03/02/2016
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Que ferait-on sans lui ?
Lettre ouverte de Roger Waters aux citoyens français
Cercle des Volontaires – 28 janvier 2016
Note de la rédaction : cet article est la traduction d’un billet paru le 28 janvier 2016 sur le site Mondoweiss, site géré depuis les USA offrant une vision alternative des relations israélo-palestiniennes. Il s’agit ici d’une lettre adressée par Roger Waters, ex-Pink Floyd, au peuple de France à la suite des procédures judiciaires engagées contre des personnes soutenant le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) dirigé contre l’état d’Israël, afin que celui-ci cesse de persécuter les Palestiniens. La lettre fut envoyée à une agence de presse française, mais ne fut jamais publiée. Comme il est de notre avis que la liberté d’expression de M. Waters mérite tout notre respect et que celle du peuple français à l’entendre le réclame, nous vous la publions donc ici, traduite en français – Lawrence Desforges.
Mes chers citoyens,
De concert avec la plupart des membres raisonnables, sensibles et doués de compassion de la société civile mondiale, je déplore l’occupation de la Palestine et la soumission de tous ses habitants non-juifs. La discrimination anti-palestinienne de l’état d’Israël depuis 1947/8 est inacceptable.
Je suis anti-raciste, anti-colonialiste, anti-oppression et anti-discrimination.
Nous, les peuples du reste de la société civile mondiale vous avons toujours tiré notre chapeau, à vous les Français, pour votre adhésion à la « Déclaration des Droits de l’Homme » en 1789. Il demeurait toujours, pensions-nous, dans votre cœur battant collectif nourri de votre dévotion aux principes de Liberté, Égalité et Fraternité, un attachement à la défense des opprimés partout, et même hors de France !
Source : http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/01/29/roger-water...
Source originale : http://mondoweiss.net/2016/01/roger-waters-tells-france-s...
Robert Badinter, ou la peine de mort pour le Code du travail
FLOREAL – 31 janvier 2016
Il est juste de le rappeler, l’avocat socialiste Robert Badinter a joué un rôle majeur dans l’abolition de la peine de mort en France ; il n’en est que plus injuste d’oublier que le premier homme d’Etat à exiger l’abolition fut... Maximilien Robespierre. Prenant de loin le relais de l’Incorruptible assassiné, la Commune de Paris décida en 1871 d’envoyer la guillotine à la casse.
Hélas, dans les deux cas, l’abolition, décidée en son principe, ne put avoir de suite effective et immédiate : en 1793, l’invasion étrangère conjuguée à l’insurrection vendéenne contraignit le Comité de salut public à mettre en pratique dans toute sa rigueur la devise révolutionnaire aujourd’hui bien édulcorée « liberté, égalité, fraternité ou la mort ». Quant aux généreux Communards, assiégés par Bismarck et promis au par Thiers à l’extermination (laquelle fut mise en pratique lors de la « Semaine sanglante »), ils n’eurent d’autre choix que de prendre les armes face aux affameurs et aux massacreurs de Versailles...
Source : http://www.legrandsoir.info/badinter-ou-la-peine-de-mort-...
La peur des Rouges ? Ça ne marche plus !
Finian Cunningham – Sputniknews – 20 janvier 2016
Les gouvernements américain et britannique lancent une nouvelle campagne de presse pour diaboliser la Russie, avec de grandes déclarations selon lesquelles le Kremlin infiltre des partis politiques et des médias d’information. L’ignoble but des Russes, nous dit-on, est de détruire l’Union européenne.
Nous avons déjà vu des versions de cette tactique de la peur à propos de l’Ukraine et de Poutine-le-nouvel-Hitler. Mais ce qu’illustre cet exercice à faire bâiller d’ennui est que le vieux sortilège agité par ses dirigeants n’agit plus sur le public occidental. L’opium de la propagande occidentale est périmé.
Source : http://lesakerfrancophone.fr/la-peur-des-rouges-ca-marche...
Quant aux Russes,
Pas question qu’ils paient plus d’un rouble pour un dollar, et qu’on leur rende l’Alaska, nom de Zeus !
Riss et Banksy dessinent les migrants.
Théophraste R. – LGS – 26 janvier 2016
Banksy, le mystérieux et talentueux artiste de rue (street-artist), soutient les migrants. Plusieurs de ses œuvres ont fait leur apparition sur des murs ou sur des panneaux, à Calais, à Londres. Il faut désormais les protéger sous du plexiglas pour éviter qu’un imbécile les tague, ou les vole si elles sont sur bois. Elles peuvent valoir plusieurs centaines de milliers d’euros.
Bansky crée une œuvre généreuse et gratuite qu’il expose dans le musée des pauvres : les murs de leur quartier.
Comparer Bansky à Riss, c’est comprendre la différence entre un artiste et un gribouilleur, un coeur et un portefeuille (1).
Théophraste R. (Anti-Riss, « L’homme qui rit dans les cimetières d’enfants »).
(1) Riss, qui a racheté une partie des parts détenues par la famille de Charb, est actionnaire à 70 % de Charlie Hebdo. C’est le vrai patron.
Source : http://www.legrandsoir.info/riss-et-banksy-dessinent-les-...
Quand Charlie Hebdo persiste et signe
Serge Uleski – Liberté, liberté chérie – 21 janvier 2016
Dessin de Riss, salarié de Charlie Hebdo
Un problème néanmoins : le journal d'extrême droite « Minute », celui des années 70 en particulier, n'aurait pas fait pire.
*
A propos de Aylan, âgé de 5 ans, cet enfant de réfugiés syriens rejeté par la mer, échoué sur une plage de Bodrum, en Turquie, le 2 septembre 2015, après un naufrage et une noyade, Charlie Hebdo, ce nid de vipères islamophobes irresponsables et racistes, en a remis une couche suite aux agressions sexuelles « en bande organisée » à Cologne le soir du Nouvel an ; agressions attribuées à des migrants et des réfugiés accueillis récemment par l'Allemagne.
Riss ou le courage des lâches
Aussi, qu'il soit permis de rappeler ceci à propos du dessin de Riss :
Jamais Charlie Hebdo ne se serait permis un tel propos, si cet enfant de 5 ans n'avait pas été arabe et musulman car, à ce sujet, tout est permis : dénigrements, instrumentalisation, diffamation, insultes et mépris.
D'où la nécessité de dénoncer sans relâche une complaisance inouïe à l'endroit de cet hebdo.
Riss ou la bêtise dans le mépris
Et pourquoi ne pas se payer quelques Banksy, puisque, à l’opposé des crobars de Charlie Hebdo, ils sont gratuits
Sur un mur de Clacton-on-Sea le 1er octobre 2014, effacé depuis par la municipalité.
« Les migrants ne sont pas bienvenus ! », « Retourne en Afrique ! », « Pas touche à mes vers ! »
Los Angeles
Bar-code escape
Consumer Jesus
Avec le temps, son humour est devenu de plus en plus politique.
Post « Hurricane Katrina » – (New Orleans)
No future (Londres)
Traite des esclaves (Londres)
Depuis détaché et vendu pour 1.1 million de dollars… pas par l’artiste.
Calais jungle
Refugees (Londres 25.1.2016)
Refugees at sea
Sur la Palestine, à Gaza et ailleurs :
En 2007, Banksy s’est rendu à Bethleem pour Noël et a peint six œuvres sur les murs de la ville, « pour remonter un peu le moral aux habitants et essayer de stimuler le tourisme ».
Ce que vous cache le mur
Sur ceux restés debout de maisons détruites à Beit Hanoun (Gaza - Juillet 2014)
« Partant du théorème bien connu selon lequel Internet ne parle que de chatons et de lolcats, le street-artist Banksy est allé peindre sur un mur de Gaza un chaton, justement, pour que les media soient forcés de parler du drame politique et humanitaire qui se joue là-bas. Amer décalage, étrange télescopage, entre l’image et son contexte : une bisounourserie post-apocalyptique. Et vous savez quoi ? Ça a failli marcher. On a beaucoup parlé du chaton, de Banksy et de sa démarche. On a parlé un peu de Gaza. Parce que bon, quand le doigt montre le ciel, l’imbécile a plutôt tendance à regarder le doigt. Enfin la patte. » (M.N. Grison, Aux arts, citoyens !)
Le sourire de la Joconde
Gaza
L’amour est dans l’air
Dont une reproduction sur stencil a été vendue 248.000 $ en 2013
Beit Hanoun (Gaza) – Carrousel suspendu à un mirador israélien
Mis en ligne le 3 février 2016.
21:24 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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