16/03/2016
T. LE DÉTONATEUR
Et dire qu’on s’était juré de ne pas parler des élections américaines ! Mais on ne laisse pas passer un article d’entrefilets.com…
Et d’ailleurs, il y est question de nous aussi.
Trump le détonateur
Entrefilets.com – 7 mars 2016
Aux États-Unis, le succès dévastateur du trublion Trump commence à faire sérieusement paniquer l’establishment. À Paris, la même panique saisit la caste dirigeante qui se voit désormais conspuée voire insultée dès qu’elle ose quitter ses palais. De part et d’autre de l’Atlantique, la machine à enfumer est en train de serrer. Les « sans-dents » se rebiffent et refusent même de marcher à la culpabilité. Dans leurs courriers des lecteurs comme dans leurs talk-shows tapissés de sourires hargneux, les gardiens du prêt-à-penser contemporain sont eux aussi renvoyés dans les cordes et découvrent, effarés, qu’en toute logique plus personne ne les distinguent plus de leurs maîtres. Le rejet de la caste dirigeante et de son clergé médiatique est partout massif, global, sans nuances. Alors Trump ? Elvis ? Le Pen ou Astérix for Président ? Oui, « n’importe qui sauf vous », ose la plèbe. Après on verra bien.
Déconstruction
Petit retour sur l’imposture
Durant des décennies, une sorte de « marxisme culturel » saupoudré de darwinisme économique a permis l’émergence d’une société libérale aussi inégalitaire qu’indécente.
La mécanique était bien huilée. Dans le Parti unique à deux têtes, le boulot de la gauche était de déconstruire le tissu social sous couvert de progrès sociétaux, de fabriquer un citoyen nomade atomisé, dressé à tout tolérer, tout accepter, tout aimer, à ne rien juger, rien condamner, réduit à la seule satisfaction compulsive de ses égoïsmes et de ses désirs.
Et ça a presque marché. Il aura suffi de profiter des vaches grasses pour le gaver, l’étourdir à coup de divertissements, de violence et de licence, de porno et de guerres aussi, de pain et de jeux donc, pour lui faire « aimer sa servitude ». Et pour satisfaire ses agaçantes aspirations verticales, on lui aura taillé une mac-religion sur mesures, flatteuse et pas chère, où il pouvait s’acheter, entre deux jouets technologiques nécessairement abrutissants, quelque supplément d’âme au grand bazar de l’humanisme libéral globalisé, lui permettant ici défendre le fox à poil dur, là des minorités de plus en plus improbables, là encore de défiler contre le Sida, le cancer ou l’herpès labial selon la mode, les trends, l’ennui du moment.
La droite, elle, était censée organiser l’exploitation efficace de cet homme nouveau enfin lobotomisé, enfin libéré donc, de tout et surtout de lui-même, cet homme mobile, servile, docile, asexué, plastique, malléable, corvéable et bien sûr jetable.
Et puis dans l’euphorie générale de la farce, on s’est vite aperçu que c’est la gauche, moins suspecte de conchier le peuple, qui pouvait le mieux rouler le prolo dans la farine libérale. Dont acte. Et pour calmer la grogne due à la trahison, il y avait toujours l’alternance. Tout allait donc bien dans « le meilleur des mondes ».
De Kim Jong-un au Chikungunya
Sauf qu’aux vaches grasses ont succédé les vaches maigres, puis les vaches rachitiques. D’abord sous la pression d’un capitalisme en mode turbo, pris de panique qu’il était de constater que la seule chose vraiment indépassable de son modèle était l’impasse et le chaos. L’autre mâchoire de la machine à appauvrir étant la voracité sans limites d’une hyper-classe désireuse de sauver ses meubles en teck, de se goinfrer de bonus le plus possible avant le grand effondrement.
L’internet aussi sera venu compliquer la donne, permettant à la société civile de s’émanciper, d’enfin pouvoir s’informer sans devoir ingurgiter la bouillie formatée des médias-menteurs du Système.
Alors bien sûr, dès les premiers hoquets de la machine, face aux premières mobilisations en réseau des indignés, le parti unique a rapidement tombé le masque et révélé son penchant naturel au totalitarisme, à coup de Patriot acts pondus à la chaîne de Washington à Paris, histoire de garder la main.
La gouvernance par la peur était en marche
Et là, tout aura été bon : de la lutte contre un terrorisme manufacturé au besoin, jusqu’aux menaces tour à tour iranienne ou russe ou chinoise, en passant par le Chikungunya, Kim Jong-un ou le Zika qu’importe : en matière d’ingénierie sociale, c’est d’instiller le bon dosage de peur dans le tissu social qui compte, d’où qu’elle vienne. L’objectif est de créer la tension qui permet de raccourcir la laisse, de resserrer le garrot pour garder les manettes, permettre au Système de perdurer dans son être et, accessoirement, à l’hyper-classe de prolonger l’orgasme et d’en ingurgiter encore et encore, jusqu’à la nausée, en attendant la mère de toutes les bulles.
Émancipation.
Dans cette guerre implacable de domination des peuples, la dissidence a désormais ses héros: les Assange et autres Snowden qui ont fait le choix du sacrifice, qui ont renoncé à leur confort, à leurs privilèges, à leur famille, à leur vie (voir et revoir le film Citizenfour), pour dénoncer l’avènement de ce système totalitaire.
Ce faisant, ils nous ont d’ailleurs montré quel pouvait être en temps de paix, si l’on ose dire, le vrai visage de l’héroïsme. Un désintéressement, un don de soi pour l’Autre qui a quelque chose de sidérant sous nos latitudes. Il faut en effet remonter aux champs de ces batailles d’antan pour retrouver ici pareille bravoure, à une époque où principes et valeurs n’avaient pas encore été réduits à l’abstraction vaseuse de cet humanisme libéral globalisé donc, et pouvaient dès lors dignement s’incarner jusqu’au trépas.
Dans le silence complice de son clergé médiatique, le Système néolibéral s’est alors déchaîné, resserrant son étreinte jusqu’au stalinisme en s’acharnant contre ces lanceurs d’alertes pour bien faire savoir à tous que dans le so called monde libre, la liberté a ses lignes rouges, infranchissables.
Pourtant le sacrifice, lorsqu’il est noble et sert une cause juste, entre naturellement en résonnance avec le cœur des autres. Et de voir ces héros persécutés par les seules capitales du vertueux Occident, du vertueux monde-libre, aura absolument tout dit, et à tous, de la boue sous le vernis.
L’indignation a redoublé.
Mais le sentiment d’impuissance aussi.
L’éveil
Car la machine était lancée, lâchée. Elle s’est mise à vouloir « traiter ceux qui n’était pas Charlie », à rééduquer la populace déviante, à lui apprendre à penser à coups d’interdiction de manifs, de livres ou de spectacles; à coups de surveillance globale, de lois d’exception ou d’urgence suspectes tant dans leurs fondements que dans leurs applications.
Avec pour valeur suprême de professer n’en avoir aucune sauf lorsqu'il s'agit de justifier des massacres; avec pour seul crédo la croissance éternelle et pour seule religion l’hystérie numérique et l’abolition de l’homme, notre fameux monde-libre s’est ainsi mis à ressembler à l’univers des romans de Philipp K. Dick, où triomphe une technologie malveillante et intrusive au service d’un pouvoir inquisiteur et manipulateur qui conduit, dans l’ombre, des guerres obscures et sanglantes « pour notre bien ».
Avant lui Orwell et Huxley avait également perçu la menace de cette dérive totalitaire. Le premier dans la vision d’une société écrasée par la surveillance et le mensonge permanent, le deuxième par celle d’une société vaincue et « amoureuse de sa servitude ».
Tous trois seraient effarés de constater que notre indépassable société libérale est une subtile combinaison de tous leurs cauchemars : surveillance totale; boucheries à l’extérieur ; mensonges permanents à l’intérieur; médias sous contrôle; disparition de la vie privée; contrôle de la pensée et guerre de tous contre tous.
Aujourd’hui la société civile, dont l’hyper-classe dominante ne célèbre le réveil que lorsque ses escroqueries fonctionnent, y voit pourtant plus clair. Tellement clair que le pouvoir est désormais contraint au terrorisme intellectuel et à la violence législative pour dominer, assurer ses arrières, pour continuer à se goinfrer, à augmenter ses marges, ses dividendes, pour faire de la graisse, encore et encore, pour ne rien céder, surtout pas à la lie, au peuple donc.
As usual, reducio ad Hitlerum
Ce rejet de la classe dirigeante et de son clergé médiatique, ce rejet du Système, ne pouvait que favoriser l’émergence d’électrons libres, de francs-tireurs. Et c’est là qu’aux États-Unis arrive un Trump avec ses énormes souliers. Ses outrances sur les Musulmans ou les Mexicains en font immédiatement une cible facile pour le clergé médiatique immédiatement mobilisé pour attaquer.
Et comme toujours, comme avec Khadafi, Poutine ou Bachar, c’est la vieille technique du reducio ad Hitlerium.
Officiellement pourtant, contrairement à Hillary Clinton, Trump s’engage à respecter l’accord avec les Iraniens ; contrairement à elle, il veut en finir avec les guerres extérieures de l’Empire ; contrairement à elle encore, il estime que les USA doivent retrouver une neutralité dans le conflit israélo-palestinien ; contrairement à Hillary Clinton toujours, il est prêt à tendre la main à Poutine.
Mais qu’importe. Les outrances du bonhomme sont une aubaine pour les tenants du Système alors même qu'en matière de racisme antimusulman, Bush et Obama auront fait bien pire en exterminant directement et indirectement plus d’un million et demi d’Irakiens, de Yéménites, de Libyens ou de Syriens. Et force est de constater qu’ils sont restés tout à fait fréquentables pour nos plumitifs-Système. Tout comme cette chère Hillary qui a largement soutenu toutes leurs boucheries et dont l’élection à la Présidence US en garantirait la poursuite.
C’est que le véritable crime de Trump est ailleurs. Il réside tout entier dans sa posture anti-Système, anti-establishment. Une posture qui trouve un écho phénoménal dans la population, d’où la panique complète de l’establishment washingtonien et la hargne de ses chiens de garde médiatiques.
Ceux qui votent Trump ne votent en réalité ni pour lui ni pour son programme, dont ils se moquent éperdument. Ils votent pour en finir avec le statuquo, en finir avec le Parti unique de l’escroquerie libérale éternelle et la perpétuation d’un Système qui conduit le monde, les sociétés et l’espèce humaine à la ruine.
Ceux qui votent Trump votent comme on déclenche un détonateur.
Après, on verra bien.
Mise en ligne par entrefilets.com, le 7 mars 2016
Deux films et presque un troisième :
CITIZENFOUR
Bande de lancement sous-titrée en français :
Synopsis et détails
En 2013, Edward Snowden déclenche l’un des plus grands séismes politiques aux États-Unis en révélant des documents secret-défense de la NSA. Sous le nom le code « CITIZENFOUR », il contacte la documentariste américaine Laura Poitras. Elle part le rejoindre à Hong Kong et réalise en temps réel CITIZENFOUR, un document historique unique et un portrait intime d’Edward Snowden.
Distributeur : Haut et Court
Récompenses : 4 prix
MEDIASTAN
Grâce au Cercle des Volontaires, enfin sous-titré en français, le film réalisé en 2013 par Johannes Wahlström, le fils suédois d’Israël Shamir (voir notre précédent post « Wikileaks trace sa route à l’est »), est maintenant accessible au public francophone.
Le film et ce qu’ils en disent :
L’équipe de WikiLeaks, par l’intermédiaire de Johannes Wahlström, a contacté le Cercle des Volontaires en novembre dernier pour nous demander la traduction française du documentaire « Mediastan ».
Depuis sa création en 2006 en Australie par ses fondateurs, dont le célèbre et charismatique Julian Assange, l’organisation médiatique connue sous le nom de WikiLeaks est devenue mondialement célèbre. Sa création d’une plateforme informatique anonyme et sécurisée de publication a permis de rendre publics plusieurs lots de milliers, de centaines de milliers et même de millions de documents officiels classés « confidentiels », dévoilant des crimes de corruption, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Que ce soit par les « Iraq War Logs », les « Afghan War Logs », le « Cablegate », les « Stratfor Files » ou encore les « Kissinger Files », les révélations de WikiLeaks, rendues possibles grâce aux lanceurs d’alerte qui ont osé se servir de la plateforme offerte par WikiLeaks (dans le cas des Kissinger Files, ces dossiers sont en fait accessibles à tout public mais leur regroupement et leur diffusion par WikiLeaks permet de donner un éclairage intéressant sur la diplomatie US en rapport avec Henry Kissinger), ont permis l’exposition de crimes d’états, de grandes entreprises et d’individus qui restent encore à ce jour impunis, comme par exemple avec la vidéo « Collateral Damage », montrant des militaires US tuant des civils de sang-froid en Irak.
Le film « Mediastan » concerne le « Cablegate », c’est-à-dire cette opération de WikiLeaks qui a consisté en la diffusion de quelques 250.000 câbles diplomatiques étasuniens, représentant l’ensemble des messages échangés entre le State Department US et 274 de ses Ambassades, Consulats et Représentations Diplomatiques à travers le monde, entre 1966 et 2010. En 2011 donc, une équipe de journalistes emmenée par le Suédois Johannes Wahlström a parcouru le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et l’Afghanistan pour y rencontrer et travailler avec des journalistes locaux sur le matériel récupéré par WikiLeaks et concernant leur pays. Certains passages se concentrant également sur le Royaume-Uni ou un partenariat avaient été conclus avec The Guardian, et aux USA, à New York, où celui-ci existait avec le New York Times.
Outre le contrôle sur les médias exercé par les autorités en Asie Centrale avec plus ou moins d’intensité, selon le degré dictatorial atteint dans les gouvernements de ces pays qui faisaient anciennement partie de l’Union Soviétique et, dans le cas de l’Afghanistan, par les autorités militaires US et le pouvoir coopté de Kaboul, le film nous apporte des éclaircissements subtils mais clairs et non moins forts sur les zones sombres où les médias grand public — « mainstream » — choisissent ce qui sera permis à la diffusion ou inversement, restera caché au public. Pour la première fois et officiellement – c’est à dire en accord avec ses producteurs dans le cadre de sa distribution — ce film a été sous-titré en français (par l’auteur de ces lignes) pour sa diffusion la plus large possible, dans la langue de Molière.
En ce début février 2016, Julian Assange semble — et nous l’espérons vivement — enfin s’engager sur la voie de l’issue de sa détention arbitraire dans l’Ambassade d’Équateur à Londres. En France le gouvernement Valls, appuyé par Cazeneuve et Urvoas, le tout nouveau Ministre de la Justice expert en législation limitant la liberté d’expression, entend apparemment sonner la chasse aux « sorcières conspirationnistes ». De cette perspective, ce film offre une source de réflexion et de compréhension du fait que les intérêts des possédants de ce monde, particulièrement en Occident où ils ont la haute main sur les institutions gouvernementales et médiatiques, divergent le plus souvent et de plus en plus radicalement de ceux des populations du monde. En outre, la poursuite de ces intérêts dépend, au moins en partie, de leur contrôle sur les médias d’information, comme le démontrent les problèmes qu’ont pu rencontrer les journalistes travaillant pour WikiLeaks au cours de leur périple.
WikiLeaks a dans le passé employé le slogan « Information wants to be free », c’est-à-dire « L’information veut être libre », car c’est dans sa nature… Tout comme la nôtre.
Lawrence Desforges
Source : http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/02/05/decouvrez-m...
Un autre film consacré au célèbre lanceur d’alerte par Oliver Stone, est sur le point de sortir mais rencontre bien des résistances aux États-Unis. Qui s’en étonnera ? Les acteurs principaux en sont Joseph Gordon-Levitt et Shailene Woodley.
SNOWDEN
Edward Snowden bientôt au cinéma au grand dam du département d’État et du président américains
RT français – 12 mars 2016
Joseph Gordon-Levitt dans « SNOWDEN »
L’avocat russe du lanceur d’alerte américain, Anatoli Koutcherena, dont le livre, Le Temps du poulpe, a servi de base au film qui sortira le 16 septembre, a raconté à RT les défis auxquels les producteurs du film avaient dû faire face.
Le thriller biographique, intitulé Snowden et réalisé par Oliver Stone, raconte l’histoire de l’ancien employé de la NSA qui a révélé au monde entier que l’agence américaine surveillait le monde entier. Mais ce tournage aura eu le mérite de démontrer que de filmer l’histoire du lanceur d’alerte Edward Snowden était bien plus facile à dire qu’à faire.
Tout d’abord, l’équipe de tournage a dû se débattre pour trouver les fonds nécessaires à la réalisation du film. Anatoli Koutcherena a expliqué à RT que les financiers potentiels leur avaient déclaré que les autorités américaines avaient qualifié ce film de « non désiré », les poussant à refuser de financer ce film « par défaut ».
« Dans l’ensemble, le film a été financé par l’Allemagne et la France tandis que les Américains ne s’y sont pas intéressés du tout. Certains gens riches et les grands studios américains ont refusé de nous financer en montrant les autorités du doigt et en déclarant qu’on leur avait dit que le financement de ce film était indésirable », a-t-il expliqué.
« Je ne peux qu’être d’accord avec Oliver Stone qui a déclaré que les Etats-Unis n’avaient rien à faire de films sur les défenseurs des droits de l’homme qui sont encore vivants. Les États-Unis préfèrent ceux qui sont déjà morts », a-t-il poursuivi.
L’avocat du lanceur d’alerte a aussi rappelé un incident déplaisant qui a eu lieu aux États-Unis et qui a poussé l’équipe à ne pas y tourner le film. « Notre équipe est arrivée dans un endroit où Edward Snowden aimait se trouver mais, en quelques instants, les services secrets nous ont entourés et les invectives ont fusé », a poursuivi Anatoli Koutcherena. Pour cette raison, on a décidé de tourner cette histoire en Allemagne et dans d’autres pays. « Ce n’a pas été une décision simple à prendre, car nous nous rendions compte qu’il serait difficile de faire un film sur Edward Snowden hors des États-Unis », a-t-il conclu.
D’après Anatoli Koutcherena, Oliver Stone lui a rendu visite à Moscou à huit reprises pour discuter de l’intrigue du film. Le metteur en scène l’a même encouragé à prendre part au tournage et à intervenir à chaque fois qu’il n’était pas d’accord avec ce qui se passait. Au point que l’avocat a rendu hommage à Oliver Stone en le traitant de « directeur unique » et d’« artiste audacieux ».
Edward Snowden a lui aussi été impliqué dans le tournage du film en conseillant Oliver Stone et en l’aidant à choisir les acteurs. Joseph Gorden-Levitt a décroché le rôle principal du film qui doit sortir le 16 septembre prochain.
Source : https://francais.rt.com/international/17037-edward-snowde...
Mis en ligne le 16 mars 2016.
16:18 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Commentaires
patmi les resistants, outre Assange et Snowden, on doit aussi rappeler Chavez, les freres Castro, Correa, Morales, Nasrallah, et quelques autres. preuve que c est possible.
Écrit par : drweski | 17/03/2016
Vous avez raison. Et voici d'ailleurs que Lula remonte sur la barricade, alors qu'on le croyait à la retraite.
Touchons du bois, car, évidemment, c'est possible.
Catherine
Écrit par : Catherine | 17/03/2016
Un bonjour de printemps qui va encourager la liberté de penser.
https://youtu.be/2Z9n63iJK-E
Écrit par : Pr S. Feye | 17/03/2016
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