02/06/2017

UNE JOURNÉE DE NOUVELLES AMÉRICAINES

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Une journée de nouvelles américaines

 

Le 29 mai est, aux USA, le « Memorial Day », soit le Jour des Soldats tombés au champ d’honneur. Il coïncide, cette année, avec le 100e anniversaire de la naissance de John Fitgerald Kennedy.

À cette occasion, nous avons relevé quelques articles parus sur le site ICH de Tom Feeley à cette date.

 

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J.F.K. : 100 ans

Paul Craig Roberts – I.C.H. 29 mai 2017

 

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Ce « Jour de la Commémoration » (Memorial Day) est celui du centième anniversaire de la naissance de John Fitzgerald Kennedy, 35e président des États-Unis.

JFK a été assassiné le 22 novembre 1963, alors qu’il approchait du terme de sa troisième année à la présidence. Les chercheurs qui ont passé des années à étudier les preuves ont conclu que le Président avait été assassiné à l’issue d’une conspiration ourdie par la CIA, le Comité des Chefs d’État Major de l’Armée et les Services Secrets (voir, par exemple : JFK and the UnspeakableJFK et l’indicible – de James W. Douglass).

Kennedy est entré en fonctions comme président de guerre froide, mais, à fréquenter la CIA et les Chefs d’État major, il a vite appris que le complexe militaro-sécuritaire avait un programme centré sur ses propres intérêts et qu’il constituait un danger pour l’humanité. Il s’est alors appliqué à tenter de désamorcer les tensions entre les USA et l’Union Soviétique. Son rejet des plans d’invasion de Cuba, de l’opération Northwoods, d’une attaque nucléaire préemptive sur l’URSS, et son intention de se retirer du Vietnam après  sa réélection, ajoutés à certains de ses discours dénotant une conception nouvelle de la politique internationale à l’âge du nucléaire (voir, par exemple : https://www.jfklibrary.org/Asset-Viewer/BWC7I4C9QUmLG9J6I... ), ont convaincu le complexe militaro-sécuritaire que JFK constituait une menace pour ses intérêts. Les conservateurs de la guerre froide le considéraient comme naïf à l’égard de la menace soviétique et comme un passif pour la sécurité nationale des USA. Ce furent là les raisons de son assassinat. Ces opinions furent deéfinitivement gravées dans la pierre lorsque Kennedy annonça, le 10 juin 1963, des négociations avec les soviétiques en vue de l’ouverture d’un accord-test d’interdiction des armes nucléaires en même temps qu’un arrêt des essais atomiques US dans l’atmosphère.

Le camouflage de l’histoire Oswald n’a jamais eu aucun sens et a été contredit par toutes les preuves, et même par des films de touristes de l’assassinat. Le président Johnson a été forcé de couvrir les véritables auteurs du forfait, non parce qu’il y avait trempé ni parce qu’il a voulu délibérément tromper le public américain, mais parce que révéler la vérité aux Américains aurait ébranlé leur confiance dans leur gouvernement en un moment critique des relations entre les USA et l’URSS. Pour réussir à camoufler la vérité, Johnson avait besoin de la crédibilité d’Earl Warren, président de la Cour Suprême de Justice des États-nis, besoin qu’il préside la commission chargée de l’enquête sur l’assassinat. Warren comprit l’impact dévastateur qu’aurait eu la vérité sur le public si elle avait été connue, sur sa confiance dans l’armée et dans les chefs de la sécurité nationale, et l’effet qu’elle aurait eue aussi sur les alliés des États-Unis.

Comme je l’ai rapporté en une autre occasion, Lance deHaven Smith, dans son livre Conspiracy Theory in Amertica (La théorie du complot en Amérique) montre bien que la CIA a introduit la « théorie du complot » dans le vocabulaire politique en guise de technique devant servir à discréditer tout scepticisme à l’égard du Rapport de la Commission Warren sur l’opération secrète. Il y publie le document de la CIA qui décrit comment l’agence a utilisé les médias de sa clientèle pour contrôler l’explication.

Le terme « théorie du complot » n’a cessé, depuis, d’être utilisé pour valider des explications fausses en discréditant des explications vraies.

Le président Kennedy était également déterminé à exiger que le lobby israélien soit obligé de s’enregistrer comme « agent étranger » et à bloquer l’acquisition d’armes nucléaires par Israël. Son assassinat a levé les obstacles aux activités illégales d’Israël (http://www.voltairenet.org/article178401.html).

Le Memorial Day est le jour où les Américains honorent ceux qui, étant sous les drapeaux, sont morts au service de leur pays. JFK est tombé pour servir la cause de la paix et du désarmement nucléaire. Dans une adresse de 1961 aux Nations Unies, le président Kennedy avait déclaré :

« Aujourd’hui, chaque habitant de cette planète doit regarder en face le jour où elle ne sera plus habitable. Tout homme, toute femme, tout enfant vit sous une épée de Damoclès nucléaire, suspendue au plus ténu des fils, fil susceptible d’être coupé à tout instant par accident, par erreur de calcul ou par folie. Il faut abolir les armes de guerre avant qu’elles ne nous abolissent. Nous avons par conséquent l’intention de mettre au défi l’Union Soviétique – non dans une course aux armements mais dans une course à la paix – d’avancer avec nous pas à pas, étape par étape, jusqu’à ce qu’un désarmement complet et définitif ait été mené à bien. »

Ce discours de Kennedy fut bien accueilli aux États-Unis et à l’étranger ; il reçut un accueil favorable et une réaction de soutien du leader soviétique Nikita Khrouchtchev, mais il provoqua la consternation chez les faucons de l’État- Major. Les USA avaient alors une certaine avance en termes de têtes de fusées nucléaires et de systèmes de lancement et cette avance était à la base des plans de l’État-Major va-t-en-guerre pour une attaque-surprise de l’URSS au nucléaire (http://prospect.org/article/did-us-military-plan-nuclear-...). Beaucoup croyaient aussi qu’un désarmement nucléaire supprimerait les obstacles à l’invasion de l’Europe occidentale par l’Armée Rouge. Les faucons de guerre considéraient que c’était là un bien plus grand danger qu’un Armageddon atomique. Nombreux étaient ceux, dans les cercles militaires élevés, qui trouvaient que le président Kennedy affaiblissait les États-Unis par rapport à l’Union Soviétique.

L’assassinat du président Kennedy coûta terriblement cher au monde. Kennedy et Khrouchtchev auraient poursuivi leur collaboration en désamorçant la crise des missiles de Cuba et en mettant fin à la guerre froide, longtemps avant que le complexe militaro-sécuritaire n’ait réussi à planter ses griffes dans le gouvernement US. La possession d’armes atomiques aurait été interdite à Israël et la qualification du lobby israélien comme agent étranger aurait prévenu la mainmise d’Israël sur le gouvernement US. Au cours de son second mandat, JFK aurait réduit la CIA en miettes, intention dont il avait fait part à son frère Robert, et l’État Profond aurait été annihilé avant de devenir plus puissant que le Président.

Mais le complexe militaro-sécuritaire a frappé le premier et réussi à l’arraché un coup d’État qui a réduit toutes ces promesses à rien et mis fin à la démocratie américaine.

Source : http://www.informationclearinghouse.info/47141.htm

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Memorial Daze

 (Hébétude commémorative)

 

Philipp Farruggio – ICH 29 mai 2017

 

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Mon voisin est un vétéran du Vietnam qui souffre encore des effets de l’agent orange. C’est un septuagénaire qui paraît dix ans plus vieux que son âge, toujours entre deux hôpitaux, avec des défaillances de mémoire. Mais le bonhomme reste, en dépit de tout, un convaincu de l’exceptionnalisme américain. Saura-t-il jamais la vérité sur sa propre vie et sur la manière dont elle a été, comme celles de millions d’autres militaires et civils, endommagée et détruite par notre pays ? Lundi [29 mai, ndt], il arborera et saluera notre drapeau, ce drapeau que l’empire militaro-industriel a kidnappé depuis longtemps. Si on fait une exception pour la IIe guerre mondiale, le « Jour du souvenir » ne sera rien d’autre qu’une kyrielle sans fin de foutaises commémoratives et de minutes de silence pour honorer des hommes et des femmes qui ont obéi aux ordres sans jamais se poser la moindre question sur les malfaisants qui les leur donnaient et qui les tenaient sous leur contrôle. L’ignorance fait assurément le bonheur.

Nous pouvons déjà voir que plus de 50% de nos impôts disparaissent dans ce trou sans fond de dépenses militaires gonflées, obscènes et sans nécessité. Le fait d’avoir près de 1000 bases regorgeant de systèmes d’armement perfectionnés dans plus de 100 pays où NOUS NE DEVRIONS PAS ÊTRE, ne nous assure pas plus de sécurité. En réalité cela nous rend – et nous rendra – plus vulnérables. Trop de gens qui souffrent au Moyen Orient nous méprisent pour ce que nous leur faisons depuis des années. Toutes les gardes d’honneur et les pompes que l’Empire nous jette à la tête ne nous sauveront pas la mise. La duperie qui prétend  que nous faisons « la guerre au terrorisme » ne raconte que la moitié de l’histoire. L’autre moitié, c’est la liste de tout ce que nous avons fait pour terroriser les peuples du Moyen Orient ! Leur larguer la « Mère de toutes les bombes » ou des missiles téléguidés par drones ne peut rien faire d’autre qu’envenimer les choses, n’est-ce pas ?

Je salue nos jeunes conscrits, pas ceux qui, au hasard ou sans juste cause ont massacré femmes, enfants, vieillards et innocents Arabes dans des endroits où ils n’auraient jamais dû être envoyés. Pendant la guerre du Vietnam, nous, militants pour la Paix, n’avons jamais montré du doigt l’écrasante majorité de nos GI’s qui rentraient. Nous ne nous en prenions qu’à ceux qui professaient de l’animosité pour les « bridés » communistes qu’ils étaient si fiers d’avoir tués, torturés ou brûlés vifs. Beaucoup de jeunes, dans notre voisinage, s’engageaient et partaient « se battre pour la bonne cause », pour s’en revenir ensuite dans des cercueils. Ces gamins de 18, 19 ou 20 ans ne savaient même pas à quoi rimait cette guerre. Ils croyaient (et moi aussi), au début de tout ce bordel, que nous faisions quelque chose de noble pour aider les Sud-Vietnamiens à tenir contre les hordes d’envahisseurs nord-vietnamiens communistes. Le matraquage et la manipulation autour de la crise des missiles cubains de 1962 nous ont fait croire que nous protégions notre grande nation d’une imminente attaque communiste. Ni les Russes, ni les Nord-Vietnamiens ni le Viet Cong ne respectaient jamais les règles du jeu… il n’y avait que nous qui le faisions ! C’est le genre de potion magique que la plupart d’entre nous avons bue à l’époque.

Dans toute ma vie de baby boomer, je n’ai jamais vu un état d’esprit aussi militariste affecter autant de gens qu’aujourd’hui. Il y a vraiment trop de plaques d’immatriculation de voitures qui arborent des logos militaristes. Trop de parents qui affichent ce signe sur la lunette arrière de leur véhicule : « Fiers parents (ou grand-parents) d’un marine (ou d’un soldat) ». Aujourd’hui, le moindre événement sportif doit avoir sa garde d’honneur et son salut au drapeau avec hymne national avant le match. Les stades de foot ont tous leur drapeau géant qui les recouvre en entier. Et leurs fans debout, main sur le cœur et tête baissée en signe de respect. On dirait que l’art de la guerre à l’Amérikaine est devenu la norme de notre vie. Cet empire militaire industriel a gagné le cœur et l’esprit de trop de braves gens ! Si cela ne s’arrête pas, notre nation n’aura pas fait faillite que financièrement, elle l’aura fait aussi spirituellement et moralement.

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Philip Farruggio  est fils et petit-fils de dockers de Brooklyn. Il a fait ses études à Brooklyn College. Il est journaliste indépendant et gagne autrement sa vie en vendant des produits environnementaux. Il milite depuis longtemps pour le Paix, et pour le Parti Vert depuis 2000. En 2010, il est devenu le porte-parole local du Mouvement des 25% (« Mouvement pour sauver nos villes en diminuant les dépenses militaires de 25% »).

On peut le joindre à l’adresse PAF1222@bellsouth.net

Source : http://www.informationclearinghouse.info/47148.htm

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Pour la Russie, la proposition de loi 1644 est un « acte de guerre »

Gar Smith – ICH 29 mai 2017

 

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Nous avons déjà dit que toute « sanction » unilatérale est en soi un acte de guerre. – LGO

 

De hauts fonctionnaire russes s’inquiètent de ce qu’une proposition de loi qui vient d’être adoptée par le Congrès US fait beaucoup plus qu’augmenter les sanctions déjà existantes sur la Corée du Nord. Moscou estime en effet que la House Resolution 1644 viole sa souveraineté et constitue un acte de guerre.

Le 4 mai 2017, la H.R. 1644, sous l’innocente formulation « Korean Interdiction and Modernization of Sanctions Act », a été rapidement adoptée par 419 voix contre une, et a aussi rapidement été qualifiée « acte de guerre » par un haut fonctionnaire russe.

 

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Pourquoi Konstantin Kosachev, président de la Commission des Affaires Étrangères du Sénat russe s’est-il tant alarmé d’une proposition de loi ostensiblement dirigée contre la Corée du Nord ? Après tout, il n’y a même pas eu, avant le vote, d’animé débat partisan. Au contraire, la résolution a été votée suivant une procédure dite « à règles suspendues », généralement appliquée aux législations ne soulevant pas de controverse, et elle l’a été à l’unanimité moins une seule voix (celle du Républicain Thomas Massie, du Kentucky).

Voyons ce qu’implique cette Résolution 1644. Si elle est appliquée, la loi modifiera le « North Korea Sanctions and Policy Enhancement Act » de 2016 en augmentant les pouvoirs qu’a le Président d’imposer des sanctions à quiconque violerait certaines résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies concernant la Corée du Nord. Plus spécifiquement, elle permettra d’étendre à d’autres les sanctions infligées à la Corée du Nord pour la punir de son programme d’armement nucléaire, en prenant pour cibles quiconque, outremer, exploite une main d’œuvre d’« esclaves » nord-coréens, en faisant appel à l’administration (US) pour déterminer si la Corée du Nord est un état qui sponsorise le terrorisme, et en autorisant des mesures de répression sur la Corée du Nord dans le cas où elle ferait usage de ports de transit internationaux.

 

 La H.R. 1644 prend pour cibles des ports et des aéroports étrangers.

Ce qui a fait sursauter les critiques russes, c’est la Section 104, la partie de la loi qui accorde aux « autorités d’inspection » US le droit d’inspection dans des ports d’embarquement (et la plupart des aéroports) situés bien au-delà de la péninsule coréenne – particulièrement en Chine, en Russie, en Syrie et en Iran. La proposition de loi identifie plus de 20 cibles étrangères comprenant deux ports de Chine (Dandong et Dalian, et « tout autre port de la République Populaire de Chine que le Président juge approprié »); dix ports en Iran (Abadan, Bandar Abbas, Chabahar, Bandar-e Emam Khomeyni, le port de Bouchehr, le port d’Assalouyeh, les îles de Kish et de  Kharg, Bandar Lengeh, Khorramshahr, et l’aéroport international  Imam-Khomeini de Téhéran); quatre endroits en Syrie (les ports de Lattaquié, de Baniyas, de Tartous et l’aéroport international de Damas) ; et enfin trois ports en Russie (Nakhodka, Vanino, and Vladivostok). Selon la proposition de loi le Secrétaire à la Sécurité intérieure US pourrait utiliser le système de ciblage automatique du Centre national de ciblage pour fouiller tout bateau, avion ou moyen de transport qui se trouverait « sur le territoire, dans les eaux ou l’espace aérien de la Corée du Nord ou qui accosterait ou atterrirait dans n’importe quel port ou aéroport de ce pays ». Tout vaisseau, avion ou véhicule qui aurait violé cette loi US serait passible de « saisie et confiscation ».

 

Le House Bill met les voyants d’alerte au rouge pour la Russie

« J’espère que cette proposition de loi ne sera jamais adoptée » a dit Kosachev à Sputnik News, « parce que sa mise en œuvre envisage un scénario de pouvoir qui permet la fouille forcée de n’importe quel bateau par les navires de guerre US. Un scénario de ce genre est incompréhensible, parce qu’il équivaut à une déclaration de guerre. »

On comprend que les autorités russes aient été outragées par cette démarche impérieuse du Congrès visant à étendre le droit de surveillance militaire que s’accordent les États-Unis jusqu’à des ports souverains de l’Extrême-Orient russe. La Chambre Haute de la Fédération de Russie a fait remarquer non sans colère que de telles actions constitueraient un viol flagrant des lois internationales et rien de moins qu’une déclaration de guerre.

« Aucun pays dans le monde et aucune organisation internationale n’a autorisé les États-Unis à superviser l’exécution d’aucune résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU » a fait remarquer Kosachev. Il accuse Washington d’essayer d’affirmer la suprématie de sa propre législation sur les lois internationales, en vertu de « l’exceptionnalisme » dont les USA se targuent et qui pose, selon lui « le principal problème aux relations internationales d’aujourd’hui ».

 

« Ce vote désiquilibré à 419/1 révèle assez clairement ce qui sert de culture juridique et politique au Congrès des États-Unis »

 

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Le collègue de Kosachev à la Chambre Haute, Alexeï Puchkov, a insisté sur cette cause de préoccupation. « On ne sait absolument pas comment cette loi est supposée être mise en œuvre » a-t-il dit ; « Pour contrôler des ports russes, les USA devront d’abord installer un blocus et fouiller tous les navires, ce qui est en soi un acte de guerre ». Ce vote déséquilibré à 419 contre 1 révèle assez clairement ce qui sert de culture juridique et politique au Congrès des États-Unis..

 

La Russie n’en a rien à cirer de l’exceptionnalisme US

Dans l’immédiat, la Russie craint surtout que le Sénat US ne suive la même pente que le Congrès. Selon Sputnik News, le « surveillance-and-interdiction amendment » doit encore être approuvé par le Sénat et signé par le président Donald Trump.

 

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Andreï Krasov, premier chef-adjoint de la Commission de Défense de la Chambre Basse de Russie a réagi à l’initiative US avec un mélange d’incrédulité et d’indignation :

« Pourquoi diantre l’Amérique s’est-elle voté de telles responsabilités ? Qui lui a accordé le  pouvoir de contrôler les ports maritimes de notre pays ? Ni la Russie ni les organisations internationales n’ont jamais demandé [ni permis, ndt] à Washington de le faire. On ne peut que répondre à ceci que toute initiative hostile de l’administration US à l’égard de la Russie ou de ses alliés recevra sur-le-champ une réponse symétrique. Dans aucun cas un navire US ne pénétrera dans nos eaux. Nos forces armées et notre flotte disposent des moyens nécessaires pour sévèrement punir qui s’y risquerait. »

Krasov a suggéré que ces « manœuvres d’intimidation belliqueuses » de Washington démontrent bien que les États-Unis n’ont jamais eu l’intention de respecter les autres membres de la communauté mondiale – et surtout pas des rivaux comme la Chine et la Russie. « Ce sont des poids lourds qui, par principe, ne collent pas dans le tableau que se font les États-Unis du monde entier régi et dominé par eux ».

Vladimir Baranov, opérateur d’une ligne de ferry russe dont les navires font la navette  entre Vladivostok et la ville portuaire de Rajin, en Corée, a déclaré à Sputnik News que « les États-Unis ne peuvent pas physiquement contrôler les ports russes – pour entrer, vous devez vous rendre auprès des autorités portuaires, demander et remplir des papiers, ce genre de choses... Tout ça n’est qu’un bluff des États-Unis, pour essayer de faire croire qu’ils contrôlent le monde ».

Alexander Latkin, professeur d’économie à l’Université d’État de Vladivostok, n’est pas moins sceptique : « Comment les États-Unis pourraient-ils contrôler les opérations dans nos ports ? Ce serait possible si les États-Unis possédaient une part des capitaux de ces ports, mais, pour autant que je sache, tous les actionnaires sont russes. C’est essentiellement une gesticulation politique des USA. Les Américains n’ont aucun fondement juridique ni économique pour contrôler nos ports. »

Maxim Grigoryev, qui dirige la Fondation Russe pour l’Étude de la Démocratie, a déclaré à Sputnik Radio qu’il avait trouvé le projet de loi « plutôt rigolo », étant donné surtout qu’il ne fournit aucun détail sur ce qu’une inspection US pourrait impliquer et ne fournit non plus aucun mode d’emploi du Pentagone pour mener à bien des inspections de navires battant pavillon international et d’installations portuaires étrangères.

« Ce qui s’est passé, c’est que le pouvoir législatif des États-Unis a habilité son homologue exécutif à présenter un rapport sur cette question, qui consiste à dire si les sanctions contre la Corée du Nord sont violées par des ports russes, coréens et syriens », a déclaré M. Grigoryev. « Les USA se fichent bien qu’il s’agisse d’un diktat. Ils exigent simplement que tous les autres pays se soumettent à leur propre législation. Il paraît évident que ceci est la préparation d’une  déclaration à venir contre la Russie, la Syrie ou la Chine. Il y a vraiment peu de chances pour que cette mesure ait un rapport quelconque avec une politique réelle – les États-Unis n’ont aucun pouvoir de juridiction sur d’autres pays – mais c’est visiblement la mise en place du socle d’une campagne de propagande ».

Outre les incertitudes grandissantes provoquées par la montée des tensions entre les États-Unis et la Russie, de hauts militaires russes ont exprimé l’inquiétude que leur causent des signes sans équivoque montrant que le Pentagone s’est engagé dans la préparation d’une frappe nucléaire préventive contre la Russie.

 

Préoccupations en forte hausse quant  à une attaque nucléaire

 

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Le 28 mars 2017, le Lt. Gen. Victor Poznihir, chef adjoint de la direction des opérations principales des forces armées russes, a averti du fait que le placement de missiles anti-missiles US le long des frontières russes « a créé un puissant potentiel clandestin pour lancer une frappe nucléaire surprise contre la Russie ». Il a de nouveau exprimé cette préoccupation le 26 avril, lorsqu’il a alerté la Conférence internationale de sécurité de Moscou, l’avisant de ce que le Commandement des opérations de l’état-major russe est convaincu que Washington se prépare à mettre en œuvre cette « option nucléaire ».

Ces nouvelles terrifiantes ont été pratiquement ignorées par les médias US. Le 11 mai, le chroniqueur Paul Craig Roberts (ancien secrétaire adjoint du Trésor pour la politique économique sous Ronald Reagan et ancien rédacteur du Wall Street Journal) a cité les commentaires de Poznihir dans une publication à l’évidence bouleversée.

Selon Roberts, une recherche Google révèle que « cette plus alarmante de toutes les annonces » n’a été signalée que dans une seule publication US – La Times-Gazette d’Ashland, Ohio. Il n’en a été fait « aucune mention par la télévision US, et pas la moindre par les médias canadiens, australiens, européens ou autres, à la seule exception de RT [une agence de presse russe] et de sites Internet ».

Roberts s’est également dit très alarmé de découvrir qu’« aucun sénateur ou représentant des États-Unis, ni aucun politicien européen, canadien ou australien n’ait manifesté la moindre inquiétude à l’idée que l’Occident se prépare en ce moment à une “première frappe” contre la Russie » et qu’aucun non plus n’ait tenté la moindre démarche pour « demander à Poutine comment cette situation gravissime pourrait être désamorcée ».

(Roberts avait écrit précédemment que les dirigeants de Pékin craignent eux aussi que les USA aient un plan détaillé pour une attaque nucléaire préventive contre leur pays. La Chine, d’ailleurs, a sèchement rappelé aux États-Unis que sa flotte de sous-marins est en état de détruire leur côte ouest pendant que ses missiles balistiques détruiraient le reste du pays.)

« Jamais, de toute ma vie, je n’ai fait l’expérience d’une situation où deux puissances nucléaires étaient convaincues qu’une troisième allait les surprendre  avec une attaque nucléaire », a écrit Roberts. En dépit de cette menace existentielle, il n’y a eu, note-t-il encore, « aucune prise de conscience ni aucune discussion » sur les risques grandissants.

« Poutine multiplie les mises en garde depuis des années », ajoute Roberts. « Poutine l’a dit et répété : “Je n’arrête pas de lancer des avertissements et personne n’écoute. Comment puis-je faire pour vous atteindre ?” » [On se rappellera qu’il a dit cela à tous les médias occidentaux rassemblés, ndt]

 

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Le Sénat US a maintenant un rôle essentiel à jouer. Le projet de loi se trouve en ce moment même devant la Commission des affaires étrangères du Sénat. La commission a l’occasion de reconnaître les graves risques existentiels que fait courir à la planète la H.R. 1644 et de veiller à ce qu’aucun projet de loi complémentaire n’aboutisse avec sa bénédiction. Si cette législation mal et précipitamment conçue est autorisée à survivre, notre propre survie – et celle de centaines de millions d’autres dans le monde – n’est nullement assurée.

 

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Gar Smith est un vétéran du Free Speech Movement, un militant pacifiste, un journaliste du projet Censored Award, éditeur émérite de Earth Island Journal, cofondateur de Environmentalists Against War, membre du conseil d’administration de World Beyond War, Auteur de Nuclear Roulette et éditeur du livre à paraître prochainement, The War and Environment Reader.

Source : http://www.informationclearinghouse.info/47145.htm

Source d’origine : Beyond War

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Nous ignorons s’il y a un rapport avec ce qui précède ou si c’est juste une coïncidence.

Le premier paquebot en provenance de Corée du Nord est arrivé à Vladivostok

Sputniknews 18 mai 2017

 

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Le ferry Man Gyong Bong destiné au transport de passagers et de marchandises s’est amarré au port de Vladivostok à 7h30 heure locale.

 

Le premier paquebot de la nouvelle ligne régulière entre Rajin en Corée du Nord et Vladivostok en Russie est arrivé jeudi le 18 mai dans le port russe du Primorié.

Retrouvez dans ce diaporama de Sputnik les images du paquebot nord-coréen amarré au port russe.

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Source : https://fr.sputniknews.com/photos/201705181031436252-vlad...

 

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Président Emmanuel Macron : En Marche arrière de plusieurs décennies pour le pouvoir de la classe ouvrière

James Petras – ICH 29 mai 2017

 

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Quoi qu’ait pu écrire d’Emmanuel Macron la presse – jaune ou respectable – cela n’a été qu’un ramassis de futilités ou de faussetés absolues. Les mensonges des médias poursuivent un but qui dépasse de loin l’élection de Macron. À travers toute l’Europe et l’Amérique du Nord, les banquiers, les industriels, l’OTAN, les militaristes et les oligarques de l’Union Européenne, les magnats médiatiques et les assassins verbaux, les universitaires et les journalistes, tous ont qualifié l’élection de Macron de « défaite du fascisme » et de « triomphe du peuple français ».

 

Macron et « Quel peuple » ?

Premièrement, Macron n’a obtenu que 46% des votes réels. Plus de 54% des électeurs français se sont abstenus, ont déposé dans les urnes des bulletins nuls ou ont voté pour Marine Le Pen, la populiste nationaliste. En d’autres termes, 26 millions d’électeurs ont rejeté ou ignoré Macron, contre 20,6 millions qui l’ont approuvé. Et cela s’est produit en dépit d’une offensive écrasante et incessante en faveur de Macron de la part de tous les médias de masse français et européens, de tous les principaux partis politiques et de la vaste majorité des universitaires, des journalistes, des éditeurs, des entrepreneurs de pompes funèbres, des portiers d’hôtel, du diable et de sa mère.

En un mot, Emmanuel Macron est un président minoritaire, impopulaire auprès de presque tout l’électorat français.

Il y a de très saines raisons politiques et économiques pour que la candidature de Macron ait été ainsi rejetée par la plus grande partie du peuple français, tout en recevant le soutien massif de la classe dominante.

Deuxièmement, on a fabriqué de toutes pièces une image bidon d’un Macron « débutant, vierge des ficelles politiques corrompus de la vieille garde ». La presse financière et la presse commerciale se sont donné beaucoup de mal pour brosser un tableau de la Vierge Manny Macron se préparant bravement à introduire des réformes radicales pour sauver la France – une sorte de Jeanne d’Arc banquière en somme, partie combattre la briscarde « fasciste » Marine Le Pen et ses « déplorables » supporters.

La réalité, c’est que Macron est depuis toujours un membre hautement expérimenté du réseau politico-financier le plus élitiste de France, un responsable de haut niveau du tristement célèbre conglomérat Rothschild. En très peu d’années, « saint Manny » a accumulé des millions d’euros en commissions, à bidouiller des contrats d’entreprises.

Les collègues financiers de Macron l’ont encouragé à accepter le poste de ministre de l’Économie, sous le régime décrépit de François Hollande. Le banquier Macron a ainsi aidé le « socialiste » président Hollande à se débarrasser de tout ce que son parti pouvait encore avoir de prétentions pseudo-populaires et à adopter un ordre du jour radicalement anti-classe ouvrière. En sa qualité de ministre de l’Économie, Macron a fait passer au bleu une diminution d’impôts de 40 milliards d’euros en faveur des grandes entreprises et proposé une législation d’extrême-droite destinée à affaiblir les capacités de négociation de la classe ouvrière en matière de droits collectifs.

Les propositions Hollande-Macron se sont trouvé confrontées à une opposition massive, dans les rues et au Parlement. Avec un soutien populaire au gouvernement descendu dans les pourcentages à un seul chiffre, la proposition de loi anti-travail a dû être retirée ou diluée… temporairement. Cette expérience a inspiré à Macron l’idée de se réinventer (ou de se re-virginiser). De coriace politicard d’extrême-droite, il s’est tout à coup métamorphosé en novice (« vêtu de probité candide et de lin blanc »), se prétendant « ni de droite ni de gauche ».

Le « socialiste » ultra-discrédité Hollande, emboîtant le pas à l’élite financière, a soutenu le candidat Macron. Il va de soi que, quand Macron a prétendu représenter « toute la France », il voulait dire « tous les banquiers, les industriels, les rentiers oligarques », bref tout le secteur capitaliste.

Au premier tour de l‘élection présidentielle, la candidature Macron a divisé la classe dominante : les banquiers se sont partagés entre Macron et Fillon, alors que beaucoup de sociaux-démocrates, de dirigeants syndicaux et de sectaires identitaires isolés allaient finir par voter Macron.

Macron a gagné par défaut : Fillon, son rival bourgeois d’extrême-droite, s’est fait prendre dans les filets d’une escroquerie politique impliquant sa famille, et ses pointilleux supporters ont voté pour l’autre. Les socialistes sont passés sans problème de leur Hollande déconsidéré à « l’enfant de chœur reconstitué ». Entretemps, la gauche avait redécouvert l’« antifascisme ». Et tous se sont vertueusement opposés à la national-populiste Le Pen en se faufilant sous la porte pour voter Macron.

Près d’un tiers de l’électorat français s’est abstenu ou a montré son mépris en annulant ses bulletins.

Tout au long des simagrées théâtrales de l’élection, les médias, haletants, n’ont cessé de rapporter la moindre futilité susceptible de fourbir l’auréole du « débutant ». Ils se sont pâmés devant la « nouveauté » de la liaison du Macron adolescent avec sa maîtresse d’école, qu’il a fini par épouser. Ils ont fait tout un plat du si charmant côté « amateur » de son équipe de campagne, composée de professionnels d’une grande mobilité ascendante, de politiciens démocrates d’une non moins grande mobilité descendante et de volontaires venus de la rue. Les mass médias, en somme, n’ont fait l’impasse que sur un seul aspect du candidat : les liens historiques de Macron avec la grande banque.

Derrière l’image soigneusement élaborée de l’« outsider politique », le Macron au regard d’acier ne s’est pas laissé un seul instant influencer par les pâmoisons de la propagande médiatique : il n’a jamais perdu de vue son seul but, qui est de renverser les cinquante ans d’avancées de la classe ouvrière de France pour le plus grand profit de la classe financière.

 

L’accaparement du pouvoir par Macron : En Marche pour défaire la classe ouvrière ;

Tout de suite après son élection, Macron a présenté sa première proposition de loi : la « libéralisation » (lisez « destruction ») des lois sociales françaises protectrices du travail.

 

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Le président Macron a promis de supprimer les négociations collectives entre le travail et le capital. Miner le pouvoir collectif des travailleurs de l’industrie signifie que chaque monopole ou conglomérat sera libre de dominer et d’isoler le bétail ouvrier sur son lieu de travail. Macron envisage un transfert complet du pouvoir entre les mains du capital, de manière à ce qu’il puisse tailler à sa guise dans les salaires, augmenter les heures de travail obligatoires, et réduire à rien les règlements sur la sécurité sociale et la santé de la main d’œuvre. Les lois anti-travail proposées représentent littéralement un retour à l’âge d’or du pouvoir capitaliste de la fin du XIXe et du début du XXe siècles – et c’est bien entendu la raison pour laquelle les « élites » financières ont oint Macron « président de toute la France ».

Plus important encore : en détruisant un mouvement ouvrier unifié et le pouvoir de la solidarité des travailleurs, Macron aura les mains libres pour restructurer complètement tout le système socio-économique en faveur du capital.

En concentrant tout le pouvoir et tous les profits dans les mains de la classe capitaliste, l’ordre du jour législatif de Macron lui permettra de liquider 150.000 fonctionnaires publics, de réduire de façon drastique les dépenses et les investissements publics, et de privatiser des secteurs cruciaux des finances publiques, de l’énergie et de l’industrie.

Macron fera pencher davantage encore l’équilibre du pouvoir en défaveur du travail, afin d’augmenter autant que possible les profits des riches et de réduire au maximum les services sociaux, éducatifs et de santé des classes moyennes et laborieuses, tout en faisant passer les impôts des grosses sociétés de 33,3% à 25%.

Le plan de Macron a aussi pour ambition de renforcer le rôle de l’élite financière française à l’intérieur de la structure oligarchique de l’Union Européenne et de permettre aux banquiers d’imposer de brutales mesures d’austérité dans toute l’Europe. [La Grèce, on l’aura compris, c’était un galop d’essai, ndt]

Dans le domaine des Affaires étrangères et militaires, Macron soutient l’OTAN avec ferveur. Son régime s’alignera sur la politique militaire agressive des USA envers la Russie et le Proche Orient, et en particulier la violente désintégration de la Syrie.

Le programme de « libéralisation » réactionnaire du président Macron exige que son parti et ses alliés obtiennent une majorité dans les élections législatives du mois prochain (juin 2017). Sa stratégie consiste à jouer sur des apparences de diversité pour la forme et en une politique réactionnaire très dure et sans états d’âme pour le contenu.

Les groupes et individus « divers » ralliés à Macron sont composés en grande partie d’un ramassis hétéroclite d’opportunistes et de politiciens discrédités chercheurs de places. Sous Macron, l’Assemblée comprendra tout et n’importe quoi, allant de sociaux-démocrates de droite à des environnementalistes isolés en passant par des adeptes de la théorie du genre, qui s’acoquineront avec des conservateurs toujours à la recherche d’une occasion de mettre à mal le plus sauvagement possible les lois françaises sur le travail.

S’il réussit à gagner ces élections, l’Assemblée de Macron légitimera la politique de son Premier ministre et de son gouvernement. Supposons qu’en revanche, il n’arrive pas à s’assurer une majorité… dans ce cas, il sera au moins certain de pouvoir bricoler une coalition d’anciens politiciens d’extrême-droite qui, bien sûr, seront « équilibrés » par 50% de femmes. La coalition macronique de femmes et de dinosaures s’appliquera alors avec enthousiasme à piétiner les droits et le standard de vie de ceux qui travaillent, à quelque sexe qu’ils appartiennent !

Macron espère bien gagner suffisamment de voix lors de ces élections, afin de pouvoir négocier des alliances avec les partis conservateurs traditionnels et le croupion restant du parti socialiste, pour arriver à consolider – enfin ! – le pouvoir absolu de la Troïka des banquiers, de l’U.E. et de l’OTAN.

 

Président Macron : Par les bulletins ou par les balles

Il ne fait aucune doute que la classe ouvrière française, les fonctionnaires salariés privés ou publics, les jeunes chômeurs, les étudiants et les travailleurs des services de santé descendront dans la rue, avec l’approbation de 60% du public ou même davantage, y compris les 33% qui ont voté pour Marine Le Pen.

Des grèves générales ou partielles, longues ou courtes, s’opposeront à Macron et à son régime d’extrême-droite soi-disant « transformateur ».

Le garçon de courses des Rothschild, Manny Macron, ne peut pas mobiliser ses supporters dans les rues et devra donc s’en remettre à la police. Beaucoup de ses soutiens à l’Assemblée craignent à la fois le problème (les grèves) et la solution (les flics).

 

L’élite entrepreneuriale : Le président Macron adopte des décrets napoléoniens

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En 2016, quand Macron était ministre de l’Économie du régime déjà pourri de François Hollande, il a voulu introduire une nouvelle politique du travail intitulée « loi El Khomri » (du nom de la ministre du Travail réactionnaire d’alors, Myriam El Khomri). Cette initiative a provoqué de massives manifestations de rues, qui ont forcé Hollande à retirer son projet de loi. Aujourd’hui, en tant que président, Macron veut faire adopter une loi sur le travail beaucoup plus rigide et de loin plus destructrice que la précédente, que ses collègues entrepreneuriaux insistent pour qu’il fasse adopter « par le scrutin » ou, s’il le faut, « par la matraque ». En d’autres termes, au cas où il ne réussirait pas à obtenir l’approbation de l’Assemblée nationale, qu’il fasse passer la loi par décret présidentiel.

Le président du MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) la fédération des employeurs, Pierre Gattaz, a exigé la mise en application immédiate de la politique destinée à écraser le travail. Macron décrétera « hors la loi », par décret présidentiel, les manifestations de protestation et censurera les débats entre élus, pour faire enfin de sa « réforme » du travail, l’El Dorado des élites.

Tous les leaders de la classe capitaliste et toute la presse financière soutiennent la volonté de Macron de gouverner par décrets, qu’ils considèrent comme « une bonne idée étant donné les circonstances » (Financial Times, 10 mai 2017, p. 2). Les prétentions napoléoniennes de Macron ne peuvent qu’élargir l’abîme qui s’ouvre entre les classes et resserrer les liens entre les militants [et non dirigeants ! ndt] syndicaux et la classe ouvrière industrielle qui a voté Le Pen.

Nous sommes à deux doigts d’une guerre des classes ouverte et déclarée en France.

 

Conclusion

La réalité n’a pas tardé à mettre à nu les mensonges sur l’origine de la victoire électorale de Macron. Les matraques de la police, brandies en défense du triomphateur, révéleront davantage encore les vrais visages du « fascisme français », bien mieux que ne sauront le faire les éditoriaux de la « gauche » française. Ce n’est pas dans la classe ouvrière qui a voté Le Pen que se trouvaient les fascistes !

Les irresponsables crétins qui, dans l’université française, ont soutenu le candidat des Rothschild en prétendant « combattre le fascisme à tout prix » vont se retrouver bientôt en train d’errer parmi des barricades en essayant d’éviter des nuages de gaz lacrymogènes, sur le chemin de leurs cafés préférés.

La classe dominante a choisi Macron parce qu’elle sait qu’il ne reculera pas face à des manifestations, ni même face à une grève générale.

Les intellectuels qui ont soutenu Macron comme « un moindre mal » vont bientôt découvrir qu’il est « le pire des maux ». Ils ne seront pas en retard pour grossir les rangs de ceux qui sont sans importance.

La grandiose vision de Macron est de répandre l’idéologie hyper-capitaliste dans toute l’Europe et au-delà. Il se propose de transformer l’Union Européenne en un « paradis capitaliste compétitif » sous la direction de la France.

Étant donné le rôle de l’ouvrier français dans l’Histoire, il est plus que probable que Macron ne réussira pas à transformer en réalité ses « réformes du travail ». Ses décrets ne pourront que provoquer une résistance acharnée de la part de la rue et des institutions publiques. Quand il trébuchera, ses supporters à l’Assemblée se fractionneront en autant de petits clans perpétuellement en bisbille. Les industriels se lamenteront sur les ouvriers qui occupent leurs usines et les banquiers se plaindront des tracteurs agricoles qui bloquent l’accès à leurs résidences secondaires.

Les élites allemandes et britanniques pousseront leur « petit Napoléon » à tenir bon, par crainte que la contagion française ne s’étende à leurs somnolents ressortissants.

D’un côté, il est sûr qu’un décret de Macron peut réussir à frayer la voie à la transformation des relations entre le capital et le travail, et donner naissance à un « état corporatiste » du XXIe siècle.

De l’autre, il n’est pas dit qu’une grève générale réussie en France n’ouvrira pas la porte à une révolte européenne. L’énigmatique (et insensé) slogan de Macron « ni de droite ni de gauche » est en tout cas devenu clair : il est « le Bonaparte de la Bourse » !

 

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James Petras est professeur (émérite) de sociologie à l’Université de Binghampton, New York.

 

Source : http://www.informationclearinghouse.info/47149.htm

Traduction : c ;l. pour Les Grosses Orchades

 

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La banque MACRON-FRANCE S.A. en pleine activité

Comaguer – Bulletin n° 345- semaine 22- 2017

 

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Il faut faire vite !

En pleine campagne électorale des législatives et pour bien montrer sa puissance économique, la banque d’affaires MACRON-FRANCE.SA monte ses premières opérations.

Elle les doit à son agent à l’Elysée en la personne du nouveau secrétaire général : Alexis Kohler qui depuis 2016 partageait son temps entre l’équipe de campagne d’EN MARCHE et la Direction financière de l’armateur italo-suisse MSC (Mediterranean Shipping Company).

MSC, minuscule compagnie de transport maritime fondée en Italie en 1970 qui a installé son siège à Genève est aujourd’hui le second armateur mondial pour le transport des conteneurs et le quatrième pour les croisières maritimes. Malgré sa taille MSC reste une entreprise familiale très secrète autour de son fondateur Gian Luigi Aponte, de sa femme, de son fils, de sa fille. 

Le recrutement l’an dernier d’Alexis Kohler, haut fonctionnaire français, ancien du cabinet de Moscovici et proche de Macron au moment où l’OPA MACRON sur l’Elysée était lancée, ne pouvait guère relever du hasard.

L’intérêt de MSC pour la France est justifié : ses navires porte-conteneurs escalent dans les grands ports français, ses navires de croisières sont parmi les plus fidèles du port de Marseille, mais surtout MSC avait pris ces dernières années l’habitude de commander ses nouveaux navires de croisière au chantier naval de Saint Nazaire. 

On se souvient que celui-ci, après avoir été racheté en 2008 par le constructeur sud-coréen STX avait vu l’État français entrer au capital avec une participation de 33,34 %.

Le savoir faire du chantier en matière de navires de croisière allait évidemment susciter l’intérêt de MSC croisières et des commandes de paquebots de luxe allaient suivre. MSC profitera même du gel des avoirs de Mouammar Kadhafi et de sa mort pour racheter un paquebot que celui-ci avait commandé à la demande de Sarkozy au moment où les ouvriers du chantier étaient en chômage technique. La dernière commande de MSC remonte à Avril 2016 et porte sur 4 paquebots assurant du travail au chantier jusqu’en 2026.

Ce qui peut apparaitre dans l’immédiat comme une bonne nouvelle pour les salariés du chantier et des sous-traitants méritera d’être relu après le vote – s’il a lieu - des ordonnances sociales qui créeront les conditions d’une énorme pression à la baisse sur les salaires.

Le 19 Octobre 2016 STX France est mise en vente par la Banque publique sud- coréenne qui ne veut pas continuer à soutenir une entreprise très endettée. Un seul acquéreur se présente : Le groupe italien FINCANTIERI qui a lui aussi construit des paquebots pour MSC. Un accord est conclu entre FINCANTIERI et l’État français actionnaire, au terme duquel FINCANTIERI dispose de 48% du capital, l’État français garde sa part et fait entrer au capital l’entreprise publique militaire DCNS pour 12%, le solde est apporté par une fondation italienne CR TRIESTE.

Or à l’occasion du lancement à Saint Nazaire du dernier paquebot de la MSC, on apprend que l’équipe Macron-Kohler veut écarter la fondation CR TRIESTE du capital pour la remplacer par MSC et le second croisiériste client du chantier Royal Carribean.

Cette opération est donc destinée à maintenir FINCANTIERI, groupe italien concurrent de la DCNS et du chantier de Saint Nazaire, en position d’actionnaire minoritaire  et de faire du chantier de Saint-Nazaire un fleuron du grand capital monopoliste français sous le contrôle direct de l’Elysée qui devient son quartier général. C’est stricto sensu du CAPITALISME MONOPOLISTE D’ÉTAT.

 

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L’effondrement de la France

Paul Craig Roberts – I.P.E. 29 mai 2017

 

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L’insouciant électorat français au cerveau lavé a voté l’abolition de la nation française. Dans cinq ans, la France n’existera plus que comme un endroit géographique, une province de l’Europe, elle-même devenue province du capital mondial.

Les Français avaient une dernière chance de sauver leur nation, mais ils n’ont pas voulu la saisir, parce qu’ils se sont laissé fourrer dans le crâne qu’être français c’était être fasciste et raciste. Par conséquent, l’électorat français a fait en sorte que soit battue Marine Le Pen, la dirigeante du seul parti politique qui revendique la France.

Après cinq ans de Macron, il ne restera rien de la France. Macron, le choix de Washington et des banquiers internationaux, représente selon les mots de Diana Johnstone « l’élite transatlantiste totalement vouée à la mondialisation, qui se sert de ce qui reste du pouvoir des gouvernements nationaux pour les affaiblir encore davantage, s’en remettant, pour les décisions réelles, « aux marchés » – c’est-à-dire au capital international aux mains des grandes banques et des institutions financières, notamment celles qui se trouvent aux États-Unis, comme Goldman Sachs. » Lisez l’analyse de Johnstone ici : http://www.globalresearch.ca/all-power-to-the-banks-the-winners-take-all-regime-of-emmanuel-macron/5591208

Macron se définit lui-même comme un « diversitiste », déclarant qu’il n’existe « pas de culture française ».  La Ministre des Armées et de la Défense de Macron déclare pour sa part qu’elle « ne se sent pas française ».

Macron s’aligne par ailleurs sur la russophobie des Américains néocons et s’est rendu à son investiture en véhicule militaire.

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On ne voit pas trop bien pourquoi Poutine est allé en France aujourd’hui pour rencontrer Macron, qui est totalement dans la poche de Washington. Peut-être le gouvernement russe croit-il que les attaques terroristes en France sont vraies et espère-t-il qu’il finira par convaincre un gouvernement occidental de se joindre à la Russie dans la « guerre contre le terrorisme ». Ou peut-être Poutine voulait-il voir si Macron se rend compte que Washington pousse l’Europe à une guerre avec la Russie.

Peut-être l’invitation de Macron à Poutine a-t-elle été faite à l’instigation de Washington, dans le but de maintenir Poutine dans l’expectative toujours déçue d’une coopération occidentale pendant que Washington met la dernière main son plan d’attaque.

Seuls deux pays font obstacle à l’hégémonie mondiale de Washington : la Russie et la Chine. Des deux obstacles, la Russie est perçue comme le principal empêchement à l’universalisme US. L’Europe dépend de la Russie pour son énergie et les systèmes d’armement russes sont très avancés.

Le fait que la souveraineté nationale de la Russie dépende si fort de la direction de Poutine rend la Russie plus vulnérable aux intrigues de Washington. On peut écarter Poutine en l’assassinant. Mais la direction de la Chine ne peut pas être assassinée, parce qu’elle est collective. Il y a de la démocratie à l’intérieur du parti politique qui gouverne la Chine. C’est pourquoi Washington s’efforce de discréditer le parti au pouvoir en se servant, en Chine, d’organisations financées dans ce but par les USA.

Washington est en train d’entraîner le monde dans un conflit majeur. Les gouvernements russe et chinois doivent maintenant savoir qu’ils en sont la cible. Quand ils admettront que leurs espoirs de règlements diplomatiques sont destinés à être toujours repoussés par Washington et par l’Europe, il faudra bien qu’ils en viennent à la conclusion qu’ils n’ont pas d’autre choix que se soumettre ou se battre.

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Paul Craig Roberts : On ne vous redonne pas son CV, puisque Gar Smith le fait dans le corps de son article ci-dessus.

Source : http://www.paulcraigroberts.org/2017/05/29/collapse-franc...

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Les internautes lambda que nous sommes ne partagent pas l’analyse de Paul Craig Roberts sur la visite du tsar à Paris.

Si Vladimir Poutine est vraiment venu en France en nourrissant les espoirs que dit P.C.R., c’est que ses services de renseignement sont en guimauve, et ce n’est pas l’impression qu’ils donnent.

Pourquoi croyons-nous qu’il s’est dérangé, alors ?

À notre avis pour mener une double opération de comm à long terme. P.C.R. a l’air d’ignorer ou d’oublier que rien de ce que fait Vladimir Poutine n’a jamais de finalité immédiate ni visible. Il faudra peut-être attendre 2020 pour comprendre ce qu’il est venu faire à Paris en 2017.

On peut toujours supputer. Ce que nous voyons, nous, c’est une opération de relations publiques à deux branches. La première étant l’inauguration de la cathédrale orthodoxe de la Sainte Trinité, quai Branly, prévue de longue date.

 

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Que l’ineffable Bertrand Delanoë ait tenté de saboter l’entreprise autant qu’il était en lui dit assez son importance.

Car, bien sûr, il était capital que le chef de l’État russe fasse savoir aux 102 millions de ses compatriotes orthodoxes à quel point leur loyauté envers la Mère patrie est nécessaire et appréciée à sa juste valeur.

La deuxième branche de l’opération, à notre avis, devait s’adresser à ceux sur lesquels M. James Petras compte si fort…

Car, si le Saker (et nous-mêmes) voyons venir avec angoisse une guerre civile en France et si James Petras va jusqu’à la souhaiter, il n’est pas pensable que les services secrets russes aient chaussé à ce propos des lunettes en bois.

« Nous sommes à deux doigts d’une guerre des classes ouverte et déclarée en France »

Soit la classe ouvrière française trahie par ses chefs et ayant perdu tout nerf se laissera écraser sans rien dire, soit son soulèvement hypothétique se terminera en Commune-bis, dans le sang, soit elle deviendra une nouvelle Révolution d’octobre, cette fois à l’ouest. (Hélas, où est Lénine ?)

Quoi qu’il en soit, il nous paraît logique qu’un politique aux vues à longue portée tel que Vladimir Poutine soit venu dire aux futurs communeux-ou- révolutionnaires : « Nous sommes là, et votre sort ne nous est pas indifférent. Sachez que nous sommes solidaires ». Quand on se bat, on le fait de meilleur cœur si on sait qu’il existe un point d’ancrage possible quelque part.

Qu’il faille, pour venir délivrer son message, en passer par les fantoches au pouvoir, c’est l’enfance de l’art en diplomatie.

Vladimir Poutine est un homme qui n’a peur de rien. Si sa feuille de route l’exige, il est parfaitement capable de se promener en voiturette avec un Pinochet déguisé en mannequin de chez Alba sans battre un cil. Il est même capable d’aller jusqu’à lui serrer la main.  C’est son métier.

 

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Citation :

Adam Garrie, The Duran  29.5.2017

 

Macron est une disgrâce pour tous ceux qui lui sont associés. Il est une disgrâce pour la France.

Vladimir Poutine, par contraste, n’est pas que l’orgueil de la Russie, il a rendu aux Russes leur fierté nationale et la dignité que des années de gouvernement catastrophique avaient essayé de leur enlever.

On se souviendra de Poutine comme d’une grande figure de l’Histoire, très longtemps après que Macron aura été oublié.

 

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C’est un des très importants. On n’espérait pas que la Saker F. allait le traduire si vite. Bonne surprise !

Trump : Danse avec les loups sur le Titanic

Le Saker – 26 mai 2017

 

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C’est Robert Fisk qui l’a exprimé le mieux : Trump Is About To Really Mess Up In The Middle East [Trump est sur le point de causer de vraiment gros dégâts au Moyen Orient]. Après sa décision fantastiquement stupide d’attaquer l’armée syrienne avec des missiles de croisière, Trump ou, devrais-je dire, les gens qui prennent des décisions pour lui, a probablement compris que c’était « fin de partie » pour toute politique américaine au Moyen-Orient. Donc ils ont fait la seule chose qu’ils pouvaient faire : ils ont couru vers les rares qui étaient effectivement heureux de cette agression contre la Syrie, les Saoudiens et les Israéliens. Inutile de dire qu’avec ces deux « alliés », ce qui passe actuellement pour une sorte de « politique étrangère des États-Unis » au Moyen-Orient ne fera qu’aller de mal en pis.

L’Arabie saoudite et Israël sont vraiment uniques de multiples manières : tous deux sont les principaux financeurs du terrorisme, ce sont des pays profondément imprégnés d’idéologies qui ne peuvent qu’être décrites comme non civilisées (le wahhabisme et le suprémacisme juif) et ils sont tous deux armés jusqu’aux dents. Mais ils ont aussi une autre chose en commun : malgré ou peut-être à cause de leurs immenses budgets militaires, ces deux pays sont aussi très faibles militairement. Bien sûr, ils ont des quantités de matériel militaire de fantaisie et ils aiment se jeter de tout leur poids alentour, pour battre quelque « ennemi » sans défense. Mais si vous mettez de côté toute la propagande, vous réalisez que les Saoudiens ne peuvent même pas s’occuper des Houthis au Yémen, tandis que les Israéliens ont été totalement vaincus par des forces de second rang du Hezbollah en 2006 (ses meilleures forces étaient concentrées le long de la rivière Litani et n’ont jamais participé au combat) : toute la brigade Golani n’a même pas pu prendre le contrôle de Bint Jbeil, même si cette petite ville n’était éloignée que de 2 km environ de la frontière israélienne. C’est aussi la raison pour laquelle les Saoudiens et les Israéliens essayent de se limiter aux frappes aériennes : parce qu’au sol, ils ne font que merder. Ici aussi, la similitude est frappante : les Saoudiens sont devenus « experts » à terroriser des chiites sans défense (au Royaume d’Arabie saoudite ou à Bahreïn), tandis que les Israéliens sont des experts sur la façon dont terroriser les civils palestiniens.

Lire la suite…

Source : http://lesakerfrancophone.fr/trump-danser-avec-les-loups-...

 

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Ah les Corées ! Quand ce n’est pas l’une, c’est l’autre.

Le déploiement secret de quatre lance-missiles américains indigne le président sud-coréen

RT français – 30 mai 2017

 

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Alors que l'installation de deux lances missiles américains THAAD faisait déjà polémique en Corée du Sud, le président nouvellement élu a ouvert une enquête après avoir découvert que quatre autres avaient été importés à l'insu de son administration.

Le président sud-coréen Moon Jae-in a ordonné le 30 mai l'ouverture d'une enquête sur l'installation de quatre lance-missiles supplémentaires dans le pays, dans le cadre du déploiement du bouclier antimissile américain THAAD (Terminal High Altitude Area Defense).

Lire la suite…

Source : https://francais.rt.com/international/39061-deploiement-s...

 

 

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Mis en ligne le 2 juin 2017

 

 

 

 

15:47 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

Commentaires

C’est vrai que tous ces articles sont importants . Il faut vous remercier chaleureusement pour l’effort gigantesque de les avoir sélectionnés et traduits.

Pour compléter la journée de « nouvelles américaines », il est impossible de ne pas évoquer le coup de tonnerre de Trump dans le ciel serein des climatologues chauffagistes-anthropiques, comme si l’association de ces deux termes était une évidence non discutable, oubliant que les Vikings, ,par exemple, avaient fait du Groenland (le pays vert) leur riviera, leur grenier blé et un pays d’élevage.

Et aujourd’hui, la même terre est couverte de glace et de neige.

L’histoire de la planète est faite d’oscillations entre des périodes de refroidissement et de réchauffement. Mais les humains sont si prétentieux qu’ils s’imaginent les maîtres du climat .

Pendant ce temps, le Président Poutine, qui voit plus loin que le bout de son nez, affirme tranquillement l’évidence qu’il y a eu au cours des siècles des cycles climatiques et que les hommes n’y pouvaient rien.

Mais voyez la sagesse politique de l’homme d’Etat : il s’est bien gardé de soutenir la position de Trump et ses mauvaises raisons. Il sait que les actions humaines n’auront aucun effet sur le climat qui dépend de tant de facteurs cosmiques sur lesquels les humains n’ont aucune prise, mais qu’il est au moins possible de diminuer toutes les formes de pollution nuisibles à la santé des vivants et de progresser dans de multiples domaines industriels.
Et voilà pourquoi il est sage de demeurer dans le cadre de cette fumeuse COP21 et d'avoir l'air de hurler avec les loups.

Écrit par : semimi | 02/06/2017

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