29/03/2018
LA NOUVELLE CAMPAGNE DE RUSSIE - II/2.
La nouvelle campagne de Russie – II/2
Derrière le naufrage politique, le naufrage cérébral de la France
1 - " Macron m'a tuer "
2 - Les créateurs de " fake news "
3 - En marche arrière
4 - Les nouveaux bourgeois de Calais
5 - La guerre médiatique contre la Russie
6 - Une lueur d'espoir
1 – « Macron m'a tuer »
Deux attentats viennent de bouleverser la vie des Français. Deux destins ont explosé sur le devant de la scène. D'une part, un attentat intérieur a révélé la grandeur d'un homme qui, par un acte de bravoure et de folle générosité a illuminé bien des Français. D'autre part, un pseudo attentat contre un ex-agent double russe dans une petite bourgade anglaise - ou plutôt une mise en scène qui, visiblement, oscille entre la comédie et la mauvaise littérature policière - pseudo-attentat, donc, qui a ébranlé en profondeur, bien que d'une manière encore peu visible aux yeux des ignorants, les fondements et les frontières non seulement de la République, mais de l'Europe tout entière. « Macron m'a tuer ».
Dans un premier temps, les Français ont entendu le responsable de la parole présidentielle demander du moins la prudence face à des accusations exorbitantes des Anglais à l'encontre de la Russie. Il convenait, disait-il, d'attendre l'issue d'une enquête impartiale afin d'identifier le coupable. Mais il n'a pas fallu vingt-quatre heures pour que nous assistions, incrédules, à une rotation à cent quatre-vingts degrés de la position de la France. Sans la moindre explication le Président Macron a pris la tête des accusateurs sans preuve, de la brochette d'une vingtaine d'États européens sur vingt-sept qui, avec une unanimité touchante et qui tient du miracle, se sont mis à chanter en chœur et sur tous les tons : « La Russie est très probablement coupable ».
Tout est dans le « très probablement » qui signe irréfutablement la manipulation et l'impossibilité de donner un minimum de vraisemblance à une scène dans laquelle nous avons vu deux enquêteurs vêtus de combinaisons de martiens destinées à les protéger des vapeurs mortelles et perfides du gaz « très probablement » fabriqué par les méchants russes et répandu sur un père et sa fille qui se reposaient innocemment sur un banc public. En effet, les scientifiques chargés du prélèvement de la substance vénéneuse étaient accompagnés, comme le montre l'image officielle diffusée sur internet, par trois policiers anglais stationnés à moins d'un mètre du lieu prétendument infecté mais simplement revêtus, eux, d'uniformes classiques. Ils portaient certes un casque, mais leur visage découvert était apparemment insensible au redoutable novitchok !
Il convient de remarque que, préalablement à la moindre enquête, les officiels anglais connaissaient, par la vertu d'un second miracle en course sur les talons du premier, le nom de la substance chimique utilisée. Novitchok évoque par homophonie Kazatchok, le nom d'une danse russe. Oyez, bonnes gens, le nom est russe, le coupable est russe. Personne n'a trouvé suspect que les Anglais connaissent si bien le nom et les effets de ce poison alors que l'enquête n'avait même pas commencé.
Bien qu'il fût censé s'agir d'une substance destinée provoquer des crimes de masse, les consignes officielles distribuées à la population environnante afin de prévenir la contagion se résumaient à se munir de lingettes ! Enfin, depuis ce dramatique épisode, personne n'a eu de nouvelles fiables des présumées victimes - toujours vivantes - mais le consul de Russie à Londres s'est vu interdire le droit de rendre visite à la jeune citoyenne de la Fédération de Russie Yulia - comme le prévoit le droit international !
2 - Les créateurs de « fake news »
C'est pour mémoire que je rappelle cette accumulation de détails invraisemblables. Ils appellent deux remarques. La première est que cette affaire illustre de manière idéale le mode d'emploi de la fabrication de fausses nouvelles aujourd'hui dénommées Fake News. Nous avons découvert in vivo dans quelles arrière-cuisines sont concoctées les nouvelles fabriquées ex nihilo et dans quels chaudrons mijotent les fameuses « Fake News » dont nous voyons que les États en sont les principaux créateurs et qu'ils répandent au gré de leurs intérêts sur la planète entière.
La seconde remarque consiste à analyser le processus de l'emballement et de l'hystérie préalables à l'accusation, tous deux nécessaires à la réussite de l'opération. C'est là que le grégarisme, appelé également solidarité européenne, joue le rôle décisif que les chefs d'orchestre anglo-saxons savent utiliser avec la maestria qui est la leur dans leur maniement alternatif de la carotte et du bâton.
La réussite est au rendez-vous grâce au constat que la bureaucratie européenne a tué à la fois le désir d'indépendance des nations et le souvenir de leur ancienne souveraineté. L'Union européenne a transformé les États qui la composent en eunuques d'une fausse Chapelle Sixtine de la démocratie. Blottis en un conglomérat sans boussole et sans destin, ils sont devenus une sorte de poulpe qui se meut mollement, dans lequel émergent ici ou là des ilots plus fermes, mais sur l'ensemble duquel le pouvoir grossier et brutal des USA - ou celui des loups-garous de la perfide Albion - ont pu efficacement mettre la main et le diriger à leur guise.
3 - En marche arrière
Comment le peuple français a-t-il pu tomber subitement dans le triple piège de la sottise, de la lâcheté et du déshonneur ? Comment l'alliance de la sottise avec le grégarisme fonctionne-t-elle ? Pour tenter de le comprendre, il faut observer que sous la direction d'un Président de la République censé « en marche », la France est soudainement tombée à bras raccourcis et à coups renouvelés sur son ami le plus fidèle depuis trois siècles, celui qui, avec Frédéric II, puis aux côtés de la Grande Catherine, avait aidé Diderot à conduire jusqu'à son terme la grande aventure de l'Encyclopédie.
Souvenons-nous qu'à l'heure où, pour la première fois de son histoire, la France présente le spectacle d'une civilisation sur le point de perdre la tête, ce n'est pas sa propre tête qu'elle perd, mais celle que, d'ores et déjà un maître étranger a substituée à la sienne. Je lance un bref appel à une prise de conscience de ce qu'il est suicidaire de partir en guerre contre ses amis de trois siècles, et cela sous le sceptre d'un État étranger et, de plus, sous la houlette du maître d'une Europe asservie depuis 1945, donc depuis près de soixante-dix ans.
4 - Les nouveaux bourgeois de Calais
Cette fois-ci, nous sommes au bord du gouffre. Un pas de plus et l'abîme happera la civilisation de la raison. Mais, par chance, l'heure du plus grand danger est également celle où la raison est condamnée à son exploit le plus mémorable. Quand l'empire guerrier qu'on appelle l'OTAN expulse subitement une centaine de diplomates russes, quand, après une rencontre qui présente tous les signes d'un complot en bande organisée sous la houlette des maîtres anglo-américains, les principaux États européens se coalisent afin d'accepter, sans la moindre enquête et donc sans preuve la « très probable » culpabilité russe de l'empoisonnement de son ex-espion, le gouffre est en vue. Alors, nous voyons que, toujours avec le même enthousiasme, les comploteurs se ruent dans l'abaissement collectif et piétinent allègrement leurs législations propres et le droit international.
Puis, dans une honteuse litanie, la vingtaine de conjurés éructent des sanctions contre la Fédération de Russie sous la forme d'expulsions de diplomates, tout en se promettant de faire pire à l'avenir. L'Allemagne se croit aussitôt dans l'obligation absolue d'y voir l'ordre d'expulser quatre diplomates et une France - dont Mme Soljenitsyne se désolait d'avoir à en dénoncer la petitesse et la servitude à la suite de la goujaterie du Président Macron lors de son refus de saluer les écrivains russes présents au salon du livre - la France, donc, expulse elle aussi quatre diplomates russes, comme pour effacer les ultimes traces de sa grandeur d'autrefois. Il faut sonner le tocsin et se préparer au pire.
Seuls quelques petits Etats européens ont eu l'audace de résister à la meute asservie. Ainsi, la Slovaquie et le jeune Chancelier d'Autriche, Sebastian Kurz, ont eu le courage de publier un communiqué dans lequel ils refusent expressément de suivre la horde des « sanctionneurs ». Mais plus discrètement la plupart des petits États de l'Union européenne ont résisté aux injonctions des grands aboyeurs.
5 - La guerre médiatique contre la Russie
La russophobie pathologique des médias, dont l'unanimité ne peut pas être le fait du hasard, pourra-t-elle conduire un jour au pire, si même le montage grotesque de Salisbury donne lieu à la gigantesque comédie géopolitique actuelle ? Elle pourrait déboucher, pensent certains, sur un nouveau Sarajevo, dans l'apathie dramatique d'une classe politique muette, terrorisée par le couperet des justiciers médiatiques et d'un peuple désinformé et assommé par le bombardement orchestré de slogans anti-russes ?
Le monde moderne est né de l'alliance de la raison avec un esprit critique au combat. Le monde moderne est né de l'évidence que l'intelligence mise sur le droit chemin ne rencontre la logique que par une suite de coups d'éclat. La pensée est un combat soutenu, la conquête du vrai savoir est une guerre de tous les instants face aux pouvoirs et aux obscurantismes du moment.
Quand le chef de l'État se veut le pilote de la République laïque tout en ne combattant que les terroristes hexagonaux, alors que ceux de l'extérieur sont soutenus, qualifiés benoîtement « d'opposants » et qu'un ministre les a félicités de « faire du bon boulot », le lecteur de mon site ne comprendrait pas que je demeure fidèle à mon habitude d'espacer mes interventions de quinze jours en quinze jours. Je mets donc mon texte en ligne dès ce mercredi 28 mars.
6 - Une lueur d'espoir
L'ultime réconfort : l'histoire de la France est jalonnée de géants de la raison, mais ces géants ont tous été des Titans de la méthode. La semaine prochaine je m'interrogerai sur le génie révolutionnaire de la France. Révolution, révolution, que de balivernes on raconte en ton nom à l'heure où l'on chante les mérites d'une contrefaçon de révolution, celle de mai 1968. Je tenterai de rappeler que les vraies révolutions sont cérébrales par nature et par définition et qu'il nous faut commencer par réapprendre ce qu'est une révolution intellectuelle, donc à en retrouver le souvenir.
Les derniers événements auront illustré la perversité, les abaissements et les humiliations que recèle la stratégie de la dissuasion par la panique : il aura suffi que le souverain actuel de l'épouvante mondialisée expulse ou fasse expulser une centaine de diplomates russes pour qu'un groupe d'États satellisés s'ingénie à lui complaire par une imitation frénétique de son maître entre deux spectacles de sa domestication universelle.
L'esclavage a trouvé un nouveau visage à l'échelle du globe terrestre, et cet esclavage a le visage de l'Europe. En 1830 il avait suffi d'un coup de chasse-mouches pour légitimer l'invasion de l'Algérie par la France, parce que l'humanité appartenait encore à une espèce fière de se montrer sûre d'elle-même et dominatrice à l'école de la guerre.
Aujourd'hui l'Europe mène par procuration une guerre de sa lâcheté et de sa sottise et elle découvre que toute sa « bravoure » revient à humilier sans risques un ancien ami au nom des chefs d'un OTAN déchaîné.
29 mars 2018
Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024...
Hier, on nous félicitait de ce que la Belgique n’en était pas. Nous savions qu’il suffisait d’attendre…
Quels pays expulsent des diplomates russes ?
Cette semaine, plus de vingt pays dont de nombreux états membres de l’UE ont annoncé l’expulsion de diplomates russes dans le cadre de l’affaire Skripal.
Lancée par le Royaume-Uni, la campagne d'expulsions de diplomates russes à la suite de l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal au Royaume-Uni dure depuis deux jours.
Source : https://fr.sputniknews.com/infographies/20180328103570791...
Qu’en aurait dit le père de l’Histoire ? Ce qu’il en a dit en une autre occasion :
« Passé en Europe, Xerxès regarda son armée défiler sous le fouet. Elle mit sept jours et sept nuits à passer sans arrêt. […]
Combien y avait-il d’hommes dans chacun des contingents, je ne puis le dire avec précision, car personne ne nous a renseignés sur ce point, mais au total l’armée de terre parut forte d’un million sept cent mille hommes. […]
Ces hommes, ainsi que les contingents de l’infanterie, avaient à leur tête des chefs de leur pays dont je ne donne pas les noms au passage, car je n’en vois pas la nécessité pour l’exposé de mon enquête : les divers peuples n’avaient pas tous des chefs dignes d’être mentionnés, et chacun d’eux avait autant de chefs que de villes. D’ailleurs ces personnages n’avaient pas rejoint l’armée pour y commander, ils étaient des esclaves comme les autres combattants ; et j’ai déjà nommé les généraux investis de l’autorité suprême et les chefs des divers contingents, qui étaient de nationalité perse. »
Hérodote, L’enquête, Livre VII (trad.éd. Andrée Barguet).
Et voici la liste des pays qui n’ont PAS expulsé des diplomates russes
Car onze pays au moins n’ont pas sauté dans le train du carnaval en marche
Matfey Shaheen – TheDuran – 28 mars 2018
Il est difficile de trouver un pays qui ne se soit pas joint à l’hystérie anti-russe après l’empoisonnement [?NdE] de Sergueï Skripal au Royaume Uni. De nombreux pays viennent d’expulser des diplomates russes à tours de bras.
Les USA ont même fermé des consulats et expulsé 60 diplomates, et il n’y a pas jusqu’à la minuscule Moldavie qui n’en ait expulsé 3, en dépit du fait qu’aucune preuve n’a pu être produite reliant la Russie aux prétendus « empoisonnements ».
Ce détail n’a pas empêché, bien sûr, les merdias, d’allègrement propager une hystérie de masse.
Au moins dix pays, cependant, n’ont pris aucune part aux expulsions de diplomates russes, et ces pays sont la Bulgarie, la Slovaquie, la Slovénie, l’Autriche, le Portugal, la Nouvelle Zélande, la Serbie, Chypre et la Grèce. À cette liste, il faut ajouter le Luxembourg et Malte.
[…]
Des qui n’ont pas peur !
Source de l’info : http://theduran.com/list-countries-not-expel-russian-dipl...
Traduction de la citation : c.l. Pour Les Grosses Orchades
Salisbury sera-t-il le Sarajevo de la IIIe ?
On ne vous parle pas ici de la Sarajevo de Botul mais de celle de Princip]
RusRéinfo – 27 mars 2018
L’affaire Skripal sera t-elle considérée par les historiens comme la cause principale de la 3ème guerre mondiale ? On peut le craindre au vu des réactions hystériques des pays occidentaux contre la Russie.
Ne revenons pas sur l’affaire en elle-même, cela n’a aucun intérêt. Mais les conséquences d’une affaire somme toute mineure semblent s’emballer :
Dans un premier temps, la Grande Bretagne expulse 40 diplomates Russes. On peut le comprendre, si l’on accepte l’hypothèse que les Anglais croient vraiment que les Services Russes aient attaqué Skripal et sa fille. Après tout, même les imbéciles peuvent avoir leurs convictions.
Dans un second temps, au nom d’on ne sait quelle « solidarité », 14 pays européens, France en tête, expulsent également des diplomates Russes. En se basant sur la bonne parole britannique. Au vu de la situation de l’Europe, cette affaire est une excellente diversion face à l’invasion du continent par les « migrants » africains, et les attentats qui la secouent régulièrement. On aurait pu croire que l’intérêt de l’Europe était plutôt d’expulser quelques centaines de « migrants » fichés comme terroristes potentiels par ses services de renseignement, mais non, il faut expulser des Russes !
Au nom de la même « solidarité », les États-Unis eux ne lésinent pas en expulsant 60 diplomates Russes ! L’« illusion Trump » est bel et bien terminée, et certains politiciens Russes qui sablaient le champagne à la Douma Fédérale pour célébrer son élection à la Maison Blanche doivent avoir aujourd’hui des aigreurs d’estomac…
La réponse de la Russie à ces expulsions ne se fait pas attendre : Elle expulse 40 diplomates anglais et va en expulser des français, polonais, lithuaniens, etc, et américains. Jusque là, on peut considérer qu’on est dans une situation classique.
Mais la suite annoncée sort complètement du cadre habituel des « tensions politiques » : Alors qu’en général chacun expulse les diplomates des autres avant de passer à autre chose, la porte-parole de l’ambassade américaine à Moscou a annoncé hier lundi que les États-Unis « riposteraient » à la « riposte » Russe ! Une escalade dangereuse, tant il est évident que la Russie réagira en réponse. Etc etc. Les pays européens, cela ne fait aucun doute, suivront le même chemin dans le respect de leur traditionnelle soumission à Washington.
L’étape suivante pourrait donc être, si les choses se passent comme ça, la rupture des relations diplomatiques entre la Russie et certains pays occidentaux. Si on ajoute à ceci la situation internationale avec l’accroissement des forces de l’OTAN aux frontières européennes de la Russie, la livraison annoncée (officielle cette fois, puisque, de manière officieuse, cela dure depuis longtemps) d’armes par les États-Unis à l’Ukraine pour des opérations contre les russophones de Novorossya, et la situation en Syrie, on comprend parfaitement que la situation s’aggrave dangereusement, dans un contexte de propagande caricaturale massive en Europe et aux États-Unis pour présenter la Russie comme un état voyou dirigé par un assassin international.
La première guerre mondiale a été déclenchée par l’assassinat d’un homme à Sarajevo, dans un contexte quasi-similaire avec la situation actuelle : Une série de crises, la perte de confiance entre les pays, un armement considérable de tous les côtés et un bourrage de crâne des citoyens de tous les pays « contre l’ennemi ».
Alors que la dirigeante britannique compare la Russie à l’Allemagne nazie, certains, obéissants, appellent à boycotter la coupe du monde de football à Moscou en juin prochain. Sans doute pensent-ils qu’il était normal d’aller défiler devant Hitler lors des Jeux de Berlin juste avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, mais qu’il serait impensable de participer à la Coupe du Monde à Moscou ? Ici encore, même les imbéciles ont droit à leurs convictions.
Jeux de Berlin / Coupe de Moscou, Sarajevo / Salisbury, l’Histoire pourrait bien se répéter avec la même conséquence : La guerre.
Source : https://rusreinfo.ru/fr/2018/03/salisbury-sera-t-il-le-no...
Tiens, il y avait longtemps qu’on n’était pas allés voir du côté de chez M. Asselineau. Réparons.
François Asselineau interviewé sur la pantomime en cours par RT France
Allez, ne lésinons pas…
Joey Starr à l’Assemblée
(les très brefs extraits qu’on entend sont de Robespierre)
« Dit par moi, ça le fait ! » : Joey Starr, rappeur et comédien à la voix de stentor, a joué les invités inédits sous les ors de l’hôtel de Lassay, pour déclamer devant députés et jeunes orateurs les grands discours de la pièce « Éloquence à l’Assemblée ».
Lunettes et vêtements noirs, le chanteur de « NTM » entre en scène mardi soir au son d’un battement de coeur, sous les lustres de la salle des fêtes de la résidence du président de l’Assemblée, François de Rugy (LREM).
D’emblée, Robespierre est convoqué pour ces extraits de plus de deux siècles de discours parlementaires, de Hugo à Malraux en passant par Jaurès ou Lamartine.
Source : https://fr.metrotime.be/2018/03/28/actualite/video-joey-s...
Dernière minute :
La Russie au Royaume Uni : « Prouvez que vos espions n’ont pas empoisonné nos citoyens ou préparez-vous à rendre des comptes ».
Russia Insider – 29 mars 2018
Ce qui est bon pour l’oie est bon pour le jars. Du moins, c’est ce que semble penser la Russie. Il se peut qu’il n’y ait pas de preuve décisive que la Grande Bretagne ait empoisonné Sergueï Skripal et sa fille Yulia venue lui rendre visite. Mais il n’y a pas de preuve non plus que Moscou l’ait fait, ce qui n’a pas empêché Londres d’exiger de Moscou des preuves de son innocence (et dans les 24 heures encore !). En outre, ce sont les Britanniques qui empêchent les Russes d’accéder aux preuves et non l’inverse.
Et il vaut mieux qu’elles soient bonnes !
Dans ce cas, pourquoi la Russie n’exigerait-elle pas que ce soit la Grande Bretagne qui fournisse des preuves de son innocence ? Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères ne voit pas pourquoi elle s’en abstiendrait.
En conséquence, la Russie a exigé que Londres fournisse des preuves que les espions britanniques n’ont pas, eux-mêmes, empoisonné l’ex-agent double Sergueï Skripal.
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que l’analyse, par ses soins, de la tentative d’assassinat, l’a porté à croire à une possible implication de l’Intelligence Service britannique.
Le Ministère a donc dit qu’en l’absence de preuves de l’innocence britannique, Moscou considérera l’incident comme un attentat perpétré contre les vies de citoyens russes en territoire étranger.
« Une analyse de toutes les circonstances… nous amène à penser à une possible implication (dans l’empoisonnement) des service secrets britanniques », a fait savoir le Ministère dans une déclaration publique.
« Si des preuves convaincantes du contraire ne sont pas présentées à la partie russe, nous considérerons que nous avons affaire à un attentat contre la vie de nos citoyens, dans le cadre d’une provocation politique massive. »
Source : https://russia-insider.com/en/russia-uk-prove-your-spies-...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Mis en ligne le 29 mars 2018.
19:25 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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