03/10/2016

SUR QUELQUES FRONTS DE LA DER DES DER...

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Sur quelques fronts de la der des der

…vue de Russie et d’ailleurs

 

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Poutinator

Olivier Demeulenaere – Sur son blog –  1er octobre 2016

 

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« La rigolade est finie… A Moscou, on n’est plus amusé par les rodomontades et les pitreries cyclothymiques des Américains, éternels vendeurs d’esbroufe promettant tout et son contraire.

Un beau petit paquet de Sukhois vient de revenir en Syrie : Su-24 et Su-25 + un escadron des modernes Su-34 (au cas où tonton Sam aurait une mauvaise inspiration derrière la tête…) Le Kremlin est sérieux et ne se laissera plus divertir par les simagrées de Washington. Les djihadistes, eux, en ont la barbe qui tremble.

Par ailleurs, le ton se fait plus dur. Lavrov accuse ouvertement les États-Unis de protéger Al Qaeda en Syrie [Il était temps ! NdGO]. C’est une évidence, et depuis longtemps, mais le fait qu’il le dise publiquement et que cela soit repris par la BBC n’est pas inintéressant. Le MAE russe déclare par ailleurs qu’il n’y aura jamais aucune négociation avec Daech ou Al Nosra, même s’ils rendent  les armes. Leur choix : mourir ou mourir.

Sur le terrain, les loyalistes avancent relativement rapidement à Alep, pour l’instant au nord et à l’ouest de l’enclave barbue. A peine avalé le camp d’Handarat, l’armée syrienne pousse son avantage en prenant al-Kindi, même si une forte contre-attaque djihadiste y a lieu en ce moment, l’endroit étant stratégique. Dans le même temps, on note une poussée au centre, dans le quartier de Bustan, visant à couper l’enclave en deux. Sans doute que dans les prochains jours, d’autres fronts s’ouvriront dans le but de donner le tournis aux djihadistes, et notamment au sud où se trouvent les bataillons d’élite du Hezbollah qui ont refermé la boucle à Ramoussah début septembre ».

 

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Source : Chroniques du Grand jeu, le 30 septembre 2016

Notre source : https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2016/10/01/pout...

Rappel :

L’ambassadeur syrien à l’ONU : « Nous en avons marre, trop c’est trop »

Voir aussi :

« US admits not targeting (its ally/tool) Nusra, fails to separate ‘moderates’ from terrorists »

 

 

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Puisqu’ils en veulent tant, pourquoi ne pas leur en donner…

 

Arrête, Poutine !

 

Selon la doxa occidentale, Poutine serait pire qu’Attila (autre victime des distorsions de l’histoire !) Heureusement, les Russes prennent toute cette hystérie à la rigolade. Dans ce contexte, regardez ce que peut faire Poutine avec un simple ballon

 


 

Source : http://reseauinternational.net/arrete-poutine/

 

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Simple escarmouche…

 

Plutonium : La Russie suspend un accord avec les USA

RusReinfo - Иван Михайлович Фраков3 octobre 2016

 

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Suite à l’apparition « d’une menace à la stabilité stratégique suite aux actes inamicaux des États-Unis à l’encontre de la Russie », le président russe Vladimir Poutine a signé ce lundi un décret portant suspension de l’accord avec les États-Unis sur le recyclage du plutonium.

Source : https://fr.sputniknews.com/international/2016100310280193...

 

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Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov remet les pendules à l’heure. (Interview)

Ambassade de Russie – Réseau International2 octobre 2016

 

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Interview du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov pour l’émission « Pozdniakov » de la chaîne NTV, Moscou, 26 septembre 2016

Question: Pendant la réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations Unies organisée à l’initiative des États-Unis et de certains pays européens dimanche 25 septembre, l’Ambassadrice des USA auprès de l’Onu Samantha Power a accusé la Russie de « barbarie » en Syrie. Chercherait-on encore à lâcher tous les chiens contre nous?

Sergueï Lavrov: Oui, dans une certaine mesure. D’autant que la réunion en soi, sa tenue précisément dimanche à l’initiative des pays occidentaux, a suscité plusieurs questions. Nous avions abordé ce thème pendant toute la semaine lors des débats de haut niveau à l’Assemblée générale des Nations unies, en marge desquels nous avions également évoqué plusieurs d’actualité pour les pays membres de l’Onu. Bien évidemment, le dossier syrien prédominait.

Sur ce sujet a été organisée une réunion ministérielle à part entière du Conseil de sécurité des Nations unies et deux réunions du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), que nous avons organisées avec le Secrétaire d’État américain John Kerry et l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la Syrie Staffan de Mistura en tant que coprésidents et qui ont débouché sur une discussion de plusieurs heures. Bien sûr, une grande partie de l’attention des délégations dans leurs interventions et dans les débats généraux était consacrée à la crise syrienne.

Nos partenaires occidentaux ne se gênaient pas. Nous n’avons pas été littéralement accusés de « barbarie » comme l’a fait Samantha Power, soutenue par l’Ambassadeur du Royaume-Uni auprès de l’Onu Matthew Rycroft, mais nous avons entendu des accusations très dures: la Russie et le gouvernement syrien étaient accusés de péchés mortels.

Les réponses à ces accusations ont été données depuis longtemps. On ignore pourquoi nos partenaires ont jugé nécessaire d’organiser une réunion d’urgence le week-end, même si on le devine facilement. L’Occident, mené par les USA qui chapeautent la coalition qui lutte contre Daech en Syrie – et d’après ce qu’ils disent contre le Front al-Nosra -, n’arrive pas à remplir ses engagements. C’est évident.

Lire la suite…

Source d’origine : http://ambassade-de-russie.fr/index.php/fr/37-french-fr/p...

Notre source : http://reseauinternational.net/le-ministre-russe-des-affa...

 

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Depuis un an, nous sommes en guerre contre les États-Unis

Alexandre Douguine - RusRéinfo 2 octobre 2016

 

 

Le 30 septembre, il y a eu exactement un an depuis le début de nos opérations militaires en Syrie. Bien sûr, il est trop tôt pour faire un bilan définitif. Nous sommes en guerre. Nous combattons. Nous attaquons. Nous subissons parfois des pertes. Et notre guerre n’est pas encore terminée. Mais nous allons regarder de plus près cette guerre, qui depuis un an, fait partie de nos vies – en tant que société, en tant que peuple, en tant que nation. Et qui se poursuivra encore un certain temps – jusqu’à la victoire.

En Syrie, nous luttons contre l’organisation terroriste « État islamique », organisation interdite en Russie. En d’autres termes, notre objectif est l’islam radical qui menace non seulement de détruire définitivement la Syrie, mais de plonger l’ensemble du Moyen-Orient dans un véritable enfer sanglant. L’horrible pratique de la torture des terroristes de l’EI – le dépeçage de personnes vivantes, la vente d’enfants en esclavage sexuel, l’extermination de chrétiens simplement parce qu’ils sont chrétiens –n’épargne rien ni personne.

En regardant les visages, les expressions faciales franches et brutales, les vêtements en désordre et les yeux vitreux, vous comprenez que quelque chose ne va pas avec la simple existence de ce mal dans notre monde. Et en fait, il y a des états entiers, tels que l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui soutiennent à dessein les finances et les bras de cette horde d’orques.

Si nous sommes en guerre avec ces créatures en Syrie, c’est pour ne pas avoir à nous battre en Asie centrale, dans le Caucase, ou dans nos propres villes. L’Europe a déjà commencé à ressentir leurs actions en un court laps de temps – les viols collectifs du « Bataclan » ou l’écrasement des innocents en vacances [Attentat de Nice, NDLR]. Par conséquent, nous combattons en Syrie non seulement pour nous-mêmes mais aussi pour les Européens. Nous sommes en guerre depuis un an. Déterminés, confiants, recueillis. Et comme dans toute guerre, nous avons des victimes. Ce sont les héros de l’armée russe de la lumière – et pour chacun d’entre nous comme pour le philosophe ceci doit être parfaitement clair – face à l’obscurité.

Mais vous devez vous demander, d’où viennent ces salauds de l’EI ? Une simple analyse de surface montre que le vrai mal est plus profond, que l’EI n’est que le décor, qu’une bande de marionnettes. Derrière eux sont les vrais marionnettistes, et ceux-là ont un air tout à fait différent. Aujourd’hui, il n’est plus ignoré que le terrorisme islamique a été créé par les États-Unis et leurs services spéciaux. Si cela n’était pas le cas il aurait été facile de régler le problème de ces fanatiques pour les gouvernements de Syrie, de Libye ou d’Irak.

L’EI n’est devenu vraiment dangereux que lorsque les grandes puissances mondiales – les États-Unis- ont commencé à le soutenir et à l’équiper. Alors les hordes disparates se sont soudain transformées en une véritable force. Et ont commencé à semer autour d’eux la mort, la violence, les massacres, la destruction des personnes, des cultures, des pays.

Lors des débats pré-électoraux brûlants aux États-Unis, Donald Trump a été contraint de jeter à la face d’Hillary Clinton la désagréable vérité : elle, ou plutôt des faucons néo-conservateurs partisans d’un gouvernement mondial à leur botte, ont créé L’EI, l’ont équipé et soutenu jusqu’à aujourd’hui. Et quand les affaires de leurs créatures tournent mal, ils frappent eux-mêmes sur les troupes légitimes du gouvernement syrien. Et l’EI revient.

Depuis un an donc, nous sommes en guerre contre les États-Unis. Au début des années 2000 ils ont proclamé leur plan pour un « Grand Moyen-Orient ». Ce plan prétend redessiner les frontières de tous les états arabes. Et ce sont les bras de l’EI, les bras de leurs prétendus ennemis, et ceux de leurs alliés, la Turquie et Israël, qui l’exécutent.

Les États-Unis, sous de faux prétextes, ont envahi l’Afghanistan et l’Afghanistan est en ruines. Les USA, sous d’autres faux prétextes, ont renversé et pendu Saddam Hussein, et l’Irak, inondé de sang, est en pièces.

Les USA, avec ou sans prétextes, ont martyrisé Kadhafi, et, dans la foulée, la Libye, où les gangs d’aujourd’hui s’entretuent sur les ruines d’un pays exsangue et massacré.

Les USA ont attaqué la Syrie. Et si nous n’étions pas intervenus, comme en Afghanistan, en Irak et en Libye, la Syrie aurait déjà disparu. Mais nous sommes intervenus.

 

Source : https://rusreinfo.ru/fr/2016/10/depuis-un-an-nous-sommes-...

Et : https://tvs24.ru/cumulus/videos/95/un-an-de-guerre-en-syr...

Alexandre Douguine est un philosophe et  politologue russe, à l’origine des théories de l’Eurasie et farouchement anti-occidental. Longtemps considéré comme « l’idéologue » de Vladimir Poutine, il avait été mis sur la touche ces dernières années – apparemment sous l’influence du clan « libéral » – mais il semble revenir sur le devant de la scène, avec la reprise en main qui s’opère actuellement en Russie par l’action des « Patriotes » contre les « Libéraux ».

 Transcription revue par c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Quand Samantha Power ouvre son clapet, « le Kremlin n’a plus besoin de propagande ».

 

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C’est ce qui ressort (la formulation est la nôtre) d’une déclaration faite le 27 septembre dernier, par Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, suite aux vaticinations de l’ambassadrice US à l’ONU, qui a tenu - avec une élégance rare - une conférence de presse au pied levé pendant l’intervention de son homologue russe à la tribune, pour qualifier de « barbares » les combattants syriens et russes qui ont le mauvais goût de s’opposer aux volontés ratiboiseuses de Washington.

La troisième « sorcière de l’Apocalypse » se donne beaucoup de mal, en effet, pour mériter son titre. La dame n’a rien dit des valeureux massacreurs à la tronçonneuse de sa « coalition ». Une chose à la fois.

 

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Syrie : la coalition tue 9 civils

ParsToday 2 octobre 2016

 

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Les derniers rapports en provenance de la Syrie font état de la mort d'au moins 9 civils syriens dans les raids aériens de la coalition.

Selon la chaîne Al-E'lam al-Harbi, les chasseurs de la coalition menée par les États-Unis ont frappé le village de Gheytoun à l'est de Mare' dans la banlieue Nord d'Alep.

La Syrie est depuis 2011 la scène d'un conflit meurtrier. Selon les chiffres onusiens, plus de 400.000 civils syriens ont perdu la vie, directement ou indirectement, à cause du conflit. 

« Que » 9 ? Bof…

Source : http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i15004-syrie_la_...

 

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Syrie : Les États-Unis bombardent des ponts à Deir Ezzor pour arrêter les progrès de l’armée syrienne

Joaquin Flolres –KatehonFort Russ 2 octobre 2016

 

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« Les États-Unis tentent d’élargir leur zone d’influence géographique en bombardant stratégiquement les ponts de la région de Deir Ezzor, dans le but d’arrêter les progrès de l’Armée Arabe Syrienne dans sa guerre contre l’ISIL », selon les informations de l’agence de presse iranienne Fars News d’aujourd’hui.

« Washington a également tenté de couper les routes d’approvisionnement entre provinces et de séparer la campagne de Deir Ezzor de la ville elle-même », ajoute la même source.

« La destruction des ponts de Deir Ezzor a aussi pour but de diviser les régions qui sont sous influence US de celles qui sont sous protection russe, dans les parties orientale et occidentale de l’Euphrate », dit-elle encore.

Les jets de combat des USA/Coalisés ont effectué vendredi d’autres raids sur la province de Deir Ezzor, détruisant deux ponts-clés sur l’Euphrate, trois jours tout juste après avoir démoli deux autres ponts stratégiques, par des raids similaires, dans la même région proche de l’Irak.

D’après les témoins, les frappes de la coalition ont détruit le pont al-Shihan, près d’al-Salhin, dans la campagne d’al-Bokamal, et le pont Tarif, dans la campagne occidentale qui s’étend entre les provinces de Deir Ezzor et de Raqqa.

Les avions de la coalition ont également détruit le pont al-Asharah, qui reliait les deux rives de l’Euphrate, dans la partie orientale de la province de Deir Ezzor mercredi, quelques heures seulement après avoir détruit le pont al-Mayadin.

[…]

Une source militaire a révélé le lendemain de l’attaque meurtrière du 17 septembre sur la garnison de Deir Ezzor, que l’attaque d’ISIL avait été lancée 7 minutes exactement après la fin du bombardement US/Coalisés. Cette même source a confirmé que les deux offensives – par air et au sol – avaient été étroitement coordonnées.

Un haut fonctionnaire syrien a déclaré que les services de renseignements du pays possèdent l’enregistrement radio d’une conversation entre le groupe djihadiste et la direction des opérations US, qui a eu lieu juste avant que ne commencent les frappes aériennes contre la garnison syrienne, le 17 septembre à 17 heures.

La porte-parole du Conseil du Peuple de Syrie, Hadiyah Khalaf Abbas, a déclaré qu’après les frappes aériennes des US/Coalisés sur l’armée syrienne, c’est l’armée US elle-même qui a dirigé l’attaque au sol des terroristes contre les troupes syriennes.

Source : http://www.fort-russ.com/2016/10/syria-bombing-us-backs-i...

 

 Extraits traduits par c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Une nouvelle qu’on ne peut pas considérer comme mauvaise…

 

Syrie : les Kurdes se rallient à Moscou

ParsToday – 1er octoibre 2016

 

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Face à l’amplification des attaques de l’armée turque contre le nord de la Syrie, des centaines de soldats russes se sont déployés dans des régions à majorité kurde d’Alep et de Hassaka.

Ce déploiement intervient après un accord conclu entre les Kurdes de Syrie et la Russie selon lequel cette dernière formerait les forces kurdes face aux assauts de Daech et l’armée kurde à Afrin, à Qamichli et à Hassaka.

Depuis un mois, l’armée turque mène une opération baptisée « Bouclier de l’Euphrate » qui vise selon Ankara à éloigner les combattants kurdes des frontières sud de la Turquie et d’empêcher aussi l’émergence d’un état kurde

Source: http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i14764-syrie_les...u

Via : http://reseauinternational.net/syrie-les-kurdes-se-rallie...

 

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Chronique des méfaits passés, présents et à venir de l’OTAN

 

Bientôt un état de la chari’a dans les Balkans ?

 

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Selon l’ancien vice-président serbe Emil Vlajki, l’Occident cherche à se venger de Milorad Dodik, le turbulent patron de la Republika Srpska  (RS) et figure de proue d’un nouveau référendum d’indépendance, en entretenant par tous les moyens un climat d’instabilité dans les Balkans.

Dans une interview accordée à Sputnik, l'ancien vice-président serbe et professeur de l'Université de Banja Luka, Emil Vlajki, explique pourquoi les récents événements en Bosnie-Herzégovine devraient être considérés dans le contexte d'une « nouvelle guerre froide » et pourquoi la Cour constitutionnelle du pays a volontairement provoqué Belgrade.

En guise de préambule, il a rappelé que la République serbe de Bosnie s’oppose toujours à ce que la Bosnie-Herzégovine entre dans l'Otan. Ainsi, selon lui, la Cour constitutionnelle, par les positions qu’elle prend, ne ferait qu'accomplir des « ordres reçus de l'étranger ». À ces fins, elle cherche à « destituer le président Dodik » [scénario archi-connu, NdT] pour « ouvrir au pays les portes de l'Otan ». C'est pour cela, poursuit-il, que l'Occident fait semblant d’ignorer les discours va-t'en-guerre de Bakir Izetbegović, le président du Présidium bosniaque, adversaire irréconciliable de Dodik.

D'après M. Vlajki, l'Occident — et avant tout les États-Unis — se mêlerait de choses beaucoup plus dangereuses que la simple imposition d’une politique à la double république. Il s'agirait en fait d'une islamisation des Balkans. « Depuis 1992, ils (les États-Unis, ndlr) téléguident la communauté musulmane. Ils ont littéralement introduit les moudjahidin dans le pays. Ils ont fermé les yeux sur le trafic d'armes en provenance de la Croatie. D'ailleurs, je dispose de documents prouvant que le président croate Franjo Tuđjman s'indignait de cet état de choses. Cependant, il n'avait pas le choix, tant il craignait alors de perdre le soutien des États-Unis », rappelle-t-il. Et d'expliquer que « l'objectif ultime des États-Unis est de faire de la Bosnie-Herzégovine un état séparé, un état de la Chari’a. Et ils ne vont pas y renoncer. »

À en croire M. Vlajki, au moins 100.000 wahhabites résident actuellement en Bosnie-Herzégovine. « Ils sont à tel point radicalisés, poursuit-il, qu'ils sont faciles à manipuler ». Parmi eux, il y en aurait même « cinq ou six mille prêts à recourir à une provocation armée en cas de besoin ». « Il n'est nullement exclu que, dans ce cas, le Présidium, à Sarajevo, fasse appel à l'Otan pour “stabiliser” la situation ».

Concernant la déclaration du Parlement européen, qui accuse la Russie de soutenir le projet de référendum « en vue de provoquer une confrontation dans la région », Emil Vlajki fait remarquer que « le désir de s’emparer des ressources russes est toujours à l'ordre du jour ». « Les Russes peuvent faire ce qu'ils veulent. Ils peuvent ne rien faire du tout. Ils seront, quoi qu’il arrive, accusés de tous les maux ».


Source : https://fr.sputniknews.com/international/2016093010279880...

Traduction revue par c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Précisons :

L’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord nous prépare une guerre de Yougoslavie bis.

Personnages : Les groupes salafistes « rebelles modérés » sont sur place, fin prêts pour un « regime change ». Mais la résistance aussi s’organise.

Décor : La Republika Srpska ou République serbe de Bosnie (RS) au milieu. La République fédérale de Bosnie-Herzégovine – moitié croate, moitié bosniaque – (BH) à droite. La République de Serbie (S), à gauche. Par la grâce de nos protecteurs et amis, la Yougoslavie a été morcelée de façon que la première – RS – fasse partie de la deuxième (BH) et ait une frontière commune avec la troisième (S).

Action : avec le référendum dont il est question plus haut, on pourrait croire à une provocation de la part de la RS, mais il s’agit en fait d’une manœuvre de défense contre une provocation BH-UE-OTAN préparée de longue date.

Rideau :

 

Un nouveau conflit dans les Balkans ? Le « Oui » massif du référendum serbe rend fous de rage l’OTAN et Al Qaïda

Joaquin Flores – Fort Russ News 26 septembre 2016

 

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Le premier ministre Milorad Dodik prend la parole à un meeting pré-victoire à Banja Luka, capitale de facto de la Republika Srpska

 

La Républika Srpska – l’état serbe autonome enchâssé dans la Bosnie-Herzégovine – a tenu hier un référendum qui change la donne. Ce référendum portait théoriquement sur la reconnaissance d’un jour férié : le Jour de l’Indépendance. Il a été publiquement approuvé et soutenu par le Premier ministre de la Republika Srpska, Milorad Dodik.

Dans la soirée d’hier [25 septembre, NdT], les derniers bulletins ont été dépouillés et le résultat a été publié : 99,8% des votants se sont prononcés pour la reconnaissance d’un Jour de l’Indépendance.

 

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Mais les uns et les autres, des deux côtés, sont d’accord pour reconnaître qu’il s’agissait d’un galop d’essai pour un autre référendum, qui porterait, celui-là, sur une réelle déclaration d’indépendance, c’est-à-dire une volonté de séparation d’avec la Bosnie-Herzégovine et la possibilité d’une réunion avec la République de Serbie et sa capitale, Belgrade. Cette aspiration a le soutien la Russie.

Ce qui veut dire qu’un référendum portant sur la question d’une véritable indépendance pourrait bien se tenir à n’importe quel moment entre aujourd’hui et l’année 2018, qui a déjà été publiquement évoquée. En fait, la date précise dépendra de la rapidité avec laquelle l’OTAN poussera le fragile état multi-ethnique et multi-confessionnel vers une intégration à l’Alliance et exigera de lui des réformes constitutionnelles grosses d’orages.

Le référendum d’hier était une réplique aux avertissements officiels – et même aux menaces de violences – de l’OTAN, interdisant la tenue d’un référendum dans la capitale sous domination bosniaque de la Bosnie-Herzégovine, Sarajevo.

Ces menaces n’ont pas laissé indifférent le gouvernement, siégeant à Belgrade, de la République de Serbie, état indépendant reconnu par l’ONU, à l’est de la Republika Srpska et de la Bosnie-Herzégovine.

La République de Serbie (à ne pas confondre avec la Republika Srpska) ne fait partie ni de l’Union Européenne ni de l’OTAN. La Bosnie-Herzégovine, qui comprend la Republika Srpska, ne fait pas non plus partie de l’OTAN, mais l’équipe au pouvoir à Sarajevo a multiplié ces dernières années les démarches pour y être admise.

 

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 Au départ, le Premier ministre serbe Aleksandar Vučić, respectant les normes diplomatiques de non-intervention dans les affaires intérieures d’autres états, avait exprimé une position neutre vis-à-vis du référendum bosniaque.

Mais, suite aux menaces de violence contre la population ethnico-religieusement différente de la Republika Srpska, le ministre des Affaires étrangères, Ivica Dačić, après un échange de vues avec le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, a été forcé de se prononcer plus clairement, en déclarant que les forces de sécurité serbes ne resteraient pas les bras croisés, si un référendum, dans la Republika Srpska voisine, était en butte à des violences de la part des forces de Sarajevo.

On n’avait pas entendu des discours de ce genre au niveau officiel depuis la guerre « civile » de Yougoslavie, qui a fait rage de 1991 à 2001. Les intellectuels occidentaux qui se sont exprimés sur le sujet – y compris Noam Chomsky – ont démontré que le démantèlement de la Yougoslavie avait résulté d’un projet dirigé par les États-Unis et l’Allemagne, l’Albanie et la Croatie étant les premiers bénéficiaires ex-yougoslaves de l’entreprise.

Il y a peu de chances pour que les USA et la Russie trouvent un terrain d’entente sur ce problème, vu son parallélisme avec d’autres guerres où s’affrontent actuellement les deux puissances. Le désir des Russes de construire un gazoduc à travers les Balkans et la volonté de l’OTAN de s’y opposer augmentent considérablement les chances d’un nouveau conflit dans les Balkans.

 

Ce qui a déclenché le mouvement du référendum.

Depuis 2013, l’OTAN a organisé plusieurs rencontres au sommet avec l’équipe au pouvoir à Sarajevo, en vue d’accélérer l’entrée de la Bosnie-Herzégovine dans l’Alliance.

Ces tractations ont été synchronisées, en 2014, avec un mouvement de revendications sociales  portant apparemment sur les droits du travail et les problèmes de chômage à Tuzla, l’ancienne capitale industrielle de la Bosnie, que l’auteur de ces lignes et notre collègue russe Andrew Korybko ont signalé à l’époque comme un stratagème de l’UE et de l’OTAN [ébauche de révolution colorée en somme, NdT]. Leur conviction s’était fondée alors sur le fait que les manifestants réclamaient des changements de la Constitution qui auraient court-circuité son état actuel, lequel reconnaît à la Republika Srpska un important degré d’autonomie. Cet état présent de la Constitution accorde à la Republika Srpska le droit d’entretenir une force de sécurité ethnique dotée d’une autonomie équivalente à la force de sécurité ethnique bosniaque, à la frontière séparant les deux états associés.

La frontière entre la Republika Srpska et la République de Serbie est plutôt poreuse, avec un contrôle des frontières qui ressemble beaucoup plus à un péage qu’à une frontière nationale entre deux états distincts.

Là-dessus,vient se greffer un mouvement social bosniaque, vendu au public occidental comme une initiative syndicale laïque de centre-gauche, qui est en réalité un mouvement salafiste djihadiste lié à Al Qaïda, utilisant les procédés d’agitation des Frères Musulmans, dont le but est de consolider le contrôle de Sarajevo sur la Republika Srpska actuellement autonome, en conformité avec les intentions publiquement affichées de l’UE et de l’OTAN de réformer la Constitution.

Dans un document intitulé « Réformer les institutions de la Défense de Bosnie-Herzégovine » publié par le journal officiel de l’OTAN, NATO Review, James R. Locher III et Michael Donley analysent les progrès accomplis par la Bosnie-Herzégovine dans le domaine de la réforme de son armée.

Ils écrivent :

La Bosnie-Herzégovine a réussi à satisfaire presque toutes les attentes de l’OTAN. Succédant à une intense période de recherche de consensus (consensus building) et de négociations entre mai et septembre 2003, la Commission de Réforme de la Défense est arrivée à un accord unanime qui a fait l’objet d’un rapport de 293 pages, fixant la voie à suivre. Ce rapport comportait le brouillon des changements à apporter aux constitutions des deux entités, trois lois de niveau-entité et deux lois de niveau-état, ainsi que deux propositions de lois comprenant une loi sur la défense au niveau de l’état.

L’OTAN a planté profondément ses crocs dans la Bosnie (aussi appelée Bosnie-Herzégovine dans cet article) et elle n’est pas du tout disposée à lâcher prise. Les réformes sur la sécurité impliquent la centralisation du commandement et l’élimination de toutes les forces de sécurité autonomes de la Republika Srpska, qui sont déjà en sous-effectifs, du fait de la signature forcée d’accords léonins.

Une autre preuve que la situation, dans la région, est instable, c’est que la principale menace envers les forces de sécurité serbes est constituée par l’armée bosniaque elle-même.

En février dernier, la Fédération de Russie a annoncé qu’elle allait entraîner les forces de sécurité de la Republika Srpska, dans le cadre d’un projet d’entraînement commun.

L’OTAN et les Monarchies du Golfe ont, de leur côté, préparé leurs propres forces paramilitaires en parallèle avec l’armée officielle. Ces forces font, pour l’essentiel, partie des brigades d’ISIS et d’Al-Nosra, mais les centres de recrutement et d’entraînement sont en Bosnie.

Le plus grand camp d’entraînement des troupes d’ISIS et d’Al Qaïda à l’ouest d’Istamboul se trouve en Bosnie. Les plus grands groupes ethnico-religieux indigènes à l’Europe actuellement engagés dans les guerres de Syrie et de Libye sont bosniaques. Les Bosniaques, à l’origine, étaient des Serbes qui, pour différentes raisons, au temps de la domination ottomane, ont adopté la religion musulmane. La langue parlée par les Bosniaques, aujourd’hui encore, est le serbe. Ils restent, en général, d’un point de vue phénotypique, indiscernables des Serbes, les deux principales différences entre les deux communautés étant religieuses et historiques.

Mais les liens historiques entre les musulmans de Bosnie et la Turquie existent encore. Les médias occidentaux qui ont rendu compte des manifestations de Tuzla se sont bien gardés de jamais faire allusion au fait que les groupes organisateurs étaient soutenus par l’Arabie Saoudite et la Turquie. Pourtant, l’essentiel du travail d’organisation  a été fait par le plus grand parti « islamiste modéré » de  Bosnie, le SDA (Parti d’Action Démocratique).

Financé significativement par les monarchies du Golfe et par le Parti populaire européen de Jean-Claude Juncker (dont il fait partie), le SDA, est un parti conservateur de droite (Chari’a) pro-Union Européenne et islamiste, qui est aussi le parti politique le plus important de Bosnie.

 

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Candidats du SDA

 

En ce sens, ce croisement de mouvements pro-OTAN, pro-UE et islamistes se faisant passer pour des progressistes de centre gauche, répète à l’identique la stratégie politico-médiatique utilisée en Libye avec le CNT ou Conseil national de transition, et en Syrie avec le CNS ou Conseil national syrien et l’ASL ou Armée syrienne libre.

En conséquence des avertissements sans équivoque de Sarajevo quant à sa volonté d’abolir le statut autonome de la Republika Srpska, le ministre des Affaires étrangères russe Lavrov a prévenu très clairement en 2014 que si Sarajevo mettait à exécution sa menace de changer la Constitution, la Russie serait en position de « reconnaître le droit à l’autodétermination des deux peuples composant l’État » de la République à trois peuples de Bosnie-Herzégovine, se référant ainsi non moins clairement au précédent historique des Croates et des Serbes, bien que sa remarque concernât surtout la Serbie, puisque les Serbes de Bosnie ont ouvertement exprimé leur volonté de faire sécession en cas de crise constitutionnelle.

Toutes ces circonstances rassemblées font de la consultation d’hier un « référendum-test » sur l’indépendance de la Republika Srpska.

 

Contexte

La structure actuelle de la Bosnie-Herzégovine résulte de deux déterminants historiques : la structure d’origine de la République socialiste fédérale de Yougoslavie et les accords de Dayton. Les accords de Dayton ont été négociés et signés en 1995, lors de la guerre civile (sic) de Yougoslavie, quatre ans avant le bombardement de la Serbie en général et de Belgrade en particulier, par l’aviation de l’OTAN. Les institutions et les réalités politiques créées par les accords de Dayton sont, pour l’essentiel, le point de convergence de la dispute.

La République actuelle de Bosnie-Herségovine est composée de la Republika Srpska d’une part, et de la Fédération de Bosnie et d'Herzégovine d’autre part, celle-ci ayant été auparavant nommée Fédération bosniaco-croate, parce qu’elle était elle-même composée de deux groupes religieux distincts.

Comme l’auteur de ces lignes l’a écrit dans le passé, la période qui s’annonce et la crise qu’elle amène vont offrir à la Republika Srpska l’occasion rêvée de s’unir à la Serbie.

La Serbie est dans la position délicate de pouvoir soit récupérer la Republika Srpska et le Kosovo, tout en conservant des régions comme la Voïvodine, soit d’éclater davantage, en prenant part à un véritable conflit entre des pouvoir locaux aspirant au transfert et des états régionaux hostiles.

Un des rédacteurs de Fort-Russ et directeur de projets spéciaux du Centre d’Études Syncrétiques, Jafe Arnold, a écrit une étude fouillée et prémonitoire sur le sujet pour Global Independent Analytics, au début de cette année. Il y disait notamment :

Au cours des derniers mois, on a constaté un accroissement des tensions entre les deux entités politiques formant la Bosnie-Herzégovine - la Fédération de Bosnie-Herzégovine et la Republika Srpska - au point que la bouilloire sur le feu qu’est l’arrangement géopolitique de cet espace de l’ex-Yougoslavie a failli déborder.

Tandis que les événements continuaient leur escalade et que l’axe OTAN/islamistes apparaissait au grand jour, la situation, dans les pays de l’ex-Yougoslavie est devenue plus instable qu’elle ne l’a jamais été depuis 2001.

 

Des ONG serbes pour éduquer et tenter de stabiliser.

Le Centre pour les Études Syncrétiques (Center for Syncretic Studies) a été fondé en 2013 à Belgrade, comme une réponse spécifique au spectre grandissant d’un nouveau conflit majeur dans la région. En tant qu’organisation éducative à but non lucratif, il a travaillé à disséminer l’information accessible au public, à l’intention à la fois des publics anglophones et serbes, pour aider à comprendre ce que signifient les Balkans occidentaux et  en particulier la Serbie, dans la crise mondiale en cours.

Fort-Russ News a plusieurs rédacteurs, qui sont aussi des chercheurs, et des directeurs au sein du CSS. Le CSS travaille en partie sur des questions relatives aux efforts de déstabilisation de l’OTAN dans la région, et il étudie les outils de mobilisation politique et idéologique capables de s’y opposer. Le CSS a travaillé en collaboration avec le consulat de Syrie et avec des dirigeants politiques serbes, afin d’être mieux préparé aux événements que de nombreux analystes considèrent comme inéluctables.

Les événements de Syrie et d’Ukraine ont confirmé plusieurs des thèses opératoires du CSS sur l’idéologie syncrétique, les tactiques de printemps colorés dans le contexte de la 4GW (« Fourth Generation Warfare ») ou  Guerre de Quatrième Génération* et la guerre des nouveaux médias, qu'il peut s’avérer utile de bien connaître, au fur et à mesure que surgiront des problèmes similaires dans les mois ou les années qui viennent, dans ce qui fut la Yougoslavie.

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* Lire aussi : « Syrie, le laboratoire d’une guerre de quatrième génération ? » - Le Grand Soir, 27 décembre 2012.

 

Source : http://www.fort-russ.com/2016/09/new-balkans-conflict-ser...

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades.

 

Si nous comprenons bien tout, la République serbe de Bosnie se trouve aujour’dhui ou se trouvera demain dans la situation où était la Crimée, au lendemain du coup d’État Otano-nazi d'Ukraine. Si les choses pouvaient évoluer de la même manière, les deux Serbie réunies ne formeraient plus qu’un seul état, auquel pourrait se joindre, on ignore comment mais c’est envisagé, le Kosovo. Par superstition, on n’ose presque pas dire que ce serait là un premier pas vers une reconstitution, à plus ou moins long terme, de la Yougoslavie démantelée par nos soins (honte éternelle sur l’Europe !) mais il faut l’espérer.

 

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Et voilààààà !

 

Le Conseil européen accueille favorablement la demande d’adhésion de la Bosnie-Herzégovine

Olivier Berruyer – Les crises – 2 octobre 2016

 

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Eh oui, la Bosnie dans l’UE, génial ! Tout va bien se passer… Vivement l’Albanie ! (parce que je ne plaisante pas en plus)

C’est fascinant un machin qui sombre dans la folie, comme l’OTAN

 

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Denis Zvizdic a rencontré à Bruxelles Christian Danielsson, commissaire européen à l’élargissement (photo gouvernement de Bosnie-Herzégovine)

 

BOSNIE-HERZÉGOVINE. Suite à sa demande d’adhésion présentée le 15 février 2016, le Conseil européen rappelle, mardi 20 septembre 2016, “son attachement sans équivoque à la perspective européenne de la Bosnie-Herzégovine en tant que pays unique, uni et souverain”.

Dans ces conclusions, le Conseil “réaffirme que l’avenir des Balkans occidentaux est dans l’Union européenne.”

Le président  bosnien du Conseil des ministres, Denis Zvizdic s’est félicité de ces propos : “Aujourd’hui, nous vivons véritablement un moment historique pour l’orientation européenne et l’avenir européen de la Bosnie-Herzégovine.

Tout en saluant “les progrès significatifs réalisés dans la mise en oeuvre du programme de réformes”, Bruxelles demande au pays de poursuivre ses réformes économiques mais aussi celles dans le domaine de l’Etat de droit et de l’administration publique.

La route vers l’Union européenne semble donc toute tracée.

 

Un accord de stabilisation et d’association déjà signé avec Bruxelles

La Bosnie-Herzégovine a conclu un accord sur un mécanisme de coordination concernant les questions relatives à l’UE. Ses gouvernements successifs travaillent depuis 2015 à un programme de réformes pour entrer dans les critères de Bruxelles.

Pays de 3,87 millions d’habitants, la Bosnie-Herzégovine (51 000 km²) est née en 1992 de l’éclatement de la Yougoslavie. Elle est constituée, depuis les accords de paix de Dayton (décembre 1995) mettant fin aux conflits interethniques, de deux entités : la Republika Srpska (majorité de Serbes) et la Fédération de Bosnie-Herzégovine (Bosniaques et Croates).
Le pays a signé, en 2007, un accord de stabilisation et d’association (ASA) avec l’Union européenne. Il est entré en vigueur en juin 2015.

Doté d’une banque centrale depuis 1997, sa monnaie est, depuis juin 1998, le mark bosnien (1,96 Marks = 1 €). Avec un PIB de 15,57 mrds€ en 2015, l’économie est portée par le secteur tertiaire (66% du PIB) avec le commerce, les services aux entreprises et le transport. Le secteur industriel (produits métalliques et bois) assure un quart du PIB, l’agriculture 8%.

Le pays connaît un taux de chômage de 27% (26,5% en prévision pour 2016).

Parmi ses voisins, la Croatie est devenue en juillet 2013 le second membre de l’ex-Yougoslavie à rejoindre l’Union européenne après la Slovénie en mai 2004.

Le Monténégro et la Serbie se trouvent également sur le chemin de l’intégration en tant que candidats officiels.

Source : Econostrum, Frédéric Dubessy

Notre source : https://www.les-crises.fr/le-conseil-europeen-accueille-f...

 

P.S. Sur les camps djihadistes prêts à donner un coup de main en cas de besoin, pour mater la République serbe, voir les commentaires en fin d’article.

 

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Mis en ligne le 3 octobre 2016.

 

 

 

 

22:56 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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