24/01/2013

L'usure, axe central de l'histoire de l'Occident

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L’usure, axe central de l’histoire de l’Occident


Après « la mère de toutes les batailles », dont nous avons bien l’intention de célébrer l’anniversaire d’ici un jour ou deux, et bien des mois encore de guerre acharnée, le nazisme militaire (l’allemand en tout cas) fut vaincu.  Et le fut, croyait-on, définitivement, ou du moins pour longtemps. Mais le nazisme bancaire, lui, était intact, et les héros soviétiques eux-mêmes n’y purent rien.

C’est ce qu’a entrepris de nous rappeler – oh, si judicieusement ! – Aline de Dieguez, dans le dernier chapitre en date de sa somme A l’origine du chaos mondial actuel. Elle le fait en remontant assez loin dans le temps pour que nous nous remémorions (ou découvrions) que les pratiques bancaires crapuleuses ne datent pas d’aujourd’hui, ni d’hier, ni de la Renaissance, et sont même d’une très grande antiquité. Elle nous démontre par la même occasion que L’usure (fut et reste l’) axe central de l’histoire de l’Occident.

Des marchands du Temple de Jérusalem, chassés par Qui-vous-savez, au piratage de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal après tant d’autres pays et même continents, en passant par les assassinats des présidents Lincoln et Kennedy, entre autres, l’Argent thésaurisé à usage usuraire a vraiment beaucoup de sang sur ses coffres.

Henri Guillemin nous avait déjà révélé bien des turpitudes, lorsqu’il nous racontait la création de la Banque (dite) de France. On ne sera pas vraiment surpris d’apprendre que la création de la FED aux USA fut – comment dire ? – conforme aux usages.

Si la chronique d’Aline de Dieguez se lit comme un roman – policier ou d’aventures - , ce n’est pas que l’histoire des méfaits du « fric » soit gaie ni passionnante en soi, c’est que l’auteur a beaucoup de talent, une documentation à toute épreuve et les idées claires.

Il ne nous reste qu’ à vouloir savoir.

Et tirer les conclusions pratiques qui s’imposent.

 

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Aline de Diéguez

 

AUX SOURCES DU CHAOS MONDIAL ACTUEL

 

«  La chose la plus difficile au monde est de suivre à la trace n’importe quelle idée jusqu’à sa source. «  ( Edward Mandell HOUSE )

Première Partie

1ère Partie : Du Système de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza

 

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L’usure, axe central de l’histoire de l’Occident

 

« Que peuvent les lois, là où seul l’argent est roi ? »

Pétrone

« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin . »

L’industriel Henry Ford.

 

1 – La colère de Jésus contre les usuriers du temple de Jérusalem

2 – A mort, le contestataire du système usuraire du temple !

3 – Le Talmud traduit en anglais : l’édition Soncino

4 – Le déroulement des sacrifices dans le temple de Jérusalem

5 – L’alliance du sang et de l’argent

6 – Petite généalogie du mot « juif »

7 – Le mot « juif » entre officiellement dans le vocabulaire français

8 – Les juifs et la spécialisation financière

9 – L’Eglise catholique et l’usure

10 – Les modernes « changeurs du temple » et leur système usuraire

11- Les « changeurs du temple » et la nouvelle crucifixion du prophète galiléen

12 – Apothéose des usuriers

13 – Mécanismes par lesquels les nouveaux « changeurs du temple » pillent la richesse des nations

14 – Modus operandi des « changeurs du temple » : d’une crise à la suivante

15 – Ils l’ont tué…

16 – Ultime tentative de balayer la poussière sous le tapis

 

1 – La colère de Jésus contre les usuriers du temple de Jérusalem

Un épisode unique, révélateur et particulièrement détaillé est rapporté par les quatre évangélistes-biographes de Jésus avec une unanimité et une précision qui attestent de son authenticité. Je veux parler de la violente colère qui a envahi le prophète dans le temple de Jérusalem et qui l’a conduit à provoquer un tohu-bohu scandaleux. Il s’est saisi de cordes – qui devaient traîner dans un coin et qui servaient à amener les bestiaux destinés au sacrifice, ou alors il s’en était muni et avait prémédité son acte – et, les repliant de manière à en faire une sorte de fouet, s’est servi de cette arme improvisée pour se lancer à l’assaut des « changeurs » – c’est-à-dire les banquiers-usuriers de l’époque – qui officiaient sur place et qui y tenaient boutique, ainsi que de la populace qui amenait, gardait et vendait les bêtes à sacrifier et toutes sortes d’autres produits destinés à l’offrande.

Il faut se représenter la scène d’un justicier en fureur qui pénètre dans l’enceinte d’un édifice religieux grouillant de pèlerins, de marchands et de bestiaux. Faisant tournoyer au-dessus de sa tête un fouet bricolé avec des cordes : il renverse les tables recouvertes de pièces de monnaie des traficoteurs, les traite de voleurs et de brigands, frappe les hommes et les animaux afin de les pousser vers la sortie. Il doit avoir avoir présenté un aspect suffisamment effrayant pour que la population de changeurs, de maquignons et de vendeurs de blé et de farine destinés aux sacrifices végétaux, et qui se livraient à qui mieux mieux à une simonie éhontée, préfèrent ramasser ce qu’ils pouvaient de pièces de monnaie et de marchandises avant prendre la poudre d’escampette. Mais il fallait le faire promptement car le justicier au fouet « ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple » précise l’évangéliste Marc.

Les bêtes couraient, les taureaux, les boucs, les béliers mugissaient, bêlaient, ruaient, urinaient, les volières tombaient à terre et s’ouvraient, les pigeons piaillaient, impossible d’éviter de patauger dans les excréments et l’urine. Il régnait un bruit infernal d’animaux entassés, terrorisés, que l’odeur du sang rendait fous. Pour un scandale, ce fut un beau scandale !

Ce vacarme attira « les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables et les sacrificateurs ».

Au spectacle de ce sacrilège, qui portait une atteinte décisive à leurs propres finances, « ils cherchèrent les moyens de le faire périr » .

 

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 “Jésus chassant les marchands du Temple” (1635) Gravure de Rembrandt (1606-1669)

 

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Mais il n’y a pas que l’argent, dans la vie, il y a aussi l’information et ce que certains en font, c’est-à-dire n’en font pas.

Julian Assange se rappelle ici au bon souvenir des autruches et met, lui aussi, les points sur les i.

 

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C’était le 29 décembre, avec ses vœux, du balcon de l’Ambassade d’Equateur à Londres.

(Nous ne sommes pas en avance, mais on n’est pas aux pièces.)

Le voilà :

 



 Site : http://justice4assange.com/

Contact :  contactsva@fastmail.fm


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Pendant qu’on y est :

Les nostalgiques de la monarchie, fiers de leur servitude volontaire, font grand cas, tous les 31 janvier, de l’anniversaire de la décollation de Louis Capet.

A cette occasion, la chaîne immensément (et si démocratiquement) cultivée, surtout en histoire, euh… Arte, a ressorti son artefact de propagande mercenaire à la louche sur la Vendée et (pourquoi diable ?) Robespierre. Le mieux est de les laisser se masturber entre eux.

Rappelons quand même que le 21 janvier n’est pas seulement le jour anniversaire du passage à trépas d’un homme qui avait du sang français sur les mains jusqu’aux cheveux, mais celui, aussi, de la naissance d’Augustin Robespierre et celui, également, de l’assassinat de Michel Lepeletier de Saint-Fargeau (pour venger d’avance le « régicide »), dont nous n’avons vu trace ni allusion sur aucun site « de gôche », pas plus cette année-ci que les autres. Bof ! Personne n’est parfait.

 

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Louis-Michel Lepeletier, marquis de Saint-Fargeau

M. 21 janvier 1793



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 Mis en ligne par Catherine le 24 janvier 2013.

 

19:29 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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