10/05/2017
URBI
Urbi
L’Empire américain en marche
On se souvient du jugement de Paul Valéry: "Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles".
Désormais, nous savons également comment nous mourrons, enveloppés dans le linceul de la démocratie, dans lequel c'est toujours trop tard qu'il devient électoralement payant de faire connaître la vérité aux peuples. Nous sommes informés, en troisième lieu de ce que personne n'osera raconter aux Français l'histoire réelle de la France et leur dire la vérité sur l'expansion implacable et l'incrustation définitive de l'empire militaire américain en Europe.
1 - Et voilà ce qui arrive
2 - L'empire militaire en action
3 - L'Europe, en marche au profit de l'empire américain
4 - Peut-on réveiller la vocation scientifique de l'islam ?
5 - Crainte et tremblement
1 - Et voilà ce qui arrive
Et voilà ce qui arrive quand tout le monde joue subitement au patriote, et voilà ce qui arrive quand tout le monde croit tout à coup porter un regard de patriote sur les peuples et sur les nations, et voilà ce qui arrive quand chacun s'attache, avec des mines savantes, à mettre en parallèle les ricanements des hommes et des singes alors que, dans le même temps, tout le monde s'ingénie à escamoter le vrai spectacle, celui du reflux du Nouveau Monde sur l'Ancien et à rendre aussi invincible qu'inexorable la progression militaire, financière et politique de l'empire américain au sein de l'Europe. Son imprégnation de tous les rouages du continent de Copernic a pour but de rendre sans retour possible la domination du Vieux Monde sous le sceptre du Nouveau.
Comment se fait-il que M. Obama, qui n'est plus président des États-Unis, que je sache, ait félicité M. Macron de sa victoire future, sinon parce qu'il sait fort bien que le nouveau Président de la République française sera à la fois l'agent, l'exécutant et le garant de l'asservissement de la France et de l'Europe aux vues du Pentagone.
L'heure est venue de jeter l'ancre au grand large et d'observer la politique et l'histoire de la planète du point de vue d'une anthropologie enfin digne de se qualifier de scientifique et de philosophique. Dans cet esprit, demandons-nous à nouveaux frais si, oui ou non, les troupes américaines retourneront chez elles ou si elles se loveront et s'incrusteront à jamais en Europe.
2 - L'empire militaire en action
Par bonheur, voici que se trouve déchiré le voile qui interdisait à la classe politique du Vieux Monde d'observer le vrai spectacle, celui de l'expansion implacable du premier empire militaire à l'échelle du globe terrestre. Désormais, l'intelligentsia mondiale est à même d'assister, les yeux grands ouverts, à la conquête de la planète par les États-Unis d'Amérique.
Pour les vrais stratèges d'une dictature pseudo démocratique armée jusqu'aux dents, un seul objectif s'imposait : celui d'empêcher que se renouvelle l'extraordinaire exploit du Général de Gaulle, qui d'un trait de plume, avait ordonné aux troupes américaines d'évacuer le territoire français.
Voici comment le Pentagone et la Maison Blanche ont contourné cette insolence et sont parvenus à leurs fins. Il s'agissait d'interdire que se reproduise jamais une catastrophe de cette envergure. Le moyen radical conçu par les autorités américaines était de ficeler étroitement par des traités bilatéraux, et un par un, les États européens à leur maître et protecteur d'outre-Atlantique.
La faculté des bases militaires américaines de s'incruster en Europe se trouvait précisée sous le couvert de l'aménagement progressif d'une souveraineté sans contenu, mais solennellement affichée au préalable. Cette opération a trouvé son couronnement avec la signature officielle du traité de Lisbonne par lequel une Europe dûment vassalisée proclamait enfin elle-même que l'occupation de son territoire serait éternelle. Elle hisserait le drapeau de sa servitude au nom même de la Liberté démocratique.
Le droit romain nous fournit sous la plume de Cicéron dans le De Officiis un exemple saisissant de ce procédé : pouvait-on, se demandait-il, poursuivre pour fraude sur la marchandise un vendeur d'une maison en ruine qui avait planté un écriteau devant un tas de décombres, et ainsi rédigé: "Superbe villa à vendre". Le jurisconsulte romain avait répondu par la négative. Chacun était responsable, disait-il, de sa stupidité. De même, les Européens qui se proclament souverains et se comportent en vassaux dans un même mouvement, sont pleinement responsables de leur crétinisme.
Depuis la conquête du monde hellénique par l'empire romain sous le masque d'un triomphe de la Liberté, on n'avait jamais vu se reproduire le spectacle d'une servitude arborant l'emblème de la délivrance. Mais, cette fois-ci, comme disait Paul Valéry, l'âge du monde fini avait commencé.
3 - L'Europe, en marche au profit de l'empire américain
C'est que le triomphe d'un empire embrasse notre astéroïde tout entier. Quand, le 30 avril, Mme Mogherini, pseudo ministre des affaires étrangères de l'Union européenne et aussitôt devenue une marionnette du Département d'État, proclame qu'il n'y aura pas de détente mondiale aussi longtemps que la Russie ne quittera pas la Crimée, tout le monde voit qu'elle joue le rôle que le Pentagone lui a assigné: elle n'est que le prête-nom de ses commanditaires d'outre-Atlantique.
Pendant ce temps, neuf porte-avions américains à propulsion nucléaire, donc au rayon d'action illimité, font flotter jour et nuit le pavillon d'une démocratie militaire mondiale sur tous les océans. Mais l'armada des croiseurs lance missiles et des frégates qui accompagnent les porte-avions américains devient de plus en plus coûteuse et difficile à ravitailler sans relâche en carburant.
Cette promotion de l'emblème de l'occupation des océans souligne le rôle immense que joue le symbolique au cœur de la géopolitique contemporaine. C'est pourquoi un regard d'anthropologue sur l'histoire et la politique du genre humain se révèle de plus en plus l'avenir de la réflexion scientifique et philosophique sur la politique et sur l'histoire d'un animal livré de naissance et de la tête aux pieds, à des mondes imaginaires.
4 - Peut-on réveiller la vocation scientifique de l'islam ?
Certes, le monde fini a commencé, mais un nouvel abîme s'ouvre sous les pas de l'animal condamné à se projeter dans des mondes fantastiques. Il faut donc rouvrir la science historique et notamment l'étude de l'islam à sa vocation originelle, qui était celle de proclamer la sainteté de l'encre des savants et d'en rendre le prestige et la gloire égaux à ceux du sang des martyrs. Naturellement, Mahomet n'avait pas compris la portée de son culte du savoir rationnel. Mais il est infiniment précieux que cette notion soit l'un des piliers de l'islam et qu'elle soit authentifiée par l'ange Gabriel en personne.
Si l'Europe laïque ne redonnait pas sa vocation scientifique à l'islam originel on ne voit pas sur quel pilier la science et la philosophie d'aujourd'hui et de demain prendraient appui. Elle sera immense, la tâche de la pensée et des sciences de demain de donner un élan nouveau à l'animal désormais privé de ceux de ses dieux, qui se nichaient dans l'univers. On leur attribuait la tâche de prendre sur leurs épaules le fardeau d'une bête désormais informée de son isolement et de la solitude de sa poussière.
5 - Crainte et tremblement
Mais, dans le même temps, quelle source de l'intelligence et du savoir que la description de la vassalité de l'Europe si nous savons maintenant que celle-ci reproduit fidèlement le modèle de la vassalité religieuse et que la dictature américaine est construite sur le schéma de la foi : le maître américain de l'Europe assujettie est censé à la fois omnipotent et omniscient. Se soumettre à son commandement militaire et doctrinal confondus, n'est autre que l'expression d'une évidence soigneusement cachée, à savoir que un pour cent de la population mondiale possède quatre-vingt dix-neuf pour cent des richesses de la planète et que l'omnipotence des monnaies et des banques est la vraie souveraine d'une humanité de polichinelles asservis à l'univers de la finance.
Voir : Catherine Lieutenant : Adresse aux éternels Bouvard et Pécuchet à l’occasion d’une farce électorale en cours.
Le professeur Macron n'a pas expliqué aux Français qu'ils sont dépossédés de leurs avoirs au profit des banques, qui en deviennent les propriétaires et qui ne laissent aux mains des déposants qu'un pouvoir chancelant de retrouver leur mise.
Voir : Aline de Diéguez : Ainsi parla le Professeur Macron
À ce titre, ni les dieux anciens, ni les trois divinités auto-proclamées uniques ne font réellement appel à l'amour de leur créature: il s'agit de trois monstres dont le premier commandement est de rappeler à leurs fidèles que la sagesse de la piété consiste à trembler devant eux. Crainte et Tremblement, tel est le titre d'un célèbre ouvrage du philosophe danois Sören Kierkegaard. Jung disait que si Dieu était un homme, il serait un monstre, mais puisqu'il s'agit de Dieu, n'est-ce pas…
De toutes façons, que les trois dieux uniques aient fabriqué leurs fidèles sur le modèle qu'ils sont à eux-mêmes ou qu'à l'inverse, ce soit l'homme qui ait créé ces trois dieux uniques à sa propre image, le résultat est le même. Voilà ce que l'élection d'Emmanuel Macron aura déclenché au plus secret de la connaissance anthropologique du simianthrope.
Pour conclure une réflexion sur la liberté de l'homme et sur la souveraineté des nations, une question à Emmanuel Macron s'impose: Que ferez-vous concrètement pour assurer le réembarquement de l'empire américain et son retour à ses ports d'attache d'outre Atlantique ?
Le 12 mai 2017
Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024...
La START UP « EN MARCHE » réussit son OPA sur l’entreprise en difficulté « FRENCH REPUBLIC INC. »
Le 7 Avril une fraction minoritaire des 46 millions de détenteurs d’actions de FRENCH REPUBLIC INC. a accepté l’offre de rachat par la START UP « EN MARCHE ».
EN MARCHE, très faiblement capitalisée par son fondateur, a réussi son opération grâce à une LBO (achat à effet de levier) en s’endettant lourdement auprès des BIG FRENCH FORBES LEADERS (classement des principaux milliardaires français publié par FORBES) : ARNAULT, DRAHI, NIEL, BERGÉ …
Les créanciers sont donc les maîtres de la situation.
Le CAC 39 ouvre à la hausse
08.05.2017
Source : Comaguer
65%
Une fable de notre temps
(ou De la technique du coup d’état « soft-tant-que-personne-ne-bouge »)
Supposons un gang de criminels prêts à tout, soucieux d’exercer dans un pays X un pouvoir sans entraves, de le mettre en coupe réglée sans que personne puisse venir leur réclamer des comptes.
Supposons, pour la commodité de la démonstration, que ce pays soit la France.
Critères de difficultés ou si on veut contraintes à la manière de l’OULIPO : il faut ne pas exercer ce pouvoir ouvertement, ne jamais apparaître à un endroit qui vous désigne comme chargé de responsabilités. Il s’agit par conséquent d’agiter sous les yeux des foules médusées une marionnette qui se chargera de faire semblant et qui se fera écharper à votre place si les choses tournent mal.
On la fabrique, on la forme, on l’introduit dans le système sans passer par les urnes. Enfance de l’art. Deux ou trois ans y suffisent.
Mais une des contraintes, justement, est qu’il faut mettre « officiellement » la marionnette aux commandes du train, en respectant ou en feignant de respecter les règles d’un jeu qui s’appelle consultation électorale et qui consiste à demander leur aval aux foules à subjuguer, lesquelles s’imaginent bêtement que « un homme = une voix » et, même, maintenant, une femme.
La marionnette est inconnue de la plupart et haïe des peu nombreux qui la connaissent. Comment faire ? Toutes les techniques de vente sont bonnes, des plus grossières aux plus sophistiquées et peuvent même être employées simultanément. Il suffit d’en avoir les moyens. On les a.
Sans avoir jamais rien fait pour se distinguer, voici donc la marionnette dans la course aux urnes, où elle se trouve en compétition avec d’autres qui entendent vraiment jouer à ce jeu comme s’il était sérieux. Il va de soi que la deuxième contrainte consiste à éliminer tous les autres concurrents.
Continuons à prendre la France comme exemple et servons-nous, pour notre démonstration, de la dernière consultation présidentielle. D’une part nous avons LE candidat, qui n’en est pas un puisqu’il est déjà investi sans que personne le sache ou admette le savoir. D’autre part, nous avons plusieurs compétiteurs de droite ou de plus ou moins gauche, tous singulièrement défavorisés quant aux moyens financiers, au soutien logistique et autres fariboles, auxquels il est même hors de question d’accorder autant d’accès à l’attention du public que ne va en recevoir le « président » déjà secrètement installé. Mettons, à droite, Mme Le Pen et MM. Asselineau, Fillon et Dupont-Aignan. À la gauche théorique, M. Mélenchon. Nulle part : M. Hamon, qui n’est là que pour empêcher M. Mélenchon de faire l’unanimité en face.
On ne va pas vous expliquer le billard à six bandes.
Comme il y a des décennies que Mme Le Pen et avant elle, son père, n’ont été autorisés à se montrer qu’à titre d’épouvantails portatifs, à ressortir chaque fois que le troupeau risque de ne pas voter là où on veut qu’il vote, le tour de passe-passe consiste évidemment à la faire arriver au 2e tour face au « président » désigné et à donner, si possible, aux jobards, l’impression qu’en ne votant pas pour elle ils viennent d’échapper à un grand danger.
Mais que faire si, en dépit de toutes les précautions, M. Mélenchon arrive en tête des outsiders, ou au coude à coude avec Mme Le Pen ou juste derrière elle ? Il faut un peu aider les résultats pour que ce soit Mme Le Pen qui le précède. On est prié de remarquer que nous ne disons pas que Mme Le Pen soit même consciente de la manoeuvre.
O.K. Vieilles techniques de fraude électorale (il y en avait déjà chez les Grecs de l’Antiquité et après eux les Romains y sont passés maîtres). À quoi s’ajoute, aujourd’hui, la divine trouvaille des machines à se faire entuber électroniques, achetées et installées avec l’argent des électeurs-contribuables. Avouons qu’il faudrait que les parasites soient des saints pour y résister.
Donc, au lieu d’avoir, comme tout le prouve, M. Mélenchon et Mme Le Pen face à face au second tour, représentants d’une gauche et d’une droite en lambeaux, nous avons Mme Le Pen et LE président adoubé par l’étranger.
Or, l’ironie du sort peut faire qu’entre les deux tours, et quels que soient les efforts surhumains déployés pour la diaboliser, Mme Le Pen vienne tout à coup dangereusement en tête dans les intentions de vote du troupeau déboussolé, les moins bêtes ayant fini par se rendre compte que n’importe quoi vaut mieux que ce qu’on veut leur fourguer.
Dans la panique des machinateurs réside l’explication du mystère de l’énorme écart, à l’arrivée, entre Mme Le Pen et celui qu’il n’était pas prévu qu’elle menace de déborder. Il faut comprendre : dans l’affolement, on appuie un peu trop fort sur les manettes… tout plutôt que la laisser passer, sinon, en guise d’enveloppe de fin de mois, vos parrains risquent de vous envoyer dans la Chicago River avec un pardessus en ciment.
Attention : toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite. Ceci n’est pas une histoire vraie mais une :
Théorie du complot.
Théroigne
Où en est-on ?
Jouons les augures à postériori.
M. Mélenchon a raté une très grande occasion de demander à ceux qui lui avaient fait confiance de voter pour Mme Le Pen, en leur expliquant pourquoi, autrement dit de s’essayer à gouverner par la persuasion. Il y a des fois où un vrai chef d’État potentiel doit savoir prendre des risques et tout miser sur la capacité de comprendre de ceux qu’il veut gouverner. C’est le secret de la réussite des plus grands, quel que soit le lieu ou l’époque. M. Mélenchon en somme a péché par complexe d’infériorité ou sous-évaluation de son électorat. Il ne sera pas le chef de l’opposition d’une gauche qui est à réengendrer de rien. N’est hélas pas Vladimir Poutine qui veut.
Mme Le Pen n’est pas et ne sera jamais capable d’être chef d’État. Ses limites de compréhension le lui interdisent. Ceci n’a rien de déshonorant : les autres non plus ne le sont pas, ce qui ne devrait empêcher personne de faire une honorable carrière publique à l’intérieur de ses limites.
La situation est telle que, si elle avait été élue, Mme Le Pen n’aurait même pu commencer d’appliquer tout ou partie de son programme : elle se serait aussitôt fait « trumpiser ». Otage des vrais détenteurs du pouvoir et sans moyens adéquats pour leur résister, elle aurait été contrainte de prendre les détestables mesures qu’ils vont réussir à imposer et de porter le chapeau à leur place. Dans un sens, elle l’a échappé belle.
Sa position n’est donc pas si mauvaise : elle va diriger l’opposition de droite en continuant d’exploiter son fond de commerce. Il est douteux que les autres représentants de la droite, toutes nuances confondues, s’alignent sur ses positions ou réussissent à lui imposer les leurs. Fastes perspectives.
La gauche…. La quoi ?
Le Saker, très pessimiste, craint des guerres civiles en France dont seuls les plus démunis feront les frais, comme de coutume. Ce sont des craintes qu’on partage. Quiconque aime ce pays ne peut qu’en avoir le cœur serré. Le décor est planté pour une Commune bis, tous les acteurs sont prêts, il ne reste plus qu’à frapper les trois coups.
Futurs communards envoyés manifester contre la dictature par ceux qui viennent de les lui vendre, inconscients de participer à une gesticulation programmée... « Front social ».
Apocalypses (« dévoilements »)
« N'importe qui, ayant un accès bref aux périphériques, à n'importe quel moment avant une élection, peut obtenir un contrôle complet et pratiquement indétectable des résultats de l'élection »
Que l’on sache, aucun des candidats n’a réclamé, avant le scrutin, l’interdiction des machines à voter électroniques, outil imparable s’ajoutant désormais aux autres techniques de fraude qu'il est déjà si facile de maîtriser quand on est au pouvoir.
Personne non plus n’a réclamé une surveillance d’origine internationale comme cela s’est fait dans des pays aussi peu civilisés que la Russie, par exemple.
Entre gens honnêtes, on ne va pas se suspecter quand même !
De l’utilité des cinquièmes colonnes
Il ne faut pas sous-estimer dans ces sortes de « fatalités », le rôle joué par ce qu’on appelait, au temps de la première république, les « métiers de luxe », supplétifs de toutes les contre-révolutions, donc aussi de tous les coups d’État : tenancières de maisons closes, de tripots, marchandes à la toilette, acteurs, actrices et actricettes, chanteurs, folliculaires et scribouillards, porte-soutanes (aujourd’hui disciples plus ou moins dissipés de Freud), penseurs ou se prétendant tels, etc. etc. On ne les achète pas toujours avec des écus sonnants et trébuchants mais par toutes les formes de gratification susceptibles de les rendre compréhensifs et surtout coopératifs : invitations prestigieuses, renvois d’ascenseur professionnels, promotions sociales, tournées sponsorisées, etc. etc. Supplétifs auxquels il convient d’ajouter les cornacs syndicaux de tout poil et autres dirigeants de partis à idéologie variable.
À voir la liste des soutiens (hors banques et 200 familles) du poulain de M. Attali (voir notre post du 7 mai) on est impressionné par la – comment dire ? – cohésion de ce qui sert à la malheureuse France d’aujourd’hui d’intelligentsia.
Ce dévoilement et les sombres jours à venir devraient au moins permettre aux victimes promises à l’abattoir de faire une bonne fois le ménage et de balayer, dans le caniveau d’où ils n’auraient jamais dû sortir, leurs douteux bergers.
Et s’il n’en reste qu’un, il sera celui-là.
Un des très rares à se sauver de cette hécatombe réputationnelle est Depardieu, auto-ostracisé par son amitié avec Kadyrov. Il doit même se sentir bien seul à l’heure des ronflants plébiscites et du tout-le-monde-à-la-gamelle. Console-toi Gégé, comme nous le disait pas plus tard que dimanche soir notre camarade Léonard de Vinci : « Mieux vaut être seul que mal accompagné ». Ça fait quoi comme effet de sauver l‘honneur ?
Ah, en chapeau, c’est tout de suite plus facile.
Lendemain du jour d’après
Point temporaire
Kadima ! En Marche !
Thierry Meyssan – Réseau Voltaire – 9 mai 2017
Après avoir successivement élu à la présidence de la République un agent de la CIA et un employé des émirs du Golfe, les Français se sont fait escroquer une troisième fois, par un produit israélien. Ils croient avoir éloigné le spectre du fascisme en votant pour un candidat soutenu par l’Otan, les Rothschild, toutes les sociétés du CAC40 et la presse unanime. Loin de mesurer leur erreur, ils sont encore sous hypnose et ne devraient pas se réveiller avant la fin des élections législatives.
Dés sa victoire annoncée, le président démocratiquement élu Emmanuel Macron instaure une distance entre lui et le peuple. Refusant tout bain de foule, il traverse longuement, seul, la cour du Louvre où ses supporters se sont rassemblés.
L’équipe du président français élu, Emmanuel Macron, est parvenue à placer les Français sous hypnose. Elle a fait élire son poulain avec deux-tiers des suffrages exprimés ; un jeune homme de 39 ans seulement, dont le parti a été créé sur Internet, il y a tout juste un an, et qui ne s’était jusque là jamais présenté à la moindre élection.
Steele & Holt
Ce tour de force a été réalisé par l’équipe de Steele & Holt, une mystérieuse société, dont le nom fait référence au feuilleton télévisé Remington Steele, une histoire policière où la directrice d’une agence de détectives demande à un voleur (Pierce Brosnan) de jouer le rôle de son patron pour lui servir de couverture
Ne cherchez pas qui se cache derrière ce cabinet. Vous ne trouverez rien. Sinon que ses deux principaux clients sont AXA et la famille Rothschild. Qu’Emmanuel Macron ait travaillé pour les Rothschild, tout le monde le sait, qu’ils aient organisé son parti, c’est un secret bien gardé. Quant à l’assureur AXA, il est présidé par Henri de La Croix cinquième duc de Castries, par ailleurs président du think tank de l’Otan (le groupe de Bilderberg), de l’Institut du Bosphore (le think tank de la Turquie) et, en France, de l’Institut Montaigne (un think tank de droite).
Henry Kissinger avait d’ailleurs invité Macron à la réunion annuelle du Bilderberg, en 2014, aux côtés de François Baroin et de Christine Lagarde.
L’Institut du Bosphore a permis d’identifier et de corrompre diverses personnalités de droite et de gauche qui ont apporté leur soutien à Macron.
C’est dans les locaux de l’Institut Montaigne que se sont tenues les premières réunions du nouveau parti, dont le siège social a été déclaré à l’adresse personnelle du directeur de l’Institut.
Kadima !
Le nom du nouveau parti, En Marche !, a été choisi pour avoir les mêmes initiales que son candidat. Sinon, il se serait appelé En Avant !. En hébreu : Kadima !. Lorsqu’on avait fait remarquer au vieux général Ariel Sharon que le nom de son nouveau parti évoquait le journal de Mussolini (Avanti !), il répliqua que pas du tout. En Avant ! était l’ordre qu’il donna lors de chacune de ses équipées solitaires, par exemple lorsqu’il envahit Beyrouth contre l’avis de son état-major militaire.
Kadima ! et En Marche ! sont des partis centristes rassemblant des personnalités de droite et de gauche — c’est bien connu, Ariel Sharon était un « centriste » —. Il avait créé son parti pour rompre avec Benjamin Netanyahu : Sharon était un colonialiste qui souhaitait créer un État palestinien sur le modèle des Bantoustans sud-africains. L’apartheid était, selon lui, le seul moyen de préserver Israël. Au contraire, Netanyahu est un talmudiste. Il se refuse à admettre l’idée de partager la Palestine avec des goyim. Pour lui, il faut les expulser à défaut de pouvoir les exterminer.
On apprendra sûrement par la suite pourquoi Macron voulait rompre avec le Premier ministre socialiste, Manuel Valls. Il suffit d’observer pour le moment l’insistance avec laquelle celui-ci tente de rejoindre En Marche ! et la désinvolture avec laquelle Macron le repousse pour observer qu’il existe un grave conflit entre eux.
Le fascisme en marche
Pour lancer Macron, Steele & Holt —c’est-à-dire l’Otan et les Rothschild— s’est appuyé sur les anciens réseaux pro-US de la Fondation Saint-Simon. Ensemble, ils ont mis en scène le « péril Le Pen », de sorte que beaucoup d’électeurs intimement opposés à Macron ont cependant voté pour lui de peur d’une possible victoire de la « bête immonde ». N’ayant pas grand-chose à reprocher à Marine Le Pen, ils l’ont accusée des crimes de son père et de bien d’autres encore.
Cette manipulation atteste que, dans la « société du spectacle », la forme est plus importante que le fond. Quelles sont en effet les caractéristiques du fascisme ? La fin de la lutte des classes grâce au corporatisme qui réunit patrons et ouvriers dans les mêmes organisations, la fin de la dialectique droite-gauche grâce à un parti unique, et par voie de conséquence, la fin de toute opposition par l’usage de la force.
Alors que la première de ces trois caractéristiques aurait pu être appliquée à la vision de Jean-Marie Le Pen, aucune ne peut l’être à celle de sa fille, tandis que les deux premières peuvent l’être à celle d’Emmanuel Macron. Il est soutenu par tous les grands patrons du CAC40 aussi bien que par la CGT. Il ne remet pas en question la capacité des partis de droite et de gauche à défendre les valeurs dont ils se réclament, mais appelle les leaders de ces partis à le rejoindre dans le sien pour défendre leurs intérêts communs. À n’en pas douter, si les élections législatives se passent comme Macron l’espère, la destruction de l’opposition débutera. Au demeurant, l’unanimisme de la presse écrite aux côtés du candidat Macron et la campagne contre les sites internet contestataires donnent un avant goût de ce qui se prépare.
L’Histoire se répète : en 1940, les Français soutinrent Philippe Pétain pour se préserver du nazisme, mais c’est Pétain qui installa le fascisme. En 2017, ils ont voté Macron pour se protéger du fascisme et c’est lui qui l’instaurera.
Une campagne parasitée
Il est vrai que certains électeurs ont été perturbés à la fois par la personnalité inhabituelle des candidats et par l’usage par un camp de méthodes de propagande jamais utilisées en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
À l’âge de 15 ans, Emmanuel Macron a eu une relation sexuelle avec son professeur de théâtre de 23 ans son aînée, il n’a pas tardé à vivre avec elle, et l’a épousée 15 ans plus tard. Marine Le Pen a hérité de son père de la présidence de son parti qu’elle a d’abord nettoyé, puis dont elle l’a exclu. En termes psychanalytiques, le premier a donc épousé sa mère, tandis que la seconde a tué son père.
Surtout, l’équipe d’Emmanuel Macron n’a pas hésité à accuser ses rivaux des pires trahisons, sans aucune logique, sûre que les quotidiens régionaux et nationaux —qu’elle contrôle déjà dans leur totalité— n’oseraient pas émettre la moindre critique. Le candidat de la droite, François Fillon passe désormais pour un voleur alors même qu’aucune des accusations portées contre lui n’est vérifiée. Marine Le Pen est considérée comme l’incarnation du fascisme, alors qu’elle n’a jamais tenu les positions qui lui sont imputées.
Une victoire solitaire
Dès son élection annoncée, le président Macron a prononcé une brève allocution depuis son QG de campagne. Des banalités prononcées avec l’air grave de l’homme qui sent soudain le poids des responsabilités peser sur ses frêles épaules. Puis, il s’est offert un nouveau moment de théâtre avec ses partisans dans la cour du Louvre. Il a traversé Paris dans un cortège aux vitres fumées. Il a longuement traversé, seul, inaccessible, la cour du Louvre pour monter sur le podium dressé en son honneur. Là, aux pieds de la pyramide, tel Bonaparte, il a prononcé un nouveau discours, également fait de banalités, mais sur un ton enflammé, lui qui n’a jamais combattu par les armes. Enfin, il s’est entouré de sa famille et de quelques militants pour chanter La Marseillaise.
Contrairement à tous ses prédécesseurs, jamais durant cette soirée il n’a serré de mains. Jamais personne n’a été autorisé à l’approcher. Il n’a laissé aucune des personnalités politiques qui l’ont soutenu apparaître avec lui et partager sa victoire. Elles ne pourront toucher le prix de la trahison de leurs partis respectifs qu’en les trahissant à nouveau et en le soutenant lors des législatives de juin.
Ce n’est que lorsque le président Macron tiendra tous les rênes du pouvoir qu’il laissera les Français se réveiller. Il sera trop tard.
En avant, marche !
Source : http://www.voltairenet.org/article196289.html
Victoire à la Pyrrhus, dit M. Asselineau
Mis en ligne le 10 mai 2017
20:45 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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