19/12/2014
L'ENVERS DU RÊVE - 2me Partie
L’ENVERS DU « RÊVE »
(2me partie)
Et Dorian Gray n’en finit pas de regarder son portrait sans comprendre…
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Machinations…
Le nouvel « arc d’instabilité » en Europe
par Pepe Escobar – RT –traduit par tlaxcala – 10 décembre 2014
Le Conseil européen des relations étrangères (ECFR), un groupe de réflexion, et la Fondation Friedrich-Ebert (liée au SPD, le Parti social-démocrate) de Berlin, en arrivent plus ou moins à la même conclusion. Si l’impasse dangereuse persiste entre l’Union européenne et la Russie à propos de l’Ukraine, l’Union européenne pourrait être confrontée, d’ici 2030, à une militarisation en Europe de l’Est, à une nouvelle course aux armements avec l’Otan comme protagoniste et à une zone d’instabilité semi-permanente s’étendant de la mer Baltique aux Balkans et à la mer Noire.
« Bravo ! Maintenant abats le taureau ! Ça va sûrement atteindre l'ours. »
Auto-sanctions, parMarkusSzy, Autriche
Mais ce que ces deux groupes de réflexion ne disent (et ne diront) pas, contrairement à moi et à d’autres analystes indépendants, c’est que l’Empire du Chaos [1] et son bras armé (l’Otan) s’emploient justement à créer un nouvel arc d’instabilité en Europe allant de la mer Baltique à la mer Noire, afin d’empêcher une intégration eurasiatique plus étroite.
Source : http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=14135
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« Ils » ont essayé de se farcir Dilma selon une de leurs recettes éprouvées et se sont plantés. Récit en deux épisodes par Luis Nassif
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Brésil : Le coup d’état sans « impeachment » ou les révolutions de couleur ne réussissent pas toujours. – Partie 1.
(Cour Suprême)
Par Luis Nassif
La procédure de destitution (Impeachment) requiert l’approbation des 2/3 du Congrès. Mais la non-approbation des comptes de campagne empêche le vainqueur des élections d’assumer la présidence. La décision appartient au pouvoir judiciaire. C’est ce qu’on appelle le coup d’État Paraguayen.
Le coup d’état sans «impeachment» a déjà été mis sur les rails par le ministre du STF (Supremo Tribunal Federal - Cour suprême) et président du TSE (Tribunal Superior Eleitoral - Cour Suprême Électorale) Antonio Dias Toffoli, en collusion avec son collègue Gilmar Mendes. Nous en verrons la conclusion dans quelques semaines.
Les étapes du coup d’état sont les suivantes:
Source : http://lebresilentraduction.tumblr.com/post/103185656087/le-coup-detat-sans-impeachment-mode-
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Brésil : le coup d’état sans « impeachment», mode d’emploi – suite et fin.
Par Lulu
C’est raté,
après la mystérieuse rencontre de l’un des propriétaires de la TV Globo avec la présidente Dilma, qui eut pour résultat significatif un ton (un tout petit peu) moins acerbe au Jornal Nacional (JT du soir), et l’énorme répercussion de l’article du journaliste indépendant Luis Nassif (1) sur la possibilité d’un golpe préparé par le président du TSE (Cour Suprême Électorale) qui avait (par un miraculeux tirage au sort, défiant toutes les lois de la probabilité) attribué l’analyse des comptes de campagne de la présidente à l’un de ses plus féroces ennemis, Gilmar Mendes (et sans doute pour d’autres raisons) …
… les comptes de campagne de la présidente récemment élue ont été… approuvés (et le spectre d’une procédure «d’impeachment» s’est éloigné).
Source : http://lebresilentraduction.tumblr.com/post/104987755042/bresil-le-coup-detat-sans-impeachment-mode
Luis Nassif est un journaliste brésilien né en 1950.
Voir son blog on line : OJORNAL DE TODOS OS BRASIS.
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La Zone d’Exclusion Aérienne en Syrie : une tentative de sauver Al-Qaeda
par Tony Cartalucci
I.C.H – N.E.O.– 14 décembre 2014
On a dit que les frappes aériennes récentes de l’aviation israélienne sur la Syrie font partie d’un plan régional des États-Unis, de l’Arabie Saoudite, de la Turquie et d’Israël pour établir une « No-Fly-Zone » (Zone d’Exclusion Aérienne ou ZEA) au-dessus de la Syrie, exactement comme l’OTAN l’a fait en Libye en 2011, avec comme résultat effectif de livrer la nation entière à Al Qaeda et, maintenant, aux terroristes de l’« État Islamique ». DEBKA Files a suggéré, dans son article « Les frappes aériennes d’Israël ont anéanti le matériel russe destiné à contrecarrer la No-Fly-Zone au-dessus de la Syrie » que :
Des sources militaires US de haut rang ont révélé, lundi 8 décembre, que les frappes aériennes d’Israël près de Damas des jours précédents ont anéanti le matériel russe qui venait d’arriver, y compris les missiles qui avaient été envoyés en hâte pour aider la Syrie et le Hezbollah à faire échouer un plan US d’établissement d’une Zone d’Exclusion Aérienne sur la Syrie du Nord.
Quelle que soit la véracité de ce rapport, des tentatives pour justifier et imposer une ZEA au-dessus de la Syrie ont été un objectif affiché des décideurs politiques occidentaux depuis 2011, où un stratagème identique a été utilisé, sous le prétexte d’ « interventions humanitaires » en Libye.
Une No-Fly-Zone pour protéger les terroristes, et non pas les « civils » ni des « rebelles »
Les décideurs politiques financés par les entreprises mondialistes de l’Institut des Entreprises Américaines (IEA) ont publié en 2013 un article intitulé « Jack Keane et Danielle Pletka : Comment arrêter les massacres d’Assad », où ils affirmaient que :
La Syrie n’est pas la Libye. Les troupes de Bachar al-Assad sont bien armées et ses forces sur le terrain mènent des campagnes victorieuses contre les forces rebelles partout dans le pays.
Mais, éliminer la capacité d’Assad à utiliser sa force aérienne et faire ainsi pencher la balance en faveur des rebelles anti-Assad – comme les USA et leurs alliés l’ont fait pour aider les combattants qui ont fini par renverser Muammar Kadhafi – est non seulement réalisable mais souhaitable.
Cependant, en Libye, la ZEA « humanitaire » de l’OTAN a très clairement été mise en œuvre non pour protéger des civils innocents mais pour fournir une couverture aérienne à des mercenaires terroristes armés et dirigés par l’OTAN elle-même. Ces terroristes sont aujourd’hui reconnus pour être Al Qaeda et le soi-disant « État Islamique » (ISIS). Il est donc clair que « les massacres d’Assad » étaient en réalité une guerre de défense contre les rangs dépravés d’Al Qaeda, qui vont de son Front Al Nusra à l’ISIS.
Depuis le début du conflit syrien en 2011, le Département d’État US lui-même a révélé que le Front Al Nusra d’Al Qaeda n’avait pas seulement été impliqué dans les premiers combats, mais avait déjà, bien avant cela, manifesté sa présence dans tout le pays, en se livrant à des centaines d’attaques dans la plupart des villes syriennes. Dans un rapport officiel du Département d’État désignant Al Nusra comme organisation terroriste étrangère et comme un faux-nom d’Al Qaeda en Irak, il était dit que :
Depuis novembre 2011, le Front Al Nusra a revendiqué près de 600 attaques – allant de plus de 40 attentats-suicides à des petites opérations à l’explosif ou à l’armement léger – dans les centres urbains principaux, dont Damas, Alep, Hamah, Dara, Homs, Idlib et Dayr al-Zawr. Au cours de ces attaques, de très nombreux Syriens innocents ont été tués.
La présence généralisée d’Al Qaeda, si tôt dans le conflit, est due au fait que les USA, Israël et l’Arabie Saoudite conspirent ouvertement, depuis au moins 2007, pour utiliser une organisation terroriste chargée de mener à leur place, par procuration en somme, une guerre contre l’Iran et ses alliés, y compris la Syrie et le Hezbollah au Liban.
La guerre de Damas n’est donc en rien une guerre contre son propre peuple ni contre des « rebelles démocrates », mais au contraire une guerre de défense contre un front lourdement armé de militants sectaires soutenus par l’étranger, dans le but d’envahir et d’occuper la Syrie après avoir renversé son gouvernement.
Ce front terroriste, suscité par l’étranger avec l’aide inestimable des médias occidentaux, n’arrive même pas à se cacher derrière la façade évanescente d’une « rébellion ».
Un exemple précis illustre bien cette réalité – le fait qu’il n’y a jamais eu de « rebelles modérés », mais le fait aussi que l’intervention occidentale, prétendant se fonder sur une assistance à des « rebelles modérés » inexistants et à des «civils », est une conspiration criminelle qui n’a d’autre but que de manigancer un changement de régime et d’imposer la volonté de l’Occident à la nation, c’est-à-dire au peuple syrien :
Le mois dernier, il a été révélé que des terroristes, dépeints par l’Ouest comme des « rebelles modérés » et adoubés par les États-Unis avant d’être dotés d’un armement lourd incluant des missiles anti-tanks, ont officiellement fusionné avec Al Qaeda. L’International Business Times déclarait dans son article intitulé « Syrie les djihadistes d’Al Nusra capturent des missiles anti-tanks US “TOW” aux rebelles modérés » :
On craint que l’armement fourni par les USA aux rebelles modérés syriens soit tombé aux mains de militants djihadistes affiliés à Al Qaeda, après des affrontements entre groupes rivaux.
Des combattants islamiques de Jabal al-Nusra ont pris le contrôle de larges bandes de territoire, à Jabal al-Zawiya, dans la province d’Idlib, ce week-end, mettant en déroute les groupes du Front Révolutionnaire Syrien (FRS), soutenu par les États-Unis et Harakat Hazm.
Washington comptait sur le FRS pour contrer les militants islamiques d’ISIS sur le terrain, en complément de ses frappes aériennes.
Un groupe rebelle soutenu dans le passé par les États-Unis a condamné mardi les frappes aériennes. Harakat Hazm, un groupe rebelle qui avait reçu une cargaison d’armes US anti-tanks au printemps, a dit des attaques aériennes qu’elles étaient « une attaque contre la souveraineté nationale » et déclaré que les attaques dirigées par l’étranger ne font que renforcer le régime d’Assad. Cette déclaration provient d’un document émanant prétendument de ce groupe, qui a circulé sur Internet, où il avait été posté, en « traduction anglaise », sur un compte Twitter appelé Moniteur du conflit syrien. Plusieurs experts de la Syrie, y compris Charles Lister, du Centre Brooking de Doha, croient que le document est authentique.
En dépit des efforts faits pour prétendre que Harakat Hazm aurait été « battu » par Al Qaeda, on sait que ce groupe avait déjà, ouvertement, prêté allégeance à Al Qaeda plus d’un mois auparavant. En septembre, le Daily Beast rapportait, dans son article « Les comploteurs d’Al Qaeda en Syrie “déconnectés” dit un espion US » que Harakat Hazm condamnait les frappes aériennes US sur ISIS et Al Nusra. Le Daily Beast écrivait (c’est moi qui souligne) :
Avant la déclaration officielle, des signes montraient que Harakat Hazm s’engageait, en Syrie, dans des alliances qui pourraient être incompatibles avec son rôle de partenaire des USA. Au début de septembre, un porte-parole officiel de Harakat Hazm a dit à un reporter du Los Angeles Times : « En Syrie, on nous a catalogués comme laïcistes, et nous avons craint qu’Al Nusra ne se mette à nous combattre. Mais Nusra ne nous a pas combattus. En fait, nous nous battons à leurs côtés. Nous aimons Nusra. »
Les États-Unis, l’OTAN et Israël sont la force aérienne de l’« État Islamique »
Ayant ceci présent à l’esprit, les alliés de la Syrie doivent prendre toutes les mesures qui s’imposent pour qu’une Zone d’Exclusion Aérienne ne soit pas seulement politiquement irréalisable, mais pour qu’elle soit aussi tactiquement et stratégiquement irréalisable.
Un échec en Syrie ouvrira les vannes à des flots accrus de terrorisme, autrement dit à une vaste guerre par procuration à l’Iran, puis à la Russie, et ensuite à la Chine.
Le monde ne peut pas se permettre d’accepter la prééminence continue d’un pouvoir hégémonique prêt à user de telles tactiques pour atteindre son objectif, en soi odieux et intolérable, de conquête mondiale. Tout comme en Libye, où des extrémistes sectaires génocidaires agissant en sous-traitants régionaux d’Al Qaeda (en ce compris le Groupe de Combat Islamique Libyen et Al Qaeda au Maghreb), et se battant maintenant ouvertement sous la bannière de l’ISIS, ont été propulsés au pouvoir par l’OTAN, de même, cette fois encore, le plan de l’OTAN est d’installer partout des extrémistes en Syrie et de les y mettre au pouvoir. Le but poursuivi n’est pas seulement la destruction totale de la Syrie, mais l’utilisation de la Syrie comme tremplin pour porter la guerre en Iran, contre le Hezbollah au Liban, puis pour diriger ensuite ces forces mercenaires de l’OTAN vers le nord-est, c’est-à-dire vers la Russie et, finalement, vers la Chine.
Dans ce but, les USA et l’OTAN – principalement la Turquie – aussi bien qu’Israël, ont tout au long de ce conflit syrien fourni des armes, de l’assistance et même une couverture aérienne à Al Qaeda, dans leur volonté de renverser violemment le gouvernement syrien. Comme ils l’avaient fait en Libye, ils ont dissimulé le rôle d’Al Qaeda sous la fable des « rebelles modérés » et des « manifestants pacifiques » soucieux de « démocratie ». Tandis que la façade s’écroule, un récit de plus en plus embrouillé et incohérent est propagé pour tenter d’expliquer comment l’Occident a injecté des milliards de dollars d’aide militaire dans la région, avec pour résultat qu’Al Qaeda, et non les pseudo-rebelles modérés, surnage comme force combattante dominante.
La seule explication, et le plan ourdi dès le départ, c’est que les USA, l’OTAN, Israël et leurs autres alliés ont intentionnellement construit et déployé les différentes factions d’Al Qaeda dans la région, pour qu’elles y mènent, à leur place, une atroce et coûteuse guerre par procuration.
La « Zone d’Exclusion Aérienne » que l’Occident essaie de vendre au monde n’est qu’un camouflage rhétorique pour pouvoir fournir une couverture aérienne aux assassins d’Al Qaeda, tout en interdisant à la seule force militaire de la région qui combatte effectivement Al Qaeda, c’est-à-dire l’Armée Syrienne, d’expulser ce fléau de ses frontières, afin de pouvoir rétablir l’ordre dans le pays, et, partant, dans la région.
Tony Cartalucci est, rappelons-le, un écrivain, journaliste et chercheur en géopolitique US qui vit en Thaïlande (Bangkok) et qui collabore principalement au magazine New Eastern Outlook, NEO.
Son blog : http://landdestroyer.blogspot.be/
Son adresse e-mail : cartalucci@gmail.com
url de cet article : http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs.be/archive/2014/12/19/l-envers-du-reve-2me-partie-8349101.html (traduction c.l.)
Source : http://www.informationclearinghouse.info/article40466.htm
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Tortures…
Le rapport du Congrès sur la torture confirme qu’al-Qaïda n’est pas impliqué dans les attentats du 11-Septembre
par Thierry Meyssan
Les extraits rendus publics du rapport de la Commission sénatoriale sur le programme secret de torture de la CIA font apparaître une vaste organisation criminelle. Thierry Meyssan a lu pour vous les 525 pages de ce document. Il y a trouvé la preuve de ce qu’il avance depuis des années.
Réseau Voltaire – Damas (Syrie) – 15 décembre 2014
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Dianne Feinstein, présidente de la Commission sénatoriale du Renseignement, a rendu public, le 9 décembre 2014, un extrait de son rapport classifié sur le programme secret de torture par la CIA [1].
Présentation du rapport
La partie déclassifiée ne correspond qu’à un douzième du rapport initial.
Le rapport lui-même ne porte pas sur le vaste système d’enlèvement et de séquestration que l’US Navy a mis en place durant les mandats du président George W. Bush ; un programme qui a conduit à enlever partout dans le monde et à séquestrer plus de 80 000 personnes sur 17 bateaux à fond plat stationnés en eaux internationales (ces navires sont : USS Bataan, USS Peleliu, USS Ashland, USNS Stockham, USNS Watson, USNS Watkins, USNS Sister, USNS Charlton, USNS Pomeroy, USNS Red Cloud, USNS Soderman, USNS Dahl, MV PFC William B Baugh, MV Alex Bonnyman, MV Franklin J Phillips, MV Louis J Huage Jr, MV James Anderson Jr.). Il se contente d’étudier 119 cas de cobayes humains soumis à des expérimentations psychologiques à Guantánamo et dans une cinquantaine de prisons secrètes, de 2002 à fin 2009, soit un an après l’élection de Barack Obama.
Source : http://www.voltairenet.org/article186182.html
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Les « deux côtés » ont tort : la torture a marché, puisqu’elle a permis de fabriquer les mensonges qu’il fallait pour imposer la guerre.
(Voir la Note de bas de page 857 du Rapport)
par Sam Husseini – I.C.H. –12 décembre 2014
Rien ne raffermit l’establishment comme un débat qui a l’air d’opposer deux de ses ailes, qui ont l’une et l’autre « tout faux ». Et non seulement tout faux, mais à qui leur fourvoiement permet de dissimuler leurs iniquités communes, tout en ayant l’air de s’empoigner et de pointer des doigts accusateurs, pour susciter l’illusion qu’il y a débat et qu’il y a choix.
Tel est bien le cas avec le « débat » qui fait rage sur la question de savoir si la torture « a marché », depuis qu’a été rendu public le Rapport de la Commission du Sénat sur le Renseignement, relatif au « Programme de détention et d’interrogatoire » de la CIA.
D’une part, nous avons, entre autres, Dianne Feinstein : « La découverte importante, c’est que la torture ne marche pas et ne devrait pas être utilisée par notre pays » (déclaration à PBS)
Dans la même veine, un gros titre du Hill nous dit : « McCain : Je sais, par expérience personnelle, que la torture ne marche pas ».
D’autre part, nous avons six ex-directeurs et sous-directeurs de la CIA qui prétendent que : « le programme d’interrogatoires » (…) « a sauvé des milliers de vies » (en permettant la capture de membres d’Al Qaeda). Pour ce qui est de ces résultats, le rapport de la Commission sur le Renseignement étale ses cartes : « KSM (Khalid Sheik Mohammed) nous a conduits à Riduan Isnamuddin, alias Hambali, allié du chef d’Al Qaeda pour l’Asie orientale et responsable des attentats à la bombe de Bali, Indonésie, en 2002, dans lesquels plus de 200 personnes avaient trouvé la mort ». Mais il cite aussi des e-mails internes de la CIA : « Pour être francs, nous sommes tombés sur Hambali par hasard ».
Cela ne veut pas dire, cependant, que Feinstein et McCain ont raison, et ce n’est pas la fin de l’histoire. La vérité, c’est que la torture a marché, mais pas de la façon dont ses avocats le prétendent. Elle a marché pour produire des justifications à la politique voulue par l’establishment, comme la guerre à l’Irak. C’est, en fait, tacitement admis par le rapport, ou, pour mieux dire, enseveli dans le rapport. La note de bas de page 857 du rapport concerne Ibn al Cheikh al Libi, qui fut capturé en Afghanistan peu après l’invasion US et qui y fut interrogé par le FBI. Il leur dit tout ce qu’il savait, mais ensuite, la CIA le livra au brutal régime de Moubarak, en Égypte, pour qu’il y soit torturé en sous-traitance. Extrait de la note de bas de page :
« Ibn al-Cheik al-Libi a avoué, alors qu’il était dans une prison [censuré : “égyptienne”] que l’Irak soutenait Al Qaeda et lui fournissait des armes chimiques et biologiques. Une partie de ce renseignement a été fourni par le Secrétaire d’État Powell, lors de son intervention aux Nations Unies, et a servi de justification pour envahir l’Irak en 2003. Ibn al-Cheik al-Libi s’est rétracté dès qu’il a été remis à la CIA, le [censuré] février 2003, disant qu’il avait été torturé par [censuré, vraisemblablement “les Égyptiens”] et ne leur avait dit cela que parce qu’il avait supposé que c’était ce qu’ils voulaient entendre. Pour plus de détails, voir le Volume III. »
Mais, bien sûr, le Volume III n’a pas été rendu public.
Si bien que, lorsque le chef de la CIA John Brennan nous dit à présent qu’on « ne sait pas » si la torture a permis d’obtenir des informations qui aient réellement sauvé des vies, il est en revanche prouvé que la torture a permis de fabriquer des informations, lesquelles ont permis de déclencher une guerre et de détruire des quantités de vies.
Al-Libi n’a pas été le seul à subir des tortures pour permettre de fabriquer de quoi déclencher une guerre. Beaucoup de témoins ont rapporté que les interrogateurs de la CIA ont fait subir le supplice de l’eau (waterboarding) de façon répétée à deux détenus, prétendus chefs d’Al Qaeda – Abou Zubaydah, au moins 83 fois et Khalid Cheik Mohammed, 183 fois –, mais peu ont donné le moment exact et le contexte : ils ont été ainsi torturés en août 2002 et en mars 2003 - respectivement au commencement et à la fin du coup de collier donné par l’administration Bush pour obtenir le feu vert à l’invasion de l’Irak.
Cela a été plus ou moins reconnu par l’autre rapport sénatorial, celui de la Commission des Forces Armées de 2008. Il citait le major Paul Burney, qui travaillait comme psychiatre à la prison de Guantanamo Bay :
« La plupart du temps, nous avions essentiellement pour tâche d’obtenir l’aveu d’un lien entre Al Qaeda et l’Irak et nous n’y arrivions pas. Plus les gens se sentaient frustrés de ce que nous ne soyons pas capables de leur fournir ce lien, plus les pressions augmentaient pour que nous recourions à des mesures susceptibles d’obtenir des résultats immédiats ».
Le chef des Éléments de Contrôle des Interrogatoires de Guantanamo, David Becker, a dit à la Commission des Armées qu’on avait fait pression sur lui pour qu’il utilise des techniques plus agressives, lui disant même à un certain moment que : « le bureau du Sous-secrétaire à la Défense Paul Wolfowitz avait téléphoné pour faire part de sa préoccupation quant à l’insuffisance des résultats d’interrogatoires à Guantanamo »
McClatchy a rapporté que le sénateur Carl Levin, président de la Commission des Forces Armées avait dit à l’époque : « Il me semble évident que l’Administration se donnait beaucoup de mal pour essayer de trouver un lien (entre Al Qaeda et l’Irak)… Ils ont fabriqué des liens là où il n’y en avait pas. » Mais aujourd’hui, Levin est plus boutonné, se contentant de remarquer, à propos de la divulgation du présent rapport, que les fausses informations mènent à « des chasses au dahu qui font perdre un temps fou », ce qui est vraiment le moins qu’on puisse dire, quand on pense aux horreurs qui ont résulté de la guerre d’Irak.
Ainsi, contrairement aux allégations selon lesquelles la torture aurait aidé à sauver des vies, la torture a aidé à fabriquer les mensonges qui ont servi de prétexte à la guerre et coûté des milliers de vies US et des centaines de milliers de vies irakiennes ; elle a aidé à plonger toute la région dans une violence effarante et introduit Al Qaeda en Irak, ce qui a conduit à l’ascension d’ISIS et à d’autres guerres non moins sanglantes. Comme Arianna Huffington l’a constaté : « Un cercle parfait. La torture a permis de commencer la guerre d’Irak, qui, à son tour, a fourni davantage de gens à torturer, et ainsi de suite… Bonne fête des Droits Humains ! »
Cette découverte ne constitue pas le choc de l’année, quand on sait qui mène la danse à Washington : Feinstein et McCain ont tous les deux voté l’autorisation de la guerre d’Irak en 2002, comme l’ont fait à peu près tous ceux qui s’occupent de politique étrangère au sommet de l’Administration Obama : le Vice-président Joe Bidden, les chefs du Pentagone Bill Gates et Chuck Hagel, et les Secrétaires d’État Hillary Clinton et John Kerry.
Certains ont fait grand cas de ce que les vidéos des tortures aient été détruites, et on en a généralement déduit qu’elles l’avaient été à cause de la violence choquante des tortures infligées. Mais il y a une autre possibilité : Elles ont été détruites à cause des questions qu’elles révélaient avoir été posées. Les bourreaux demandaient-ils « Est-ce qu’une attaque terroriste va se produire ? » ou ordonnaient-ils « Dis-nous que l’Irak et Al Qaeda travaillent ensemble ! » ? Les preuves par vidéo qui répondraient à cette question ont été détruites, et personne n’a même pensé à suggérer qu’elles aient pu l’être pour cette raison-là.
L’exploitation d’informations fausses a été bien assimilée à l’intérieur du gouvernement. Voici un mémo de 2002 du Joint Personnel Recovery Agency de l’Armée à l’avocat du Pentagone. Il démystifie le scénario « bombe à retardement » et reconnaît que les fausses informations obtenues sous la torture peuvent être utiles :
« Le besoin d’obtenir des informations aussi rapidement que possible, d’une source qui ne coopère pas, c’est-à-dire à temps pour prévenir par exemple une attaque terroriste imminente susceptible de coûter des vies, a été avancé comme argument impératif pour utiliser la torture… L’erreur inhérente à cette façon de penser vient de la conviction que, par la torture, celui qui interroge peut obtenir de l’interrogé des informations exactes et fiables. L’histoire et l’observation du comportement humain réfutent cette supposition. »
Le document conclut :
« L’application d’une coercition physique ou psychologique extrême [torture] produit des déficits opérationnels, et notamment le risque d’obtenir des renseignements sujets à caution. Cela ne veut pas dire que la manipulation de l’environnement du sujet, pour tenter de l’ébranler et d’induire des réactions émotionnelles, ne soit pas efficace. Au contraire, la manipulation systématique de l’environnement du sujet aura pour résultat probable que le sujet pourra être exploité, soit pour obtenir de lui des renseignements soit pour d’autres préoccupations stratégiques nationales. » [PDF]
Ainsi donc, le résultat de la torture peut aboutir à l’« exploitation » du sujet, pour répondre à des préoccupations diverses de propagande ou de stratégie. Ce mémo devrait être archi-connu mais ne l’est pas, en grande partie parce que les deux reporters du Washington post, Peter Finn et Joby Warrick, qui ont écrit là-dessus en 2009, se sont débrouillés pour en sauter le passage le plus significatif dans leur article, comme l’a fort justement fait remarquer Jeff Kaye, un psychologue engagé dans le mouvement contre la torture.
Une journaliste-reporter a attiré l’attention sur les questions qui se posent en ces domaines. C’est Marcy Wheeler, qui a écrit, lors de la divulgation du présent rapport : « Le débat auquel nous n’avons pas eu droit à propos de la torture : celui sur son exploitation », article dans lequel elle dit :
« Au nombre des choses, en vue desquelles l’exploitation a été utilisée - ces choses-là mêmes pour lesquelles nous avons inversé le processus de notre programme de torture – il faut compter le recrutement d’agents doubles et la production de propagande. »
Son reportage soulève également la question de savoir comment la torture a été utilisée pour promouvoir tout un tas de buts politiques inavoués, qui font de nous une véritable torturocratie. Le directeur de la CIA, John Brennan, a reconnu avoir utilisé des informations obtenues sous la torture pour faire peur à [la juge FISA] Colleen Kollar-Kotelly et lui faire ainsi approuver la rafle Internet de 2004.
(Révélation : Wheeler a une chronique régulière dans ExposeFacts.org, un projet de l’Institut pour la Vérité Publique, où je travaille.)
Beaucoup de présumés critiques, s’exprimant sur la torture, se sont tus, intentionnellement ou non, sur son rapport avec le déclenchement de guerres et autres finalités du même ordre. Teju Cole fait observer à ce propos, dans une interview au New York Times du 10 décembre :
« Les fabrications du journal et son soutien à la guerre d’Irak sont la honte d’une génération et ne devront pas être oubliés trop vite. Elles devront nous hanter longtemps. »
Mais ses commentaires à propos du rapport sur la torture trahissent un manque total de compréhension des liens directs entre la torture et l’invasion de l’Irak, l’attribuant aux très humaines émotions de la soif de vengeance et non au machiavélisme d’une real-politik belliciste :
« Prenons la torture pour ce qu’elle est. C’est une punition, une vengeance, c’est l’espèce de violence que vous déchaînez sur un ennemi ou un passant, parce que votre rage a besoin d’un exutoire. Cela a vraiment très peu à voir avec l’obtention de renseignements. Elle répand le chagrin et, quoi qu’elle ait l’intention de faire, elle cause beaucoup plus que ce qu’elle voulait causer. Elle détruit également celui qui l’inflige. La rage n’est pas une arme de précision. »
Mais la rage du public en général – provoquée et attisée dans une large mesure par les médias dominants – peu, certes, avoir été utile pour faire accepter la torture dans l’immédiat après-11 Septembre, mais ce n’est pas là ce qui fait les décisions aux États-Unis. Ce qui est décidé résulte des machinations d’une petite minorité, d’une « élite », qui agit en fonction de ses seuls intérêts, comme le montre l’utilisation qui a été faite de la torture. Les contorsions pour dissimuler de quelle manière on en est arrivés à la guerre sont devenues si complexes, que des critiques comme Teju Cole s’y sont laissé engluer.
Des chercheurs travaillant pour Human Rights Watch ont fait quelque bon travail en récoltant des renseignements sur le cas al-Libi, mais Ken Roth, le chef du groupe, ne semble pas en avoir appris les leçons, lorsqu’il écrit que la CIA « a oublié sa propre conclusion de 1989, que les interrogatoires inhumains étaient “contre-productifs”et fournissaient des informations fausses », se référant à un article récent du New York Times : « Le Rapport montre une CIA détraquée qui a échoué dans sa tâche ». Mais il n’est pas question que la CIA ait oublié quoi que ce soit – puisque le régime de torture est précisément calculé pour obtenir des renseignements faux mais utiles, dans le but de justifier des fins politiques hideuses. Prétendre qu’elle a échoué dans sa tâche revient à dissimuler la vérité sur le programme des tortures, tout en se vantant abusivement de dire la vérité, comme tout le monde est en train de le faire.
Et on peut soutenir que la torture permet encore bien d’autres falsifications aux fauteurs de guerres, comme, par exemple, de la présenter uniquement comme une source de dépenses à charge de la société dans son ensemble. Elle est profitable à certains : très utile pour étouffer la contestation et ainsi contrôler la société. Elle a été ainsi particulièrement efficace pour réduire au silence la communauté arabo-musulmane US, au moment où les États-Unis se préparaient à passer la surmultipliée pour envahir l’Afghanistan.
Le récent rapport met en évidence un mémo de la CIA relayant des instructions de la Maison Blanche, qui semble avoir voulu cacher le programme de celui qui était alors le Secrétaire d’État Colin Powell. Powell était capable de « faire tout foirer s’il était interrogé sur ce qui se passait » disait l’e-mail. Mais, quand j’ai interrogé Powell sur les liens entre la torture et la guerre, il s’est remarquablement mis sur la défensive. Son ex-Chef de cabinet, Larry Wilkerson, a écrit en 2009 que « la priorité des priorités, pour l’Administration Bush, n’était pas de prévenir une autre attaque terroriste éventuelle contre les États-Unis, mais de découvrir un fusil encore fumant reliant l’Irak à Al Qaeda ». Peu de temps après qu’il eût écrit cela, j’ai demandé à Colin Powell, lors d’une « rencontre avec la presse », alors qu'il quittait les studios de CBS à DC :
Colin Powell et, dans son dos, George Tenet
Sam Husseini – Général, pouvez-vous me parler du cas al-Libi et du lien entre la torture et l’obtention de renseignements par la torture pour la guerre ?
Colin Powell – Je n’ai pas de détails sur le cas al-Libi.
S.H. – Pouvez-vous me dire quand vous avez appris qu’une partie des preuves que vous avez produites à l’ONU provenaient de la torture ? Quand avez-vous appris cela ?
C.P. – Je ne sais pas cela. Je ne sais pas de quelles informations vous parlez. Je ne peux donc pas répondre.
S.H. – Votre Chef de cabinet, Larry Wilkerson, a écrit là-dessus.
C.P. – Et alors ? [inaudible].
S.H. – C’est pourquoi on peut penser que vous saviez.
C.P. – Les informations que j’ai présentées à l’ONU étaient approuvées par la CIA. Chaque mot provenait de la CIA, qui était derrière toutes ces informations. Je ne sache pas qu’aucun d’entre eux ait cru qu’il y avait un lien avec la torture. Un tas de spéculations, venant de gens qui n’ont jamais assisté à ces rencontres, mais je ne suis pas au courant de tout cela.
Mes questions, bien entendu, se fondaient sur des déclarations faites par Wilkerson, qui se trouvait dans la pièce. Il nous faut croire que Powell a attendu que la CIA l’appelle et lui dise expressément qu’on s’était servi de la torture pour arracher une partie des informations dont il s’est servi ! Voir mon article « Comment Colin Powell a montré que la torture marchait » et la vidéo.
Ce problème de la torture fournissant des informations utiles quoique fausses n’était pas imprévisible. Le professeur As’ad Abou Khalil est déclaré dans une émission d’information de l’Institut pour la Vérité Publique, où je travaille, le jour après la fameuse déclaration de Powell à l’ONU :
« Les médias arabes rapportent que l’histoire Zakawi a été fournie par l’espionnage jordanien, qui a un lourd bilan de tortures et de falsifications à son actif. »
De fait, l’utilité de la torture pourrait aussi expliquer davantage encore les liens qu’entretient le gouvernement des États-Unis avec les régimes les plus brutaux. Une partie de ce qu’en retirent les États-Unis est leur capacité à torturer et à tuer. Comme le professeur Lisa Hajjar l’a fait remarquer, c’est le « bourreau en chef » égyptien Omar Suleiman, qui a obtenu d’al-Libi qu’il parle d’un lien entre l’Irak et Al Qaeda, les bourreaux de Guantanamo n’y ayant apparemment pas réussi. Bob Woodward cite l’ex-patron de la CIA George Tenet :
« Nous avons créé les services de renseignements jordaniens, et maintenant ils sont à nous ».
Évidemment, il arrive que de tels régimes tombent en défaveur, car il y a peu d’honneur entre voleurs. Al-Libi, avait en fin de compte, été livré à Muammar Khadafi, à une époque où – à la grande surprise de certains, sans doute – le gouvernement des États-Unis se montrait plutôt cordial envers le feu dictateur. En 2009, un journal que dirigeait un des fils de Kadhafi publia qu’al-Libi s’était suicidé dans sa cellule. Juan Cole écrivit à l’époque :
« La meilleure réfutation de l’insistance avec laquelle Dick Cheney prétendait que la torture était nécessaire et utile pour faire face aux menaces d’Al Qaeda vient juste de mourir dans une prison libyenne. »
Oui. Mais seulement si nous insistons pour oublier son histoire et la preuve que la torture et les « renseignements » nécessaires aux guerres sont soudés par la hanche.
Osama (Sam) Husseini est directeur de communications à l’Institut pour la Vérité Publique. Il a aussi fondé VotePact.org, qui encourage les Démocrates et les Républicains écoeurés à s’unir.
Son site web est : http ://husseini.posthaven.com/
Il est sur Twitter : https ://twitter.com/samhusseini
url de cet article : http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs.be/archive/2014/12/19/l-envers-du-reve-2me-partie-8349101.html (traduction c.l.)
Source : http://www.informationclearinghouse.info/article40451.htm
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La soldate US Sabrina Harmon s’amusant du cadavre d’un Irakien torturé à mort.
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Si votre estomac est bien accroché :
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Dante n’avait rien vu !
Les tortures d’al-Libi
Entre sa capture en Afghanistan (décembre 2001) et sa mort en Libye (mai 2009), cet homme a été torturé un nombre incalculable de fois, dans au moins huit pays et en mer. Pour lui faire dire des choses qu’il ne savait pas. Des choses qui n’existaient pas.
Torturé en Afghanistan, par le FBI, puis, par la CIA à Kandahar, à Bagram, sur le porte-hélicoptère d’assaut USS Bataan, en Égypte, sans doute en Pologne et en Roumanie, puis, après révélation des camps polonais, en Mauritanie, au Maroc, en Jordanie, à nouveau en Afghanistan (dans trois prisons différentes de la CIA) et enfin, en Libye.
Lire ici :
http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=7953&lg=fr
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Et loin des USA ?
On vient de célébrer en grandes pompes le Centenaire de la Première guerre mondiale.
Mais si on parlait un peu de la Deuxième ?
Nous vous invitons à réviser votre histoire, ou plutôt à l’apprendre, car… notre tête à couper qu’à l’école, on vous a surtout appris que Napoléon était un grand homme.
Des Russes de Novorossia vous parlent ici de ce qui a conduit à la guerre, et ce qu’il en fut du fameux « pacte de non-agression » signé en 1939 par MM. Molotov et von Ribbentrop. Gageons que leur récit vous surprendra. À moins que vous n'ayez été attentifs à ce que racontait là-dessus Henri Guillemin…
Courage, c’est plein de noms russes que vous ne connaissez pas. Mieux vaut vous habituer, vous n’avez pas fini d’en voir et d’en entendre.
25 août 2014
L'Europe n'a, une fois de plus, rien retenu de l'Histoire
On se croirait revenu dans les années 35 ... Une récapitulation historique de ce qui a déclenché la 2e guerre mondiale et la tendance actuelle d'ignorer les mises en garde de la Russie quant au danger de laisser faire le régime fasciste de Kiev.
Falsificateurs de l’histoire sur un air nouveau
Les raisons de ce qui vient de se passer en Ukraine martyre, il y en a plus qu’assez. Certaines d’entre elles sont immédiates, d’autres, au contraire, sont de nature très profonde. Mais, certes, une de ces raisons est devenue un événement très remarquable qui a eu lieu pile il y a cinq ans : le 23 août 2009, lorsque le Parlement européen a voté à la majorité l’instauration de la nouvelle « fête » européenne – la « Journée de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme », en la faisant coïncider à bon escient avec la proclamation du 70e anniversaire du célèbre « Pacte de non agression » germano-soviétique, mieux connu sous l’appellation de « Pacte Molotov-Ribbentrop ».
En d’autres termes, toute « l’élite » européenne pourrie et puante non seulement a mis sur le même pied l’Union soviétique, qui a sauvé le monde de la peste brune du fascisme, et l’Allemagne nazie, a conféré la même responsabilité dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale aux deux terribles tyrans – Joseph Staline et Adolf Hitler - qui ont dirigé les régimes les plus inhumains de l’histoire de l’humanité.
Source : http://bendeko.blogspot.fr/p/leurope-na-finalement-rien-compris.html
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Ne ratez pas non plus la suite :
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Et pour récompenser ceux qui seront arrivés jusqu’ici : visite chez les chats pétersbourgeois de Vladimir Roumiantsev.
http://lizotchka-russie.over-blog.com/page/14
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Chine.
La dernière phrase peut faire rire… ceux qui ne savent pas que la France est peut-être le seul pays au monde où un homme d’État a écrit un jour à un autre « je désire joindre mon patrimoine à celui de la Nation ». Qui n’a pas été le seul à lui offrir son héritage. Et qui a même fait plus, puisqu’il lui a donné sa tête.
Non, ce n’était pas risible.
En 1964.
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Mis en ligne le 17 décembre 2014
15:37 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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