27/02/2018

THUCYDIDE PAS MORT !

1. china-ship Ancient china discovered america.jpg

 

THUCYDIDE PAS MORT !

 

(L’Inde ne va quand même pas se mettre à jouer les Kurdes de service en Asie ?!)

 

*

La Chine ne veut pas tomber dans le « Piège de Thucydide » avec l’Inde

Pepe Escobar – Asia Times 19 février 2018

 

Le Président Xi Jinping veut que la Chine soit une « puissance bienveillante », mais, au Dialogue Raisina de Delhi, les nations « Quad » se sont liguées contre lui.

Les notions d’histoire et de géopolitique qui séparent l’Europe de l’Asie sont empêtrées dans des myriades d’implications culturelles et on peut les faire remonter jusqu’au Roman d’Alexandre.

 

2. THUCYDIDE battle.jpg

 

Cet ensemble d’essais mélangeant la vérité, le drame épique et la mythologie fut composé entre la mort d’Alexandre le Grand en 323 avant J.C. et le IVe siècle de notre ère, et on l'attribue soit à Callisthènes, le neveu d’Aristote, soit au précepteur d’Alexandre lui-même.

En l'espace de dix ans, Alexandre a forgé un empire englobant l’Asie Mineure et ce que l’Occident allait plus tard appeler le Moyen Orient, s'emparant des territoires qui sont aujourd’hui ceux de la Turquie, de la Syrie, d’Israël, de la Palestine, de l’Égypte, du Liban, de la Jordanie, de l’Irak, de l’Iran, d'une tranche du Pakistan et du Nord-Ouest de l’Inde.

Pendant plus de deux millénaires, c’est Alexandre qui a le mieux incarné, en Occident, l'opposition entre ces deux formules altières : Est et Ouest. Les conquêtes d’Alexandre ont aussi aidé l’Inde à pénétrer la disposition d’esprit occidentale en termes de géographie et de civilisation.

Nous avons fini par apprendre que l’Inde était, en fait, proche du monde arabe – sur terre via l’Iran, et sur mer via son contact direct avec le Golfe Persique.

L’échange de marchandises, de traditions et de culture a toujours fait partie intégrante du tableau. Que ce soit par terre ou par mer, l’ancienne Route de la Soie – avant d’atteindre la Chine – a traversé l’Inde.  Rome commerçait déjà avec l’Inde avant d’apprendre qu’il y avait quelque part un Empire du Milieu et vice versa, puisque les Chinois savaient à peine que la Méditerranée existait.

 

Plus proche de l’Occident

C’est ainsi que l’Inde a toujours été plus proche de l’esprit occidental que la Chine.

Parallèlement, quand Vasco de Gama atteignit l’Inde du Sud-Ouest en 1498, ces ports faisaient, depuis plus d’un millénaire, du commerce avec la Chine, l’Asie du Sud-Est, le monde arabe et la Méditerranée.

Historiquement, on peut dire que les monarques hindous qui avaient commercé si longtemps avec les marchands arabes, juifs et chinois se sont laissé abuser sur les intentions « pacifiques » des premières incursions européennes, ce qui a fini par amener la domination britannique du sous-continent.

Cet arrière-plan doit être pris en considération quand on veut jeter un coup d’oeil à ce qui vient de se passer au dernier Dialogue international de Raisina [nommé  d’après la colline où il se tient, ndt.]. L’événement était patronné par le Ministère indien des Affaires étrangères et l’Observer Research Foundation, un think tank hindou.

Le thème du Dialogue Raisina était « Gérer les transitions perturbatrices ». Et la « transition perturbatrice » numéro un a été identifiée comme rien de moins que la Nouvelle Route de la Soie chinoise, connue sous le nom de Belt & Road Initiative (« Initiative Route et Ceinture ») ou BRI.

 

2 bis. MODI-BIBI.jpg

Narendra Modi et son homologue israélien Benjamin Netanyahou au Dialogue Raisina

 

Plus de 200 millions d’Hindous sont musulmans, ce qui en fait la troisième plus grande nation musulmane du monde, après l’Indonésie et le Pakistan. Il n’est donc pas surprenant que le parti de droite pro-hindou BJP du Premier ministre Narendra Modi se présente comme le défenseur auto-proclamé d’une civilisation multi-millénaire.

Pourtant, quand on creuse un peu plus profondément, on trouve que le nationalisme hindou moderne – loin de se préoccuper du Mahrabharata – est en réalité né dans les années 1920, tout imprégné des théories de Mazzini, de d’Annunzio, et même d’un certain Benito Mussolini. Malgré tout, il s’agissait surtout de peur de voir l’identité hindoue submergée par l’Islam et la Chrétienté..

Mais maintenant, il s’agit de peur de la Chine.

 

Route & Ceinture contre « Quad »

L’OTAN s’est fait entendre à pleine voix au Dialogue Raisina, par celle de l’amiral Harry Harris, chef  du Commandement US dans le Pacifique et récemment nommé ambassadeur en Australie. Selon Harris, « la réalité, c’est que la Chine est une force de transition perturbatrice dans le Pacifique Indien, et le déficit de confiance dans la région est la faute aux Chinois ».

Il est significatif que les chefs de la marine des nations « Quad » – USA, Inde, Japon, Australie – soient tous de cet avis. De même d’ailleurs que le général à la retraite David Petraeus, ex-directeur de la CIA et cerveau organisateur des ruées sur l’Irak et l’Afghanistan.

L’idéologue neocon Zalmay Khalizad, ancient ambassadeur US en Irak et en Afghanistan, était aussi de la rencontre et a dûment confirmé qu’à son avis, en voulant mettre en communication toute l’Eurasie via sa Route & Ceinture, la Chine « changerait l’ordre international ».

Le Dialogue Raisina a illustré pleinement la portée du changement terminologique de Washington, d’« Asie-Pacifique » en « Inde-Pacifique », tout en détaillant bien les prescriptions introduites dans la nouvelle « Stratégie de Défense » du Pentagone.

La Chine – et la Russie avec elle – sont des « puissances révisionnistes » résolues à saper « l’ordre légal international », surtout la Chine, avec son « économie prédatrice » qui se développera sans entraves par le biais du Programme Route et Ceinture.

Il appartenait donc aux « Quad » de mettre en oeuvre une nouvelle stratégie d’endiguement de la Chine.

D’un point de vue géopolitique, à Pékin, on prend les relations Chine-Inde  très au sérieux, justee derrière, en importance, les relations de la Chine avec les USA. Ces derniers temps, les relations Chine-Russie ont été ascendantes, se muant progressivement, par consentement mutuel, en « partenariat stratégique ».

Les relations Chine-Japon, pendant ce temps, peuvent être considérées comme tenant la quatrième place, quoi que des pans entiers  du public chinois semblent considérer le Japon comme la deuxième « plus grande menace » pour le « rêve chinois » du président Xi Jinping.

Toutefois, dès l'instant où Pékin aura consolidé son influence sur les routes commerciales maritimes à travers toute l’Asie Orientale, le Japon cessera de constituer un problème. Le vrai problème surgira si l’Inde décide jamais d’essayer de couper les routes maritimes de l’initiative chinoise et ses lignes d’approvisionnement complexes dans l’Océan Indien,  ou de s’en mêler.

La question géopolitique-clé du XXIe siècle est : comment l’ascension de la Chine « perturbera-t-elle » l’hégémonie américaine et comment parviendra-t-elle - probablement -  à permettre un siècle chinois. Eurasien, en fait.

La Chine et l’Inde ont tout ce qu’il faut pour être complémentaires. Toutes deux sont membres des BRICS, groupe qui comprend aussi le Brésil, la Russie et l’Afrique du Sud. Elles font également partie de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) tout en étant aussi des membres importants du G20. Et pourtant, New Delhi persiste à traiter Pékin non comme un partenaire mais comme une menace.

 

Peur de la puissance émergente.

Xi Jinping, pour sa part, semble envisager sérieusement le « piège de Thucydide » : à savoir ce qui se produit quand une puissance émergente provoque la peur d’une puissance établie, et que cette peur déclenche une escalade vers la guerre. Il est remarquable que Xi y ait souvent fait allusion dans ses discours.

Ainsi, refermant la boucle historique entamée avec Alexandre, nous voici avec un lecteur très informé de l’Empire du Milieu, faisant preuve de son respect pour l’historien le plus éminent de la Gréce ancienne.

Ce qu'est en train de faire Xi, quand il en parle, c'est mettre en garde les USA et, par procuration, l’Inde, leur conseillant implicitement de ne pas tomber dans l’erreur qui a généré la Guerre du Péloponnèse, que tous les participants ont perdue.

C’est, en effet, la peur inspirée à Sparte par l’ascension d’Athènes qui a rendu la guerre inévitable (remplacez Sparte par Washington/Delhi et Athènes par Pékin). Athènes a été vaincue comme l'a été son modèle de démocratie. Mais c’est la Grèce toute entière qui a perdu la guerre, son déclin n’étant dès lors que le prélude à sa conquête par Philippe de Macédoine.

0. Jonque PETIT - GIF.gif

Jonque chinoise : Ce dessin moderne montre dans quelle proportion les bateaux de l’amiral Zhen He étaient plus grands que ceux de Vasco de Gama. Des cloisons intérieures étanches faisaient des jonques les grands navires les mieux en état de naviguer du XVe siècle. Des voiles en bambou plissé étaient suspendues aux mâts et un gouvernail à la poupe assurait le pilotage. Les navires d’exploration européens, quoique beaucoup plus petits, étaient aussi plus rapides.

 

Inspiré par les expéditions de l’amiral Zhen He, la conviction de Xi est que la Chine est une puissance bienveillante avec sa Nouvelle Route de la Soie – énorme route commerciale et en même temps multiplicateur potentiel de richesses – développée comme l’archétype de la mondialisation 2.0 « gagnant-gagnant ».

Mais ne comptez pas sur l’Inde et sur les « Quad » pour jouer le jeu.

 

Source : http://www.atimes.com/article/china-will-not-fall-thucydi...

Via : https://russia-insider.com/en/china-will-not-fall-thucydi...

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

*

3. book_banner.jpg

Pour ceux qui ont envie de lire les mêmes livres que Xi Jinping ...

 

 

 4. THUCYDIDE book.jpg

THUCYDIDE

Histoire de la guerre du Péloponnèse

Précédé de « La campagne de Thucydide », par Albert Thibaudet

Traduction : Jacqueline de Romilly

Paris, Robert Laffont, 1990

Collection : Bouquins  -  840 pages

 

 

Le premier grand historien politique de la Grèce, qui conçoit l’histoire d’Athènes comme une formidable tragédie, Thucydide est le premier historien moderne. Né entre 470 et 460 av. J.-C., à l'époque où la fin des guerres médiques consacre la victoire des Grecs sur l'Empire perse, il fut le témoin de l'extraordinaire aventure de la démocratie athénienne et de la naissance de la civilisation classique. Contemporain de Socrate, de Sophocle et d'Euripide, il assista au triomphe de la pensée et de l'art grecs. Triomphe qui ne dura qu'une génération puisque, à l'instigation de Sparte, les cités grecques entrèrent en révolte contre l'hégémonie d'Athènes.

Cette guerre du Péloponnèse, qui commença en 431 pour s'achever en 404 par la victoire de Sparte, Thucydide la raconte, saison par saison, en s'appuyant sur une documentation étonnamment exacte. Son récit, dense et sobre, exclut tout merveilleux : les raisons des guerres sont toutes humaines et le monde n'est pas guidé par le destin, mais par la volonté de puissance.

Si Thucydide célèbre la grandeur d'Athènes sous Périclès en évoquant la perfection de ses institutions et les plus étonnantes réussites dans le domaine de la pensée et de l'art, il n'échappe pas à l'amer constat qu'un tel moment d'équilibre est un instant de grâce éphémère qui ne survit pas aux passions égoïstes et à la ruée des appétits qu'il suscite. Sa leçon n'a cessé d'être méditée, de Xénophon à Tacite, de Machiavel à Nietzsche.

Cette édition ajoute à notre traduction, revue à la lumière des derniers acquis de la science, un Dictionnaire de la guerre du Péloponnèse et les réflexions qu'inspira le texte de Thucydide au grand critique Albert Thibaudet qui, au sortir de la Première Guerre mondiale, rédigea sa Campagne avec Thucydide.


5. XENOPHON.jpg

 

 

XÉNOPHON

L’Anabase – Livres I & II

Sous la direction de Paul Masqueray

Paris, Les Belles Lettres, 2002

Collection : Classiques en Poche

173 pages

 

 

À la mort de Darius II, c'est Artaxerxès II qui lui succède sur le trône de Perse mais Cyrus le Jeune essaie de détrôner son frère avec le concours des troupes spartiates et des mercenaires grecs, les « Dix mille ». Xénophon, jeune Athénien riche et de bonne famille, aimant les voyages, la guerre et la gloire, décide de suivre Cyrus dans l’espoir de rapporter de cette aventure un beau récit et sans doute de grandes richesses. Malgré la bravoure des Grecs, la guerre tourne mal et Cyrus est tué en 401 à Counaxa, près de Babylone.

Harcelée par les troupes du satrape Tissapherne, l’armée tombe dans un guet-apens et tous les généraux sont tués. Xénophon entre alors véritablement en scène. Il est élu général et contribue par son intelligence à sauver l’armée des mercenaires: groupés autour de lui, les survivants rejoindront la Thrace et passeront au service de Sparte. C’est le récit de cette retraite fameuse, au cœur de l’hiver et des montagnes, du centre de l’Arménie jusqu’à la mer Noire, que Xénophon a noté dans ses carnets d’expédition et qu’il retrace dans l’Anabase.

Né près d'Athènes, Xénophon (426-354 av. J.-C.) est issu d'une famille aristocratique très aisée. Il prend part à la défense d'Athènes dans la guerre du Péloponnèse. En 401, il rejoint les Spartiates combattant en Asie Mineure aux côtés de Cyrus, qui cherchait alors à renverser son frère. Après l’échec de la campagne des Dix-Mille, où Cyrus perdit la vie, il est élu général, et, traversant l’Asie, conduit les Grecs jusqu’à Trébizonte, exploit qu’il raconte dans l’Anabase. Surnommé « l’abeille grecque », Xénophon nous a laissé une œuvre aussi variée qu’abondante. De l’enseignement de Socrate dont il fut le disciple, il a tiré des ouvrages dits socratiques, les Mémorables, Le Banquet, l’Apologie et, d’une certaine manière, l’Économique (dialogue socratique évoquant les problèmes de gestion d’un domaine). Son travail d’historien se compose de l’Anabase et surtout des Helléniques où il poursuit le récit de la guerre du Péloponnèse là où Thucydide avait interrompu son enquête. Outre des traités sur la cavalerie, la chasse et une histoire romancée de la vie de Cyrus, la Cyropédie, nous lui devons des ouvrages politiques, témoignant de son admiration pour Sparte, la cité rivale d’Athènes.

 

*

Affaire Ramadan

(suite et sans doute pas fin)

 

Suite à un article de Gilles MUNIER qu’a fait circuler Ginette Hess Skandrani, un des lecteurs-correspondants de celle-ci vient de réagir aux récentes déplorations du lynchage dont M. Ramadan fait l’objet et dont nous nous sommes nous-mêmes fait l’écho dans notre post précédent (SEXQUISITION).

Tous les arguments sincères étant dignes d’intérêt, le voici, brut de décoffrage :

 

Des pleurs pour les Tawargha, OUI ! Des larmes pour Tariq Ramadan, NON !

 

[Ginette, tu peux me censurer comme tu le fais souvent, censurer ce commentaire car il est particulièrement dangereux. Tu peux aussi décider de ne pas le lire. Car, attention au risque d'incohérence : d'un côté, soutenir les TAWARGHA et, de l'autre, prendre benoîtement en pitié TARIQ RAMADAN, qui a exploité à merveille, depuis 2011, la religion comme opium du peuple et des peuplements immigrés. Je propose un double rassemblement liant les deux thèmes et devant deux ministères distincts. Je suis prêt à me déplacer pour haranguer les foules de demeurés musulmans et à me faire lyncher s'il le faut après leur avoir dit leurs 4 vérités, à ceux d'entre eux qui représentent la 5ème colonne de l'impérialisme. Merci de diffuser dès lundi matin à tous tes « réseaux "sociaux" » et d'amis musulmans et/ou islamophiles]

Quel est le but  de la tribune de GILLES MUNIER ? Exiger la libération de TARIQ RAMADAN ? Tout à fait d'accord, mais à condition de bien mettre les points sur les "i" qui sont tombés très bas. Si nous étions malhonnêtes et vindicatifs, partisans de la Loi du Talion – et complices des crimes de l'OTAN comme le théologien et les gens du Talmud islamique (les "hadith"), nous hurlerions avec les loups (comme l'intéressé l'a fait contre KADHAFI et ASSAD. Ainsi, nous lui rendrions "la pareille" en l'enfonçant encore plus dans la boue, lui qui était connu pour émailler systématiquement sa stérile littérature théologique destinée aux immigrés (et à ceux qui veulent comprendre ces derniers) de mots creux comme "éthique". À tel point qu'un philosophe de renom comme EDGAR MORIN a succombé à la sirène, tout simplement parce qu'il n'a pas compris la portée et l'impact quotidien des centaines de milliers de ragots "officiels" de l'islam, fonds de commerce du théologien, transparaissant dans les 50 livres qu'il a écrit en 50 ans. Or, que nous apprend une si abondante littérature ? [Note importante 1]  

Rien de nouveau si ce n'est que :

1-le monde est divisé entre Frères Musulmans et Salafistes et qu'il penche pour les premiers dont il est biologiquement, sociologiquement et politiquement issu (cf. HASAN AL-BANNA).

2-les femmes doivent se tenir à carreau. Voyez comment, arcbouté sur les ragots "officiels" de l'islam, et sur un ton imprécateur, il électrise un public de jeunes mâles issus de l'immigration pour les encourager à veiller à ce que leurs sœurs n'épousent pas de non-musulmans (une aberration en soi, inexistante dans le Coran mais inventée, par imitation du Talmud, par les ragots en question.

3-il faudrait un "moratoire sur la lapidation". Encore une fois, ce mot n'existe pas dans le Coran mais vient de la Bible (Ancien Testament) et du Talmud et son clone, le Talmud islamique, qui a pris la place du Coran, comble du blasphème. Or, pourquoi, au lieu de les bénir, comme son mentor YOUSIF AL-QARADAWY et les membres de sa dynastie mécène au QATAR (qui lui a offert la direction d'un centre d'"éthique"), n'a-t-il pas proposé un moratoire sur les bombardements de l'OTAN, 7 mois durant, contre la Jamahiriya (qui a visé et fait imploser en particulier la société des TAWARGHA) ? Ou encore contre le soutien aux mercenaires de l'OTAN en Syrie ?

En vérité, je vous le dis. TARIQ RAMADAN (et tous ses fans comme ces "Indigènes de la République" comme HOURIA BOUTELDJA) haïssait KADHAFI parce que ce dernier, en 42 ans, avait montré qu'il était plus musulman qu'eux et leurs obscurantistes modèles (QARADAWY & Co., Ltd). KADHAFI, qui avait mis le Coran au centre de la constitution de la Jamahiriya, était le seul Chef d'État au monde capable de réciter le plus long chapitre du Coran par cœur, rejetait l'autorité des diaboliques "hadith". Peu de gens le savent. Sans ambages et sur des bases socialistes, le révolutionnaire africain a donc libéré les femmes et les hommes à la peau noire comme les TAWARGHA.

Même ERNESTO GUEVARA, le communiste "endurci", a plus servi l'islam que ce pasteur bourgeois cosmopolite, prônant une "éthique" au nom de laquelle il a hurlé avec les loups de l'OTAN qui bombardaient pendant 7 mois la Jamahiriya et les TAWARGHA en particulier, sans parler de la Syrie….  Par contraste, le Che, non religieux, contrairement à lui, a pourtant abordé la question de l'Amour et, surtout la Loi de la Causalité universelle (ce que les Arabes appellent le MAKTUB). En voici la preuve récente et encore brûlante (Le petit verset mystique incroyable du Che).

 

CONCLUSION À PLAIE OUVERTE

Ces demeurés "musulmans" de la nébuleuse immigrée soutiennent aveuglement un parfait représentant du Patriarcat désormais mondialisé qui a souillé leur propre religion en laissant l'OTAN violer la Jamahiriya et la Syrie. Ils n'ont même pas compris que le coup monté par l'oligarchie/p-crassie contre l'intéressé (voir la nature de l'arme ici) est un effet BOOMERANG de leur soutien aveugle à la guerre contre la Jamahiriya au printemps 2011 puis contre la Syrie.  

Bizarrement, comme dans l'Opération Charlie et ses milliers d'articles en toutes langues, pas un seul au monde ne mentionne le mot "p-graphie". Or, non seulement cette dernière est partout (dans les religions, y compris l'"islam officiel", la Bible, les Védas, la télévision, le cinéma, internet, le téléphone, etc.–cf. le lanceur d'alerte Chris Hedges), mais l'acte dont est accusé l'intéressé relève bien de la définition de la p-graphie, n'est-ce pas ? Par conséquent, en ces temps troubles, il importe toujours d'appeler un chat un chat.

Le Coran appelle le coup de BOOMERANG reçu par les immigrés, "Jaza'" ("karma" pour les Musulmans Nouvel Age qui ne comprendrait pas). Ce Karma, dans son devenir collectif, devient le "MAKTUB" ("les choses sont ainsi"). Écoutez donc des musulmans parler entre eux et vous verrez combien de fois ils emploient ce mot chaque jour. En l'occurrence, les immigrés leurrés récoltent ce qu'ils ont semé depuis 2011 en participant au lynchage réussi de KADHAFI et à celui manqué d'ASSAD.  

Ces demeurés ne comprennent pas non plus que l'impérialisme ne fait pas de distinction entre eux et KADHAFI, à savoir : des gens dont il faut se débarrasser, à court ou long terme. Où étaient ces masses pleurnichantes quand l'OTAN bombardait les TAWARGHA ? Où sont-elles encore à l'heure où Damas est attaquée par ses mercenaires ? 

Pourtant, les PdT (canal historique) avaient averti depuis Tunis, berceau du Printemps Arabe chanté et glorifié par l'intéressé:.

Révolutionnaire tunisien, que savais-tu et que sais-tu encore de la Libye ? (texte historique)

______________________

 [Note importante 1] On juge un auteur à ses écrits, a fortiori quelqu'un qui se prétend philosophe et qui écrit livre sur livre. Un chercheur (y compris en sciences sociales et humaines) digne de ce nom propose de nouveaux concepts, de nouvelles hypothèses, des mécanismes, voire des théories.

Par exemple, et sans évoquer un dieu comme KARL MARX par son l'analyse minutieuse du Capital (après passage en revue de la littérature mondiale), citons l'Iranien ALI SHARIATY qui a théorisé sur la naissance de la propriété privée dans l'épisode biblique d'Abel et Caïn. Le Français EDGAR MORIN s'est intéressé à la méthodologie utile pour aborder les problèmes complexes. PIERRE BOURDIEU a développé le mécanisme de la Reproduction dans les sociétés humaines. JEAN PAUL  SARTRE a analysé la mécanique de l'être et de la conscience, etc., etc. MICHEL CUYPERS a appliqué avec succès les principes de la rhétorique sémitique (biblique) au Coran.

Même KADHAFI, en dehors de son appui unique au monde à une nouvelle exégèse coranique, suite à une analyse des ravages causés par les "hadith" en Afrique et dans le monde musulman en général, a translaté en terre africaine, arabe et musulmane, le principe révolutionnaire « Tout le Pouvoir aux Soviets » lequel est devenu, pour ceux qui connaissent la JAMAHIRIYA: « Pas de démocratie sans congrès populaires et comités populaires » (LE LIVRE VERT).  

Mais TARIQ RAMADAN, qu'a-t-il produit de nouveau à l'avancement de la connaissance de l'islam  ou même d'utile aux membres de la nébuleuse immigré ?  Un "moratoire sur la lapidation" (sic) ou sa mobilisation personnelle pour l'application des thèmes abordés dans les centaines de milliers de "hadith" et dont le Coran ne parle pas (car l'intérêt de ce dernier se situe ailleurs qu'au niveau du bas de la ceinture) ?

Aujourd'hui, il a laissé ses ouailles comme "orphelins" et face à un sort funeste. Si au moins il leur avait écrit un seul texte sur la p-graphie et l'islam (ne serait-ce qu'en réponse à celui de KAMEL DAOUD qui a lancé le concept très juste de "p-no-islamisme" (sic), malheureusement sans invoquer son pendant, le "p-no-impérialisme", phase suprême de l'impérialisme).  

En raison de son activisme politico-religieux contre la JAMAHIRIYA et la SYRIE, il ne diffère en rien de BERNARD LEVY dont nous défions ici quiconque de nous citer une seule idée originale avancée par ce "grand philosophe", lequel, après son aventure criminelle en Libye, a réussi à assumer avec brio son naufrage…

 

*

Qu’est-ce qu’on fait, quand on n’en a rien à cirer du Coran, du Talmud, des Évangiles, du Bouddha ou du Tao et qu’on ne leur souhaite que du bien à tous ? Quand on ne s’est jamais, pour cette raison, intéressés à ce que racontaient M. Ramadan, ses partisans et ses détracteurs ?

Frivolité insigne de notre part, dans la mesure où les positions prises par M. Ramadan étaient politiques, c’est-à-dire de morale publique… Celles-là, oui, auraient dû nous importer.

Le fait est que nous avons toujours plus ou moins vu la chose sous l’angle d’une guéguerre entre le philosophe musulman et la nébuleuse homosexuelle féminine sorosienne dont Mme Caroline Fourest s’est fait le porte-flambeau, les adultes que nous sommes ayant eu plutôt tendance à hausser les épaules devant ce qui nous apparaissait comme des gesticulations d’infantiles Picrocholes.

M. Ramadan, donc, nous est mal connu, mais il nous semble indiscutable qu’il a affaire, aujourd’hui, à un lynchage organisé, sans rapport avec ce qu’il représente politiquement et philosophiquement, et qu’il serait malhonnête d’amalgamer les deux choses, indigne et dégradant de se joindre aux pires pulsions d’une foule malsaine et de participer même de loin à la chasse au mâle (ou à ce qui en tient lieu) décrétée par de froids manipulateurs dans des buts qu’il vaut mieux ne pas regarder de trop près si on ne veut pas dégu...

Oublions pour un instant le cas précis de M. Ramadan :

La question qui tant agite les Landerneau sociaux depuis qu’on la leur a donnée à renifler nous paraît pourtant simple : toute femme subissant des violences qu’elle n’a rien fait pour provoquer n’a pas le droit mais le DEVOIR de réagir immédiatement avec la dernière énergie, quel que soit le prix de sa réaction. Et nous ne faisons même pas de différence entre les starlettes en quête de promotion dont parlait récemment Brigitte Bardot et les caissières de supermarchés qui peuvent toujours – mais  si, mais si – dire à leur chef de rayon libidineux : « Monsieur, préparez-moi mon compte, je m’en vais » et s’en aller pointer à l’ANPE.

Quel qu’en soit le prix !

L’attitude exemplaire, à ce point de vue, a été celle, il n’y a guère, de Nafissatou Diallo, qui a payé d’ailleurs assez cher son courage, parce que – c’est vrai – il n’est pas toujours évident de vouloir se faire respecter des puissants de ce monde.

Mais, à l’opposé, celles qui ont subi sans réagir des atteintes à leur intégrité et à leur dignité, ont perdu ipso facto le droit de s’en plaindre plus tard et de rameuter le ban et l’arrière-ban quand il leur paraît sans danger et même séduisant de monter dans le train en marche d’une mode aussi détestable que nauséabonde. Tant pis pour elles ! Elles n’avaient qu’à sursauter plus tôt.

Autre chose : Il semblerait que, tout à coup, féminisme soit synonyme de lesbianisme. Depuis quand et en l’honneur de quel saint ? Avouons-le parce que c’est vrai, les homosexuelles féminines qui vivent leur particularité sur la voie publique nous paraissent aussi pires qu’à feu Malaparte et au Saker réunis les « pédés » de même acabit. Étaler sa vie intime là où tout le monde passe n’est pas qu’une faute de goût, c’est une offense faite à tous ceux qui n’en ont rien à foutre.

 

*

Reçu en dernière minute :

 

Commentaire de Bruno Drweski

 

La question n'est pas de prendre parti pour ou contre Ramadan en fonction de ce qu'on pense de ses idées ou de sa personne, voire de son propre ressenti purement subjectif, mais de prendre position pour la justice en prenant en compte :

 1/ que Tariq Ramadan est beaucoup mieux traité que des centaines de prisonniers gravement malades en préventive, qui sont inconnus des médias et qui ont le tort d'être pauvres et souvent d'origine étrangère ;

 2/ que Tariq Ramadan est beaucoup moins bien traité que des personnalités puissantes du monde la politique ou de l'économie et qui ne sont pas musulmans ;

 3/ que le traitement médiatique de l'affaire laisse peu de place à la question juridique et beaucoup de place pour s'en servir dans un sens raciste et islamophobe, culpabilisant pour les musulmans, ce qui tend à créer un réflexe de repli « tribal » pour défendre « notre membre » et non pas « la justice » pour tous !

 Dans ce contexte-là, il faut se mobiliser pour :

1/ dénoncer le trois poids trois mesures systématiques du système judiciaire français et plus largement capitalisto-occidental,

2/ replacer l'événement dans son contexte global, pour démontrer le caractère inégalitaire du système judiciaro-politico-économico-culturalo-social, aux dépens des plus faibles, d'abord les pauvres et les inconnus, puis les connus n'ayant pas la bonne religion ou la bonne tribu d'appartenance, et  au contraire la tolérance à l'égard des crimes sordides commis par les huiles du système, qu’ils soient pornocratiques ou autres.

3/ rappeler que la justice doit être indépendante des pouvoirs politiques et économiques, ce que cette affaire ne fait que confirmer, mais il y a bien d'autres scandales qui ont précédé, par exemple le maintien en prison de Georges Ibrahim Abdallah, etc etc etc. 

 

*

Ah que la liste est longue des oubliés aux oubliettes !

Vous vous rappelez la libération de Salah Hamouri ? Qu’est-ce que tout le monde avait été content ! Surtout ceux qui s’étaient mobilisés pour lui. Mais ces libertés-là ne durent jamais très longtemps (pas comme celle du « soldat Shalit »…). Salah s’est fait re-kidnapper et réembastiller depuis. Toujours sans raison. Toujours dans la plus parfaite illégalité ! Pour ne pas changer. Car Salah Hamouri est avocat, et, en liberté, il se mêle de défendre des gens…

 

Plaidoyer pour Salah Hamouri

Bérenger TOURNE (avocat) – LGS – 18 février 2018

 

6. Hamouri.jpg

 

« La défense de Salah Hamouri que j’ai l’honneur d’assurer, ici en France, c’est-à-dire à lointaine distance, pourrait s’apparenter à se battre contre un moulin à vent, alors qu’il n’est aucun prétoire pour plaider sa cause, ni ici en France, ni même là-bas, en Israël, si j’en crois mes confrères palestiniens, Sahar Francis et Mahmoud Hassan, auxquels j’adresse un salut confraternel et admiratif.

Salah Hamouri, j’avais déjà pu le défendre, en quelque sorte par procuration, il y a à peu près cinq ans, lorsque le CRIF intenta un mauvais procès au Président de l’AFPS de l’époque, qui n’était autre que M. le député Jean-Claude Lefort, dont on sait les peines et soins pour la Palestine et le combat permanent, depuis bien plus d’une décennie, pour la liberté et l’honneur de celui qui deviendra son beau-fils.

Alors qu’il m’est à nouveau confié sa défense, me voilà assez démuni, n’ayant comme autre contrepartie que les pouvoirs publics et les institutions françaises, dont mon propre ordre, auxquels je voudrais, dès lors, par votre entremise, m’adresser ce soir.

Je voudrais tout d’abord leur dire quelques mots sur le sort réservé à Salah Hamouri, qui n’a pas, en tant que notre compatriote, notre concitoyen, droit à tous les égards dont sa nationalité française devrait pourtant lui faire bénéficier.

Salah Hamouri est détenu en, et par Israël, sans jugement, ni inculpation, depuis désormais six mois. [Souligné par nous. LGO]

Une détention ardemment dénoncée à leurs homologues israéliens, nous assurent les diplomates, qui font semblant de gesticuler pour feindre l’indignation.

En réalité, ils ont baissé pavillon dès le premier jour. La France a baissé pavillon le jour même de l’enlèvement de Salah Hamouri, au petit matin du 23 août dernier, à Jérusalem-est annexé.

Salah Hamouri est depuis lors détenu de la manière la plus arbitraire qui soit, et la France, qui est sa patrie par sa mère, avec la Palestine qui est sa mère-patrie, la France n’oppose autre chose que la seule « protection diplomatique », c’est-à-dire concrètement, de simples « visites au parloir » du personnel consulaire.

Si ces visites apportent à Salah Hamouri un moment de réconfort certain, brisant son isolement le temps d’une entrevue, l’effet pervers sinon malsain de cette « protection » reste néanmoins de conférer à son emprisonnement, le caractère légitime, voire licite, qu’il n’a absolument pas, et cela à défaut d’être clairement jugé et décrété illégal, et donc intolérable, par la France.

Car aucune charge n’est retenue contre lui. Ni officiellement ni même officieusement.

Il n’est aucun dossier sur la base duquel il pourrait se défendre comme tout justiciable, et pour cause : il n’est de criminel dans cette affaire que l’enfermement souffert par Salah Hamouri.

La Chine, la Turquie, l’Iran, le Venezuela, Cuba, la Russie, le Maroc, l’Algérie ou encore le Mali et plus amplement tous autres pays, procèderaient de la sorte :

- que nos médias en feraient leurs gros titres sur 5 colonnes,

- que des banderoles seraient étendues sur les perrons de toutes les mairies,

- que des affiches seraient apposées aux frontons de toutes les préfectures, et

- que les ambassadeurs seraient convoqués, sinon décrétés persona non grata.

Mais pour Salah Hamouri, rien de cela. Pour Salah, rien de tel, alors qu’il n’est rien d’autre que l’otage, je ne trouve pas meilleure qualification juridique, l’otage d’un état étranger, sans que la France, pourtant si prompte à donner des leçons de droits de l’homme au reste du monde, ne réagisse.

En tous cas, pas comme il se devrait. En tous cas, pas comme elle le pourrait.

Alors que le sort de notre compatriote, notre concitoyen, dépend de cette diplomatie de velours à l’égard d’Israël, qui nous laisse à nous, une impression si rêche, je voudrais aussi avoir quelques mots pour l’avocat, c’est-à-dire pour mon confrère Salah Hamouri, confrère embastillé pour mieux le bâillonner, sans que la profession ne s’en émeuve, à l’exception notable du Syndicat des Avocats de France, que je salue très confraternellement.

Je voudrais alors m’adresser ce soir, toujours par votre intermédiaire, à mes pairs et plus particulièrement à mon Bâtonnier et au-delà à tous les barreaux de France que représente la Présidente du Conseil National des Barreaux.

Ou êtes-vous ce soir Mme le Bâtonnier ?

Ou êtes-vous ce soir Mme la Présidente du CNB ?

Où êtes-vous ce soir ?

… que votre place est ici et nulle part ailleurs, alors que les droits les plus élémentaires de notre confrère Salah Hamouri sont bafoués depuis près de six mois !

Salah Hamouri est détenu depuis six mois et votre silence sur la période est assourdissant.

Que les diplomates plaident leur impuissance relativement à ce régime sui generis de « détention administrative ordonnée par un état souverain », comme ils disent, pour justifier leur impéritie en face d’Elsa Lefort, sa femme, cela est déjà difficilement audible. Mais au moins affectent-ils d’apporter leur soutien…

Votre silence, à vous, sonne comme la légitimation tacite de la mise sous écrou arbitraire de Salah Hamouri. Cela le rend insupportable…

Depuis quand les avocats de Paris s’assignent-ils au mutisme alors que l’un de leurs confrères est plus otage que détenu, et que sa privation de liberté ne tient que du seul fait du Prince ?

N’y-a-t-il que le Syndicat des Avocats de France, que je salue derechef, pour s’indigner d’une telle sorte d’injustice inadmissible ?

Pourtant, Mme le Bâtonnier, lorsqu’il s’agit de défendre les droits de la défense bafoués en Turquie ou ailleurs, notre barreau sait se mobiliser. Je vous ai d’ailleurs, à cet égard, interpellé il y a peu, Mme le Bâtonnier, quant à savoir si « les droits de l’homme sont une notion à géométrie variable selon que leur violation s’opère en Turquie ou en Israël ? ».

Je suis toujours dans l’attente de votre réponse.

Je vous ai écrit à vous et à votre prédécesseur à trois reprises : le 15 septembre 2017, puis les 18 et 31 janvier derniers. Mes courriers sont tous demeurés lettres mortes.

Pourtant, je vous le dit avec gravité : le Barreau de Paris ne saurait rester taiseux, sans que son silence n’apparaisse comme approbateur, voire complice, puisque « qui ne dit mot consent ».

Le Barreau de Paris se doit de prendre position sans plus attendre, pour Salah Hamouri, comme pour les plus de 450 autres détenus palestiniens, qui croupissent en « détention administrative » c’est-à-dire arbitraire, sans droit ni défense, dans les geôles israéliennes.

Il y a peu encore, Salah Hamouri purgeait une peine de 7 ans de prison déjà infligée par Israël, pour un crime qu’il n’avait pas commis, contraint qu’il fut de plaider coupable d’un prétendu complot arrangé de toutes pièces, mais qu’il sera forcé de reconnaître, pour ne pas se voir infliger 7 ans de réclusion en sus.

Rappelons-nous qu’à l’époque, il avait déjà souffert du régime inique de la « détention administrative » arbitraire, durant 3 ans.

Rappelons-nous qu’il n’y avait alors déjà rien, rien contre lui dans les faits, mais que ce rien sera commué en 7 ans de prison.

Il n’y a rien, à ce jour non plus, contre Salah Hamouri. C’est bien ce qui laisse craindre que ce rien fasse à nouveau un tout carcéral.

Dès lors, si le pire n’est jamais certain, la meilleure défense de Salah Hamouri, c’est notre mobilisation, ici en France, là-bas en Palestine et partout ailleurs dans le monde, avec Angela Davies, avec Noam Chomsky, avec Ken Loach, avec vous ce soir, avec tous les autres indignés chers à Stéphane Hessel, tous les autres insoumis, socialistes, communistes, anarchistes, centristes, en marche ou républicains, il n’importe. Tous citoyens, tous ensemble et en même temps, c’est notre mobilisation qui fera que l’histoire ne se répétera pas.

Libérez Salah Hamouri ! »

Bérenger TOURNE

Source : https://www.legrandsoir.info/plaidoyer-pour-salah-hamouri...

 

*

L’art de la guerre

Missiles étasuniens en Europe, le retour 

Manlio Dinucci – il manifesto –  27 février 2018

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 Le plan avait été pré-annoncé il y a trois ans, pendant l’administration Obama, quand des fonctionnaires du Pentagone déclarèrent que « face à l’agression russe, les États-Unis sont en train de considérer le déploiement en Europe de missiles avec base à terre » (« Les missiles reviennent à Comiso », Il manifesto, 9 juin 2015). À présent, avec l’administration Trump, ce plan se trouve officiellement confirmé.

Dans l’année fiscale 2018 le Congrès des États-Unis a autorisé le financement d’« un programme de recherche et développement d’un missile de croisière lancé depuis la terre par plate-forme mobile sur route ». C’est un missile à capacité nucléaire de portée intermédiaire (entre 500 et 5500 km), analogue aux 112 missiles nucléaires de croisière (cruise) déployés par les USA à Comiso (Province de Raguse, Sicile) dans les années 80. Ils furent éliminés, en même temps que les missiles balistiques Pershing 2 déployés par les USA en Allemagne et les SS-20 soviétiques basés en URSS, par le Traité sur les forces nucléaires intermédiaires (Inf), stipulé en 1987. Le Traité interdit le déploiement de missiles avec base à terre et portée comprise entre 500 et 5500 km. 

Washington accuse maintenant Moscou de déployer des missiles de cette catégorie et déclare que « si la Russie continue de violer le Traité Inf, les États-Unis ne seront plus ligotés par ce traité », c’est-à-dire seront libres de déployer en Europe des missiles nucléaires à portée intermédiaire avec base à terre.
Un fait déterminant se trouve cependant ignoré : les missiles russes (en admettant qu’ils soient à portée intermédiaire) sont déployés en fonction défensive en territoire russe, alors que ceux des USA à portée intermédiaire seraient déployés en fonction offensive en Europe au bord du territoire russe. C’est comme si la Russie déployait au Mexique des missiles nucléaires pointés sur les USA. Comme l’escalade USA/OTAN continue, le déploiement de ces missiles en Europe est de plus en plus probable. 

 Pendant ce temps l’Ukraine a testé début février un missile à portée intermédiaire avec base à terre, réalisé certainement avec l’assistance des USA. Les nouveaux missiles nucléaires étasuniens – beaucoup plus précis et rapides que les « cruise » des années 80 – seraient déployés en Italie et probablement aussi dans des pays de l’Est, venant s’ajouter aux bombes nucléaires USA B61-12 qui arriveront en Italie et dans d’autres pays à partir de 2020. 

En Italie, les nouveaux missiles de croisière seraient selon toute probabilité à nouveau positionnés en Sicile, même si non nécessairement à Comiso.

Il y a dans l’île deux installations USA de première importance stratégique. La station MUOS (Mobile User Objective System) de Niscemi, une des quatre existantes à l’échelle mondiale (2 aux USA, 1 en Australie et 1 en Sicile) du système de communications satellitaires qui relie à un unique réseau de commandement toutes les forces étasuniennes, nucléaires comprises, se trouvant dans n’importe quelle partie du monde. La JTAGS, station de réception et transmission satellitaire du « bouclier anti-missile » étasunien, qui est sur le point de devenir opérationnelle à Sigonella. C’est une des cinq à l’échelle mondiale (les autres se trouvent aux États-Unis, en Arabie Saoudite, en Corée du Sud et au Japon). La station, qui est transportable, sert non seulement à la défense anti-missile mais aussi aux opérations d’attaque, conduites depuis des bases avancées comme celles qui se trouvent en Italie.

« Les Etats-Unis – exp

explique le Pentagone dans le rapport « Nuclear Posture Review 2018 » – engagent des armes nucléaires, déployées dans des bases avancées en Europe, pour la défense de l’OTAN. Ces forces nucléaires constituent un lien politique et militaire essentiel entre Europe et Amérique du Nord ». 

En nous liant à leur stratégie, non seulement militairement mais politiquement, les États-Unis transforment de plus en plus notre pays en base avancée de leurs armes nucléaires pointées sur la Russie et, ainsi, en cible avancée sur laquelle sont pointées les armes nucléaires russes. [C’est nous qui soulignons. NdGO]

Édition de mardi 27 février 2018 de il manifesto

 

*

 

Conférence de Munich, ah, ha, ha !

 

Guerre, dictature, démocratie : cherchez l’erreur

Bruno GUIGUE – LGS20 février 2018

 

7. GUIGUE.jpg

 

« Le vieux combat entre les démocraties et les régimes autoritaires est de retour. Trois jours de débats à la conférence de Munich sur la sécurité ont livré ce diagnostic : l’Occident se sent assiégé, défié, déstabilisé. Et les coupables sont nommés : la Russie et la Chine, ces deux puissances « révisionnistes » qui défient l’ordre mondial libéral et sèment la dissension aux États-Unis et en Europe. » Un morceau de bravoure, cette tirade ! Publiée dans La Croix du 18 février 2018 sous la plume de François d’Alençon, elle prétend résumer la conférence internationale annuelle sur la sécurité qui s’est tenue à Munich du 16 au 18 février. Comme elle condense parfaitement la bouillie pour les chats qui tient lieu de discours officiel aux pays occidentaux, elle mérite le détour.

On y apprend, donc, que « le vieux combat entre les démocraties et les régimes autoritaires est de retour ». Si l’on suit notre analyste, ces pauvres démocraties tremblent comme des feuilles. C’est inquiétant, avouons-le. À croire que la peur s’installe, que des gouttes de sueur perlent au front des Européens verts de trouille. « Assiégé, défié, déstabilisé », l’Occident va-t-il faire dans son pantalon ? Mais il a peur de quoi, au juste ? Selon les chiffres disponibles pour 2016 (dernière année où l’on a des données complètes), l’OTAN a un budget militaire de 920 milliards de dollars, soit 19 fois celui de la Russie (48 milliards). Vous alignez 19 chars d’assaut quand votre adversaire présumé n’en a qu’un, vous avez 19 missiles contre le missile unique du méchant d’en face, et vous vous sentez « assiégé, défié, déstabilisé ». Il y a un problème logique, non ? Nos vaillantes démocraties seraient-elles si vermoulues ?

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/guerre-dictature-democratie-cherchez-l-erreur.html

 

*

CULTURE

 

… avec Catherine Millet dans la réalité et Mimsy Farmer dans la fiction…

 

Apocalypses d’hier et d’aujourd’hui

 

Jean Paul BrighelliSon blog 16 février 2018

 

8. BRIGHELLI 1.jpg

 

J’étais invité dimanche 18 sur LCI à débattre avec Michel Serres sur le thème « C’était mieux avant ». Mais LCI est apparemment trop pauvre pour m’offrir un billet de train — c’est comme ça que les causeries médiatiques n’opposent que des Parisiens entre eux.

Peu importe. L’idée était stimulante, j’en ai discuté avec des élèves.
J’aurais pas dû.

– Mais M’sieur, vous vous rendez pas compte, la chance que vous avez eue ! Les années 60-70 ! Le plein emploi ! Pas de SIDA ! La liberté sessuelle !

– Ouais ! et peu de concurrence en prépas, parce que vous aviez été triés avant !

 – Et De Gaulle, c’était autre chose que ce qui est venu après !

– Et l’essence pas chère !

– Et puis… Nous, le terrorisme, Ben Laden, Daesh, des menaces partout…

– Ouais, le vivre ensemble s’effrite…

Ad libitum

Alors je leur ai raconté un souvenir personnel sur ces fabulous sixties.

Lire la suite…

,

Source : https://blog.causeur.fr/bonnetdane/apocalypses-dhier-et-d...

 

*

 

Mais si, mais si, il y en a en Belgique !

 

La PlateformeWatermael-BoitsfortPalestine, en collaboration avec la Fondation Marcel Liebman, l’ABP (Association Belgo-Palestinienne), l’UPJB (Union des Juifs Progressistes de Belgique) et le Cercle du Librex de l’ULB, a le plaisir de vous inviter à une conférence de Pierre Blanc, géopolitologue français de Bordeaux.

 

le mardi 6 mars 2018 à 20h

Université Libre de Bruxelles , auditoire H1301 , avenue Paul Héger, 1000 Bruxelles

entrée libre

 

Depuis une vingtaine d’années, Pierre Blanc consacre ses recherches à la Méditerranée et surtout au Proche-Orient (Israël/Palestine, Liban, Jordanie, Egypte, Syrie) où il s’intéresse aux rivalités de pouvoir, à leurs déterminants, aux acteurs impliqués et aux conséquences territoriales des conflits. Sur ce sujet, il a écrit notamment Violence et politique au Moyen-Orient (Presses de Sciences po, 2014) et L’Atlas des Palestiniens (Autrement, 2014).

 

Proche-Orient : Le Pouvoir, la Terre et l’Eau

 

9. image.jpg                                                                                                             

                                                                                                                 

La conférence sera orientée plus particulièrement sur Israël et les territoires palestiniens. L’auteur rappelle la place centrale de l’agriculture dans les stratégies de puissance et les logiques conflictuelles. Et l'accès à l'eau – dont la plus grande part est destinée à l'irrigation – suscite d'âpres compétitions inter et intra-étatiques.

 

La conférence sera suivie d’un débat animé par Marianne Blume.

 

*

le jeudi 8 mars 2018 (18h-20h)

Institut de sociologie de l'Université libre de Bruxelles,

 

Sur le Campus du Solbosch, Bâtiment S, salle Arthur Doucy, 12ème étage, 44 avenue Jeanne.

(voir plan : https://www.ulb.ac.be/campus/solbosch/plan-S.html). Attention, des travaux sont en cours Avenue Franklin Roosevelt, le campus est accessible en voiture uniquement via l'avenue Buyl)

 

entrée libre

 

Pour son séminaire, le Centre d'Histoire et de Sociologie des Gauches de l'ULB a le plaisir d'accueillir 

 

Michel ROGER (EHESS, Paris)

pour une conférence-discussion intitulée

 

« À la gauche du trotskisme, les Oppositionnels communistes en France et en Belgique (1928-1940) »

 

Michel Roger est historien. Sa thèse, soutenue à l'École des Hautes Etudes en Sciences sociales, portait sur l'histoire de la Gauche communiste italienne. Après des travaux sur la fraction de gauche du Parti bolchevik en 1918 (la Revue Kommunist publiée chez Smolny), sur la Gauche communiste russe (le Groupe ouvrier du PCUS de Miasnikov) et sur la Gauche communiste belge (Hennaut), il vient de publier (2017) un nouvel ouvrage intitulé Envers et contre tout, qui retrace le parcours des communistes « oppositionnels » de France et de Belgique, ne se reconnaissant pas uniquement dans le léninisme mais dont les groupes, actifs surtout dans les années '20 et '30, ont apporté une autre vision politique que celle, mieux connue, du trotskisme.

Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur notre site internet du CHSG, sur l'événement facebook ainsi que sur l’invitation en pièce jointe. Le séminaire suivant aura lieu le jeudi 29 mars (18-20h), avec comme conférencier Simon Hupkens (Ulg) – La ligue révolutionnaire des travailleurs 1971-1984 : les trotskystes belges à la recherche d'une homogénéité politique.

 

*

                                               

 

 Mis en ligne le 27 février 2018

 

 

 

 

23:51 Écrit par Theroigne dans Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

24/02/2018

SEXQUISITION

1. Ship Fools 1.jpg

 

 

SEXQUISITION

 

 2.Dégueulis.GIF

 

Julian Assange & Tariq Ramadan : Sexquisition & Lynchage

Georges Stanechy – À contre courant  – 21 février 2018

 

« Un excellent moyen d’avancement, c’est la délation. Cela vous met bien avec la police, qui tout aussitôt vous protège, mais en se servant de vous ; car une fois que l’on a commencé, il n’y a plus d’honneur ou d’amitié qui tienne : il faut marcher. »

André Gide (1)  

 

En 2018…  En France…  Au XXI° siècle…

Exprimer son opinion, exercer sa Liberté d’Expression, dès lors qu’elles s’écartent de la ligne de notre "parti unique", aux multiples casquettes, est un délit. Pire : un blasphème !...

L’idéologie dominante s’imposant en religion. Impitoyable rhétorique broyeuse des Libertés Publiques par les autoritarismes, autocratismes et autres dictatures. (2)

Les sentences "diabolisantes" tombent. En rafales, la première cartouche de ce terrorisme intellectuel : « Complotisme » !

Nous nous  découvrons ainsi "complotistes" dans notre pays où sa nomenklatura, bavassant en permanence "démocratie" et "droits de l'homme", ramassis de politiciens et de médias vendus à des intérêts étrangers au sien, organise la chasse à ceux qui n’acceptent pas leur abyssale corruption ; autant morale que matérielle…

Eh bien, dans ce contexte, oui nous sommes : "complotistes" !... Assumons-le, avec fierté. Avec la plus profonde compassion pour tous ces Fouquier-Tinville de bazar jouant les "héros républicains", dont la crasse inculture, l’hystérie raciste, n’ont d’égales que la bassesse de la délation achetée

Observons : à d’autres niveaux, vociférations, imprécations, excommunications, sont encore plus virulentes ou déjantées. Avec des angles de harcèlement et de matraquage sans cesse renouvelés…

 

3. Stanechy 1.jpg

Les « valeurs » de notre nomenklatura...

 

 

Sexquisition...

 

Entre autres, dans un surprenant paradoxe, la prétendue « libération sexuelle » de nos sociétés, depuis les années 68, représente une arme redoutable utilisée par les services spéciaux dans les pays occidentaux. Les accusations calomnieuses de « viol », pour formater les opinions publiques, étant habilement amalgamées à de véritables crimes en ce domaine ; ces derniers, évidemment, étant à réprimer.

Objectif : discréditer, neutraliser, des personnalités, leur action, leur travail, leur influence, incarnant une "résistance" à l’oligarchie mondialiste, à ses diktats prédateurs et spoliateurs imposés cyniquement aux peuples sous sa botte ; y compris à ses propres concitoyens.

Reconnaissons que le procédé est beaucoup plus sophistiqué que les internements dans les goulags ou les asiles psychiatriques. Ces terrifiants systèmes de bâillonnement des oppositions, ou des opinions "non conformes", tragiquement illustrés par Alexandre Soljenitsyne dans l’ex-URSS, ou Ezra Pound aux USA (12 ans d’internement psychiatrique). Ce n’est pas si vieux, nous sommes dans les années 50…

Israël Adam Shamir s’interroge sur ces accusations de « viol » ou de « harcèlement » fondées sur aucune preuve, de nombreuses années, voire des décennies, après les faits supposés (3) :

« Comment se fait-il que des revendications aussi douteuses puissent anéantir un individu ?

 D’autant plus que cette personne a un nom et un visage, même s’il n’est pas ragoûtant, alors que dans bien des cas, l’accusatrice reste anonyme, cachée derrière une lettre, tandis que l’accusé se retrouve nommé, montré du doigt, et en perd son boulot. Il n’y a que l’Inquisition qui ait agi de la sorte, à base de sources anonymes et de griefs opaques.

Nous voilà aux prises avec la "sexquisition". »

Le célèbre metteur en scène autrichien maintes fois "oscarisé", Michael Haneke,  trouve "dégoûtant" cette chasse aux sorcières dès lors qu’elle a pour fondement des délations sans faits concrets. Cette pratique doit être laissée au Moyen-Age, dit-il. (4)

Dissimulée par le battage médiatique style "people", "jet set" ou "paparazzi", saupoudré de féminisme évangélique ou angélique, bouillie quotidienne de l'abrutissement de l'opinion, s’intensifie en effet une implacable destruction de nos Libertés Publiques, typique des pires dictatures : la délation confortée par l’impunité en faveur de "l’accusateur" ou du "diffamateur" et, par contre, la suppression de la présomption d’innocence pour "l’accusé".

Ne reste que le lynchage, pour achever la victime ou la cible, pratiqué avec zèle par notre industrie de la propagande, via médias, "réseaux sociaux" et autres déversoirs méthodiquement "instrumentalisés". (5)

La chanteuse française d’origine syrienne Mennel Ibtissem, aussi belle que talentueuse, vient d’expérimenter ces vagues de diabolisation par "réseaux sociaux" et "médias"… Au point d’être obligée de quitter l’émission TV, The Voice. Accusée simplement de faire l’apologie du radicalisme religieux, en "portant un foulard" sur une chaîne publique et autres fadaises…

En fait, pour avoir le tort de défendre les droits du peuple Palestinien (avec dans son répertoire une très belle chanson sur la Palestine), à commencer par celui de ne pas être martyrisé en permanence ; et, en tant que citoyenne française, avoir eu "l'insolence" de  critiquer son "gouvernement" pour sa participation aux prédations meurtrières au Moyen-Orient…

 

4. Stanechy 2.jpg

Mennel Ibtissem. La France Talentueuse et Courageuse...

 

Embuscades sur deux cibles…

 

Deux exemples emblématiques de ces coups tordus, architecturés par les services spéciaux, dans nos pays des « Droits de l’Homme ».

 

i)  Un Australien interné en Grande-Bretagne

A Londres, le 6 février dernier, l’Australien Julian Assange a "célébré" ses 6 ans "d’internement" dans l’ambassade d’Équateur, qui a bien voulu lui accorder l’asile politique et la nationalité. S’il sort de ces locaux, il sera immédiatement arrêté par la police britannique et livré aux autorités américaines.

Fondateur de Wikileaks, ses travaux d’information, de révélation, sur les manipulations, mensonges et fourberies, des oligarchies au pouvoir dans les pays occidentaux présentaient plus qu’une "opposition" à l’Etat Profond : un danger inacceptable par son effet déstabilisateur.

Il avait été accusé de « viols » - dans des conditions guignolesques - par deux suédoises, dont on ne saura jamais trop rien… Certaines sources affirmant qu’elles seraient, en fait, liées aux services de police suédois. En conséquence, il est resté plusieurs années sous le coup du mandat d'arrêt international lancé par la Suède, « malgré l'avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU rendu le 5 février 2016 demandant qu'il retrouve sa liberté de mouvement. »

Le 19 mai 2017, le parquet suédois annonce abandonner les poursuites pour viol contre Julian Assange. Néanmoins, est maintenu un mandat d’arrêt britannique pour n'avoir pas respecté les clauses de sa liberté sous caution en 2012 !... Finalité : l’extrader aux USA, pour lui faire payer son défi à l’égard de l’État Profond.

 

ii)  Un Suisse interné en France

 Début février 2018, le Suisse Tariq Ramadan, né à Genève, est mis en examen à Paris pour « viol » et « viol sur personne vulnérable », et interné. L’affaire confiée à 3 (oui : 3 !...) juges d’instruction !…

Il y a 7 ans, « Christelle » (dissimulant soigneusement son identité réelle), portant béquille et attelle suite à un accident, aurait en effet été  violée par l’horrible Tariq, avec pour cadre une chambre d’hôtel, dans un climat de violence digne des films d’épouvante les plus gores… D’où l’inculpation de « viol sur personne vulnérable ».

Révélateur : les "détails" de cette séance ont été communiqués dans la presse le lendemain même de sa confrontation (le 01/02/2018) avec le "violeur" présumé. Décidément, ces journalistes obtiennent des informations, écrivent et publient leurs articles plus vite que leur ombre… Exemple : l’article publié dans Vanity Fair, dès le 2 février 2018. (6)

Article immédiatement, et perfidement, relayé par la pathétique Anne Sinclair, dans son compte Tweeter… (7)

Remarquons-le : la plainte de "Christelle" est arrivée une semaine après celle de la première accusatrice dont on connaît le nom : Henda Ayari. Se présentant en « militante féministe laïque et anti-islamistes ».

Malgré ce "programme" copié-collé des plans marketing de notre industrie de la propagande, il est amusant de relever que, parmi les sites les plus délirants en islamophobie, certains expriment des doutes sur la "fiabilité" de la principale accusatrice ; connue, pourtant, pour patauger depuis de nombreuses années dans les cloaques islamophobes et anti-arabes…

Le problème avec les officines de la propagande, c’est leur imbécilité congénitale. Dans leur zèle, elles en rajoutent à la louche, perdant de vue toute retenue au détriment de la crédibilité de leur scénario. Trop, c’est trop… Vouloir mettre en scène le célèbre roman de Stevenson "Docteur Jekyll and Mister Hyde" n’est pas à la portée de n’importe qui. (8)

Car, personne n’est dupe. Pour peu qu’on exerce son esprit critique et sa capacité d’analyse.

Tariq Ramadan est un des plus éminents intellectuels actuels, qui se comptent sur les doigts d’une main. Au confluent de plusieurs civilisations et savoirs, à l’immense culture. Invité dans les plus prestigieuses universités du monde, conférencier hors pair, s’exprimant à la perfection tant en français, qu’en anglais ou en arabe. Par son charisme, il gène depuis de nombreuses années les milieux et intérêts de la prédation coloniale qui préfèrent, pour représenter l’Islam, les histrions à la Chalgoumi.

Sa volonté d’apaisement, de paix, de concorde entre toutes les composantes de nos sociétés, sont un exemple de ce qu’un intellectuel devrait être. Ses propos sont toujours mesurés, son attitude d’une extrême courtoisie et d’une grande pondération. Père de famille, de quatre enfants, attentionné et affectueux, les accusations de violence dont il est victime ne sont que le montage d’une diabolisation tramée de longue date. Déjà, le ministre de l’intérieur Pasqua, et ses sbires, avaient essayé de le neutraliser.

Plus qu’évident : la cartographie de la haine et de la calomnie à son égard se superpose au millimètre avec les discours et actions des militants de la prédation coloniale et du chaos, en Palestine et au Moyen-Orient.

Tous les médias les plus crades dans l’islamophobie ont remis le couvert pour reprendre l’expression de l’un d’entre eux. Tous ceux qui, avec la férocité la plus tenace, ont soutenu et soutiennent les horreurs en Palestine, la destruction de l’Irak, de la Libye, de la Syrie ; sans oublier, la volonté de détruire l’Iran…

La propagande le peinturlure depuis des années en fanatique au "double langage", la bombe dissimulée dans la barbe… Il suffit pourtant de consulter son site officiel (9). Chercheur infatigable, auteur de nombreux ouvrages, il travaille dans toutes les disciplines : théologie, philosophie, économie, organisation sociale, etc.

Pour ne pas mourir asphyxié de désinformation, je recommande la lecture de ses trois derniers articles publiés sur son site au mois de janvier 2018, avant son emprisonnement :

Les directives économiques du 20 janvier ; La corruption du 12 janvier ; et, plus particulièrement, L’absence de culture politique du 5 janvier qui a été le détonateur de sa "neutralisation - incarcération".

Dans lequel on peut lire une cinglante et courageuse critique des pétromonarchies et autres dictatures soutenues par les pays occidentaux, dont l’oligarchie de notre pays :

« Derrière les beaux discours fondés sur les droits de l’homme et la démocratie, les grandes puissances soutiennent des régimes dont le dernier des soucis est d’être « représentatifs ». La démocratie, ici, soutient la terreur dictatoriale là-bas.

Sans se démonter.

Et les dictateurs, conscients du rôle de protecteurs des intérêts occidentaux qu’on leur fait jouer, ne pratiquent pas dans la dentelle ni dans l’élégance. Ainsi, ils n’hésitent pas à empêcher toute entreprise, aussi positive et humanitaire soit-elle, qui mettrait en péril l’assise de leur pouvoir. »

Les ennemis de Julian Assange et Tariq Ramadan ont le bras long, comme ceux de Copernic ou de Cyrano de Bergerac, en leur temps. Qu’importe !...  Manœuvres et mensonges de ceux qui prétendent, dans leur mégalomanie, diriger le monde n’arrêtent pas la course de l’Histoire.

J’admire le courage serein de ces hommes. Ils sont un exemple pour nous tous.

Tariq Ramadan est calme, confiant, refusant de signer les PV des pantomimes de confrontation avec des personnes qui le diffament. Il a sa conscience pour lui, et notre indéfectible soutien malgré aboiements et cris de rage des soutiers de la désinformation, larbins du "mondialisme oligarchique". (10)

Conclure sur la délation ?…

Je laisse la conclusion à Vincent Lapierre, dans la brève et percutante vidéo que j’intègre à ce billet ; tant j’en partage tous les termes.

Avec d’autant plus de plaisir qu’il représente cette nouvelle génération de français, aussi brillants que courageux, forgeant la prochaine renaissance de notre pays.

Docteur en économie, avec une thèse sur les politiques économiques du Venezuela (un des très rares authentiques spécialistes français sur ce pays et Chavez), ouvert au monde et aux autres civilisations ne serait-ce que par la maîtrise de langues étrangères, intransigeant sur le respect de la Dignité Humaine.

Génération redonnant l’espoir sur l’avenir de notre société dont l’avachissement, dans la servilité la plus lâche de nos « oligarques » à l’égard du "mondialisme prédateur", est une humiliation permanente…

Regardez, écoutez, le constat du délabrement actuel de nos Libertés Publiques ; en peu de mots, tout est dit :

 

 

__________________ 

(1).   André Gide, Retouches à mon Retour de l’U.R.S.S, 1937.

(2).  Georges Stanechy, France : Cartographie du Fanatisme, 8 janvier 2014http://stanechy.over-blog.com/2014/01/france-cartographie-du-fanatisme%E2%80%A6.html

(3).   Israël Adam Shamir, Sexquisition - L’Inquisition Sexuelle, 20 novembre 2017,
La Plume et L’Enclume, http://plumenclume.org/blog/302-sexquisition

(4).  Michael Haneke,  ‘Witch hunts should be left in the Middle Ages’: Oscar-winning film director blasts #MeToo”,  10 février 2018, https://www.rt.com/news/418437-austrian-director-haneke-metoo/

 (5).  Les réseaux sociaux sont infestés de « robots-ordinateurs » aux mains de services spéciaux, gérant plusieurs centaines de “pseudos” et animant les campagnes de diabolisation pour abattre des « cibles ».

 (6).  Marion Van Renterghem, Vanity Fair, Tariq Ramadan : Le récit de celle qui a fait basculer l’affaire, 2 février 2018, http://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/-il-avait-lair-habite-jetais-glacee-deffroi-temoignages-glacants-sur-le-systeme-tariq-ramadan/1027#1

 (7).  https://www.egaliteetreconciliation.fr/Anne-Sinclair-partage-un-article-de-Vanity-Fair-sur-Tariq-Ramadan-et-se-fait-insulter-sur-Twitter-49641.html

 (8).  Robert Louis Stevenson, L’étrange cas du Docteur Jekyl et de M. Hyde ; roman publié pour la première fois en janvier 1886 à Londres, traduit dans une multitude de langues et repris dans de nombreux films ou séries TV sous toutes les latitudes.

 (9).  Site officiel : https://tariqramadan.com/

 (10).  L’Express, 5 février 2018, https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/cameras-sionisme-et-jeremstar-la-defense-complotiste-des-pro-tariq-ramadan_1982188.html?

 

Source : http://stanechy.over-blog.com/2018/02/julian-assange-tari...

 

 

2.Dégueulis.GIF

 

 

Tariq Ramadan – Lettre ouverte

Danny Bauer-Motti – Réseau International23 février 2018

 

5. Tariq Ramadan.jpg

 

Je n’aime pas prendre la parole en dehors de mon domaine: la psychologie. En effet, pour moi la psychologie est mon mode d’accès au monde. Je me suis structurée dans une famille où la psychologie est le centre de tout. On écoute, on voit et on entend l’autre à travers cette donnée: ce qui se dit n’est pas forcement ce qui est, ce que tu vois n’est pas le tout, ce que tu vois est une perception. Le temps et la compréhension seulement t’amènent à la vérité. Je prends toujours mon temps pour parler, je pose d’abord des hypothèses, je fais très attention aux mots et je ne parle jamais sans certitude.

Aujourd’hui je sors de mon confortable silence pour moi aussi participer à ces regards qui témoignent du monde. Depuis vendredi, un lynchage médiatique concernant Tariq Ramadan inonde mon Facebook. Traité comme un coupable, déferlement de haine et spéculation en tout genre. Pourtant il y a quelque chose de fondamental et important qui unit les hommes et structure nos identités respectives: il s’agit de la loi. La loi nous dit que nous sommes innocents jusqu’à preuve du contraire. Ce principe de base est utile car nous sommes des êtres humains très complexes et nous passons notre temps à juger plutôt qu’à comprendre, à percevoir plutôt qu’à voir.

Par mesure de précaution donc, je ne m’avance jamais à pointer du doigt un coupable. J’ai tellement écouté l’âme de l’homme, je me suis tellement écoutée moi-même, j’ai tellement été formé à bonne école que je sais que la vérité prend du temps. Le mensonge est parfois une construction auquel on croit. Parfois nous voyons l’autre comme notre opposé ou déformé par méconnaissance, névrose et autre complexité du psychisme. Si je ne connaissais pas Tariq Ramadan, j’attendrais avec patience d’avoir plus d’éléments. Mais là où le bât blesse, c’est que je connais le Professeur Tariq Ramadan. J’effectue une recherche à Oxford qu’il accompagne et il fait partie de ces amitiés que l’on sait éternelle. J’ai passé du temps avec lui, passé du temps avec d’autres chercheurs et étudiants(es) d’Oxford, j’ai échangé avec d’autres comme moi, qui travaillent et font de la recherche auprès de lui. Des hommes et des femmes de toutes les origines, de tous les genres et de multiples identités.

Empiriquement donc, je n’ai jamais vu Tariq Ramadan avoir des gestes ou mots déplacés ni avec moi ni avec d’autres étudiantes. Au contraire, contrairement à d’autres hommes et à mon expérience de femme sur le terrain, il fait partie de ces rencontres masculines paternelles, fraternelles qui respectent chaque être humain, femme ou homme sans abus de pouvoir, sans névrose, dans une simplicité aussi bien professorale qu’humaine. Celui ou celle qui connait Tariq Ramadan le sait, qui ne le connaît pas l’imagine. Et attention car l’imaginaire n’amène pas forcement à bon port.

Je suis antidogmatique, hors case, scientifique et j’ai un avis particulier sur le religieux. Pourtant, dans mes échanges avec Tariq Ramadan je n’ai jamais eu affaire à du prosélytisme. D’ailleurs, ici, en Angleterre Tariq Ramadan fait des conférences avec des personnes de confession catholique ou dans des confréries juives. Ici en Angleterre, il n’est pas diabolisé. Et les Anglais ont la chance de l’entendre constamment dire « Nous » pour parler de nous tous, hommes et femmes de toutes les confessions. Double discours? Non. Le même en anglais et en français. J’entends que certains ont un autre avis pourtant moi qui le lis dans les deux langues je n’ai jamais vu ce double discours. Encore un mystère médiatique sans réponse. Cela fait donc beaucoup d’éléments qui contrastent à ce qui se dit à son sujet dans les médias à cet instant.

Tariq Ramadan a toute ma confiance, et je ne suis pas du côté des hypothèses mais des certitudes. Je sais qu’il n’a rien d’un violeur. Je le sais par mon métier, je le sais par expérience, je le sais pour l’avoir côtoyé de près et n’avoir jamais rien vu en lui de manipulateur ou autre déclinaison de la perversion et pourtant qui me connaît, sait ma méfiance et mon rapport à la parole. Qui me connait, sait ma rigueur dans l’analyse. Je ne dis que ce dont je suis sûre. Tariq Ramadan a tout mon crédit, mon estime et ma confiance. Vous comprenez donc aisément qu’aujourd’hui je sors de mon silence de précaution pour me positionner.

Cette lettre ouverte n’a pas pour but de convaincre, simplement de dire que nous devons nous méfier des apparences et des fausses informations. La vérité vous l’aurez par la vraie connaissance, pas celle des médias de masse ou d’opinion en opinion, représentations en représentations. Moi-même je suis une simple opinion. Mais une opinion qui parle par expérience, pragmatisme, analyse et sans aucun autre intérêt que la justice.

J’ai appris la puissance du silence, et l’importance de peser ces mots. Je retourne à présent dans mon silence mais reprendrai la parole s’il le faut. Je suis pour la justice et la justice prend du temps. L’autre côté de la barrière n’est jamais loin. Accusé ou accusant, personne n’est à l’abri du regard de l’autre.

Fanny Bauer-Motti

 

Source : https://reseauinternational.net/tariq-ramadan-lettre-ouve...

Source d’origine : http://www.huffpostmaghreb.com/fanny-bauermotti/tariq-ram...

envoyé par eva R-sistons

 

 2.Dégueulis.GIF

 

 

Et en voici qui accusent carrément les accusatrices :

 

6. Pa namza.jpg

 

Affaire Ramadan : Fourest a menti

Hicham Hamza – Panamza17 février 2018

 

INFO PANAMZA. Découvrez une information-clé de l'enquête policière sur l'affaire Ramadan qui contredit totalement le témoignage de Caroline Fourest.

Voici un élément objectivement accablant pour le clan Fourest et curieusement passé sous silence par la presse généraliste de France.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, une dépêche AFP a été reprise par un site belgepuis, dans la soirée de jeudi, par un média suisse. Étrangement, aucun média de la presse nationale – hormis ce matin, via le site du Point – n'a relayé et surtout souligné les informations exclusives de ce papier produit par l'agence France-Presse.

Son objet : à propos de l'affaire Ramadan, il y est fait état d'éléments inédits de l'enquête policière préliminaire qui fut entamée fin octobre, à la suite des plaintes déposées par Henda Ayari et « Christelle ».

Qu'y apprend-t-on ?

Durant le semestre précédant le dépôt de plainte, les deux plaignantes ont été abondamment en contact téléphonique (116 fois pour Christelle et 156 pour Ayari) avec Fiammetta Venner, compagne « officielle » – en clair, principale – de Caroline Fourest, l’adversaire historique de Tariq Ramadan et l’adepte coutumière de la désinformation islamophobe.

 

7. Fourest venner.jpg

 

Venner ?

Fin 2014, Panamza signala, dans un long portrait détaillé de Fourest, que Fiammetta Venner  (une émule de Rita Thalmann, historienne et membre du lobby judéosioniste B'naï Brithavait accepté d'être produite par la raciste anti-arabe Corinne Evens pour co-réaliser un documentaire sur les musulmanes « émancipées »… 

Contradiction découverte par Panamza à la suite de la publication de la dépêche AFP : Fourest avait prétendu (le 2 novembre, dans son hebdomadaire sous contrôle sioniste Marianne, et le 3 novembre, sur son blog) avoir découvert le patronyme d'Henda Ayari et son affaire avec Ramadan après le dépôt de plainte du 20 octobre 2017. 

Inspirée par la campagne « balance ton porc » et l'affaire Weinstein, Henda Ayari annonce qu'elle porte plainte pour viol. 

J'apprends son nom et mesure son courage.

Je l’ai découverte, comme tout le monde, lorsqu’elle a fait savoir qu’elle portait plainte pour des faits datant de 2012.

Certains objecteront : Venner peut très bien avoir été intime avec Ayari sans que sa compagne Fourest ne le sache.

Dans un couple, un partenaire ne connaît pas nécessairement l'identité de l'interlocuteur régulier de son conjoint.

Problème : outre la fréquence intensive de ses contacts téléphoniques avec Ayari (156 en 6 mois, soit – tout de même ! – 1 par jour en moyenne), Venner n'est pas seulement la conjointe de Fourest qui mènerait sa vie professionnelle en parallèle. Elle est son associée – idéologique, politique et médiatique.

En 2014, dans son ouvrage rose-bonbon consacré à sa conquête dépitée de la meneuse des Femen, Fourest – surnommée « mon cœur » par Venner – avait détaillé la teneur « fusionnelle » de sa relation avec sa compagne.

8. Pa namza .Note 1.png

 

Mieux encore : Fourest est membre de l'équipe éditoriale du site animé par Venner et consacré exclusivement à « l'islam politique ». Dénommé Ikwan Info, le site fut d'ailleurs le premier compte médiatique à annoncer – 5 minutes seulement après l'annonce de la plaignante – le dépôt de plainte d'Ayari, comme en témoigne le nombre de partages.

 

9. Panamza note 2.png

 

Venner -qui fait aussi office de « veilleuse » sur les réseaux sociaux pour le compte de Fourest – est tellement proche de sa compagne qu'elle l'accompagne actuellement (comme « photographe ») sur le tournage de son film sponsorisé par le clan sioniste et consacré aux combattantes kurdes.

En résumé : quand Fourest – partenaire « fusionnelle » de Venner, une interlocutrice quotidienne de Ayari – prétend avoir  « appris » ou « découvert » le nom d'Ayari après son dépôt de plainte, elle MENT.

{Rappel : l'auteur de ces lignes sera bientôt jugé en Cour de Cassation pour avoir, comme tant d’autres, qualifié Fourest de « désinformatrice »…).

Quelle manipulation recouvre, en conséquence, cette nouvelle et grossière contre-vérité ?

Panamza reviendra sur d'autres aspects de l'affaire Ramadan, ses coulisses et ses zones d'ombre ainsi que ses tartuffes qui tentent de rebondir dessus pour conquérir la place – désormais vacante – de la vedette de l'islam francophone aujourd'hui incarcérée.

HICHAM HAMZA

 

 2.Dégueulis.GIF

 

BONUS : Pour en savoir plus sur l’affaire Ramadan, consultez le DOSSIER PANAMZA

 

Affaire Tariq Ramadan : l’avocat de la plaignante est lié à Israël (24.10.17

Tariq Ramadan qualifié de "violeur" par Hassen Chalghoumi (28.10.17

Affaire Ramadan : l’ombre des réseaux islamophobes (29.10.17

L’accusatrice de Ramadan donne sa 1ère interview à une fan du "peuple juif" (30.10.17)

Trois ans après son "viol", Henda Ayari voulait revoir Tariq Ramadan (30.10.17

Affaire Ramadan : en 24h, 5 médias déroulent le tapis rouge à Fourest (31.10.17)

Kassovitz « nourrit le terrorisme » selon l’accusatrice de Ramadan (01.11.17

L’Israélien Elfassi avait lancé une opération contre Ramadan (01.11.17)

 


 

Affaire Ramadan : Ayari est liée à l’extrême droite sioniste (08.11.17)

Affaire Ramadan : un fonctionnaire affirme que la plaignante Ayari l'avait harcelé et menacé de déposer plainte pour viol (01.12.17)

L'accusatrice de Tariq Ramadan est « l'amie » d'un agent d'Israël (05.12.17)

Affaire Ramadan : le témoignage d'Henda Ayari s'écroule, le clan Fourest fait profil bas (08.12.17)

Tariq Ramadan en prison : son accusatrice soutient les militants anti-islam et pro-Israël (03.02.17)

Quand un raciste israélien de 1ère classe revendique avoir monté une opération contre Ramadan et confirme au passage l'info datée du 1er novembre de Panamza (03.02.17)

Panamza révèle ses connexions islamophobes : l'accusatrice de Ramadan perd son sang-froid  (05.02.17)

Affaire Ramadan : le témoignage de Christelle s'écroule, le clan Valls/Fourest fait profil bas (06.02.17)

Affaire Ramadan : le juge confirmant le récit de Fourest est un proche des socialistes anti-Ramadan (07.02.17)

Source : http://www.panamza.com/170218-ramadan-fourest/  

 

 

 2.Dégueulis.GIF

 

Du front, pendant qu’on y est

 

L’Irak refuse une demande US portant sur 20 bases militaires

Strategika51 – 22 février 2018

 

Le gouvernement irakien a rejeté une demande US d’installer 20 autres bases militaires permanentes en Irak en la jugeant comme totalement inacceptable.

Baghdad a également exigé de Washington de réduire les effectifs militaires US en Irak ou de se préparer à une confrontation armée avec les forces de la résistance.

La boucle est bouclée !

Washington a besoin de plus de bases militaires en Irak pour la poursuite de l’endiguement iranien et l’effort de guerre en Syrie, où la situation est très défavorable à ses intérêts. La focalisation sur l’Irak, un pays envahi et occupé par les forces US de 2003 jusqu’en 2011, illustre la détérioration des relations entre les États-Unis et la Turquie.

Les Irakiens accusent publiquement les États-Unis de créer des groupes terroristes là où ils installent des bases militaires.

Source : https://strategika51.wordpress.com/2018/02/22/lirak-refus...

 

 

10. Uncle Sam pregnant - GIF.gif

 

Afrin : La riposte syrienne

Strategika51 – 22 février 2018

 

Les forces populaires syriennes, une milice auxiliaire de l’Armée Arabe Syrienne, ont non seulement investi Afrin avec l’aide de groupes armés kurdes mais ripostent depuis une heure au pilonnage de l’artillerie turque.

Des YPG kurdes ont applaudi la riposte des forces populaires syriennes dont les pick-ups et les technicals se sont repliés pour laisser l’artillerie de l’Armée syrienne entrer en action.

Damas aurait longuement évalué la situation à Afrin avant d’ordonner une riposte. Le soutien affiché de l’Armée turque aux rebelles de l’Armée Syrienne Libre ne laissait subsister aucun doute sur les intentions d’Ankara.

Source : https://strategika51.wordpress.com/2018/02/22/afrin-la-ri...

 

10. Uncle Sam pregnant - GIF.gif

 

Pyrrhique Syrienne

Strategika51 – 22 février 2018

 


 

Danse militaire de fusiliers marins de l’Armée Arabe syrienne datée du 18 février 2018, célébrant la libération de la Syrie des hordes terroristes.

A noter que cette danse n’est pas sans certaines similarités avec la Pyrrhique et certaines danses guerrières lacédémoniennes cadencées au sens de la flûte dans la Grèce antique.

Les historiens militaires syriens mettent en exergue l’héritage de l’art militaire byzantin et son rôle prédominant dans les conquêtes musulmanes jusqu’à l’an 720.

Les régiments de fusiliers marins syriens ont participé à tous les engagements armés et se sont notamment illustrés lors de l’assaut des hordes de Daech sur ce que l’on appelle le pays Alaouite-en fait le littoral syrien, peu avant l’intervention militaire russe à la demande de Damas.

Source : https://strategika51.wordpress.com/2018/02/22/pyrrhique-s...  

 

 

10. Uncle Sam pregnant - GIF.gif

 

 

Mis en ligne le 24 février 2018

 

 

 

 

 

22:43 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

22/02/2018

SEPT ANS DÉJÀ

1. Ships Libya.jpg

 

SEPT ANS DÉJÀ

ET RIEN DE RÉPARÉ

 

2. carlos-latuff-smells-like-foreign-intervention-libya-march-9-2011.gif

Rassemblement pour le soutien des habitants de Tawargha

Devant le Ministère des Affaires étrangères

Samedi le 3 mars 2018 à 14 heures

 

À cause de l’effondrement total de l’État libyen par l’agression internationale et la guerre mondiale menée par 42 pays en 2011, et à cause aussi de la soi-disant « Protection des civils » décidée par les Nations Unies et mise en œuvre par la Œuvres et d’autres pays, des milliers de Libyens vivent aujourd’hui, déplacés en dehors de leurs maisons et de leurs villes, sont harcelés par les milices djihadistes, habitent dans des tentes et ne survivent que grâce aux aides d’organisations humanitaires et onusiennes.

Les droits des libyens sont bafoués et ces populations peuvent difficilement se retrouver en tant qu’êtres humains ayant vécu dans la sécurité, la stabilité et la satisfaction de leurs besoins nécessaires, à cause de la répression exercée par les milices, les extrémistes, les bandes criminelles et leur domination sur toutes sortes de pouvoirs et de richesses.

La tragédie de Tawargha est l’un des résultats du prétendu programme de protection des civils mené en 2011 qui a abouti à la destruction de l’État libyen. En raison des mensonges et des allégations des agresseurs, les habitants de Tawargha sont illégalement punis pour des actes dont ils n’ont pas été l’auteur, par le déplacement, l’exil et la torture. Parce qu’ils refusent de trahir leur patrie, refusent d’obéir aux milices qui veulent tout contrôler et qu’ils refusent la soumission et  de vendre le pays à l’extrémisme, à la tyrannie et au racisme, qu’ils sont maintenant sanctionnés.

Le fait que les milices de Misrata, empêchent les propriétaires de la terre et des maisons d’exercer leur droit de retour, est un crime international sanctionné par les normes juridiques internationales les plus claires et les plus reconnues par la communauté internationale.

Le silence sur ce qui passe en Libye signifie la complicité et la collaboration avec les milices pour commettre ce crime. Nous demandons à la communauté internationale d’agir pour empêcher la continuité de l’exécution de ce crime, et de répondre aux demandes du peuple libyen que fin soit mise à ces crimes. Le mal et la souffrance infligés au peuple libyen par les milices, l’absence de l’État et la dégradation de la situation humanitaire, sécuritaire, économique et politique constituent tous des crimes dont la Œuvres en particulier et la communauté internationale en général sont les responsables.

OUI au retour des habitants de Tawargha, et autres personnes et groupes exilés chez eux, OUI au renforcement de l’armée libyenne et à l’état de droit, à la légitimité populaire, aux institutions démocratiques et à la justice transitionnelle.

Non disons :

 

NON à la politique de vengeance, de haine et de discrimination, NON aux milices, à l’extrémisme,  aux gangs criminels et aux institutions de pillage et de corruption.

Nous exigeons une commission d’enquête concernant les mensonges décrétés par le gouvernement Sarkozy en 2011 afin de programmer la destruction de la Libye et l’assassinat de son chef.

Nous voulons que le gouvernement français, exécutant notre volonté souveraine, fasse pression  sur les milices afin qu’elles libèrent les nombreux prisonniers partisans de l’ancien régime.

(s)

Rassemblement de la Communauté Libyenne en France.

La voix de la Libye.com

Comité international de défense des droits du peuple libyen

L’association « La Pierre et de l’Olivier », réseau de solidarité avec le peuple de Palestine.

Le CRI, Comité révolutionnaire international.

Meta TV.

Comité français de soutien à Saïf al Islam Kadhafi.

L’association « Entre la plume et l’enclume ».

 

*

Précisions de Bruno Drweski :

 

Il faut savoir que la ville de Tawargha est une ville peuplée de noirs libyens descendants d’esclaves qui voisinaient avec la ville de leurs anciens maîtres Misrata. 

Les Misrata ont fait longtemps le commerce d’esclaves pour le compte de leurs maîtres turcs. Quand les colons italiens sont arrivés, la tribu des Misrata s’est alliée à eux et, lors de la prise de pouvoir par les fascistes en Œuvres, ses chefs ont adhéré au parti fasciste italien et ont combattu le mouvement de libération nationale libyen. 

Quand Kadhafi est arrivé au pouvoir il a bien sûr reçu l’appui de Tawargha et il a négocié avec les notables de Misrata : la Libye pardonnait à ceux-ci leurs comportements passés et, en échange de la liberté économique, ils renonçaient à leurs prétentions politiques de privilégiés, accord qui a tenu jusqu’en... 2011 où ils ont pris parti pour l’OTAN et violemment bombardé la ville voisine de leurs anciens esclaves, Tawargha, avant d’en expulser les habitants qui, eux, avaient soutenu jusqu’au bout la Jamahiriya contre les rebelles de Misrata. Il y a donc entre Misrata et Tawargha une vieille lutte de classe, et 2011 fut bien une contre-révolution !

 

 

 

*

 

Pendant qu’on y est…

 

Soixante-dix ans déjà

 

Mise à jour sur la pétition

Très loin à l’horizon...

Roland RICHA - France

 

22 févr. 2018 — La mer est l’une des rares sources de vie pour les Palestiniens de Gaza. Blocus oblige.

Sauf que voilà, l’occupant bloque aussi l’accès à la mer.

Un cordon de navettes maritimes militaires équipées de mitrailleuses tirent sur les barques des pêcheurs les contraignant de rebrousser chemin et rentrer au port.

Interdiction d’entrer à Gaza mais aussi d’en sortir... même si pour ramener quelques poissons qui feront le repas du midi pour sa famille.

C’est ce qui s’est passé à l’aube de ce mardi 20 février à Al Soudaniyya, une zone maritime au nord-est de Gaza, usuellement fréquentée par les pêcheurs.
Calme, la mer baignait dans une douce lumière annonçant une journée ensoleillée.

Les regards pouvaient aller jusqu’à très loin à l’horizon derrière lequel d’autres regards, par millions, se tournent vers Gaza.

Il faisait beau comme dans un rêve.

Quand soudain, le fracas successif des balles menaçantes vous ramène à la réalité de l’occupation.

Vite... il faut rebrousser chemin. Le rêve aura été de courte durée.

Al Faraby

Mardi, 20 février 2018

 

4. HORIZON.jpg

 

Source : https ://assawra.blogspot.be/2018/02/tres-loin-lhori...

Pour vous abonner à la liste de diffusion d’Assawra, envoyez un e-mail à : Abonnement

 

*

SITUATION INTERNATIONALE

 

L’Assaut

Strategika51 22 février 2018

 

5. SYRIE GHOUTTA.jpeg

 

Les informations et les images, terribles, du début de l’assaut terrestre sur la Ghouta orientale font état de combats d’une violence extrême, allant jusqu’au corps à corps, l’usage de lance-flammes et l’échanges furieux de projectiles, de cadavres amoncelés par dizaines dans tous les coins de rue et des dévastations dépassant celles pouvant être causées par un séisme tellurique de très forte magnitude. 

Jadis le grenier fertile de la région de Damas, réputée pour ses vergers et ses terres fertiles, la Ghouta orientale a subi une urbanisation anarchique en partie induite par un exode rural mais également par l’émergence de ce que l’on peut appeler une bourgeoisie d’affaires formée majoritairement mais pas exclusivement par des islamistes ayant connu un enrichissement spectaculaire grâce à la spéculation immobilière et foncière.  

Peuplée par 2 800 000 habitants avant la guerre, la Ghouta orientale fut investie par des dizaines de groupes armés qui y créèrent une sorte d’Émirat à la périphérie de la capitale Damas, où est déployée la III division blindée de l’Armée Arabe Syrienne.  

Aujourd’hui la Ghouta orientale, le dernier fief rebelle près de Damas, ne compte que 389 000 habitants dont près de 40 000 rebelles armés solidement retranchés dans une jungle en béton. 

La plupart de ces rebelles sont des islamistes purs et durs de la tendance la plus extrémiste qui ait jamais existé à ce jour et dont les idées n’ont pratiquement rien à voire avec l’Islam. 

Le gouvernement syrien dont les forces assiègent ce fief depuis des années a tenté de négocier à plusieurs reprises avec les groupes armés les plus puissants de la Ghouta pour obtenir un accord d’évacuation des femmes et des enfants mais les rebelles y ont toujours opposé une fin de non-recevoir. 

Pour  les Chefs militaires rebelles, la seule négociation possible avec le gouvernement « apostat et impie » est sur  champ de bataille. 

Damas est une ville relativement calme et sûre. Les seules menaces pesant sur Damas sont les raids aériens israéliens que l’Armée syrienne tente de stopper et les tirs d’obus de mortier et de roquettes à partir de la Ghouta orientale. 

Un général des forces d’élite syriennes s’est adressé aux rebelles, les provoquant à un duel franc et régulier en laissant partir leurs femmes et enfants et toutes les personnes inaptes ou incapables de porter une arme et de combattre.   La réponse fut assez prompte et percutante sous forme d’une longue salve d’obus de mortier. 

Excédé par l’occupation US du Nord-Est de la Syrie (10 bases et 21 900 militaires US au milieu de 60 000 combattants kurdes), le président Assad a décidé de renforcer l’autorité de l’État sur la Ghouta orientale après l’échec de négociations américano-russes. 

Un assaut y est ordonné. 

Plus de 290 officiers de liaison de plus de treize pays de l’OTAN et de pays Arabes se trouvent parmi les rebelles. 

Les pays soutenant les rebelles crient déjà au massacre.  

Source : https ://strategika51.wordpress.com/2018/02/22/lassa...

 

*

 

Spécial Belgique

 

Un inédit de Marcel Liebman

 

6 LIEBMAN 1.jpg

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution d’un livre inédit de Marcel Liebman : Destin de la social-démocratie belge, aux éditions SAMSA.

Introduit par Mateo Alaluf, cet ouvrage est consacré aux évolutions du socialisme en Œuvres tout au long du Xxe siècle.

Il représente à la fois une continuation du  grand ouvrage historique de Marcel Liebman Les socialistes bleges 1886-1914, et une investigation sur le devenir du socialisme, ses résultats, ses difficultés, ses crises et ses impasses.

À l’occasion de sa présentation, un débat aura lieu à la

 

                           MAISON DU LIVRE DE SAINT GILLES,

24 rue de Rome – 1060 Bruxelles

Vendredi 2 mars 2018, à 19h30

 

                                                           Entre

Paul MAGNETTE, Bourgmestre de Charleroi,

auteur de La gauche ne meurt jamais

&

Fabian ESCALONA, politologue, auteur de La social-démocratie, entre crises et mutations

 

Quatrième de couverture :

 « Il se fait que la cause du socialisme a besoin d’une articulation politique, et que cette articulation politique, bien que ne relevant pas exclusivement des partis, nécessite néanmoins l’instrument d’un parti.

Aussi utiles et efficaces que puissent être d’autres éléments de pression dans le système politique – les syndicats, les mouvements de femmes, de Noirs, les écologistes, les militants pour la paix et beaucoup d’autres – ils ne peuvent pas ni, pour la plupart, ne souhaitent remplir la tâche principale des partis socialistes, qui consiste à injecter un « courant de tendance socialiste », par la parole et par l’action, dans le système politique et culturel de leurs sociétés. Ces partis sont bien sûr concernés par les questions immédiates, les griefs et les revendications, mais ils sont aussi, au-delà de cela, concernés par la dissolution effective des structures de pouvoir de la société capitaliste et leur remplacement par un ordre social fondamentalement différent, basé sur la propriété sociale et le contrôle des principaux moyens de l’activité économique, et gouverné par des principes de coopération, de liberté civique, d’égalitarisme et des arrangements démocratiques de loin supérieurs aux structures étroitement conditionnées par une logique de classe de la démocratie capitaliste.

De nombreux partis de la gauche ont préconisé ces principes au fil des ans. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, ils ont également souffert de grandes faiblesses, qui ont réduit ou annulé leur efficacité. Au plus vite ces faiblesses seront affrontées et surmontées, meilleures seront les perspectives de la progression socialiste. »

 

 Marcel Liebman est né à Bruxelles en 1929. Docteur en sciences politiques sur les origines idéologiques du mouvement communiste en Œuvres, il fut professeur à l’université de Bruxelles où il enseignait les doctrines et la sociologie politiques. Il a fourni de nombreuses contributions aux Temps modernes. Il est l’auteur d’un Lénine et le léninisme (rééd. Samsa 2017) d’une Révolution russe (1967), d’une histoire des Socialistes belges et d’un récit de son enfance sous l’occupation nazie Né Juif. Plusieurs de ses ouvrages ont été traduits en anglais, allemand, espagnol, portugais, suédois, turc et japonais. Il est décédé en 1986.

Sources :

Institut Liebman, Bruxelles : http ://www.institut-liebman.be/jl/

Éditions SAMSA : http ://www.samsa.be/livre.php ?id=84

 

*

Au musée Verhaeren

 

Madame, Monsieur,

Chères amies / Chers amis,

Dimanche, le 4 mars 2018 à 11h, il y aura le vernissage de la nouvelle exposition au Musée Verhaeren autour du thème des quatre saisons.

Les saisons constituent un thème récurrent dans la poésie d’Emile Verhaeren, mais ils sont également présents dans l’œuvre de Frieda Van Dun.

La présente exposition met les deux en dialogue.

Les œuvres de Frieda Van Dun sont très vivantes et pleins de couleurs. Spécialement pour cette exposition elle a créé une série de nouvelles œuvres : des peintures, des estampes, mais aussi de la céramique. 

L’exposition est à visiter du 4 mars au 3 juin 2018. En annexe vous trouvez l’invitation.

 

   7. Tournesols.png

  8. Amaryllis.png

 

 

 

 

 

 

Tournesols, 2018

Amaryllis, 2018

 

Le Musée Emile Verhaeren est également une association de membres : l’Association Emile Verhaeren / Emile Verhaeren Genootschap. Les fonds récoltés par l’Association sont vraiment importants pour le musée : ils sont utilisés pour enrichir les collections du musée ou pour financer certains projets. Ainsi, l’année passée,  on a pu acheter le buste de Verhaeren par l’artiste français René Pajot (1885-1966). Un appel donc pour adhérer à l’Association Emile Verhaeren. Vous trouvez les infos en annexe. 

Amicalement,

Rik Hemmerijckx

 

Dr. Rik Hemmerijckx

Conservator Emile Verhaerenmuseum

E. Verhaerenstr. 71

B-2890 Sint-Amands

Tel. 052/33 08 05

verhaerenmuseum@skynet.be 

www.emileverhaeren.be

 

*

Et puisque l’État s’esbigne…

(Il faut bien financer les bicoques à 1 milliard de l’OTAN…)

 

0. verhaeren-lecture-constant-montald.jpg

                        

 

 

 

Sint-Amands, le 10 février 2018

 

 Madame, Monsieur,

Chères amies, Chers amis,

Probablement l’avez-vous déjà appris par la presse : à partir du 1er janvier 2018, les provinces, en Flandre, se sont vu retirer leurs compétences en matière culturelle. Le Musée Emile Verhaeren a toujours pu exister grâce au soutien de la province d’Anvers. Grâce aux subventions de la province, au soutien de la commune de Sint-Amands et des membres de l’Association Emile Verhaeren, nous avons développé le musée et œuvré à l’élargissement de ses collections. La suppression des compétences culturelles au niveau provincial n’est donc pas sans conséquences pour les subventions du Musée Verhaeren. Heureusement, on a fini par trouver une solution constructive par le biais du Vlaams Fonds der Letteren (VFL) : à partir du 1er janvier 2018, le VFL va garantir les subventions du Musée Verhaeren pendant deux ans. Après 2020, le financement doit se faire par le biais du Fonds des Communes. L’existence du musée est donc assurée et nous pouvons envisager l’avenir avec une certaine confiance.

Pour cette année, nous vous annonçons déjà deux expositions :

 

Frieda van Dun : 4 saisons (4 mars – 6 juin 2018)

Verhaeren – Montald : amitié, art et poésie (17 juin – 13 octobre 2018)

 

Toutefois, le soutien financier des membres reste important : ces moyens supplémentaires nous permettent de soutenir le fonctionnement de notre musée. C’est dans ce sens que nous voudrions lancer un appel à chacun pour adhérer à l’Association Emile Verhaeren. Notre Association est très active et mérite certainement votre soutien. Il y a moyen de choisir entre une affiliation individuelle (20 €) ou une affiliation familiale (30 €), mais vous pouvez aussi devenir membre d’honneur (100 €)

Versements sur le compte bancaire du Émile Verhaeren Genootschap vzw :

Paribas/Fortis: IBAN: BE89 0014 5991 6785; BIC: GEBABEBB,

Emile Verhaerenstraat 71 à B-2890 Sint-Amands, avec en communication votre adresse email.

Vous recevrez votre carte de membre dès réception de votre cotisation.

En tant que membre de l’Association vous bénéficiez non seulement de l’entrée gratuite au musée, mais aussi d’une réduction sur l’achat des catalogues. De plus vous recevrez un bulletin d’information, des invitations personnelles pour les activités du musée et vous serez informés des diverses manifestations touchant Verhaeren dans d’autres institutions.

Nos vifs remerciements au nom de l’Association Émile Verhaeren / Emile Verhaeren Genootschap,

Cordialement à vous,

Dr. Rik Hemmerijckx, Conservateur 

Guido Peleman, Président

Emile Verhaeren Genootschap vzw

Emile Verhaerenstraat 71 – B-2890 Sint-Amands

Tel: 052/33 08 05 -  Fax: 052/33 68 61

verhaerenmuseum@skynet.be | www.emileverhaeren.be

Paribas/Fortis: IBAN: BE89 0014 5991 6785; BIC:  GEBABEBB

 

*

Mais à quoi bon lésiner…

 

À Liège

 

9. Amour, Maracas.JPG

 

*

 

 

Mis en ligne le 22 février 2018

 

 

 

 

 

 

20:39 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

20/02/2018

QUAND LA FRANCE AV1AIT DES AMBASSADEURS

1. Ship sinking.jpg

 

Quand la France avait des ambassadeurs

Il y en avait des comme ça :

 

3. raimbaud_michel-1728x800_c.jpg

Réveillons-nous, ils sont devenus fous !

Michel Raimbaud – IVERIS – 19 février 2018

 

Depuis maintenant sept ans, la Syrie est en guerre. Ce pays aimable, tolérant, hautement civilisé que même ses détracteurs ne pouvaient s’empêcher de trouver beau et attachant est d’ores et déjà confronté à un formidable défi, celui de l’après-guerre. Les assaillants barbares venus de cent pays, atlantistes comme islamistes, se sont acharnés à vouloir en détruire les richesses, les infrastructures, les capacités, les monuments, les beautés naturelles afin de le rayer de la carte. Ils ont aussi et surtout tenté de broyer le peuple syrien, d’effacer sa mémoire et son identité afin de l’anéantir. 

 

4. Lion PALMYRE.jpg

Le Lion de Palmyre, datant du 1er siècle avant Jésus-Christ, a été détruit par Daech à la pelle mécanique en 2015. Désormais restaurée, cette pièce maîtresse du musée de Palmyre est exposée dans les jardins du musée de Damas. (Photo IVERIS)

 

 Avec la complicité d’une soi-disant « communauté internationale » en trompe-l’œil, ils s’emploient maintenant à le priver, autant qu’il sera possible, de toute perspective d’avenir, en lui volant ses droits imprescriptibles : disposer de lui-même, décider, sans ingérence étrangère, de son destin et de son régime politique. Sans pudeur et sans vergogne, les mêmes assaillants ne cachent pas leurs velléités de replacer l’avenir, notamment constitutionnel, de la Syrie sous « tutelle onusienne », c’est-à-dire sous mandat, autant dire sous le joug colonial.

Afin d’effacer l’empreinte géographique d’une Syrie mère de la civilisation (y compris la nôtre), peut-il y avoir un moyen plus efficace que de disperser un peuple et surtout de briser un Etat qui a commis le crime de lèse-majesté ? En effet, au final, l’entreprise est destinée à faire de ce qui fut jadis une grande Syrie un archipel de mini-entités, et de son peuple une mosaïque tribalisée ayant vocation à être vaporisée en une vaste diaspora : dans une première approche, ce crime inqualifiable mérite la double qualification de « politicide » - la dissolution d’un Etat qui dérange – et d’ethnocide – l’anéantissement d’un peuple qui résiste.

C’est ce qui est inscrit dans le « grand dessein » néoconservateur. Ce dernier, notons-le au passage, reviendrait à infliger à la Syrie le destin réservé depuis 70 ans à la Palestine, pan de terre volé sous l’égide du colonialisme triomphant. Le sort des Syriens pourrait alors ressembler à celui des Palestiniens, irrémédiablement spoliés au nom d’une « mission divine ». Le sinistre destin des peuples amérindiens, éliminés de l’histoire, est là pour rappeler de quoi sont capables les colons venus d’ailleurs.

Les dégâts sont immenses, se chiffrant en centaines de milliards de dollars, auquel il conviendrait d’ajouter – mais c’est leur problème - les millions, billions ou trillions dépensés par les « puissances » assaillantes pour conduire leurs batailles « pour la démocratisation ».

Il ne sert à rien d’invoquer les valeurs de la morale, naturelle ou religieuse, le droit international et la légalité onusienne, voire la simple décence, face à des agresseurs sans foi ni loi. On ne peut attendre d’Etats qui s’érigent en gendarmes de la planète tout en se comportant comme des régimes voyous une quelconque logique. Il est paradoxal, après tout ce temps, ces horreurs, ces massacres, ces actes de sauvagerie, cette barbarie, que l’on trouve encore dans le grand Occident « démocratique » tant de défenseurs de l’indéfendable, tant d’admirateurs des djihadistes présentés comme démocrates ou « modérés ». Les intellectuels sont piégés par leur aveuglement initial, les médias sont plombés par l’omerta, les politiques sont otages de leur doxa néoconservatrice, dans l’Hexagone comme dans tout le monde judéo-chrétien.

Pourquoi un tel acharnement, une telle obstination dans le mensonge ? C’est que la Syrie est depuis longtemps dans le collimateur de l’Amérique, de la Grande-Bretagne et d’Israël. La Syrie historique est le centre de gravité du Proche-Orient, le lieu de naissance des trois religions révélées, le cœur battant de l’arabisme, symbole de l’islam moderne et tolérant, siège des premiers califes : un héritage très lourd à assumer, mais qui a assuré à ce « phare de l’Orient » un prestige indéniable auprès des Arabes et une aura de sympathie chez les Musulmans.

Tolérante, multiconfessionnelle, moderne, républicaine, forte de son identité et de sa conscience historique, elle représente ce que les extrémistes de tout bord exècrent par-dessus tout.

Depuis son indépendance et la création d’Israël, la Syrie n’a cessé d’apporter un soutien indéfectible à la cause palestinienne et est toujours apparue comme un Etat rebelle à l’ordre israélo-atlantique. Face au délabrement du monde arabe, la Syrie s’est inscrite dans l’axe de la résistance et elle résiste. Son armée nationale a tenu le coup seule contre tous durant quatre ans, puis, aidée de ses alliés, a entamé la reconquête, s’affirmant au passage comme le principal artisan de l’éradication de Da’esh, malgré les mensonges et prétentions des usurpateurs fanfarons. L’Etat syrien contrôle désormais les quatre cinquièmes du territoire national, ayant mis en échec, par sa résilience, les plans des agresseurs.

Pour ceux-ci, la Syrie de 2018, après tant de batailles et tant d’essais non transformés, constitue une réalité impensable et intolérable. Il faut donc la faire disparaître de la carte, ne serait-ce qu’en l’ignorant. Il convient pour cela de délégitimer l’Etat, présenté systématiquement comme un « régime », ses institutions, sa constitution, son gouvernement, diaboliser son Président, ignorer les volontés de son peuple, les succès de son armée en les attribuant à ses alliés, voire à ses ennemis.

Il faut dénier au Président et à son entourage tout pouvoir, tout rôle à venir, tout droit de véto, et faire en sorte qu’il ne puisse y avoir de solution politique « syrienne » issue d’un dialogue national, sous l’égide de ses alliés et de ses amis. Il faut au contraire que son sort soit décidé par ses ennemis, par la « communauté internationale » aux aguets, par trois Etats représentant 470 millions de personnes soit 6 à 7% de l’humanité, lesquels pestent de ne plus pouvoir imposer leur loi au Conseil de Sécurité

Décidément, le monde est tombé sur la tête puisqu’il n’y a plus de légalité internationale, plus de respect du droit onusien, censé être la bible des diplomates. Les faux gendarmes du monde qui en sont les fauteurs de désordre, les cambrioleurs qui crient au vol, les violeurs de la légalité qui crient au viol, les agresseurs qui s’indignent des agressions de l’armée syrienne, les pratiquants d’ingérences illégales qui s’indignent de l’intervention légale des alliés et partenaires de l’Etat, tout ce beau monde s’agite et manœuvre au grand jour.

Exit les comparses et les forces écran, voilà que les commanditaires et les parrains véritables ont jeté le masque et s’emploient à réaliser ouvertement ce qu’ils ont échoué à faire par procuration durant sept ans. Israël au Sud, l’Amérique et ses affidés européens au nord–est en appui des forces kurdes portées aux nues, la Turquie au nord-ouest contre les projets des Kurdes et tous contre Bachar al-Assad. Le prétexte de la lutte contre Da’esh et le terrorisme apparaît maintenant pour ce qu’il était, une fumisterie que défendent les ennemis de la Syrie légale et à laquelle ne croient plus que les imbéciles.

Jean-Yves Le Drian exige (sic) « le retrait de tous ceux qui n’ont rien à faire en Syrie ». Il ose. Devinez qui sont pour lui ceux qui n’ont rien à faire en Syrie ? Oui, vous avez gagné : l’Iran, le nouveau diable à la mode, le Hezbollah terreur d’Israël, la Russie, les forces « chiites » d’Irak.

Vous savez donc quels sont les pays qui ont à y faire : les trois obsédés du bombardement humanitaire, ceux qui possèdent des armes de destruction massive, violent systématiquement le droit international, soutiennent le terrorisme quand ils ne l’ont pas créé, ceux qui souhaitent piller tranquillement les ressources pétrolières et gazières de la Syrie et de la région : en d’autres mots, l’Amérique et ses fidèles. Pour faire bon poids bonne mesure, ajoutons Israël, ami des « révolutions arabes » qui détruisent les Etats du même nom, la Saoudie, grande démocratie devant l’éternel et spécialiste en constitutions, en droits de l’homme et de la femme, et en tolérance religieuse, la Turquie membre éminent de l’OTAN, ennemie des turcs des montagnes, mais amie des séparatistes kurdes de Syrie ou d’Irak et soutien des djihadistes, le Qatar à condition qu’il continue à acheter tout et n’importe quoi dans notre pays en difficulté.

Pour le reste, la Syrie a tenu bon pendant de longues années, son armée est capable de soutenir les assauts d’Israël et d’abattre les avions qui l’attaquent. Elle est solidement ancrée dans un axe de la résistance résolu et bien coordonné, soutenue par des alliés fiables, à commencer par la Russie. La Syrie n’est pas un figurant, elle est au centre d’une guerre globale. Combien d’Etats auraient résisté comme elle l’a fait ?

Messieurs les « amis de la Syrie », ennemis de son « régime » et de son Président, vous avez maintenu la fiction d’un soulèvement populaire contre un « tyran massacreur ». En quoi cela vous regarde-t-il ? Vous avez d’ailleurs tout faux et le savez bien puisqu’en réalité le pays qui vous obsède est avant tout victime d’une guerre d’agression qui met en danger son existence.

L’Etat syrien a sûrement le droit de piloter les négociations qui décideront de son avenir et de récuser toute ingérence des agresseurs. Il a le droit de refuser vos ingérences, vos plans de partition et vos projets tordus. Les guerres de Syrie sont depuis belle lurette les composantes d’une guerre universelle en passe de devenir « mondiale ». Si cette agression regarde la « communauté internationale », c’est selon les critères du droit international, codifiés par la Charte des Nations-Unies, qu’elle doit être considérée… Là, on comprendra très bien que cette approche, la seule envisageable, vous pose un léger problème. Ce problème n’est pas celui du pays agressé. Il est celui de l’agresseur que vous êtes et qui traite la Syrie comme un « pays ouvert » à toutes les aventures et à toutes les entreprises hostiles.

Messieurs les agresseurs, n’oubliez jamais que votre présence en Syrie est illégitime et illégale, y compris s’agissant de vos barbouzes, de vos conseillers spéciaux ou de vos forces-au-sol. Et s’il y a une présence légitime par excellence, ce n’est pas la vôtre, c’est celle de l’Etat syrien, celle des alliés et partenaires du gouvernement de Bachar al-Assad, dont vous exigiez le départ. S’il y a un retrait qu’impose le respect du droit international, c’est celui des pays qui n’ont rien à faire en Syrie, vos pays.

Michel Raimbaud

Ancien ambassadeur 

Professeur et conférencier

 

5. siria.jpg

 

Source : https://www.iveris.eu/list/tribunes_libres/312-reveillons...

 

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

Guerre au Levant : flottement à risque majeur

Strategika 5119 février 2018

 

6. Turcs à Afrin.jpg

 

Après les accrochages fréquents avec l’aviation et la force spatiale israéliennes, les forces syriennes s’apprêtent à s’accrocher avec les forces armées turques, la seconde Armée de l’OTAN en termes d’effectifs, à Afrin. 

Entretemps, les russes viennent de déployer des missiles tactiques à Tartous. 

La Syrie est virtuellement sous le parapluie nucléaire russe. 

Ailleurs,  les unités du Hezbollah libanais, alliées des forces gouvernementales syriennes, estiment qu’il serait possible de neutraliser les deux bases US dans l’extrême Nord-Est de la Syrie en utilisant un intense tir de barrage balistique. 

Jamais depuis 1961, le monde n’a semblé si près d’une confrontation globale

 

Source : https://strategika51.wordpress.com/2018/02/19/guerre-au-levant-flottement-a-risque-majeur/

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

Les capitales des pays soutenant les terroristes en Syrie s’apprêtent à ameuter le monde à cause du dernier fief rebelle près de Damas

L’assaut des unités militaires syriennes sur la Ghouta orientale, le dernier fief terroriste près de Damas ne sera pas aisé. 

Outre l’existence de fortifications et de galeries souterraines dans ce que l’on peut qualifier d’un des plus grands bidonvilles en dur de la planète, cet espace péri-urbain anarchique et surpeuplé est squatté par l’Armée de l’Islam (Djeich Al-Islam), la Division du Miséricordieux (Faylak Arrahmane), Al-Qaïda au Levant, le Front Ennosra, l’Armée du Levant et une cinquantaine d’autres groupes armés sans compter les pègres locales qui n’ont pas de réelles affinités avec les rebelles et les radicaux mais qui peuvent se joindre à eux pour protéger leurs réseaux et une économie parallèle. 

À ces difficultés s’ajoutent la présence au sein des organisations terroristes assiégées à la Ghouta, de dizaines d’agents de renseignements et d’officiers de liaison étrangers. 

Alors que les troupes syriennes préparent le terrain à une offensive terrestre d’envergure en ciblant les positions défensives adverses par des MLRS, des canons de 155 mm et des raids aériens, les capitales soutenant les terroristes s’apprêtent à ameuter le monde et à promouvoir des vidéos de propagande montrant l’usage par Damas d’armes chimiques dans un immense bidonville occupée par près de 400 000 personnes.    

Les Casques Blancs se chargent de la mise en scène et des prises de vue, en 4K voire 8k si possible. Hollywood et les boites de com londoniennes s’occuperont du reste.    

Sur un plan purement tactique, investir la Ghouta orientale est une tâche non seulement ardue mais pratiquement  impossible à moins de recourir aux méthodes peu orthodoxes utilisées par les forces US pour investir la ville de Falloujah en Irak (bombes au phosphore, gaz de combat innervants, rayonnement radioactif, lances-flammes, FAE, charges thermobariques, bombes à neutrons, bulldozers blindés, explosifs en collier, etc.)  

Fait très remarquable, alors que les médias occidentaux nous ont cassé les oreilles jour et nuit depuis des années sur la menace « djihadiste » (terme très inapproprié sciemment utilisé et imposé par la propagande israélienne), l’Organisation des Nations Unies vient d’appeler Damas à cesser le pilonnage et les raids aériens visant les groupes islamistes les plus radicaux en Syrie. 

Et dire que des naïfs croient encore aux sornettes sur une prétendue menace musulmane. 

Hypocrisie usuelle à géométrie variable.

 

Source : https://strategika51.wordpress.com/2018/02/20/les-capitales-des-pays-soutenant-les-terroristes-en-syrie-sappretent-a-ameuter-le-monde-a-cause-du-dernier-fief-rebelle-pres-de-damas/

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

2. titre_manuel xx.GIF

3 bis. Manuel de Diéguez.JPG

 

L’histoire à la recherche de sa voix

 

1 - Vers une lucidité transanimale
2 - Le matérialisme eucharistique

3 - L'histoire en quête du sens
4 - L'homme en devenir
5 - Un athéisme spirituel
6 - L'histoire, une science en devenir

 

1 - Vers une lucidité transanimale

On ne saurait raconter l'histoire sans la comprendre, c'est-à-dire sans jeter sur elle un filet explicatif. Mais le discours se révèle explicatif à des degrés fort inégaux. L'explicatif d'aujourd'hui repose sur une connaissance plus ou moins fouillée de l'inconscient humain. Voilà un animal livré de naissance et de génération en génération, à la croyance en l'existence de divers monstres célestes censés installés dans le vide du cosmos et réputés y gérer sa folie native; voilà un animal qui tente de passer à travers l'écran qui l'aveugle; voilà un animal qui ne s'éveille qu'à déchirer le leurre de ses songes et à se précipiter dans le vide pour trouver les premières conditions d'une lucidité réellement trans-animale.

Quelques décennies seulement après Darwin, ce vivant découvre qu'il a cru un instant n' avoir quitté la bête que pour se retrouver sous les traits d'une autre bête, une bête piégée, cette fois-ci par sa propre matière grise et appelée à en décoder les pièges pas à pas. Pourquoi Lucifer a-t-il mauvaise presse alors que son patronyme signifie "porteur de lumière"? Il s'agissait donc de détecter les fausses lumières des géants titanesques que l'humanité s'était égarée pendant des millénaires à appeler des dieux.

 

2 - Le matérialisme eucharistique

Comment se fait-il que la science qui s'est aussitôt dénommée l'anthropologie soit née au début du XVIe siècle, au moment précis où le vivant appelé l'homme a commencé à se décrire sur le mode physique, à la manière dont on décrivait les chiens, les chats, les éléphants et tous les autres animaux? Quelle n'a pas été la stupéfaction des croyants de l'époque qui, sous la houlette de leurs théologiens, définissaient depuis des siècles l'homme comme un vivant capable de manger la chair de son Dieu, au sens de ses cellules anatomiques et de boire son sang réel au sens des globules rouges ou hématies, dont ce liquide se compose?

Or, Le magistère romain avait consacré une encyclique entière en 1965 encore, à réaffirmer ce point capital, trois ans seulement après le concile Vatican II, qui avait osé battre en retraite sur ce point central. L'œuvre du Cardinal de Lubac et du Père Montchanin se trouvait radicalement dépecée par cette encyclique, précisément parce qu'ils avaient tenté de transcender le "physicisme eucharistique" de l'Église et de faire valoir le sens spirituel du "sacrifice de la messe" à partir de son support figuré.

"Il n'est pas permis de traiter du mystère de la transformation du vin en sang et du pain en chair sans souligner l'admirable changement de toute la substance du pain en le corps du Christ et de toute la substance du vin en le sang du Seigneur - et ainsi de voir simplement ce double changement dans ce qu'on appelle la transsignification et la transfinalisation". "Le Seigneur nous apprend à ne pas porter notre attention sur la nature de l'objet, car par les paroles prononcées sur lui, cet objet est changé en chair et en sang".(Encyclique Mysterium fidei, 1965)

 

3 - L'histoire en quête du sens

Pourquoi une volonté de manger de la chair et de boire du sang divinisés intéresse-t-elle l'anthropologie historique donc la connaissance du sacré? Car les théologiens du Moyen-Age assignaient à leur foi la vocation et la mission naïves de chercher la compréhension rationnelle du mythe sacré dont ils se voulaient les servants et les promoteurs: le mythe religieux, disaient-ils, était la tête chercheuse de l'intelligibilité du monde, donc la clé de son histoire - quaerens intellectum . De nos jours, la science historique est devenue la nouvelle fides, la nouvelle foi en quête de son intelligence d'elle-même et du monde. Impossible à l'historien en quête de l'intelligible de ne pas croiser le chemin des saint Anselme, des saint Augustin ou des saint Ambroise.

Mais les grands humanistes de la Renaissance n'ont pas accepté le cataclysme intellectuel chrétien imposé par la papauté. C'est cela l'ultime fondement anthropologique du basculement cérébral exposé par Erasme dans son éloge moqueur de la démence humaine, qu'il appelle tout simplement la stultitia, qui signifie la stupidité pieusement traduit depuis des siècles par folie. On comprend qu'aux yeux de l'Eglise, c'est-à-dire de la papauté, censée représenter la tête pensante du christianisme, Erasme demeure aujourd'hui encore et à jamais, pestiféré à titre de damné de "première classe".

 

4 - L'homme en devenir

La philosophie d'autrefois se qualifiait de "regina scientiarum", reine des sciences, mais sa vocation n'était nullement de s'interroger sur la nature même des sciences et sur leur pertinence. Elle servait seulement de pâtre qualifié et elle entraînait le troupeau à brouter les pâturages du temps . En revanche, l'histoire de demain devenue la nouvelle "reine des sciences" réunira la philosophie et l'anthropologie et sa vocation sera de s'interroger sur la grandeur et les limites du cerveau de l'homme. L'historien observera alors comment nous nous forgeons notre concept d'intelligibilité ou de compréhensibilité, ce qui exigera une regina scientiarum enfin devenue consciente de ses fondements anthropologiques.

La notion même d'objectivité scientifique et historique sera donc philosophique, puisqu'il n'y a d'anthropologie qu'humaine. Une telle objectivité ne pourra que s'interroger sur le concept de signification. Quel est le sens du verbe signifier appliqué à l'existence de l'univers? Quel est le sens du verbe signifier appliqué à l'existence du genre humain dans le temps? L'homme ne parvient à regarder ni le monde, ni lui-même sans leur attribuer une signification, donc un destin, puisqu'il n'y a pas de récit historique qui ne renvoie à une signification. Si nous disons que le sillage de l'humanité dans le temps n'a pas de sens, c'est encore définir le sens en tant que non-sens.

 

5 - Un athéisme spirituel

L'histoire devenue la "reine des sciences" s'interrogera donc sur elle-même à la manière dont les mystiques s'interrogeaient sur la nature de la divinité dont ils se voulaient les serviteurs et les tributaires, donc les créanciers. Si nous avions demandé à Thomas d'Aquin si Dieu existe, il aurait répondu à la manière dont Mozart aurait répondu si on l'avait interrogé sur l'existence de la musique. Car la musique était son âme, son souffle, sa respiration, l'âme même de son âme. C'est pourquoi le mystique le plus profond est celui dont le feu de l'athéisme lui faisait dire qu'il n'existait pas d'autre Dieu que l'incandescence de sa propre âme - ce qui a retardé jusqu'au début du XVIIIe siècle la canonisation de l'auteur de la Viva flamma de amor - Jean de la Croix ( 1542-1591) - et jusqu'au début du XXe son élévation au rang de docteur de l'Eglise.

L'histoire anthropologique de demain se demandera quelle incandescence alimentera le feu souverain de son "athéisme". Rude tâche pour l'histoire de se hisser au rang de "reine des sciences" si c'est la science de l'homme lui-même qu'il faut élever au feu d'une mystique de l'athéisme. Mais cette histoire-là saura également que la parole est l'expression de l'âme du monde.

Dans ses Tusculanes, Cicéron explique la pensée socratique en ces termes: "Socrate disait que l'homme se révélait dans sa manière même de parler, qui le rendait reconnaissable en tant que tel et de la tête aux pieds", ce qui a fait dire à Buffon: "Le style, c'est l'homme" . Or, à partir de l'instant où la signification de l'univers et du genre humain a été mise en Occident sur le voltage d'une repentance et d'une expiation éternelle d'un péché qualifié d'originel et d'inexpiable, on comprend que la première vocation des chrétiens ait été de remplacer une humanité rythmée par des activités sportives et des jeux olympiques , par une humanité rythmée par des prières et par des cérémonies pieuses. Aussi longtemps que le monde moderne sera à nouveau rythmé par l'activité des corps à l'échelle de la planète tout entière, le risque sera efficacement conjuré de substituer derechef les dévotions aux jeux.

 

6 - L'histoire, une science en devenir

Un seul point semble définitivement acquis: de tous côtés s'affirme une révolution interne de la pédagogie bancale qui s'était infiltrée dans la République. Tout ce qui pense en France découvre que l'éducation publique est à reprendre à partir de ses fondements et cela dans une entreprise immense de mutation de la connaissance rationnelle de l'histoire.

Décidément la science historique réécrit entièrement son cahier des charges . Elle apprend à se regarder de l'extérieur et à découvrir la science qu'elle demande à devenir. Un tel renouvellement des références fondatrices de la science de la mémoire m'a contraint à appeler sans cesse au secours Cervantès et Shakespeare, Swift et Sophocle, ainsi que des personnages imaginaires devenus plus réels que ceux de l'Etat civil - les Don Quichotte, les Hamlet, les Gulliver.

Mais je ne suis plus isolé, il se trouve que je suis entouré et accompagné par des chercheurs attachés à partager mes objectifs et dont le bruissement réconfortant me réduit un grain de sable . Face à cette situation, que j'avais prévue en mars 200 1, nous voyons se former sous nos yeux une intelligentsia soucieuse d'acquérir une connaissance anthropologique du genre humain , afin de tenter de rendre compte d'une espèce onirique par nature et qui vit à titre psychobiologique dans des mondes imaginaires. Le lecteur de ce site sait qu'il en est résulté une sorte de discours de la méthode rédigé au jour le jour et à la lumière des évènements. Ces huit mille pages sont en cours d'informatisation. Mais je ne savais pas que l'histoire courrait plus vite que l'actualité et que ma programmation anticipatrice serait prise de vitesse.

23 février 2018

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024...

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

En anglais parce qu’on n’a pas le temps de les traduire. Avis aux courageux et à ceux qui ont un poil dans la main ou qui croient que les alouettes de la liberté vont leur tomber toutes rôties dans le bec :

 

SYRIAN ARMY TO ENTER AFREEN; GEARING UP FOR WAR; U.S. IN THE CROSSHAIRS

Ziad Fadel – Syrian Perspective19 février 2018

 

7. ziad fadel-1.jpg

 

Sergei Lavrov, Russia’s able foreign minister, has formally accused the U.S. of supporting Jabhat Al-Nusra (Alqaeda), an organization considered terrorist by every nation on earth except the Zionist Apartheid Entity.  Not only does the UN consider Nusra a terrorist organization, but, also, the American Department of State.  Lavrov stated that it was obvious the U.S. was not willing to fight Nusra in Syria based on their inaction whenever opportunities arose to strike that terrorist group.  Just as the U.S. created Alqaeda, so did the U.S. create Nusra.  Remember some of my old articles about this subject:  Nusra which means “assistance” in Arabic was created by Robert Ford and Bandar bin Sultaan when they realized that the Syrian Army was not falling apart – that there were insufficient deserters to fight the Syrian Arab Army, and, thus, there was a need for assistance.  Nusra is plain and simple Saudi Arabia.  To what extent Muhammad bin Salmaan, the reigning clown prince,  is willing to continue to finance that organization is anybody’s guess at this stage.  Notwithstanding the finance issue, it appears clear that the U.S. is prepared to do all that is necessary to preserve the terrorism in Syria through the offices of Nusra.  This is a shameful day in American history.

Read more…

Source : https://www.syrianperspective.com/2018/02/syrian-army-to-enter-afreen-gearing-up-for-war-u-s-in-the-crosshairs.html

 

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

CBS Contradicts Itself On Mueller’s Report

(+ Video)

Paul Craig Roberts – ICH 20.2.2018

 

8. muller-2.JPG

 

« Si Trump a un peu de couilles, tous ces gens-là seront poursuivis, condamnés et emprisonnés. »

Despite reporting correctly Deputy AG Rosenstein’s statement that Mueller’s investigation found no evidence that Russian social media activity had an effect on the US election and no cooperation or collusion with the Trump campaign, CBS then falsely reports: “DOJ indicts Russians for meddling in election.”

Does CBS have an explanation for its side-by-side self-contradiction on its own website ?

Read more…

Source : http://www.informationclearinghouse.info/48819.htm

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

Goofy Indictments Divert Attention from Criminal Abuses at the FBI and DOJ

Mike Whitney – ICH20.2.2018

 

9. FBI.jpg

 

« Tous ces suspects ne seront jamais poursuivis, ni inculpés, ni condamnés, exactement comme les responsables de la guerre d’Irak »

 

“If the election is ‘disrupted’ by voters changing their votes due to Russians posting on Facebook, then the problem is not that Russians are posting on Facebook, the problem is that voters are changing their votes based on posts they read on Facebook.” Bill H, comments line Sic Semper Tyrannis

“God help America. We’ve lost our damn minds.” Publius Tacitus

 

Robert Mueller’s Friday night indictment-spree, is a flagrant and infuriating attempt to divert attention from the damning revelations in the Nunes memo (and the Graham-Grassley “criminal referral”) which prove that senior-level officials at the FBI and DOJ were engaged in an expansive conspiracy to subvert the presidential elections by spying on members of the Trump campaign. The evidence that the FBI and DOJ “improperly obtained” FISA warrants to spy on Trump campaign affiliate, Carter Page, has now been overshadowed by the tragic massacre in Parkland, Florida and the obfuscating indictments of 13 Internet “trolls” who have not been linked to the Russian government and who are being used to conceal the fact that the 18 month-long witch hunt has not yet produced even one scintilla of hard evidence related to the original claims of “hacking or collusion”.

Read more…

Source : http://www.informationclearinghouse.info/48821.htm

 

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

Thirteen Russians and a Ham Sandwich

James Howard Kunstler – ICH20.2.2018

 

10. Yeltz.jpg

 

« Le plus beau dans l’inculpation de treize trolls russes de Facebook par Mueller, c’est qu’ils ne seront jamais jugés et qu’ainsi M. Mueller ne sera pas obligé de prouver ce qu’il dit. »

 

Remember that one from 1996 ? Funny, that was the American mainstream media bragging, after the fact, about our own meddling in another nation’s election.

WASHINGTON — A team of American political strategists who helped [California] Gov. Pete Wilson with his abortive presidential bid earlier this year said this week that they served as Russian President Boris N. Yeltsin’s secret campaign weapon in his comeback win over a Communist challenge.

The Los Angeles Times, July 9, 1996

Read more…

Source : http://www.informationclearinghouse.info/48827.htm

 

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

Kim Dotcom : “Let Me Assure You, The DNC Hack Wasn’t Even A Hack”

Tyler Durden – ICH – 20.2.2018

 

11. hack-hoax.JPG

« C’était un initié, avec une clé USB. Je le sais parce que je sais qui l’a fait et pourquoi. »

 

Kim Dotcom has once again chimed in on the DNC hack, following a Sunday morning tweet from President Trump clarifying his previous comments on Russian meddling in the 2016 election. 

 

12. Trump.jpg

 

 

Donald J. Trump – febr . 18, 2018

I never said Russia did not meddle in the election, I said “it may be Russia, or China or another country or group, or it may be a 400 pound genius sitting in bed and playing with his computer.” The Russian “hoax” was that the Trump campaign colluded with Russia - it never did !

 

In response, Dotcom tweeted "Let me assure you, the DNC hack wasn't even a hack. It was an insider with a memory stick. I know this because I know who did it and why," adding "Special Counsel Mueller is not interested in my evidence. My lawyers wrote to him twice. He never replied. 360 pounds!" alluding of course to Trump's "400 pound genius" comment. 

Read more…

Source : http://www.informationclearinghouse.info/48826.htm

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

BUSTED : Robert Mueller’s ’13 Russian trolls indictment’ is a COPY + PASTE job from 2015 Ukrainian Radio Free Europe post

Alex Christoforou – TheDuran20.2.2018

 

13. Corrupt-mueller.jpeg

“Corrupt Mueller”

 

I am certain that Mueller and his team of cracker jack investigators are making shit up as they go along, in this entire “Russia collusion” (or is it now “meddling”) investigation…all the while sitting back and collecting million dollar paychecks from American taxpayers…laughing all the way to the bank at the hysteria they are purposefully creating.

Case in point, Mueller and his team completely lifted the pathetic ’13 Russian troll’ indictment from a propaganda article published on Ukraine’s Radio Free Europe web site way back in 2015. 

The Gateway Pundit reports…

Read more…

Source : http://theduran.com/busted-robert-muellers-13-russian-trolls-indictment-is-a-copy-paste-job-from-2015-ukrainian-radio-free-europe-post/

 

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

 

Mis en ligne le 20 février 2018

 

 

 

14:58 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

19/02/2018

AH, QUE LA GUERRE EST JOLIE ! - II

1. Naval confrontation.jpg

 

AH, QUE LA GUERRE EST JOLIE !...

II

 

Attachez vos ceintures. L’actualité est lourde. Et la guerre prend tant de formes diverses que nous vous balançons deux posts d’un coup : II et III.

 

En Occident

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Brave new world de la finance contre Version new look du système de Law, voire mieux encore ? Que de joie en perspective !

 

Contrôle absolu !

Comment on abolit l’argent  liquide pour contrôler tout le monde partout

 

Peter Koenig – Defend Democracy Press  – 16 février 2018

 

10. KOENIG 1.jpg

10. KOENIG 2.jpg

 

L’autre jour, je me trouvais dans un centre commercial, à la recherche d’un distributeur de billets. Il n’y en avait pas. Une semaine plus tôt, on y trouvait encore l’agence d’une banque locale : elle n’y était plus. Partie. Un Starbucks va occuper l’espace laissé vide par la banque. J’ai demandé autour de moi : il n’y aura plus de distributeur de billets dans ce centre commercial, et ce schéma se reproduit dans toute la Suisse et dans toute l’Europe de l’Ouest. Les distributeurs de billets disparaissent, graduellement mais de plus en plus rapidement, pas seulement des centres commerciaux mais aussi des coins de rues. La Suisse va-t-elle devenir le premier pays à fonctionner entièrement sur de l’argent numérique ?

On impose progressivement mais brutalement cette nouvelle sorte d’argent sans espèces liquides aux Suisses et aux Européens en général, à qui on ne dit évidemment pas ce qui se passe dans les coulisses. Au mieux, on dit aux populations que payer deviendra ainsi beaucoup plus facile. Vous scannez votre carte et…youpi ! Plus de signatures, plus besoin de chercher des distributeurs de sous, quel que soit le montant de votre achat, haut ou dérisoire, il est automatiquement prélevé sur votre compte. Et naturellement, graduellement, une petite commission est automatiquement prélevée aussi par votre banque. Et vous ne pouvez absolument rien faire pour l’éviter, puisque toute forme alternative de paiement aura été supprimée..

La limite maximum de ce que vous pouvez prélever de votre compte bancaire est fixée par vous-même aussi longtemps qu’elle n’excède pas la tolérance de la banque. Mais la tolérance de la banque est généreuse. Si vous dépassez votre limite de crédit, le solde de votre compte glisse tranquillement dans le rouge et, à la fin du mois, vous payez un beau gros intérêt, ou un intérêt sur intérêts, et ainsi de suite. Et cela, alors même que les intérêts entre banques sont à leur plus bas niveau historique. L’intérêt comptabilisé par la Banque Centrale Suisse aux autres banques est même négatif. Il y en a d’autres qui font pareil, notamment celles du Japon et du Danemark.

Lorsque j’en ai parlé récemment au directeur d’une banque de Genève, il m’a dit qu'en réalité c’est bien pire. « Nous sommes déjà en train de fermer tous les guichets, et c’est la même chose dans la plupart des banques. » Ce qui implique un sérieux dégraissage de personnel dont on ne parle, bien sûr, que très sélectivement dans les bulletins d’informations et les journaux. Les employés et les directeurs de banque doivent passer un examen devant la commission des banques suisses, qui les oblige à étudier pendant des centaines d’heures non rétribuées sur quelques mois de temps pour passer un test, ce qui se fait habituellement au cours d’un week-end, de manière à ne pas empiéter sur les « heures ouvrables » des banques. Vous avez deux chances de le passer. Si vous ratez la seconde fois, vous allez grossir les rangs des chômeurs. La tendance est la même dans toute l’Europe. Le directeur à qui j’ai parlé ne m’a pas révélé le sujet ni la raison de ce recyclage, mais le reste de la conversation m’a vite fait comprendre que c’est en rapport avec le passage obligatoire au « sans liquide » par la banque. C’est ainsi que je le formule, mais lui, qui est du bâtiment, en est aussi inquiet que moi, si pas plus.

La surveillance est partout. Aujourd’hui, ce ne sont pas seulement vos appels téléphoniques et vos e-mails qu’on espionne mais aussi vos comptes bancaires [et votre histoire médicale, ndt]. Et ce qui est pire, c’est qu’avec une économie sans monnaie, nos comptes bancaires sont bien plus vulnérables : ils peuvent être violés et détournés par l’État, par des voleurs, par la police, par les autorités fiscales, par n’importe quelle sorte d’autorité – et, bien sûr, par les banques mêmes que vous avez honorées de votre confiance votre vie durant. Vous vous rappelez le « renflouement », l’infâme « remise des compteurs à zéro » testé pour la première fois en 2013 à Chypre ? Les renflouements vont devenir pratique courante pour toute banque qui aura abusé de sa rapacité pour les profits rapides et qui n’évitera de se retrouver à flotter le ventre en l’air qu’en s’emparant de tous ces jolis dépôts faits par ses clients. Même les actionnaires ne sont pas à l’abri. Tout cela a été tranquillement décidé il y a quelque deux ans, à la fois aux USA et par la mafia en cols blancs de la Commission Européenne – C.E.

Le principe, c’est « les banques über alles » (« les banques par-dessus tout », sur le modèle du cri de guerre du IIIe Reich, qui était « Deutschland ûber alles »). Et quel pays serait plus indiqué pour introduire une « vie sans argent liquide »  que la Suisse, épicentre – avec Wall Street – du système bancaire international ?

Oui, ce sont les banques qui vont mener la danse à l’avenir tant sur nos économies personnelles que sur celles des États où nous vivons. Elles sont mondialisées suivant d'identiques principes de dérégulation planétaires. Elles sont de mèche avec les grands groupes mondialisés. Ce sont elles qui décideront si vous allez manger ou tomber en esclavage. Elles sont une des trois armes principales dont dispose le 0,1% pour défaire et soumettre les 99,9%. Les deux autres armes au service de l’instinct de domination tous azimuts du « maître hégémon » sont les industries sécuritaires et de guerre et la machine à mentir d’une propagande toujours plus effrontée. La dérégulation bancaire est devenue une des règles fort peu publicisées de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Les pays qui veulent faire partie de l’OMC doivent obligatoirement déréguler leur secteur bancaire, lui ouvrir le ventre et le livrer aux squales financiers de la mondialisation, les conglomérats bancaires contrôlés par le sionisme..

La compression du personnel, sur le marché de l’emploi bancaire, augmente sans arrêt. Lorsque de vraiment grandes quantités d’emplois sont éliminées, les médias n’en font état que très sélectivement. Les statistiques mentent partout, tant dans l’Union Européenne qu’à Washington. Pourquoi inquiéter les gens ? Ils le seront suffisamment quand ils se verront offrir des emplois à des salaires qui leur permettront à peine de survivre. C’est déjà en train de se passer. C’était jusqu’ici la tactique appliquée aux pays en voie de développement : les maintenir en esclavage grâce à la dette et aux bas salaires de façon que les gens n’aient  ni le temps ni l’énergie de descendre dans les rues pour protester. L'idéal, c'est de les garder occupés à se chercher de la nourriture et du travail – n’importe quel boulot subalterne sous-payé – pour arriver à nourrir leurs familles. Ce cauchemar est en train de toucher l’Europe, l’Occident en général. Certains pays bien plus encore que la Suisse.

Des essais « sans liquide » se multiplient partout, surtout dans les pays nordiques, où des grands magasins et des supermarchés sélectionnés n’acceptent déjà plus d’argent liquide. Un autre essai monstrueux a été fait en Inde il y a un an, dans le dernier trimestre de 2016, où, littéralement d’un jour à l’autre, 80% de l’argent liquide le plus utilisé a été supprimé et n’a pu être échangé contre de nouveaux billets que via les banques et par le moyen de comptes bancaires. On a menti sans vergogne aux gens de manière à ce que ce changement soudain ait un maximum d’effet. 

Le résultat a été une famine foudroyante et des milliers de personnes sont mortes, qui s’étaient tout à coup retrouvées sans liquide pour s’acheter à manger, tout cela s'étant fait à l’instigation du projet « Catalyst » de l’USAID, en connivence avec les dirigeants Indiens et la Banque Centrale du pays. C’était un test. Ce fut un désastre. Si le coup a pu être fait en Inde à 1.3 milliard de personnes, dont les deux tiers vivent dans des zones rurales et dont la plupart n’ont pas de compte bancaire, inutile de dire qu’il pourra être refait dans n’importe quel pays développé. (Voir aussi Inde, mort par démonétisation : « Génocide financier » - Le crime du siècle)

Ce qui est en train de se dérouler en Suisse, c’est un test analogue, un essai sur une population située cette fois à l’autre extrémité du spectre. Comment la « croûte supérieure » encaisse-t-elle des changements aussi radicaux dans sa routine monétaire ? À l’heure actuelle, on n’a pas constaté beaucoup de protestations. Un faible référendum a été lancé par un groupe de gens qui veulent que la Banque Centrale Suisse soit la seule institution autorisée à battre monnaie, comme « au bon vieux temps ». Bien que l'idée soit respectable, ce référendum n’a aucune chance d'aboutir à rien dans l’environnement bancarisé et endetté d’aujourd’hui, où la jeunesse est endoctrinée à trouver que passer une carte devant un œil électronique, c’est cool. De nos jours, la plus grande partie de l’argent est de l’argent emprunté, fabriqué par des banques privées comme partout en Europe et aux États-Unis. La dérégulation bancaire planétaire, lancée par l’administration Clinton dans les années 1990 – aujourd’hui la règle pour tout membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) – a rendu tout cela possible.

La numérisation et la robotisation ne font que commencer. Les  caissières, dans les supermarchés, disparaissent : la plupart sont remplacées par des caisses en libre-service, chose qui s’est produite au cours de l’année écoulée. Où sont passées les caissières ? J’ai posé la question à une employée qui surveillait la sortie des clients passant par la « self-caisse ». « Elle sont allées rejoindre les autres chômeurs », m’a répondu amèrement cette jeune femme qui venait de perdre plusieurs collègues. « Ce qui va m’arriver aussi, dès qu’ils n’auront plus besoin de moi pour montrer aux clients comment faire. »

 

Bitcoins

La numérisation comprend aussi les crypto-monnaies : les monnaies blockchain qui flottent autour de nous, dont la plus célèbre est le Bitcoin. Celle-là porte la numérisation à son point culminant. Le système est complexe et semble ne se prêter qu’à des « experts ». Les crypto-monnaies sont de l’argent fiduciaire (« fiat money »), qui n’est garanti par rien, même pas par l’or. Les chiffrements ou cryptos sont électroniques, invisibles et hautement – très hautement – spéculatifs : une véritable invitation aux gangsters et aux fraudeurs. Les crypto-monnaies ont l'air d'avoir été conçues tout exprès pour les escrocs et les spéculateurs.

 

0. BITCOIN.jpg

 

On croit que le Bitcoin a été inventé par Satoshi Nakamoto, qui pourrait être le pseudonyme d’un homme ou d’un groupe de personnes qu’on soupçonne de vivre aux USA. On pense aussi que Nakamoto pourrait être originaire du Commonwealth, à juger du vocabulaire dont il use dans ses écrits. Un de ses proches associés serait un codeur Suisse, lui aussi membre actif de la communauté des crypto-monnaies. On dit qu’il a tracé (gravé ?) l’horodatage de chacun des plus de 500 messages de forums de bitcoin. Ces « messages de forums » [« forum posts »] existent par milliers, tout autour du monde. Ils forment un réseau élaboré basé sur des algorithmes.

Le bitcoin a été officiellement créé en janvier 2009 pour un montant fixe de 21 millions de « coins », dont plus de la moitié sont déjà en circulation, ou « minés » selon le jargon en usage [c. à d. sécurisés, ndt] et 1 million, soit à peu près 4,75 % (du total) remontent à Nakamoto. Ceci, basé sur la valeur actuelle du marché, correspond à près de 15 milliards de $US. La capitalisation boursière totale du Bitcoin est aujourd’hui de plus de 315 milliards de $US. Le marché est extrêmement volatile. Des fluctuations journalières assez fortes sont monnaie courante, particulièrement ces douze derniers mois. Si un des principaux détenteurs de Bitcoins, comme Nakamoto par exemple, souhaitait capitaliser ses bénéfices en vendant une partie importante de ses avoirs, le prix du Bitcoin serait en chute libre, fonctionnant de façon assez similaire à la Bourse classique.

Le 24 août 2010, quand le Bitcoin fut négocié pour la première fois, sa valeur était de 0,06 $US. Le 26 décembre 2017, le « coin » valait 15.770 $US, ce qui représente une augmentation de 250.000 %. Au cours des douze derniers mois, sa valeur est passée d’à peu près 800 $US en décembre 2016 à un pic de près de 20.000 $US à la mi-décembre 2017, soit une augmentation de près de 2.500 %. Toutefois, au cours des sept derniers jours, après avoir subi des hauts et des bas, le prix a baissé de plus ou moins 680 $US, c. à d. d’à peu près 4 %, et la tendance est incertaine. Peut-être un signe de prise de profit rapide ? Tout ceci montre à quel point cette crypto-monnaie est instable, apparemment beaucoup plus que les actions des grands groupes sur le marché boursier. Et  n'est certainement pas apte à constituer une monnaie de base pour l’utilisation quotidienne.

Le nombre de crypto-monnaies disponibles sur Internet au 27 novembre 2017 était de plus de 1300 et il est en augmentation. Une nouvelle crypto-monnaie peut être créée à n’importe quel moment et par n’importe qui. En capitalisation boursière, le Bitcoin est actuellement le plus grand réseau de blockchain (réseau de bases de données, stockage de données dans différents endroits publics vérifiables), suivi par Ethereum, Bitcoin Cash, Ripple et Litecoin.

Le Bitcoin peut être la prochaine bulle et faire s’écrouler une économie parallèle qui a déjà ses griffes plantées dans notre économie occidentale habituelle. Les crypto-monnaies sont officiellement interdites en Russie et en Chine, quoique réussir à empêcher les transactions en crypto-monnaie par des individus ne soit guère possible. Ils ne touchent pas au système bancaire traditionnel. C’est pourquoi les principales banques les haïssent. Ils contournent les nuls des banques et les empêchent de faire ces profits toujours plus scandaleux à coups d’horribles commissions, devant lesquels les gens ordinaires sont impuissants.

C’est là le côté positif du Bitcoin : il échappe aux banques et aux contrôles gouvernementaux. Si les économies des États fonctionnaient par Bitcoins, ou par toute autre crypto-monnaie, elles échapperaient aux sanctions US, qui ne marchent que parce que les monnaies occidentales sont les filles adoptives du dollar US, donc sujettes à son hégémonie, qui implique que toute transaction internationale doive passer par une banque US. Un cas typique est le blocage bancaire, quand Washington décide de bloquer toutes les transactions d’un pays jusqu’à ce qu’il se soumette aux volontés de l’empire. C’est du chantage, c’est totalement illégal, mais tant qu’il n’y a pas d’alternative monétaire, le monde (occidental) est assujetti à ce système..

L’Argentine est un cas d’école. Buenos Aires a été forcée par un juge US, en 2014, de payer à un Fond Vautour basé à New York, 6 milliards de $US, jugement déclaré illégal par une résolution des Nations Unies. L’Argentine a refusé de payer, et le juge, interférant dans les affaires d’une nation souveraine, a bloqué plus de 500 millions de $US de remboursement de la dette argentine à ses créanciers, amenant le pays au bord d’une seconde faillite en 13 ans. En fin de compte, un Macri néo-libéral a négocié avec les Vautours et leur a payé plus de 400 millions de $US.

Ce chantage des États-Unis n’aurait pas été possible si l’Argentine avait été capable d’exécuter ses transactions en Bitcoins ou dans une autre crypto-monnaie. Le Venezuela vient de créer le « petro », une crypto-monnaie nationale garantie par les hydrocarbures et l’or, pour échapper à l’inflation causée par le dollar et pour certaines de ses transactions internationales, échappant également par là à l’étranglement des sanctions de Washington. Si les citoyens grecs et chypriotes avaient disposé d’une crypto-monnaie en guise d'alternative à l’euro, ils n’auraient pas été sujets au contrôle monétaire imposé par la Banque Centrale Européenne.

D'un autre côté, le financement d’organisations terroristes comme ISIS ne peut être interrompu si le groupe terroriste opère ses transactions en crypto-monnaie. Ceci montre que, pour le pire ou le meilleur, les Bitcoins et les autres crypto-monnaies sont à présent les seules à pouvoir résister à la censure et au chantage, ou à toute espèce d’interférence extérieure à caractère autoritaire, dans les transactions monétaires électroniques.

 

La vie sans argent liquide.

Si la Suisse accepte de passer à l’argent numérisé, alors qu’elle est un pays où, jusqu’à relativement récemment, la plupart des gens allaient payer leurs factures mensuelles en liquide au bureau de poste le plus proche, alors nous, dans le monde occidental, sommes sur la pente savonneuse vers l’esclavage absolu aux mains des institutions financières. Cela va, bien sûr, de pair avec le reste de l’oppression systématique et la robotisation toujours plus rapidement accélérée des 99,9% par le 0.1%.

Nous sommes actuellement à la croisée des chemins : nous pouvons encore soit décider de suivre le discours d’une nouvelle ère monétaire électronique, avec un Peuple Souverain qui aura de moins en moins à dire sur le produit de son travail et sur son argent, soit résister à un système bancaire/financier qui exerce un contrôle absolu sur nos ressources financières et qui peut littéralement nous affamer jusqu’à la soumission totale ou la mort, si nous ne nous comportons pas comme il le veut. Pour pouvoir résister, nous avons besoin d’un système monétaire alternatif ou d’un réseau monétaire échappant à l’hégémonie du dollar/euro, mais les crypto-monnaies, telles qu’elles sont structurées aujourd’hui, ne constituent pas une alternative.

D’autant plus importante est l’ascension d’une autre économie, d’un autre moyen de paiement et d’un autre schéma de transferts, qui existe déjà en Orient – le Système de Paiement International Chinois (CIPS), qui est effectivement un remplaçant du système SWIFT entièrement privé et lié au dollar et aux banques US. Le monde a besoin d’un système monétaire multipolaire fondé sur une  production économique réelle, d’un  pays ou d’une société, comme c’est le cas en Chine et en Russie, et non sur une monnaie fiduciaire comme l’est actuellement l’économie occidentale.

La Suisse, qui est avec New York, Londres et Hong Kong la forteresse de la finance mondiale, résistera-t-elle à la tentation d’un accroissement toujours plus grand des profits, du pouvoir et du contrôle que lui offre l’argent numérique ? Nous, le Peuple Souverain, avons encore une chance de décider soit de continuer à pourrir dans une économie archi-corrompue fondée sur les guerres et la rapacité, pour lesquelles la monnaie numérique, exacerbée par les crypto-monnaies est un nouvel outil de maximalisation des profits sur le dos des citoyens lambda, ou bien allons-nous opter pour un avenir honnête et pour une vie qui nous permette de prendre souverainement nos décisions politiques et économiques, dans une société à plein rendement. Dans ce dernier cas, nous devons nous réveiller et ouvrir les yeux sur la fraude propagandiste qui s’étale devant nous, autrement dit résister à l’offensive de monnaie numérique et de robotisation qu’on déchaîne contre nous.

 

0. KOENIG.JPGPeter Koenig est un analyste économique et géopolitique. Pendant presque toute sa carrière (trente ans) il a travaillé pour la Banque Mondiale en qualité d’économiste et de spécialiste des ressources en eau. À ce titre, il a voyagé dans toutes les parties du monde. La plupart des scènes de son roman Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed  proviennent de sa propre expérience. Il est aussi un des auteurs de The World Order and Revolution ! – Essays from the Resistance

Il donne des conférences dans les universités des USA, d’Europe et d’Amérique Latine. Il écrit pour Global Research, ICH, RT, Sputnik, Press TV, The 21st Century (chinois), Telesur, Le Saker US et d’autres sites Internet.

Son épouse et lui vivent en Europe et en Amérique du Sud. Leurs deux filles et leur fils vivent en Suisse.

On peut le joindre à l’adresse implosion.pk@rcn.com

Source : http://www.defenddemocracy.press/total-control-abolishing-cash-to-control-everybody-everywhere/

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Un Président pris en otage

Le cercle se referme.

Justin RaimondoAntiwar.com 12 février 2018

 

11. Mike Pence seated.jpg

 

Tandis que le Vice-Président Mike Pence se couvrait de ridicule et, avec lui, le pays qu’il est censé représenter aux Jeux Olympiques en refusant de se lever pour les athlètes de tout autre pays que les États-Unis, à la maison, le Washington Post publie un reportage sur le  Président Trump qui semble ne rien avoir en commun ni avec Pence ni avec l’équipe de la Maison Blanche. L’article, intitulé « Le général préféré de Trump. Mattis peut-il contrôler un président impulsif et conserver sa confiance ? » raconte une histoire qui oppose un Président qui a tendance à défier le Parti de la Guerre à une garde prétorienne déterminée à rendre nul son mandat électoral de se tenir à l’écart des guerres étrangères et de mettre « l’Amérique d’abord ».

 « Bien que Trump ait donné à l’armée grande latitude sur les champs de bataille, il a aussi soulevé des questions sur le bien-fondé des guerres conduites par les États-Unis. L’année dernière, après qu’une délégation de dirigeants irakiens lui eut rendu visite dans le Bureau Ovale, Trump a plaisanté à leur sujet, les appelant “le groupe de voleurs le plus accompli qu’il eût jamais rencontré”, selon un ex-fonctionnaire US. »

Jamais mots plus justes ne furent prononcés, mais, bien sûr, cette fuite a pour but de mettre Trump dans l’embarras et de le fâcher avec les voleurs en question. Mattis a dû être horrifié par ce truisme, lui qui est un voleur encore pire qu’eux, puisqu’il a réussi à manipuler le Congrès au point de s’approprier 15.5 % d’argent de plus que ce que Trump avait demandé pour l’armée. L’article du Post continue à détailler les nombreuses hérésies du Président :

 « Il a maintes fois pressé Mattis et McMaster en termes vifs de lui expliquer ce que faisaient les troupes US en Somalie. “Ne pouvons-nous pas tout simplement nous tirer de là ?” leur aurait-il demandé d’après des fonctionnaires US. »

 « L’été dernier, Trump soupesait des plans pour envoyer davantage de soldats en Afghanistan et étudiait la demande de l’armée qui réclamait des mesures plus agressives contre les affiliés de l’État Islamique en Afrique du Nord. Lors d’une rencontre avec ses principaux conseillers en sécurité nationale, la frustration du président éclata : “Vous, les gars, voulez me faire envoyer des troupes partout” dit Trump, selon les fonctionnaires présents. »

Oh, le silence scandalisé qui a suivi ces paroles doit avoir duré quelque chose l’équivalent d’une éternité. C’est alors que Mattis a sorti la vieille inusable connerie :

« “Monsieur, nous le faisons pour empêcher qu’une bombe éclate à Times Square” ».

Mais Trump n’a pas marché : « La réponse a irrité Trump, qui a fait remarquer que Mattis pourrait invoquer la même excuse pour presque tous les pays de la planète. » Et le Président n’a pas été le seul à faire montre de scepticisme : « L’Attorney General Jeff Sessions a fait écho aux doutes de Trump et demandé si gagner était seulement envisageable dans des endroits

Et voici la partie qui fait vraiment peur, en guise de conclusion :

« C’est Mattis qui avança l’argument qui allait, pour le moment du moins, forcer Trump à s’accommoder du statu quo, déjà connu des deux précédents présidents.

« “Malheureusement, Monsieur, vous n’avez pas le choix” dit-il à Trump d’après les présents. “Vous serez un président de temps de guerre.” 

Vraiment ? Et pourquoi ça ? Et à quelle guerre Mattis fait-il allusion au juste ? Celle d’Afghanistan ?... Nous sommes pratiquement sortis d’Irak… La Syrie, dernière addition en date à notre folie interventionniste ?... On ne nous le dit pas mais, à mon avis, ce n’est pas à une guerre étrangère que Mattis fait allusion, mais – peut-être inconsciemment – c’est de la guerre intérieure qu’il parle, c’est-à-dire de celle qui est faite au Président des États-Unis par son propre gouvernement

Nous en sommes abreuvés par les medias : le canular du Russia-Gate continue à faire flèche de tout bois, malgré les preuves de plus en plus nombreuses de sa totale fausseté. Robert Mueller est toujours à l’affût d’un prétexte pour abattre Trump. Les médias, adjoints de longue date de la bureaucratie sécuritaire, travaillent ouvertement en tandem avec les services d’espionnage pour déboulonner Trump, et si vous voulez savoir pourquoi, relisez le reportage sur la répugnance de Trump à s’aligner sur l’agenda meurtrier du Parti de la Guerre.

Or, quand ils l’auront fait tomber, qui remplacera Trump ? Ce sera Mike Pence, bien sûr, le même qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour détruire la moindre possibilité de paix dans la péninsule coréenne – totalement contre la conviction de Trump que « nous pouvons arriver à un accord » avec la Corée du Nord

Le Parti de la Guerre ne peut pas tolérer un Président qui met en question les bases mêmes de l’empire américain. « Vous, les gars, voulez me faire envoyer des troupes partout ! » Évidemment qu’ils le veulent. Pourtant, Trump a été élu pour remplir un tout autre mandat : « l’Amérique d’abord ». Il s’est insurgé contre les changements de régimes. Eh bien, maintenant, les changeurs de régimes s’en prennent au sien.

Contentez-vous de jeter un oeil sur le reportage de James Risen, dans The Intercept : la cabale FBI/CIA/NSA a payé à un opérateur russe une première tranche de 100.000 $ sur un total d’un million pour recueillir du matériel compromettant sur Trump. Est-ce que ce genre de choses n’était pas censé se passer seulement dans des endroits comme le Tadjikistan ? Oh, tout cela a été fait sous le prétexte de récupérer nos outils de cyber-guerre soi-disant détournés par les Russes, mais, franchement, quelle peut bien être leur valeur, si les Russes les ont déjà ? Oui, bon, nous pourrions découvrir ce qui nous a été volé – on ne le sait toujours pas –  mais le long et complexe processus décrit par Risen n’a en réalité d’autre but que de se débarrasser de Trump. C’est vraiment tout ce qui leur importe à l’heure actuelle, et rien ne les arrêtera, même pas, je crois, l’assassinat, tant ils veulent y arriver.

Il y a trop d’argent qui dépend de l’existence et de l’expansion de notre empire planétaire pour laisser Trump ruiner leur magouille. Trop de carrières sont fondées sur elle, trop de prestige est en jeu, trop d’« alliés » dépendent de ses largesses. Ils le coincent, en dépit de ses instincts non-interventionnistes et ils compilent des « dossiers », et ils mobilisent toutes leurs forces pour l’assaut final sur le Bureau ovale. Dans une importante mesure, Trump est retenu en otage : ils ont limité ses options politiques dans chaque sphère de poids des domaines de la sécurité nationale et de la politique étrangère. Le « marécage » dont parle Trump est un miasme international, et des créatures des profondeurs de diverses nationalités sortent en rampant de la boue, leurs griffes prêtes à saisir la gorge présidentielle..

Le Parti de la Guerre joue pour gagner. La question est de savoir si Donald Trump aussi. L’avenir nous le dira.

 Source : https://original.antiwar.com/justin/2018/02/11/president-held-hostage/

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

L’art de la guerre

 

A qui sont utiles les « guerres inutiles »

Manlio Dinucci – il manifesto 13 février 2018

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

12. ermal-meta-e-fabrizio-moro-vincitori-sanremo-2018-maxw-654.jpg

Ermal Meta (Albanais) et Fabrizio Moro (Italien) : « non mi avete fatto niente »

 

La chanson qui a gagné avec mérite le Festival de Sanremo est accompagnée d’un vidéoclip qui montre de dramatiques scènes de guerre et d’attentats dans un monde où la vie, malgré tout cela, doit continuer « parce que tout continue au-delà de vos guerres inutiles ». 

Essayons de remplacer le vidéoclip par un documentaire sur les derniers événements.

En Europe l’Otan est en train de déployer des forces croissantes (y compris italiennes) sur le front oriental contre la Russie, présentée comme une puissance agressive menaçante. Dans le cadre d’un réarmement nucléaire d’un coût de 1.200 milliards de dollars, les États-Unis se préparent à déployer à partir de 2020 en Italie, Allemagne, Belgique et Pays-Bas, et probablement aussi en Pologne et dans d’autres pays de l’Est, les nouvelles bombes nucléaires B61-12, dont seront armés les chasseurs F35. Aux exercices de guerre nucléaire participe l’Aéronautique italienne, qui en septembre dernier a envoyé une équipe auprès du Commandement stratégique des États-Unis. Les USA accusent en outre la Russie de déployer sur son propre territoire des missiles de portée intermédiaire avec bases à terre, en violation du Traité Inf de 1987, et se préparent à déployer en Europe des missiles analogues aux Pershing 2 et aux Cruise des années 80. On crée ainsi une confrontation militaire analogue à celle de la guerre froide, qui augmente l’influence USA en Europe et re-solidarise les alliés dans leur stratégie commune visant à conserver la suprématie dans un monde qui change. 

Cela implique une dépense militaire croissante : l’Italie la portera de 70 à 100 millions d’euros par jour ; l’Espagne à 50 millions avec une augmentation de 73% d’ici 2024 ; la France l’augmentera de 40% en dépassant les 135 millions par jour. Pour accroître la puissance de son propre arsenal nucléaire la France va dépenser 37 milliards d’euros d’ici 2025.  

Affaires en or pour les industries guerrières : le rendement actionnarial de la plus importante du monde, l’étasunienne Lockheed Martin, a augmenté de 84% en trois ans. Qui sert les puissants intérêts alimentant l’escalade USA/OTAN ? Les formations néo-nazies ukrainiennes, entraînées par des instructeurs étasuniens transférés depuis Vicenza. L’Ukraine de Kiev, où convergent des militants d’autres pays, est devenue le « vivier » du nazisme renaissant au coeur de l’Europe (mais on ne parle pratiquement pas de cela en Italie).

Au Moyen-Orient, après l’échec, à la suite de l’intervention russe en soutien à Damas, du plan USA/OTAN de démolir l’État syrien comme cela a été fait auparavant en Libye, la tentative, coordonnée avec Israël, de balkaniser le pays en lui arrachant des morceaux de territoire national, est en cours. Dans une audition au Congrès USA, le 6 février dernier, l’ambassadeur (à la retraite) Robert Ford a déclaré que, pour les opérations militaires et « civiles » en Syrie, où environ 2.000 militaires étasuniens opèrent aujourd’hui dans la partie orientale, les États-Unis ont depuis 2014 dépensé 12 milliards de dollars (en grande partie pour armer et soutenir des mouvements djihadistes afin de miner l’État de l’intérieur). 

En Asie orientale - souligne la « National Defense Strategy 2018 » du Pentagone - les États-Unis ont face à eux « la Chine, un compétiteur stratégique qui utilise une économie prédatrice pour intimider ses voisins, pendant qu’elle militarise sous divers aspects la Mer de Chine Méridionale ». Le Pentagone est en train d’examiner un plan pour envoyer en Asie orientale une force « de réaction » rapide des Marines, lourdement armée. 

Perdant du terrain sur le plan économique par rapport à la Chine, les États-Unis mettent en jeu leur force militaire. Ils créent ainsi de nouvelles tensions dans la région, non par hasard au moment où se perçoivent des signes de détente entre les deux Corée.

Cela peut déboucher une autre guerre, non pas « inutile » mais très utile à la stratégie de l’empire.

Edition de mardi 13 février 2018 de il manifesto

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Le rôle caché du Royaume-Uni dans la détention de Julian Assange

Jonathan COOK – Le Grand Soir12 février 2018

 

13. .ASSANGE.jpg

 

Il apparaît aujourd’hui que les quatre dernières années d’emprisonnement effectif de Julian Assange à l’ambassade d’Équateur à Londres ont été totalement inutiles. En fait, ils dépendaient d’une mascarade juridique.

Dans les coulisses, la Suède a voulu abandonner la procédure d’extradition contre Assange en 2013. Pourquoi cela n’a-t-il pas été rendu public ? Parce que la Grande-Bretagne a persuadé la Suède de prétendre qu’elle souhaitait toujours poursuivre l’affaire.

En d’autres termes, pendant plus de quatre ans, M. Assange a été enfermé dans une pièce minuscule, surveillé à grands frais par les contribuables britanniques, non pas en raison d’allégations en Suède, mais parce que les autorités britanniques voulaient qu’il y reste. Pour quelles raisons pourrait-ont se demander ? Se pourrait-il qu’il y ait un rapport avec son travail en tant que dirigeant de Wikileaks, qui a publié des informations provenant de lanceurs d’alerte et qui ont gravement embarrassé les États-Unis et le Royaume-Uni ?

En fait, Assange aurait dû être libéré il y a des années s’il s’était agi vraiment d’une enquête - une enquête bidon - sur une agression sexuelle présumée en Suède. Au lieu de cela, comme M. Assange l’a révélé il y a longtemps, un autre plan était à l’oeuvre : son extradition vers les États-Unis, où il pourrait être enfermé pour de bon. C’est pourquoi les experts de l’ONU ont fait valoir il y a deux ans qu’il était "détenu arbitrairement" - pour des délits politiques - à l’instar d’autres dissidents que nous soutenons dans d’autres parties du monde.

Selon une nouvelle publication de courriels entre fonctionnaires, la procureure suédoise, Marianne Ny, a écrit au ministère public britannique le 18 octobre 2013, avertissant que la loi suédoise ne permettrait pas de poursuivre l’affaire. N’oubliez pas que la Suède avait refusé à plusieurs reprises d’accepter une offre de M. Assange de l’interviewer à l’ambassade de Londres, comme cela s’était produit dans 44 autres affaires entre la Suède et la Grande-Bretagne.

Ny a écrit au ministère public : "Nous nous trouvons dans l’obligation de lever l’ordre de détention... et de retirer le mandat d’arrêt européen. Cela devrait être fait dans les semaines qui viennent. Ce qui vous affecterait et nous aussi de manière significative."

Trois jours plus tard, en laissant entendre que la justice n’était pas une préoccupation première, elle a envoyé à nouveau un courriel au ministère public britannique : "Je suis désolée de vous avoir fait une [mauvaise] surprise... J’espère que je n’ai pas gâché votre week-end."

Dans le même ordre d’idées, prouvant qu’il s’agissait d’une affaire politique et non pas juridique, le procureur en chef du ministère britannique qui s’occupait de l’affaire au Royaume-Uni, avait précédemment écrit aux procureurs suédois : « Je vous interdis de faire marche arrière ! »

En décembre 2013, le procureur anonyme du ministère a écrit à Ny : « Je ne considère pas que le coût soit un facteur pertinent dans cette affaire. » C’était à un moment où il avait été révélé que le maintien en détention d’Assange dans l’ambassade avait coûté à la Grande-Bretagne à ce moment-là £3,8 millions. Dans un autre courriel du ministère il était écrit : « Veuillez ne pas considérer cette affaire comme une simple extradition. »

Il ne s’agit là que de fragments de la correspondance électronique, la majeure partie ayant été détruite par le ministère britannique en violation de ses propres protocoles. Les suppressions semblent avoir été effectuées pour éviter de communiquer les dossiers électroniques à un tribunal saisi d’une demande d’accès à l’information.

D’autres courriels qui ont survécu, selon un article du Guardian de l’année dernière, ont montré que le ministère « a conseillé aux Suédois en 2010 ou 2011 de ne pas se rendre à Londres pour interviewer Assange. Une interview à ce moment-là aurait pu éviter l’impasse à l’ambassade. »

Assange est toujours enfermé dans l’ambassade, à grand risque pour sa santé physique et mentale, même si la Suède a officiellement abandonné l’année dernière une enquête qui, en réalité, n’avait plus été suivie depuis plus de quatre ans.

A présent, les autorités britanniques (lire US) ont un nouveau prétexte, encore moins crédible pour continuer à détenir Assange : il aurait "violé le termes de sa libération sous caution". Apparemment, le prix qu’il devrait payer pour cette infraction relativement mineure est plus de cinq ans d’emprisonnement.

Les magistrats de Londres doivent examiner mardi les arguments des avocats d’Assange selon lesquels il devrait être libéré et qu’après tant d’années, la poursuite de l’exécution du mandat d’arrêt est disproportionnée. Compte tenu de la confusion entre considérations juridiques et politiques dans cette affaire, ne soyez pas trop optimistes qu’Assange aura finalement une audition équitable.

Rappelons également que, selon le Ministère des Affaires Etrangères du Royaume-Uni, l’Equateur lui a récemment notifié que M. Assange avait reçu le statut diplomatique suite à sa demande de citoyenneté équatorienne.

Comme l’a expliqué l’ancien ambassadeur britannique Craig Murray, le Royaume-Uni n’a pas d’autre choix que d’accepter l’immunité diplomatique d’Assange. Le mieux qu’il puisse faire, c’est d’insister pour qu’il quitte le pays - ce qu’Assange et l’Équateur, sans doute, désirent tous les deux. Et pourtant, le Royaume-Uni continue d’ignorer son obligation de permettre à Assange de partir. Jusqu’ à présent, il n’y a eu aucun débat dans les grands médias britanniques sur cette violation fondamentale de ses droits.

On peut se demander à quel moment la plupart des gens se rendront compte qu’il s’agit d’une affaire de persécution politique sous couvert d’une opération de police.

Jonathan Cook

Traduction « combien de temps les fake journalistes tiendront-ils avec leurs fake news autour de cette affaire ? » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.


Source : https://www.legrandsoir.info/le-role-cache-du-royaume-uni...

Source d’origine :  https://www.jonathan-cook.net/blog/2018-02-12/the-uks-hid...

 

   

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Les « intellectuels de gauche » de l’Empire demandent un changement de régime. Rôle des « progressistes » et du mouvement antiguerre.

Michel Chossudovsky Mondialisation.ca 13 janvier 2018

 

Article original en anglais : The Empire’s “Lefty Intellectuals” Call for Regime Change. The Role of “Progressives” and the Antiwar Movement, publié le 8 janvier 2018

Traduit par Daniel pour Mondialisation.ca

 

14. syrian-rebels-terrorists-2.jpg

 

Ce à quoi l’on assiste en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest, c’est à du faux militantisme social, contrôlé et financé par l’establishment corporatiste. Cette manipulation empêche la formation d’un véritable mouvement de masse contre la guerre, le racisme et l’injustice sociale.  

Le mouvement antiguerre est mort. La guerre imposée à la Syrie est qualifiée de « guerre civile ».

La guerre au Yémen aussi est dépeinte comme une guerre civile. Pendant que l’Arabie saoudite poursuit ses bombardements, le rôle insidieux des USA est banalisé ou simplement ignoré. « Les USA n’étant pas directement impliqués, nous ne voyons pas la nécessité pour nous de lancer une campagne antiguerre. ». (paraphrase)

 

15.. YEMEN-ÛSA GIF.gif

 

La guerre et le néolibéralisme ne sont plus au cœur du militantisme de la société civile. Financé par des organismes de bienfaisance corporatifs, par l’entremise d’un réseau d’organisations non gouvernementales, l’activisme social est en train de se fragmenter. Il n’y a pas de mouvement anti-mondialisation et antiguerre intégré. La crise économique n’est pas perçue comme étant liée aux guerres menées par les USA.

La dissidence est devenue compartimentée. Les mouvements de protestation « axés sur des enjeux particuliers » (ex. environnement, anti-mondialisation, paix, droits des femmes, LGBT) sont encouragés et généreusement financés, au détriment d’un mouvement de masse homogène contre le capitalisme mondial.

Cette mosaïque était déjà une réalité lors des Contre-sommets du G7 et des Sommets des peuples dans les années 1990, ainsi qu’au premier Forum social mondial en 2000, qui a rarement adopté une position antiguerre sans équivoque.

Les manifestations organisées par des ONG et financées généreusement par des fondations d’entreprises servent à remplir l’objectif tacite de créer de profondes divisions dans la société occidentale, de façon à maintenir l’ordre social existant et le programme militaire.

Syrie

Il convient de souligner le rôle des soi-disant intellectuels « progressistes » qui se prononcent en faveur du programme militaire des USA et de l’OTAN. Il n’y a là rien de neuf.

Des segments du mouvement antiguerre qui s’opposaient à l’invasion de l’Irak en 2003 ont soutenu tacitement les frappes aériennes punitives de Trump dirigées contre le « régime d’Assad » en Syrie, qui aurait prétendument « massacré son propre peuple », en les gazant à mort lors d’une attaque chimique préméditée. Selon Trump, « Assad a arraché la vie à des hommes, femmes, et enfants sans défense ».

Dans une interview accordée à « Democracy Now » le 5 avril 2017 (mise en ondes deux jours avant les frappes punitives de Trump contre l’Iran), l’Étasunien Noam Chomsky s’est dit favorable à un « changement de régime », en laissant entendre que « l’élimination » négociée de Bachar al Assad pourrait aboutir à une solution pacifique.

Selon Chomsky, « Le régime d’Assad est une honte pour la morale. Ils accomplissent des actes horribles, et les Russes avec eux. » (soulignement ajouté) Des propos forts qui ne reposent sur aucune preuve et aucun document à l’appui. Seraient-ce des excuses pour camoufler les crimes de guerre de Trump? Les victimes de l’impérialisme sont nonchalamment accusées des crimes de l’impérialisme :

Lire la suite…

Source : https://www.mondialisation.ca/les-intellectuels-de-gauche...

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

À l’Est

 

La Russie coupe les subventions au Conseil de l’Europe

RusRéinfo 15 février 2018

 

16. RUSSIE COUPE _ GIF.gif

 

En juin dernier la Russie avait décidé de réduire d’un tiers sa contribution au budget du Conseil de l’Europe, soit environ 11 millions d’euros.

Dans la même logique, la Duma fédérale a décidé de ne verser aucune contribution au Conseil de l’Europe en 2018 soit une économie de près de 40 millions d’euros qui ne serviront donc pas à financer les activités anti-Russes de cette organisation.

Source : https://rusreinfo.ru/fr/2018/02/la-russie-coupe-les-subventions-au-conseil-de-leurope/

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

En Syrie

 

Le peuple syrien rend hommage aux soldats russes

RusRéinfo14 février 2018

 

À Alep, plus de 10.000 citoyens syriens ont défilé en l’honneur des soldats et des deux infirmières russes tombés en Syrie.

 

17. Hommage Syrie 1.jpg

 

18. Hommage Syrie - 2.jpg

Voir la suite…

 

Source : https://rusreinfo.ru/fr/2018/02/le-peuple-syrien-rend-hom...

 

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Bibizuté

Observatus geopoliticus – Les Chroniques du Grand jeu

16 février 2018

 

19. BIBIZUTé.jpg

 

Décidément, le crash du F16 israélien fait parler dans les chaumières et le Hezbollah n'a pas tout à fait tort de parler d'une "nouvelle phase stratégique", comme le montre un très intéressant article d'Atimes.

Il faut remonter à 1983 (!) pour voir le dernier avion de l'aviation israélienne abattu. Durant des décennies, cette dernière s'est cru maîtresse des ciels moyen-orientaux et agissait en toute liberté - Irak (réacteur d'Osirak en 1981), Liban en 2006, Syrie (le mystérieux bombardement de 2007 puis les nombreuses incursions depuis le début de la guerre civile en 2011).

Trente-quatre ans d'impunité jusqu'à ce fatal 10 février 2018. On comprend que la pilule ait du mal à passer à Tel Aviv...

Pire, la cause de tout ce ramdam ne serait qu'un vulgaire et antique S-200, peut-être tout de même amélioré par les Russes. Cela donne en tout cas du crédit à un autre incident que nous avions rapporté il y a quatre mois :

Lire la suite…

Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2018/02/bibizute.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

 

 

Mis en ligne le 18 février 2018

 

 

 

 

 

 

00:09 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

AH, QUE LA GUERRE EST JOLIE !... - III

1. Naval confrontation.jpg

 

AH, QUE LA GUERRE EST JOLIE !...

III

 

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

 

En Palestine occupée

 

Huis clos...

Roland RICHA – France – Mise à jour de la pétition

 

3. AHED.jpg

 

16 févr. 2018 — « Allez oust, tout le monde dehors ! » Ainsi en a décidé le juge militaire du tribunal militaire de l'occupation militaire.

Aucune illusion. Ni Ahed, ni ses proches, ni ses camarades, ni ses amis, ni nous.
La farce continue donc.

Ahed souriait en pénétrant dans la salle d'audience... Du fond de la salle, son père lui lance : « Reste forte ».

Les journalistes de l’AFP ont réussi à filmer la scène avant que le juge militaire du tribunal militaire de l'occupation militaire n'ordonne le huis clos.

Trop tard... la vidéo était déjà postée sur les réseaux sociaux solidaires.

Raté, donc, pour le huis clos... Rendez-vous au 11 mars 2018.

C'est un dimanche.

Al Faraby,

Mercredi, 14 février 2018


Voir la vidéo

0. freccia nera piccola xx.GIF

http://www.aloufok.net/ahed1.mp4

 

La pétition qui monte...

« Libérez Ahed Tamimi »
https://www.change.org/p/benyamin-netanyahou-libérez-l-en...

 

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Pourquoi une simple déclaration du Premier ministre polonais dérange-t-elle tant Tel-Aviv ?

Strategika 51 18 février 2018

 

5. Mateuz Morawiecki.jpg

Mateusz Morawiecki

 

 « Ce ne sera pas puni, ce ne sera pas considéré comme criminel que de dire qu’il y avait des auteurs polonais, tout comme il y avait des auteurs juifs, des auteurs ukrainiens ou allemands » Mateusz Morawiecki, Premier ministre de la Pologne, répondant à un journaliste israélien lors de la Conférence de Munich sur la Sécurité au sujet de l’adoption d’une loi en Pologne punissant quiconque établirait une responsabilité polonaise dans le massacre de juifs durant la seconde guerre mondiale. 

Difficile d’y déceler au premier abord des propos déviants, provocateurs et encore moins scandaleux dans la déclaration du Premier ministre polonais. Et de fait ni les polonais, ni les ukrainiens, pas plus que les allemands ne se sont sentis concernés ou obligés de réagir à ce que Morawiesckia dit.

Les dirigeants israéliens, par contre et contre toute attente, se sont sentis directement visés.

Samedi 17 février 2018, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a jugé « scandaleux » les propos de son homologue polonais à Munich. Cette ville fascinant tant le psyché des tenants du Sionisme. 

Complexe de persécution ?  Pas le moins du monde. Froid calcul politique. 

La question fort problématique et non moins controversée de ce que l’on a désigné comme l’holocauste des juifs Européens durant la seconde guerre mondiale comporte un immense enjeu financier et un autre moral. 

Des historiens ont méticuleusement établi que ce sombre épisode de la guerre 1939-1945 comportait d’énormes zones d’ombre. Aucun historien, officiel ou pas, professionnel ou amateur n’est parvenu à ce jour, a trouver la moindre trace écrite ou manuscrite ordonnant le massacre méthodique et délibéré de dizaines de milliers de civils juifs dans des camps dédiés à ce terrible plan. Certains d’entre-eux en sont arrivés à identifier un grand nombre d’incohérences, d’inconsistance ou de contradictions dans les témoignages oraux ou écrits des personnes ayant vécu de près ou de loin cette période. Enfin un petit nombre d’historiens a mis en doute l’existence d’un plan concerté et prémédité d’organiser des massacres à une échelle industrielle visant à anéantir des populations entières en raison de leur appartenance ethnique et/ou religieuse. C’est le négationnisme. Puni par la loi dans des pays d’Europe et d’Amérique du Nord.  

Fait assez intéressant,  une poignée de chercheurs ont désigné le mouvement sioniste mondial comme l’un des principaux responsables des massacres ayant visé les juifs en Europe centrale et orientale. 

En d’autres termes, des sionistes zélés ont sacrifié sur l’autel de leur projet nationaliste, des populations juives innocentes. Cela s’est déjà vu et survenu ailleurs là ou des ultra-nationalistes avaient besoin d’un mythe fondateur et d’une martyrologie, d’un culte des morts et d’une cause montée de toutes pièces. 

Ce qui fait violemment réagir les dirigeants israéliens est cette évocation du passé extrêmement violent du mouvement sioniste, notamment à travers ses groupes terroristes et ses milices mais pas seulement car il y a un coin de voile encore plus épais lorsqu’il s’agit d’évoquer le nombre de fonctionnaires allemands du III ème Reich ayant été favorables au Sionisme et qui ont eu un rôle dans certains dérapages de la lourde machine administrative de l’Allemagne Nationale-Socialiste.

Certains lecteurs vont crier au scandale. Histoire et idéologie font rarement un bon ménage. 

Comme le reste des populations du Reich et des pays d’Europe ayant été envahis ou influencés par l’Allemagne, des juifs ont été des gardes dans des camps de concentration ; des juifs ont dénoncé d’autres juifs avant les rafles et les départs de train ;  des médecins juifs ont pratiqué des expériences médicales interdites sur des cadavres de juifs ;  des juifs ont été de fervents nazis. Tous ces détails sont connus et documentés. Mais l’histoire officielle n’a pas à s’encombrer des détails, seule la trame narrative globale compte. Ce qui échappe à tout le monde et on fait tout ce qui est possible pour le passer sous silence est le rôle du mouvement sioniste dans la survenue de massacres ayant causé d’innommables souffrances physiques ou morales à un grand nombre de personnes pour achever un but à caractère politique. 

Le Premier ministre polonais semble connaître l’histoire réelle. La Shoah est une création sioniste visant à disculper le mouvement sioniste de ses méfaits à l’égard des juifs, créer un profond sentiment de culpabilité au sein d’une Europe tétanisée par les horreurs de La guerre, un chantage moral permanent et un fond de commerce pérenne et fructueux. 

C’est la raison pour laquelle je n’aime aucune forme de nationalisme quel qu’il soit. Il y a toujours une dimension criminelle et inhumaine sous-jacente à ce concept forgé assez récemment dans l’histoire. 

Voila pourquoi Israël, créé après la fin de la seconde guerre mondiale, a réagi si violemment à une simple mise en perspective d’un Premier ministre polonais défendant une loi assez irrationnelle mais qui fait pendant aux lois ridicules pénalisant la remise en cause scientifique ou neutre d’une interprétation purement idéologique de l’histoire récente.  

C’est comme ça qu’on écrit l’histoire…

Source : https://strategika51.wordpress.com/2018/02/18/pourquoi-la...

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Spécial Hexagone

 

On est désolés d’être aussi en retard…

 

6. La Chine aujourd'hui xxx.jpg

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Parce qu’il faut bien rire un peu de temps en temps…

 

Clips antisionistes subventionnés : l’UJFP va devoir rembourser

L'argent de l'État a servi à réaliser la propagande de l'Union juive française pour la Paix

Luc Rosenzweig – Causeur 14 février 2018

 

7. ujfp-antisionisme-cget-valls-israel.jpg

 

Dans son numéro de février, notre mensuel publie une enquête, réalisée en collaboration avec le centre « NGO Monitor » de Jérusalem, établissant que l’Union juive française pour la paix (UJFP) avait sollicité auprès du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), institution dépendant du Premier ministre, une subvention dans le cadre du programme de « lutte contre les discriminations ».

 

A lire aussi: L’UJFP, l’antisionisme subventionné par l’Etat

 

L’UJFP proposait de réaliser des documents, écrits et audiovisuels, pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme. Notre enquête avait établi que l’argent reçu avait servi à produire des documents, un livre et une série de clips vidéo diffusant un discours violemment antisioniste, accusant la France de racisme d’Etat et manifestant la sympathie de l’UJFP pour les tenants de l’islamisme radical.

 

« L’UJFP a été mise en demeure »

Après la publication de cette enquête, nous avons reçu de Corinne Gonthier, directrice de la communication du CGET, une lettre dont voici les principaux extraits :

Lire la suite…

Source : https://www.causeur.fr/ujfp-antisionisme-cget-clips-video...

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Là, en revanche, on ne rit plus…

 

Grand Paris : la haine des pauvres

Claude Rochet – Causeur 16 février 21018

 

8. anne-hidalgo-grand-paris-bobos-1200x728.jpg

Anne Hidalgo aime le vélo

 

Le nouveau trésor urbain ? Les bobos, hipsters et autres « classes créatives » d’après Jacques Godron, président du Club du Grand Paris qui, dans la revue des anciens de l’ENA, s’inspire des travaux d’un Américain pour rêver la ville de demain. De l’aveuglement en milieu mondialisé. 

 

Jacques Godron est président du Club du Grand Paris, une association de hauts fonctionnaires qui se donne pour objectif de promouvoir la métropole du Grand Paris en y consacrant même un Institut des Hautes Études des Métropoles, doté d’un conseil scientifique de 30 membres, rien de moins, dont l’originalité est de ne compter aucun scientifique pour laisser la place à un aréopage de préfets hors cadres, d’Inspecteurs de l’Éducation nationale et autres corps d’élites dont la contribution à la science n’est plus à établir.

 

La solidarité ? Dépassée !

Et le technocrate de vouloir investir dans les regroupements de grandes écoles, les quartiers d’affaires, les clusters, la culture, le transport aérien et le tourisme d’affaires. Et pas question d’affecter à cette métropole une compétence en matière de logement qui se chargerait d’une péréquation entre Ouest riche et Est pauvre. Non, cela ne servira pas à attirer « les milieux d’affaires internationaux, les CEO des quartiers généraux, les stars polyglottes de la culture, les pionniers de la R&D, les tycoons de la presse et de l’information, les hauts fonctionnaires internationaux et les fonds de pension » qui n’ont que faire des inégalités, mais auront au contraire besoin de la prolifération d’immigrés low-cost.

 

Classes créatives, classes lucratives

Godron a un inspirateur – dans la pure tradition française d’adopter avec dix ans de retard des modes qui ont déjà échoué aux États-Unis -: le professeur américain Richard Florida pour qui le véritable atout d’une ville pour attirer les entreprises n’est pas la panoplie d’exonérations fiscales que toutes proposent, mais la qualité de son capital humain. Jusqu’ici il n’a pas tort. Mais l’argument est d’attirer d’abord ce capital humain et ensuite les entreprises, en partant de la supposition que les entreprises viennent s’installer là où est le talent, ce qui n’est pas faux non plus.

 

Lire la suite…

Source : https://claude-rochet.fr/grand-paris-haine-pauvres/

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

Dernière minute

 

9. Jbl-1960-800x445.jpg

 

Vie et Œuvre de Gustav Landauer

0. freccia nera piccola xx.GIF

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/vie-et-oeuvre-de-g...

 

 

2 . bombe homme attaché xx.GIF

 

 

 

Mis en ligne le 18 février 2018

 

 

 

 

 

00:08 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

14/02/2018

À lA BORGNE AGASSE

1. bateau-livre 4.jpeg

 

À la Borgne Agasse

quand meurt un libraire et qu’on perd un ami

Théroigne

 

2. Jean-Pierre et Fanchon.jpg

 

Quarante-huit ans qu’on le connaissait, qu’on les suivait sa librairie et lui dans leurs changements de lieux successifs, qu’on avait tout au long des années 70 et 80 mangé avec lui le vendredi, chez un rescapé de la colonne Durrutti le ragout de Clémence, écouté les souvenirs d’Ivan, dernier anar belge qui eût encore pratiqué la reprise individuelle et payé ce choix politique de beaucoup d’années à l’ombre y compris pendant les deux guerres. Avec lui, on s’était trouvés au chevet du quasi centenaire quand il avait décidé de se faire débrancher par son morticole un jour de Marche Blanche, lui qu’on mettait sur le sentier de la guerre lorsqu’on voulait des livres devenus rares ou carrément disparus, lui qui vous servait de boîte aux lettres bénévole quand on était sans abri et que l’administration voulait savoir où vous trouver… On n’en finirait pas.

Personne mieux que Francine Ghysen, amie d’aussi longue date et ange-gardien-confident-visiteur des derniers mois d’hosto, ne pourrait saluer Jean-Pierre parti retrouver « tous les ermites du Hainaut ».

 

3. Black cat looking.gif

 

Libraire : une passion pour la vie

Francine Ghyssen – Le Carnet et les InstantsFévrier 2018

 

La Borgne Agasse. La Pie borgne. Un nom insolite pour une librairie-bouquinerie qui ne l’était pas moins, et que Jean-Pierre Canon avait ouverte en 1970, au cœur de Bruxelles.

Elle enchaînerait les chapitres à mesure qu’étaient vendues les maisons où se posait son enseigne : rue Saint-Jean d’abord, puis à Ixelles rue de l’Athénée, rue de la Tulipe, enfin rue Anoul, voici une vingtaine d’années. En gardant toujours son style, son atmosphère, ses avalanches de livres, ses champs d’élection : la littérature prolétarienne, l’anarchie, le monde des Tziganes…

La Borgne Agasse : un repaire de livres, un repaire d’amis, à l’écart des modes, qui respirait l’amour vrai de la littérature, la liberté d’esprit, le goût des chemins de traverse, l’art de vivre en marge.

On poussait la porte, sûr de faire des découvertes dans les rayonnages brassant poésie, romans, nouvelles, essais politiques, arts, philosophie… ; de dénicher des ouvrages introuvables ailleurs, quasiment oubliés, voisinant avec des classiques. Heureux d’échanger – parfois de débattre ! – avec l’hôte des lieux, chaleureux à sa manière discrète, souvent teintée d’humour, sur tel titre, tel auteur.

Depuis toujours lecteur fervent, Jean-Pierre Canon avait été guidé, épaulé par Henri Mercier dont il hantait dès ses vingt ans la librairie La Proue, rue des Éperonniers, adresse presque légendaire que se transmettaient tous les passionnés des livres. Il faisait ses classes auprès de ce libraire de vocation, certain d’avoir choisi le plus beau métier du monde, le plus exaltant, si exigeant, accaparant fût-il.

S’il avait plus qu’un penchant pour l’anarchie, il la voyait comme un comportement plutôt qu’un militantisme. Le mot « anarchiste », remarquait-il, faisait encore peur ; aussi tendait-on à le remplacer par celui de « libertaire ».

Pacifiste autant qu’anarchiste, il n’en citait pas moins avec jubilation les propos flamboyants de l’écrivain anglais John Cowper Powys : « Une boutique de livres d’occasion est le sanctuaire, le refuge des pensées les plus explosives, les plus hérétiques de l’humanité. […] Une librairie est une poudrière remplie de dynamite, une pharmacie pleine de poisons, un bar bourré d’alcools […] Ah ! le splendide conservatoire de toutes les folies humaines qu’est une librairie de livres d’occasion. »

La Borgne Agasse. L’auriez-vous cru ? Ce nom intrigant a toute une histoire, aux variantes multiples sur lesquelles notre libraire avait poursuivi des recherches, réuni des archives. C’était le nom d’une hostellerie de Beaumont, sa ville natale; d’un couvent de Mons au XVIe siècle…*

La Pie borgne. C’est aussi le titre de deux livres qui figuraient dans sa collection personnelle. Une comédie piquante de René Benjamin (1921), dont l’héroïne, jeune bavarde intarissable, étourdissant époux, père et frère, qui crient grâce et s’éclipsent à son grand désarroi, force un jour leur attention et les entraîne sur une fausse piste. Et les mémoires du célèbre docteur Besançon (1948), nous promenant avec verve à travers septante années de vie médicale. Le parcours émaillé d’anecdotes savoureuses, de portraits hauts en couleur et souvent en ironie, d’un praticien né en Bretagne, devenu une institution parisienne, non sans se mettre à dos la Faculté…!

Jean-Pierre Canon nous a quittés. On voudrait tant que La Borgne Agasse ne ferme pas ses volets mais garde vivante son empreinte. La trace des écrivains aimés qui vinrent dédicacer leurs livres à sa table, tels André Dhôtel, Jean-Claude Pirotte, Raymond Ceuppens, ami fraternel, dont il a préfacé le dernier livre, Un peu plus vers la mer (Les Carnets du Dessert de Lune, 2008), finissant ainsi : « Vieil ami Raymond, je suis heureux de terminer ces lignes par une nuit de grand vent, je lève mon verre de rouge à toi qui disais « je me sens surtout du vent, du brouillard, de la pluie » ».

Il a également signé la présentation des nouvelles Elva, suivi de Dans nos bruyères (éditions Plein Chant, 2015) de Neel Doff en qui Henry Poulaille saluait « l’écrivain qui a su le mieux montrer la misère dans son absolue nudité ». Et publié les lettres de Neel Doff à Poulaille, écrites dans les années 1930 (Cahier Henry Poulaille no 1).

Nous étions nombreux à dire adieu à notre ami, le cœur serré, en cette triste mi-janvier. Rik Hemmerijckx, du musée Verhaeren à Saint-Amand, le rappelait assis comme toujours derrière son bureau, prenant des notes ou écoutant de la musique, le verre de vin ou de trappiste jamais loin, le parfum du Papier d’Arménie flottant alentour. Et le poète Serge Meurant évoquait les entretiens qu’il a menés avec lui, les derniers mois, autour de sa vie de bouquiniste, que nous espérons lire un jour.

Pour ma part, je lui dédie les mots jamais oubliés de Saint-Exupéry : « Rien, jamais, ne remplacera le compagnon perdu. On ne se crée point de vieux camarades. Rien ne vaut le trésor de tant de souvenirs communs, de tant de mauvaises heures vécues ensemble, de tant de brouilles, de réconciliations, de mouvements de cœur. »

Francine Ghysen

________________

*C’était aussi, près de Beaumont, un lieu-dit où se réunissaient, une fois l’an, « tous les ermites du Hainaut » (Rodolphe de Warsage, Calendrier populaire wallon), mais pas le moindre vicomte [NdE].

Source : https://le-carnet-et-les-instants.net/2018/02/09/libraire-une-passion-pour-la-vie/#more-20338

 

3. Black cat looking.gif

Interview-Portrait

 

Jean-Pierre Canon

Michel Grodent  –  Le Soir  –  1er mars 1999

 

Sur le métier du livre d'occasion, sa spécificité, le public qui fréquente les bouquineries.

MG : Vous exploitez à Ixelles, dans un quartier populaire, une librairie de livres d'occasion. Comment avez-vous choisi votre métier?

JPC : Tout petit, j'étais un accro des livres. Très banalement, j'ai commencé par en vendre dans deux librairies traditionnelles. Des livres flambant neufs. C'était un domaine totalement différent de la bouquinerie. Mon premier magasin, je l'ai ouvert début 70, avec de très petits moyens, rue Saint-Jean. Si j'ai obliqué vers l'occasion, c'est d'abord une question de sous. Il faut beaucoup d'argent pour manipuler le livre neuf. Et puis, j'ai un faible pour l'occasion...

MG : Pourquoi ?

JPC : Je ne sais pas. J'avais toujours fréquenté des bouquinistes. J'avais un grand ami dans la profession, Mercier, qui dirigeait la Proue. D'une manière générale, je préfère l'ambiance de la bouquinerie. C'est un autre public: des amateurs, des fureteurs, des découvreurs. Je me demande comment un libraire de livres neufs parvient aujourd'hui à tenir le coup financièrement et à choisir dans la masse de livres qui sortent. Fatalement, on est obligé de répondre à la grosse demande, de sacrifier au best-seller, ou alors, il faut être hyperspécialisé.

MG : Vous-mêmes vous êtes un peu spécialisé tout de même. On vient chez vous pour la littérature prolétarienne...

JPC : Au fil des ans, on a fini par me coller cette étiquette-là. Littérature anarchiste, prolétarienne. C'est un secteur que je défends, c'est vrai. Mais l'essentiel de ma librairie, c'est quand même la littérature en général.

MG : Vous avez dû déménager quatre fois, mais l'enseigne n'a jamais changé. C'est toujours la Borgne Agasse. Ça vient d'où?

JPC : En wallon, une agasse, c'est une pie. La Borgne Agasse, c'était le nom d'une auberge à Beaumont, d'où je viens. C'est une auberge que je n'ai même pas connue. Elle est citée dans les archives au XVIIIe siècle. J'ai pris ce nom-là pour marquer le coup...

MG : Un petit salut au terroir...

JPC : Si vous voulez. Et puis, il y a l'expression «parler comme une pie borgne», c'est-à-dire «à tort et à travers».

MG : Avez-vous l'impression de jouer un rôle de conseiller auprès de votre clientèle?

JPC : Ça m'arrive de donner un conseil. Mais, comme je suis du genre timide, j'ai toujours peur d'imposer quelque chose. Quand c'est une personne que je ne connais pas qui me demande un avis, je marche sur des oeufs. Je veux que ce soit d'elle finalement que vienne l'initiative. Il y a une gamme d'auteurs que je voudrais faire lire. Parmi les Belges, André Baillon. Pour moi c'est un très grand écrivain qui n'est pas à sa place. J'ai perpétuellement sa photo dans mon champ de vision. Prise quand il était à l'asile de la Salpêtrière. La photo de Marie, sa femme, est là aussi, plus bas. Elle ressemble à une Tzigane.

MG : Vous organisez des rencontres dans votre librairie ?

JPC : De temps en temps, il y a des écrivains qui viennent signer chez moi. J'en profite pour aménager une petite vitrine intérieure avec des documents. Je voudrais avoir plus de place pour de petites expositions, mais, ici, c'est vraiment fort réduit. Une signature, ça amène des visages que je n'ai jamais vus, on boit un verre, on se décomplexe.

MG : Vous êtes l'ami de Raymond Ceuppens, l'écrivain navigateur?

JPC : Oui, c'est lui qui m'a fait les enseignes de rue. Son grand-père en fabriquait déjà. C'est un grand manuel. Il m'a construit des rayonnages. Au fil des années, Ceuppens est devenu de plus en plus sculpteur. D'art religieux. J'ai pas mal de contacts avec des écrivains. C'est ça qui rend le métier passionnant. Je leur cherche des livres rares.

MG : Votre avis sur la Foire du livre?

JPC : Je n'y vais pas. Mais je conçois que ça attire un tas de gens. Encore une fois, ce n'est pas mon domaine. C'est un autre métier. La bouquinerie, ça s'apprend sur le tas. On ne peut pas faire des cours de bouquinerie.

MG : Un lecteur idéal pour vous, ça existe?

JPC :  Je suis déjà content que quelqu'un soit lecteur. Il y a tant de gens qui achètent des livres et qui ne les lisent pas. J'en connais qui achètent des éditions originales non coupées et qui ne les coupent jamais, parce qu'autrement elles perdraient de leur valeur! La collectionnite aiguë, la spéculation, très peu pour moi! Le lecteur idéal, disons que c'est un type possédé par le besoin de lire et qui ne s'attache pas particulièrement à la couverture du livre.

MG : Dans votre boutique, vous avez toujours accordé une place importante aux chats...

JPC : Hélas ! ma chatte a disparu l'an dernier, à près de vingt ans. Je l'avais depuis la rue Saint-Jean. Elle avait connu mes quatre librairies. Elle naviguait entre les rayons. Je la comparais au « chat Murr » d'Hoffmann qui se moque de la raison que les hommes prétendent avoir dans la tête. Les chats, ça va bien avec les livres. Ils aiment le papier. Ils s'installent toujours sur la lettre qu'on est en train d'écrire, le livre qu'on est en train de lire. Peut-être bien que ce sont des lecteurs. On n'en sait rien.

Propos recueillis par MICHEL GRODENT, bouquiniste depuis plus d'un quart de siècle

 

3. Black cat looking.gif

 

Souvenirs, souvenirs…

 

Jacques Calonne :

Dédicace à La Borgne Agasse

 

4. Canon 3.jpg

Assis à sa table-comptoir : le libraire. Assis à droite, en bonnet finlandais : Calonne.

 

On avait reçu cette invitation :

 

Samedi 2 mai 2015, entre 16h et 19h, Jacques Calonne dédicacera son livre Noctuelles à la librairie La Borgne Agasse, 30 rue Anoul, 1050 Bruxelles. Tél: 02 511 84 42.

 

Compositeur de musique « radicale », ténor mondain, membre de Cobra, diplômé du Journal de Mickey, grand admirateur de François Coppée (que Mallarmé osa qualifier d’« épicier de la poésie »), l’insaisissable Calonne, Fantômas du Bruxelles nocturne, inventeur de la bombe à caca, redoutable spécialiste des mauvaises odeurs, continue à déployer son empire vermiculaire et souterrain à travers les capitales de l’Europe. Sous des dehors débonnaires, ce Montois Cayaux est à l’origine de l’effondrement de l’oeuvre d’art de la rue de Nimy. Sylvie Van Hiel Broodthaers a rassemblé ici des textes de ce personnage sulfureux, et maints témoignages de ses ami(e)s et connaissances.

 

5. Calonne chez Canon.jpg

 

Jacques Calonne, l’insaisissable noctuelle

Un coup de coeur du Carnet
Pierre MALHERBE

6. calonne_malherbe.jpg

 

 

 

 

Outre une délicate pièce pour piano de Maurice Ravel, dédiée à Léon-Paul Fargue, il existe une myriade de noctuelles, près de vingt-cinq mille espèces à la surface de la terre, semble-t-il, et qu’on appelle un peu plus anonymement des papillons de nuit. Les chenilles de noctuelles sont la terreur des agriculteurs et des passionnés des jardins, car, polyphages, elles se nourrissent de tout ce qui leur passe sous le nez, et uniquement la nuit bien sûr – la journée, elles digèrent leur festin et se reposent avec nonchalance. Jacques Calonne, né en 1930 à Mons, fait partie de cette grande famille des noctuelles, à ceci près qu’il n’est la terreur de personne ayant les doigts verts.

Au contraire, ce rejeton de Cobra dont il fut l’un des plus jeunes membres, à 19 ans, n’a aucune peine à rassembler autour de sa personne de touche-à-tout, de ses partitions musicales, écrits poétiques, peintures, compositions calligraphiques et joyeuses extravagances artistiques, une imposante myriade d’amis et de connaissances. Composé avec soin et enthousiasme durant plusieurs années par Sylvie Van Hiel Broodthaers, voici que paraît à L’Âge d’Homme un de ces livres-monstres qui font le bonheur des fureteurs d’encyclopédies, et de tous ceux qui souhaiteront découvrir ou approcher de plus près ce lépidoptère lettré et curieux qu’est Jacques Calonne, également connu sous le nom du « Ténor mondain »  – l’une de ses innombrables activités de soirée.

Souris, Boulez et Plastic Bertrand

Qui est réellement Jacques Calonne ? Près de six cent pages fourmillantes de témoignages, de textes, d’entretiens, de conversations improvisées, de documents, ne permettent évidemment pas de saisir l’insaisissable. Car, fidèle à sa réputation – « personne n’a vécu, ne vit comme lui l’antispécialisme de Cobra », écrivait son ami Dotremont en 1970 – Calonne s’est démultiplié dans le temps, l’espace et les disciplines. La musique y tient une grande place, lui qui, formé/déformé au conservatoire de Bruxelles, et ensuite à l’académie des beaux-arts, rencontra le dodécaphonisme grâce à André Souris. Dès le milieu des années 50, il fréquente durant quinze ans l’école de Darmstadt (Stockhausen, Maderna, Boulez…) puis, plus tard, Bartholomée, Foccroulle, et même Plastic Bertrand. Entre la carrière de compositeur-théoricien d’avant-garde et celle de chanteur de mélodies de salon ou de cabaret, Calonne n’a pas choisi, embrassant les deux. Ce qui donne ce compliment expert du musicologue Harry Halbreich : « Une œuvre de Jacques, c’est comme un diamant. Il aurait pu être le plus grand compositeur du pays. C’est un marginal irrécupérable. »

Le goût de l’inachèvement

La littérature et les arts plastiques n’en ont pas moins attiré dans leurs filets – à moins que ce ne soit l’inverse ? – l’auteur de Belle que jamais, un roman (et le seul), publié par Dotremont dans sa revue « Strates ». Par Cobra, ce collectionneur de pommes de terre en germes, de boîtes d’allumettes et de disques 78T se lie avec les acteurs de la « Belgique sauvage », le futur créateur des logogrammes, Pierre et Micky Alechinsky, Asger Jorn, mais également Appel, Bury, Reinhoud, André Balthazar Jacques ou encore les frères Piqueray. Assez désinvolte pour ne pas vouloir faire œuvre achevée, synonyme de pierre tombale, il laisse s’accumuler de petites choses, objets divers, brèves de comptoir, aphorismes, pastiches poétiques, bêtises entendues, notations légères et mignardises drôles, qui se dégustent ici comme des œufs d’esturgeon : « Dans le bottin de Berlin, en 1972, on trouvait seize Richard Wagner. » Ou : « Lorsqu’un Français tombe sur un mot français qu’il ne connaît pas, il croit que c’est un belgicisme. » Et encore: « Lu sur une affiche. La Tempête de William Shakespeare, spectacle en plein air. »

Pas franchement attiré par les surréalistes, il lorgne volontiers du côté des lexico-linguistes. Peut-être pas Hanse ou Grevisse, mais plutôt Schleyer, assez oublié aujourd’hui, créateur du volapük, un langage artificiel cousin de l’esperanto. La version de Calonne du « Corbeau et du Renard » en cet idiome est un chef-d’œuvre d’oralité, tout comme son Petit lexique picard belge qui n’eût pas déplu à Scutenaire. Calonne personnage a encore promené sa silhouette de dandy dégingandé dans des films de Luc de Heusch, Boris Lehman, Jan Bucquoy, Fred Van Besien, Claude François, Noël Godin, et déambulé nocturnement en maints estaminets, en compagnie d’amies et d’amis, connus ou inconnus. Pour un grand nombre d’entre eux, dont Edouard Baer, ils se trouvent en assez bonne situation dans cet ouvrage imparable, aussi inclassable que le reste son sujet. A vos filets !

Jacques CALONNE, Noctuelles, orchestré par Sylvie Van Hiel Broodthaers, Lausanne, L’Âge d’Homme, 592 p., 35 €

Jacques Calonne évoque Noctuelles au micro d’Edmond Morrel, pour espace-livres.be

Source : https://le-carnet-et-les-instants.net/2015/04/07/calonne-...

Le Carnet et les Instants est la revue des lettres belges francophones.

 

3. Black cat looking.gif

 

Souvenirs, souvenirs…

C’était le 7 octobre 2016 et le 64e anniversaire de Vladimir Poutine. Nous annoncions pour le 15 un « récital-trottoir »…

 

Fanchon Daemers : récital à La Borgne Agasse

 

Le 15, il faisait très froid. Il fallait vouloir… mais au jour dit, Raoul Vaneigem et Noël Godin étaient montés de leurs trous de province respectifs pour venir l’écouter. « Et les gentilshommes aujourd’hui dans leur lit en Angleterre — regarderont comme une malédiction de ne pas s’être trouvés ici, — et feront bon marché de leur noblesse, quand ils entendront parler l’un de ceux — qui auront combattu avec nous au jour de la Saint-Crépin ! ». Un petit bout pour que les autres sachent ce qu’ils ont raté :

 

3. Black cat looking.gif

 

Fanchon Daemers à la Borgne Agasse

 

 

 

3. Black cat looking.gif

 

Terre Libre, de Raoul Vaneigem

 

 

7. Fanchon - Vaneigem.jpg

 

3. Black cat looking.gif

 

Sans la nommer, de Georges Moustaki

 

 

3. Black cat looking.gif

 

La Makhnovstchina

Trad. du russe par Etienne Roda-Gil

 


 

3. Black cat looking.gif

 

Fanchon Daemers. Elle conjugue a capella les abîmes du temps, des ailleurs disparus, avec l'abîme de notre mémoire. Sa voix fait ressurgir d'obscurs souvenirs, cuisants comme des blessures non cicatrisées. D'où viennent ces accents sauvages, ces mélopées lugubres, ces enjoleuses complaintes ? Assurément d'un au-delà de notre culture présente et pourtant nous y retrouvons les sources non taries de la musique. La voix fascinante de Fanchon rend toutes les nuances de l'extrême sans les affadir. Elle nous donne le vertige et nous transforme en Ulysse pantois, ligoté à son mât pour résister au chant des sirènes."

(Roland Topor)

 

8. Fanchon - Journal des Abrutis.jpg


A capella ou en s'accompagnant à la harpe celtique, Fanchon Daemers chante, outre des compositions personnelles, la poésie comme force de découverte, de communication et de révolte. Ainsi se rencontrent aèdes de la Grèce antique, trouvères, bardes anonymes de la tradition orale (notamment celtique et wallonne), chansonniers des luttes sociales des siècles passés, agitateurs surréalistes, pataphysiques, situationnistes... Louise Labé, Arthur Rimbaud, Alfred Jarry, Louis Scutenaire, Paul Verlaine, Charles Cros, Antonin Artaud, Raoul Vaneigem, Jules Jouy, Paul Magritte ou Zo d'Axa.

 

3. Black cat looking.gif

 

La vie s’écoule, la vie s’enfuit

Raoul Vaneigem – Francis Lemonnier

 

 

  

Jean-Pierre Canon laisse deux filles et des amis, qui ont promis de continuer à faire vivre La Borgne Agasse.

Ainsi soit-il.

 

3. Black cat looking.gif

 

 

 

Mis en ligne le 14 février 2018.

 

 

 

 

 

23:21 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

12/02/2018

AH, QUE LA GUERRE EST JOLIE !

0. Ships against windmills.jpg

 

Ah, que la guerre est jolie !...

surtout quand elle s’emballe.

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

Un ambassadeur US confirme que des milliards ont été dépensés pour provoquer un changement de régime en Syrie

Ben Norton – The Real News 9 février 2018

 

3. Barack Syria.jpg

 

Les États-Unis ont déboursé au moins 12 milliards de $ en dépenses militaires et civiles pour intervenir en Syrie, sur les quatre ans qui vont de 2014 à 2017, selon l’ancien ambassadeur US dans ce pays.

Ces 12 milliards s’ajoutent aux milliards déjà dépensés pour amener un changement de régime en Syrie pendant les trois années précédentes, après l’éclatement de la guerre en 2011.

Ces chiffres impressionnants jettent un jour nouveau sur les sommes exorbitantes que les USA ont dépensé pour tenter de renverser le gouvernement de Damas. Ils contredisent aussi formellement les affirmations des soutiens de l’opposition syrienne, qui prétendaient que le président Obama « n’avait rien fait » en Syrie ou qu’il n’avait pas tenté d’y provoquer un changement de régime avec assez de ferveur.

L’ex-ambassadeur en Syrie Robert S. Ford a divulgué cette information dans un témoignage écrit qu’il a préparé en vue d’une audition par le Comité pour les Affaires Étrangères de la Chambre, le 6 février.

« Le coût des opérations militaires US en Syrie, de l’année fiscale 2014 à l’année fiscale 2017 a été de 3 à 4 milliards » a dit Ford. « En plus du coût de ces opérations militaires, les demandes budgétaires pour l’année fiscale 2017 réclamaient 430 millions de $ pour mettre sur pied des forces de sécurité locales, et celles pour l’année fiscale 2018 ont été de 500 millions de $ ».

L’ancien ambassadeur n’a pas précisé quelle partie de ces dépenses a servi à combattre ISIS. Il a néanmoins dit clairement qu’une partie était destinée à l’opposition syrienne.

Ford a aussi rapporté que les USA ont dépensé 7,7 milliards de $ en efforts d’aide humanitaire en Syrie pendant au moins quatre années. Ce chiffre, cependant, ne peut être exclu du coût total de la mission US de changement de régime, parce que la dépense US en aide humanitaire a été souvent explicitement politisée.

Le Département d’État US, l’USAID et d’autres agences gouvernementales ont refusé de fournir de l’aide humanitaire aux régions occupées par les forces gouvernementales et ont en revanche expressément utilisé leurs fonds pour arroser les infrastructures politiques, civiles et sanitaires des territoires tenus par les rebelles, y compris les régions gouvernées par la branche syrienne d’Al Qaeda, Jabhat Al-Nusra. Le Guardian a dévoilé comment des aides similaires ont été utilisées par le gouvernement britannique pour financer les activités d’Al-Nusra et d’autres milices extrémistes salafo-djihadistes.

Ford a reconnu, dans son témoignage, que l’aide humanitaire US à la Syrie avait été lourdement politisée, expliquant :

 « Les USA ont aussi déployé une petite équipe civile en Syrie, chargée de la reconstruction initiale et de construire une nouvelle gouvernance locale ou d’améliorer la gouvernance existante. Si ceci ressemble à de l’édification d’une nation, ce n’est qu’à une plus petite échelle. L’USAID et d’autres agences civiles ont fourni 875 millions $ d’aide non létale et de stabilisation aux régions de Syrie contrôlées par l’opposition depuis l’année fiscale 2012. Rien que l’année dernière, les USA ont fourni environ 200 millions de $ »

Ce financement humanitaire politisé a fait partie d’un effort concerté pour saboter le contrôle du gouvernement syrien sur le territoire du pays, en créant des administrations politiques indépendantes, des organisations civiles, des institutions sanitaires et des infrastructures qui échappent à son contrôle, établissant ainsi, de facto, des gouvernements autonomes capables de subsister grâce aux fonds US.

En fait, dans cette audition devant le Comité des Affaires Étrangères de la Chambre, Ford est allé jusqu’à condamner le programme d’aide humanitaire des Nations Unies, en prétendant que l’ONU « au fond, subventionnait Assad » en aidant les populations civiles des régions tenues par le gouvernement (c’est-à-dire la vaste majorité du pays).

 « Si vous additionnez tous ces chiffres, les dépenses militaires et civiles des USA en Syrie au cours des quatre dernières années s’élèvent à au moins 12 milliards de $ » dit Ford dans son témoignage écrit pour le Congrès. « C’est beaucoup d’argent. Et on ne voit pas bien quand ces débours s’arrêteront. »

 

Des milliards dépensés pour les opérations de la CIA en Syrie

Joshua Landis, expert universitaire de pointe sur la Syrie, suppose que le chiffre de 12 milliards de $ ne comprend probablement pas les dépenses de la CIA.

Le New York Times a noté que le programme de la CIA en Syrie était « un des efforts les plus coûteux de l’Agence pour armer et entraîner des rebelles depuis son programme d’armement des moudjahidines en Afghanistan dans les années 1980 » qui a donné naissance à Al Qaeda et aux talibans

La CIA semble avoir dépensé des milliards de dollars pour obtenir un changement de régime en Syrie, bien que les estimations quant )à la somme exacte varient.

En juin 2015, The Washington Post a rapporté que les opérations secrètes de la CIA en Syrie avaient « un budget approchant 1 milliard de $ par an ». L’article continuait : « À 1 milliard de $, les opérations liées à la Syrie comptent pour à peu près 1 dollar sur 15 dans le budget total de la CIA, à en juger par les niveaux de dépenses révélés dans les documents que le Washington Post a obtenus de l’ancien agent de renseignement US Edward Snowden ».

Des fonctionnaires US ont dit au Post que ces efforts de la CIA « faisaient partie d’un effort plus vaste, de l’ordre de multi-milliards de $, incluant l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, en vue de soutenir l’opposition syrienne ».

Un rapport de 2016 du New York Times a révélé de même que l’Arabie Saoudite a aidé à financer les opérations US en Syrie et que « les estimations chiffrent le coût total de ses efforts d’armement et d’entraînement à plusieurs milliards de dollars ». Un financement considérable a aussi été fourni par le Qatar, la Jordanie et la Turquie.

En août 2017 cependant, le Times avait sensiblement minimisé le prix de l’opération, le réduisant à « plus d’un milliard de $ pour la durée du programme » tout en reconnaissant cependant que c’était « un des programmes d’actions secrètes les plus chers de l’histoire de la CIA ».

 

Le mythe « Obama n’a rien fait en Syrie ».

Les révélations de Robert Ford constituent le dernier aveu en date d’un fonctionnaire gouvernemental admettant que le prix des opérations US dans la guerre de Syrie a dépassé un montant à onze chiffres, qui s'étend donc à des dizaines de milliards de $.

Cet aveu s’oppose aussi fortement aux prétentions des défenseurs des rebelles et soi-disant experts qui n’ont cessé de ressasser que l’administration du président Obama n’a jamais eu sérieusement l’intention de renverser le gouvernement du dirigeant syrien Bachar Al-Assad.

L’organisme de surveillance des médias Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR) a démontré à maintes reprises que les affirmations selon lesquelles « Obama n’a rien fait » en Syrie étaient des mensonges répandus avec persistance par certains des journalistes les plus éminents du monde.

Les comités de rédaction des journaux dominants et les politiques de haut rang aux USA et en Europe ont contribué à populariser ce mythe. Les critiques libéraux et conservateurs d’Obama l’ont, les uns comme les autres, éreinté pour soi-disant avoir haussé les épaules et être « resté assis sur son cul sans rien faire ».

Le mensonge prétendant que les USA « ne sont pas intervenus en Syrie » a été répété à satiété par des menteurs de tous acabits allant de John MacCain aux reporters du New York Times et beaucoup d'autres.

 

Audition par le Congrès sur le changement de régime en Syrie

 

4. Foird Congress.jpg

 

Robert S. Ford est attaché supérieur au Middle East Institute (« Institut du Moyen Orient »), un think tank très influent de Washington D.C. largement financé par les gouvernements des Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite.

Le MEI sert largement de véhicule à l’influence des Émirats aux USA. Des emails divulgués montrent que le think tank a été utilisé pour donner une apparence d’indépendance aux voyages de diplomates US à l’étranger financés par les EAU.

Le témoignage dans lequel l’ex-ambassadeur Robert Ford a révélé les informations ci-dessus a été préparé pour l’audition du Comité des Affaires Étrangères de la Chambre : « Syrie. Quelle voie à suivre ? », où se sont également exprimés certains des collègues extrêmement bellicistes de Ford au MEI.

L’attaché supérieur au MEI Charles Lister, qui fait du lobbying depuis des années pour que les États-Unis renversent violemment le gouvernement syrien tout en blanchissant les rebelles salafo-djihadistes de Syrie, a lui aussi préparé un témoignage écrit, dans lequel il se lamente sur l’insuccès du programme de changement de régime et propose de nouvelles manières de renverser Assad.

La congressiste Ileana Ros-Lehtinen, une néoconservatrice pure et dure qui sert de présidente au Sous-Comité pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord de la Chambre, a ouvert l’audition en déclarant que « beaucoup de gens avaient repris courage grâce au récent discours du secrétaire Tillerson », dans lequel il en appelait à une « Syrie sous direction post-Assad ».

Dans ce discours de février, Tillerson a confirmé que les troupes US resteront indéfiniment en Syrie, même après qu’ISIS aura été défait. Il a aussi réaffirmé l’engagement de l’administration Trump envers un changement de régime et a appelé la communauté internationale à saboter économiquement Damas en refusant de financer ses efforts de reconstruction.

Ford et Lister se sont joints à Ros-Lehtinen pour louer Tillerson d’avoir dressé une ébauche ces buts, mais ont déploré que des actions spécifiques n’aient pas été proposées par l’administration pour les mener à bien.

Comment les USA entendent-ils exactement provoquer un changement de régime à Damas au point où nous en sommes est assez peu clair. Dans ce témoignage préparé, Ford a concédé que « les gouvernements syrien et iranien, et la Russie, veulent tous nous voir  hors de Syrie ».

Source : http://therealnews.com/t2/story:21110:US-Ambassador-Confirms-Billions-Spent-On-Regime-Change-in-Syria%2C-Debunking-%27Obama-Did-Nothing%27-Myth

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

Il serait question, aux dernières nouvelles, de quatre appareils israéliens abattus au-dessus de la Syrie. En attendant confirmation de ces niouzes officieuses, nous relayons l’article suivant de Ziad Fadel, qui ne fait encore état que d’un seul, parce qu’il permet de mieux comprendre le pourquoi et le comment des événements en cours. On remarquera que Ziad, ardent partisan de la Syrie, ne parle jamais de Juifs, ni même d’Israéliens, mais toujours de « sionistes ».

 

Sionisme = Terrorisme, la preuve est dans le pudding… Les troupes américaines en plein désir de mort de la CIA… Panique dans les rangs terroristes

Ziad Fadel – Syrian Perspective10 février 2018

 

5. SYRIE bannière.jpg

 

Tout le monde est au courant des attaques illégales sur des avions de chasse des Forces de Défense Populaires, qui ont été pris pour cibles par des avions américains et des tirs d’artillerie, alors qu’ils se dirigeaient tout à fait légalement vers le nord, entre les villages de Kushaam et d’Al-Taabiyya au nord-ouest de Deir El-Zor. Certains articles, dans les médias occidentaux affirment que plus de cent « militaires du régime pro-Assad » ont été tués par les nobles Yanks épris de démocratie. Ce n’est pas vrai.

Le nombre réel de combattants tués, dans le convoi qui se dirigeait vers le nord-est est de ± 22, la plupart des victimes étant des civils. Ces civils accompagnaient justement le convoi de la DP pour des raisons de sécurité : ils regagnaient leurs foyers. Les USA ont bombardé des civils, tuant plus de cent hommes, femmes et enfants. Bien joué, oncle Sam ! Admirez la plus grande armée du monde : une armée qui a tué plus de civils afghans que n’importe quel conquérant dans l’histoire, une armée qui a bombardé à mort plus d’un million de civils vietnamiens, une armée qui fournit aux chimpanzés saoudiens toute l’artillerie dont ils ont besoin pour exterminer la plus pauvre nation du monde arabe.

Et voilà que les sionistes remettent ça. Survolant le Liban, ils ont tiré une volée de roquettes sur la ville de Jamraayaa, où l’armée syrienne a des installations de recherche et de développement militaires. Cette fois, la plupart des missiles ont été interceptés par le système de Défense Aérienne Pantsir qui défend la région de Damas. Nous pouvons aussi confirmer qu’un bombardier F16 à deux pilotes a été détruit et s’est écrasé dans le nord de la Galilée. On pense que les pilotes se sont éjectés avec succès quelques secondes avant que le missile S-300 ne fasse exploser leur appareil. À la vérité, les pilotes n’en avaient plus que pour peu de secondes à vivre et ont pris la bonne décision en abandonnant l’avion. Un des pilotes est dans un état critique.

Des questions se posent quant à la raison de l’attaque sur Jamraayaa. Ce n’est pas la première. Or, on n’y voit pas trace de livraisons d’armes d’Iran au Hezbollah. Et il n’y avait à peu près rien qui se’ passait dans l’AAS qui aurait pu provoquer une telle attaque. Le ministère de la Défense syrien dit qu’elle a été combinée pour donner aux terroristes l’impression qu’ils sont soutenus. Mais voici ce que mes sources m’apprennent :

 

6. Carte Syrie.jpg

 

Au cours des cinq derniers jours, l’Armée Syrienne, sous le commandement du Major Général Suhayl « Tigre » Al-Hassan a réussi à libérer 1.500 km2 de territoire dans la poche auparavant assiégée qui s’étend de la région sud-est de Khanaassir, dans la province d’Alep, jusqu’à Sinjaar ouest (Idlib) et Sa’an (Hamah). C’était, jusque là, un territoire occupé par Al-Nusra. La plus grande partie de l’armement utilisé par l’AAS dans ces combats a été des drones armés, décollant de bases centrales comme celle de Shu’ayraat. En plus de cela, l’AAS a aussi libéré Qasr ben Wardaan et Al-Musaytiba, le 8 février 2018. Hier, l’AAS a balayé à la fois Al-Nusra et ISIS en libérant 30 villages et villes du Hamah. Cette dynamique a pris les planificateurs terroristes sionistes entièrement par surprise, le trafic radio de tous les rats du nord-ouest de la Syrie criant au meurtre.

Les sionistes devaient absolument faire quelque chose. Ils ont donc mitonné une des fables  dont ils ont le secret, sur un « drone iranien » qui aurait violé l’espace sioniste, qualifiant cette action fantôme de « type anormal d’agression». Pour émousser l’efficacité des drones armés, la force aérienne sioniste a effectué plusieurs missions qui ont consisté à bombarder les régions où les drones étaient garés, fabriqués et positionnés. D’après mes sources, les sionistes ont cru qu’ils disposaient d’un libre corridor au Liban et pouvaient tirer leurs missiles sur les bases aériennes syriennes avec impunité. Certains bombardiers sionistes ont même survolé le sud de la Syrie où leurs pilotes, si besoin était, pouvaient s’éjecter en territoire terroriste ami.

Le Haut Commandement syrien avait déjà reçu le feu vert du président Michel Aoun, du Liban, les autorisant à tirer sur les avions sionistes qui survoleraient le Liban. Quand un F-16-S a survolé le Sud-Liban et a été détecté par les radars de l’AAS, un S-300 a été tiré dans sa direction et l’a frappé de plein fouet, tuant presque les deux pilotes. L’avion, étant donné son attitude et son altitude, est allé s’écraser en Palestine occupée (Galilée), près de la ville arabe d’Umm Al-Fahm. En outre, un avion sioniste survolant le Hawraan, en Syrie, a tiré des missiles sur des bases syriennes de l’AAS, mais presque tous les projectiles ont été interceptés et détruits avant de pouvoir atteindre leurs cibles. D’autres bombardiers ont survolé le Liban dans une attaque sur Jamraayaa, au nord-ouest de Damas. Ma source, Monzer, écrit qu’un autre jet sioniste a été touché par des missiles de la Défense Aérienne, tirés par la 22e brigade, qui se trouve à 3 km au nord du lac Utayba. La recherche d’informations concernant cette frappe est toujours en cours.

Il est évident que le jeu a changé. Tony Gratrex m’a envoyé plusieurs articles exposant comment l’État d’Apartheid sioniste et les USA se sont embarqués dans une nouvelle stratégie suivant leur même vieille logique frontale. Leur plan consiste à présent, selon un des articles de Tony, à empêcher la Syrie de se reconstruire en lui interdisant l’accès aux installations de pétrole et de gaz. C’est là une des raisons pour lesquelles les USA ont frappé des unités de la Défense Populaire à Deir El-Zor le 8 février, après avoir fait un carnage de minuit de tous ces civils. À l’évidence, les alliés des Américains ont permis au gouvernement syrien de reprendre les champs de pétrole à Deir El-Zor. Les USA ne veulent pas en entendre parler. C’est pourquoi les États-Unis sont actuellement en train de combattre des moulins à vent.

Source : https://syrianperspective.com/2018/02/zionism-terrorism-t...

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

En attendant d’en savoir plus…

 

Moyen-Orient :
le jour ou l’ordre stratégique a basculé

Strategika 51via Comité Valmy12 février 2018

 

7. Syrie missile 1.png

 

Le basculement stratégique au Levant, consécutif à la fin de l’hégémonie militaire israélienne au Moyen-Orient au lendemain de la guerre du Liban de juillet 2006, a commencé le 19 septembre 2016 lorsque, pour la première fois depuis la guerre israélo-arabe d’octobre 1973, les forces armées syriennes ont riposté aux attaques aériennes israéliennes.

Le 10 février 2018 est un jour de tonnerre au Moyen-Orient : entamée par un intense brouillage électromagnétique israélien affectant l’ensemble des télécommunications, un drone de fabrication iranienne appartenant à une force alliée de l’Armée syrienne survole la partie du Golan occupée par Israël suite à des informations faisant état de l’imminence d’une attaque israélienne sur des positions syriennes. Des hélicoptères et des aéronefs israéliens interceptent et détruisent le drone de reconnaissance, mais l’état-major de Tsahal décide de lancer des raids de représailles à l’intérieur de la Syrie en ciblant les centres de commandement et de contrôle ainsi que des unités militaires du premier rang. C’était un piège tendu. Les israéliens s’y sont engouffrés la tête en avant.

Lire la suite…

Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9523

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

Lire les autres articles « Solidarité Syrie » sur

0. freccia nera piccola xx.GIF

http://www.comite-valmy.org/

 

et notamment :

 

Liban : La ligne bleue maritime…

Mouna Alno-Nakhal – Comité Valmy12 février 2018

 

8. ligne_bleue_terrestre20180211.jpg


Dès mai 2012, le général libanais Amin Hoteit mettait en garde contre l’ambition d’Israël de substituer une quelconque ligne bleue aux frontières maritimes internationales de son pays, comme il tente de le faire, aujourd’hui, par la construction d’un mur le long de la « ligne bleue terrestre », laquelle correspond à la ligne de retrait des forces israéliennes du Sud-Liban en 2000, non à la frontière terrestre internationalement reconnue.

 Pour rappel, nous reprenons (...)

Lire la suite…

Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9529

 

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

L’armée syrienne est-elle tombée dans
un piège tendu par les États-Unis ?
Moon of Alabama – via Comité Valmy12 février 2018

 

9. massacre-_us.jpg

Massacre US près de Deir El Zor

 

Hier soir, la force américaine qui occupe illégalement le nord-est de la Syrie a attaqué un groupe de soldats alliées au gouvernement syrien et leur soutien russe. L’incident s’est produit au nord-est de la ville de Deir Ezzor, à l’est de l’Euphrate. Les États-Unis affirment qu’ils ont tué une centaine de soldats syriens qui auraient attaqué leurs forces par procuration pour tenter de reprendre des champs pétrolifères.

L’Euphrate sépare les zones du sud-ouest sous contrôle du gouvernement syrien de celles du nord-est de l’Euphrate sous occupation américaine. Mais plusieurs endroits autour de Manbij, Raqqa et Deir Ezzor ne font pas partie de ces zones et sont sous le contrôle de l’autre camp. Les États-Unis affirment qu’il y a un accord sur une « ligne de démarcation » le long de l’Euphrate. Le gouvernement syrien affirme que non.

Une petite zone de l’autre côté de l’Euphrate, au nord-est de Deir Ezzor, a été reprise il y a plusieurs mois par les forces du gouvernement syrien. Elle est proche de champs pétroliers que les États-Unis ne veulent pas voir aux mains du gouvernement syrien.

 

10. deir_ez_zor.png

 

Lire la suite…

Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9519

 

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

 

La place et le temps nous manquent pour reprendre comme ils le mériteraient les articles d’Arrêt sur Info. Nous nous contentons de signaler les titres de la livraison du jour, qui, tous, méritent  l’attention :

 

0. freccia nera piccola xx.GIF

https://arretsurinfo.ch/

 

2. Syrian_armed_forces_symbol x.GIF

 

Ah, si les humains étaient des phoques !

 


    

 

 

Mis en ligne le 12 février 2018

 

 

 

 

22:07 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

08/02/2018

L'HISTOIRE, CETTE INCONNUE

1. Sinking ship.jpg

 

 

L’HISTOIRE, CETTE INCONNUE

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

2. titre_manuel xx.GIF

3 bis. Manuel de Diéguez.JPG

 

L’histoire, cette inconnue

 

Sous les yeux des spectateurs français sidérés, la planisphère change rapidement de configuration : nos moyens de communication devenus instantanés ne cessent de nous entretenir de deux religions étrangères au territoire national, le judaïsme et l'islamisme. Or, plus des deux tiers des Français laïcisés ne croient plus en l'existence d'aucune divinité et relèguent la croyance en un créateur mythique du cosmos parmi les récits à raconter aux enfants en bas âge et quasiment au niveau de la croyance au Père Noël. Les Français laïcs et relativement cultivés qui forment l'immense majorité de la classe dirigeante du pays en éprouvent un sentiment de dépossession et de frustration de leur identité naturelle, comme si l'élite du pays se trouvait privée de son compagnonnage culturel et politique habituel.

Qu'est-ce qu'un véritable chef d'État ? Quelles sont les caractéristiques d'un faux chef d'État ? En quoi un chef d'État authentique est-il un acteur et à quel moment ce genre d'acteur incarne-t-il son personnage ? À quel moment le Général de Gaulle est-il devenu son personnage historique ? Et peut-on encore parler d'un véritable homme d'État comme d'un acteur seulement plus grand que les autres, ou bien faut-il étudier cet acteur nouveau de l'histoire ?

Comment redresser des erreurs incrustées dans les têtes ? Nos ancêtres ne s'appelaient pas les Galli - les coqs - comme le croyait Jules César - mais les Gali, les Gaulois, ce qui, dans leur langue celtique, signifiait les jaillissants, les vaillants. Comment le savons-nous, alors que les découvertes de ces historiens centraux tiennent en quelques lignes et ne rencontreraient pas un lectorat suffisant pour intéresser l'édition papier ? La plupart d'entre eux ont trouvé un tremplin sur internet et notamment sur Wikipedia, dont l'encyclopédie est devenue une fontaine d'Aréthuse de l'historien moderne.

L'ultime incarnation des historiens qui se sont fait une idée sentimentale du concept même d'historicité n'est autre que Pierre Nora qui jalonne le temps à l'aide de « lieux de mémoire » assignés à jouer le rôle d'oracles delphiques.

D'où, aujourd'hui, un sentiment de stupeur et de révolte face à l'abîme de l'ignorance et de la superstition dont on s'était largement retiré et dans lequel le pays semble sur le point de retomber. Tout se passe comme si la sottise originelle qui faisait dire que la sentence cujos regio eos religio retrouvait une manière de droit de cité.

Mais comment paraître légitimer de nouveau un démiurge qui se présente en tueur universel, puisqu'il est censé passer le temps de sa sainte éternité à soumettre les morts à des tortures éternelles, à l'exception d'une frange de rescapés bienheureux. Et puis, il semblait devenu évident que si chaque région est censée bénéficier d'une révélation particulière et précisément pliée d'avance aux mœurs et coutumes de l'endroit, alors toutes les théologies se réfutent par leur localisation même et leur soumission d'avance à des rituels toujours strictement locaux.

Ainsi les trappistes de la Grande Trappe de Rancé près de Soligny disent qu'ils se lèvent tous les jours à deux heures du matin pour « faire exister Dieu », comme je l'ai déjà évoqué ailleurs. Certes, ils croient que Dieu existerait sans eux, mais dans le même temps, ils disent tout le contraire, car ils savent très bien que les dieux en lesquels personne ne croit plus et dont plus personne ne salue les apanages et tout l'apparat liturgique, révèle, qu'en réalité, ils n'ont jamais existé ailleurs que dans l'esprit de leurs adorateurs.

C'est à partir du moment où les Français ont passé par une scolarité censée les avoir initiés à la pensée rationnelle et à la philosophie - le bac philo demeure unique au monde - que le moment est venu de rabâcher des évidences primaires au sein d'une immense masse de cerveaux à nouveau théologisés dès le berceau.

Mais il se trouve que toutes nos découvertes philosophiques ou scientifiques se révèlent d'avance articulées avec nos progrès dans la connaissance et la compréhension du fonctionnement pertinent ou trompeur de notre encéphale. C'est pourquoi l'histoire véritable de notre espèce est celle d'une vingtaine seulement de cerveaux supérieurs qui ont engendré les millions de cerveaux à la manière dont un aimant attire la limaille de fer. Je n'en donnerai que quelques exemples : quand Pizarre ou Christophe Colomb découvrent l'Amérique, ils se révèlent déjà les bénéficiaires d'une époque à laquelle les Copernic et les Galilée ont fait découvrir la rotondité de la terre et sa course autour du soleil. Les conquêtes terrestres se heurtaient déjà à un monde soustrait en profondeur au type de compréhensibilité qu'un créateur du ciel et de la terre était censé dispenser à quelques auditeurs privilégiés.

À l'origine du nucléaire, quand la découverte des atomes a fait entrer notre science de la nature dans la connaissance du mystère de la danse de la matière cosmique, nous étions déjà entrés en profondeur dans la mutation de la connaissance de l'espace et du temps qui nous avait placés dans un univers tri-dimensionnel. Et Einstein était sur le point de nous informer que le temps lui-même est une forme de la matière.

Comment, dans ces conditions, les progrès de nos connaissances philosophiques et scientifiques n'auraient-ils pas été confusibles avec les débuts de l'ère nucléaire et ne nous auraient-ils pas fait connaître les premiers pas de l'énergie atomique ? Mais c'est dire que tous les progrès de nos connaissances scientifiques et philosophiques ont commencé de nous faire connaître les secrets du fonctionnement et des disfonctionnements de nos cerveaux de sorte que nos têtes devenaient la plaque tournante de tout progrès réel de notre connaissance de nous-mêmes.

Du coup, comment une anthropologie réellement scientifique ne se serait-elle pas focalisée sur une connaissance de plus en plus vertigineuse de la dizaine de cerveaux de génie qui n'ont cessé de féconder les cerveaux insulaires ? Il se trouve que le cerveau des grands hommes est toujours une île à la recherche de son statut particulier et que toute connaissance de nous-mêmes ne peut que s'approfondir à la lumière d'une découverte progressive de l'ultime subjectivité du rationnel. Car si tout signifiant se révèle subjectif du seul fait qu'il demeurera nécessairement humain, il devient vital de découvrir ce qu'il y a d'humain dans le concept même de signification. Et la connaissance de la subjectivité du sacré redevient focale car elle nous révèle l'ultime secret de la politique, puisque nous découvrons alors que ce que les dieux demandaient en réalité à la créature était de leur renvoyer une image idéale, donc falsifiée de leur autorité.

S'il n'existe pas de signifiants en soi, mais seulement des chefferies mythiques, appelées à se disputer leurs proies entre elles, on comprend que la connaissance philosophique et scientifique de soi-même se révèle dans le même temps la clé de la géopolitique et que nous avons intérêt à observer notre cervelle à l'école et à l'écoute de nos chefferies mythiques. La fécondation de l'avenir de notre humanisme est à ce prix, parce que l'islam est redevenu une croisade d'Allah et que l'islam ne tue pas pour tuer, mais pour servir les intérêts du dieu Allah.

De toute façon, l'homme est un animal dont l'ambition ne peut se révéler que cérébrale, donc politique et le politique divinisé est toujours et nécessairement totalisant et totalitaire. C'est pourquoi le sacré nous livre également les clés de la tyrannie.

9 février 2018

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024...

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

« – Domnul Capitan ?

J’allais ouvrir la porte de ma maison quand une main s’appuya légèrement contre mon bras et une voix dit :

– Buna Seara, Domnul Capitan. C’était la voix de Kane.

– Que désirez-vous, Domnul Kane ?

Derrière le dos de Kane, j’entrevis dans la pénombre trois personnages barbus, vêtus de noir

– Pouvons-nous monter chez vous, Domnul Capitan ?

– Venez, dis-je.

Nous montâmes l’escalier raide, entrâmes, je tournai l’interrupteur.

La dracu ! m’écriai-je.

– On a coupé le courant, dit Kane.

J’allumai une bougie, fermai la fenêtre pour qu’on n’aperçût pas la lumière du dehors et observai les trois compagnons de Kane. (C’étaient trois vieux Juifs au visage couvert de poil roux. Ils avaient le front si pâle qu’il brillait comme de l’argent.)

– Asseyez-vous, dis-je en montrant les chaises qui se trouvaient dans la chambre.

Nous nous assîmes autour de la table et j’interrogeai des yeux.

Domnul Capitan, dit Kane, nous sommes venus vous demander si vous pouvez…

– Si vous voulez nous aider, l’interrompit un de ses compagnons. C’était un vieillard incroyablement maigre et pâle à longue barbe rousse et grise. Ses yeux protégés par l’écran transparent de lunettes cerclées d’or avaient un éclat rouge et vacillant. Il avait posé sur la table ses mains ouvertes qui étaient décharnées et d’une blancheur de cire.

– Vous pouvez nous aider, Domnul Capitan, dit Kane. Et après une longue pause, il ajouta : Peut-être pourrez-vous nous dire ce que nous devons faire…

– … pour éloigner de nous le grave danger qui nous menace, dit à nouveau celui qui venait déjà de lui couper la parole.

– Quel danger ?

Un profond silence suivit mes paroles. Tout à coup un autre des compagnons de Kane se leva lentement. Je n’avais pas l’impression d’une figure nouvelle ; il me semblait l’avoir déjà vu, je ne savais plus où, ni quand. Il se leva lentement. C’était un grand vieillard osseux, les cheveux et la barbe roux parsemés de fils blancs. Il avait des paupières blanches collées à ses verres de lunettes, les yeux fixes et blancs comme des yeux d’aveugle. Il me regarda longtemps en silence, puis dit à voix basse :

Domnul Capitan, un terrible danger plane sur nos têtes. Ne sentez-vous pas la menace qui pèse sur nous ? Les autorités roumaines sont en train de préparer un pogrom féroce. Le massacre peut commencer d’un moment à l’autre. Pourquoi ne nous aidez-vous pas ? Que devons-nous faire ? Pourquoi n’agissez-vous pas ? Pourquoi ne nous venez-vous pas en aide ?

– Je ne peux rien faire, dis-je. Je suis un étranger. Je suis le seul officier italien de toute la Moldavie. Que pourrais-je faire ? Qui m’écouterait ?

– Avertissez le général von Schobert, prévenez-le de ce qui se prépare contre nous. S’il veut éviter la tuerie, il le peut. Pourquoi n’allez-vous pas trouver le général von Schobert ? Il vous écoutera.

– Le général von Schobert, dis-je, est un gentilhomme, un vieux soldat, un bon chrétien. Mais c’est un Allemand et il se moque des Juifs.

– Si c’est un  bon chrétien, il vous écoutera.

– Il me répondra qu’il ne s’occupe pas des questions intérieures de la Roumanie. Je pourrais aller trouver le colonel Lupu, commandant militaire de Jassy.

– Le colonel Lupu ? dit Kane. C’est précisément le colonel Lupu qui est en train de préparer le massacre.

– Mais faites quelque chose ; mais bougez donc ! duit le vieillard avec une violence contenue.

– J’ai perdu l’habitude d’agir, dis-je ; je suis un Italien. Nous ne savons plus agir, nous ne savons plus prendre aucune responsabilité, après vingt ans d’esclavage. Moi aussi, comme tous les Italiens, j’ai l'épine dorsale brisée. Au cours de ces vingt ans, nous avons employé toute notre énergie à survivre. Nous ne sommes plus bons à rien. Nous ne savons qu’applaudir. Voulez-vous que j’aille applaudir le général von Schobert et le colonel Lupu ? Si vous voulez, je puis aller jusqu’à Bucarest applaudir le général Antonesco, le « chien rouge », au cas où ça pourrait vous être utile. Je ne peux rien faire d’autre. Vous voudriez peut-être que je me sacrifie inutilement pour vous, que je me fasse tuer place Inurii pour défendre les Juifs de Jassy ? Si j’étais capable de cela, je me serais déjà fait tuer sur une place d’Italie pour défendre les Italiens. Nous n’osons plus et nous ne savons plus agir, voilà la vérité, conclus-je en tournant la tête pour essayer de cacher la rougeur de mon front.

– Tout cela est bien triste, murmura le vieux Juif. Puis il se pencha sur la table et tendit la figure vers moi, en disant d’une voix lointaine, extraordinairement humble et douce : Vous ne me reconnaissez pas ?

J’observai attentivement le vieillard, et crus le reconnaître. Cette longue barbe rousse semée de fils d’argent, ces yeux blancs et fixes, ce haut front blême, cette douce et triste voix lointaine, me rappelèrent à la mémoire le directeur de la prison de Regina Coeli, à Rome, le docteur Alessi. »

Curzio Malaparte, Kaputt, « Les rats de Jassy » (extrait).

 

13. Jassy 1..jpg

 

Aujourd’hui, les Juifs de Jassy sont devenus les Palestiniens de Gaza, les Syriens de Damas, les Libyens de Tripoli, les Yéménites de Sanaa, les Vénézuéliens de Caracas et tant d’autres, mais rien ne change et l’histoire se répète ou bégaie, parce que les humains de partout s’obstinent à ne rien apprendre d’elle, parce que tous les Européens ou presque sont des Domnul Capitan ou bien pire. Et pas qu’eux…

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

 

Reçu de Marie-Ange Patrizio, que nous remercions…

 

De la part du Père Elias Zahlaoui, prêtre catholique à Damas (Notre-Dame de Damas), une Lettre ouverte aux responsables de l’Église Catholique aux États-Unis.

Ouverte = on peut la lire sans être évêque ou cardinal.

On n’a pas vu le Père Zahlaoui dans l’émission d’Arte sur « Les chrétiens d’Orient »...

 

4. elias_zahlaoui_01.jpg

 

Lettre ouverte aux Responsables de l’Église Catholique

aux États-Unis

 

Excellences,

Vous êtes des centaines de cardinaux et d’évêques dans cette Église.

Moi, simple prêtre arabe catholique de Syrie, je me permets aujourd’hui de vous écrire publiquement, pour vous poser une question, oui, rien qu’une question : Savez-vous au juste ce que font, depuis des dizaines d’années, vos gouvernements successifs, pour imposer et maintenir l’hégémonie totale de votre pays, au monde entier ?

Il n’est personne sur terre qui ignore les tsunamis d’horreurs et d’injustices, que votre « grand » pays s’ingénie à provoquer, aux dépens de pays entiers, dont ma patrie, la Syrie.

Votre silence absolu laisse croire que vous l’ignorez complètement.

Pourtant, nombre de chercheurs et d’écrivains, même américains, osent le dire sur tous les tons, certains au prix de leur vie !

Faut-il vous nommer James HEPBURN, Edward TIVNAN, David DUKE, Paul FINDLEY, John W. DEAM, Jean ZIEGLER, Amin MAALOUF, Noam CHOMSKY, John MEARSHEIMER, StephanWALT, Robert DOLE, Emile VLAJKI, Roger GARAUDY, Edward SAYD…?

Et vous, Cardinaux et Évêques des États-Unis, vous gardez le silence, face à ces agissements qui sont tout juste aux antipodes de TOUT ce que fut et dit Jésus, que vous êtes censés représenter !...

Or tout ce que fut et dit Jésus, n’est-il pas le respect de tout homme, voire la passion pour l’HOMME, jusqu’à mourir d’amour pour lui ?

Représentants de ce même Jésus, pouvez-vous ignorer que votre « grand » pays – « le plus grand », disent vos leaders – s’acharne sans cesse, depuis des dizaines d’années, à détruire avec des techniques infernales, des dizaines de millions d’hommes ?

Seriez-vous donc aveugles, sourds et muets, pour ne pas voir, entendre et… crier à votre tour, d’horreur, devant les horreurs que répand votre pays au niveau du monde ?

Pourtant, en 2002, l’un d’entre vous, le Cardinal Bernard LAW, a jugé de son devoir de le dire publiquement dans une lettre ouverte à votre « génial » George BUSH. Vous savez tous qu’il l’a payé de sa vie, sans qu’aucun d’entre vous, ou de vos prédécesseurs, ait osé élever la voix !

Laissez-moi donc vous demander, au nom des millions de chrétiens et de non-chrétiens dans le monde :

Qui servez-vous ?

Jésus-Christ ou le Dollar ?

Pouvez-vous ignorer que votre silence vous rend complices des crimes de vos gouvernements successifs ?

Mais si le jugement des hommes vous importe peu, ou pas du tout, laissez-moi, pour terminer, vous rappeler en prêtre que vous comparaîtrez tous un jour proche devant le Christ.

Que lui direz-vous ?

Excellences,

Que vous faut-il pour vous arracher à votre coma ?

Faut-il attendre que votre « grand » pays plonge à son tour dans l’horreur de l’enfer qu’il excelle à répandre partout avec arrogance et stupidité ?

Puisse ce jour n’être pas aussi proche que je le crains !

Excellences,

Bon sommeil !

Pr Elias Zahlaoui

Damas, ce 4/1/2018

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

ITALIE

 

Sostieni la campagna per l'uscita dell'Italia dalla NATO - per un’Italia neutrale.

 

5. NATO.jpg

 

(Comité promoteur de la campagne italienne PAS DE GUERRE ! PAS D’OTAN !)

[Et quand la Belgique exigera-t-elle qu'on lui enlève le bubon d'un milliard d'euros qu'elle a au milieu du front ? NdE]

Mise à jour sur la pétition

 

 « L’OTAN ne s’étendra pas à l’est » : les serments d’ivrognes qui persuadèrent Gorbatchev

Giulietto CHIESA – 6 février 2018

 

6. chiesa-giu-1.jpg.aspx.jpg



Avant d’abandonner le pouvoir, Gorbatchev reçut, entre 1990 et 1991, d’amples et répétées assurances que l’OTAN ne s’étendrait jamais aux pays  de l’Europe de l’Est.

C’est la vérité qui émerge de la publication, au début du mois de décembre dernier, des documents « déclassifiés » des Archives de la Sécurité Nationale déposés à la George Washington University. Et c’est une de ces vérités qui ne peuvent pas être racontées. En fait, les médias occidentaux mainstream se sont tous bien gardés de la raconter en détail. Quelque allusion rapide, sans trop de détails, et on tourne bien vite la page.

Mais ici, il est démontré que l’Occident a menti, comme on dit par la gueule, en promettant et en re-promettant aux dirigeants soviétiques que la sécurité nationale de l’URSS ne serait pas menacée. Et, qu’une fois son butin politique obtenu, il n’a eu aucun scrupule à violer ses promesses. Les documents, qui viennent d’être rendus publics par deux chercheurs, Svetlana Savranskaja et Tom Blanton, révèlent cette vérité sans la moindre équivoque. Et on découvre que ce fut une conjuration en bonne et due forme, parce que les promesses ne furent pas faites par un seul pays occidental : ils y ont tous pris part. Chose qui, écrivent les deux chercheurs, « se fonde sur d’indiscutables documents écrits et dépêches échangés aux plus hauts niveaux ».

Vladimir Poutine avait donc raison lorsque – à la Conférence de Munich de 2007 – il demanda : « qu’en est-il des assurances que donnèrent nos partenaires européens après la dissolution de Pacte de Varsovie ? Qu’est-il advenu de ces engagements ? Il semble que personne ne s’en souvienne, mais je me permettrai de rappeler à cette assemblée ce qui fut dit alors ». Et de citer la déclaration du Secrétaire Général de l’OTAN de l’époque, Manfred Woerner, qui avait publiquement et textuellement dit à Bruxelles le 17 mai 1990 : « L’Union Soviétique a une solide garantie de sécurité dans le fait que nous n’avons pas l’intention de déployer la moindre troupe de l’OTAN en dehors du territoire allemand ».

 « Où sont aujourd’hui ces garanties ? » s’était exclamé Poutine, provoquant un scandale dans les rangs du parterre où siégeaient tous les principaux leaders européens et américains. Lesquels semblaient véritablement avoir oublié que, dès 1997, l’OTAN avait offert à la Hongrie, à la Pologne et à ce qui était alors la Tchécoslovaquie, d’entrer dans ses rangs. Mais ce n’est là qu’un détail. La phrase du Secrétaire d’État James Baker à Gorbatchev du 9 février 1990 est restée célèbre : « l’OTAN ne s’étendra pas même d’un centimètre ». À dire vrai, Baker a parlé d’un « inch », qui est une mesure anglaise, mais il est indéniable aujourd’hui que quelques milliards d’inches ont déjà été franchis en direction de l’Est par les troupes et les armements de l’OTAN. La liste des menteurs qui se sont élancés sur les pas en inches de James Baker est réellement très longue, à lire les archives de la Washington University.

En ont fait partie le président George Bush père, le ministre des Affaires étrangères allemand Genscher, le chancelier Kohl, le président français Mitterrand, Margaret Thatcher, le Premier ministre anglais John Major, le chef de la CIA Robert Gates, le ministre des Affaires étrangères Douglas Hurd. C’est ainsi que Gorbatchev – qui, en vertu du traité signé lors de la défaite allemande dans la deuxième guerre mondiale, aurait eu dans les mains le droit de veto lui permettant d’empêcher la réunification allemande – fut amené à accepter un pacte avec l’Occident. Que l’Occident n’a pas respecté.

Et il ne s’agit pas seulement de documents d’archives. Dans certains cas, il y a le témoignage direct de participants à ces serments d’ivrognes. Comme c’est le cas pour Rodric Braithwaite, alors ambassadeur anglais à Moscou, qui rappelle un entretien du 5 mars 1991 entre le Premier britannique John Major et Mikhaïl Gorbatchev, au cours duquel le premier dit au second : « Je pense que vos soupçons sur le rôle de l’OTAN dans la situation présente sont le résultat d’un malentendu. Nous ne pensons nullement à un renforcement de l’OTAN, nous coordonnons ses efforts pour améliorer les rapports entre l’Europe et l’OTAN ». C’est peut-être à cause de ce poids sur sa conscience que Sir Rodric Braithwaite est resté un grand ami de Gorbatchev, pendant les années de leur déclin commun.

D’après les mémoires de Robert Gates, qui était alors assez critique envers le traitement auquel était soumis Gorbatchev, le leader soviétique « fut poussé à croire » aux promesses « pendant qu’on préparait en grande hâte et en secret l’extension de l’OTAN ».

Mais la synthèse la plus réaliste qui émerge de la surabondante documentation susdite montre qu’en réalité deux options différentes cohabitèrent à l’ouest : une assez sincère (dont le partisan le plus convaincu était justement le président américain) qui ne voulait pas accentuer les dimensions de l’écroulement soviétique, de crainte d’ailleurs qu’une trop grande humiliation ne provoquât un contrecoup nationaliste en Russie. En d’autres termes, il jugeait préférable de laisser l’OTAN où elle était et de se contenter d’une Allemagne réunifiée à l’intérieur de l’OTAN, mais sans aller plus loin. Thèses que Kohl et Genscher préféraient nettement eux aussi. Et l’autre, au contraire, qui préconisait l’usage sans frein des rapports de force et par conséquent un rapide élargissement de l’OTAN.

Mais la différence entre les deux options était assez mince. C’était une question de temps de réalisation d’un seul et même dessein. Ceux que nous appellerions aujourd’hui les Occidentaux « modérés » étaient en réalité convaincus que l’Union Soviétique ne s’écroulerait pas aussi vite, comme cela se produisit à la fin de 1991. Ils étaient disposés à attendre plus longtemps, mais ils auraient fini par faire ce que les seconds (les faucons de Washington) voulaient faire immédiatement. Le seul qui, en Russie, comprit vraiment la situation, fut Valentin Falin, principal expert en affaires allemandes du Comité Central du PCUS. Ce fut lui l’auteur d’un mémorandum très cru destiné à Gorbatchev, dans lequel il déclara notamment : « L’Occident se fout de nous, il nous promet de respecter les intérêts de l’URSS, mais en réalité, il veut, pas à pas, nous isoler ». Avertissement tardif et inutile. Les rapports de force étaient déjà définis. Et quand l’URSS s’effondra, on oublia bien vite les promesses faites à Gorbatchev, qui ne faisait de toute façon plus partie du jeu.

(5 février 2018)

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

L’art de la guerre

 

« America First » armée au-dessus de nos têtes

Manlio Dinucci – il manifesto30 janvier 2018

Traduction Marie-Ange Patrizio

 

7. Trump Davos.jpg

 

Le président Trump a débarqué de son hélicoptère au Forum économique mondial de Davos. Là, précédé des joueurs de cuivres de l’orchestre de Fribourg, il a annoncé que « le monde est en train d’assister à la renaissance d’une Amérique forte et prospère », grâce aux réductions d’impôts et réformes opérées par son administration sur la base du principe « America First », c’est-à-dire celui de mettre l’Amérique au premier rang.

Cela « ne signifie pas l’Amérique toute seule : quand les Etats-Unis grandissent, le monde entier grandit ». Mais, a-t-il ajouté, « nous ne pouvons pas avoir un commerce libre et ouvert si certains pays exploitent le système aux dépens d’autres pays ». Référence claire surtout à la Chine et à la Russie, accusées de « déformer les marchés mondiaux » par des « subventions industrielles et une omniprésente planification économique conduite par l’état ». 

   Ainsi émerge le noeud de la question. Les États-Unis sont encore la première puissance économique du monde, surtout grâce aux capitaux avec lesquels ils dominent le marché financier mondial, grâce aux multinationales avec lesquelles ils exploitent des ressources de tous les continents, aux brevets technologiques en leur possession, et au rôle envahissant de leurs groupes multimédias qui influencent les opinions et les goûts des gens à l’échelle planétaire. 

  Leur suprématie économique (y compris celle du dollar) se trouve cependant de plus en plus mise en danger par l’émergence de nouveaux sujets étatiques et sociaux. Avant tout la Chine : arrivée par son revenu national brut à la seconde place mondiale après les USA, elle est l’« usine du monde » dans laquelle produisent aussi de nombreux grands groupes étasuniens. Elle est ainsi devenue le premier exportateur mondial de denrées. Elle effectue également de croissants investissements, que ce soit aux USA et dans l’UE, ou en Afrique, Asie et Amérique Latine (surtout, là, dans des infrastructures). Le projet le plus ambitieux, lancé par la Chine en 2013 et partagé avec la Russie est celui d’une nouvelle Route de la Soie : un réseau terrestre (routier et ferroviaire) et maritime qui relie la Chine à l’Europe à travers l’Asie Centrale et Occidentale et à travers la Russie. 

 S’il était réalisé selon l’idée originelle, le projet, qui n’inclut pas de composantes militaires, remodèlerait l’architecture géopolitique de toute l’Eurasie, en créant un nouveau réseau de rapports économiques et politiques entre les états du continent.     

Cette mondialisation que les États-Unis ont promue, sûrs de pouvoir la dominer, se retourne aujourd’hui contre eux. Les droits de douane allant jusqu’à 50% sur les machines à laver et les panneaux solaires, établis par l’administration Trump pour frapper les exportations de Chine et de Corée du Sud, ne sont pas une preuve de force mais de faiblesse. Perdant du terrain sur la plan de la mondialisation économique, les États-Unis misent sur la mondialisation militaire : « Nous sommes en train de faire des investissements historiques dans le militaire américain – a annoncé Trump à Davos – parce que nous ne pouvons pas avoir de prospérité sans sécurité ».

Les USA ont déjà aujourd’hui des bases et autres installations militaires dans plus de 70 pays, surtout autour de la Russie et de la Chine. Les pays dans lesquels sont déployées des troupes USA sont plus de 170. Dans cette stratégie ils sont accompagnés par les puissances européennes de l’OTAN, lesquelles, bien qu’ayant avec les USA des conflits d’intérêt, se placent sous le leadership étasunien quand il s’agit de défendre l’ordre économique et politique dominé par l’Occident.

Tel est le scénario dans lequel s’insère l’escalade de plus en plus dangereuse des USA/OTAN en Europe contre la Russie, présentée comme l’ennemi qui nous menace à l’Est. Débattre d’Union Européenne et d’euro indépendamment de tout cela, comme on le fait dans l’actuelle campagne électorale (législatives en mars, NDT), signifie jouer face aux électeurs une partie avec des cartes truquées.

Édition de mardi 30 janvier 2018 de il manifesto

 

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

L’art de la guerre

 

OTAN et « nukes » ne sont pas des thèmes électoraux

Manlio Dinucci – il manifesto6 février 2018

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

8. Macron-Gentil.jpg

Macron à Rome : coup de main électoral à Gentiloni

 

Le Gouvernement, qui dans la période électorale reste en charge pour « traiter les affaires courantes », est sur le point de prendre de nouveaux engagements contraignants dans l’OTAN pour le compte de l’Italie. Ils seront officialisés dans le Conseil Atlantique-Nord, qui se tient les 14 et 15 février à Bruxelles au niveau des ministres de la défense (pour l’Italie, Roberta Pinotti). 

L’agenda n’a pas encore été communiqué. Il est cependant déjà écrit dans le « National Defense Strategy 2018 », que le secrétaire USA à la défense Jim Mattis a donné le 19 janvier. À la différence des précédents, le rapport du Pentagone est cette année top secret. Seul un résumé en a été publié, suffisant quand même pour nous faire comprendre ce qui se prépare en Europe.

Accusant la Russie de « violer les frontières de nations limitrophes et d’exercer un pouvoir de veto sur les décisions de ses voisins », le rapport déclare : « Le moyen le plus sûr de prévenir la guerre est d’être préparés à en gagner une ». 

Il demande ainsi aux alliés européens de « maintenir leur engagement à augmenter la dépense pour augmenter la puissance de l’OTAN ». L’Italie s’est déjà engagée dans l’OTAN à porter sa propre dépense militaire des actuels environ 70 millions d’euros par jour à environ 100 millions d’euros par jour. Mais pratiquement personne n’en parle dans le débat électoral. 

Tout comme on ne parle pas du contingent italien déployé en Lettonie au bord du territoire russe, ni des avions de chasse italiens Eurofighter Typhoon basés le 10 janvier en Estonie, à une dizaine de minutes de vol de Saint Petersburg, avec le motif de protéger les pays baltes de l’« agression russe ». 

Silence sur le fait que l’Italie a pris le 10 janvier le commandement de la composante terrestre de la NATO Response Force, projetable dans n’importe quelle partie du monde « sous la dépendance du Commandant suprême des forces alliées en Europe », toujours nommé par le président des États-Unis. 

Ignorée la nouvelle que la Marine italienne a reçu le 26 janvier le premier avion de chasse F-35B à décollage court et atterrissage vertical, dont le personnel sera entraîné dans la base des Marines de Beaufort en Caroline du Sud.

Tout cela et d’autres choses sont passées sous silence dans le débat électoral. Celui-ci se concentre sur les implications économiques de l’appartenance de l’Italie à l’Union Européenne, mais en ignore celles politiques et militaires, et en conséquence économiques aussi, de l’appartenance de l’Italie à l’OTAN sous commandement étasunien, dont font partie (après le Brexit) 21 des 27 états de l’UE.

Dans ce cadre ne se trouve pas soulevée la question des nouvelles bombes nucléaires B61-12, que d’ici environ deux ans le Pentagone commencera à déployer en Italie à la place des actuelles B-61, poussant notre pays au premier rang dans la toujours plus dangereuse confrontation nucléaire avec la Russie. 

Pour rompre la chape de silence sur ces questions fondamentales nous devrions poser aux candidates et candidats aux élections politiques (comme le propose le Comité No Guerra No Nato) deux questions précises dans des rencontres publiques, sur les réseaux sociaux et émissions radio-télévisées : « Ȇtes-vous favorable ou non à ce que l’Italie sorte de l’Otan ? Ȇtes-vous favorable ou non au déplacement immédiat hors de l’Italie des armes nucléaires USA ? Répondez Oui ou Non, en motivant éventuellement la raison de votre choix ».

Aux 243 parlementaires (parmi lesquels se distingue le candidat leader du M5Stelle Luigi Di Maio), signataires de l’engagement Ican à faire adhérer l’Italie au Traité Onu sur l’interdiction des armes nucléaires, nous devrions poser une troisième question : « Sur la base de votre engagement soussigné, vous engagerez-vous, dans la prochaine législature, pour le déplacement immédiat hors de l’Italie des bombes nucléaires étasuniennes B-61, qui déjà violent le Traité de non-prolifération, et pour la non-installation des B61-12 et d’autres armes nucléaires ? ».

Source : https://ilmanifesto.it/nato-e-nucleare-non-sono-temi-elettorali/ 

Edition de mardi 6 février 2018 de il manifesto

 

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

 

HEXAGONE

 

Rappel :

Construire un front de libération nationale
Appel du Comité Valmy

0. freccia nera piccola xx.GIF

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9036

 

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

La mystique de l’Europe nouvelle
Valentin Martin et Jacques Maillard –
Comité Valmy 8.2.2018

 

9. charlemagne_carte.jpg

 

Après avoir reçu le prix Charlemagne 2018 par la ville d’Aix-la-Chapelle pour « sa vision forte pour une Europe nouvelle », Emmanuel Macron s’est dit très honoré.

On le comprend. Dans la « mystique » qui définit sa politique (1), comme il « ne sépare jamais Dieu du reste », l’Europe nouvelle apparaît comme une sorte de cité céleste augustinienne, un idéal absolu vers lequel tend tout son projet.

Lire la suite...

Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9506

 

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

Filipov et les bombardements d’Idlib : pourquoi
la presse occidentale soutient-elle les terroristes ?
Karine Bechet-Golovko –
Comité Valmy 8.2.2018

 

11. filipov.jpg

 

Roman Filipov, pilote russe en mission en Syrie contre le terrorisme, vient d’être abattu par des terroristes, étrangement entré en possession de missiles sols-airs portatifs. Sans que cette question ne soit examinée par la communauté internationale, la Russie et le Gouvernement syrien sont accusés de tous les maux en raison du combat qu’ils mènent contre le bastion terroriste d’Idlib, qualifié de "modéré" par la presse française.

Manifestement, la farce médiatique ne recule devant aucune compromission. Comme si le simple fait de "tuer du Russe" justifiait tous les pardons. En sommes-nous arrivés là ? Retour sur un évènement et sa communication très ciblée.

Lire la suite...

Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9509

 

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

Pendez Molière !
Pendez Picasso ! Pendez-les tous !

Jean-Paul Brighelli – Comité Valmy 8 février 2018

 

12. Brighelli.jpg

 

« Il me plaît d’être battue », réplique Martine, l’épouse de Sganarelle, à ce Mr. Robert, noble ami des bêtes et des dames en détresse qui tentait de s’interposer dans les querelles du couple. Comment ? Molière, vous êtes sûr ? Celui même qui a écrit l’Ecole des femmes ? Eh bien oui : au XVIIème siècle, les maris battent leurs femmes (et leurs enfants, et leurs valets — voir les Fourberies de Scapin), et à la rigueur les épouses et les valets s’en vengent. Mœurs infâmes ! Et on ose étudier le Médecin malgré lui en Sixième ?

Lire la suite...

Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9513

 

 

2. DangerousTimes x.GIF

 

 

Mis en ligne le 8 février 2018

 

 

 

 

 

23:47 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

02/02/2018

PAIX, JUSTICE SOCIALE & PEUPLES PREMIERS

1. Bateau.jpg

 

 

PAIX, JUSTICE SOCIALE & PEUPLES PREMIERS

 

Nous sommes ravis de trouver, dans la liste dont il est ici question, quelques-uns de ceux qui nous sont les plus chers et que nous suivons le plus fidèlement depuis des années : de Julian Assange à John H. Whitehead, en passant par William Blum, Tom Feeley, Seymour Hersh, Naomi Klein, Brad (Chelsea) Manning, Mairead McGuire, James Petras, Arundhati Roy et Cindy Sheehan. Entre autres !

Il y manque la très grande figure du Dr. Christophe Oberlin, celle de Manuel de Diéguez, celles de Sahra Wagenknecht, de Giulietto Chiesa, de  George Galloway et d’autres… 

Il y manque celles d’Asma et de Bachar Al-Assad, car pourquoi en exclure les politiques en exercice sous prétexte qu’ils sont aux premières lignes des combats ? Il y manque donc aussi Vladimir Poutine, Serguei Lavrov et Serguei Choigou (un ministre de la Guerre apôtre de la Paix ? Eh oui, ça existe)…

Il y en a un, cependant, qui ne devrait pas y être, le Dalaï Lama n'ayant jamais oeuvré pour la paix ni pour la justice sociale.

Mais c’est loin l’Amérique… ils ne peuvent pas tout connaître. Attendons de pied ferme les listes suivantes, et foin des légions dites « d’honneur » (tu parles !)

 

2. PEACE - JUSTICE SMALL xx.gif

 

 

Gilad ATZMON  et A’hed TAMIMI classés parmi les “100 leaders et modèles pour la Paix et la Justice”

Arrêt sur Info31janvier 2018

 

3. SCREEN PEACE.jpg

 

Gilad Atzmon : Je suis très honoré de trouver mon nom sur cette liste extraordinaire d’amoureux de la paix.

0. freccia nera piccola xx.GIF

https://www.transcend.org/tms/2018/01/in-pursuit-of-peace-and-justice-100-peace-justice-leaders-and-models/

 

2. PEACE - JUSTICE SMALL xx.gif

 

En faveur de la paix et de la justice : 100 leaders et modèles

MEMBRES DE TRANSCEND – 29 janvier 2018

Anthony J. Marsella and Kathleen Malley-Morrison – TRANSCEND Media Service

 

Introduction

26 janvier 2018 – Le jour férié anniversaire du 15 janvier 2018, célébrant l’immarcescible contribution du Révérend Martin Luther King Jr à la paix et à la justice, est passé.

Les événements de cette journée persistent dans notre mémoire éternellement reconnaissante au Révérend King de ses efforts pour libérer les peuples et les nations de l’oppression brutale où les maintiennent les gouvernements, les nations, les sociétés, les organisations et les individus qui soutiennent et infligent les méfaits du racisme, des préjugés, de la violence et de la guerre.

L’engagement du Révérend King en faveur de la libération de tous les opprimés et victimes d’abus nous contraint à poursuivre ses efforts au-delà des mots, des chants et des promesses de cette journée.

Dans ce but, nous (Kathy Malley-Morrison & Anthony J. Marsella), les auteurs de cet article, avons choisi de mettre en évidence les responsabilités que nous avons prises de continuer le travail du Révérend King, en désignant cent défenseurs vivants de la paix et de la justice sociale.

Ce nombre est arbitraire parce qu’il y en a des dizaines de milliers d’autres qui mériteraient d’être cités. Beaucoup ne le sont donc pas mais le seront, nous l’espérons, dans nos prochains travaux. N’en soyez pas déçus. Patience ! Nous croyons qu’il est essentiel de dresser une liste dynamique d’amoureux et de défenseurs de la paix et de la justice pour encourager tous les efforts qui vont dans ce sens.

Les personnes nommées sur cette liste sont de tous les genres, de tous les âges et de tous les rôles. Elles appartiennent à beaucoup de nations, de groupes ethnoculturels et de « races ». Nous percevons une vague montante d’engagements pour la paix et pour la justice, et d’intolérance envers la corruption, le clientélisme-copinage-népotisme et les formes de pouvoir asymétriques qui maintiennent les abus actuels en vigueur.

Nous considérons nos efforts comme un simple commencement et nous continuerons à publier de nouvelles listes. Cela, parce que la lutte pour la paix et la justice est sans fin et que, chaque jour, de nouveaux volontaires répondent présents à l’appel.

C’est ainsi que les choses doivent être et qu’elles seront, jusqu’à ce que les forces de l’oppression cèdent aux forces du bien ; le mal continuera, mais la vertu humaine dotée de conscience triomphera ! Le travail de beaucoup de ceux que nous nommons ici est déjà reconnu, mais celui de certains d’entre eux ne l’est pas encore ou pas assez. Nous avons attaché, à chaque nom, des informations fournies par leurs sites web, pour que leurs efforts soient mieux perçus.

Avant de partager avec vous notre liste, nous tenons à vous communiquer deux diagrammes qui affichent de manière graphique les éléments de base permettant de comprendre et d’apprécier nos leaders à leur juste valeur.

Lire la suite...

Source : https://arretsurinfo.ch/gilad-atzmon-classe-parmi-les-100-leaders-et-modeles-pour-la-paix-et-la-justice/

 

Cet article a paru originellement sur Transcend Media Services (TMS) le 29 janvier 2018

Anticopyright : Les éditoriaux et les articles de TMS peuvent être librement reproduits et disséminés, à condition d’en citer la source : TMS: In Pursuit of Peace and Justice: 100 Peace & Justice Leaders and Models . Merci.

 

2. PEACE - JUSTICE SMALL xx.gif

 

S’ils veulent le brûler, vous voudrez le lire…

4. cover+BIT.jpg

Being in TimeUn manifeste post-politique de Gilad Atzmon, en vente sur Amazon.co.uk  ,  Amazon.com et  ici  (gilad.co.uk). 

 

 

2. PEACE - JUSTICE SMALL xx.gif

 

The Whistle Blower

 


 

Liberating the American People

 


 

2. PEACE-JUSTICE xx.gif

 

26 janvier :

On l’a laissé passer, on est en-dessous de tout !

 

AUSTRALIA DAY ?

Les guerriers de la Résistance aborigène veulent en faire

l’INVASION DAY !

 

« Jusque dans les années 1830, les officiels britanniques à la fois en Angleterre et sur place dans les colonies [australiennes] écrivaient au sujet des Aborigènes comme étant des ennemis étrangers… Un colon de Tasmanie plus tard écrivit que “les Aborigènes sont les propriétaires originels de la terre et les vrais possesseurs de l’île. Les colons britanniques leur ont pris leurs terres par la force, les ont persécutés, et sacrifiés. Nous sommes en guerre contre eux: ils nous regardent comme des ennemis, des envahisseurs et des oppresseurs, des persécuteurs ; ils résistent à notre invasion…” »

~ Henry Reynolds, professeur d’histoire université de Tasmanie ~

 

5. resistanceaustraliaday.jpg

 

Cette année, Les Guerriers de la Résistance Aborigène ont appelé, le 30 décembre 2017,  à un mouvement de résistance de 7 jours menant au jour de l’invasion :

du 20 au 26 janvier 2018

 

6. Australia War.gif

 

Les Warriors of the Aboriginal Resistance (WAR) invitent tout le monde à participer à un mouvement de 7 jours de résistance qui commencera le 20 janvier pour se terminer le 26 janvier 2018. Les Warriors of the Aboriginal Resistance seront les hôtes d’une série d’événements dans la semaine qui précèdera les manifestions du Jour de l’Invasion dans un bon nombre de villes, de régions et d’endroits plus isolés à travers le pays (Australie).

 

C’est ce que nous vous avons fait rater !

Comme il n’est jamais trop tard pour essayer de se rattraper – et surtout pour s’informer – nous relayons ici leur manifeste, traduit par Résistance71 :

 

WAR encourage les foules participantes à créer des activités locales pour maximiser la participation de la communauté et du partage de l’information en fabriquant des banderoles, des pancartes, des T-shirts, des autocollants, des instruments de percussion, des boomerangs et des lances pour les danses traditionnelles, la cuisine de nourriture traditionnelle, des activités de tissage, de chants en langue aborigène, organisation de repas avec les anciens et des temps pour raconter les histoires ancestrales, la peinture du drapeau dans les espaces

publics, des drapeaux, cérémonies avec les familles et la communauté. WAR demande à tous et toutes de participer aux Stolenwealth Games (NdT: jeu de mot en contraste avec les Commonwealth Games entre nations de l’ex-empire britannique mais toujours sous contrôle de la City de Londres…) de mars 2018. Nous sommes en train de lever des fonds pour l’organisation des transports par bus et pour payer les dépenses de voyage pour les membres de la communauté qui veulent se rendre aux manifestations. WAR ne soutient aucune activité dont le résultat serait l’emprisonnement.

#7daysofresistance #stolenwealth #invasionday

7 jours de résistance fut une initiative proposée par les Warriors of the Aboriginal Resistance en 2016 pour encourager le public à être pro-actif dans le temps menant au jour de l’invasion chaque année (NdT: qui est pour les colons bien entendu “Australia Day”…) Ces 7 jours de résistance ont rencontré un grand un succès quant à la mise en branle de la communauté pour prendre part à des activités créatrices afin de protester contre les célébrations coloniales du 26 janvier. La ville de Melbourne a vu trois conseils locaux voter en faveur de rendre honneur aux peuples aborigènes en ne célébrant pas ce jour et de plus à recevoir le conseil des propriétaires traditionnels de la terre et de la communauté indigène au sens plus large afin de trouver des façons plus appropriées de se souvenir de ceux qui ont combattu dans les guerres pionnières (NdT: frontier wars en anglais)

Le jour national de deuil a été un moment national d’inspiration pour les actions de la communauté emmenée par des activistes aborigènes importantes le 26 janvier 1938 sur Elizabeth Street à Sydney, NSW. La résistance aborigène a été la fondation de l’existence aborigène, car nous n’aurions pas pu survivre si nous n’avions pas honoré les guerres pionnières et tous ceux des nôtres qui y trouvèrent la mort. Les Stolenwealth Games seront le thème principal pour la manifestation du 26 janvier 2018 afin de contester les célébrations dans le monde de ce que la “couronne” appelle le “Commonwealth”.

http://koorihistory.com/1938-day-of-mourning/

http://treatyrepublic.net/content/australias-dirty-little...

– Pour se débarrasser de plus de célébrations du 26 janvier

– Pour changer créativement l’environnement afin résister au 26 janvier

– Pour faire prendre conscience de l’histoire du génocide en Australie

Pour promouvoir la manifestation des Stolenwealth Games de mars 2018

 

Source : https://resistance71.wordpress.com/2018/01/03/resistance-...

Source d’origine : https://warriorpublications.wordpress.com/2017/12/30/australia-warriors-of-the-aboriginal-resistance-war-call-for-7-days-of-resistance-in-the-lead-up-to-invasion-day-jan-20th-26th/

 

 

2. PEACE - JUSTICE SMALL xx.gif

 

Nous comptons sur nos amis de jbl160 et de Résistance71 pour nous alerter, dès que davantage d’informations leur parviendront sur ces « jeux de la résistance », qui auront lieu en mars prochain.

 

2. PEACE - JUSTICE SMALL xx.gif

 

Pour tout savoir sur les mouvements de résistance des « peuples premiers », le site de Jo Busta Lally est incontournable : https://jbl1960blog.wordpress.com/

 

7. jbl blog.jpg

 

 

 

Mis en ligne avec nos excuses  

le 2 février 2018

 

 

 

 

20:44 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |