18/05/2017
DE LA POÊLE À FRIRE DANS LE FEU !
De la poêle à frire dans le feu !
L’Allemagne et l’OTAN préparent-ils une « répression fasciste » en Europe ?
Peter Koenig – I.C.H. – 16 mai 2017
Pendant que Washington est sens dessus dessous, le limogeage du directeur du FBI Comey par Trump étant salué par certains, condamné par d’autres et mis en question à coups d’insinuations par un troisième groupe de critiques, il semble que le tournant en épingle à cheveux du Donald il y a quelques semaines soit en train de faire long feu et de s’évaporer en un nuage de confusion et de chaos. Et qui sont les bénéficiaires de ce chaos ? Les néocons-siono-démocrates, qui d’autre ?
Trump est-il en train de devenir ou est-il déjà devenu un dictateur de république bananière ? Devra-t-il être traîné devant la justice comme criminel de guerre avec Obama, Bush, Clinton et leurs illustres prédécesseurs, y compris ceux qui ont été les instigateurs de guerres mondiales et de conflits sur la terre entière ces 200 dernières années ? Hélas, il ne reste aucune justice dans les cours de justice internationales d’aujourd’hui. Elles ont toutes été cooptées par les invisibles doigts sanglants qui tirent les ficelles à Washington et à Bruxelles.
Le gouvernement Trump va-t-il s’effondrer sous la pression des néocons et de l’État profond ? Spéculations sans fin, d’où émerge la suggestion que le président si controversé a déjà commis assez d’actes peu conventionnels pour pouvoir être destitué, et le Russia-gate, censé sanctionner l’un d’entre eux, ne veut simplement pas se calmer, en dépit de toute logique contraire.
Ceci reflète une fois encore l’imbécilité des médias occidentaux. Une imbécilité parfaitement mesurée et voulue d’ailleurs. Ils s’en tirent, et ils s’en tireront toujours, aussi longtemps que les masses au cerveau lavé, confortablement vautrées dans leurs fauteuils, avaleront les mensonges et les tromperies des médias de masses. Le marais fume à Washington et est sur le point d’engloutir des politiciens de tous horizons.
Y aura-t-il une guerre nucléaire ? Qui portera la première frappe ? Le Pentagone fauteur de guerres et les généraux de l’OTAN espèrent que ce seront les USA qui frapperont préemptivement la Russie et/ou la Chine. Première frappe qui serait très vraisemblablement déclenchée par un « faux drapeau » Par exemple, en faisant croire que la Corée du Nord a lancé une attaque (nucléaire) contre le Japon. Des spéculations dans ce sens circulent déjà.
Mais qu’arrivera-t-il si le système de détection russe, qui est fondé sur une technologie de tout premier ordre détecte cette « attaque-surprise » et réagit instantanément ? Une troisième guerre mondiale atomique – avec destruction totale et pratiquement pas de survivants ? Toutes ces idées parfaitement réalistes sont en ce moment agitées en tous sens, laissant le public, des deux côtés de l’Atlantique, saisi par la peur. Et on sait que la peur et la confusion sont les deux meilleures armes qui existent pour paniquer et paralyser une population.
Qui survivra ? – À qui le tour après ? Il y en a même qui se demandent déjà ouvertement qui sera le remplaçant du président Trump ? Bien évidemment son vice-président, Mike Pence, qui est juste le pion qu’il faut aux néocons pour jouer leur gambit. Après tout, ce sont eux qui l’ont choisi et imposé à Trump. Voilà l’état des choses selon les médias de masses. Les USA s’écroulent et le reste de l’Occident avec eux. L’écroulement fait beaucoup de bruit. Au point que les autres bruits en deviennent imperceptibles..
Pourtant, sur le continent européen, cachés aux yeux et aux oreilles du commun des mortels, des préparatifs clandestins de guerre contre les villes et les citoyens d’Europe sont en cours. S’y activent la Bundeswehr allemande, l’OTAN et d’autres forces armées européennes. Ils se préparent à réprimer d’éventuels soulèvements sociaux, si nécessaire en tuant leurs propres concitoyens ou compatriotes. Oui, c’est ce que Bruxelles sous OTAN est en train de faire, avec, pour leader, qui d’autre que l’Allemagne sous OTAN, marionnette européenne-en-chef, qui pourrait bien avoir à céder sa place à la France, laquelle, avec Macron, est maintenant sur les rangs et peut-être en train de la lui prendre.
Comme vient de le rapporter Susan Bonath, journaliste d’investigation indépendante, qui contribue régulièrement au journal allemand Die Junge Welt, quelque chose d’horrible est en train de se produire dans une petite ville allemande de l’État fédéral enclavé de Saxe Anhalt, dans le nord-est de l’Allemagne.
À l’intérieur d’un des camps train de sortir de terre au prix de dizaines de millions d’euros d’argent public. La plupart des contribuables allemands (ou européens) n’en ont jamais entendu parler. Dès 2018, cette installation sera prête à l’entraînement des troupes destinées à combattre, dans des villes européennes, les civils européens qui auraient l’audace de se rebeller contre les atrocités de leurs dirigeants et oligarques. Voyez le rapport (en allemand) de Susan Bonath, sur kenfm.de, intitulé « Trainieren für Angriffskriege », (Entraînement aux guerres d’agression).
Le concept n’est nouveau qu’à l’Europe. Mais les USA ont, depuis des années, établi des garnisons autour des agglomérations « vulnérables » – New York, Detroit, Chicago et beaucoup d’autres – prêtes à frapper si des manifestations de protestation massives s’avisaient d’éclater(1). Pour l’élection présidentielle de novembre dernier, elles avaient été mises en alerte maximale. De fait, des mouvements de troupes intensifs ont pu être observés par la voie des airs.
Avec l’élection de Macron en France – ou plutôt le pied dans la porte des Rothshild – pour sauvegarder les oligarques financiers de France et d’Europe et protéger le capitalisme débridé de troubles sociaux éventuels, l’Europe e dirige à grands pas vers un état de répression fasciste accompagné d’une économie fasciste, hache à deux tranchants des riches destinée à éliminer la liberté théorique des peuples à vivre une vie décente.
Dans son discours de victoire, Macron a dit que la première des priorités de la France serait de « combattre le terrorisme ». Ceci est un soutien sans faille à la poursuite de l’approche « false flag » qui consiste à tuer quelques-uns de vos compatriotes ou de vos policiers pour justifier de plus en plus de viols des libertés civiles. La France sous Hollande, l’archi-pantin de Washington, qui détient le record absolu des auto-attaques sous faux drapeau, pourrait bien devenir le premier pays d’Europe à inscrire l’« état d’urgence » (c. à d. la loi martiale) dans sa Constitution. Ce que Hollande n’a pas entièrement réussi, Macron est en passe de le faire. Et l’exemple pourrait bientôt faire école dans le reste des états vassaux d’Europe. Le centre d’entraînement en cours d’installation dans le nord de l’Allemagne sous la houlette de Madame Merkel pour opprimer et tuer les Européens, est tout à fait en phase avec la philosophie machiavélique de Macron.
On sait que par ailleurs, la Grèce est l’épitomé du meurtre d’une nation par des moyens financiers. Les Grecs le permettent pour des raisons qui défient la logique. Peut-être de peur que ne pas obéir et choisir la seule issue possible – le Grexit – s’avère pire que la strangulation financière ? Ce sont là, apparemment, les arguments exprimés, mais non prouvés, par l’ex-ministre des Finances Varoufakis, qui se donne tant de mal pour rester constamment sous les feux de la rampe, et influencer autant qu’il le peut l’opinion publique par son auto-starisation. Cet éminent représentant de la gauche caviar apporte-t-il son concours à la destruction de son pays parce qu’il est chargé de dissuader les autres pays, susceptibles, qui sait, de vouloir reprendre leur souveraineté aux bulldozers de Washington et de Bruxelles ?
On ne peut s’empêcher de penser à George Orwell disant, à propos de The Machiavellians. Defenders of Freedom de James Burnham :
« …il n’y a jamais eu de société démocratique et, pour autant que nous puissions en juger, il n’y en aura jamais. La société est, par nature, oligarchique, et le pouvoir de l’oligarchie a toujours reposé sur la force et sur la fraude… On peut parfois prendre le pouvoir et s‘y maintenir sans violence, mais jamais sans fraude. »
Ceci va bien avec la principe de justice selon les mondialistes :
« Tout ce qui est à vous est à moi et tout ce qui est à moi est à moi. »
Réveillez-vous et prenez garde. Ce qui se prépare au camp d’entraînement à la guerre urbaine de l’OTAN en Allemagne, c est le mécanisme destiné à faire en sorte que les privilèges de la classe au pouvoir ne puissent jamais être remis en cause. Européens, aux barricades, avant qu’il ne soit trop tard !
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(1) Qui ne se souvient de la chasse aux prétendus terroristes et des visites domiciliaires à coups de bottes, lors du false flag de Boston en 2013 ? [ndt].
Pendant presque toute sa carrière (trente ans) Peter Koenig a travaillé pour la Banque Mondiale en qualité d’économiste et de spécialiste des ressources en eau. À ce titre, il Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed proviennent de sa propre expérience. Il est aussi un des auteurs de The World Order and Revolution ! – Essays from the Resistance.
Il écrit pour Global Research, ICH, RT, Press TV, Chinese 4th Media, Telesur, Le Saker US et d’autres sites Internet.
Son épouse et lui vivent en Europe et en Amérique du Sud. Leurs deux filles et leur fils vivent en Suisse.
On peut le joindre à l’adresse implosion.pk@rcn.com
Source : http://www.informationclearinghouse.info/47063.htm
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
M’enfin… la France vient d’être sauvée par les antifascistes !
P.S. Pour ce qui est des barricades, c’est trop tard. Elles sont obsolètes, il faut trouver autre chose. Mais comment faire avec des cerveaux préventivement réduits en gelée et des capacités de volonté totalement annihilées ? [ndGO]
La violence éclate à Athènes, alors que les travailleurs grecs manifestent contre l’austérité
Rédaction – RT – 17 mai 2017
Athènes, 17 mai 2017. © Alkis Konstantinidis
Quelque 12.000 personnes ont entamé une manifestation pacifique, ce mercredi, pour protester contre une nouvelle fournée de mesures restrictives, telles que réductions des retraites et hausse des impôts, imposées par le « plan de sauvetage » de la Grèce.
Des syndiqués de la police avaient érigé une grande bannière sur le Mont Lycabette au centre d’Athènes, où on pouvait lire, en allemand et en grec « Combien vaut la vie d’un policier grec ? »
Les travailleurs grecs se sont joints à une grève générale de 24 heures, immobilisant les services publics dans tout le pays, en vue du vote au Parlement prévu pour jeudi soir.
Des membres du syndicat communiste PAME, ont crié des slogans en passant devant le quartier général de la Banque de Grèce.
Un manifestant masqué lance un projectile enflammé sur la police anti-émeutes, tandis que la manifestation tourne au chaos.
Des manifestants affrontent la police anti-émeutes à Athènes, tandis que des douzaines de jeunes lui lancent des pierres et des cocktails Molotov devant l’immeuble du Parlement.
Des affrontements violents se sont produits entre de jeunes manifestants et la police grecque qui a fait usage de gaz lacrymogènes. Mercredi 17 mai 2017
Un groupe de manifestants a lancé des cocktails Molotov contre la police, transformant les rues de la capitale en véritable champ de bataille.
Source : https://www.rt.com/in-vision/388704-athens-violence-prote...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Tiens, Al Jazeera y était…
« L’art de la guerre »
Généraux états-uniens : « La Bombe pour la Paix »
Manlio Dinucci – Réseau Voltaire – 16 mai 2017
Traduction : Marie-Ange Patrizio
Jouant sur la confusion, des généraux états-uniens assurent que la Bombe atomique a sauvé le monde et maintenu la paix depuis la Seconde Guerre mondiale. De la Corée des années 50 au monde arabe actuel, les victimes de l’impérialisme apprécieront. En réalité la Bombe a permis le maintien de la domination sur le monde des États qui en disposent.
Le général Robin Rand
Deux jours avant le test de missiles nord-coréen qui a déclenché l’alarme nucléaire dans le monde entier, est paru sur la revue Politico un article intitulé « Pourquoi les USA ont bien fait d’investir dans les armes nucléaires » [1]. Signé non pas par un opinioniste, mais par les deux généraux qui sont au commandement des trois quarts des forces nucléaires états-uniennes : le chef d’état-major de l’Aéronautique, Dave Goldfein, et le chef du Commandement aérien pour l’attaque globale, Robin Rand.
Source : http://www.voltairenet.org/article196363.html
Comme nous nous y attendions (voir nos posts d’avant la destitution de Dilma Roussef)…
Vers un « printemps latino » ?
Thierry Meyssan – Réseau Voltaire – 16 mai 2017
L’inquiétude grandit en Amérique latine : les États-Unis et le Royaume-Uni y préparent un « printemps », sur le modèle des « printemps arabes ». Bien sûr, il ne s’agira pas cette foi-ci de répandre la guerre en divisant les populations sur une ligne religieuse — les Latinos sont presque tous chrétiens—, mais d’utiliser des éléments d’identités locales. L’objectif serait pourtant le même : non pas remplacer des gouvernements par d’autres, mais détruire les États pour éradiquer toute possibilité de résistance à l’impérialisme.
Avec le temps, de nombreux leaders politiques dans le monde ont réinterprété les « printemps arabes ». Ce qui apparaissait comme des révolutions spontanées contre des gouvernements autoritaires est aujourd’hui perçu pour ce qu’il est : un plan anglo-saxon de déstabilisation de toute une région du monde pour y placer au pouvoir les Frères musulmans. Le souvenir de la « révolte arabe de 1916 », au cours de laquelle Lawrence d’Arabie souleva la région contre l’empire ottoman en faisant rêver les peuples de liberté pour finalement les asservir dans l’empire britannique, atteste que Londres en a le savoir-faire.
Source http://www.voltairenet.org/article196330.html
Et pendant ce temps-là, dans le camp dont nous ne sommes pas…
Le pont de Crimée bientôt terminé
Rédaction – RusRéinfo – 14 mai 2017
Les gigantesques travaux de construction du « Pont de Kertch » reliant la Crimée au continent sont bientôt terminés. Le pont traverse la Mer d’Azov sur 19 km, et permettra le passage des voitures (40000 par jour, ouverture en 2018) et des trains (47 par jour, ouverture en 2019).
Également appelé « Pont Poutine », d’un coût de 3 milliards d’euros, le pont permettra le désenclavement total de la Crimée et sera par ailleurs un magnifique pied de nez aux pays occidentaux dont les « sanctions » ont interdit la vente de matériel et de technologies pour sa construction.
Source : https://rusreinfo.ru/fr/2017/05/le-pont-de-crimee-bientot-termine/
Poutine exile Lavrov en Sibérie pour n’avoir pas voulu partager avec lui les secrets US hyper-sensibles que lui a confiés Trump
Rédaction – Russia Insider – 17 mai 2017
Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov est condamné à 5 ans de travaux forcés en Sibérie pour avoir refusé de divulguer les codes nucléaires US que lui a confiés Donald Trump.
Il est furieux.
Le ministre des Affaires étrangères russes Sergueï Lavrov est un traître.
Pendant son meeting secret de la semaine dernière avec Donald Trump, Lavrov a reçu des milliers de tetrabytes de renseignements top-secrets.
Victoire ! Sauf que… quand Lavrov est rentré à Moscou, il a refusé de les communiquer à Poutine ou aux services secrets russes.
Comme vous pouvez vous l’imaginer, Poutine n’est pas du tout content que Lavrov ait choisi de garder pour lui seul tant de juteux secrets US
Aujourd’hui, Poutine a publiquement stigmatisé Lavrov pour avoir ainsi trahi sa Mère Patrie :
Honte à Sergueï Lavrov !
Source : http://russia-insider.com/en/politics/putin-exiles-lavrov...
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Péripéties U.S.
Israël Shamir est du tiers des critiques qui se félicitent du limogeoge de Comey :
Vladimir Ilitch Trump ?
Israël Adam Shamir – 17 mai 2017
Traduction : Maria Poumier, pour Entre la plume et l’enclume
Que dieu bénisse Donald Trump pour s’être débarrassé de James Comey ! Quelques jours avant ce pas décisif, Justin Raimondo avait qualifié James Comey d’homme « le plus puissant de l’Amérique ». C’est Comey qui poussait les US à une guerre innécessaire avec une Russie réticente. Répondant à une question de Lindsey Graham, belliciste notoire, il avait dit que les Russes constituent « la plus grande menace pour n’importe quelle nation, étant données leurs intentions et leurs capacités. » Ce qui déborde quelque peu de l’agenda du FBI, certes. Il revendiquait le droit de décider de la politique étrangère des US, et de décider qui sont les médias légitimes, les MSM (main stream), par opposition à Wikileaks. Il avait vu trop grand, et il a pris une déculottée.
En saquant Comey, Trump a franchi une première étape pour regagner le terrain perdu. Nous l’avions vu reculer précédemment : il avait viré Bannon, bombardé la Syrie, promu sa bêtasse de fille et son coquin de mari, les hissant presque à un statut présidentiel. Les résultats étaient bien tristes. Il se retrouvait traité comme un canard boiteux, pas seulement une cible à abattre. Le comportement de Comey était particulièrement insultant. Si la politique extérieure doit être décidée par le FBI et le New York Times, nul besoin d’avoir un président.
Source : http://plumenclume.org/blog/250-vladimir-ilitch-trump-par...
Robert Parry est du tiers qui penche pour le coup d’État.
Le « RussiaGate », un coup d’État en douce
Robert Parry – Consortium News – 13 mai 2017
L’hystérie qui entoure le RussiaGate a pris de l’ampleur après que le président Trump a renvoyé le directeur du FBI, Comey, mais la grande question est de savoir si un « coup d’État en douce » est en train de se dérouler ou pas aux États-Unis, rapporte Robert Parry.
Où est Stanley Kubrick quand on a besoin de lui ? S’il n’était pas mort en 1999, il serait un parfait réalisateur pour transformer l’hystérie contemporaine à propos de la Russie en un théâtre de l’absurde reprenant son classique de la guerre froide, Dr Strangelove – Dr Folamour –, une satire très moqueuse sur la folie du nucléaire et la non moins folle idéologie qui la sous tend.
Pour alimenter mon point de vue, le Washington Post a publié jeudi une longue histoire intitulée « Attention, un Russe dans la Maison Blanche », article portant sur un photographe russe autorisé à entrer dans le bureau ovale pour photographier la réunion entre le président Trump et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Le Post a cité les plaintes d’anciens responsables du renseignement américains qui ont présenté la présence du photographe russe comme « une éventuelle violation du système de sécurité » en raison du « danger qu’un dispositif d’écoute ou tout autre équipement de surveillance ait pu être amené dans le bureau ovale, caché dans les appareils photos ou un autre appareil électronique ».
Source : http://lesakerfrancophone.fr/le-russiagate-un-coup-detat-...
De son côté, le Saker remet en ligne quelque chose qu’il avait publié déjà, à la demande pressante de beaucoup d’internautes :
L’histoire de la prise du contrôle des États-Unis par les néocons (1/4)
Paul Fitzgerald et Elizabeth Gould – 10 mai 2017
Source The Saker
Préambule du Saker
Les quatre articles qui vont suivre sont une exception à la règle habituelle qui veut que ce blog ne republie pas d’articles déjà parus. Dans ce cas, à la demande de Paul Fitzgerald et Elizabeth Gould, j’ai décidé de faire une exception, en raison de l’importance et de l’intérêt du sujet : les origines du mouvement néocon. Je suis particulièrement reconnaissant à Paul et Elizabeth, qui ont accédé à ma demande de supprimer les restrictions originales au droit d’auteur de ce matériel pour une publication sur le blog du Saker. L’analyse qu’ils ont écrite offre un aperçu très important des racines et de l’histoire du phénomène néocon.
Les portes de l’Enfer, par Gustave Doré, pour L’Enfer de Dante
« Lasciate ogni speranza, voi ch’intrate » (Vous qui entrez, laissez toute espérance.)
— Dante, La Divine comédie, L’Enfer (part. 1), Chant 3, vers 9
Partie 1 – L’impérialisme américain conduit le monde à la vision que Dante donne de l'Enfer.
Avant que les missiles Tomahawk ne commencent à voler entre Moscou et New York, les Américains devraient mieux se renseigner sur les forces et les gens qui affirment que la Russie a couvert une attaque au gaz du gouvernement syrien sur son propre peuple. La preuve ne semble plus avoir aucune importance, dans la course pour continuer à transformer le monde en une vision dantesque de l’Enfer. Les accusations portées par des sources anonymes, des sources parasites et des fraudes avérées sont suffisantes. La paranoïa et la confusion de Washington présentent une étrange ressemblance avec les derniers jours du Troisième Reich, lorsque le gouvernement de Berlin se délitait complètement. Des tensions ont été provoquées depuis l’automne dernier, sur la base d’accusations selon lesquelles la presse russe s’ingérerait dans notre élection présidentielle et constituerait une menace croissante pour la sécurité nationale de l’Amérique. Les dernières publications de WikiLeaks ont suggéré fortement que les propres hackers sous contrat de la CIA étaient derrière les fuites des e-mails de Hillary Clinton et non les Russes. Les États-Unis ont une vieille réputation d’accuser les autres de choses qu’ils n’ont pas faites et de propager des fausses nouvelles, pour soutenir cette accusation et fournir une bonne raison à la guerre. Le travail des services secrets de contre-espionnage est de désinformer le public afin de modeler l’opinion et c’est ce que c’est. La campagne du gouvernement américain actuel pour calomnier la Russie à propos de n’importe quoi et de tout ce qu’elle fait comporte toutes les marques d’une campagne de désinformation classique, mais encore plus folle cette fois. Si on considère que Washington a mis la Russie, la Chine et l’Iran sur sa liste anti-mondialiste dont personne n’est autorisé à s’échapper, de nouvelles accusations contre ces pays ne devraient pas être une surprise. Mais accuser la Russie de nuire à la démocratie américaine et d’interférer dans une élection équivaut à un acte de guerre et cela ne va pas simplement partir au lavage. Cette fois, les États-Unis ne diabolisent pas un ennemi idéologique (l’URSS) ou religieux (al-Qaïda, ISIS, Daech, etc.). Ils font de cette dernière incursion dans la propagande la plus noire une guerre raciste, à la manière dont les nazis ont fait de leur invasion de la Russie en 1941 une guerre raciste et ce n’est pas une guerre que les États-Unis peuvent justifier ou gagner.
Source : http://lesakerfrancophone.fr/lhistoire-de-la-prise-de-con...
Mis en ligne le 18 mai 2017
23:48 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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