26/12/2014

L'ENVERS DU RÊVE - 3e Partie

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L’ENVERS DU RÊVE

(3e partie)

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Noël ! Noël ! Paix aux hommes de bonne volonté !

Mais armez-vous quand même, c’est plus sûr.

 

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On avait prévu autre chose. L’Amérique d’avant 1940, les vagues d'immigration, les luttes sociales, les quotas de réfugiés, etc… Tant pis.

Si on revient sur la torture, ce n’est pas pour le plaisir, mais parce que le Rapport du Sénat a donné la gueule de bois aux Américains, qui étaient sans doute les seuls à l’ignorer ou à se voiler la face pour ne pas la voir. Elle est pourtant directement liée à l’essence de leur pays, et à ce qu’ils appellent leur « exceptionnalisme ».

Et le Rapport (mensuel) Anti-Empire de William Blum, qui en parle aujourd’hui, est toujours, en soi, un événement. L’Histoire écrite au présent, à garder précieusement pour les générations futures.

 

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Exceptionnalisme américain et torture américaine.

William BLUM – Le Grand Soir 22 décembre 2014

En 1964, l’armée brésilienne, par un coup d’état de conception américaine, renversa un gouvernement libéral (pas plus à gauche que ça) et gouverna avec une poigne de fer pendant les 21 années qui ont suivi. En 1979, le régime militaire adopta une loi d’amnistie bloquant toute poursuite de ses membres pour torture et d’autres crimes. L’amnistie tient toujours. (1)

C’est ainsi qu’ils règlent ce genre de problème, dans ce que l’on appelle le tiers monde. Mais dans le premier monde, de telles subtilités juridiques sont inutiles. Aux États-Unis, les militaires tortionnaires et leurs parrains politiques sont amnistiés automatiquement, simplement pour être américains, uniquement pour leur appartenance au « Club des Gentils ».

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Voilà maintenant, avec la publication du rapport du Comité du renseignement du Sénat sur la torture de la CIA, de nouvelles révélations encore plus déprimantes sur la politique étrangère américaine. Mais est-ce que les Américains et le monde ont encore besoin d’un rappel que les Etats-Unis sont un pays tortionnaire de premier plan ? Oui. Le message ne saurait être trop répété parce que l’endoctrinement du peuple américain et des Americonophiles partout dans le monde est si profond qu’il faut des chocs réitérés au système de le déloger. Personne ne réussit à laver les cerveaux mieux que les bons vieux Yankees inventeurs de la publicité et des relations publiques. Et il y a toujours une nouvelle génération qui arrive avec des bannières étoilées plein les yeux.

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Source : http ://www.legrandsoir.info/exceptionnalisme-americ...

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William Blum parle de Tiers Monde. L’Europe en fait désormais partie.

La preuve.

La dictature de l'empire américain « Young Leaders » - Comment secouer ce joug ?

 

Manuel de Diéguez –20 décembre 2014

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1 - L'horloge de la mort
2 - Les flatteurs des puissants
3 - La corruption de la classe dirigeante de la France
4 - Les nouveaux «  jeunes chefs »
5 - Que de ruse et de candeur mêlées !
6 - Le mode de recrutement et son extension à l'Europe
7 - Un cas paradigmatique, M. Alain Juppé
8 - Le double jeu des agents d'influence
9 - Une démocratie militaire
10 - Attrape-nigauds, simulacres, contrefaçons et tutti quanti
11 - La sotériologie démocratique
12 - Les ensorcelés
13 - Pour une métazoologie de la géopolitique
Post-scriptum

 

1 - L'horloge de la mort

Il est des heures où le fleuve du temps semble ralentir sa coulée, tellement la légèreté des jours paraît prendre le pas sur le train plus pesant de l'histoire. Alors le ralentissement des horloges paraît donner de l'éclat à un monde immobile. Mais la fixité soudaine des écrans donne également le signal du basculement d'une civilisation dans le vide. Il en est ainsi de l'Europe au souffle coupé : son vol dans un ciel déserté souligne l'effacement du continent de la pensée.

Jamais encore les nations du Vieux Monde n'avaient quitté l'arène de leur propre histoire, jamais encore la patrie de la raison, jamais encore le coin de terre qui a servi de berceau aux mathématiques et à la musique, à la philosophie et à la géométrie, à l'histoire et à la politique raisonnées n'avaient déclaré une guerre des ventres à un membre glorieux de la famille, tellement la géographie imposait un voisinage naturel des têtes et des cœurs.

Mais les circonstances de cette dislocation des âmes et des cervelles éclairent l'évènement en retour et le placent dans la lumière de nos retrouvailles avec le tragique grec : c’est sur l’ordre d’un tyran étranger que Paris, Rome, Madrid, Berlin ont tenté d’affamer la patrie de Tolstoï et de Dostoïevski, c’est une Europe vassalisée qui n’a mis un terme à sa trahison d’elle-même qu’en raison du tarissement brutal de ses profits commerciaux avec sa victime, c’est une Europe opprimée par un mythe de la Liberté dont son délivreur de 1945 brandit trompeusement le drapeau sur sa tête, c’est une Europe domestiquée par un empire en expansion messianique qui a jugulé une civilisation de la lucidité et de la mesure. Quelle honte que ce ne soient pas sa tête et son cœur qui aient contraint l’Europe à battre en retraite, mais seulement l’amaigrissement de son gousset. Le temps de l’histoire s’accélère dans les siècles de la volonté et du courage, il traîne la patte quand la lâcheté et la honte retardent l’horloge de la mort.

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Source : http://www.dieguez-philosophe.com/

 

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« Et en Belgique ? » nous sommes-nous dit, en cherchant une liste équivalente à celle de M. de Diéguez. Mais nous n’avons pas trouvé lesquels de nos ministres, magistrats et journaleux furent des YOUNG LEADERS avant de s’abattre sur le pays (tous ? Elio ? Laurette ? Bart ? les autres ?)

En revanche, les « 40 UNDER 40 » sont des Young European LEADERS. (« L’Europe ! L’Europe ! L’Europe ! »)

Et là, nous avons déniché cinq « Belges », qu’en d’autres temps on eût qualifiés de kollabos, et fusillés ou tondues, mais ne soyons pas rabat-joie, surtout en ces temps de réveillons, ce serait de si mauvais goût.

On vous conseille, d’ici la Fête des Rois, de visiter ce petit portail qui ne manquera pas de susciter des vocations chez les jeunes loups aux dents longues et à la conscience élastique. On les y voit tous, les heureux élus, avec CV et médaillons à leurs couleurs nationales qui ne veulent plus rien dire mais qui font joli.

Voici donc les nôtres, par ordre d’ancienneté (promotions 2012, 2013, 2014). On vous résume leurs cartes de visite naturellement rédigées en anglais. N’oubliez pas que tous ces gens-là ont moins de 40 ans.

Emily Hoyos

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Emily est présidente du Parlement Wallon, poste qu’elle occupe depuis 2009. Elle fait partie des Verts belges. Très tôt dans sa carrière, elle a été élue présidente de la Fédération des étudiants francophones (courroie de transmission favorite des Yankees, les étudiants ! Voir les révolutions colorées.). En sortant de l’école elle est devenue secrétaire politique ( ?) d’un Ministre de l’Enfance, etc. En 2009 elle a été élue représentante au Parlement Wallon et, six semaines plus tard, en est devenue la présidente. Rapide, non, comme carrière ? Mais n’oubliez pas que ce sont des élites.

Jan Goossens

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Jan est directeur artistique du KVS, le Théâtre Royal Flamand à Bruxelles, depuis 2001. Il est l’initiateur d’un programme d’échanges culturels entre la Belgique, le Congo et le Monde arabe (Gaza, Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, tout ça). Il est « fellow » de la Fondation Eisenhower,  ce qui ne mange pas de pain. Jan a aussi écrit plusieurs livres et articles sur des sujets tels que la culture, les médias, le futur de la Belgique et de l’Europe. Que demande le peuple ?

Zakia Khattabi

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Zakia est la présidente du groupe des Verts au Sénat. Elle est sénatrice auprès du Parlement ( ?) pour la Communauté Française (oui, ils s’appellent comme ça, car on ne peut pas à la fois faire des carrières politiques-éclair et maîtriser sa langue). Elle est membre des partis PRB et PCF (alors, là ! On croyait qu’elle était chez les Verts… on donne notre langue au chat. Pour ceux que cela amuse, les voilà tous, dans les trois idiomes officiels : http://www.ecoles.cfwb.be/argattidegamond/Bo%EEte%20%E0%2... )

On vous passe ses occupations de moindre importance. Elle est membre fondatrice de l’AWSA  (Arab Women's Solidarity Association-Belgium, qui n’a pas de titre dans aucune des trois langues nationales, ni d’ailleurs en arabe, mais c’est tellement pratique l’anglais – ah, qu’elles ont de la chance les femmes arabes !) et membre du Conseil des Femmes Françaises de Belgique (toujours pour « francophones » bien sûr… mais ce n’est pas elle qui a haussé l’ignorance crasse au rang des beaux-arts belges).

Leendert de Voogd

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Leendert est donc un flamand et on vous donne ses titres en anglais, puisque c’est ça qu’il aime : « Global Head of the Political and Social Practice of TNS, one of the world’s largest market research companies ». Avant cela, il avait été aussi « Joint Managing Director of TNS Opinion, a co-ordination centre for multi-country studies based in Brussels » (Ah, « opinion » ! Ah, « multi-country studies ! Ah, « based in Brussels !). Et là, on se lance dans le résumé : au cours des 15 dernières années, il a assumé la coordination des enquêtes sociales à grande échelle dans tous les pays du monde pour un nombre important d’institutions internationales telles que la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne, le Parlement Européen et le FMI, car à quoi bon lésiner. Il a étudié les sciences politiques à la KUL (aile flamande de l’Université catholique de Louvain) et à Sciences Po (Paris).

Wouter Verschelden

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Wouter, autre flamand, est journaliste. Il a fondé Newsmonkey.be « a social media tailor-made news website », bref, un des innombrables merdias alignés, mais, attention, « partiellement financé par du crowd-funding ». Il est l’auteur d’un documentaire et d’un livre sur le « news business » (maintenant on ne dit plus journalisme, car, en effet, ce n’en est plus), qui s’appelle Stop The Presses : the Golden Age of Journalism starts now. On ne sait pas s’il l’a traduit dans sa langue maternelle, mais ce serait basé sur son expérience de deux ans comme rédac-chef du De Morgen. Il se passionne tellement pour la politique et l’intérieur du Système qu’il a co-écrit une série pour la télévision belge, on ne sait pas laquelle (il y en a trois). Il est diplômé de la Columbia School of Journalism, de New York, et détient aussi deux autres diplômes en business d’une université de Gand et d’une autre en Bretagne Occidentale (si, si, ça existe, c’est à Brest).

Bref, tous les champs sont couverts et à quoi peut encore bien servir la NSA après cela ? Pour faire bonne mesure, n'oublions pas que tout Belge a une carte d'identité rédigée dans deux langues : la sienne et l'anglais.

Ne ratez pas non plus l’onglet « Nos partenaires ». Cela va des institutionnels (Fabius) aux NGOs (Soros) en passant par toutes sortes de gens très bien, vous verrez.

C’est là : http://40under40.eu/

 

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Pour faire suite aux leçons de français de Manuel de Dieguez (quelle chance ils ont ces deux-là, Valls et Hollande) :

Et parce que, nous non plus, on ne supporte pas « Beijing » en supposé français, ni auteure, ni écrivaine, ni les gens qui prennent des passés simples pour des imparfaits et lycée de Versailles, ni… ni… !

 

Z’avez pas vu mon Beijinois ?

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Bernard GENSANE

Jacques Drillon est linguiste, stylisticien, musicien, écrivain. Un homme de culture au sens parfait du terme. Il a publié récemment un texte aussi savoureux qu’argumenté : “ Non, défendre la langue Française n’est pas réac.

J’ai adoré. En particulier, ce passage : « La soif d’anglais, c’est le syndrome du crocodile, cousu sur les polos des banlieusards ou les chemisettes des bourgeois, et qui signifie seulement : vêtement cher. En être ou ne pas en être, là est la question. Voyez la hâte piteuse avec laquelle nous avons dit Beijing pour Pékin. Comme nous aimons perdre ! Comme nous aimons notre servitude ! Quelle fierté nous tirons de notre propre abaissement ! Comme elle était heureuse, Christine Ockrent, de pouvoir interroger en anglais Shimon Peres, qui parle parfaitement le français ! Quelle impatience dans l’humiliation !  »

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Source : http://www.legrandsoir.info/z-avez-pas-vu-mon-beijinois.html 


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Chine

Connaissez-vous les douze étapes suivies par les USA pour changer un régime ? Les Chinois, eux, les ont parfaitement assimilées et ont réalisé une vidéo pour tout bien vous expliquer. Elle se trouve dans cet article… sous-titrée en anglais, car personne en France… (air connu).

 

La Chine face à la tactique américaine du changement de régime

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Même si elle a un nom sympa, la récente révolution à Hong Kong suit assez bien le schéma standard de changement de régime et de déstabilisations politiques formatées par les USA. Et les Chinois n’ont pas besoin de sous-titres !

Désormais, nous savons que la Russie connaît bien les méthodes des changements de régime, dont l’empire du Chaos use et abuse afin de maintenir sa suprématie. C’était apparu très clairement dans l’allocution de Poutine au Club Valdaï :

« De fait, depuis un bout de temps, nos collègues (les USA) ont tenté de gérer les dynamiques politiques, en utilisant les conflits régionaux et en concevant des “révolutions de couleur” correspondant à leurs intérêts, mais… le génie aux trois vœux s’est échappé de la bouteille. Il semble que les pères de la théorie du “chaos sous contrôle” ne savent plus eux-mêmes qu’en faire ; c’est une complète débandade dans leurs rangs. »

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Source : http://reseauinternational.net/la-chine-face-la-tactique-americaine-du-changement-de-regime/

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France

Stakhanovistes de la servilité, des « young » et des vieux leaders, qui n’en  finissent pas de ne savoir que faire pour complaire à leurs maîtres, continuent à débaptiser avec enthousiasme les endroits de leur pays qui déplaisent aux néo-cons de l’étranger, empressés, anxieux de s’aligner sur ce qui fait gerber – s’ils savaient combien ! - les gens normaux du cœur de l’Empire.

Toute honte bue. L’absolu du minable, de l’abject, du sordide. Ni Balzac ni Daumier ne se seraient permis, pour la vraisemblance, quoique les restaurations nauséabondes n’aient pas manqué au siècle avant-dernier.

 

Villejuif : Le parvis Georges Marchais débaptisé

La nouvelle majorité UMP-écologiste de Villejuif a décidé de débaptiser la place Georges Marchais. Elle portera désormais le nom de Georges Mathé, un célèbre cancérologue de l'hôpital Paul-Brousse décédé en 2010.

 

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Georges Marchais et Louis Aragon, au début des années 70

On peut n’avoir jamais été communiste ni spécialement fan de Marchais, qu’on n’a connu que de très loin, et trouver profondément méprisables ces coups de pieds aux morts pour se faire bien voir des chefs de meutes.

En robespierristes chevronnés blanchis sous le crachat, nous devrions être blasés et maintes fois vaccinés. Eh bien, on ne s’y  fait pas. Comme on n’a jamais pu avaler, à l’inverse, l’Esplanade Ben Gourion, parce qu’il y a des limites à tout et qu’on n’aime pas que les gens qui ont du sang sur les mains jusqu’aux épaules s’affichent dans les endroits où on vit. Quant au Parvis Notre-Dame devenu Place Jean-Paul II, on a beau être mécréants, on n’est pas près de l’avaler non plus. Vous vous rendez compte ? La Sainte Vierge virée pour faire place à un McCain en soutane ?

Cela dit, ce débaptême, c’est une espèce d’honneur, une sorte de consécration post mortem pour Marchais, qui se retrouve ainsi en compagnie de tout ce que la France a compté de plus honorable. Que sa veuve et ses camarades voient les choses ainsi : nous sommes en guerre, et pendant les guerres, l’occupant impose sa loi, fait mettre les panneaux indicateurs dans sa langue, exige que l’on fasse sauter les statues des héros – blancs et noirs - qui les ont vaincus dans la guerre d’avant parce que l’un d’eux doit passer devant et décrète terroristes ceux qui lui résistent. L’histoire est décidément un éternel recommencement.

Bref rappel pour ceux qui n’étaient pas nés

Georges Marchais fut un homme politique français, communiste, secrétaire général du PCF de 1972 à sa mort en 1997. Élu député de la 1re circonscription du Val-de-Marne en 1973, puis de la 11e (Arcueil-Cachan-Villejuif) à partir du redécoupage électoral de 1986, il sera régulièrement réélu à chaque scrutin jusqu'en 1997.

En 2013, la ville de Villejuif, dont il avait donc été le dévoué député pendant 24 ans, donne son nom à un parvis.  Mais en mars 2014, la municipalité, qui avait été un fief communiste pendant près d’un  siècle, passe à une coalition qui va de l’UMP aux Verts. Aussitôt, des mesures sont prises pour débaptiser triomphalement le Parvis Georges Marchais. Le « ventre » a parlé.

Quant au cancérologue à qui on n’a pas demandé son avis, le voilà acoquiné, post mortem lui aussi, avec des êtres qu’il n’eût peut-être pas touché sans gants de son vivant. (On ne le connaît pas, mais dans un pays qui est depuis les années soixante la proie de promoteurs jamais rassasiés ni complexés, on peut supposer que les endroits sans nom ne doivent pas manquer, même aux alentours des hôpitaux en voie de fermeture.)

Liens :

http://www.humanite.fr/villejuif-debaptise-le-parvis-georges-marchais-560797

http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-franc...

http://malakoffantilberalunitaire.over-blog.org/2014/12/villejuif-debaptise-le-parvis-georges-marchais.html

Dernière minute :

La famille Mathé remercie et décline.

Dans un communiqué, la fille du médecin gaulliste, Catherine Gaston-Mathé, a d’abord remercié la municipalité d’avoir pensé à honorer la mémoire de son père, « précurseur de la cancérologie moderne, pionnier de la greffe de moelle, de l’immunothérapie et de la chimiothérapie des années 1950 aux années 1980, à Villejuif ». Avant de rappeler sa coopération « active » avec Georges Marchais, député de cette circonscription pendant 24 ans. Pour la famille, un seul souhait : « qu’une solution soit trouvée pour honorer les deux Georges et rassembler ainsi toutes les sensibilités françaises ».

Gifle morale amplement méritée.

 

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Belgique

On a raté la sortie d’un film :

 

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http ://mich-silence-on-tourne.skynetblogs.be/archive/2014/12/01/iranien-sortie-belge-8337528.html

 

Et celle de Van Rompuy :

http ://www.lesoir.be/723077/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2014-12-02/presse-britannique-denonce-prime-depart-van-rompuy?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obinsource

 

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Paraguay

Si la devise de feu John Cowper POWYS était « Endurer ou s’échapper », et si on peut être sûrs que les Russes vont appliquer celle qui fut depuis des siècles, la leur « Endurer et se battre », un (ex)-Américain, a choisi, pour sa part, de s’échapper, et même de brûler ses vaisseaux sans espoir de retour.

Comment renoncer à votre citoyenneté US et devenir apatride

Par Jeff Berwick – I.C.H.Décembre 2014

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Glen Lee Roberts

J’ai eu récemment le plaisir de parler avec Glen Roberts, qui se décrit comme techno-geek [« crack ou bidouilleur en informatique »], blogueur et auteur de Comment renoncer à votre citoyenneté US en deux étapes faciles. Le livre a été écrit pour couper court aux objections et décrire quelles exigences doivent être remplies et en quoi consiste la procédure d’abandon de la citoyenneté, pour lequel il semble qu’il y ait une forte demande depuis quelque temps. Glen a renoncé à sa nationalité US après avoir vécu dans divers pays d’Amérique Centrale et du Sud pendant plus de dix ans, et il réside actuellement, en apatride, au Paraguay.

Son histoire est une des plus intéressantes qu’il nous ait été donné d’entendre, dans la lutte sans fin pour échapper à l’Amérike. Voici quelle a été notre conversation.

The Dollar Vigilante (TDV) – Pouvez-vous nous parler un peu de vous-même, de vos antécédents, et nous apprendre comment vous avez fini par atterrir au Paraguay ?

Glen Roberts (GR) – Je suis né en 1962 et j’ai vécu dans le Mid-West des États-Unis jusqu’à la fin de 2002. Je travaillais dans le secteur de la programmation d’ordinateurs, tout en publiant un journal alternatif qui s’appelait Full Disclosure [« Divulgation totale »]. Un mémo secret du FBI - dont j’ai reçu une copie censurée en 1988 en vertu sur la Loi de Liberté de l’Information - le décrivait ainsi : « Full Disclosure professe être un journal alternatif ayant pour vocation d’attirer l’attention sur les abus d’autorité, et qui fournit des informations sur les droits des citoyens, afin que ses lecteurs soient intelligemment préparés à affronter les intrusions du gouvernement dans leurs vies. Une des principales préoccupations de Full Disclosure est l’incidence de la technlogie sur la vie privée. »

TDVWaw ! Ils en étaient déjà là en 1988 ! Je suis sûr que notre dossier chez eux emplit plusieurs disques durs.

GR – Je pense que la question sous-jacente, ici, est que le FBI est à la fois une agence d’enquêtes criminelles et un service de renseignements. Je pense qu’à l’évidence, leur mandat en matière d’espionnage, indépendamment de toutes les activités légales auxquelles ils s’adonnent, comprend aussi la tâche d’enquêter et d’engranger un maximum d’informations sur les citoyens US qui veulent exercer les droits que leur garantit la Constitution. Ces informations, bien sûr, sont alors disponibles pour tous les besoins politiques qui peuvent survenir un jour ou l’autre. Je crois aussi qu’à cause de leur rôle apparent de service de mise en application des lois, une grande partie de leurs activités d’espionnage prennent l’apparence de cette mise en application, donc se déroulent à la vue de tous, sans préoccuper personne.

TDV – Quelle agence du gouvernement US n’est pas une agence « de renseignement » aujourd’hui ! Mais, je vous en prie, continuez.

GR – En 2002, je suis allé plusieurs fois en vacances au Costa Rica, en y restant chaque fois un peu plus longtemps. Je n’avais cependant aucun projet de déménagement. Au début de 2003, je suis rentré aux États-Unis, et, en retournant la fois suivante au Costa Rica, mon idée était de faire plus ou moins régulièrement ces allers-retours, mais j’ai trouvé la vie plus enrichissante en dehors des USA, et je n’y suis plus retourné depuis.

Le Costa Rica n’était pas, en définitive, l’endroit qui me convenait le mieux et j’ai alors passé cinq ans et demi en Uruguay. Il y a presque quatre ans, j’ai déménagé au Paraguay et trouvé que c’était l’endroit où je me sentais le plus à mon aise.

TDV – Nous trouvons aussi que l’Amérique Latine est un des endroits où il est le plus agréable de vivre. Quand, comment et pourquoi avez-vous renoncé à votre citoyenneté US ?

GR – J’ai formellement renoncé à ma citoyenneté US le 21 juin 2013. La cérémonie de renoncement s’est déroulée au consulat d’Asuncion ce jour-là. J’avais auparavant rencontré le consul US, et il m’avait lu un document en 12 points sur les conséquences de la renonciation. La cérémonie en elle-même est très rapide. J’ai fait une vidéo Youtube où je l’ai rejouée, et la partie essentielle de la cérémonie prend à peu près 90 secondes.

Cette brièveté, cependant, ne doit pas en diminuer la signification. Je crois qu’elle est réellement profonde, non seulement sur le plan légal, mais également sur le plan spirituel. Quand je me remémore les choses, je dirais que, métaphoriquement, j’étais un aigle attaché à un mât et que ma renonciation m’a libéré de mes entraves. Je suis entré dans l’ambassade des États-Unis ce jour-là comme un pauvre humain avec le poids des États-Unis et de tout ce qu’ils font sur mes épaules, et j’en suis sorti comme un aigle, prêt à explorer de nouvelles altitudes.

TDV – Un aigle… jolie métaphore !

GR – J’avais fait des recherches sur le sujet de la renonciation de nationalité un certain nombre de fois au cours des années, alors que je vivais encore aux États-Unis, mais ça n’avait jamais fait tilt. Je pense que cela venait en partie de ce que je n’avais pas d’autre passeport et qu’en partie j’étais toujours « américain ».

Au cours des 11 ans que j’ai passés en dehors des États-Unis, j’ai changé de manière significative. Une grande partie des craintes et de la colère que j’avais quotidiennement ressenties s’était évanouie. J’étais en meilleure santé, plus content de vivre, plus en paix avec moi-même. À mesure que je me déconnectais de la culture américaine et que je me voyais de moins en moins « américain », cette marque avait fini par devenir un fardeau.

Sans parler du sentiment d’avoir vécu à l’intérieur d’un mensonge quand j’y exerçais mes activités d’éditeur de Full Disclosure, je veux parler du mensonge qu’on m’avait enseigné quand j’étais enfant, que je vivais dans un « pays libre », alors que, dès que je voulais exercer mes libertés, je me retrouvais humilié et méprisé, si pas même harcelé et menacé.

Le fardeau quotidien d’être un Américain fait que chacun déambule avec un gros nuage noir au-dessus de la tête. Les gens semblent culturellement programmés pour être dans un état permanent de mécontentement, et les choix qu’ils font, les solutions qu’ils trouvent et les occasions qui leur sont offertes ne font que les conduire à davantage de désillusion.

TDV – Beaucoup de gens croient que, pour pouvoir renoncer à votre nationalité, vous avez dû devenir citoyen d’un autre pays. Ce n’est visiblement pas le cas. Cela a-t-il été évoqué au cours du processus de renonciation ?

GR – Il y a beaucoup de conceptions erronées quant aux critères et au processus de la renonciation. Beaucoup de gens qui ne sont pas passés par là croient aussi qu’il s’agit d’une démarche hostile.

D’abord, pour s’assurer qu’il n’est pas nécessaire d’adopter la nationalité d’un autre pays, il suffit de lire le Guide fourni par le Département d’État, qui s’appelle Manuel en Affaires Étrangères (FAM) et qui indique la procédure à suivre et les conditions à remplir à l’égard du consulat US. Ce guide explique très clairement qu’il n’est pas nécessaire d’adopter une autre nationalité pour renoncer à sa citoyenneté US. Il indique seulement que la personne doit être informée des conséquences de sa renonciation, et, si elle veut persévérer, quelle marche elle doit suivre.

Dans mon livre, j’ai inséré une copie complète de la partie « renonciation » du FAM, ainsi qu’une copie de tous les formulaires que j’ai dû remplir et signer, mes réponses y comprises. On peut y voir exactement quelles informations on doit fournir : pas beaucoup ni de très détaillées.

On peut y voir aussi les 12 points qui vous sont lus sur les conséquences. Un de ces points concerne l’état d’apatridie. Dans mon cas, le consul US et moi avons eu une brève discussion sur le sujet, et il m’a remis, en plus, copie d’une page du FAM qui n’est pas, généralement, accessible au public.

À aucun moment, le Consul n’a exprimé d’opinion ni de préoccupation personnelle quant à ma décision de renoncer ou de devenir apatride. Je dirais même que ma décision n’a eu aucune incidence sur les renseignements qu’on m’a demandé de fournir.

Une autre idée fausse très répandue est qu’il faut « payer les formulaires ». Les formulaires sont gratuits et les honoraires administratifs (2.350 $ US, soit une augmentation de 400% récemment instituée) ne sont perçus que juste avant la cérémonie de renonciation.

TDV – Pouvez-vous voyager en dehors du Paraguay sans avoir aucun passeport ?

GR – C’est là une question à laquelle je ne suis pas prêt à répondre directement. Je préfère partager mes expériences réelles et ne pas spéculer sur les possibilités. Il existe un traité des Nations Unies, qui date de 1954. Son titre est « Convention relative au statut des personnes apatrides ».

L'article 28 de ce traité y répond en partie : « Documents de voyage. Les États Contractants fourniront aux personnes apatrides séjournant légalement sur leur territoire les documents nécessaires à tout voyage en dehors de leur territoire, à moins que des raisons évidentes de sécurité nationale ou d’ordre public n’exigent d’y déroger, et les dispositions relatives au Programme de cette Convention s’appliqueront aux dits documents ». Le programme décrit alors le document essentiel, et, à toutes fins pratiques, il ressemble à un passeport et fonctionne comme un  passeport. La couverture, cependant, parle de document relatif à la Convention de 1954 et exclut toute relation avec la nationalité du détenteur : « Ce document est établi dans le seul but de délivrer au détenteur un document de voyage qui puisse tenir lieu de passeport national. Il est établi sans préjudice de la nationalité du détenteur et ne peut en tenir lieu. »

Le Paraguay a signé ce traité le 2 juillet 2014 (voir ici une liste des pays qui ont cosigné ce traité) et a donc l’obligation de me fournir ce document de voyage. J’ai rencontré récemment les gens du Département des Droits de l’Homme du Paraguay, et ils sont conscients de leurs obligations eu égard à cette Convention. Ils m’ont également expliqué – et je comprends bien – que non seulement je suis leur premier apatride, mais qu’ils doivent aussi, parce qu’ils n’ont que depuis peu adopté ce traité, développer un processus, en établir les formulaires et tout ce qui est nécessaire à sa mise en œuvre.

TDV – C’est un des problèmes qu’on rencontre dans beaucoup de pays « sous-développés », un manque complet de taille de gouvernement, de la capacité ou de l’expérience qu’il faut pour mettre au point beaucoup de ces choses. Mais, je vous en prie, continuez.

GR – Ils ont accepté ma demande d’être reconnu comme apatride. Ils travaillent aussi avec moi pour m’aider à mettre à jour mes documents d’immigration, pour qu’ils reflètent ce statut. Auparavant, j’avais sollicité et obtenu un statut de résident permanent.

J’ai décidé d’attendre que le Paraguay me reconnaisse comme apatride et non comme américain avant d’essayer d’utiliser ma Cédule paraguayenne pour voyager internationalement. Je crois que, lorsqu’ils auront créé une structure en fonction du traité, je recevrai un document de voyage.

Quand j’ai renoncé à ma nationalité US, je l’ai fait en me rendant bien compte qu’il pourrait m’être difficile de voyager à l’étranger pendant un certain temps, voire toujours.

TDV – C’est une façon unique d’envisager les choses. La plupart des gens auraient demandé un droit de résidence paraguayenne (et, donc, d’abord une Cédule) et un passeport paraguayen, avant de renoncer. Il semble que vous ayez totalement inversé la procédure. Nous ne voulons pas jouer les trouillards négatifs, mais nous sommes prêts à parier que ce ne sera pas in parcours facile. Nous serons vraiment curieux de le suivre et nos lecteurs aussi. Quels autres droits vous offre la Convention de 1954 ?

GR – Je pense, après avoir jeté un coup d’œil d’ensemble au traité, qu’on peut le décrire en disant qu’il garantit que la personne apatride sera traitée à l’égal de tout autre résident légitime ; que les apatrides ne pourront pas faire l’objet de discrimination sous prétexte qu’ils n’ont pas de nationalité. Cependant, il fait une réserve qui peut présenter un intérêt particulier aux yeux de ceux qui veulent échanger leur nationalité US contre une autre.

L’article 32, en effet, prévoit : « Naturalisations. Les États Contractants devront, autant que possible faciliter l’assimilation et la naturalisation aux personnes apatrides. Ils feront, en particulier, tous leurs efforts pour accélérer les procédures de naturalisation et réduiront autant qu’il sera possible les charges et coûts de ces procédures ».

Mais il ne fait aucune obligation à un pays signataire d’accorder la naturalisation. Il demande seulement que le processus en soit facilité. Dépendant du pays en cause, il se peut qu’il soit plus facile d’en obtenir la nationalité si on devient d’abord apatride. Le risque, évidemment, est que, selon le Département d’État US, renoncer à sa citoyenneté est le moyen le plus sûr de la perdre, et que « cette action est finale et irrévocable ».

TDV – Quels ont été, pour vous, les aspects positifs et négatifs du renoncement à votre citoyenneté US ?

GR – Quoique la plupart des gens soulèvent la question de la faculté de voyager internationalement, je ne la considère pas comme particulièrement négative. J’ai passé des décennies de ma vie sans voyager internationalement. Donc, que ce soit pour un an, pour deux ou plus, avant que je sois libre de voyager internationalement si j’en ai envie, je suis content de la vie que je mène ici au Paraguay.

Un autre aspect négatif, évidemment, est d’avoir à remplir pendant un an la paperasserie plus compliquée de l’IRS (Internal Revenue Service ou « Impôt sur le Revenu ») relative à l’année de renonciation, mais je trouve que c’est plus que compensé par le fait d’être ensuite définitivement libéré de cette obligation.

(Note du Rédacteur en Chef : Pour ceux qui envisagent de renoncer à la citoyenneté US, qui possèdent des biens substantiels et qui pourraient se voir réclamer une « taxe de sortie » anormalement élevée par le gouvernement US, TDV Wealth Management a des solutions pour rendre la procédure pour ainsi dire moins « taxante » .)

À l’époque où j’ai renoncé, j’ai pensé que, peut-être, certains de mes vieux amis aux USA m’« attaqueraient » comme antipatriote, idiot, etc. Eh bien, j’ai été surpris de ne provoquer aucune réaction de ce genre, ni de la part de mes amis, ni de la part d’étrangers. Bien sûr, tout le monde n’a pas été d’accord avec ma décision, mais tout le monde semble la soutenir.

TDV – Nous n’en sommes pas tellement surpris. Il y a une masse de gens, aux États-Unis, qui se rendent compte que les USA ne sont pas « le pays des libres » du tout, et beaucoup vous envient si vous arrivez à vous en tirer.

GR – J’y inclurais, jusqu’à un certain point, le personnel de l’Ambassade des États-Unis lors de mon renoncement. Je ne puis décrire leur attitude à mon égard que comme professionnelle et, dans certains cas, amicale. Tout autre chose que ce que je lis souvent dans des articles, des blogs, des commentaires de gens qui ne sont pas, personnellement, passés par là.

Pour ce qui est des aspects positifs, ce fut, en tout état de cause, un processus de mort et de renaissance. J’ai enfin pu jeter par-dessus bord les absurdités du passé et recommencer à neuf. Je ne sens plus sur moi le fardeau de l’étiquette « américain ».

TDV – À vous entendre, on vous prendrait pour un anarchiste. L’êtes-vous ?

GR – Je ne tiens pas à m’appliquer cette étiquette-là ni aucune autre. Même l’étiquette « apatride » empêche les gens de me voir comme l’individu que je suis et les pousse à m’assimiler à d’autres qui peuvent refléter ou non ma personnalité.

Quand j’ai porté mon Certificat de Renonciation de Nationalité chez un traducteur, il a jeté un coup d’œil au document, puis nous avons parlé d’autres choses. Il m’a demandé si j’étais libertaire. Je lui ai répondu que je n’aimais pas étiqueter les gens, mais que le mot était plus approprié que « démocrate » ou « républicain ». Alors, il est revenu au document et a observé « ça a l’air vraiment important ». Je lui ai dit que oui, et j’ai suggéré qu’il le lise.

Nous avons alors eu une assez longue conversation sur le sujet. Aux USA, il avait étudié à l’université et il était donc assez au courant de la politique et de la culture du pays. Comme nous arrivions au bout de notre conversation, il me dit : « Excusez-moi d’avoir demandé si vous étiez libertaire. Je vois que vous êtes un terrien ».

Je crois que l’impression que crée le mot « anarchiste » est celle d’une société en état de chaos permanent. Je pense aussi que, si vous regardez autour de vous, ou, plus particulièrement, si vous lisez les journaux ou regardez les nouvelles à la télévision, vous ne pouvez qu’en conclure que nous vivons à présent dans un état de chaos permanent !

Je crois que notre culture de la citoyenneté, surtout basée sur la naissance et la géographie, crée un système qui dépend intrinsèquement de la peur et du conflit. S’il n’y avait pas cet état permanent de peur et de conflit, il n’y aurait aucune raison pour que nos « leaders » existent.

TDV – Ou pour des leaders quels qu’ils soient. Hum, continuez s’il vous plaît.

GR – Et pourtant, dès les premiers moments de notre vie, nous sommes verrouillés là-dedans, et on nous apprend qu’à cause de notre citoyenneté, nous sommes tenus, attachés, soumis à  nos leaders. C’est évidemment à l’opposé de ce qu’on nous enseigne à propos de notre libre-arbitre et de notre liberté. Nous sommes émotionnellement si emberlificotés dans nos engagements patriotiques que nous cessons de voir la réalité ou que, si nous la voyons, ne sommes pas en mesure d’évaluer la différence.

Ma question est comment pouvons-nous passer de ce genre de système à un autre où nous puissions vivre dans le respect mutuel des uns et des autres. Non que nous vivrions dans une situation de chaos sans lois, mais plutôt où la loi serait là pour protéger tout le monde, et non pour assurer, contre tous, le pouvoir politique de « leaders ».

TDV – Nous aimons votre façon de voir les choses, et nous sommes d’accord ! Une grande partie de ce que nous écrivons ici, à TDV, a pour objectif d’opérer une transition vers un nouveau et meilleur système. Un a-système en fait. Évidemment, les gouvernements (et leur bras armé, les médias dominants) ont usé et abusé du mot « anarchie », pour faire croire  que l’existence, dans un tel régime, serait terrible. Elle le serait, au moins pendant un temps, pour lesdits gouvernements et leurs créatures, puisqu’il leur faudrait réellement se mettre en quête d’un vrai boulot productif.

Soit dit en passant, TDV a un vaste réseau de même sensibilité que vous de par le monde, et nous en avons même un certain nombre au Paraguay. Je vais faire en sorte que vous puissiez entrer en contact avec ce réseau. (Note du rédacteur en chef : vous pouvez avoir accès aux groupes TDV en souscrivant à The Dollar Vigilante.)

Avez-vous un commentaire final à faire ou y a-t-il des choses que vous voudriez que nos lecteurs sachent ?

GR Pour ce qui concerne la renonciation, sachez juste que c’est une procédure toute simple. Pour quelle raison elle l’est n’a pas d’importance. C’est une question qui ne se trouve pas sur les formulaires. Il n’y a nul besoin de vous mettre martel en têteà propos de FACTA  [« Fair and Accurate Credit Transactions Act », loi de G.W. Bush sur les transactions par cartes de crédit]  ou d’aucune des autres mauvaises actions des États-Unis. Vous pouvez êtres sûrs et certains que le personnel des ambassades est parfaitement au courant des conséquences de FACTA et de toutes les autres activités malfaisantes dans le pays. Leur boulot consiste à s’occuper de vos paperasses, pas de s’intéresser à ces choses. Votre renonciation est une affirmation suffisamment politique, et dès qu’elle est avérée, vous êtes libérés de tout le drame et de toute l’insanité de ce pays. Il n’est pas nécessaire de faire de votre sortie définitive une manifestation d’hostilité. Vous n’avez qu’à passer la porte et entrer dans votre nouvelle vie.

La décision est importante, que vous ayez ou non une seconde nationalité. Comme je l’ai dit tout à l’heure, ceci est « final et irrévocable ». Vous ne pouvez pas retourner le mois suivant dire que vous avez changé d’avis et récupérer votre citoyenneté.

Dans mon livre, je n’aborde la question de l’apatridie que dans la mesure (aucune) où elle affecterait la procédure de renonciation. J‘aborderai cette question quand j’aurai une expérience suffisante pour en faire un compte-rendu valable.

Le premier endroit où étudier cette question est la Convention de 1954 et la liste des pays qui l’ont signée.

Je pense aussi que, comme quand vous vous expatriez, le point le plus important est l’endroit où vous vous rendez, pas celui d’où vous venez. J’ai vu beaucoup d’expats qui, bien que physiquement éloignés des États-Unis, semblaient en être restés, émotionnellement, au même point qu’avant. Il y a beaucoup de grandes expériences nouvelles qui n’attendent que vous et elles sont beaucoup plus enrichissantes et satisfaisantes que de rester pris au piège des drames émotionnels US. Bien entendu, si vous êtes un expat, vous avez toujours la possibilité de simplement retourner.

Il sera toujours très difficile, pour un ex-Américain, de retourner vivre aux États-Unis, et dans certains cas, il peut même s’avérer très difficile d’y aller ne fût-ce qu’en visite. J’ai fait mon choix après être resté en dehors des USA pendant onze ans. Récemment, j’ai entendu parler d’un autre Américain qui a, lui aussi, renoncé à sa nationalité après avoir, lui aussi, vécu onze ans hors du pays.

TDV – Oui, nous avons entendu plusieurs récits, à propos du degré de facilité à retourner aux USA en visite, une fois que vous avez renoncé à votre nationalité. Comme tout ce qui a un rapport avec le gouvernement, c’est une zone assez grise, et tout dépend principalement de quel nouveau passeport vous disposez et de s’il vous faut un visa ou non. Si vous en avez besoin, votre chance d’obtenir un visa touristique pour pouvoir entrer aux États-Unis est dans la main d’un bureaucrate qui peut être de bonne ou de mauvaise humeur ce jour-là.

Quoi qu’il en soit, tout ceci est absolument fascinant, et nous nous tiendrons au courant de la suite en ce qui vous concerne. Merci, et s’il vous plaît, restons en contact.

GR – Merci.

CONCLUSION

Il n’y a pas beaucoup de cas d’Américains qui ont renoncé à leur nationalité sans en avoir d’abord acquis une autre. Un des seuls cas que nous connaissions est celui de Jeff Knaebel, un Américain qui a brûlé son passeport en Inde, et lui-même peu de temps après. Glen semble avoir choisi une trajectoire beaucoup plus plaisante et décidé de vivre heureux au Paraguay. Il a écrit un livre consacré à son expérience Comment renoncer à votre citoyenneté US en deux étapes faciles (vous pouvez acheter ce livre ici).

Glen est incontestablement un pionnier en la matière, mais nous tenons à vous mettre en garde si vous voulez suivre ses traces. S’aventurer en terrain inconnu peut s’avérer inconfortable… Mais, si vous envisagez d’acquérir une seconde nationalité et/ou de renoncer à la vôtre, nous vous conseillons de consulter le livre de Glen et de contacter TDV-Passeports, où l’on pourra vous donner quelques tuyaux sur les options qui s’offrent à vous.

Espérons qu’un jour viendra où aucune carte d’esclave (passeport) ne sera plus nécessaire pour voyager ou pour vivre librement. D’ici là, les gens comme Glen sont d’éclatant précurseurs, qui ouvrent des voies nouvelles.

Tous nos souhaits l’accompagnent !

 

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Jeff Berwick est le fondateur de The Dollar Vigilante. Il est le directeur de TDV Media & Services et le présentateur du populaire podcast en video Anarchast. Jeff intervient dans beaucoup de conférences un peu partout dans le monde, sur les sujets de la liberté, des investissements et de l’or, y compris, bien entendu, dans la sienne, Anarchapulco. Il apparaît fréquemment dans les médias, y compris CNBC, CNN et FOX Business.

 

url de cet article : http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs.be/archive/2014/12/26/l-envers-du-reve-3e-partie-8353403.html   (traduction c.l.)

Source :http://www.informationclearinghouse.info/article40469.htm

 

Glen Lee Roberts, plutôt bien accueilli par deux naturels de son nouveau pays

Son site :

http://about.glr.com/

 

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TORTURE – Responsabilité légale : OUI – Impunité : NON

par Hans Christof von Sponeck  et Denis Halliday  - 13 .12. 2014

 

12. Hans & Denis art.png

 

Cette pétition est lancée par deux anciens Secrétaires Généraux adjoints de l’ONU et Coordinateurs humanitaires de l’ONU pour l’Irak : Hans von Sponeck et Denis Halliday.

S’il vous plaît, faites-la circuler dans votre réseau d’amis

 

 Vous pouvez signer cette pétition ici

Pour en savoir plus :

http ://www.brussellstribunal.org/article_view.asp&n...

 

*

Il est (presque) sauvé le divin enfant !

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al-Issawiya (Jérusalem Est) - mercredi 24 décembre 2014

La police israélienne a tiré une balle « en caoutchouc », quasiment à bout portant, au visage d’un petit Palestinien de 5 ans qui descendait de l’autobus, à son retour de l’école. L’enfant n’avait ni arme, ni téléphone portable, ni pierre. Un cartable ? Juste sous l’œil. Fracture du crâne.

Si on ne peut plus s’amuser à Noël !

On ne vous traduit pas l’article de Haaretz. Voyez les images.

 

http://rt.com/news/217559-israel-shot-palestinian-child/

 

Et Benjamin Netanyahou n’est pas content du « rapprochement » USA-Cuba. Allons, bon !...

Pourquoi ?

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En anglais

 

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Glen Lee ROBERTS

How to Renounce your US Citizenship in Two Easy Steps

Earthling – September 2014

170 pages

 

 

 

16. Total Uruguay.jpg

 

 

Glen Lee ROBERTS

Total Uruguay : Expat eBook

Kindle – 353 KB

Édition imprimée : 169 pages

 

 

 

À lire ou à relire en français

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Howard Zinn

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Howard ZINN

Une histoire populaire des États-Unis

De 1492 à nos jours

Agone - 2002

812 pages

 

 

 

Titre original : A People’s History of the United-States : 1492-Present (Harper Collins, 1999). Traduit de l’anglais par Frédéric Cotton.

Cette histoire des États-Unis présente le point de vue de ceux dont les manuels d’histoire parlent habituellement peu. L’auteur confronte avec minutie la version officielle et héroïque (de Christophe Colomb à George Walker Bush) aux témoignages des acteurs les plus modestes. Les Indiens, les esclaves en fuite, les soldats déserteurs, les jeunes ouvrières du textile, les syndicalistes, les GI du Vietnam, les activistes des années 1980-1990, tous, jusqu’aux victimes contemporaines de la politique intérieure et étrangère américaine, viennent ainsi battre en brèche la conception unanimiste de l’histoire officielle.

Une histoire populaire des États-Unis a reçu le prix des « Amis du Monde diplomatique » en 2003.

Auteur de « Une histoire populaire des États-Unis » et d’une vingtaine d’ouvrages consacrés à l’incidence des mouvements populaires sur la société américaine, Howard Zinn (1922–2010) a été tour à tour docker, bombardier, cantonnier et manutentionnaire avant d’enseigner à la Boston University. Militant de la première heure pour les droits civiques et contre la guerre du Vietnam, il a conçu son métier d’historien comme indissociable d’un engagement dans les luttes sociales.

Lien :http://fr.wikipedia.org/wiki/Howard_Zinn

Howard ZINN à Là-Bas si j’y suis

Interview du 14 septembre 2004, par Daniel Mermet et Giv Anquetil :

http://la-bas.org/howard-zinn-1

Howard Zinn - Une histoire populaire américaine (le film)

Par Olivier Azam et Daniel Mermet :

http://pierrebourdieuunhommage.blogspot.be/2011/12/howard...

 

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Jack London

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Jack LONDON

Le peuple de l’abîme

10/18 – 1984

Hors collection

 

 

 

 

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Republié sous le titre :

Le Peuple d’en bas

Phebus (Libretto) 1999

256 pages

 

 

 

Non, ce n’est pas l’Amérique, c’est l’Angleterre… matrice de l’Empire.

En 1902, London accepte la proposition d’un éditeur new-yorkais qui l’envoie comme reporter en Europe. Lui a une autre idée derrière la tête : se déguiser en clochard pour aller explorer les quartiers interdits de Londres – la face cachée, soigneusement cachée, du plus puissant empire de la terre. Nippé de hardes, méconnaissable, il s’immerge dans les bas-fonds de l’East End et mène plusieurs semaines durant la vie d’un sans-logis, nourri de soupe, dans les jours fastes, par l’Armée du Salut, marchant toute la nuit d’un trou d’ombre à l’autre, car il est interdit de dormir dans les lieux publics… Le livre qu’il en rapporte (1903) est terrifiant. Ce n’est certes pas la première fois qu’un écrivain évoque la misère crasse de la capitale du monde, l’exploitation des enfants, la mendicité et la crapulerie organisées, la prostitution au rabais, le tord-boyaux des assommoirs qui vous tue comme à bout portant… Jamais pourtant avant lui on n’avait donné cela à toucher du doigt – et le lecteur d’aujourd’hui, le souffle coupé, peine à imaginer que toute cette horreur est à moins d’un siècle de nous. Voyant ses compagnons de rue se baisser sans cesse, London découvre que c’est ainsi qu’ils se nourrissent : de miettes, de pépins de fruits, de trognons de chou noirs de suie échappés au balai de l’éboueur. Quant à ceux qui ont un chez soi où l’on s’entasse à douze dans une chambre sans fenêtre, leur sort n’est pas forcément plus enviable (hallucinant épisode de cette famille logée dans une pièce unique et qui trimballe plusieurs jours durant un enfant mort du lit à la table et de la table au lit, selon les heures, en attendant de pouvoir trouver l’argent des obsèques)… L’auteur est un militant, certes, mais d’abord un homme qui a vécu, qui sait que les idées générales et généreuses ne valent rien au regard de la crudité des faits. Il se borne à dire ce qu’il voit, sans pathos inutile : observateur impitoyable – et raconteur hors pair. Sa marche d’un cercle à l’autre de l’enfer est ponctuée de portraits fouillés avec rage, sordides ou touchants, inoubliables.

 

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Jack LONDON

Le Talon de fer

Traduit par Louis Postif

Préfaces de Raymond Jean et de Leon Trotski

Phebus (Libretto) 2003

320 pages

 

 

Trotski considérait Le Talon de fer (1908) comme le seul roman politique réussi de la littérature. Un roman d’anticipation politique, pour être précis : qui prévoyait une guerre mondiale mettant aux prises l’Allemagne et les États-Unis, une révolution d’Octobre (mais à Chicago)… et l’avènement d’une dictature d’un genre nouveau (disons fasciste)… pour les trois siècles à venir !

C’est le grand roman « politique » de London. Un genre qui ferait bâiller d’ennui – ou de commisération (l’utopie presque toujours étant prétexte au pénible étalage des fadaises que l’on sait) – si London ne s’y lançait avec le culot qu’on lui connaît. Son pari : imaginer une politique-fiction qui anticipe à peine sur la réalité historique. Le livre paraît en 1908 (l’heure de sa plus grande gloire) et évoque – pour tout à l’heure – une menace de guerre entre les États-Unis et l’Allemagne, alors les deux puissances montantes du capitalisme conquérant… Guerre qui ne sera stoppée (en 1912 !) que par la grève générale des travailleurs des deux pays. La Commune est proclamée à Chicago le 27 octobre 1917 (ah! ce pressentiment des dates !), mais cette révolution d’Octobre devra elle-même céder devant l’avènement d’une moderne dictature… dont il nous est dit qu’elle perdurera pendant trois siècles ! Ce chant de révolte soulevé par un âcre pessimisme (c’est sa force) est à la fois un brûlot lancé contre les tiédeurs du socialisme « réformiste », un appel au soulèvement armé – et l’anticipation de tous les fascismes, de tous les totalitarismes à venir. Lisant en 1937 ce classique de la pensée insurrectionnelle, Trotski devait faire justice du « défaitisme » dont on a parfois accusé London (son pessimisme – un mot que conteste au reste Trotski – n’était que lucide: une vertu qui ne se pardonne pas) : « Dès 1907, London avait prévu le régime fasciste comme l’inévitable résultat de la défaite de la révolution prolétarienne. Nous ne pouvons que nous incliner devant la puissante intuition de l’artiste révolutionnaire. »

 

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Jack LONDON

Révolution – suivi de – Guerre des classes

Phebus (Libretto) 2008

368 pages

 

 

 

Ces deux recueils inédits, parus en volumes aux États-Unis, le premier en 1910, le second en 1905, étaient restés jusque ici dispersés en France. L’essentiel de l’idéal révolutionnaire de London s’exprime dans ces 21 articles, que ce soit sous la forme d’hommages à Gorki et à Kipling, d’un récit d’anticipation décrivant la naissance d’un monde utopique (« Goliath »), d’une parabole sur les méfaits de la propriété (« Les Pavots d’or »), ou de plusieurs textes critiquant de manière virulente la loi du profit et prônant l’avènement d’une société égalitaire et réconciliée, en Amérique comme dans le monde entier (« Révolution », « Le Clochard », « Pour une nouvelle loi du développement »). Rien de froid ni de dogmatique ici, et les analyses de l’auteur, qui datent pourtant d’un siècle, paraissent plus actuelles que jamais: celle du « rétrécissement de la planète » évoque irrésistiblement l’actuelle mondialisation, et l’idéalisme lucide qu’il manifeste en célébrant la fraternité et la solidarité ne peut laisser personne indifférent.

 

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Jack LONDON

Quiconque nourrit un homme est son maître

traduction de Moea Durieux, préface de Jean-Marie Dallet

Les éditions du Sonneur – 2009

43 pages

 

 

On connaît le Jack London aventurier du grand Nord, marin des mers du Sud, chercheur d’or, vagabond du rail. On connaît aussi le London chantre de la nature sauvage, militant politique, défenseur des déshérités. Mais on ignore souvent le London polémiste qui, prenant ici prétexte de la condition de l’écrivain obligé de prostituer son talent pour vivre, fustige une société où l’argent est roi.

La Petite Collection - Les Éditions du Sonneur ont décidé de créer La Petite Collection pour que puissent exister des textes trop courts pour être publiés dans un grand format mais trop grands pour ne pas être édités. Notre mot d’ordre reste le même depuis la création de notre maison : publier des textes inédits et des textes oubliés ou méconnus dignes de vivre ou de revivre, d’être découverts ou retrouvés. Grâce à cette nouvelle collection, nous pouvons ajouter aujourd’hui : quelle que soit leur longueur.

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Il aurait eu aujourd’hui 123 ans

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Henry MILLER

Le cauchemar climatisé

Gallimard – Folio- 1988

 

 

En 1940, la guerre oblige l'expatrié Henry Miller, qui vit en France, à regagner les États-Unis. Il se lance alors dans un grand périple, pour tenter de renouer connaissance avec son pays. De sa déception profonde est né Le cauchemar climatisé, publié en 1945. Faubourgs industriels, folies hollywoodiennes, Sud qui perd son charme, contaminé par l'esprit technocratique du Nord... Restent quelques phares, des artistes, dont Miller trace des portraits enthousiastes, comme, par exemple, celui du compositeur Edgar Varèse.

 

 

*

 

 

 

Mis en ligne le 26 décembre 2014.

23:10 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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