26/05/2017
TURKSTREAM, C'EST PARTI !
Le vaisseau dépose-tuyaux l’Audacia
Turkstream, c’est parti !
C’est Gazprom qui l’annonce :
La construction de la section off-shore du pipeline de gaz Turkstream a commencé
La construction du pipeline de gaz TurkStream a débuté aujourd’hui [7 mai 2017, ndt] dans la Mer Noire, près de la côte russe. La pose des canalisations est effectuée par le vaisseau pose-tuyaux Audacia, qui appartient à la société Allseas, chargée d’installer les deux segments de la partie off-shore du pipeline. L’Audacia assurera également la traction des conduites à travers des microtunnels. Les travaux de construction du pipeline Turkstream en haute mer seront exécutés par le vaisseau pose-tuyaux Pioneering Spirit.
« Aujourd’hui, nous avons entamé la réalisation pratique du pipeline de gaz Turkstream dans sa partie off-shore. La concrétisation du projet se déroule dans les délais prévus, et, d’ici la fin de 2019, les consommateurs turcs et européens auront une nouvelle source fiable d’approvisionnement en gaz russe » a déclaré Alexei Miller, PDG du Comité Directeur de Gazprom.
Esquisse de la route du pipeline Turkstream
Contexte
Turkstream est le projet d’un pipeline de gaz, libre de frais d’exportation, qui doit aller de Russie en Turquie en traversant la Mer Noire, traverser ensuite la Turquie jusqu’à sa frontière avec la Grèce, et, de Grèce, poursuivre sa route vers les pays voisins. Le premier segment du pipeline est prévu pour l’approvisionnement des consommateurs turcs, tandis que le second a pour vocation d’alimenter l’Europe du Sud et du Sud-Est. Chaque segment aura une capacité de débit de 15,75 milliards de m3 par an. Le 10 octobre 2016, la Russie et la Turquie ont signé un accord intergouvernemental sur le projet Turkstream. Southstream Transport B.V., une filiale détenue à 100% de Gazprom, est responsable de la construction de la partie off-shore du pipeline.
Le Groupe Allseas est le leader mondial de l’installation de conduites et de constructions sous-marines. La société se consacre à la mise en œuvre polyvalente de projets incluant la conception, l’approvisionnement en matériaux et en équipements, la construction proprement dite et la mise en œuvre opérationnelle.
L’Audacia est un vaisseau polyvalent pour la pose de tuyaux de petits et de moyens diamètres, sur toutes distances et à toutes profondeurs.
Source : http://www.gazprom.com/press/news/2017/may/article329932/
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Eurasia Energetica
Observatus Geopoliticus – Chroniques du grand jeu
24 mai 2017
L'intégration énergétique toujours plus poussée de l'Eurasie doit donner des sueurs froides à Washington...
Les importations de pétrole russe par l'Inde ont explosé en 2017. Alors que le chiffre habituel, modeste, ne dépassait jamais les 500 000 tonnes annuelles (c'est-à-dire 10 000 barils par jour), les cinq premiers mois de l'année ont déjà atteint le million de tonnes. En cause : les coupures de production de l'OPEP pour faire remonter le cours de l'or noir ainsi qu'une dispute à propos d'un gisement iranien. Les spécialistes ne voient aucune raison pour que la tendance s'inverse dans un proche avenir, d'autant que Rosneft s'apprête à acheter la compagnie indienne Essar Oil, spécialisée dans la raffinerie.
Certes, les fondamentaux géographiques - éloignement, Pamir (P) et Himalaya (H), Pakistan (Pak) - empêcheront durablement la Russie de devenir le principal fournisseur du pays de Krishna, du moins en pétrole (pour le gaz, c'est une autre affaire) :
Aucun problème de cet ordre entre Moscou et Pékin, dont la lune de miel énergétique ne connaît aucun nuage d'autant qu'elle se couple au méga-projet chinois de nouvelles Routes de la Soie.
Russes et Saoudiens se tirent toujours la bourre pour la place de fournisseur n°1 de l'insatiable dragon, avec en filigrane le futur du pétrodollar donc de la puissance américaine. Le voyage pharaonique du Seoud en mars n'a apparemment pas eu l'effet escompté ; pour le deuxième mois d'affilée, l'ours a surpassé le chameau comme premier pourvoyeur d'or noir dans l'empire du Milieu, avec 1 150 000 barils par jour contre 963 000.
Quant à l'oléoduc Skorovodino-Daqing (en vert sur la carte suivante) inauguré en 2011, il a vu passer depuis sa naissance 100 millions de tonnes, soit environ 400 000 barils par jour. Il fait partie de l'énorme complexe ESPO (East Siberia-Pacific Ocean) qui pourrait bientôt redessiner la carte énergétique de l'Asie orientale avec ses tentacules vers les Corées et le Japon, d'autant que la source a de beaux jours devant elle.
Au passage, relevons l'importance stratégique absolument majeure qu'est en train d'acquérir l'Asie du Nord-est, point sur lequel nous reviendrons prochainement.
Enfin, de l'autre côté de l'échiquier eurasiatique, les livraisons de Gazprom à la Turquie ont également bondi de 26% pour atteindre plus de 10 Mds de m3 sur les quatre premiers mois de l'année. Comme ses compères européens qu'il exècre pourtant, le sultan devient chaque jour plus dépendant de l'or bleu russe. Et dire que le Turk Stream, dont la construction vient de débuter, n'est même pas encore en service.
Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/05/eurasia-energ...
Grande-Bretagne: l’auteur présumé de l’attentat de Manchester était proche des services de renseignement britanniques
Strategika 51 – 23 mai 2017
Contrairement à ce que rapportent les médias, les parents de Selman Abidi ou Labidi, l’auteur présumé de l’attentat suicide de Manchester, ne sont pas des réfugiés mais des personnes ayant bénéficié d’un des nombreux programmes spéciaux de protection des services des renseignements britanniques.
Selman este né de parents libyens à Manchester en 1994.
Son père, Ramadan Abidi, était un officier de rang intermédiaire dans les services de renseignement libyens avant d’être recruté par les Britanniques.
Sa couverture aurait été grillée de façon accidentelle par un proche de sa femme, Samia Tebbal, peu de temps après l’échec d’un vaste complot au sein de l’Armée libyenne visant l’assassinat de Mouammar Kadhafi.
Cet énième complot visant Kadhafi avait non seulement déclenché l’une des plus vastes purges au sein des services de sécurité mais la dissolution des forces armées libyennes, remplacées par ce que Kadhafi appelait « le peuple armé » ou « le peuple en armes ». Un concept vaguement inspiré des systèmes suisse et suédois en ce qui concerne la logistique de défense qui s’avérera fatal en 2011, lorsque la Libye sera attaquée par l’OTAN.
Ce sont les services secrets britanniques qui se chargèrent de la fuite ou exfiltration de la famille Abidi de Libye.
Officiellement, les Abidi ont fui la « dictature » de Kadhafi pour se réfugier en Angleterre.
Les Abidi ont été d’abord installés à Londres avant de déménager dans une banlieue au sud de Manchester oú ils résident toujours depuis plus d’une décennie.
Comme de nombreux jeunes des banlieues des grandes villes européennes, Selman a grandi sans repères fixes et a affiché un enthousiasme particulier vis à vis de ce que l’on appelle le « Printemps Arabe » au point de vouloir rejoindre les rebelles libyens. Cela a naturellement attiré très vite l’attention des renseignements britanniques chargés de prospecter les banlieues à la recherche de candidats prêts à se sacrifier au combat contre les ennemis de Sa Majesté au nom d’Allah.
L’attentat suicide ayant frappé un concert de pop à Manchester à fait 22 morts et 50 blessés selon un bilan diffusé ces dernières heures.
La police britannique a très vite révélé l’identité de l’auteur présumé de cet attentat. Ce qui laisse à penser que ce dernier était non seulement connu mais sous supervision par des agents traitants issus du même milieu que son entourage immédiat.
Ces détails n’ont été diffusés par aucun grand media européen et ils ne le seront sans doute jamais. Raison d’État oblige.
Source : https://strategika51.wordpress.com/2017/05/23/grande-bret...
Une visite s’impose :
https://strategika51.wordpress.com/
Ce qu’en dit le Réseau Voltaire :
Manchester, le MI6, Al-Qaïda, Daesh et les Abedi
Réseau Voltaire – 24 mai 2017
Selon Scotland Yard, l’attentat contre les spectateurs du concert d’Ariana Grande à l’Arena de Manchester, le 22 mai 2017, a été commis par Salman Abedi, dont on a heureusement trouvé une carte bancaire dans la poche du cadavre déchiqueté du « terroriste ».
Cet attentat est généralement interprété comme la preuve que le Royaume-Uni n’est pas impliqué dans le terrorisme international et qu’au contraire, il en est une victime.
Salman Abedi est né au Royaume-Uni d’une famille d’immigrés libyens. Il s’est rendu plusieurs fois en Libye au cours des derniers mois, avec ou sans son père.
Ce dernier, chez qui il vivait, Ramadan Abedi, est un ancien officier des services de Renseignement libyens. Il était spécialisé dans la surveillance de la mouvance islamiste, mais deux décennies plus tard n’a pas observé que son fils avait rejoint Daesh.
En 1992, Ramadan Abedi fut retourné par le MI6 britannique et participa à un complot de la Couronne visant à assassiner Mouamar Kadhafi. L’opération ayant été éventée, il fut exfiltré par le MI6 et transféré au Royaume-Uni où il obtint l’asile politique. Il se fixa en 1999 à Whalley Range (sud de Manchester) où réside la petite communauté islamiste libyenne du Royaume-Uni.
Source : http://www.voltairenet.org/article196454.html
Et Peter Koenig…
Malheureusement, c’est en anglais et on n’a plus le temps de vous le traduire :
False flag in Manchester ?
http://www.informationclearinghouse.info/47129.htm
En (très, très) résumé :
False flag. Il répond oui à sa question.
Comme d’habitude, juste avant des élections.
Et pourquoi l’identité de l’exécutant présumé a-t-elle été d’abord révélée par des officiels US ? Il n’y avait personne pour le faire en Angleterre ?
Ceci est dans la droite ligne des attentats en France et pour les mêmes raisons : permettre un renforcement de la police, un déploiement militaire contre les civils, un pas de plus vers la loi martiale, également à la française.
Et… assurer la réélection de Frau Merkel.
Historique : Au Vénézuéla, le président convoque une Assemblée Constituante, dont un tiers des constituants seront issus de la « société civile »
Raphaël Berland – Cercle des Volontaires – 24 mai 2017
Le président vénézuélien Nicolas Maduro avait annoncé au début du mois qu’il convoquerait une Assemblée Constituante pour la rédaction d’une nouvelle constitution qui remplacera celle de 1999. Dans cette annonce, Maduro prévoyait que la moitié des citoyens constituants seraient issus de la « société civile ». Il vient d’annoncer ce mardi que ce seront finalement 176 des 500 constituants (soit un tiers environ) qui seront ainsi désignés par des groupes sociaux (notamment des organisations syndicales, indigènes, ainsi que les fameuses « missions » initiées par Hugo Chavez).
Les 324 autres constituants seront élus au scrutin direct, selon un système territorial se basant sur les circonscriptions municipales. Depuis plusieurs mois, l’opposition de droite rejette en bloc tout projet de Constituante sauce Chavez. En marge des manifestations contre (et pour), plus de 50 personnes ont été tuées.
Certaines puissances étrangères en ont-elles profité pour jeter de l’huile sur le feu ? (Pourquoi tous les regardent se tournent-ils vers les États-Unis ?)
En tout cas, l’idée d’une Constituante Citoyenne fait son chemin sur Terre. Même s’il est bien triste qu’au Vénézuéla, cela se fasse dans un contexte de violence, la progression dans les consciences et sur tous les continents de la nécessité d’une Constituante Citoyenne ne peut que nous réjouir. Bien sûr, cette assemblée ne sera pas tirée au sort, ce qui pourrait décevoir certains d’entre nous, mais il faut méditer sur la notion de Kaizen (qui veut dire grosso modo « la technique des petits pas », en japonais).
Source : http://www.cercledesvolontaires.fr/2017/05/24/historique-...
S’agit-il de soutien fraternel entre peuples ou de protection d’un actif en voie d’acquisition ? Qu’importe ? Nicolás Madúro, dans des conditions effroyables, et Vladimir Poutine pratiquent ensemble « l’art du possible ».
Maduro n’est pas seul – Poutine le rejoint
Oscar Fortin – Réseau international –20 mai 2017
Les dernières déclarations du président Poutine relatives au conflit interne qui s’accentue entre le gouvernement légitime de Nicolas Maduro et une opposition de plus en plus violente ont de quoi faire réfléchir les alliés régionaux de cette opposition qui souhaiteraient bien une intervention militaire. Déjà, en mars 2015, la Russie avait répondu oui à la requête du gouvernement vénézuélien contre lequel le président étasunien d’alors, Barack Obama, avait déclaré comme une menace à la sécurité nationale des États-Unis. Une déclaration qui l’autorisait, pratiquement, à intervenir militairement au Venezuela.
Cette fois-ci, cette intervention du Président de Russie auprès du gouvernement vénézuélien revêt un caractère tout particulier. Celle-ci se réalise la journée même où le président de Colombie, Manuel Santos, est à la Maison-Blanche en compagnie de son homologue étasunien, Donald Trump. Au nombre des sujets abordés figure celui du Venezuela, présenté comme une tragédie humaine sous la gouverne d’un régime politique qui se révèle être un véritable fiasco. Bien que riche en pétrole et minerais, sa population vit dans la famine. Il faut s’unir, disent-ils, pour sortir le peuple vénézuélien de cette misère humaine. Rien n’est dit, évidemment, de cet acharnement pour renverser ce régime depuis le jour où il a vu le jour.
Source : http://reseauinternational.net/maduro-nest-pas-seul-pouti...
Mais Vladimir Poutine est également capable de provoquer, quoiqu’indirectement, une franche rigolade. Bref, voilà ce qui arrive quand on a été éduqué dans une de ces grandes écoles privées de la libre Amérique…
Poutine et les « minarets du Kremlin »
Dans le cadre de la campagne lancée depuis longtemps par MM. Rosenstein et Mueller (et accessoirement Comey) du FBI pour provoquer un regime change dans leur propre pays en renversant un président des États-Unis à défaut d’avoir réussi à dévisser un président syrien, un petit génie de la comm factieuse a imaginé une de ces couvertures (vraiment très nombreuses) dont Time Magazine a le secret, dont la vocation est de provoquer la panique dans le troupeau des dociles et impressionnables citoyens US.
D’où les « minarets du Kremlin ». Tout le monde ne sait-il pas en effet que la Russie est un pays peuplé de soviétiques au couteau entre les dents et d’islamistes décapiteurs au sabre recourbé sous le bras ?
Page intérieure et couverture de Time, 29 mai 2017
Fier comme Artaban, et peut-être rêvant d’une prime de fin d’année exceptionnelle pour services rendus, le patriote du pixel n’a pu résister à la tentation de montrer comment il s’y était pris, par une petite vidéo postée sur sa page Fessebook, s’ouvrant sur une Maison Blanche aussi vierge qu’immaculée…
… que l’on voit en quelques secondes se couvrir d’une coulée de peinture rouge, évidemment du sang (fan de Wajda ?), et du toit de laquelle on voit surgir, comme diables d’une boîte, en guise de « minarets », les tours bulbeuses de Saint Basile, d’où Vlad l’Empaleur, de la fenêtre de son bureau, appelle tous les soirs à la prière ses terroristes tournés vers La Mecque.
Bon, Saint Basile est une cathédrale chrétienne du XVIe siècle et le Kremlin un bâtiment civil du XVIIIe, mais les deux sont bien à Moscou, oui ou merde ? On ne va quand même pas chipoter pour des détails qui n’intéressent que ces ploucs.
Un internaute facétieux (il en reste quelques-uns – mais comment font-ils ? – dans ce pays abandonné des dieux) a aussitôt entrepris de « corriger » la vidéo du Michel Ange des merdias.
за твое здоровье !
Théroigne
Est-il besoin de préciser que ceci concerne directement la France ?
Le régime algérien au bord de l’effondrement. Un ancien ministre au Trésor accuse…
Ali Benouari, ancien ministre au Trésor (1991-92)
Dans une tribune libre publiée par le site algérien CNP News, Ali Benouari, ancien ministre au Trésor (1991-92) et fondateur du parti Nida El Watan (Appel de la Patrie), prédit l’effondrement du régime algérien en 2019, « dont les conséquences s’étendront bien au-delà des frontières du pays ».
Extrait : « La responsabilité particulière de la France », par Ali Benouari (revue de presse : CNP News – 17/5/17)*
La France a, dans le désastre annoncé, une responsabilité particulière, qui est d’avoir cautionné et couvé les dirigeants incompétents qui gouvernent le pays depuis son indépendance.
Le carrousel de politiciens français qui défilent à Alger, à la veille de chaque élection française (Juppé et Hidalgo, Valls et Macron sont les derniers en date), sonne comme une insulte au peuple algérien comme au peuple de France. Mais Personne n’est plus dupe du manège.
Source : http://www.france-irak-actualite.com/2017/05/le-regime-al...
Le Saker poursuit sa republication :
Histoire de la prise du contrôle des États-Unis par les néo-cons (2/4)
Paul Fitzgerald et Elizabeth Gould – The Saker – 10 mai 2017
Pulitzer & Hearst « Yellow kids »
La plupart des Américains extérieurs aux cercles politiques de Washington ne connaissent pas le Groupe B, d’où il est venu, ni ce qu’il a fait, ni ne sont conscients de ses racines dans la Quatrième Internationale, l’aile trotskyste de l’Internationale communiste. Lawrence J. Korb, chercheur principal au Center for American Progress (Centre pour le progrès américain) et secrétaire adjoint à la Défense de 1981 à 1985, a attribué au Groupe B l’échec du renseignement représenté par le 9/11, et a déclaré ce qui suit, dans un article de 2004 pour le Los Angeles Times.
« Les racines du problème remontent au 6 mai 1976, lorsque le directeur de la CIA, George H.W. Bush, a créé le premier groupe B. […] Le concept d’une « analyse concurrentielle » des données, réalisée par une équipe alternative, avait suscité l’opposition de William Colby, le prédécesseur de Bush à la direction de la CIA et professionnel de carrière. […] Bien que le rapport du Groupe B ait contenu peu de données factuelles, il a été reçu avec enthousiasme par des groupes conservateurs comme le Committee on the Present Danger (Comité sur le danger actuel). Mais le rapport s’est révélé grossièrement inexact. […] Le Groupe B avait raison sur un point. L’estimation de la CIA était en effet erronée. Mais elle était erronée dans l’autre sens. »
Source : http://lesakerfrancophone.fr/lhistoire-de-la-prise-de-con...
Voir la 1ère Partie : http://lesakerfrancophone.fr/lhistoire-de-la-prise-de-con...
Pour que jamais il ne leur soit permis d’oublier ce qu’ils ont fait :
Bombardements de la Serbie par l’OTAN en 1999
Nemanja Trbojevic – 23 mai 2017
Ceci est un documentaire consacré à la vie des gens pendant les bombardements de la Serbie en 1999. Il s’agissait, à l’origine, d’un projet scolaire, mais j’ai ensuite décidé de l’étoffer pour tenter de sensibiliser le public à ce sujet. J’ai évidemment été très limité pour les interviews, puisque j’habite au Canada, mais j’ai raconté l’histoire le mieux possible.
Mes vifs remerciements à tous ceux qui m’ont aidé.
Mes remerciements aussi à RT, AP Archive, RTS et Cultures de Résistance pour le matériau qu’ils m’ont permis d’utiliser.
Commentaire :
Dusan Petrinjac
Musique :
Tomasz Bednarcyzk – Night
Sergey Cheremisi – Labyrinth
Knights Amore – The Path of Irreversible Scars
Savior – Nanina Uspavanka
Savior – Rasti Rasti
Ceci est une entreprise sans but lucratif
Contacts :
Gmail : ntphoto.videography@gmail.com
Facebook : https://www.facebook.com/nemanja.trbo…
IMDb : http://www.imdb.com/title/tt5667978/?…
TOUS DROITS RÉSERVÉS.
Source : Nemanja Trbojevic
Via : http://arretsurinfo.ch/video-nato-bombing-of-serbia-1999/
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Dernière minute : Brésil
Chacun son tour…
Au Brésil, les manifestations contre Michel Temer se multiplient et deviennent de plus en plus violentes, affectant pour l’instant seize régions du pays. Elles sont devenues très violentes et quotidiennes à Sao Paulo, à Rio de Janeiro et à Brazilia.
Ce jeudi, la Bourse a chuté de 10% et les transactions ont dû être interrompues pendant une heure. Le real brésilien est au plus bas depuis la crise financière internationale de 2008 (3,38 pour 1 US$). Les deux géants Banco Itaú et Petrobras viennent de perdre 26 milliards (7,7 milliards d’US$). Sur fond de scandale à la corruption qui prend des proportions historiques.
On se rappelle que, pour se débarrasser de Dilma Roussef par un tour de passe-passe parlementaire, Temer (& C°) avait accusé la présidente de corruption, sans avoir jamais produit aucune preuve (Opération Lava Jato), et n’avait réussi à l’évincer que grâce au soutien d’un certain nombre de parlementaires (pour le coup véritablement achetés).
Le scandale actuel est si énorme que même ceux-là le lâchent. Il a contre lui tout le pays, la justice, l’establishment politique, ne dispose d’aucun parti mobilisable et ne peut plus compter que sur une poignée de groupes supranationaux évidemment très puissants.
Engagé dans une campagne de privatisations à grande échelle, Temer nie toute corruption et refuse de démissionner.
Un des plus gros exportateurs de viande de bœuf du monde, capitaliste de premier plan au Brésil, en train de témoigner contre lui, vient de produire l’enregistrement d’une conversation où se débattait le montant (jugé phénoménal) d’un pot de vin réclamé « pour faire taire un témoin gênant » (chantage ?).
Et toujours, Temer nie.
La certitude générale est que ses jours sont comptés. RT a interrogé là-dessus James Petras, de l’université de Binghamton (USA), et Francisco Dominguez, qui dirige le département des études latino-américaines à l’université du Middlesex (UK).
Temer au bord de la destitution sur fond de corruption et d’obstruction à la justice
Les rats quittent le navire – La Bourse chute de 10%
RT – 25 mai 2017
« Le propriétaire d’une des plus grosses entreprises d’exportation de viande de bœuf dans le monde est en train de témoigner contre le président du Brésil, Michel Temer, et ceci montre bien le niveau qu’a atteint l’insatisfaction publique » dit James Petras, de l’université de Binghamton.
La capitale du Brésil est en ce moment la proie de troubles violents, avec la police utilisant des gaz lacrymogèbnes, des balles de caoutchouc et des jets de poivre pour disperser les manifestants.
La cause de ces débordements est la politique de l’actuel président Michel Temer, au pouvoir depuis le coup d’État de l’été dernier qui a renversé la présidente élue Dilma Roussef.
Ses principales promesses avaient été de combattre la corruption et d’améliorer la situation économique en difficulté du Brésil. Mais l’économie n’arrête pas de se dégrader et la corruption a échappé à tout contrôle.
Le mécontentement public a éclaté la semaine dernière, quand Temerr s’est retrouvé personnellement au centre d’une importante affaire de corruption.
RT – Beaucoup de gens, au Brésil, réclament la destitution du président Temer. Cela a-t-il des chances de se produire ?
James Petras – Je pense que c’est très probable. C’est une question de temps, quelque chose entre quelques semaines et quelques mois, mais Temer est en route pour la sortie. Selon l’opinion de la plupart des gens, il s’est emparé illégalement du pouvoir. Il l’a pris en faisant destituer la présidente élue. Il est embarqué dans une offensive de privatisations tous azimuts qui lui aliène les nationalistes. Le chômage a doublé au cours des quatre derniers mois. Il est profondément impliqué dans des scandales de corruption qui touchent aussi plusieurs ministres de son gouvernement, ses plus proches soutiens au Congrès. Je pense que la combinaison des problèmes de corruption, des problèmes sociaux, à commencer par le chômage, des problèmes économiques, et le fait qu’il ne soit pas un président élu, sans oublier qu’il a été capable de manipuler le Congrès pour obtenir la destitution de Dilma Roussef, je pense que tous ces facteurs, ajoutés au scandale de la corruption, ont fini par provoquer un retour de bâton. Je ne pense pas qu’il ait derrière lui plus de 10% de l’électorat.
RT – La semaine dernière, une bande audio a été publiée, où il discutait d’un paiement « pour réduire un témoin au silence » [chantage ? ndt]. Cela a-t-il été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, pour ceux qui veulent qu’il s’en aille ?
James Petras – L’enquête de corruption est en cours. Je crois qu’il faut prendre en compte le fait que le témoin principal a enregistré son entretien avec Temer et que la personne concernée est un des plus importants capitalistes du pays, qui dirige une entreprise d’exportation de viande de bœuf d’une importance mondiale. Le fait qu’il témoigne contre Temer sur base de son expérience personnelle pèse lourdement. Le fait que beaucoup des plus ardents soutiens de Temer sont en train de sauter du navire et qu’il n’a pas de véritable parti en dehors du cercle étroit de ses familiers pèse aussi très lourd. Je crois que c’est, pour lui, la fin de la route. Je crois qu’il tient encore parce qu’il dispose du soutien de grands groupes financiers internationaux… il a pour lui beaucoup des membres de la classe riche impliquée dans les opérations de Bourse, mais il n’a personne d’autre. Je pense que cela ne suffit pas pour se maintenir au pouvoir. Plus tôt il s’en rendra compte, plus tôt on pourra se tourner vers ce qui remplacera Temer, et là, ce sera une bataille avec le Congrès, où les forces conservatrices ont la majorité. À moins qu’elles ne s’ouvrent à une nouvelle élection, auquel cas, le centre-gauche, le Parti des Travailleurs, peut avoir une forte chance de faire élire un nouveau président.
La Bourse a fermé, après que l’Index ait plongé de 10%. RT a interrogé le Dr. Francisco Dominguez, qui dirige les Études latino-américaines à l’université du Middlesex.
RT – Beaucoup de monde au Brésil réclame la destitution du président Temer. Est-ce envisageable et comment ?
Francisco Dominguez – Le gouvernement est en train d’imploser et le niveau de corruption est tout simplement incroyable. Les Brésiliens sont terriblement en colère. On leur a volé leur droit électoral en destituant, par un coup d’État, la présidente qu’ils avaient élue. Les gens qui avaient destitué Dilma Roussef en prétendant combattre la corruption sont eux-mêmes absolument corrompus. Le niveau de corruption a véritablement atteint des niveaux incroyables. Les gens de l’entourage de Temer, tous, y compris Aecio Neves, le candidat qui avait disputé la présidence à Dilma Roussef, sont eux-mêmes au centre d’une grave affaire de corruption. Des gens sont arrêtés, des gens sont emprisonnés et les sommes d’argent évoquées par les médias ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Il y a peu de chance pour que le gouvernement survive, violences ou pas violences. Le mouvement de protestation gagne tous les jours en puissance, et les gens, cette fois, ne se satisferont de rien d’autre que de nouvelles élections. Directes.
Source : https://www.rt.com/op-edge/389714-economy-curruption-braz...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Manifestations simultanées dans seize régions du Brésil
Les manifestants mettent le feu au ministère de l’Agriculture
L’armée appelée en renfort pour protéger les bâtiments gouvernementaux
Affrontements entre police et manifestants devant l’Assemblée Législative de Rio de Janeiro
Brazilia : la police montée fonce dans les manifestants
Et, cette fois, il s’agit vraiment de manifestations spontanées : Soros n’y est pour rien
Mis en ligne le 26 mai 2017
20:50 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
Bonjour,
Cet article sur le "turkstream" est capital pour ce qu'il implique.
Je me permets de vous suggérer l'adoption de rubrique comme geopolitik,dans ce cas présent ,pour inciter à la lecture.
Des étiquettes(directionnelles) inciteraient tout de suite à la lecture,comme geopolotique avec le Turkstream en ,aérant les articles.Pourquoi pas des rubriques comme géopolitique,politique extérieure,politique intérieure,,histoire,philosophie politique?
Cordialement,
Écrit par : Weinzorn | 27/05/2017
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