21/08/2014

L'EUROPE EN TROMPE-L'OEIL

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L’Europe en trompe-l’œil

(Là, c’est à Berlin)

Ici, c’est en Lituanie :

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Nazi un jour, nazi toujours

Pour la ministre de la Santé lituanienne, l’euthanasie est une bonne solution pour les pauvres.

Observateur du monde russe

20 août 2014

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Le ministre de la santé de la Lituanie Rimantė Šalaševičiūtė, qui a prêté serment en juillet de cette année a déclaré dans une interview à « radio informations » : « l'euthanasie est une bonne solution aux problèmes, pour les couches faibles de la société, n'ayant pas les moyens de se payer les soins médicaux ».

Cette déclaration a été reprise le jeudi 14 août, par le journal lituanien en ligne 15 min.

Cette déclaration scandaleuse a été faite lors du débat sur la légalisation de l'euthanasie en Lituanie qui, selon la ministre, n'est pas un État social avec une aide médicale gratuite et accessible à tous, et, pour elle, l'euthanasie peut devenir une solution pour les personnes qui « ne veulent pas déranger les membres de leur famille témoins de leurs propres souffrances ».

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Il faut souligner que cette déclaration est le fait de la ministre d'un État-membre de l'union européenne, dont il faut rappeler qu'il verse des pensions aux anciens combattants des unités de supplétifs nazis, alors qu'il les a coupées aux combattants de l'Armée Rouge. La Lituanie redevient donc adepte de la « solution finale » pour ses citoyens malades et pauvres. Il y a des filiations qui ont la vie dure !

Source : http://lemonderusse.canalblog.com/archives/2014/08/20/304...

 

Ne quittons pas ce charmant pays trop mal connu :

 

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Le maire de Vilnius a trouvé ce moyen amusant de faire respecter l’interdiction de stationner dans les quartiers chics et ne dédaigne pas de mettre lui-même la main au volant

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Gastronomie lituanienne : le poulet à la bouteille.

(Toute ressemblance avec une ministre en exercice ne serait que malveillante coïncidence)

 

*

Ukraine

Permission de voler : le convoi humanitaire russe vu par Orlov

Philippe Grasset – DeDefensa.org

18 août 2014

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Sur son site Club Orlov, Dimitri Orlov, bien connu pour ses travaux sur le déclin et l’effondrement des USA, consacre (le 13 août 2014 [1]) une réflexion pleine de tonus au convoi humanitaire russe bloqué/pas bloqué à la frontière russo-ukrainienne, – aussi consacrée indirectement, cette réflexion, à l’Ukraine elle-même. (Sur le convoi humanitaire et sa situation à l’heure de cette « Brêves de crise », voir Russia Today le 18 août 2014 [2]).

Tandis que la presse-Système du monde-BAO entier débat sur le contenu du convoi, les envahisseurs russes cachés dans les essieux, les chars dissimulés dans les sacs de farine, les canons déguisés en boite de médicaments, tandis que cette même presse-Système s’extasie sur la prescience de la méfiance ukrainienne face aux ruses poutiniennes, tandis que les villes du Donbass continuent à être bombardées, Orlov nous offre une toute autre vision. Pour lui, ce qui bloque le convoi humanitaire, c’est d’abord l’arrangement nécessaire de la corruption du côté ukrainien ; et la question stratégique essentielle, toujours du côté ukrainien, est de savoir comment s’emparer de ceci ou de cela dans le convoi, pour que chacun “ait sa part”… Bref, plus que d’un convoi humanitaire, il s’agit d’une sorte d’étude sociologique de l’Ukraine démocratique et ouverte aux valeurs libérales de l’Europe, du bloc BAO et du “rêve américain”.

Lire la suite…

Source : http://www.dedefensa.org/article-le_convoi_humanitaire_vu...

Via : http://www.soueich.info/2014/08/permission-de-voler-le-co...

(Les passages laissés en anglais dans l’article d’origine ont été traduits par D. Muselet)

 *

Quant au Club Orlov (en anglais), c’est là : http://cluborlov.blogspot.be/

Mais Dmitry Orlov, qu’aucun effort n’effraie, a aussi un blog en français, clair et bigrement intéressant. Une visite s’impose :

http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/

Il y parle notamment de gaz de schiste, ce qui tombe à pic, car…

 

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Vous souvenez-vous de notre post « To frack or not to frack » ?

Eh bien, ce n’est pas fini. Alors que le Donbass a été vendu par Kiev à la Hollande, afin qu’elle puisse ad libitum fracturer son sous-sol sans lui en demander la permission, les Britanniques continuent à refuser ces pratiques chez eux.

« Des mères et des grand-mères contre le fracking » ont occupé pendant dix jours un champ promis à la fracturation. La fin de leur occupation a été marquée par une manifestation monstre de gens venus les soutenir : tout Blackpool s’est retrouvé à la « manif des grand-mères », pour dire NON ! à la société Cuadrilla, qui entend faire exploser le schiste sous leurs pieds pour y – peut-être – récolter du gaz. Acheter leur gaz naturel aux Russes qui en regorgent, ce ne serait pas plus simple ?

 

Le monstre, qui représente Cuadrilla Resources, a été baptisé Cuadzilla.

N.B. Ce que vous voyez dans cette vidéo n’est pas un « sit in » mais un « die in » les corps allongés étant censés être des cadavres d’Anglais victimes de la fracturation sous leurs maisons et jardins.

 

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Et il n'y a pas que l’Angleterre qui résiste

 

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Ceci est l’Irlande du Sud.

 

En Irlande du Nord, le ministre de l’Environnement, M. Durkan, vient de refuser, à la société australienne Tamboran Resources, l’autorisation de procéder à des forages exploratoires dans le comté de Fermanagh. Elle avait voulu se passer de son autorisation. Il n’a pas aimé. C’est elle aussi qui veut forer chez les fermiers du sud. Allez savoir si les prédateurs Aussies ne vont pas réussir à rabibocher les deux Irlandes…

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Frack off ! On commence jeune chez les Irlandais.

 

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À Ferguson, malgré le couvre-feu

http://rt.com/in-motion/180896-ferguson-police-tear-gas/

 

À Paris, manif contre l’ISIS

http://rt.com/in-motion/180892-paris-protest-iraq-is/

 

La Suisse refuse d'aider les producteurs européens à contourner l'embargo russe

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La Suisse a refusé aux fournisseurs européens de viandes, produits laitiers et légumes la réexportation de leurs produits via son territoire pour contourner l'embargo russe, a communiqué l'Office fédéral de l'agriculture.

Pourquoi vouloir transiter par la Suisse ? Parce que la Suisse, qui s’était pourtant jointe aux sanctions contre la Russie, n’a pas été, contrairement à l’Union Européenne dont elle ne fait pas partie, frappée de contre-mesures.

Source : http://french.ruvr.ru/news/2014_08_20/La-Suisse-refuse-da...

130.000 emplois sont en jeu. Seulement ?

 

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Championnat du monde de biathlon pour chars d’assaut

 

Si, si, ça existe ! Et la Russie vient même de le gagner.

Les autres participants de 2014 : Arménie, Kazakhstan, Chine, Serbie, Belarus, Kyrgyzstan, Inde, Mongolie et Koweit (pas de Lituanie)

 

Petit échantillon :

Eh bien, pendant ce temps-là, ils ne vont pas au café.

 

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Re-Cuba

 

Nous n’avons pas ici coutume de rapporter, même pour le critiquer,  ce qui se publie dans les merdias. Rien à cirer. Autre chose à f…  Mais il se trouve que quelqu’un vient de le faire avec talent. Et il n’est pas toujours superflu d’éclairer, même à retardement, la lanterne de quelques  ignorants. Allons-y donc :

Sois riche ou crève

Michel TAUPIN

Reçu de Djamal Benmerad 

Dans L’Express Christine Kerdellant compare la France à Cuba !

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(Bon, là, c’est Yoani Sanchez. Latuff ne connaît pas les pisse-copie de l’Express et du Figaro.)

L’Express avec Cuba, c’est comme le Klu Klux Klan avec les noirs américains : une haine viscérale qui voue aux gémonies tous ceux et tout ce qui les dérangent, avec un mépris profond pour les êtres ou les politiques qui s’opposent à eux. Comme le Klu Klux Klan qui revendique la suprématie blanche, L’Express, lui, revendique la suprématie du capitalisme ultralibéral. Alors on se permet le pire ! Avec L’Express, c’est le lynchage médiatique systématique de Cuba !

En août, c’est la chroniqueuse Christine Kerdellant, journaliste, ancienne directrice du Figaro Magazine, qui s’y colle. Avec un texte intitulé « La France victime du syndrome de Cuba » on peut être sûr que son seul but est de flétrir à la fois la France et Cuba. L’idée de sa chronique est de taxer la France du même immobilisme dans lequel « l’île des Castro » (sic) « s’est figée depuis 50 ans ». Bref, comme Cuba, « la France est à l’arrêt », « la croissance est en berne », « la France ne cesse de dévisser ». Comme elle le dit elle-même, « le parallèle est osé ». Mais il est bien plus qu’osé, il est imbécile, malhonnête, arrogant, mensonger, crapuleux et indécent.

Imbécile en effet, quand vous comparez Cuba, un pays pauvre des Caraïbes, à la France, pays riche d’Europe. La Banque Mondiale s’y refuse évidemment tant les ressources, les infrastructures et les disparités géographique, historique, culturelle, démographique et économique sont différentes et le pays étranglé par le blocus états-unien.

Malhonnête, car vous cachez volontairement à vos lecteurs le blocus criminel que les USA infligent à Cuba depuis 53 ans et qui lui a été (et lui est encore) terriblement dommageable au plan de son développement économique, puisque cette vengeance anachronique lui a déjà fait perdre 1.100 milliards d’US$, sachant que le PIB annuel de Cuba sous blocus s’élève aujourd’hui à environ 80 milliards d’US$. À quoi il faut ajouter la part de budget importante que Cuba doit consacrer à sa défense pour se préserver des attentats et agressions multiples que le pays subit toujours de la part de l’Empire. N’en parler jamais est à la fois une faute journalistique inexcusable et une véritable escroquerie.

Arrogant, lorsque vous jetez sur Cuba ce regard méprisant et condescendant qu’ont les nantis, installés bien au chaud dans leur appartement cossu du 16ème et que vous jugez, péremptoire, que les Cubains n’inventent plus parce qu’on « ne leur permet pas de devenir riches ». Pour vous et votre dogme néolibéral, le moteur de l’activité économique ne saurait être autre chose que la cupidité ! Mais Madame Kerdellant, comment faire fortune sinon au détriment de la majorité, par le vol et l’exploitation d’autrui ? Citez-moi une autre manière de s’enrichir qui ne fasse pas appel à ces deux là ?

Mensonger puisque vous affirmez que la croissance cubaine est au point mort. Or c’est tout le contraire, jugez plutôt : la croissance annuelle moyenne du PIB de Cuba a été entre 1971 à 2010 de 3,2% (malgré une chute vertigineuse entre 1988 (3,8%) et 1993 (-15%) due à l’écroulement des échanges commerciaux avec les Pays de l’Est). Elle est remontée dès 1994 pour atteindre 8% en 1996 et, jusqu’en 2012 (derniers chiffres enregistrés par la BM), en net redressement, elle a connu une moyenne de 4,8%. Or, si la croissance moyenne du PIB de la France entre 1961 et 2012 est la même que Cuba (3,2%), de 1996 à 2012, elle n’a été que de 1,57% avec une chute importante en 2008 et 2009... qui continue. Cela signifie que Cuba n’est pas, comme vous l’affirmez, immobile, mais au contraire de la France, un pays qui cherche en permanence à faire évoluer sa démarche révolutionnaire socialiste vers plus d’initiative, d’efficience, d’équité et de bien-être dans la mesure de ses moyens.

Crapuleux, quand vous moquez les transports, effectivement difficiles à Cuba, en ne donnant comme raison à ces difficultés que le fait suivant : "les malheureux cubains ne peuvent s’acheter de voitures individuelles bien trop chères" ! Or la politique éco-socialiste cubaine est tout le contraire de l’individualisme forcené et du consumérisme ravageur qui sont deux des raisons de l’appauvrissement intellectuel et de la dépendance d’un peuple. La priorité du gouvernement cubain est le développement des transports publics accessibles à tous et la préservation de l’environnement. Mais comme vous le savez, elle se heurte au blocus états-unien et à l’extra-territorialité des lois américaines qui le régissent (crédits bancaires impossibles, paiements comptant obligatoires et prix très élevés), et les empêchent de développer les infrastructures lourdes et d’acheter des véhicules et les pièces de rechange nécessaires à leur entretien. Et les vieilles voitures américaines qui roulent nombreuses à Cuba et qui font frémir votre petit cœur de VRP du capitalisme (elles font désormais partie du patrimoine culturel cubain), subissent le même sort puisque leurs propriétaires ne peuvent se procurer de pièces de rechange. L’entretien de ces monuments historiques est bien le seul domaine d’ailleurs où vous reconnaissez aux Cubains de l’imagination et de l’inventivité ! Quant au prix des voitures importées, vous êtes aussi sérieuse qu’un clown dans un cirque : Cuba importe ses véhicules au prix fort (tarif moyen appliqué en local) et les taxes que Cuba prélève servent à développer et moderniser les transports en commun. Il est évident que le revenu moyen des Cubains ne peut leur permettre de se payer des voitures individuelles neuves. Et la frustration des Cubains n’est pas tant due comme vous l’affirmez, à l’impossibilité de s’offrir une bagnole (même si cela flatte l’égo) mais dans le fait que Cuba soit empêché par l’Empire de développer et de moderniser son réseau de Transports Publics. Ce que vous n’arrivez pas à rentrer dans votre petite tête préformatée d’HEC, c’est que Cuba est socialiste et préfère le partage à l’égoïsme destructeur d’une consommation insatiable.

Indécent, quand vous affirmez que les forces vives d’un pays, ce sont « les riches » qui, seuls selon vous, inventent, innovent. Sans les riches, dites-vous, point de salut. Par conséquent, les pauvres sont responsables de leur propre indigence puisqu’ils n’ont aucune imagination et n’osent prendre aucun risque. Puis, sentencieuse, vous assénez : « Un pays qui refuse la logique de l’économie de marché, est un pays mort-vivant ». Une logique dévastatrice qui plonge une part toujours plus grande de la population française non seulement dans la pauvreté (9 millions) mais de plus en plus dans la misère (2,5 millions) avec parallèlement un nombre de super-riches qui s’accroît, affichant des fortunes indécentes. D’un côté donc une concentration accrue des richesses, de l’autre une explosion de la pauvreté ! Robespierre disait en son temps : « Le fléau des peuples ce sont les riches. L’intérêt du peuple est l’intérêt général, celui des riches est l’intérêt particulier ». Rien n’a changé, seules les féodalités sont passées dans d’autres mains. Des féodalités qui nous enfoncent dans l’obscurantisme du Moyen Âge. C’est un dessein inhumain et mortifère.

 

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A Cuba, depuis la Révolution, c’est un projet de société autrement plus vivant et humaniste qui est proposé. Une toute autre logique est en œuvre à Cuba, malgré ses faibles ressources et les obstacles mis sur sa route, c’est la logique du partage ! Après le triomphe de la Révolution, les riches capitalistes cubains n’ont jamais voulu partager avec le peuple. Il s’en suivit une série de nationalisations dont les profits ont été enfin redistribués au peuple lui-même. Le socialisme cubain était en marche, soutenu par l’une des formes de démocratie les plus avancées, la démocratie participative. Et, comme vous le dites peu et mal, il a permis au pays d’éradiquer la misère et la discrimination raciale, d’éduquer, de soigner, de loger, de cultiver toute la population sans exception.

Cette logique que vous exécrez tant a ouvert des droits nouveaux, inconnus jusqu’alors, comme l’égalité des droits hommes-femmes, l’interdiction du travail des enfants, la prise en charge des anciens, le respect de la diversité sexuelle et la défense de l’environnement, pour n’en citer que quelques uns.

Cette logique que vous haïssez tant, a permis au peuple cubain de retrouver sa dignité, sa fierté et sa joie de vivre, et a fait de Cuba un pays-phare détesté par les cupides mais aimé par tous les humanistes. Imaginez un petit instant, Mme la chroniqueuse, que Cuba ait disposé depuis 1960 de toute sa liberté, de sa souveraineté pleine et entière et de tous les moyens financiers dont les USA l’ont privé depuis 50 ans, imaginez alors ce qu’aurait pu être Cuba aujourd’hui !

C’est la peur de voir le modèle capitaliste KO qui fait que l’Empire refuse de voir cette expérience se développer sans entrave. Cuba résiste parce que son peuple sait depuis longtemps que le système que vous proposez est un leurre et que si le socialisme cubain est perfectible, le peuple dans son immense majorité lui est acquis et ne voudra jamais revenir aux temps d’avant la Révolution. Alors vous enragez.

Vous auriez dit : « Seuls souffrent de l’horreur du monde ceux qui en ont vu la beauté. » Je partage cet aphorisme en le précisant : « Voyez la beauté de Cuba et vous souffrirez sans doute plus encore des horreurs de votre monde ».

 

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Grain de sel des Grosses Orchades

Puisque l'auteur mentionne Robespierre, saisissons cette occasion de préciser ce dont nous sommes convaincus depuis longtemps : ce n’est pas vraiment le communisme qu’ont réalisé les Cubains, ni le socialisme (ou alors, il faudrait les redéfinir), c’est le projet de société de Robespierre.

Quand il souhaitait pour la France « une honnête médiocrité », au sens XVIIIe s. du terme, en même temps qu’un développement révolutionnaire de soi, individu par individu, c’était très exactement la Cuba d’aujourd’hui qu’il avait en tête.

Nous ne disons pas que Cuba a concrétisé exprès, délibérément, le rêve de l’Incorruptible. Mais, que l’adversité et les forces coercitives l’y aient amenée malgré elle, qu’importe ? C’est le résultat qui compte, par ce qu'il prouve.

Pendant les soixante ans d’occupation américaine, Cuba, c’est un fait connu, a été le bordel et le tripot des États-Unis. Lesquels ont été, en grinçant des dents, forcés d’en bâtir un succédané dans un de leurs déserts : Las Vegas.

Sans vouloir donner de conseils à la vaillante chroniqueuse des zélites, nous trouverions intéressant de lui voir faire un vrai reportage dans les égouts de cette ville, où vivent désormais (VIVENT !) des familles entières de la classe moyenne US, littéralement rayée de la carte par les Reagano-Thatchériens chers à son cœur. De lui voir leur donner la parole, surtout. Allez, Titine, chiche !

 

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Pour les masos très masos : l’article de Dame Kerdellant

La France victime du syndrome de Cuba

Par Christine Kerdellant, publié le 08/08/2014 à 09:03

Cuba semble s'être figé il y a cinquante ans. La France donne aujourd'hui le même sentiment d'immobilité. Le retard de croissance accumulé par l'Hexagone sautera aux yeux en 2020. 

15. sarkozy-hollande-france-elections.gif

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-fra...

 

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On vous l’a déjà postée on ne sait plus quand. La revoilà, pour ceux qui ne l’ont pas vue.

 

 

Et au diable l’avarice !

 

 

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Dernière minute

 

Benghazi bis ?

 

Les joyeux drilles de l’ISIS – appelez-les comme vous voudrez – qui ont remplacé Ben Laden sur les feuilles de paie des pseudo-Machiavels zuniens, viennent de couper la tête à James Foley, un journaliste américain, qui avait été kidnappé, en Syrie, le 22 novembre 2012, preuve, s’il en fallait, que les soi-disant rebelles de Syrie et les escadrons de la mort d’Irak sponsorisés par le sénateur McCain sont bien les mêmes.

 

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Avant de l’exécuter, ils lui ont fait lire une déclaration blâmant les États-Unis pour sa mort.

L’exécuteur masqué parlait en anglais, avec un accent apparemment britannique, et il a dit que cette mise à mort était la réponse aux frappes aériennes d’il y a douze jours ordonnées par le président Barack Obama contre ISIS.

 

Vidéo aimablement fournie par l’ISIS


 

Ah qu’en termes fleuris !...

Photos, qui seraient celles de l’exécution : http://article.wn.com/view/2014/08/20/ISIS_releases_video...

Il semble que des célébrités (?) anglaises se soient répandues sur Twitter pour dire qu’il ne faut pas laisser circuler une telle vidéo, afin de ne point faire de réclame aux califeux. Ah, bon.

Vous voulez parier qu’« on » va se servir de cette horreur pour attaquer la Syrie ? Quel rapport avec la Syrie ? Aucun, certes. Mais va-t-on s’arrêter à de pareils détails ?  Tony Cartalucci pour sa part le pense (en anglais avec nos excuses) :

 

Staged Provocations Ahead Possible US-Syrian War

By Tony Cartalucci

August 20, 2014 "ICH" - "NEO" -- With the alleged brutal murder of American journalist James Wright Foley, a wave of anger and aggression across Western audiences has been generated. Upon that wave rides two objectives. One is to create plausible deniability for the West which created the Islamic State in Syria and Iraq (ISIS), the other is to create a further pretext to justify a resurgence of direct US military intervention across the region.

Read on…

Source : http://www.informationclearinghouse.info/article39467.htm

 

* 

Rappelons quand même qu’un autre journaliste – russe, celui-là – est aux mains des sbires d’USRAHELL-UE. Il s’appelle Andreï Stenine, reporter-photographe pour l’agence Rossiya.

 

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Il a été enlevé le 5 août dans la région de Donetsk par les « services spéciaux » de Kiev, et Moscou, qui exhorte les autorités ukrainiennes à élucider son sort, demande sa libération immédiate. Sans succès jusqu’ici. On ne sait même pas s’il est mort ou vif. 

Hauts les cœurs, tout va bien.

 


Mis en ligne le 21 août 2014

 

 

 

 

22:02 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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