05/11/2015

BOURRAGES DE CRÂNES ? À VOUS DE VOIR - II

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Bourrages de crânes ?

À vous de voir

II.

Mais avant tout :

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Les mêmes vœux à William BLUM ! Les Grosses Orchades et le chat du bord M. Mimi Makhno se réjouissent de le retrouver, lui aussi, sur la barricade, après quelques mois d’interruption pour cause de découragement passager et de gros ennuis de santé. On souhaite que ces ennuis soient derrière lui et que son moral regrimpe. Hier, en tout cas, on a reçu son

140e Rapport Anti-empire

 

qu’on vous met ici en V.O., en attendant que quelqu’un veuille bien le traduire. Il ne faut pas s’attendre, de la part de Bill Blum, à des raisonnements alambiqués-tortueux : simple répétition de FAITS connus mais jamais assez répétés : LA VÉRITÉ NUE.

Bravo et merci.

 

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Santé !

 

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« Tout ce que vous savez faire, c’est prendre et garder. Et rire en prenant et prêcher en gardant. »

John Cowper POWYS

(Si au moins ils s’arrêtaient de prêcher, ça nous ferait des vacances.)

 

« Comment éradiquer le marxisme culturel en une seule génération ? »

se demande gravement ces jours-ci un certain Brandon Smith (homme d’affaires et politicien US) qui ne se prend pour rien de moins que le Tom Paine des temps post-modernes.)

 

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Comment éradiquer la crétinisation de masse d’origine US en moins d’un demi-millénaire ?

 

[soit le temps qu’il a fallu à l’empire romain pour s’effondrer gentiment quoique non sans laisser bien des séquelles alors qu’il n’était pas crétin.]

 

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Membres du Mouvement Liberté se demandant comment ils vont pouvoir éradiquer les marxistes culturels sans se prendre les pieds dans leurs électrodes.

 

Au premier salmigondis que nous avons vu passer sous ce nom, nous avons haussé les épaules en nous disant tiens encore un, ils sont si nombreux, on aurait beau faire. Mais quand on en arrive à douze manifestes quasi coup sur coup (Luther, c’était combien en un seul ?), on se dit qu’il faut faire quelque chose, que la balance commence à pencher un peu trop du côté de l’agression contre les cerveaux sans défense de gamins qui ne vont jamais se méfier et qu’il est peut-être temps de gueuler au charron.

Car ceci se passe sur un site qu’on estime fort, à savoir le Saker Francophone, et s’étend à d’autres, qu’on estime aussi (et qu’on ne dénoncera donc pas).

On sait que la politique du Saker F. est de laisser ses collaborateurs exprimer librement leurs convictions, souci de démocratie interne qui l’honore grandement. Mais l’exercice de la démocratie n’interdit pas à ceux qui les trouvent dangereuses de mettre les pieds dans le plat. Ce que nous faisons ici en toute amitié.

Quelles peuvent être, d’ailleurs, les convictions de ceux (celles ?) que le néo-champion de la liberté à l’américaine a séduits au point qu’ils (elles ?) le traduisent avec ferveur presque systématiquement ? Impossible à dire, car la lecture des articles publiés jusqu’ici ne permet guère de décider si l’auteur est un pâle crétin qui ferait passer l’écolier limousin pour Pic de la Mirandole ou un bourreur de crânes à gages qui se bat les flancs pour justifier son chèque de fin de mois. À moins qu’un clone de Joseph McCarthy ?… Qu’importe, d’ailleurs, puisque le résultat est le même.

Pièces à conviction en vrac :

- http://lesakerfrancophone.net/un-dernier-regard-sur-leconomie-reelle-avant-quelle-nimplose-partie-1/

- http://lesakerfrancophone.net/un-dernier-regard-sur-leconomie-reelle-avant-quelle-nimplose-partie-2/

- http://lesakerfrancophone.net/un-dernier-regard-sur-leconomie-reelle-avant-quelle-nimplose-partie-3/

- http://lesakerfrancophone.net/un-dernier-regard-sur-leconomie-reelle-avant-quelle-nimplose-partie-4/

- http://lesakerfrancophone.net/un-dernier-regard-sur-leconomie-reelle-avant-quelle-nimplose-partie-5/

- http://lesakerfrancophone.net/un-dernier-regard-sur-leconome-reelle-avant-quelle-nimplose-partie-6-solutions/

- http://lesakerfrancophone.net/la-loi-martiale-est-elle-justifiee-si-isis-attaque/n

- http://lesakerfrancophone.net/le-gouvernement-mondial-a-venir/

- http://lesakerfrancophone.net/soyez-sur-vos-gardes/

- http://lesakerfrancophone.net/crise-syrienne-que-va-il-se-passer-ensuite/ 

- http://lesakerfrancophone.net/le-faux-paradigme-estouest-et-la-fin-de-la-liberte/

- http://lesakerfrancophone.net/comment-eradiquer-le-marxisme-culturel-en-une-seule-generation/

Et sans doute on en a sauté.

Il vous revient donc, avant de croire ce qu’on vous dit, de vous faire une opinion par vous-mêmes.

Notre choix, à nous, est vite fait : entre Pasolini et Blum (tout marxistes culturels qu’ils soient) et Brandon Smith (politicien républicain US anti-collectiviste) : pas d’hésitation.

Même si on n’est pas marxistes ? Oui, même.

Et pourquoi n’est-on pas marxistes ? Parce qu’on n’a pas vraiment compris grand-chose à Marx, qui est d’une lecture difficile pour les QI moyens que nous sommes. Et parce qu’on n’a jamais vraiment su dans quelle mesure ceux qui s’en sont réclamés dans le passé ont été ses fidèles interprètes ou l’ont trahi. Vous le savez, vous ?

Pour simplifier, on dira qu’on n’en est pas mais qu’on n’est pas contre : on est incompétents. Avec une tendance à prendre au sérieux des cerveaux (et des consciences) à la Pasolini, et d’avoir des doutes sur la science marxienne des sénateurs républicains du Kentucky.

Notre sentiment (on se limitera plus ou moins au dernier « manifestes », celui du titre) et un peu au précédent :

Quel sens tirer de ces ergotages ? Aucun. Parce que celui qui les a pondus est un Américain type (au sens péjoratif du terme). C'est-à-dire ? C'est-à-dire :

- ignare en politique

- ignare en histoire

- ignare en morale publique.

Mais pourquoi dire que ces trois particularités sont propres aux représentants les plus nombreux des États-Unis ?

Parce que, depuis leur fondation, chaque petit Américain s’est fait tripatouiller les neurones depuis l’école maternelle et peut-être même avant, s’est fait inoculer des notions à 100% fallacieuses alors qu’il ne pouvait pas résister.

On ne compte plus les chroniqueurs US - y compris chez ceux qui sont ou se croient progressistes et s’indignent ponctuellement de tel ou tel scandale - qui se répandent en lamentations sur le viol de leur sacro-sainte constitution et la trahison de leurs si vertueux pères fondateurs, viol et trahison qui seraient la cause des malheurs actuels (entendez l’effondrement de l’empire, pas la destruction de l’Irak et d’une vingtaine d’autres états).

Puisqu’il faut bien que quelqu’un le fasse, disons-leur ce qu’il en est vraiment :

Leur empire s’effondre PARCE QUE leurs pères fondateurs étaient des brigands et PARCE QUE leur Constitution n’a jamais été qu’une légalisation du meurtre et de la rapine. Leurs malheurs actuels et ceux bien plus graves du reste du monde ne sont que le résultat logique et inévitable de la création de leur pays par ceux qui l’ont fait. Mais il ne faudrait pas nous pousser beaucoup pour nous faire dire que la course à l’abîme n’a pas réellement commencé avec la déclaration d’indépendance, mais le jour où le premier européen – Anglais, Espagnol, Français, Hollandais ou autre – a posé le pied sur n’importe lequel des deux sous-continents, celui du nord ou celui du sud.

Seulement, c’est la déclaration d’indépendance et la constitution des nouveaux états qui a déclaré modèles à suivre les crimes perpétrés jusque là.
 

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George Washington, grand homme pour ses sculpteurs (onze copies en bronze de Houdon, six de Hubard), « tueur de villages » pour les Amérindiens.

 

Comment le savons-nous ? Parce que Robespierre nous l’a dit, expliqué, prouvé, lorsque les Girondins ont tenté d’en coiffer la France, et parce que nous avons appris à lire et à satisfaire nos curiosités avant que nos éducations nationales soient réduites en bouillie. On peut dire que la chose était déjà bien entamée quand le général De Gaulle est revenu aux affaires (1958). Sans doute a-t-il tenté de redresser la barre dans le sens de ses propres valeurs bourgeoises et catholiques de droite, ce qui eût été moindre mal, mais il n’y a pas réussi. Ni lui ni personne. En France ou ailleurs. Il appelait ça comment, Pasolini ? « Génocide culturel. »

Donc, les générations qui nous suivent ont été formatées pour avaler n’importe quel hameçon si pourri soit-il et ne pas savoir distinguer leur main gauche de leur main droite.

Mais c'est de Smith qu'on voulait vous parler.

Laissons de côté le « dernier regard » (en six parties) « sur l’économie réelle avant qu’elle n’implose », parce que nous ne sommes pas au fait de ces finasseries capitalistes et vous non plus, et qu’il y a M. Frédéric Lordon pour ça. En français en plus (et quel !). Mais nous parierions notre dernière chemise que M. Brandon Smith annonce là tout bonnement ce que Karl Marx nous a promis il y a un siècle et demi (sans entrer dans les détails, on a lu au moins jusque là). Certes, sa prophétie a mis du temps à se réaliser. La raison en est simple : c’est que le capital à l’américaine, avant de condescendre à s’effondrer sous ses propres contradictions, a mis la planète entière à sac, dans une sorte de baroud d’honneur en somme. Seulement, elle n’est pas extensible à l’infini, la planète. Ne restent plus que la Russie et la Chine à achever de piller. Et voilà qu’elles n’ont pas l’air de vouloir se laisser faire. D’où la mauvaise humeur des Zuniens qui n’aiment pas beaucoup qu’on brime leurs appétits.

C’est cette mauvaise humeur qu’expriment les derniers billets du sénateur adepte de la liberté par les bombes.

Par exemple, une chose qui l’exaspère au dernier degré, c’est cette (fausse d’après lui) opposition gauche-droite :

« … L’argument de deux partis qui représenteraient des idées et des politiques opposées, disons l’un de droite et l’autre de gauche, est une idée stupide, acceptable seulement pour des penseurs doctrinaires et académiques [et les sots, NdT]. Au lieu de cela, les deux partis devraient être à peu près identiques, de sorte que le peuple américain puisse « renvoyer les canailles » à une élection sans conduire à des changements politique profonds ou étendus. Les politiques qui sont essentielles et nécessaires pour l’Amérique ne sont plus sujettes à d’importants désaccords, et ne se différencient plus que par des détails de procédure, de priorité, ou de méthode ».

Un conseil en passant à T, reçu par nous-mêmes il y a peu (merci Maria) : mieux vaut toujours s’abstenir de truffer ses traductions de NdT, premièrement parce que les gens qui lisent n’aiment pas qu’on leur dise ce qu’ils doivent comprendre, estimant qu’ils en sont capables tout seuls, deuxièmement parce qu’on risque toujours d’ajouter une sottise à celles de l’auteur, ce qui n’est pas vraiment nécessaire.

Que l’auteur renvoie dos à dos les deux partis US, on le comprend si bien que tout le monde l’a fait avant lui, mais sa négation du gauche-droite ne s’en tient pas là, car le reste du monde ne peut qu’être calqué sur les States :

« Je savais ce qui allait se passer en Syrie seulement parce que j’avais compris une chose importante, fondamentale, c’est qu’il n’y a pas de côtés dans un conflit moderne. »

Les classes et leur lutte ancestrale ? Foutaise, voyons, billevesées. Les homeless qui dorment dans la rue par tous temps, les noirs qui se font flinguer à vue comme lapins ou se retrouvent pour des années en taule sans savoir pourquoi (mais c’est si économique le travail des prisonniers), ne sont pas d’un côté et les sénateurs friqués adeptes de la liberté d’un autre : tous Américains.

Et, donc, en Syrie, si vous croyez qu’il y a des Syriens qui voudraient tellement qu’on leur fiche la paix et leur président élu (l’abominable Assad), une armée qui essaie de les défendre, des bandits recrutés dans tous les bas-fonds par devinez qui, drogués à mort par devinez qui d’autre et des Russes qui essaient de venir donner un coup de main aux assaillis, sinon, une fois la Syrie exsangue, les bandits viendront chez eux (ils y sont même un peu déjà), vous vous mettez le doigt dans l’œil jusqu’aux clavicules. Tout ça, pour Brandon Smith le visionnaire, n’est que poudre aux yeux, et n’allez pas croire qu’il y a un Est et un Ouest qui s’affrontent (quid du Sud ?) :

 

« J’ai écrit sur la réalité que les intérêts politiques de l’Est sont tout autant contrôlés par les mondialistes que les intérêts politiques occidentaux depuis des années. Les lecteurs peuvent examiner la quantité considérable de données et de preuves que j’ai recueillies sur la Russie et Vladimir Poutine en particulier, et les liens entre l’Orient et les financiers internationaux et mondialistes bien connus dans des articles récents (…) En fait, j’avais prédit presque chaque aspect de la crise syrienne actuelle basée sur la connaissance que la dynamique Est / Ouest, était purement un conflit pré-fabriqué conçu pour diminuer la puissance américaine et son influence économique grâce à l’utilisation du chaos planifié, et je l’ai fait des années avant que les événements ne soient même déclenchés dans la région. »

 

Intéressants fantasmes, mais enfin, le public n’est pas psychiatre. On n’en finirait pas de citer, mais à ce compte, autant vous dire de tout lire et aller nous coucher.

Il faut pourtant qu’on relève, parce que le malheureux se gratte vraiment beaucoup, le mal qu’il faut penser de Vladimir Poutine, qui est cul et chemise avec le FMI, qui a pour conseillers les Goldman Sachs, qui va même jusqu’à serrer la main à Kissinger – on en passe et des pires – et qui, bref, n’est pas le héros que vous vous imaginez, bande de ploucs.

Les peuples, regrette M. Brandon  Smith

 

« … cherchent désespérément des leaders et des héros. Ceci est une condition indéniable de la vie humaine et d’une civilisation humaine. (…) »

« Pourquoi les gens sont-ils si souvent demandeurs de leaders et de figures héroïques ? Quels sont les moteurs de l’institutionnalisation de la hiérarchie, de la célébrité et de l’idolâtrie géopolitique ? Je crois que cette condition est causée par trois facteurs, la peur, l’ignorance et l’apathie. »

« Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des personnes au cours de l’histoire qui valent qu’on s’y attarde, ou qu’admirer un  héros particulier soit une erreur. Les héros et parfois les dirigeants peuvent agir comme des références, nous aidant à aspirer à un plus grand accomplissement personnel et à une réussite extraordinaire. Le problème est que beaucoup de personnages historiques étiquetés comme héroïques, sont en fait des monstres grimés en sauveurs par des historiographes intéressés. Les héros réels (ces cent dernières années en particulier) sont le plus souvent peu encensés, et restent méconnus. »

 

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« Personne ou presque ne fait attention à lui, l'homme qui ne lève pas le poing sur cette photo mythique. Et pourtant... C'est peut être bien lui le plus grand héros de cette scène ! »

 

Finalement, ayez les héros que vous voudrez, mais pas Poutine ! Et, de préférence, pas des blacks.

Mais non, cher animateur du Mouvement Liberté, « les peuples » n’ont pas désespérément besoin de héros, même si, quelquefois, ils en produisent. C’est l’Amérique (du Nord, la vôtre) qui a désespérément besoin de croquemitaines, besoin de cristalliser « le mal » sur une personnification « facile à identifier et facile à haïr » (J.C. Powys encore). L’ennemi ainsi désigné à l’exécration des foules mesmérisées, on peut espérer qu’elles se jetteront sur lui ou vous laisseront le faire, sans jamais songer à jeter plutôt un  œil sur vous et sur vos crimes.

Est-ce à dire qu’il n’y a pas d’intellectuel qui vaille aux États-Unis, personne qui soit capable de rendre compte des réalités et de penser juste ? N'exagérons pas : il n’y a pas une seule phrase à jeter chez William Blum cité plus haut. Et découvrir Yu Shan sur le site de Dmitry Orlov (« La rage des élites culturelles ») a été pour nous une surprise parfaitement jubilatoire. Ils ne sont pas les seuls, mais ils ne sont pas nombreux, et, souvent, sont venus d’ailleurs, avec, déjà, une histoire assez terrible sur le dos ou héritée de leurs parents. Une histoire qui les a désinfantilisés, contrairement à l'immense majorité de leurs compatriotes.

Mais, bon sang, nous qui parlions de prose d’anthologie à propos de celle de M. Malachenko.… Pipi de sansonnet, comparée à celle-ci !

Ce qui nous sidère, c’est qu’elle arrive à manipuler des gens dotés de leur cinq sens, sachant lire et écrire, et même traduire. Pourquoi vont-ils si loin se chercher des gourous-homoncules, alors qu’ils ont toutes sortes de géants chez eux ? Eh bien, ils préfèrent les homoncules, et les géants ne les intéressent pas. Pauvre Gulliver ! Pauvre Pantagruel ! En somme, c’est comme si on leur avait donné à manger de la merde depuis leur premier biberon et que, malgré cela, ils soient quand même arrivés à survivre jusqu’à dix, vingt, trente, et même peut-être quarante ans. Vous leur offririez des truffes et du caviar... On parie qu’ils vous les refuseraient. Les truffes et le caviar ne sentent pas assez la merde. Ce n’est pas leur faute, certes. Mais qu’est-ce qu’on leur a fait !

Conclusion

Lire Brandon Smith est perdre son temps.

Le traduire est gaspiller des énergies qui font cruellement défaut ailleurs.

Le faire lire n’est pas qu’une erreur, c’est une mauvaise action.

 

C’était notre contribution – non sollicitée – au débat démocratique.

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Brandon Smith, homme d’affaires et politicien US, né le 14 juin 1967 à Hazard (Kentucky), a été membre du Congrès des États-Unis de 2001 à 2008. Il est sénateur (républicain) depuis 2008. Il anime une petite faction appelée Mouvement liberté et s’exprime principalement sur le site  http://www.alt-market.com/

http://www.lrc.ky.gov/legislator/s030.htm

https://en.wikipedia.org/wiki/Brandon_Smith_%28politician...

 

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Tiens, revoilà le serpent de mer, le monstre du Loch Ness, bref Robespierre !

Cette fois, c’est Zemmour qui s’y colle. Dans le Figaro ?

Ouiiiii.

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Avant-Première : Robespierre est-il indéfendable ?

LA CHRONIQUE D'ÉRIC ZEMMOUR - La Revue des Deux Mondes a la bonne idée de faire le point sur Robespierre. Un sujet toujours controversé et passionné. Qui apprend autant sur nous que sur l'Incorruptible.

C'est une querelle française, inimaginable ailleurs, avec son cortège d'hystérie, de mauvaise foi, d'arrière-pensées. Robespierre continue d'agiter les passions françaises. Et de les révéler aussi. La Revue des Deux Mondes le prouve s'il en était besoin, dans son excellente livraison de ce mois-ci. Mélenchon et Onfray continuent de s'étriper par Robespierre interposé. On relit avec délectation, pour le style, le réquisitoire de Taine contre Robespierre, incarnation à ses yeux d'une Révolution maléfique. Robespierre est bien pratique ; il sert à tout, incarne tout: l'esprit révolutionnaire, la Terreur, la Révolution française, mais aussi la soviétique, chinoise, cambodgienne, etc., la gauche, Rousseau, l'État, la virilité ostentatoire mais aussi le refus rigoriste et poudré du débraillé, les dangers de la vertu et du fanatisme religieux et politique.

« Robespierre n'eut jamais de ...

Pour lire la suite, il faut payer. On ne peut rien pour vous.

Peut-être que Brandon Smih, bientôt… On vous tient au courant.

 

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On y ajoute ceci, qu’on vient de recevoir (Zemmour y est aussi, en posture d’accusé, car l’appel vient de Libé) :

 

Dossier : Les « migrants » et le lobby « aristocrate » (1/2)

 

À l’occasion de la publication par Libé d’un « Appel des 800 », l’OJIM revient sur les coups de pression médiatiques exercés par le lobby très élargi de ceux que Philippe Muray appelait les « artistocrates »…

Lire la suite…

 

Source : http://arretsurinfo.ch/dossier-les-migrants-et-le-lobby-a...

 

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Ha ha ha ha !

(Pardon, c’est nerveux.)

 

http://actualite.meteoconsult.fr/actualite-meteo/2015-10-...

 

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STALINE

 

Attention !

 

Début d’une offensive de grande envergure.

Le clairon sonne et les tambours battent dans les merdias.

Pourquoi ? Il n’est pas mort, Staline, depuis 1953 ? Si, mais malgré le mal qu’ils se sont donné pour dézinguer Poutine, ça ne marche pas [90% de soutien à l’intérieur, et mieux vaut ne pas trop chercher à savoir combien à l’extérieur].Que le petit père Joseph numérote ses abattis et que les Russes ramassent leurs morts en fermant leurs gueules, ça va saigner.

Ils auront vraiment tout essayé, non ?

TOUT.

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« Apocalypse Staline » : itinéraire d'un tyran au microscope

Documentaire en trois parties d’Isabelle Clarke et Daniel Costelle, réalisé pour France2.

(Furet est mort, mais la relève est assurée. Ouf !)

 

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Au choix :

http://www.parismatch.com/Culture/Medias/Paris-Match-et-Staline-des-pages-d-histoire-858291

http://www.franceinter.fr/emission-l-instant-m-clarke-et-costelle-maitres-des-archives

http://www.lesinrocks.com/2015/11/03/actualite/la-polemique-autour-dapocalypse-staline-est-elle-justifiee-11785198/

http://www.causeur.fr/evenement-staline-invite-de-causeur-35222.html

http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Isabelle-Clarke-et-Daniel-Costelle-l-histoire-d-une-passion-581982

http://www.la-croix.com/Culture/Television/Apocalypse-Staline-se-souvenir-du-Petit-pere-des-peuples-pour-le-pire-2015-10-31-1374867

http://www.causeur.fr/apocalypse-staline-documentaire-35237.html

http://www.causeur.fr/apocalypse-staline-daniel-costelle-isabelle-clarke-35249.html# [« Sans Staline, la Russie serait devenue les États-Unis ». On dit merci qui ?]

À compléter au fil des salves…

 

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Le tsunami de crimes français qui roule depuis des décennies en Afrique ? Bof. Staline on vous dit !

 

QUAND MÊME…

Un site à consulter et à suivre :

http://survie.org/

 

Et un message qu’on a reçu, parmi tant d’autres :

 

« Sujet : Criminalité africaine de la France. Après l'Angola, voilà le Soudan.

Nous le savons tous, en Angola, la France a armé les deux clans d'une guerre civile qui a duré 25 ans et qui a fait 500.000 morts.  Ces 500.000 morts étaient le prix à payer pour nous permettre de mettre la main sur le pétrole de ce pays.  Sans le pétrole de l'Angola et de bien d'autres dictatures africaines, pas de croissance.  Pas de dictatures, pas de croissance.

Comme notre barbarie est sans limite, nous avons trouvé un nouveau terrain, le Soudan.  Le Monde en date 1 novembre nous donne quelques détails sur les atrocités en cours dans ce pays, viols, torture, massacre....

À Calais, en décembre 2014  j'avais rencontré beaucoup de Soudanais qui avaient fui l'enfer de ce pays.  L'enfer de Calais est tout de même moins pire que l'enfer de Juba.

 

12. Calais 1.JPG

13. Calais 2.JPG

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Pas de doute, nous sommes dans un monde de barbares...

Info www.survie.org   

À  lire “France Afrique, diplomatie, business et dictatures”.

À bientôt.

Clément Wittmann.fr »

 

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Juste comme ça, en passant :

 

On ne parle plus français au Congo-Brazzaville

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Une langue apparue sur les chantiers de la République du Congo

WALA WALA

Louise Culot – Le TigreN°s 48-49

 

15. babel_minia_002.jpgImaginez un chantier où les ouvriers sont des poètes sonores. Leurs inventions langagières donnent lieu à une bretelle d’autoroute, un port, un aéroport que vous pourriez un jour emprunter. Serait-ce le rêve d’un ingénieur civil perché, le scénario d’un film dada, un tableau surréaliste sur les grands travaux inutiles ? Non! Cette histoire, c’est celle d’un langage né sur les chantiers chinois de la République du Congo. Bienvenue en Afrique, là où de l’impossible à l’oeuvre surgit le wala-wala, un créole sinobantou poseur de fibre optique et échafaudeur de lotissements urbains. « Kesmaha ? » (« Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu ne comprends pas ? »)

Ici, le français, c’est fini, gaspillé, gâté, comme ils disent. Ce n’est même plus la langue des patrons. Les patrons, ils sont chinois. Les ingénieurs, chinois. Les fournisseurs,chinois. Les ouvriers, chinois !D’ailleurs, pour les enfants des quartiers populaires, tout ce qui n’est pas noir est chinois. «Chi-nois, Chi-nois, Chi-nois ! »  scandent-ils en choeur à la vue d’un blond,d’un brun, d’un Russe, d’un Belge ou d’un Français qui croise leur chemin.Tout le monde y passe, sauf les Libanais,peut-être. Contrairement aux coopérants occidentaux historiquement retranchés dans des périmètres bien gardés, les Chinois vivent dans tous les quartiers de la ville, pourvu qu’ils se réveillent proches de leur lieu de travail.Si vous ouvrez le Guide du Routard consacré au Congo, vous lirez sûrement que la Mecque de la sapologie s’est un jour affublée du sobriquet bucolique de « Brazza-la-Verte ». Vous lirez sur ses manguiers monumentaux et sur son zoo impérial à la renommée jadis continentale. La Verte a ainsi répliqué à son éternelle rivale Kinshasa, aka « Kin-la-Belle » et à sa plus lointaine voisine, « Bangui-la-Coquette ». En somme, les capitales bantoues jouent de la métaphore toponymique pour incarner leurs rivalités ancestrales. Pour autant, Brazza est aujourd’hui aussi verte que Bangui coquette. Nommée d’après le bien-aimé explorateur franco-italien Pierre Savorgnan de Brazza, la capitale grisonnante croule désormais sous des remblais de gravats et de béton armé.

 

16. Bible de Louvain - XVIe s.jpg

 

Depuis que la Chine s’est imposée comme premier partenaire économique du Congo, la politique des grands travaux amis le grand braquet. Les entreprises françaises ont vu la manne passer demains. Les casques et les pelleteuses aux sinogrammes ont déjà mené à bien des constructions éloquentes à Brazzaville : le palais des congrès, la bibliothèque universitaire de l’université Marien-Ngouabi, le Centre de démonstration des techniques agricoles, l’hôpital de l’Amitié sinocongolaise de M’Filou, le grand stade Massamba-Débat, l’académie militaire Marien-Ngouabi, le barrage de Moukoukoulou et l’aéroport international Maya-Maya. Depuis février 2014, l’entreprise China Road and Bridge Corporation (CRBC) a initié le gros oeuvre de la prolongation du boulevard de la Corniche, un axe urbain bordant le fleuve du nord au sud de la capitale, avec à la clé la construction d’un viaduc le long de la présidence. L’entreprise pharaonique changera le visage de plusieurs quartiers de la capitale. L’amitié sino-congolaise imposant son quota d’employés locaux, la main d’oeuvre sur le chantier de la Corniche est mixte.

C’est précisément là, au bord du fleuve et non loin de l’illustre « Case de Gaulle »,la résidence de l’ambassade de France,que j’ai vécu ma première expérience du wala-wala, aussi nommé miso-miso. La première expression vient du français« voilà », la deuxième du lingala miso, qui signifie « œil ». L’expérience est d’abord visuelle, sous la forme d’une ribambelle d’ouvriers congolais et chinois surgissant bras dessus, bras dessous, dans l’entr’ouverture d’une palissade de tôle ondulée.Le pas alourdi par une journée d’ouvrage et de soleil, ils s’éparpillent au passage des joggers à la foulée engourdie par une journée de bureau et d’air conditionné.Cette rencontre se déroule toujours à dix-huit heures, juste avant la tombée de la nuit, la seule demi-heure de clémence en termes de chaleur. La convivialité qui émane de cet ensemble iconoclaste tempère les railleries ressassées dans les soirées d’expat’ ou au grand marché. Que les Congolais détestent les Chinois, que toute cette main d’oeuvre est un trafic de bagnards, qu’ensemble ils ne font rien de bon, que les grosses pluies au village, ce sont les Chinois qui jettent des sorts, que ceux-ci exploitent ceux-là, que les Français payaient mieux, etc. Soit. Là n’est pas la question. Une question plus pressante apparaît: comment communiquent-ils ?

« “Moi ni wolo wolo paler avec toi.” [« On va parler. »] Le miso-miso est un moyen de communication. Un peu comme l’anglais », dit Coconde, un jeune Congolais connaisseur du wala-wala. Lui-même n’est pas ouvrier et n’a pas été instruit sur le terrain mais par l’intermédiaire d’amis. Il a ensuite été amené à le pratiquer à l’occasion de transactions commerciales avec des Chinois.

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À part quelques rares diplomates et commerçants implantés en Afrique francophone depuis plusieurs années, les ingénieurs et patrons chinois s’intéressent peu à la langue française. Les entreprises payant des interprètes pour communiquer avec les clients et les partenaires locaux,ils emmènent leur interprète partout,au restau, à l’aéroport, à la douane,au marché, au casino, comme un vademecum vivant. Certains Chinois parlent le lingala. Sur le chantier de la Corniche,un militaire amusé d’être interpellé raisonne tout haut : « C’est vrai que plus de Chinois que de Français maîtrisent le lingala. En fait, ils ont tout intérêt, puisqu’ils ne travaillent qu’avec des Congolais. En revanche, les Français n’ont jamais eu besoin d’apprendre. » Du côté congolais, l’accès à la langue chinoise a été démocratisé avec la récente inauguration d’un Institut Confucius au sein de la fringante bibliothèque de l’université Marien-Ngouabi. Des cours y sont dispensés quotidiennement selon un tarif dégressif allant de30.000 CFA (45 euros) par mois à 5.000CFA (7 euros) par mois. Le directeur de l’Institut, M. Wang (qui, lui, parle très bien le français) et son équipe mixte de professeurs (deux Congolais, deux Chinois)se font un plaisir d’accueillir tout le monde. Roudy, l’un des élèves de l’Institut,confie qu’il s’absente du collège deux fois par semaine pour assister aux leçons. Il compte bien apprendre le chinois et est fier d’avoir déjà atteint le niveau 2, le plus haut de l’école.

De retour sur le chantier de la Corniche,tout le monde convient que les Congolais sont des polyglottes-nés, mais de là à apprendre le chinois pour une poignée de CFA de salaire journalier, plutôt chanter Malbrouck. Quant aux ouvriers chinois,contrairement aux patrons, ils ne sont jamais flanqués d’un traducteur. Cela ferait trop de monde sous les grues — surtout qu’il en arrive sans arrêt des nouveaux.Du coup, pour communiquer entre collègues,c’est la bricole.

« Les origines du miso-miso remontent à une petite dizaine d’années, quand les Chinois ont commencé la réhabilitation du barrage de Moukoukoulou dans la Bouenza. Ils étaient de nombreux ouvriers à venir travailler. Petit à petit, ils se sont mis à employer des mots en lingala pour se faire comprendre. Après le barrage, ils se sont installés dans tout le pays, dans la construction, le commerce, le transport. Progressivement, le wala-wala s’est répandu, de plus en plus de mots l’ont intégré et les Congolais ont commencé à le pratiquer aussi. C’est un peu comme le verlan, ça évolue tout le temps », explique Coconde.

Le wala-wala est un lexique en devenir qui s’étend au fur et à mesure que des ponts et des villas sont érigées. Selon Frey, un manoeuvre Congolais, « c’est un langage coupé cloué qui ne nécessite aucun apprentissage,ce n’est qu’une question d’habitude ». Si les mots en lingala et en français dominent, certains termes sont issus du chinois, comme le primordial « kesmaha ? » (« qu’est-ce qui t’arrive ? »). Le créole sinobantou compose ainsi avec des expressions idiomatiques empruntées aux parlers des uns et des autres, une syntaxe syncrétiste et de mots-valises associant français, mandarin, cantonais, lingala, lari ou munukutuba (les langues bantoues les plus répandues au Congo). Et ça fonctionne. Peut-être parce que les langues chinoises et bantoues, apparemment si éloignées, convergent en certains points, tant sur les plans de la syntaxe que de la morphologie ou de la phonologie.

Le lingala, comme le mandarin, le cantonais et la plupart des autres langues du monde à l’exclusion des langues européennes,est une langue tonale. La mélodie du lingala varie sur deux tons, un bas et un haut, alors que les langues chinoises utilisent trois tons (bas, haut et neutre). Les deux cultures font toutes deux également usage du procédé de redoublement. Par exemple, le mot « doucement » est l’objet d’un redoublement tant en mandarin (màn-màn) qu’en lingala (malembe-malembe). Le redoublement du nom en chinois peut servir à la construction du pluriel. Par exemple, rén, « homme », devient rén rén, « les gens ». Le redoublement du verbe d’action permet quant à lui d’en apaiser l’intensité ou d’en limiter la durée dans le temps : ainsi kàn, « voir » devient « jeter un coup d’œil » avec kànkàn. En lingala, le même procédé est employé pour exprimer la progressivité, ou simplement moduler l’intensité du sens d’un mot. Par exemple, à la question« Comment ça va ? », le Congolais (qui ne dira jamais « tout va bien », pour toutes sortes de raisons) répond « un peu, un peu », comme si « un peu » ne suffisait pas. Autre exemple, pour désigner 100 francs ou 1.000 francs CFA, les unités de valeur les plus communes dans l’économie locale [100 CFA = un pain ou une course en bus, 1.000 CFA = une portion de poulet rôti ou une course de taxi], les Congolais ne diront pas « cent » ou « mille » mais « cent, cent » ou « mille, mille », « deux cents, deux cents » ou « deux mille, deux mille », et ainsi de suite. Même si le procédé de redoublement n’exerce pas toujours la même fonction sémantique dans l’une et l’autre famille linguistique, le wala-wala, alias miso-miso, en a fait l’une de ses caractéristiques essentielles.

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Un autre trait qui rapproche le lingala du chinois autant qu’il l’éloigne du français est son recours à des classificateurs nominaux. En linguistique, le classificateur,ou spécificateur, correspond à un petit mot (préfixe ou suffixe greffé au mot ou groupe de mots dont il dépend) servant à qualifier un nom, à l’inscrire dans une classe selon un système de catégories sémantiques. Ainsi le lingala, où l’opposition de genre féminin/masculin n’existe pas, est assorti de plusieurs affixes indiquant la catégorie à laquelle appartient le mot ou la notion exprimée. Par exemple,le préfixe ma- désigne souvent des liquides : mafouta, « l’huile », mai, « l’eau », makila, « le sang ». Or le Chinois a un usage analogue de classificateurs, sous la forme de petits mots placés entre le déterminant et le nom. Ils organisent les noms selon leur forme ou leur quantité.

Apparu à la fois comme une nécessité de désigner et de classifier le réel, mais aussi comme un sésame pour résoudre et éviter des conflits dans des espaces polyglottes en construction, le wala-wala est une langue de l’action. « Aujourd’hui, quand les patrons chinois viennent sur le chantier, il ya toujours un ouvrier chinois qui traduit enmiso-miso pour que les Congolais comprennent aussi », explique Coconde. La fonction symbolique du wala-wala est neutre — là où le français incarne toujours la domination aux yeux des Congolais. Le wala-wala, à l’inverse, crée un lieu de convivialité entre deux cultures éloignées. Concrètement, ça donne des conversations du genre : « Chef aujourd’hui toi et moi pati casino ! — Hahaha ! Miso miso madamo,nikou ! » [« Chef, ce soir on va au casino ! — Hahaha, on va rencontrer des dames et passer du bon temps ! »]

Et c’est ainsi que le wala-wala est devenu l’étendard d’une mutation culturelle, d’un processus d’émancipation sociale passant par cette alliance inattendue. Le walawala permettrait même de bousculer le rapport de force patron-ouvrier en dotant les travailleurs d’une arme qu’ils inventent eux-mêmes. Depuis sa diffusion sur les chantiers de la capitale, les chefs chinois ne peuvent plus feindre l’incompréhension quand la petite main locale leur adresse des revendications salariales.

 

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Illustrations :

- La construction de la tour de Babel. Folio 89 verso de la Bible de San-Pere de Roda. Xè-XIè. MS Latin 6. Paris, Bibliothèque nationale de France.

- Construction de la Tour de Babel - Gravure tirée de la Bible de Louvain - XVI° siècle.

- La construction de la tour de Babel. Enluminure des Chroniques du Monde, XIVe siècle.

- Construction de la tour de Babel - Enluminure médiévale – 1475.

- Idem. Enluminure postmoderne.

Edité par Catherine, pour Les Grosses Orchades

 

Source : Le Tigre (momentanément en sommeil, on espère pas pour trop longtemps).


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Dernière minute :

 

COMAGUER SUR RADIO GALÈRE

 

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   http://www.radiogalere.org  

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Le 11 Juin 2014 COMAGUER avait réalisé en direct un long entretien téléphonique sur la situation internationale  avec PIERRE CHARASSE.

Ambassadeur de France, à la retraite depuis 2009, Pierre Charasse s’était installé au Mexique à l’issue d’une carrière brillante de diplomate.

Passionné par le vaste monde qu’il avait sillonné pendant quatre décennies, il partageait ses réflexions sur son blog « LA TOUR DE BABEL » (toujours accessible) et il n’avait pas craint, lui très haut fonctionnaire, ancien membre des cabinets ministériels de Claude Cheysson et Pierre Joxe, d’adresser au Chef de l’État une lettre ouverte très critique sur la politique de la France en Syrie (lisible sur son blog).

Pierre Charasse est décédé d’une longue maladie en Mars 2015.

 

La rediffusion de son interview du 11 Juin 2014 est un hommage modeste à cet homme de qualité et à son engagement.

 

11 NOVEMBRE 2015 A 20H

 

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Ultime dernière minute :

Raphaël Berland, journaliste et fondateur du Cercle des Volontaires, parti de Paris dimanche 1er novembre, est arrivé à Damas après une escale de 2 jours à Beyrouth. Il explique dans cet entretien, filmé le samedi 31 octobre (et non le 30 octobre comme annoncé dans la vidéo), ses motivations ainsi que le cadre dans lequel il effectue son voyage.

 

La voici telle qu’on l’a reçue et pas encore regardée. Et, bien sûr, on vous tient au courant de la suite.

 

 

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Mis en ligne le 5 novembre 2015.

 

 

 

 

23:04 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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