22/02/2018

SEPT ANS DÉJÀ

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SEPT ANS DÉJÀ

ET RIEN DE RÉPARÉ

 

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Rassemblement pour le soutien des habitants de Tawargha

Devant le Ministère des Affaires étrangères

Samedi le 3 mars 2018 à 14 heures

 

À cause de l’effondrement total de l’État libyen par l’agression internationale et la guerre mondiale menée par 42 pays en 2011, et à cause aussi de la soi-disant « Protection des civils » décidée par les Nations Unies et mise en œuvre par la Œuvres et d’autres pays, des milliers de Libyens vivent aujourd’hui, déplacés en dehors de leurs maisons et de leurs villes, sont harcelés par les milices djihadistes, habitent dans des tentes et ne survivent que grâce aux aides d’organisations humanitaires et onusiennes.

Les droits des libyens sont bafoués et ces populations peuvent difficilement se retrouver en tant qu’êtres humains ayant vécu dans la sécurité, la stabilité et la satisfaction de leurs besoins nécessaires, à cause de la répression exercée par les milices, les extrémistes, les bandes criminelles et leur domination sur toutes sortes de pouvoirs et de richesses.

La tragédie de Tawargha est l’un des résultats du prétendu programme de protection des civils mené en 2011 qui a abouti à la destruction de l’État libyen. En raison des mensonges et des allégations des agresseurs, les habitants de Tawargha sont illégalement punis pour des actes dont ils n’ont pas été l’auteur, par le déplacement, l’exil et la torture. Parce qu’ils refusent de trahir leur patrie, refusent d’obéir aux milices qui veulent tout contrôler et qu’ils refusent la soumission et  de vendre le pays à l’extrémisme, à la tyrannie et au racisme, qu’ils sont maintenant sanctionnés.

Le fait que les milices de Misrata, empêchent les propriétaires de la terre et des maisons d’exercer leur droit de retour, est un crime international sanctionné par les normes juridiques internationales les plus claires et les plus reconnues par la communauté internationale.

Le silence sur ce qui passe en Libye signifie la complicité et la collaboration avec les milices pour commettre ce crime. Nous demandons à la communauté internationale d’agir pour empêcher la continuité de l’exécution de ce crime, et de répondre aux demandes du peuple libyen que fin soit mise à ces crimes. Le mal et la souffrance infligés au peuple libyen par les milices, l’absence de l’État et la dégradation de la situation humanitaire, sécuritaire, économique et politique constituent tous des crimes dont la Œuvres en particulier et la communauté internationale en général sont les responsables.

OUI au retour des habitants de Tawargha, et autres personnes et groupes exilés chez eux, OUI au renforcement de l’armée libyenne et à l’état de droit, à la légitimité populaire, aux institutions démocratiques et à la justice transitionnelle.

Non disons :

 

NON à la politique de vengeance, de haine et de discrimination, NON aux milices, à l’extrémisme,  aux gangs criminels et aux institutions de pillage et de corruption.

Nous exigeons une commission d’enquête concernant les mensonges décrétés par le gouvernement Sarkozy en 2011 afin de programmer la destruction de la Libye et l’assassinat de son chef.

Nous voulons que le gouvernement français, exécutant notre volonté souveraine, fasse pression  sur les milices afin qu’elles libèrent les nombreux prisonniers partisans de l’ancien régime.

(s)

Rassemblement de la Communauté Libyenne en France.

La voix de la Libye.com

Comité international de défense des droits du peuple libyen

L’association « La Pierre et de l’Olivier », réseau de solidarité avec le peuple de Palestine.

Le CRI, Comité révolutionnaire international.

Meta TV.

Comité français de soutien à Saïf al Islam Kadhafi.

L’association « Entre la plume et l’enclume ».

 

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Précisions de Bruno Drweski :

 

Il faut savoir que la ville de Tawargha est une ville peuplée de noirs libyens descendants d’esclaves qui voisinaient avec la ville de leurs anciens maîtres Misrata. 

Les Misrata ont fait longtemps le commerce d’esclaves pour le compte de leurs maîtres turcs. Quand les colons italiens sont arrivés, la tribu des Misrata s’est alliée à eux et, lors de la prise de pouvoir par les fascistes en Œuvres, ses chefs ont adhéré au parti fasciste italien et ont combattu le mouvement de libération nationale libyen. 

Quand Kadhafi est arrivé au pouvoir il a bien sûr reçu l’appui de Tawargha et il a négocié avec les notables de Misrata : la Libye pardonnait à ceux-ci leurs comportements passés et, en échange de la liberté économique, ils renonçaient à leurs prétentions politiques de privilégiés, accord qui a tenu jusqu’en... 2011 où ils ont pris parti pour l’OTAN et violemment bombardé la ville voisine de leurs anciens esclaves, Tawargha, avant d’en expulser les habitants qui, eux, avaient soutenu jusqu’au bout la Jamahiriya contre les rebelles de Misrata. Il y a donc entre Misrata et Tawargha une vieille lutte de classe, et 2011 fut bien une contre-révolution !

 

 

 

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Pendant qu’on y est…

 

Soixante-dix ans déjà

 

Mise à jour sur la pétition

Très loin à l’horizon...

Roland RICHA - France

 

22 févr. 2018 — La mer est l’une des rares sources de vie pour les Palestiniens de Gaza. Blocus oblige.

Sauf que voilà, l’occupant bloque aussi l’accès à la mer.

Un cordon de navettes maritimes militaires équipées de mitrailleuses tirent sur les barques des pêcheurs les contraignant de rebrousser chemin et rentrer au port.

Interdiction d’entrer à Gaza mais aussi d’en sortir... même si pour ramener quelques poissons qui feront le repas du midi pour sa famille.

C’est ce qui s’est passé à l’aube de ce mardi 20 février à Al Soudaniyya, une zone maritime au nord-est de Gaza, usuellement fréquentée par les pêcheurs.
Calme, la mer baignait dans une douce lumière annonçant une journée ensoleillée.

Les regards pouvaient aller jusqu’à très loin à l’horizon derrière lequel d’autres regards, par millions, se tournent vers Gaza.

Il faisait beau comme dans un rêve.

Quand soudain, le fracas successif des balles menaçantes vous ramène à la réalité de l’occupation.

Vite... il faut rebrousser chemin. Le rêve aura été de courte durée.

Al Faraby

Mardi, 20 février 2018

 

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Source : https ://assawra.blogspot.be/2018/02/tres-loin-lhori...

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SITUATION INTERNATIONALE

 

L’Assaut

Strategika51 22 février 2018

 

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Les informations et les images, terribles, du début de l’assaut terrestre sur la Ghouta orientale font état de combats d’une violence extrême, allant jusqu’au corps à corps, l’usage de lance-flammes et l’échanges furieux de projectiles, de cadavres amoncelés par dizaines dans tous les coins de rue et des dévastations dépassant celles pouvant être causées par un séisme tellurique de très forte magnitude. 

Jadis le grenier fertile de la région de Damas, réputée pour ses vergers et ses terres fertiles, la Ghouta orientale a subi une urbanisation anarchique en partie induite par un exode rural mais également par l’émergence de ce que l’on peut appeler une bourgeoisie d’affaires formée majoritairement mais pas exclusivement par des islamistes ayant connu un enrichissement spectaculaire grâce à la spéculation immobilière et foncière.  

Peuplée par 2 800 000 habitants avant la guerre, la Ghouta orientale fut investie par des dizaines de groupes armés qui y créèrent une sorte d’Émirat à la périphérie de la capitale Damas, où est déployée la III division blindée de l’Armée Arabe Syrienne.  

Aujourd’hui la Ghouta orientale, le dernier fief rebelle près de Damas, ne compte que 389 000 habitants dont près de 40 000 rebelles armés solidement retranchés dans une jungle en béton. 

La plupart de ces rebelles sont des islamistes purs et durs de la tendance la plus extrémiste qui ait jamais existé à ce jour et dont les idées n’ont pratiquement rien à voire avec l’Islam. 

Le gouvernement syrien dont les forces assiègent ce fief depuis des années a tenté de négocier à plusieurs reprises avec les groupes armés les plus puissants de la Ghouta pour obtenir un accord d’évacuation des femmes et des enfants mais les rebelles y ont toujours opposé une fin de non-recevoir. 

Pour  les Chefs militaires rebelles, la seule négociation possible avec le gouvernement « apostat et impie » est sur  champ de bataille. 

Damas est une ville relativement calme et sûre. Les seules menaces pesant sur Damas sont les raids aériens israéliens que l’Armée syrienne tente de stopper et les tirs d’obus de mortier et de roquettes à partir de la Ghouta orientale. 

Un général des forces d’élite syriennes s’est adressé aux rebelles, les provoquant à un duel franc et régulier en laissant partir leurs femmes et enfants et toutes les personnes inaptes ou incapables de porter une arme et de combattre.   La réponse fut assez prompte et percutante sous forme d’une longue salve d’obus de mortier. 

Excédé par l’occupation US du Nord-Est de la Syrie (10 bases et 21 900 militaires US au milieu de 60 000 combattants kurdes), le président Assad a décidé de renforcer l’autorité de l’État sur la Ghouta orientale après l’échec de négociations américano-russes. 

Un assaut y est ordonné. 

Plus de 290 officiers de liaison de plus de treize pays de l’OTAN et de pays Arabes se trouvent parmi les rebelles. 

Les pays soutenant les rebelles crient déjà au massacre.  

Source : https ://strategika51.wordpress.com/2018/02/22/lassa...

 

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Spécial Belgique

 

Un inédit de Marcel Liebman

 

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Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution d’un livre inédit de Marcel Liebman : Destin de la social-démocratie belge, aux éditions SAMSA.

Introduit par Mateo Alaluf, cet ouvrage est consacré aux évolutions du socialisme en Œuvres tout au long du Xxe siècle.

Il représente à la fois une continuation du  grand ouvrage historique de Marcel Liebman Les socialistes bleges 1886-1914, et une investigation sur le devenir du socialisme, ses résultats, ses difficultés, ses crises et ses impasses.

À l’occasion de sa présentation, un débat aura lieu à la

 

                           MAISON DU LIVRE DE SAINT GILLES,

24 rue de Rome – 1060 Bruxelles

Vendredi 2 mars 2018, à 19h30

 

                                                           Entre

Paul MAGNETTE, Bourgmestre de Charleroi,

auteur de La gauche ne meurt jamais

&

Fabian ESCALONA, politologue, auteur de La social-démocratie, entre crises et mutations

 

Quatrième de couverture :

 « Il se fait que la cause du socialisme a besoin d’une articulation politique, et que cette articulation politique, bien que ne relevant pas exclusivement des partis, nécessite néanmoins l’instrument d’un parti.

Aussi utiles et efficaces que puissent être d’autres éléments de pression dans le système politique – les syndicats, les mouvements de femmes, de Noirs, les écologistes, les militants pour la paix et beaucoup d’autres – ils ne peuvent pas ni, pour la plupart, ne souhaitent remplir la tâche principale des partis socialistes, qui consiste à injecter un « courant de tendance socialiste », par la parole et par l’action, dans le système politique et culturel de leurs sociétés. Ces partis sont bien sûr concernés par les questions immédiates, les griefs et les revendications, mais ils sont aussi, au-delà de cela, concernés par la dissolution effective des structures de pouvoir de la société capitaliste et leur remplacement par un ordre social fondamentalement différent, basé sur la propriété sociale et le contrôle des principaux moyens de l’activité économique, et gouverné par des principes de coopération, de liberté civique, d’égalitarisme et des arrangements démocratiques de loin supérieurs aux structures étroitement conditionnées par une logique de classe de la démocratie capitaliste.

De nombreux partis de la gauche ont préconisé ces principes au fil des ans. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, ils ont également souffert de grandes faiblesses, qui ont réduit ou annulé leur efficacité. Au plus vite ces faiblesses seront affrontées et surmontées, meilleures seront les perspectives de la progression socialiste. »

 

 Marcel Liebman est né à Bruxelles en 1929. Docteur en sciences politiques sur les origines idéologiques du mouvement communiste en Œuvres, il fut professeur à l’université de Bruxelles où il enseignait les doctrines et la sociologie politiques. Il a fourni de nombreuses contributions aux Temps modernes. Il est l’auteur d’un Lénine et le léninisme (rééd. Samsa 2017) d’une Révolution russe (1967), d’une histoire des Socialistes belges et d’un récit de son enfance sous l’occupation nazie Né Juif. Plusieurs de ses ouvrages ont été traduits en anglais, allemand, espagnol, portugais, suédois, turc et japonais. Il est décédé en 1986.

Sources :

Institut Liebman, Bruxelles : http ://www.institut-liebman.be/jl/

Éditions SAMSA : http ://www.samsa.be/livre.php ?id=84

 

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Au musée Verhaeren

 

Madame, Monsieur,

Chères amies / Chers amis,

Dimanche, le 4 mars 2018 à 11h, il y aura le vernissage de la nouvelle exposition au Musée Verhaeren autour du thème des quatre saisons.

Les saisons constituent un thème récurrent dans la poésie d’Emile Verhaeren, mais ils sont également présents dans l’œuvre de Frieda Van Dun.

La présente exposition met les deux en dialogue.

Les œuvres de Frieda Van Dun sont très vivantes et pleins de couleurs. Spécialement pour cette exposition elle a créé une série de nouvelles œuvres : des peintures, des estampes, mais aussi de la céramique. 

L’exposition est à visiter du 4 mars au 3 juin 2018. En annexe vous trouvez l’invitation.

 

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Tournesols, 2018

Amaryllis, 2018

 

Le Musée Emile Verhaeren est également une association de membres : l’Association Emile Verhaeren / Emile Verhaeren Genootschap. Les fonds récoltés par l’Association sont vraiment importants pour le musée : ils sont utilisés pour enrichir les collections du musée ou pour financer certains projets. Ainsi, l’année passée,  on a pu acheter le buste de Verhaeren par l’artiste français René Pajot (1885-1966). Un appel donc pour adhérer à l’Association Emile Verhaeren. Vous trouvez les infos en annexe. 

Amicalement,

Rik Hemmerijckx

 

Dr. Rik Hemmerijckx

Conservator Emile Verhaerenmuseum

E. Verhaerenstr. 71

B-2890 Sint-Amands

Tel. 052/33 08 05

verhaerenmuseum@skynet.be 

www.emileverhaeren.be

 

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Et puisque l’État s’esbigne…

(Il faut bien financer les bicoques à 1 milliard de l’OTAN…)

 

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Sint-Amands, le 10 février 2018

 

 Madame, Monsieur,

Chères amies, Chers amis,

Probablement l’avez-vous déjà appris par la presse : à partir du 1er janvier 2018, les provinces, en Flandre, se sont vu retirer leurs compétences en matière culturelle. Le Musée Emile Verhaeren a toujours pu exister grâce au soutien de la province d’Anvers. Grâce aux subventions de la province, au soutien de la commune de Sint-Amands et des membres de l’Association Emile Verhaeren, nous avons développé le musée et œuvré à l’élargissement de ses collections. La suppression des compétences culturelles au niveau provincial n’est donc pas sans conséquences pour les subventions du Musée Verhaeren. Heureusement, on a fini par trouver une solution constructive par le biais du Vlaams Fonds der Letteren (VFL) : à partir du 1er janvier 2018, le VFL va garantir les subventions du Musée Verhaeren pendant deux ans. Après 2020, le financement doit se faire par le biais du Fonds des Communes. L’existence du musée est donc assurée et nous pouvons envisager l’avenir avec une certaine confiance.

Pour cette année, nous vous annonçons déjà deux expositions :

 

Frieda van Dun : 4 saisons (4 mars – 6 juin 2018)

Verhaeren – Montald : amitié, art et poésie (17 juin – 13 octobre 2018)

 

Toutefois, le soutien financier des membres reste important : ces moyens supplémentaires nous permettent de soutenir le fonctionnement de notre musée. C’est dans ce sens que nous voudrions lancer un appel à chacun pour adhérer à l’Association Emile Verhaeren. Notre Association est très active et mérite certainement votre soutien. Il y a moyen de choisir entre une affiliation individuelle (20 €) ou une affiliation familiale (30 €), mais vous pouvez aussi devenir membre d’honneur (100 €)

Versements sur le compte bancaire du Émile Verhaeren Genootschap vzw :

Paribas/Fortis: IBAN: BE89 0014 5991 6785; BIC: GEBABEBB,

Emile Verhaerenstraat 71 à B-2890 Sint-Amands, avec en communication votre adresse email.

Vous recevrez votre carte de membre dès réception de votre cotisation.

En tant que membre de l’Association vous bénéficiez non seulement de l’entrée gratuite au musée, mais aussi d’une réduction sur l’achat des catalogues. De plus vous recevrez un bulletin d’information, des invitations personnelles pour les activités du musée et vous serez informés des diverses manifestations touchant Verhaeren dans d’autres institutions.

Nos vifs remerciements au nom de l’Association Émile Verhaeren / Emile Verhaeren Genootschap,

Cordialement à vous,

Dr. Rik Hemmerijckx, Conservateur 

Guido Peleman, Président

Emile Verhaeren Genootschap vzw

Emile Verhaerenstraat 71 – B-2890 Sint-Amands

Tel: 052/33 08 05 -  Fax: 052/33 68 61

verhaerenmuseum@skynet.be | www.emileverhaeren.be

Paribas/Fortis: IBAN: BE89 0014 5991 6785; BIC:  GEBABEBB

 

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Mais à quoi bon lésiner…

 

À Liège

 

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Mis en ligne le 22 février 2018

 

 

 

 

 

 

20:39 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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