20/02/2016

SUITE ANNONCÉE / 3

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Suite annoncée / 3

 

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In Memoriam

 

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(Padre) Camillo Torres Restrepo

Mort au combat, dans les rangs de la guérilla colombienne, le 15 février 1966, à l’âge de 37 ans.

 

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Israël sous les feux de la rampe

 

1 - Un nouveau regard sur le peuple élu
2 - Les religions à l'heure de la pensée rationnelle
3 - Au service de l'étranger ou au service de l'Etat-nation ?
4 - Une anthropologie des trois monothéismes
5 - Comment habiter deux mondes aujourd'hui ?
6 - Un monde sans destin

 

1 - Un nouveau regard sur le "peuple élu"

Dans son analyse du 23 décembre 2015, le Saker écrit: "La relation entre la Russie et Israël et, même avant cela, entre Juifs et Russes, mériterait un livre entier. En fait, Alexandre Soljenitsyne l'a écrit, ce livre. Il s'appelle Deux siècles ensemble, mais parce que les sionistes tiennent les médias anglo-saxons à la gorge d'une poigne de fer, il n'a pas encore été traduit en anglais. Qu'un auteur acclamé par le monde entier et qui a eu le prix Nobel de littérature ne puisse pas faire traduire son livre parce que ce qu'il contient pourrait saper la fable officielle sur les relations russo-juives en général et sur le rôle joué par les Juifs dans la politique russe du XXe siècle en particulier, est une démonstration en soi. De quelle autre preuve de la subordination de l'ex-empire britannique aux sionistes a-t-on besoin? " (Poutine et Israël - une relation complexe et à multiples couches, The Saker - Saker.Is - 23 décembre 2015, trad. Catherine Lieutenant)

Avec toute la communauté scientifique de son temps, Descartes jugeait acquises les évidences de l'astronomie de Copernic et de Galilée, mais il s'était résigné à renoncer à la publication de son Système du monde parce que l'Eglise de son temps avait subitement durci à nouveau le combat entre l'astronomie mythologique de la Genèse et l'héliocentrisme. Toute la chrétienté se sentait contrainte de revenir à l'erreur de perspective qui commande la gigantesque erreur de perspective du système de Ptolémée. De même Jean de la Fontaine avait publié une fable intitulée Un animal dans la lune qui illustrait discrètement la pertinence des découvertes de Copernic et de Galilée, mais il n'avait pas osé prendre appui sur la solidité du témoignage de la raison et de la logique face aux représentations magiques des textes sacrés.

De nos jours, les verrous que la théologie mettait à la connaissance scientifique ont sauté, mais nous sommes condamnés à nous colleter à l'infini avec des moyens finis, ce qui n'est pas moins absurde que de soumettre la recherche astronomique au verdict de la Bible. En revanche, un champ immense s'ouvrirait à la connaissance de la psychophysiologie des religions des nations et des peuples si un autre interdit, aussi catégorique que les verdicts de "Dieu", ne s'opposait aux progrès de la connaissance des ultimes secrets du genre humain, à savoir l'interdiction d'analyser la psychologie du peuple juif depuis la destruction de Jérusalem par Titus et Vespasien.

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Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024...

 

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Et parce que Manuel de Diéguez dicte plus vite que son ombre et que nous sommes en retard :

Examen de conscience d’un candidat idéal à la Maison Blanche

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024...

 

 

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Sniper, le Golem du XXIème siècle

 

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Gilad Atzmon جيلاد أتزمون گيلاد آتزمون

Traduit par  Eve Harguindey

 

Dans la tradition juive le Golem est un robot créé par les Juifs pour servir le peuple élu et ses intérêts tribaux.

 

7. Golem.jpgL'histoire de Golem la plus connue est celle de Rabbi Juda Loew ben Bezalel, appelé le Maharal de Prague (1513 -1609). On raconte que le Maharal avait créé un Golem d'argile pour protéger les Juifs des accusations de crimes de sang et pour les aider à satisfaire les exigences du travail physique.

Le Golem a pris le chemin d'Israël. À présent, les Palestiniens sont habitués à être surveillés en permanence par un essaim de Golem israéliens volants ou "drones casher".
On a appris hier que l'Organisation sioniste mondiale (WZO/OSM) a investi dans un nouveau cyber-Golem conçu pour nous espionner tous. Sniper, le nouveau Golem, va scanner la toile en utilisant un nouvel algorithme, à la recherche de contenus anti-juifs. Le nouveau Golem va rechercher certains mots-clés dans différentes langues. Une équipe de membres de la WZO surveillera les résultats et réagira immédiatement. Lorsqu'un délinquant sera détecté, la WZO alertera soit les autorités du pays concerné soit, alternativement, enverra un Golem volant pour traquer le haïsseur de juifs suspecté.

Le Golem Sniper « va créer la dissuasion », disent les entrepreneurs à l'origine du projet, « il ne sera plus si facile de publier un statut (sur les réseaux sociaux) appelant à assassiner les Juifs ».

 

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La version en espagnol de Sniper

 

Dans mes années d'activité comme écrivain et chercheur, je n'ai jamais rencontré un seul «statut» appelant à « assassiner des Juifs.» Cela semble être une manifestation grave de Syndrome de stress pré-traumatique collectif juif (PRE TSD) frôlant la psychose.

Le nouveau Golem sera lancé dimanche, lors d'une conférence de la WZO sur la lutte contre l'antisémitisme à l'ère moderne, à laquelle assisteront l'ambassadeur d'Israël à l'ONU Danny Danon et le président de la Knesset Yuli Edelstein. Bref, si vous avez prévu de publier un «statut assassin», dépêchez-vous, vous n'avez plus que trois jours.

 

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Un choix de Golems volants

 

Source: http://www.gilad.co.uk/writings/2016/2/3/meet-the-new-sni...

Via : http://azls.blogspot.be/2016/02/sniper-le-golem-du-xxieme...

 

 

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Mais pourquoi diable l’ont-ils

dit aux Russes ?

 

Un diplomate russe lance une bombe : les États-Unis s’attendaient à ce qu’ISIS s’empare de Damas en octobre dernier.

Alexandre Mercouris - Russia Insider

17 février 2016, par Comité Valmy

 

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Alexander Yakovenko

 

Dans un article paru dans un journal britannique l’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni révèle que les puissances occidentales ont informé les Russes qu’ISIS capturerait Damas dès que les États-Unis auraient proclamé une zone d’exclusion aérienne.

Alexander Yakovenko, l’ambassadeur de Russie en Grande-Bretagne, a lancé une sorte de bombe lundi, bien que celle ci soit passée totalement inaperçue.

Dans un article de l’édition imprimée du London Evening Standard qui défendait la politique russe en Syrie, il a fait la révélation extraordinaire suivante :
« L’été dernier, nos partenaires occidentaux nous ont dit qu’en octobre Damas serait pris par l’IS (i.e. l’Etat islamique - AM). Nous ne savons pas ce qu’ils avaient l’intention de faire par la suite. Probablement, ils auraient fini par peindre les extrémistes en blanc et les auraient acceptés comme un état sunnite à cheval sur l’Irak et la Syrie ".

L’été - lorsque ces conversations entre les puissances occidentales et les Russes ont soi-disant eu lieu - a été le moment où les États-Unis étaient en discussion avec la Turquie et la Jordanie au sujet de la création d’une zone d’exclusion aérienne et de refuges sûrs en Syrie.

J’ai discuté dans cet article comment l’expression « zone d’exclusion aérienne » est aujourd’hui un simple

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Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6863

 

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http://comaguer.over-blog.com

Bulletin n°305 – semaine 07 – 2016

 

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Connaissez-vous les « Munich Young Leaders » ?

 

Pareille appellation évoque inévitablement les « YOUNG LEADERS » ces personnages prometteurs que ce soit dans le domaine politique, dans le domaine économique ou dans le domaine culturel et médiatique qui sont sélectionnés chaque année depuis 40 ans par la FRENCH AMERICAN FOUNDATION à condition toutefois que, citoyens français ou étasuniens, ils soient dans toutes leurs activités de fidèles soutiens de l’alliance entre la France et les États-Unis, alliance aujourd’hui scellée dans l’OTAN mais que les fondateurs de la FRENCH AMERICAN FOUNDATION, les présidents Giscard d’Estaing et Gerald Ford ont voulu inscrire dans le passé plus lointain du soutien de la France – monarchiste - à l’indépendance des États-Unis. (Voir le livre de Domenico Moro « Le groupe de Bilderberg, l’ ‘’élite’’ du pouvoir mondial. » (Editions Delga -2015)

Ce système de sélection interne à la classe capitaliste dominante a fait école.

En 2004, Klaus Schwab, fondateur et organisateur du fameux forum de Davos lance les « YOUNG GLOBAL LEADERS », réseau international qui regroupe plus de 70 nationalités et qui est destiné à regrouper chaque année au « DAVOS d’été » les éléments les plus prometteurs de la fraction dirigeante du capitalisme transnational. Mais le système est trop récent pour avoir produit des grands leaders mondialement connus. Les français y sont peu représentés et s’y retrouvent plutôt des héritiers : Yannick Bolloré, fils de Vincent, Gabriel Naouri, fils de Jean Charles, PDG de CASINO ou Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de Price Minister, frère de NKM et petit-fils de l’ambassadeur.

Nouveau venu en 2010 dans ce type de regroupement les « MUNICH YOUNG LEADERS ». La CONFERENCE POUR LA SECURITE COLLECTIVE EN EUROPE qui l’a créé est l’équivalent en matière de relations internationales et de guerre du forum de Davos. Elle rassemble chaque année à Munich dans les premiers jours de Février le gratin européen et étasunien dans ces domaines : ministres de la défense et des affaires étrangères, dirigeants de l’OTAN, généraux, fabricants d’armes, banquiers, journalistes spécialisés et dirigeants de think tanks spécialisés. Nombre d’invités l’ont été ou le seront également par le groupe de Bilderberg ou par la Commission Trilatérale.

Mais la particularité du recrutement des MUNICH YOUNG LEADERS -près de 200 membres aujourd’hui - est que, bien qu’organisé par une fondation privée, il est en pratique piloté par le ministère des affaires étrangères allemand et organisé dans les pays concernés par les ambassades d’Allemagne. Beaucoup plus sélectif que les YOUNG GLOBAL LEADERS il ne recrute que trois personnes par pays cible. Les MUNICH YOUNG LEADERS se réunissent entre eux une fois l’an et sont invités à assister à deux forums internationaux thématiques organisés par l’INTERNATIONAL INSTITUT FOR STRATEGIC STUDIES de Londres, celui de Singapour « SHANGRI–LA DIALOGUE » et le « MANAMA DIALOGUE » au Bahreïn. Ce manifeste ainsi une volonté politique claire de la RFA de structurer principalement sur le continent eurasiatique une zone d’influence stratégique autonome par rapport aux deux structures à domination étasunienne : le groupe de Bilderberg et la commission Trilatérale.

Cette volonté allemande est là pour rappeler une nouvelle fois que la classe dirigeante allemande, privée par la défaite de 1945 et la charte de l’ONU qui lui interdit l’accès au Conseil de Sécurité de l’ONU et à l’arme atomique d’un rôle prééminent dans la conduite des affaires mondiales, avance à pas comptés mais avec persévérance dans la conquête de ce rôle.

La destruction de la RDA- remarquablement décrite par Vladimiro Giacché dans son livre « Le second anschluss - l’annexion de la RDA » (Editions Delga – 2015) - et la brutale mise au pas de la Grèce en 2015 sont des illustrations concrètes de cette politique.

 

Portraits de famille

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Ken Roth, Administrateur des MYL, ici en 2015

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Dr. Ng Eng Hen, Ministre de la Défense de Singapour

Sans oublier les incontournables :

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John Mc Cain

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Yatseniouk

Et, bien entendu :

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Thomas de Maizières, qui, comme son nom ne l’indique pas, est allemand et même ministre de la Défense d’Allemagne.

Sans compter les :

         Victoria Nuland

         Amos Gilad

 Wolfgang Schäuble

         Radoslaw Sikorski

         Wolfgang Ischinger

         Herman Gref, qui en dépit de son nom allemand est russe (Sberbank)

  Ruslan Pukhov (autre 5e colonne russe)

Et toute une variété de princes jordaniens, saoudiens, qataris, bahreinis, et autres Chinois de Singapour.

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Site des Munich Young Leaders : Si vous cliquez sur « portraits », vous les aurez tous, un par un, avec leurs pays d’origine : http://www.munich-young-leaders.org/

Prochaine sauterie : du 30 juin au 2 juillet, à Varsovie.

 

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« En marge de la conférence », dit Sputnik (en-dehors ?), Sergei Lavrov a rencontré John Kerry.

Pour évoquer les pourparlers de paix fantômes ?

http://sputniknews.com/europe/20160211/1034583887/lavrov-...

 

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Au moment de mettre en ligne, nous recevons ceci de Marie-Ange Patrizio :

Bonjour,

Je joins à ce bulletin de comaguer (comité Comprendre et agir contre la guerre, Marseille) le lien pour la page de couverture et présentation du livre de Vladimiro Giacché, que j’ai traduit l’an dernier pour les Éditions Delga :

LE SECOND ANSCHLUSS. L’Annexion de la RDA.

« La réunification de l’Allemagne. Un des plus beaux succès de l’Europe issue de la chute du mur de Berlin ? La réalité est bien différente.
25 ans après, la distance entre les deux parties de l’Allemagne continue à s’accentuer, malgré les transferts d’argent public du gouvernement fédéral et de l’Europe. Fort d’une recherche scrupuleuse et des témoignages des principaux acteurs, l’auteur montre comment la réunification a signifié la complète désindustrialisation de l’Allemagne de l’Est, la perte de millions de postes de travail, et une émigration vers l’ouest qui dépeuple des villes entières.

Le patrimoine économique du pays le plus prospère du bloc de l’Est a ainsi été dilapidé, spolié, saccagé, au prétexte d’une intégration à l’idéologie libérale dominante.

Après les ravages que cette même politique aveugle cause aux pays du Sud de l’Europe et au nôtre également, force est de constater que l’histoire de cette union qui divise parle également à notre présent ».

http://editionsdelga.fr/portfolio/vladimiro-giacche-le-se... 

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« Global Bloody Blueberry Blues »

ou

Myrtilles « globales » et salaire ouvrier

Fausto Giudice – Basta ! 20 janvier 2016


Au départ de cet article, il y a un fait divers. Sur la route R-86, à l'aube du 9 janvier 2016, dans la région de l'Araucanie chilienne, un minibus se crashe. Le chauffeur et neuf des dix passagers, dont deux mineurs de 17 ans, sont tués. La seule survivante, grièvement blessée, a aussi 17 ans. Les victimes sont des cueilleurs de myrtilles, ce que dans le Chili post-moderne et gringoïsé, on appelle « berries » (de l'anglais blueberry, myrtille ou, en français canadien, « bleuets »). En cherchant des illustrations pour accompagner l'article du président de la CGT chilienne sur les dessous de « l'accident », je découvre un monde. Et ce que je découvre me laisse pantois. Voici donc l'histoire de la blueberry, un petit fruit aux dimensions mondiales, emblème sinistre de la globalisation.

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Depuis une dizaine d'années, la myrtille cultivée a pris la place de la myrtille sauvage, plus petite, plus goûteuse, plus rare, plus difficile à cueillir, donc plus chère, donc « pas rentable ». La myrtille sauvage est un ingrédient traditionnel des pays du nord, du Canada à la Sibérie, en passant par l'Angleterre et la Hollande et des régions montagneuses tempérées à froides, comme les Pyrénées ou les Vosges. Les Anglais, les Yankees et Canadiens en ont généralement au moins un pot de confiture ou de gelée dans leur frigo et sur leur table de petit déjeuner, et tout skieur de fond suédois a dans son sac à dos un paquet de Blåbärssoppa, soupe de myrtilles instantanée en poudre, pour compenser son effort physique, qu'il fera bouillir sur son feu de camp une fois dressée sa tente pour la nuit ou sur le gaz du refuge.

La myrtille a, paraît-il, des vertus anti-oxydantes magiques, censées prévenir le cancer. À tel point que des chercheurs britanniques travaillent sur une « tomate violette », génétiquement modifiée, qu'ils cultivent sous serre au Canada, où on est moins regardant sur les OGM que dans la Vieille Europe. Ils ont injecté dans ces tomates des protéines qui sont à l'origine des pigments bleu-noirs des myrtilles, les anthocyanes. Des études menées sur des souches de souris particulièrement promptes à développer certains types de cancers ont montré une extension de leur durée de vie de 30% si on leur administrait du jus de ces tomates. Mais il n'est pas évident que les vertus anti-oxydantes prêtées à ces pigments puissent perdurer longtemps. Des chercheurs de l'université d'État de l'Ohio ont montré en 2013 dans une étude que les anthocyanes étaient très rapidement dégradés par la salive.

Quoi qu'il en soit, la myrtille et ses anthocyanes sont devenus une source de business et de profit dans tout le monde riche. L'agrobusiness s'est donc emparé de ce produit. La production mondiale a au moins triplé en 10 ans, passant, selon les sources à un volume entre 200.000 et 500.000 tonnes. Principaux producteurs et exportateurs : les USA et le Chili, suivis par l'Argentine, le Pérou, l'Uruguay, l'Afrique du sud et…la Chine. Mais tout le monde est en train de s'y mettre, du Maroc à l'Espagne. Le site chinois de vente en ligne Alibaba propose des containers de 10 tonnes à des prix défiant toute concurrence de myrtilles dont l'origine n'est pas précisée, mais provenant sans doute d'Amérique du sud.

Le grand avantage du Chili et des autres pays de l'hémisphère Sud est qu'ils peuvent produire des fruits à contre-saison, lorsque c'est l'hiver en Europe et en Amérique du nord. Et qu'évidemment, leurs frais de production – à commencer par les salaires – sont très « avantageux ». Enfin, les myrtilles se conservent bien au froid – entre 3 et 4 semaines – se prêtent à la congélation, à la lyophilisation et mettent du goût et de la couleur aussi bien dans les yaourts que dans les tartes, les müeslis et…les gels-douche ou les shampoings, sans oublier toute une flopée d'alicaments et autres panacées universelles. Que demander de plus…

Si vous achetez une barquette de 125 g. de myrtilles « fraîches » au supermarché le plus proche de chez vous en Europe, qui a beaucoup de chances d'être une enseigne Carrefour, vous aurez à débourser 5,99 €, ce qui met le prix du kilo à 47,92 € [mais, vu la concurrence féroce entre hypermarchés, j'en ai trouvé à 2,99 € au SuperU de Sainte-Ménehould, ce qui met le kilo à 23,92 €]. Carrefour a acheté ses stocks de myrtilles au grossiste à environ 18 € le kg. Le prix de vente en gros du Marché d'intérêt national de Rungis était en moyenne de 23 € le kilo en novembre 2015. Si ces myrtilles venaient du Chili, les producteurs chiliens les ont vendues pour un prix moyen de 10 € le kilo. Sur ces 10 €, le coût salarial pour la récolte aura été de 0,45 € par kilo. Le client de Carrefour donne donc 5% de ce qu'il paie, 0,34€, au travailleur chilien qui a cueilli ces myrtilles, « génétiquement améliorées », comme on dit élégamment.

Voici une annonce d'offre d'emploi de récolteurs par une ferme de production de myrtilles d'Osorno au Chili.

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Salaire promis : 700 pesos, soit 0,85 € par cageot vert de 2 kg. Un bon récolteur pourra en une douzaine d'heures de travail quotidien récolter environ 25 cageots, soit 50 kg et gagner dans les 20.000 pesos, soit 25 €. Le salaire minimum légal au Chili est actuellement de 250.000 pesos, 315 €. Les saisonniers de la myrtille n'y arriveront pas, vu qu'ils travaillent rarement un mois plein de suite.

Alors qu'en Argentine, deuxième producteur de myrtilles du sous-continent après le Chili, syndicats et employeurs se sont accordés en juin dernier sur une augmentation de salaires de 28% pour les cueilleurs de « berries », au Chili, les salaires ne bougent pas.

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Elles sont cultivées partout

 

Les plantations de myrtilles commencent à produire dans leur troisième année, atteignant des volumes de 6 à 12 tonnes de fruits par hectare. Les variétés plantées sont issues d'espèces sélectionnées par l'agrobusiness US. Les maladies et parasites auxquels les arbustes sont sujets sont tous l'objet de traitements chimiques « efficaces », qui ont permis d'éliminer progressivement les obstacles à l'importation que représentaient les règlements sanitaires de tel ou tel pays. Par exemple, l'importation de myrtilles argentines et chiliennes aux USA est conditionnée à un traitement obligatoire au bromure de méthyle ou bromométhane, un gaz réfrigérant toxique à effet de serre puissant et interdit par le Protocole de Montréal de 1987, mais pour lequel les USA ont, bien sûr, obtenu une dérogation. Il s'agit d'empêcher l'entrée dans le territoire yankee d'un migrant indésirable, la Ceratis capitata, la Mouche méditerranéenne.

Quelles conclusions tirer de tout ça ? C'est simple : abstenez-vous d'acheter et de bouffer ces myrtilles de merde, vous vous en porterez mieux, physiquement et moralement. Et quand vous tomberez sur des animations de promotion des myrtilles chiliennes dans votre supermarché, allez donc interpeller l'animateur pour lui demander s'il se rend compte des conneries qu'il raconte. On annonce une première campagne de promotion fin janvier dans quatre Monoprix et quatre Auchan en France. Les exportateurs chiliens ont confié cette campagne à l'agence Bokooplus, spécialisée dans les fruits et légumes provenant des plantations esclavagistes, des avocats mexicains aux ananas philippins et hawaïens de Dole en passant par les avocats israéliens d'Agrexco, sans oublier les kiwis néo-zélandais, bref tout ce dont vous n'avez pas besoin pour vivre bien et vieux. Si vous vivez dans une région où il en pousse, allez donc à la cueillette aux myrtilles sauvages, brimbelles ou bleuets, en respectant les règlements en vigueur, notamment dans les parcs naturels comme celui des Ballons des Vosges, dans l'est de la France (cueillette autorisée du 15 juillet au 15 décembre pour une consommation familiale, soit 2 kg par jour par personne).

BOYCOTT !

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Source : http://azls.blogspot.be/2016/01/global-bloody-blueberry-b...

 

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Pour les curieux, les masochistes ou les deux…

 

Un AIPAC – et même deux – dans l’Antiquité

Réflexion oiseuse des Grosses Orchades, sur celle ci-dessus de Manuel de Diéguez

 

« Le “peuple juif” est-il le seul à se livrer à cette scission entre ses songes sacrés et ses conquêtes sur la planète entière, ou bien existe-t-il une spécificité de ce peuple dont la connaissance nous livrerait la clé des ultimes secrets du simianthrope ? »…

 

…se demande-t-il.

Oui, c’est vrai : le peuple « juif » (hébreu, khazar ou les deux) est-il le seul à avoir « perdu sa terre » et à s’être installé en maître sur une (ou des) autre(s) ?

Laissons de côté le fait que, pour nous, ni l’un ni l’autre n’a perdu sa terre, mais que les deux furent toujours atteints de bougeotte aigüe. Et admettons le postulat de la perte. Est-il le seul à s’être « lové dans ses patries adoptives [pour en devenir] le chef » ? La réponse est : non, il n'est pas le seul. Et ce précédent historique mérite à notre avis un petit rappel.

L’histoire commence au ± XIIIe siècle avant l’ère chrétienne, dans un pays d’Asie Mineure appelé Lydie.

Pour diverses raisons, les Lydiens étaient affreusement riches. Les cours d’eau qui descendaient de leur mont Tmolos, entre autres le Pactole, charriaient des paillettes d’or arrachées à ses gisements. Mais ils n’avaient pas que des mines d’or. Ils en avaient aussi d’électrum, d’argent, d’onyx, de mica, etc. En outre, placés comme ils l’étaient, ils contrôlaient la route commerciale entre le bassin méditerranéen et l’Asie, faisaient payer des droits de passage, des droits de douane sur les marchandises, etc. Les Grecs leur attribuaient l’invention de la monnaie. Ce sont eux en tout cas qui avaient les premiers remplacé le troc direct entre producteurs et consommateurs par le commerce de détail exercé par des intermédiaires ; sans doute ont-ils aussi exercé en premier le métier d’aubergiste, leurs caravansérails servant à la fois d’auberges et de boutiques. Bref : naissance du commerce de type capitaliste.

 

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Lydie et territoires annexés au temps de Crésus

 

C’est Hérodote qui, le premier, a parlé d’eux :

 

« La Lydie ne possède guère de merveilles dignes d’être notées, comme en ont d’autres régions, sauf les paillettes d’or qui proviennent du Tmolos. […] Les mœurs des Lydiens sont en général semblables à celles des Grecs, sauf qu’ils prostituent leurs enfants de sexe féminin. Les premiers à notre connaissance, ils ont frappé une monnaie d’or et d’argent, et, les premiers, ils se sont faits revendeurs.

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      Statère d’or de Crésus

D’après eux, ils seraient aussi les inventeurs des jeux en usage dans leur pays et en Grèce : ils les auraient inventés au temps où ils colonisèrent la Tyrrhénie, et voici comment : sous le règne d’Atys, fils de Manès, il y eut une grande famine dans toute la Lydie. Les Lydiens l’endurèrent patiemment d’abord, puis, comme elle ne cessait pas, ils cherchèrent quelques dérivatifs et chacun s’y ingénia de son côté. C’est alors, disent-ils, qu’on inventa les dés, les osselets, les balles et les jeux de toute espèce, sauf le tric-trac ; de ce jeu-là, ils ne revendiquent pas l’invention. Voici comment ils les employaient pour lutter contre la faim : un jour sur deux, ils passaient tout leur temps à jouer, pour ne pas penser à la nourriture ; le jour suivant, ils mangeaient et s’abstenaient de jouer. Ils vécurent ainsi pendant dix-huit ans. Mais le fléau, loin de cesser, s’aggravait encore : alors le roi répartit tout son peuple en deux groupes, et le sort désigna celui des deux qui resterait dans le pays, tandis que l’autre s’expatrierait. Il demeura lui-même à la tête du groupe désigné pour rester, et donna pour chef aux émigrants son fils, qui s’appelait Tyrrhénos. Les Lydiens bannis par le sort descendirent à Smyrne, se firent des vaisseaux qu’ils chargèrent de tous leurs biens, et partirent à la recherche d’une terre qui pût les nourrir ; ils longèrent bien des rivages jusqu’au jour où ils arrivèrent en Ombrie, où ils fondèrent des villes et où ils demeurent encore aujourd’hui [en ± 440 avant l’ère chrétienne, NdA]. Mais ils quittèrent leur nom de Lydiens pour prendre celui du fils de leur roi, qui était à leur tête ; ils prirent, d’après lui, leur nom de Tyrrhéniens. »

L’Enquête, I, 93.

 

« Ces Tyrrhéniens sont les Étrusques, et selon la tradition grecque, leur migration se serait produite au cours du XIIIe siècles avant J.-C., les données actuelles de l’archéologie et de la linguistique semblent confirmer l’origine lydienne des Étrusques », dit la très savante Mme Andrée Barguet, traductrice d’Hérodote.

Les Romains les appelaient « Etrusci » ou « Tusci » et les Grecs les nommaient « Τυρρηνοί » (Tyrrhēnoi, c’est-à-dire Tyrrhéniens ou Tyrsènes, nom qui a été donné à la mer des côtes occidentales de l'Italie), mais si l'on en croit Denys d'Halicarnasse ils s'appelaient eux-mêmes « Rasenna » ou, par syncope, « rasna ».

Pourquoi l’Ombrie ? À cause des mines de fer dont elle était pleine. Car les mines, ils s’y connaissaient. Ils y fondèrent douze villes, liées par des pactes : la Dodécapole. Selon la légende, Tyrrhenos leur donna pour chef unique un nommé Tarcon, né avec les cheveux blancs et plein d’une sagesse précoce. [Notons-le en passant : Tarcon deviendra, dans le Nouveau Testament, Jésus enfant enseignant les docteurs.]

En fait, chaque ville avait à sa tête un seul homme nommé « lucumon » issu d’une des deux ou trois familles de propriétaires qui concentraient dans leurs mains tous les pouvoirs : civil, militaire et spirituel. Familles qui rendaient la justice, dirigeaient la vie publique, détenaient et manipulaient l’argent, armaient les navires de guerre ou de commerce, conduisaient les armées, contrôlaient le culte des dieux et, devins, prononçaient les augures : ils lisaient l’avenir ou la volonté des divinités dans les foudres, le vol des oiseaux et le foie des moutons. Plus tard, ils le firent dans des « livres de la Sybille » de leur fabrication. Leurs sentences étaient sans appel.

On a beaucoup discuté sur ce qu’était un lucumon. Un roi ? Un calife ? Un caïd ? Un chef ? Disons un oligarque. Entre autres choses, ils sont les inventeurs du fascisme et de ses symboles.

 

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Fascio étrusque

Inventions qui ne tomberont pas, à Rome, dans des oreilles de sourds.

 

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Fasci romains

 

Ils sont aussi les continuateurs du capitalisme monétaire né dans leur Lydie d’origine, dont ils ont fini par infester le monde (pas seuls, il est vrai, le nombre de leurs disciples n’ayant cessé de croître de façon exponentielle).

Les douze lucumons se réunissaient de temps en temps pour discuter des affaires publiques et en décider.

Que firent ces immigrés (la moitié d’un peuple quand même, qu’on n’entendit jamais se dire en guise de salut « L’an prochain à Sardes »), une fois installé en prototype de société fasciste ? Ils fabriquèrent (ils le font toujours) les plus belles chaussures du monde, exploitèrent les mines de fer d’un âge qui ne faisait que commencer, mines qu’exploiterait encore après eux Mussolini, produisirent des vins exquis (la Gaule leur doit ses tout premiers pieds de vigne), des armes et des casseroles en bronze, des bijoux somptueux (orientaux, c’est tout dire). Dans une architecture en harmonie avec le paysage, ils construisirent des aqueducs qui servent encore et produisirent, en terre cuite, en bronze ou en peinture à fresque, quelques-unes des œuvres d’art les plus sublimes jamais produites par l’humanité.

 

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Ces ancêtres de la Joconde tenaient à sourire même en mourant sous le pas des chevaux

 

Ils construisirent des flottes et se firent grands exportateurs de leurs produits, donc devinrent ou continuèrent à être incroyablement riches.

Jusqu’au jour où… ils se retrouvèrent encerclés par les comptoirs (lisez « colonies ») des Grecs et des Phéniciens.

 

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Ce qu’ils firent ? Exactement ce qu’Israël « encerclé » (inévitable aussi quand on s’enkyste au milieu des autres) voudrait faire à l’Iran : ils s’attaquèrent à Rome, dont le port d’Ostie était leur seule voie d’accès possible au reste du monde méditerranéen.

Et tombèrent sur un os.

Les bouseux (lisez « agriculteurs ») romains non seulement ne se laissèrent pas envahir, mais renversèrent la vapeur en mettant le siège devant la première à leur portée des douze villes. Qui tomba sans même combattre. Puis devant chacune des autres, qui tombèrent de même. Effondrement complet et définitif de la puissance étrusque.

Que s’était-il passé ?

Ce qu’apprend à qui sait la lire la légende de Tarpeia, à savoir : que la piétaille toscane, traitée en quantité négligeable, méprisée, privée de tous droits, n’avait pas vu l’intérêt de se battre pour ses maîtres. Esclave pour esclave, l’être d’eux ou des Romains, quelle différence ? Qu’ils se battent entre eux ! Et elle avait remis les clés de ses villes aux envahisseurs. Elle s’était même, auparavant, du moins en partie (les Volsques du Latium) battue aux côtés des Romains, lors de la tentative d’invasion en sens inverse. Épisodes bien oubliés de la lutte des classes…

Qu’advint-il alors des lucumons et de leurs « 20 familles » ? Ils abandonnèrent leurs terres avec ce qu’il y avait dessus et passèrent à Rome avec armes, bagages, immenses richesses et dons superlatifs pour la manipulation, la fabrication de faux et la science des augures.

De ce jour, c’est par eux que Rome fut gouvernée en sous-main, y compris sous César, Auguste et Tibère, jusqu’à sa chute. AIPAC Number One.

 

Sous-commentaire encore plus oiseux

Un casse-tête qui continue à se poser aux savants est la « langue » de ce peuple, dont la civilisation brillante a disparu du jour au lendemain sans laisser une seule page de littérature, et donc jamais déchiffrée depuis.

Ce mystère n’en est évidemment pas un : quand la tête n’a rien à dire aux pieds, il n’y a pas d’expression, parce que pas de communication du tout. Tombée la puissance, engloutie la mémoire.

Pourtant… après des siècles sous le talon de fer de Rome, des siècles d’invasions barbares (Celtes, Goths, Ostrogoths, Wisigoths, etc.), et malgré les occupations françaises, espagnoles et autrichiennes, suivies de l’ultime chevauchée de Pilleur Ier, la piétaille toscane a prouvé que le génie, c’était elle qui l’avait, prouvant ainsi du même coup que son identité, mise entre parenthèses par la chute de ses chefs, n’avait jamais disparu : Dante, c’est elle. Machiavel, c’est elle aussi. Cimabue, Giotto, Filippino et Filippo Lippi, Botticelli, Vasari, Lorenzetti, Masaccio, Bronzino, Andrea del Sarto, Pollaiuolo, Donatello, Verrocchio, les della Robbia, Ghirlandaio, Pisanello, Léonard de Vinci, Piero della Francesca, Uccello, Gozzoli, Cellini, Dolci, Brunelleschi et Modigliani, c’est encore elle. Comptons pour rien quatorze papes ! De Michel Ange à Philippe, la famille Buonarroti a donné, à chaque génération, au moins un littérateur d’envergure… mais Vespucci et Verrazzano, c’est toujours elle. Galileo Galilei et son fils Vincent. Marsile Ficin. Veracini et Vestris. Veneziano et Betti. L’Arétin, Carducci, Papini, Malaparte, Dacia Maraini, Federico Fellini, Franco Zeffirelli, Mario Monicelli, Pier Paolo Pasolini - l’Étrusque absolu ! - et Dario Fo, c’est encore et toujours elle, de même que Gino Bartali, Rolando Panerai, Ettore Bastianini Mario del Monaco et même Andrea Boccelli, quoique, aussi, Licio Gelli et Oriana Fallacci, car personne n’est parfait. Sans compter ceux qu’on oublie ou qu’on ne connaît pas. Et on ne vous dit rien pour ne pas abuser des rois et des reines actuels du polar toscan, qui ne ressemblent à personne.

 

Qu’en fut-il de ceux qui étaient restés au pays, sur les bords du fleuve Pactole ?

Ils continuèrent à s’enrichir par habitude. Tant et si bien qu’ils eurent pour roi, au VIe siècle avant nous, celui dont le nom est synonyme d’incalculable fortune : Crésus.

 

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Crésus, par Claude Vignon – 1629 – Musée des Beaux-Arts de Tours

 

Comme il arrive souvent, Crésus ne sut pas se contenter de ce qu’il avait. Fut pris de la folie des grandeurs. Se mit à conquérir les pays voisins. Ne sut pas s’arrêter à temps. S’en prit à la Perse. Tomba sur Cyrus le Grand, c’est-à-dire sur un os lui aussi. Bref, se fit battre à plates coutures.

 

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Cyrus le Grand

Pourquoi Cyrus, au lieu de faire étrangler le vaincu dans un cachot souterrain comme on l’eût fait à Rome (mais les Romains non plus ne le firent pas aux Étrusques !) ? Nul ne le sait. Il court là-dessus des légendes élaborées après coup. Ce qu’il faut retenir, parce qu’il s’agit d’un fait historique, c’est que Cyrus invita Crésus à sa cour et le prit pour conseiller. Ce qu’il fut, gouvernant la Perse en sous-main, jusqu’à la mort du Grand Roi et même après. AIPAC Number Two.

Ainsi donc, un même peuple a, quasi simultanément, adopté dans les mêmes circonstances le même comportement de coucou aux deux extrémités du Monde (alors) Connu.

Qu’en sera-t-il d’Israël au moment de la reddition des comptes ? La même chose, à parier sans risques. Les lucumons pseudo-hébreux s’en iront, avec armes, bagages, savoir-faire et immenses richesses, nicher ailleurs, Washington, Paris et Londres étant laissés à leur sort de coquilles vides. Ailleurs, où ? Oooh… Montréal, Moscou, Sydney, Melbourne, Sao Paulo ou… Pékin, pourquoi pas ? Ils ne se contenteront peut-être pas d’un seul nid, mais abandonneront aux rétributions, sans le moindre état d’âme, un déchet de cinq à six millions d’Israéliens. Bof, ce ne sera pas la première fois. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs n’est-ce pas.

Et peut-être qu’alors Gilad Atzmon sera ministre de la Musique en Palestine. C’est la grâce qu’on lui (qu’on leur) souhaite.

Théroigne.

 

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Avec près d’une semaine de retard parce qu’Hygie nous snobe,

Mis en ligne le 20 février 2016.

 

 

 

 

16:09 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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