23/09/2010
L'Invincible Armada cinglant vers Téhéran
Le porte-avions atomique USS Theodore Roosevelt – $ 2.4 milliards
L’INVINCIBLE ARMADA
CINGLANT VERS TÉHÉRAN
Ils sont une bonne douzaine de cette taille, dont :
L’USS George Washington
Le George Washington Strike Group (au milieu, c’est lui).
Le porte-hélicoptères d’assaut Nassau
Le même en action
L’Abraham Lincoln Battle Group
Le Ronald Reagan
Le George H.W. Bush
Le même survolé par des FA 18
Et le menu fretin...
... ici entourant le Ronald Reagan
Le « carrier » John C. Stennis (333 mètres de long – 20 étages de hauteur au-dessus de la ligne de flottaison) – Chaque « carrier » est le centre d’un « Carrier Strike Group » et transporte des bombardiers au nucléaire.
Six plus petits porte-avions amphibies dont je ne connais pas les noms.
Invisibles mais présents : les sous-marins Graylings – ici survolés par un hélicoptère Seahawk.
Et ni last ni least : Task Force One
Sans oublier le Charles De Gaulle...
« S’il te plaît, dessine-moi un général qui mange son képi ! »
Ah ! Celui-là, c’est un Allemand.
Un des sous-marins nucléaires israéliens –
cadeaux de l’Allemagne.
Je ne vous ai pas photographié les flottes du Royaume-Uni, de l’Australie, du Canada et de la Nouvelle Zélande, mais elles y sont.
Il vous reste à imaginer l’aviation : les bombardiers dont la moindre bombe est cent fois plus destructrice que celle d’Hiroshima, les chasseurs, les drones, ceux qui lâchent des voies lactées de phosphore blanc, les dix-huit sortes d’hélicoptères, etc. etc.
Quelques petits malheureux F16 israéliens. Rassurez-vous, ils en ont d’autres.
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Et ça, c’est si jamais Némésis décidait d’intervenir
en se faisant aider par Zeus..
M. Mahmoud Ahmadinejad, qui ne compte pas trop sur les dieux grecs, se prépare à accueillir ces visiteurs non souhaités le plus bravement possible.
Tout est prêt pour la représentation.
À l’affiche : la fin du monde.
RIDEAU !
Euh... pour quoi jouer au fait ?
« L’anéantissement d’une centrale nucléaire civile de la taille plus ou moins de Tihange. »
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Soufflons un peu.
«...pour ce que rire... »
Les fouaces dérobées, le duc de Menuail, le comte Spadassin et le capitaine Merdaille comparurent devant Picrochole et lui dirent :
« Sire, aujourd’hui nous faisons de vous le prince le plus valeureux et le plus chevaleresque qui ait jamais été depuis la mort d’Alexandre de Macédoine.
— Couvrez-vous, couvrez-vous dit Picrochole.
— Grand merci, dirent-ils, Sire, nous ne faisons que notre devoir. Voici ce que nous proposons :
« Vous laisserez ici quelque capitaine en garnison, avec une petite troupe de gens pour garder la place qui nous semble assez forte, tant par nature que grâce aux remparts dus à votre ingéniosité. Vous diviserez votre armée en deux, vous comprenez ? Une partie ira se ruer sur ce Grandgousier et ses gens et il sera, au premier assaut, facilement mis en déroute. Là, vous récupérerez de l’argent en masse, car le vilain a de quoi. Nous disons vilain parce qu’un noble prince n’a jamais un sou. Thésauriser, c’est bon pour un vilain.
« Pendant ce temps, l’autre partie tirera vers l’Aunis, la Saintonge, l’Angoumois et la Gascogne et aussi vers le Périgord, le Médoc et les Landes. Sans rencontrer nulle résistance, ils prendront villes, châteaux et forteresses. À Bayonne, à Saint-Jean-de-Luz et à Fontarabie, vous saisirez tous les navires et, en côtoyant la Galice et le Portugal, vous pillerez toutes les contrées maritimes jusqu’à Lisbonne où vous aurez en renfort tout l’équipage qu’il faut à un conquérant. Cordieu ! L’Espagne se rendra, car ce ne sont que des rustres. Vous passerez par le détroit de Séville et dresserez là deux colonnes plus magnifiques que celles d’Hercule pour perpétuer le souvenir de votre nom. Ce détroit sera nommé mer Picrocholine. Passée la mer Picrocholine, voici Barberousse qui devient votre esclave...
— Je lui ferai grâce, dit Picrochole.
— Assurément, dirent-ils, à condition qu’il se fasse baptiser. Et vous attaquerez les royaumes de Tunis, de Bizerte, d’Alger, de Bône, de Cyrène et toute la Barbarie, hardiment. En continuant, vous prendrez en main Majorque, Minorque, la Sardaigne, la Corse et les autres îles du golfe de Gênes et des Baléares. En longeant la côte à main gauche, vous soumettrez toute la Gaule Narbonnaise, la Provence et le pays des Allobroges, Gênes, Florence, Lucques et, à Dieu sois, Rome ! Le pauvre Monsieur du Pape en meurt déjà de peur.
— Ma foi, dit Picrochole, je ne baiserai pas sa pantoufle.
— L’Italie prise, voilà Naples, la Calabre, les Pouilles et la Sicile mises à sac, et Malte avec. Je voudrais bien que ces plaisantins de chevaliers, jadis Rhodiens, Vous résistent, pour voir un peu ce qu’ils ont dans le ventre.
— J’irais volontiers à Lorette, dit Picrochole.
— Non, non, dirent-ils, ce sera au retour. De là nous prendrons la Crète, Chypre, Rhodes et les îles Cyclades, puis nous attaquerons la Morée. Nous la tenons ! Saint Treignan ! Dieu garde Jérusalem, car la puissance du Sultan n’est pas comparable à la vôtre !
— Je ferai donc bâtir le temple de Salomon, dit-il.
— Non, dirent-ils, pas encore, attendez un peu. Ne soyez jamais si prompt dans vos entreprises. Savez-vous ce que disait Auguste ? Hâte-toi lentement. En premier lieu, il vous faut tenir l’Asie Mineure, la Carie, la Lycie, la Pamphilie, la Cilicie, la Lydie, la Phrygie, la Mysie, la Bithynie, Carrasie, Adalia, Samagarie, Kastamoun, Luga, Sébasta, jusqu’à l’Euphrate.
— Verrons-nous Babylone et le mont Sinaï, dit Picrochole ?
— Ce n’est pas nécessaire pour l’instant, dirent-ils. Vraiment, n’est-ce pas assez de tracas d’avoir traversé la mer Caspienne et parcouru les deux Arménies et les trois Arabies à cheval ?
— Ma foi, dit-il, nous sommes affolés. Ah ! les pauvres gens !
— Qu’y a-t-il demandèrent les autres ?
— Que boirons-nous dans ces déserts ? L’empereur Julien et toute son armée y moururent de soif, à ce qu’on raconte.
— Nous avons déjà donné ordre à tout, dirent-ils. Vous avez neuf mille quatorze grands navires chargés des meilleurs vins du monde dans la mer Syriaque. Ils arrivèrent à Jaffa. Là, se trouvaient deux millions deux cent mille chameaux et mille six cents éléphants que vous aurez pris à la chasse aux environs de Sidjilmassa, quand vous êtes entré en Libye, et de plus vous avez toute la caravane de la Mecque. Ne fournirent-ils pas suffisamment de vin ?
— Sûr, dit-il, mais nous ne bûmes point frais.
—Vertu non d’un petit poisson ! dirent-ils. Un preux, un conquérant qui aspire à l’empire universel ne peut pas toujours avoir ses aises. Remerciez Dieu d’être arrivés sains et saufs, vous et vos gens, jusqu’au Tigre.
— Mais, dit-il, que fait pendant ce temps la moitié de notre armée qui déconfit ce vilain poivrot de Grandgousier ?
— Ils ne chôment pas, dirent-ils, nous allons bientôt les rencontrer. Ils vous ont pris la Bretagne, la Normandie, les Flandres, le Hainaut, le Brabant, l’Artois, la Hollande, la Zélande. Ils ont passé le Rhin sur le ventre des Suisses et des Lansquenets. Une partie d'entre eux a soumis le Luxembourg, la Lorraine, la Champagne et la Savoye jusqu’à Lyon. Là, ils ont retrouvé vos garnisons, de retour des conquêtes navales en Méditerranée et se sont rassemblés en Bohème, après avoir mis à sac la Souabe, le Wurtemberg, la Bavière, l’Autriche, la Moravie et la Stirie. Puis, ils ont foncé farouchement sur Lubeck, la Norvège, la Suède, le Danemark, la Gothie, le Groenland, les pays hanséatiques, jusqu’à la mer Arctique. Cela fait, ils ont conquis les Orcades et mis sous leur joug l’Écosse, l’Angleterre et l’Irlande. De là, navigant sur la Baltique et la mer des Sarmates, ils ont vaincu et dominé la Prusse, la Pologne, la Lithuanie, la Russie, la Valachie, la Transylvanie, la Hongrie, la Bulgarie, la Turquie et les voilà à Constantinople.
— Rendons-nous vers eux au plus tôt, dit Picrochole, car je veux être aussi empereur de Trébizonde. Ne tuerons-nous pas tous ces chiens de Turcs et de Mahométans ?
— Que diable ferons-nous donc, dirent-ils ? Vous donnerez leurs biens et leurs terres à ceux qui vous auront loyalement servi.
— La raison le veut, dit-il, c’est justice. Je vous donne la Caramanie, la Syrie et toute la Palestine.
— Ah ! dirent-ils, Sire, vous êtes bien bon ! Grand merci ! Que Dieu vous donne toujours prospérité. »
Il y avait là un vieux gentilhomme éprouvé en diverses aventures, un vrai routier de guerre, nommé Échéphron. Il dit en entendant ces propos :
« J’ai bien peur que toute cette entreprise ne soit semblable à la farce du pot au lait dont un cordonnier s’enrichissait en rêve. Ensuite, quand le pot fut cassé, il n’eut pas de quoi manger. Qu’attendez-vous de ces belles conquêtes ? Quelle sera la fin de tant de travaux et de travers ?
— Ce sera, dit Picrochole, que nous pourrons nous reposer à notre aise quand nous serons rentrés. »
Alors Échéphron dit :
« Et si par hasard vous n’en reveniez jamais ? Le voyage est long et périlleux : n’est-ce pas mieux de se reposer déjà à présent, sans nous exposer à ces dangers?
— Oh, dit Spadassin, pardieu, voilà un bel idiot ! Allons nous cacher au coin de la cheminée et passons-y notre temps et notre vie avec les dames, à enfiler des perles ou à filer comme Sardanapale ! Qui ne risque rien n’a cheval ni mule, c’est Salomon qui l’a dit.
— Qui se risque trop, dit Échaphron, perd cheval et mule rétorqua Marcoul.
— Baste ! dit Picrochole, passons outre. Je ne crains que ces diables de légions de Grandgousier. Pendant que nous sommes en Mésopotamie, s’ils nous donnaient sur la queue ? Quel serait le remède ?
— Il est facile, dit Merdaille : un beau petit ordre de mobilisation que vous enverrez aux Moscovites vous mettra sur pied pour un moment quatre cent cinquante mille combattants d’élite. Oh ! Si vous me faites lieutenant à cette occasion, je tuerai un peigne pour un mercier ! Je mords, je rue, je frappe, j’attrape, je tue, je renie !
— Sus ! Sus ! dit Picrochole, qu’on mette tout en train et qui m’aime me suive ».
Gargantua
Comment certains gouverneurs de Picrochole,
par leur précipitation, le mirent au dernier péril.
Chapitre 33.
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Reprenons.
73 dauphins trouvés morts, d’un coup, sur les plages de Jask, dans le sud de l’Iran : ce n’est hélas pas la première fois qu’on y assiste à de semblables morts en masse..
Dans un premier temps, les scientifiques iraniens les avaient attribuées aux filets de pêche dans lesquels les dauphins se seraient pris en plongeant à de grandes profondeurs, en quête de nourriture, et qui les auraient empêchés de remonter à temps pour respirer (il faut qu’ils le fassent toutes les demi-heures).
Mais l’importance et la localisation de l’hécatombe infirment cette hypothèse.
Les résultats des récentes enquêtes font plutôt le lien entre la mort des dauphins et les sonars émetteurs des bâtiments américains présents dans le Golfe; c'est ce que pense à présent le responsable du département d’Ecologie de l’Institut de recherches au sein de l’organisation de la Pêche iranienne.
« Au mépris des interdictions prévues y compris dans la constitution américaine au sujet de l’utilisation des sonars à haut risque (équipements d’acoustique sous-marine qui présente des dangers écologiques), les États-Unis continuent toujours de les utiliser dans les projets d’interception sous-marine dans les eaux du golfe Persique », a déclaré Hossein Negarestan, Directeur de Recherche à l’Organisation de la Pêche iranienne. « Les Sonars de la Marine américaine émettent à des dizaines, voire à des centaines de kilomètres de profondeur sous les eaux du golfe Persique les ondes sonores très puissantes qui ont provoqué récemment la mort des 73 dauphins du port de Jask».
Bien sûr, on peut toujours nourrir des doutes sur la qualité et l’impartialité de cette enquête, dans la mesure où elle a été réalisée par une organisation iranienne mettant en cause le Gouvernement américain. Néanmoins, ce n’est pas la première fois que de telles situations ont été signalées.
Arte a diffusé naguère le reportage d’une journaliste qui tentait d’établir un lien entre ces fameux sonars et les échouages de dauphins. Elle démontrait que le dauphin, affolé par un sonar alors qu’il est en plongée profonde pour se nourrir, remonte beaucoup trop vite, et… meurt, des bulles d’air dans tout le système sanguin et le foie.
La démonstration était concluante, servie par des images de synthèse soignées et des autopsies édifiantes.
Voici quelques points techniques sur cette nouvelle technologie :
Il s’agit d’un sonar de très haute technologie dont le but est de détecter des sous-marins ennemis à longue distance. Il envoie des ondes sonores d’environ 235dB à basse fréquence (100 à 500 Hertz) et se propageant à des centaines de kilomètres. Par comparaison, une baleine grise émet des sons de 185 dB et l’oreille humaine peut supporter un son de 160 dB maximale. Les échos en retour sont mesurés par le système de détection SURTASS et transformés en coordonnées spatiales précises. Les sons de basse fréquence voyagent très loin dans l’eau (le son est porté 5 fois mieux dans l’eau que dans l’air), d’où l’intérêt d’un tel système de surveillance. Il n’y a pas que l’US Navy qui manie cette nouvelle technologie : l’OTAN s’adonne également à des essais de ce genre, notamment en Méditerranée. Actuellement, les États-Unis veulent déployer le système LFAS dans 80% des océans, en remplacement de l’actuel réseau d’hydrophones, mis en place depuis 1980. 4 bateaux placés aux 4 coins du globe suffiraient à cela.
Mais les baleines aussi...
Aux États-Unis, la bataille fait rage depuis plusieurs années entre l’US Army et les écologistes, à propos des dangers mortels que font courir aux mammifères marins les exercices qui se déroulent au large de plusieurs côtes US , mais surtout celles de Hawaï. Jusqu’à présent, les juges ont généralement déféré aux souhaits de l’armée, qui veut pouvoir détecter les sous-marins silencieux. Il faut dire que, depuis l’ère Bush, les cours ont accepté sans piper la manoeuvre préférée de cette administration, à savoir : le "secret -défense", qui, pour elle, signifie qu’il n’est même pas permis aux juges d’examiner quelque preuve que ce soit, de peur de révéler ainsi des secrets d’état et de mettre en péril la sécurité nationale.
Et cela dure depuis des années... depuis les sous-marins furtifs chargés d’armes de destruction massive de feu Saddam Hussein, dont personne n'a jamais dit ce qu'ils étaient devenus.
Quelques autres baleines échouées sur la côte de Californie, après une de ces manoeuvres. La marine a admis que l’utilisation de sonars au cours de ces exercices « pourrait déranger plus ou moins 170.000 mammifères marins », mais a insisté sur le fait que la conduite d’exercices réalistes est nécessaire à son entraînement.
Source : San Francisco Chronicle (The Thin Green Line).
Par ailleurs...
D’après la Deafwhale Society, un des plus anciens groupes de protection des mammifères marins au monde, les tremblements de terre vulcano-tectoniques seraient responsables de 90% des échouages en masse de baleines et/ou de dauphins, comme cela s’est produit, par exemple, sur les côtes de Madagascar, où Exxon Mobil poursuit sa campagne de séismes sous-marins provoqués, dans le cadre de sa prospection pétrolière.
Tout cela est en anglais, et c’est ici : http://www.deafwhale.com/
Sans compter bien entendu les « accidents », comme celui–ci - (quand on a l'habitude d'exterminer les humains en masse, comme le fait BP après APOC et AIOC ses précédents avatars , on ne va pas se gêner pour quelques millions d'animaux marins) :
Requiem pour le Golfe du Mexique ...
Vidéo
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14:57 Écrit par Theroigne dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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