23/08/2011
TRIPOLI 23 août 2011
TRIPOLI
Barak Obama va-t-il faire assassiner un journaliste français
par des soldats français
(et britanniques et belges, bien entendu)
?
Thierry Meyssan et Mahdi Darius Nazemroaya
menacés de mort à Tripoli
22 août 2011
À Tripoli, les bombardements ont repris vers 10h20 ce matin. Ils sont dirigés sur quelques objectifs précis sur lesquels l’OTAN s’acharne.
Les combats ont repris autour de l’hôtel Rixos où sont toujours retranchés des dirigeants libyens et la presse étrangère.
Au Rixos, l’ordre a été donné d’abattre Mahdi Darius Nazemroaya et Thierry Meyssan.
Trois États ont offert leur protection diplomatique aux collaborateurs du Réseau Voltaire.
Cependant, piégés dans la ville, ces derniers n’ont aucun moyen de rejoindre leurs ambassades.
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University of Ottawa student, independent journalist
trapped in Tripoli
August 22, 2011 — Admin
… fears for his life
Contributor: “YYC”
Press release just received from the Director, Student Appeal Centre
(SFUO) at the University of Ottawa:
Ottawa – August 22, 2011 : At 11:27am today, Mireille Gervais, Director of the Student Appeal Centre (Student Federation of the University of Ottawa) received a phone call from Mahdi Darius Nazemroaya, a Canadian citizen and independent journalist who indicated that he was currently hiding in the Tripoli hotel Rixos Al Nasr, fearing for his life.
Mahdi Darius Nazemroaya
Mr. Nazemroaya, a client of the Student Appeal Centre, asked Mrs. Gervais to do everything in her power to “get me out of here”. He feared that he may be dead at any moment and asked that Canadian Foreign Affairs intervene to save his life.
Mr. Nazemroaya further indicated that he had not slept in three days and was hiding in the hotel with other journalists.
The Student Appeal Centre calls on federal authorities to do everything in their power to obtain the safety of the un-imbedded journalists and humanitarian observers who have sought refuge in the Rixos Al Nasr hotel in Tripoli.
Mahdi Darius Nazemroaya studies political science and anthropology. He is a past Ombudsman of the University of Ottawa English-language student newspaper. He has been a dedicated contributor to student and alternative media for many years.
—–
Ed Note: Readers, if you feel it might help to email or call the Prime Minister and/or your Member of Parliament on Mr. Nazemroaya’s behalf, now’s the time to do it.
Images provided by Ottawa University
[ En bref : Mahdi Darius Nazemroaya, de nationalité canadienne, est un étudiant en sciences politiques et en anthropologie de l’Université d’Ottawa. Il est également journaliste « un-embedded » - ce qui veut dire sans laisse au cou -, spécialiste du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale, travaillant pour différents sites d’information alternatifs tels que Réseau Voltaire et Global Research.ca
Le 12 mai dernier, Michel Collon a mis en ligne une interview de Mahdi Darius Nazemroaya, réalisée le 26 avril précédent par Xu Jingjing pour le magazine chinois Life Week Magazine, que voici :
http://www.michelcollon.info/La-balkanisation-de-la-Libye-les.html
La Fédération des Étudiants de l’Université d’Ottawa en appelle aux autorités fédérales canadiennes afin qu’elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir la sauvegarde de M. Nazemroaya et des autres journalistes non-alignés sur l’OTAN présents en Libye.
L’auteur de l’article informe ses lecteurs qu’il est temps pour eux d’envoyer un courrier électronique ou de téléphoner au Premier Ministre et aux membres du Parlement, pour qu’ils interviennent en faveur de leur compatriote formellement menacé d’assassinat. ]
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Video : LATEST REPORT FROM TRIPOLI : NATO's Mainstream Media: "Killing The Truth"
Global Research report from Rixos Hotel
by Mahdi Darius Nazemroaya
Global Research, August 22, 2011
Global Research correspondent Mahdi Nazemroaya, who is stationed in a central Tripoli hotel with the international press, says the journalists are being targeted by the rebels and the NATO forces that support them. While he is speaking to RT, shooting can be heard. “They are specifically targeting the areas where international journalists are, to sow panic here,” he argued. “NATO has done all the heavy work. This is a NATO war. They heavily bombed cities west of [Tripoli], they’ve bombed all night, without even 10 seconds of stopping. They have bombed this entire city and NATO landed the insurgents on the coast of Tripoli.”
But the city’s defenders are not pessimistic, continues Nazemroaya.
“The situation has gone tenser,” said Nazemroaya. “More members of the hotel staff have returned with guns. Obviously they have been fighting. These are volunteers, not soldiers. They returned with a picture which is not a picture of loss and they are confident.”
[ Dans cette video, où Mahdi Darius Nazemroaya parle à Russia Today, on peut entendre la fusillade. Le journaliste canadien et son collègue français Thierry Meyssan sont la cible des « rebelles » et des soldats de l’OTAN, qui veulent aussi, en attaquant l’hôtel où se trouve la presse étrangère, semer la panique et, sans doute, obtenir son départ. «C’est l’OTAN qui fait le gros du travail, dit-il. Ceci est une guerre de l’OTAN (autrement dit : pas une guerre civile). L’OTAN bombarde des villes à l’ouest de Tripoli. Ils ont bombardé toute la nuit, sans même dix secondes d’interruption. Ils ont aussi bombardé cette ville, et l’OTAN a débarqué des soi-disant insurgés sur la côte de Tripoli.»
« Mais, ajoute Nazemroaya, les défenseurs ne sont pas pessimistes. La situation s’est tendue. Des membres du personnel de l’hôtel sont rentrés avec des fusils. Il est clair qu’ils se sont battus. Ce sont des volontaires, pas des soldats. Ils sont revenus avec des informations et le tableau qu'ils ont brossé n’est pas celui d'une défaite. Ils sont confiants.» ]
Madhi Nazemroaya / Tripoli le 22 août 2011 par Bonzou
De ces propos de Madhi Nazemroaya, il ressort clairement que les journalistes qui ont proféré à leur encontre des menaces de mort sont de faux journalistes et de vrais agents de l'OTAN, attendant, pour les abattre, de pouvoir le faire sans risque.
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Réseau Voltaire, lundi 22 août 2011, 13h20 GMT - Le Réseau Voltaire s’inquiète des menaces qui pèsent sur deux de ses collaborateurs à Tripoli. Mahdi Darius Nazemroaya, chercheur associé du Centre for Research on Globalization, et Thierry Meyssan, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace, sont retranchés dans l’hôtel Rixos autour duquel d’importants combats ont lieu. L’ordre aurait été donné de les abattre.
Thierry Meyssan est à Tripoli depuis le 23 juin dernier. Il y a d’abord dirigé une équipe d’enquêteurs du Réseau Voltaire. Il mène depuis deux mois un travail d’information journalistique sur le conflit. Ses positions se distinguent de celles de ses confrères : il décrit la rébellion comme étant minoritaire et permettant de justifier aux yeux de l’opinion publique internationale une classique opération militaire.
Quelles que soient les positions défendues par Mahdi Darius Nazemroaya et Thierry Meyssan, leur assassinat serait inacceptable. Mahdi Darius Nazemroaya et Thierry Meyssan ne sont pas des combattants, mais des journalistes. Les personnes qui soutiennent cette guerre en pensant qu’elle est menée pour la démocratie et la liberté ne peuvent accepter qu’on assassine des journalistes.
À l’heure actuelle, cinq États leur ont offert leur protection diplomatique. Mais les combats autour de l’hôtel les empêchent de sortir et plusieurs de ces ambassades ont été encerclées afin de rendre tout accès impossible.
Sachant les menaces qui pèsent sur eux, Mahdi Darius Nazemroaya et Thierry Meyssan ne s’exposent pas à des « balles perdues ».
Le Réseau Voltaire appelle les citoyens des pays impliqués dans la guerre à faire pression sur leurs gouvernements afin d’assurer la sécurité de ces journalistes. Il demande à chacun de jouer son rôle de citoyen et de faire circuler cette info.
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Entretien avec Thierry Meyssan le dimanche 21 août 2011
« C'est l'OTAN qui fait tout le travail militaire,
pas les rebelles »
par Silvia Cattori
En pleine attaque de l’OTAN sur Tripoli, Silvia Cattori a pu s’entretenir avec Thierry Meyssan, dimanche 21 août 2011 à 23 heures. Le président du Réseau Voltaire a aussi pu s’exprimer par vidéo à 2 heures du matin. Les communications sont depuis lors extrêmement difficiles. Alors que l’OTAN, le CNT et les médias qui les soutiennent parlaient déjà de la chute de Tripoli, la situation semble avoir radicalement changé. Le dernier message de Thierry Meyssan, daté de 4h30 ce mardi 23 août, parle de grande «victoire» des loyalistes. Selon lui, les assaillants ont été écrasés, « des missiles sol-air ont été apportés en ville », tandis que «l’OTAN a dû stopper les bombardements». « Saïf al-Islam que l’on assurait arrêté a surgi du Rixos et a été acclamé par la foule à Bab Al Azizia. » La réalité paraît une nouvelle fois très éloignée de sa représentation médiatique.
Réseau Voltaire | 23 août 2011
Silvia Cattori : D’ici on a le sentiment que Tripoli est en train de s’effondrer. Quel est votre avis ?
Thierry Meyssan : Nous sommes enfermés dans l’hôtel Rixos. On ne peut pas dire si tout va s’effondrer ou pas. Mais la situation est très tendue. Hier soir, au moment de la prière, plusieurs grandes mosquées ont été verrouillées. Tout de suite après des haut-parleurs ont lancé l’appel à l’insurrection. À ce moment là des groupes armés ont commencé à sillonner la ville et à tirer dans tous les sens. Nous avons appris que l’OTAN a amené un bateau, juste à proximité de Tripoli, d’où ont été débarquées des armes et des Forces spéciales. Depuis les choses vont de pire en pire.
Silvia Cattori : S’agit-il là de « Forces spéciales » étrangères ?
Thierry Meyssan : On peut le supposer. Mais je ne suis pas en mesure de le vérifier. Même si ces « Forces spéciales » sont formées de Libyens tout leur encadrement est étranger.
Silvia Cattori : Quelle est la nationalité de ces « Forces spéciales » ?
Thierry Meyssan : Ce sont des Français et des Britanniques ! Depuis le début, c’est eux qui font tout.
Silvia Cattori : Comment tout a-t-il soudain basculé ?
Thierry Meyssan : Le 21 août, en fin de journée, un convoi de voitures avec des officiels a été subitement attaqué. Pour se mettre à l’abri des bombardements les membres de ce cortège se sont réfugiés dans l’hôtel Rixos, où réside la presse internationale, et où par hasard je me trouve.
Depuis ce moment là l’hôtel Rixos est encerclé. Tout le monde porte des gilets pare-balles et des casques. On entend tirer dans tous les sens à l’entour de l’hôtel.
Les forces rentrées dans Tripoli depuis hier elles n’ont pris aucun bâtiment en particulier ; elles ont attaqué des cibles à certains endroits en se déplaçant. Il n’y à en ce moment aucun bâtiment occupé. L’OTAN bombarde de manière aléatoire pour terroriser toujours davantage. Difficile de dire si le danger est si important qu’il y paraît. Les rues de la ville sont vides. Tout le monde reste enfermé chez soi.
Nous, on est prisonniers dans l’hôtel. Cela dit on a l’électricité, l’eau, nous ne sommes pas à plaindre. Les Libyens oui. Il y a des tirs maintenant alentour, une intense bataille ; il y a déjà eu de nombreux morts et blessés en quelques heures. Mais, nous, on est préservés. Nous sommes tous regroupés dans la mosquée de l’hôtel. Vous entendez des tirs en ce moment.
Silvia Cattori : Combien d’assaillants encerclent en ce moment votre hotel ?
Thierry Meyssan : Je suis incapable de vous le dire. C’est un périmètre qui est assez grand parce qu’il y a un parc tout autour de l’hôtel. Je pense que s’il n’y avait que les assaillants ce ne serait pas si simple de prendre Tripoli. Mais s’il y a d’autres troupes de l’OTAN avec eux oui, ça change tout, le danger devient grand.
Silvia Cattori : Sur les images diffusées par les télévisions ici ce que l’on a vu au cours de ces six mois ce sont des excités qui tirent en l’air, et qui ne paraissent pas des professionnels…
Thierry Meyssan : On a vu en effet des bandes qui s’agitent et qui ne sont pas militairement formées. C’est de la pure mise en scène, ce n’est pas de la réalité. La réalité est que tous les combats sont menés par l’OTAN ; et quand leur objectif est terminé les troupes de l’OTAN se retirent. Alors de petits groupes arrivent - on voit à chaque fois une vingtaine de personnes - mais on ne les voit jamais en action en réalité. L’action ce sont les forces de l’OTAN.
C’est ainsi que cela s’est toujours passé dans les villes qui ont été prises, perdues, reprises, reperdues, etc. À chaque fois ce sont les Forces de l’OTAN qui arrivent avec des hélicoptères Apaches et mitraillent tout le monde. Personne ne peut résister, au sol, face à des hélicoptères Apaches qui bombardent ; c’est impossible. Donc ce ne sont pas les rebelles qui font le travail militaire, c’est de la blague ça ! C’est l’OTAN qui fait tout. Après ils se retirent, puis « les rebelles » viennent qui font de la figuration. C’est cela que vous voyez diffusé en boucle.
Silvia Cattori : Sait-on combien de « rebelles » en armes sont entrés dans Tripoli cette nuit ? Et si des cellules dormantes étaient déjà là ?
Thierry Meyssan : Forcément, oui, il y a des cellules dormantes dans Tripoli ; c’est une ville d’un million et demi d’habitants. Qu’il y ait des cellules combattantes à l’intérieur c’est tout-à-fait probable. Quant aux assaillants, encore une fois, je ne sais pas quelle est la proportion de l’encadrement par les forces l’OTAN. La vraie question est de savoir combien de Forces spéciales ils ont déjà déployées.
Il y a maintenant les forces militaires du colonel Kadhafi dans la ville. Elles sont arrivées assez tardivement depuis l’extérieur. Les assaillants encerclent l’hôtel. Je pense qu’il est impossible cette nuit de tenter un assaut contre l’hôtel.
Silvia Cattori : La panique a-t-elle gagné les gens qui résident à l’hôtel ?
Thierry Meyssan : Oui les journalistes résidant ici à l’hôtel Rixos sont complètement paniqués. C’est une panique générale.
Silvia Cattori : Et vous comment vous sentez-vous ?
Thierry Meyssan : Moi j’essaie de rester zen dans ces situations !
Silvia Cattori : Combien de journalistes étrangers sont-ils retranchés dans l’hôtel ?
Thierry Meyssan : Je dirais entre 40 et 50.
Silvia Cattori : Les gens ignorent que, là où il y a des journalistes qui couvrent la guerre, il y a toujours bon nombre d’entre eux qui font du renseignement, qui sont des agents doubles, des espions…
Thierry Meyssan : Il y a des espions partout ; mais je pense qu’ils ne savent pas tout.
Silvia Cattori : On dit ici que le plan pour évacuer les étrangers est prêt. Ils vont donc pouvoir sortir…
Thierry Meyssan : L’Organisation internationale pour les migrations a un bateau qui est prêt à accoster dans le port de Tripoli pour évacuer les étrangers, notamment la presse, prioritaire, dans ces cas là.
Silvia Cattori : Et vous que comptez-vous faire ?
Thierry Meyssan : Pour le moment ce bateau est toujours au large ; il n’est pas rentré dans le port. C’est l’OTAN qui l’empêche d’accoster. Quand l’OTAN l’autorisera l’évacuation se fera.
Silvia Cattori : Cette évolution vous surprend-elle ?
Thierry Meyssan : Les choses se sont accélérées quand le bateau de l’OTAN est arrivé. Si ce sont des combattants appartenant aux Forces spéciales de l’OTAN qui sont ici au sol c’est évident que tout peut tomber rapidement…
Silvia Cattori : Les citadins sont-ils tous munis de fusils comme on l’a dit ?
Thierry Meyssan : Le gouvernement a distribué presque deux millions de kalachnikovs dans le pays pour assurer la défense face à une invasion étrangère. Dans Tripoli, tous les citoyens adultes ont reçu une arme et des munitions. Il y a eu un entraînement ces derniers mois.
Silvia Cattori : Les Libyens qui le voudraient ne sont donc pas en mesure de sortir manifester contre les forces de l’OTAN ?
Thierry Meyssan : Là les gens sont paralysés par la peur ; on tire de partout ; et en plus on bombarde.
Silvia Cattori : Votre position n’est pas facile. Parmi les journalistes vous devez avoir des ennemis qui veulent votre peau pour avoir contredit leurs versions des faits !
Thierry Meyssan : Oui. Déjà je suis menacé par des « journalistes » US qui ont dit qu’ils vont me tuer. Mais ensuite ils ont présenté leurs excuses… Je n’ai aucun doute sur leur intention.
Silvia Cattori : L’ont-ils proférée cette menace devant témoin ?
Thierry Meyssan : Oui en présence de [...].
Cet entretien a été réalisé par Silvia Cattori le dimanche 21 août 2011, à 23 heures. Il a été retranscrit par les soins de Marie-Ange Patrizio.
Silvia Cattori
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Voir les articles de Thierry Meyssan sur http://www.voltairenet.org/
Les deux interviews qui suivent, en direct du Rixos, ont éyé mises en ligne par http://www.mecanopolis.org/
Thierry Meyssan et Julien Teil en direct de... par Mecanopolis
La suite : ni sur CNN, ni sur Fox News, ni sur Al Jazeera, ni sur la BBC, ni sur TFI, ni sur France Inter, ni sur la RTBF, ni dans Le Monde, ni dans Libé, ni...., ni...., ni....
Ce qui est sûr, c'est : beaucoup de morts (1300 en une seule nuit, et plus de 5000 blessés). Civils. Enfants compris.
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« Ceci est une guerre de l’information » disent les Américains anti-guerre. Oui. Une guerre de l’intoxe à sang coulant. Comme en Irak. Et comme à Haïti, où, après le séisme, CNN arrivait avec des scènes de pilllages que personne d’autre n’a jamais vues, à passer en boucle pendant deux jours. Tournées à Hollywood. Ici, ce n’est pas Hollywood qui s’y est collé, c’est le Qatar. Ce que cette vidéo ne dit pas, c'est qu'y a été construit, en plein air, un gigantesque décor représentant la Place Verte de Tripoli. Où ont sans doute été déjà tournées les scènes de liesse populaire à l'arrivée des "libérateurs".
On peut aussi s'amuser au jeu des sept erreurs :
http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=6155&mode=thread&order=0&thold=0
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Dernière nouvelle d'Ubuland :
(car un gâteau, même libyen, sans cerise, ne serait pas drôle)
EU members line up for early Libyan victory march
La France a l’intention de tenir une conférence au sommet la semaine prochaine pour discuter de l'avenir politique de la Libye. AFP.
(Et c’est en prévision de cette grandiose marche de la victoire que les membres de l’Union Européenne prennent ici - préemptivement - la pose.)
Marie Mouillé
17:33 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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