchez des convertis.

MAIS, en attendant que « les masses » deviennent du jour au lendemain assez adultes pour prendre en main leur destin comme des grandes et mettre ainsi fin à des multimillénaires de loi de la jungle, notre planète porte sur son dos des sociétés pleines à craquer de gens qui n’ont qu’une vie et qui ne verront pas ce beau jour (soir…).

Alors, que faire ? (vieille question, comme vous savez). Sinon savoir gré à ceux qui font tout leur possible pour que finissent par être réunies les conditions qui le feront (peut-être) arriver. Et de quel droit en douterions-nous ?

Vladimir Poutine ET LES AUTRES savent tout ce que vous savez : ils ont grandi dans les écoles de Staline. Ils sont, eux, contrairement à nous qui ne sommes nulle part, au pied du mur très haut et très long qui sépare la théorie de la pratique. Nous n’avons pas le droit, tel le petit daimon de Socrate accroupi sur l’épaule gauche de Vladimir Vladimirovitch, de préjuger de ce qu’il pense et de ce que sont ses motivations réelles. Nous ignorons quelles cartes (« conditions objectives ») lui ont été distribuées et s’il les joue bien ou mal. Seule l’histoire, dans très longtemps, le saura. Cette constatation vaut pour les autres, pas seulement russes. Elle vaut pour Xi Jinping et ses Chinois, qui ont quasiment triplé depuis les années cinquante ; elle vaut pour Nicolas Maduro, pour Raùl, pour Bachar Al-Assad et tant d’autres, qui sont peut-être en train d’inventer des stratégies dont n’avait pas rêvé Marx, qui sait.

Tous sont en train, d’une façon ou d’une autre, de combattre le capitalisme. Ils le font avec leurs talents, leurs vertus et leurs moyens, et rien ne nous autorise à décréter qu’ils le font « en capitalistes », quelles que soient les apparences.

Dans l’immédiat, au lieu de leur jeter la pierre, essayons de faire mieux qu’eux… si nous le pouvons, car la critique est aisée et l’art est difficile. Nous n’avons le droit de prêcher que d’exemple.

Pour notre modeste compte de blogueurs autodidactes, nous nous en tenons, faute de mieux, à l’injonction de Günther Grass : mettre un pied devant l’autre et faire de notre mieux. Et vous aussi, nous n’en doutons pas.

 

 

3. RICH-POOR.gif

 

 Bon sang, mais c’est bien sûr !

 

Comme vous sans doute, lecteurs, nous trouvions que l’affaire Skripal sentait l’entourloupe à plein nez. Mais l’explication de Strategika51 sur la Russie qui aurait empêché un faux drapeau aux gaz en Syrie, n’arrivait pas à nous convaincre. Une autre circonstance nous rendait perplexes : le côté amateur cafouilleux de toute l’affaire, qui prenait tous les jours davantage d’ampleur…

À notre humble avis, il est im-pen-sa-ble que le MI6 soit impliqué dans une pantalonnade à la fois aussi minable et d’une telle ampleur. Les services secrets anglais, comme les autres, sont capables d’expédier quelqu’un sans rater leur coup et sans qu’on puisse les incriminer, quand bien même tout le monde serait sûr qu’ils y ont trempé jusqu’aux cheveux. Alors, quoi ?

Quand, dans un échange de mails privés, Aline de Diéguez nous a fait part de ses convictions, nous nous sommes frappé le front à deux mains : Bon sang, mais c’est bien sûr !

Les sous-Pieds Nickelés que sont May, Johnson, Williamson et Macron à la manoeuvre auraient dû depuis longtemps nous vendre la mèche, surtout ce dernier, et l’implication de la France dans une affaire qui ne la concerne ni d’Ève ni des dents, Ce n’est pas parce que des zozos se prétendent officiellement au service qui de l’Angleterre qui de la France, alors qu’ils roulent en réalité pour la plus illustre banque du monde (bien autrement puissante que l’Angleterre et la France réunies), qu’il faut les en croire sur parole….

Il a fallu la spécialiste des questions financières en général et des Rothschild en particulier qu’est Aline de Diéguez pour que 2 + 2 fassent enfin 4 et que les pièces archi-logiques du puzzle se mettent en place. Nous lui avons demandé de nous mettre noir sur blanc ses conclusions et elle l’a fait. Qu’elle en soit remerciée.

Question qu’on peut maintenant s’amuser à se poser : Le MI6 a-t-il refusé de se mouiller dans cette affaire foireuse ou a-t-on évité de le solliciter de peur qu’il refuse ?

Ce qui est sûr, c’est qu’on commence à s’énerver chez les maîtres du monde.

Nous commencerons par les deux articles qui ont fait tiquer Aline de Diéguez…

 

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Moscou pose 14 questions à Londres et 10 à Paris

 

Pourquoi Paris est-il impliqué dans l’enquête sur Skripal ? Moscou pose 14 questions à Londres

SputnikNews International 31 mars 2018

 

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Le ministère russe des Affaires étrangères a dressé une liste de 14 questions concernant l’affaire Skripal, dont certaines visent à savoir pourquoi les autorités britanniques ont décidé d’associer la France à l’enquête.

La diplomatie russe a publié sur son site une liste de 14 questions que Moscou a adressée à Londres, en lien avec l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille à Salisbury.

  1. Pourquoi la Russie se voit-elle refuser le droit d'accès consulaire à deux citoyens russes qui ont été blessés sur le territoire britannique ?
  2. Quels antidotes spécifiques – et sous quelle forme – ont-ils été administrés aux victimes ? Comment ces antidotes se sont-ils retrouvés en la possession des médecins britanniques sur les lieux ?
  3. Pour quels motifs la France a-t-elle été associée à la coopération technique, dans l'enquête sur l'incident dans lequel des citoyens russes ont été blessés?
  4. Le Royaume-Uni a-t-il informé l'OIAC [l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, ndlr] de l'implication de la France dans l'enquête sur Salisbury ?
  5. Qu'est-ce que la France a à voir dans un incident implquant deux citoyens russes au Royaume-Uni ?
  6. Quelles règles de la législation procédurale du Royaume-Uni permettent d'associer un État étranger à une enquête interne ?
  7. Quelles preuves ont été transmises à la France, pour qu'elle les étudie et mène sa propre enquête ?
  8. Des spécialistes français ont-ils participé à l'échantillonnage du matériel biologique de Sergeï Skripal et de Ioulia Skripal ?
  9. Des spécialistes français ont-ils étudié des échantillons du matériel biologique de Sergeï Skripal et de Ioulia Skripal, et dans quels laboratoires ces études ont-elles été menées ?
  10. Le Royaume-Uni dispose-t-il des éléments de l’enquête française ?
  11. Les résultats de l'enquête française ont-ils été transmis au secrétariat technique de l'OIAC ?
  12. Sur la base de quels signes « l'origine russe » de la substance utilisée à Salisbury a-t-elle été établie ?
  13. Le Royaume-Uni dispose-t-il d'échantillons de contrôle de l'agent de guerre chimique que les représentants britanniques appellent « Novitchok » ?
  14. Le Royaume-Uni a-t-il développé des échantillons de l'agent de guerre toxique de type Novitchok (selon une terminologie britannique) ou ses analogues ?

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Source : https://fr.sputniknews.com/international/2018033110357427...

 

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Moscou adresse 10 questions à Paris concernant l'affaire Skripal

Sputnik International.fr – 31 mars 2018

 

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Le ministère russe des Affaires étrangères a publié une liste de 10 questions adressées à Paris dans le cadre de l'affaire Skripal « fabriquée» par le Royaume-Uni contre la Russie ».

L'ambassade de Russie à Paris a envoyé au ministère français des Affaires étrangères une note comprenant 10 questions concernant l'affaire Skripal.

  1. Pour quel motif la France a-t-elle été appelée à accorder une assistance technique, dans l'enquête du Royaume-Uni sur l'incident à Salisbury ?
  2. Est-ce que la France a envoyé une note officielle à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques concernant sa participation ou coopération technique dans l'enquête sur l'incident à Salisbury ?
  3. Quelles preuves a transmis le Royaume-Uni à la France dans le cadre de l'assistance technique accordée ?
  4. Des spécialistes français ont-ils participé à l'échantillonnage du matériel biologique de Sergueï Skripal et de Ioulia Skripal ?
  5. Des spécialistes français ont-ils étudié des échantillons du matériel biologique de Sergueï Skripal et e Ioulia Skripal, et dans quels laboratoires ces études ont-elles été menées ?
  6. Sur la base de quels signes les spécialistes français ont-ils établi l'utilisation de l'agent toxique de combat de type Novitchok (selon la terminologie britannique) ou de ses analogues ?
  7. De quelle expertise dispose la France dans le domaine de l'étude des agents toxiques de combat de ce type ou de ses analogues ?
  8. Sur la base de quels signes (marqueurs) les spécialistes français ont-ils établi « l'origine russe » de la substance utilisée à Salisbury ?
  9. La France dispose-t-elle d'échantillons de contrôle de l'agent toxique de combat Novitchok (selon la terminologie britannique) ou de ses analogues ?
  10. Des échantillons de l'agent toxique de combat de ce type ou de ses analogues ont-ils été développés en France et, si oui, à quelles fins ?

Plus tôt, Moscou avait formulé une liste de 14 questions concernant l'affaire Skripal dont certaines visent à savoir pourquoi les autorités britanniques ont décidé d'associer la France à l'enquête.

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Source : https://fr.sputniknews.com/international/2018033110357427... 

 

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Un empoisonnement pour raison d’État

Aline de Diéguez – 1er avril 2018 et ce n’est pas un poisson !

                

7.  Guillemets ouvrants bleus.gifLe 4 mars 2018, au milieu de l'après-midi, Sergueî et Yulia Skripal auraient été découverts inconscients sur un banc public de la petite ville de Salisbury.

Dans l'heure qui a suivi, les Anglais connaissaient l'identité des victimes et le diagnostic : les Skripal avaient été intoxiqués par inhalation d'un gaz militaire 5 à 10 fois plus létal que d'autres agents connus, comme le gaz sarin et le VX. Le nom de ce produit redoutable était révélé : novitchok. Par miracle, ils avaient sous le coude un contre-poison, puisque les Skripal étaient toujours vivants un mois plus tard.

Le novitchok ne pouvait être que russe et la Russie était la main vengeresse qui avait attenté ouvertement à la vie de son ancien espion et à celle sa fille pour faire bonne mesure, et cela par pure vengeance… mais aussi en faisant preuve d'une sidérale stupidité, puisqu'elle signait son crime au grand jour. Il ne manquait que le passeport du criminel responsable du forfait et son numéro de portable.

On comprend que ce scénario digne des pieds nickelés ait laissé le Président de la République française sceptique, si bien que le 5 mars, Emmanuel Macron demandait, par la voix de son porte-parole Benjamin Griveaux, la prudence : il convenait, disait-il, d'attendre l'issue de l'enquête avant de proférer des accusations. Voilà qui était sage.

Or, quelques heures plus tard, le 6 mars 2018 au matin, patatras, le Président déclarait urbi et orbi qu'il soutenait « nos amis anglais », lesquels venaient de subir sur leur sol une attaque sauvage et inadmissible avec un gaz redoutable, probablement d'origine russe et que la Russie était probablement coupable.

Étrangement, aucun organe de presse n'a interrogé le Président sur ce brutal revirement et ne s'en est même étonné. Et pourtant, ce changement de pied intervenu durant la nuit est capital pour la compréhension de la suite des événements .

Je passe sur les différents complots des membres de l'OTAN tant en Europe qu'aux USA. Une majorité remarquable des vassaux a confirmé la révélation médicale fulgurante des autorités d'outre-Manche. Mme May et ses ministres n'ont pu retenir une joie débordante et des cris de triomphe. La horde de colonisés de l'OTAN a alors accouché d'une kyrielle de décisions d'expulsions de diplomates russes à partir de nombreux pays européens ainsi que de l'ex-Commonwealth, pompeusement auto-dénommés « communauté internationale » alors qu'ils ne représentent qu'un dixième de la population mondiale.

Entre temps, le 20 mars, Emmanuel Macron, toujours premier de classe et désireux d'en faire plus que ses voisins, avait concocté sa petite punition personnelle supplémentaire. Bien qu'il ait traîné durant trois heures dans les travées du salon du livre, il a jugé judicieux de boycotter le stand de la Russie, pourtant pays invité d'honneur du salon. Il a cru habile d'humilier la Russie en humiliant les écrivains qui avaient honoré la France par leur présence, ainsi que Mme Soljenitsyne. A ses yeux, la « solidarité avec nos amis britanniques » était plus importante qu'une manifestation de l'indépendance et de la souveraineté culturelle de la France .

Et voilà le fin mot de l'affaire. Depuis le début de la mise en scène de la comédie anglaise, nous découvrons que la France et ses dirigeants en étaient partie prenante. Depuis un mois, les Français s'étaient bien gardés de le révéler.

Qu'y avait-il à cacher ?

En effet, le 31 mars à 21h40, le site Sputnik publiait une nouvelle qui aurait dû faire l'effet d'une bombe : la Russie posait à la France dix questions sur les motifs et les conditions de son implication et de sa collaboration zélée à l'affinage du montage de « l'affaire Skripal » et lui demandait de clarifier son rôle dans le peaufinement du trucage qui était en train de se mettre en place.

Or, cette nouvelle est tombée dans un silence total de tous les médias de l'OTAN : et pourtant, la découverte de la solidarité de la France avec « nos amis anglais » et le silence qui a entouré cette collaboration n'est pas un événement anodin . Elle donne son sens au virage à 180° effectué le 6 mars par le Président Macron. Les Français apprécieront la cachotterie de leur Président et son implication dans une affaire qui ne devrait pas concerner notre pays.

Question ? Que s'est-il passé entre le 5 et le 6 mars 2018 entre la France et l'Angleterre, entre Emmanuel Macron et un mystérieux informateur qui aurait suffisamment influencé son jugement pour le faire changer de pied ?

Si l'on en croit sa réaction le 5 mars, le Président semblait tout ignorer du montage anglais. Mais y aurait-il eu des complicités en dehors de la Présidence ? M. Macron aurait-il été ensuite l'objet d'amicales suggestions afin de tenter de manipuler une enquête au sujet d'un attentat finalement raté puisque Mlle Skripal est ressuscitée. S'il faut en croire les Anglais, le père serait toujours en péril de mort. Mais personne n'a vu ni l'un ni l'autre et une cousine en Russie, désireuse de rendre visite à ses parents malades en Angleterre, et dont les services secrets anglais n'avaient pas prévu l'existence, se voit refuser un visa pour l'instant.

Pour tenter de donner un sens au revirement brutal du Président de la République dans cette affaire tordue, le lien qui vient immédiatement à l'esprit entre Emmanuel Macron et l'Angleterre est la banque. Or, la banque, c'est la City et la City, c'est Rothschild . Là où il y a Rothschild, il y a domination financière de la City et de Wall Street.

Ce qui voudrait dire que l'attaque contre la Russie a quelque chose à voir avec la tentative de la Russie et de la Chine de se libérer de la tutelle du dollar. Ce que n'ont pas réussi des petits États dirigés par Kadhafi, par Saddam Hussein et aujourd'hui par Nicolas Maduro, afin d'échapper à la tenaille de la finance anglo-saxonne et au règne de la City, l'alliance de la Chine et de la Russie est en passe de le réaliser. Voilà qui est insupportable et qui mérite la diabolisation hystérique du pays jugé le plus faible du duo, faute de pouvoir utiliser impunément la « diplomatie » des tomahawks.

La Chine inspire encore une crainte salutaire à l'OTAN, haro donc sur la Russie jugée plus vulnérable.

On comprend mieux a posteriori que Vladimir Poutine ait tenu à démontrer aux va-t-en guerre irresponsables ce qu'il leur en coûterait en cas d'acte dément. La dissuasion est la meilleure défense.

Il ne s'agit donc pas d'une simple vengeance pour n'avoir pas réussi à déstabiliser Assad avec une attaque chimique comme le pense Strategika, ou la volonté de pourrir le mondial de football, comme le craint Mme Zakharova. Cela n'empêche pas l'une et l'autre hypothèse, mais elles sont trop restreintes. L'actuelle attaque violente contre la Russie est plus fondamentale.

C'est en réalité une guerre à mort contre l'alliance russo-chinoise et leur volonté de créer un circuit monétaire indépendant du dollar, ce qui signera à terme, sa mort. Et la présence d'Emmanuel Macron, l'ancien « Rothschild boy » dans l'affaire est le chaînon manquant de l'explication.

Pour l'instant, la Chine leur semble un trop gros morceau. Mais elle se montre ouvertement solidaire de la Russie. Voilà qui explique l'article furieux et inhabituel du journal quasi officiel du parti communiste chinois Global Times dont fait état Alexandre Mercouris dans le site The Duran, article qui exprime un soutien officiel total et sans faille de la Chine à la Russie, victime d'une agression masquée de la finance internationale.

La Chine a ouvert lundi dernier le marché à terme du pétrole brut. L'accueil du marché a été, dès le premier jour, enthousiaste, ce qui a eu pour effet de donner un coup de pouce considérable à la valeur du Yuan sur le marché international.

Bonjour le petroyuan.

Or, la Russie est le principal fournisseur de la Chine.

Au revoir le petrodollar !

Cela méritait bien de tenter le tout pour le tout de la comédie de Salisbury.

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/inter...

 

8. petits hommes entre prièces d'or xx.JPG

 

À lire si on ne les connaît pas :

http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos...

http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos...

http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos...

 

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Mais tout cela, bien sûr, est lié

Massacre à Gaza : Israël teste de nouveaux gaz sur les Palestiniens

 

Gilles Munier –France-Irak actualités 31 Mars 2018

 

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Au moins 16 manifestants palestiniens de la bande de Gaza ont été tués hier – Journée de la terre – par l’armée israélienne postée de l’autre côté de la « barrière de sécurité - frontière ». Le Croissant-Rouge a recensé plus d’un millier de blessés – 1416 aux dernières nouvelles - frappés pour la plupart par des balles d’acier recouvertes de caoutchouc. Et ce n’est pas fini, car les Gazaouis manifesteront aujourd’hui et dans les jours à venir. Le mouvement de protestation - estimé à plusieurs dizaines de milliers de personnes - est prévu pour durer six semaines. Soutenus par le Hamas, les participants réclament le « droit au retour » des réfugiés expulsés manu militari de leur domicile, il y a 70 ans, lors de la création d’Israël, et exigent la levée du blocus de la bande de Gaza.

 

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Snipers israéliens postés face aux manifestants

 

Pour disperser la foule, l’armée israélienne tire aussi à balles réelles et utilise des drones qui pulvérisent des gaz lacrymogènes au-dessus des manifestants.

 

Une étude récente publiée par l’Université de Californie fait le point sur la nature de ces gaz qui peuvent être mortels :

 

Extraits de “Is Israel testing new types of tear gas in Bethlehem?” par Ryan Rodrick Beiler*

 

Une étude conduite par l’Université de Californie et publiée par le Centre des Droits de l’Homme de cette université note l’usage fréquent et indiscriminé de bombes de gaz lacrymogène contre les Palestiniens …(…)… Les membres de l’équipe de chercheurs, après avoir été témoins de ces tirs, ont conclu que cet usage n’est pas limité aux protestations ou auteurs potentiels de violence, comme les enfants lançant des pierres. « Il est quelque fois dangereux de sortir du centre quand le gaz est dans l’air ».

Gaz Mortel

L’Université de Californie définit le gaz lacrymogène comme un terme général pour désigner les produits irritants le composant, pour contrôler une foule et note que, ces dernières années, de nouvelles formes de gaz ont été développées, beaucoup plus puissantes. Le type de produit auquel Israël a recours n’est pas précisé et les informations fournies par les résidents font qu’ils doivent être exposés à des formes puissantes ...(…)…

Le rapport indique que l’usage de gaz lacrymogène et autres irritants chimiques sont interdits comme arme de guerre par la Convention sur les Armes Chimiques de 1992 mais « pas dans un but civil aussi longtemps que le type et les quantités se conforment aux buts recherchés ». Il conclut que l’usage fait par Israël est en total contradiction avec les procédures internationales sur l’usage classique.

Le gaz lacrymogène est mortel et cela a été prouvé en de maintes occasions  particulièrement par moi lors de l’enterrement, en avril 2004, de Noha Kamish dont la mort résulte de la décharge de gaz lacrymogène par les fenêtres de sa maison.

Des gaz produits  aux Etats-Unis

Les résidents disent que des événements ordinaires comme des anniversaires d’enfants ou des pique-niques familiaux sont perturbés par des tirs de gaz, parfois prises en vidéo. « Les soldats tirent quand ils s’ennuyent, quand ils veulent aller au « clash » ou quand ils veulent entrer dans le camp ou quand ils veulent s’amuser. »

…(…)…  comme toutes les armes utilisées par les militaires israéliens, ce gaz est une production américaine. La marque du fabricant, Combined Systems, de Jameston en Pennsylvanie,  apparaît en clair sur les déchets aissés par les soldats…(…)…

Source d’origine : The Electronic Intifada (3/1/18)

Traduction et Synthèse: Xavière Jardez

Source : http://www.france-irak-actualite.com/2018/03/massacre-a-g...

 

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Rappel, à propos de l’affaire Mireille Knoll – celle d’une vieille dame assassinée à son domicile dans des conditions crapuleuses – qui fait couler beaucoup d’encre ces jours-ci :

 

Le 25 octobre 2006, une autre dame – qui a, elle, heureusement survécu – avait été agressée, à son domicile aussi, dans des conditions similaires…

 

UNE JUSTICE À DEUX VITESSES

Une agression terroriste à domicile par des membres du BETAR en 2006, jugée en 2008 et 2009, condamnée et dont la sentence n'a toujours pas été exécutée

par Ginette Hess Skandrani

 

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J'ai été agressée à mon domicile parisien, le 25 octobre 2006, par un commando de quatre sbires du BETAR dans une agression préméditée et concertée. Pendant que deux d'entre eux faisaient la garde dans le couloir, deux autres se sont acharnés sur moi au risque de me tuer ou de me rendre invalide me tabassant avec des casques jusqu'au sang. J'avais de nombreuses blessures, un traumatisme crânien qui m'a laissé un adénome.

Cette agression barbare a été jugée le 3 février 2009 :

Ruben Collen, en fuite en Israël a pris deux ans d'emprisonnement dont 18 mois avec sursis. Il faisait le guet dans la rue.

Steven Elie, en train de faire son service militaire en Israël avec l'accord de la Cour a envoyé une lettre accusant les autres membres du commando – qui s'étaient réunis rue des Rosiers afin de programmer mon agression – a également pris deux ans de prison dont 18 mois avec sursis. Un mandat d'arrêt a été lancé contre lui.

Mike Sfez que j'avais reconnu comme un de mes agresseurs a également été condamné à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis.

Ils ont tous trois été déclarés coupables Ils devaient me verser 10.000 euros en réparations des dommages et 15.000 euros de frais de justice.

Le quatrième agresseur, mineur au moment des faits, a été jugé par un tribunal pour enfants le 18/11/2008 et a été également condamné à six mois de prison avec sursis et 8.000 euros de réparations.

C'était la première fois que ces extrémistes, entraînés comme des paramilitaires, tolérés par le pouvoir français et qui agressent tous ceux et celles qui s'opposent à la politiques israélienne* ont été traduits devant un tribunal. Maître Missamou, mon avocat ne s'est pas laisser intimider par les menaces et a gagné le procès.

Quatre ans plus tard, nous en sommes au même point. Deux d'entre eux sont en fuite en Israël, les deux autres, sont soi-disant insolvables et aucun d'entre eux n'a été sommé d'accomplir les six mois de prison ferme, ni de payer les réparations ou les frais de justice.

Nous avion décidé, avec mon avocat, de nous adresser à une association de justice pour les victimes des agressions mais nous avons été déboutés car le profil de l'agression « n'était pas traditionnel ».

Nous attendons toujours que ce jugement soit mis à exécution

Paris le 7 avril 2013

______________________ 

*Y compris l’écrivain Jacob Cohen, et même plus d’une fois, si nos souvenirs ne nous trompent pas. NdGO

 

Les deux agressions sont condamnables. Toute agression contre une personne désarmée est condamnable. Disons-le franchement : méprisable. On remarquera seulement que la victime d’aujourd’hui appartient au « camp » de ceux pour qui on manifeste et celle d’hier au camp de ceux qui ne comptent pas, que les gros bras peuvent donc continuer à agresser sans crainte de voir l’État – non plus d’ailleurs que l’opinion publique – leur en tenir la moindre rigueur. La bassesse des uns n’excuse pas celle des autres.

C’est bien pire qu’une justice à deux vitesses : un état d’esprit « nazi d’avant-guerre » comme vient de le déplorer le Saker.

 

4. mariane pince à linge.gif

 

Pour finir, nous nous en voudrions de ne pas relayer le nouvel article d’Alexander Mercouris, toujours si bien informé, sur la suite des réactions chinoises aux abracadabrantesques événements en cours (c’est celui-là même que mentionne Aline de Diéguez dans son explication)

 

Une Chine furieuse persévère et signe dans son soutien à la Russie sur l’affaire Skripal, traite les actions occidentales de « scandaleuses »

Le Global Times dit que l’Occident se torche des procédures internationales régulières, se livre à des manœuvres d’intimidation envers la Russie, ne représente pas du tout la communauté internationale mais menace au contraire les autres nations.

Alexander Mercouris – TheDuran – 31 mars 2018

 

12. Dragon furieux.jpg

 

Le Global Times – organe officieux en langue anglaise du Parti Communiste qui gouverne la Chine – vient de publier un éditorial torride, qui s’en prend férocement aux inqualifiables manœuvres d’intimidation des Occidentaux envers la Russie dans l’affaire Skripal.

L’éditorial constate que l’Occident n’a que mépris pour les courtoisies les plus élémentaires et les procédures régulières, et il avertit les autres pays – implicitement, la Chine y comprise – qui pourraient bien se retrouver un jour en ligne de mire dans une attaque de cette sorte.

L’éditorial rappelle aussi aux puissances occidentales que, loin de représenter la « communauté internationale », elles n’en représentent qu’une petite partie.

L’éditorial est si mordant et si  sévère – allant tellement plus loin que n’importe quel éditorial de journal chinois soutenant la Russie dans son conflit avec l’Ouest, en ce compris les deux éditoriaux précédents que le Global Times a déjà publié sur l’affaire Skripal – que je vais le reprendre en entier.

 

12. Guillemets ouvrants.gifLe 26 mars, les USA, le Canada et plusieurs pays de l’Union Européenne ont expulse des diplomates russes de leurs ambassades et consulats respectifs, en représailles d’un prétendu empoisonnement par la Russie de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille. Au moment où paraît cet écrit, dix-neuf pays, y compris quinze membres de l’UE, ont témoigné de leur soutien à la Grande Bretagne en appliquant ce genre de mesures.

Le 4 mars, Skripal et sa fille Yulia ont été transportés d’urgence dans un hôpital, après avoir été trouvés inconscients dans un parc de Salisbury. On devait apprendre plus tard que le père et la fille avaient été en contact avec un obscur agent neurotoxique. Les représentants du gouvernement britannique déclarèrent que les Skripal avaient été attaqués au « Novichok », une substance chimique neurotoxique de l’ère soviétique, autrefois utilisé par l’armée.

Le gouvernement du Royaume Uni n’a pas fourni la moindre preuve permettant de lier la Russie à ce crime, mais se dit certain qu’il ne pouvait pas y avoir d’autre « explication raisonnable » à la tentative d’assassinat. La Grande Bretagne était si convaincue de sa théorie russe qu’elle n’a pas perdu de temps pour prendre des « sanctions » contre le pays, en expulsant rapidement des diplomates en poste à Londres. Peu après, de hauts fonctionnaires de la capitale anglaise ont fait appel à l’OTAN et à leurs alliés européens, qui ont immédiatement apporté leur soutien.

Les accusations que les pays occidentaux ont vomi sur la Russie se fondent sur des arrière-pensées du genre de celles dont usent les  Chinois quand ils disent « il est possible que » pour saisir l’occasion d’exprimer ce qu’ils désirent. Aux yeux d’un tiers, les principes et la logique diplomatique censés étayer ces efforts extrémistes sont nuls, pour ne rien dire du fait qu’expulser simultanément autant de diplomates russes est une forme de comportement singulièrement vulgaire. De telles actions n’ont pratiquement d’autre résultat que d’augmenter l’hostilité et la haine entre la Russie et ses homologues occidentaux.

Sur l’empoisonnement des Skripal, le gouvernement du Royaume Uni avait le devoir de faire procéder à une enquête indépendante par des représentants de la communauté internationale. Un effort de cette sorte eût apporté des résultats assez décisifs pour que ceux qui suivent cette affaire puissent être sûrs de qui doit ou ne doit pas être accusé du crime. Il se trouve que la majorité de ceux qui soutiennent la conclusion unilatérale de la Grande Bretagne sont membres de l’OTAN et de l’UE, et que les autres s’alignent sur le Royaume Uni en vertu de relations spéciales de longue date.

Le fait que d’importantes puissances occidentales puissent se liguer pour prononcer un jugement contre un État étranger sans suivre les procédures auxquelles se plient tous les autres pays, sans tenir compte des principes fondamentaux du droit international, fait froid dans le dos. Pendant la guerre froide, pas une nation occidentale n’aurait osé se livrer à une telle provocation, et pourtant, aujourd’hui, nous en voyons s’y livrer avec une désinvolture débridée.  De telles actions ne sont rien d’autre qu’une forme occidentale de grossières manœuvres d’intimidation. Elles sont une menace pour la paix et la justice dans le monde.

Ces dernières années, les normes internationales ont été falsifies et manipulées à n’en plus finir. La raison fondamentale, derrière cet amoindrissement des normes internationales a ses racines dans les disparités de puissances héritées de la guerre froide. Les USA ont, avec leurs alliés, substitué leurs ambitions aux normes reconnues, si bien que leurs actions, qui étaient censées suivre, comme les autres, un jeu de procédures et de protocoles régulier, n’ont plus été rien d’autre que des occasions de saisies de profits, conçues à leur seul bénéfice. Ces mêmes nations occidentales ont activé en pleine force des plateformes de mobilisation de l’opinion publique et des galaxies de médias, pour défendre et justifier les privilèges qu’elles s’accordaient.

Récemment, de plus en plus de nations ont été victimes de la rhétorique et des mesures diplomatiques insensées de l’Occident. Cela finit toujours par les dirigeants de ces nations se faisant clouer au pilori et marquer au fer rouge de slogans tels que « oppresseur de son propre pays », « régime autoritaire », « coupable de nettoyage ethnique », etc., au mépris de leur criante innocence.

 

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Et la presse nazie des années 1940 n’a pas été inventée pour les chiens…

 

La manière dont les États-Unis se permettent aujourd’hui de traiter la Russie est au-delà du scandaleux. Leurs actes sont d’une frivolité et d’une témérité qui ont fini par caractériser l’hégémonie occidentale, dont la seule aptitude réelle semble être d’empoisonner les relations internationales. L’heure présente est le moment idéal pour que les nations non-occidentales resserrent leur unité et leurs efforts de collaboration les uns avec les autres. Il est nécessaire que ces nations établissent un niveau d’indépendance qui les mette hors d’atteinte de l’influence et des manigances occidentales. Il faut qu’elles brisent les chaînes des déclarations monopolisatrices comme des adjudications prédéterminées, et qu’elles attachent enfin la valeur qu’elles méritent à leurs propres capacités de jugement.

Inutile de préciser que mener à bien de tels efforts collectifs internationaux est plus aisé à dire qu’à faire, parce qu’ils exigent un soutien fondamental avant que rien puisse se produire. Jusqu’à ce qu’une nouvelle ligne d’alliés émerge, les associations internationales comme les BRICS ou l’Organisation pour la Coopération de Shanghaï doivent apporter davantage de valeur à ces nations non-occidentales, et commencer déjà à nouer activement des alliances avec elles.

Ce que la Russie est en train d’expérimenter en ce moment devrait servir à faire réfléchir à la manière dont les nations non-occidentales peuvent s’attendre à être traitées dans un avenir plus ou moins proche. Expulser des diplomates russes en grand nombre n’est guère susceptible d’impressionner la Russie. C’est, par-dessus tout une tactique d’intimidation qui est devenue emblématique de l’arrogance des pays occidentaux mais de telles mesures ne sont pas soutenues par le droit international et injustifiées. Plus sérieusement, il faut que la (vraie) communauté internationale acquière les voies et les moyens de contrebalancer ce genre d’actions.

L’Occident n’est qu’une petite fraction du monde et n’est plus en rien l’acteur planétaire qu’il a pu croire qu’il était. Les minorités réduites au silence de la communauté internationale doivent se rendre compte de tout ceci et prouver à quel point ils ont compris en le faisant savoir au reste du monde par des actes. Dans cette affaire Skripal, le grand public ne connaît pas la vérité et le gouvernement britannique n’a pas encore produit la moindre bribe de preuve justifiant ses allégations contre la Russie.

Nous croyons ici fermement que les accusations portées par un pays contre un autre sans être le résultat d’une enquête professionnelle rigoureuse relève d’un comportement non-civilisé qu’il convient d’abolir immédiatement

 

D’après mon expérience, la Chine – même dans des éditoriaux du Global Times qui sont officieux – exprime invariablement ses vues en termes mesurés, préférant éviter les brutalités de langage, même si elle s’arrange toujours pour se faire comprendre clairement.

Cet éditorial est différent en ce qu’il montre la profondeur du ressentiment chinois pour la manière dont les puissances occidentales se sont conduites ces dernières semaines, que l’éditorial qualifie de « comportement non civilisé ».

Même une très courte visite en Chine, comme celle que j’y ai faite au mois d’août, suffit à faire comprendre l’importance que les Chinois accordent aux mots « comportement civilisé » et quelle force peut donc avoir, sur ce point, une critique venant d’eux.

Je soupçonne qu’une fois que la poussière sera retombée sur l’affaire Skripal, on verra clairement que son principal effet aura été de rapprocher la Chine et la Russie davantage encore qu’elles ne l’étaient déjà.

Source : http://theduran.com/furious-china-ramps-support-russia-sk...

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Et ne perdons pas le moral : une image vaut parfois des tonnes de gloses :

 

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 La France, pays aux 300 fromages +  un !

 

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        Vous vous souvenez de Muntadhar al Zaidi ?

 

 

 

Mis en ligne le 1er avril 2018

 

 

 

 

23:51 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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