24/01/2016

SUITE ANNONCÉE - 1.

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Suite Annoncée / 1

 

Dans notre post du 11/1, nous en annoncions au moins deux où on vous parlerait de Juifs. Mais les blogueurs proposent et l’actualité dispose. En outre, le récent article du Saker (« Poutine et Israël ») a élargi le sujet. Deux mises en ligne ne suffiront pas. Ce sera donc au petit bonheur la chance et en plusieurs fois.

Pourquoi tenons-nous tant à vous en parler alors que c’est interdit ? Parce qu’il s’agit d’un tabou et que les tabous sont faits pour être brisés. Et aussi parce que tout ce qui se passe sous nos yeux ne se conçoit pas sans le rôle qu’y jouent les Khazars (eux principalement), que ce soit pour le pire ou pour le meilleur. Donc, vogue la galère et Inch’Allah !

 

Clin d’œil aux croyants : On ne se rappelle plus quel savant français en histoire comparée des religions a dit un jour que - contrairement à ce qu’ont cru les anti-cléricaux du XVIIIe siècle - dans pratiquement toutes les religions, les prêtres, sorciers, chamans, visionnaires et autres intermédiaires entre les divinités et nous ont été des héros sans qui l’humanité aurait depuis longtemps disparu, étouffée sous le poids, le nombre et l’inextricabilité de ses propres tabous. En prétendant avoir vu ou entendu la divinité redoutée et en avoir reçu la permission de faire du ménage, ils ont déclaré nuls, c’est-à-dire ont pris sur eux qui y croyaient peut-être, la plupart des tabous ligoteurs, n’en laissant que juste ce qu’il fallait pour servir de… de quoi ?... de corset ?... de colonne vertébrale ?... aux terrifiées multitudes.

 

Un cas extrême de Chutzpah

 

Dans l’article susmentionné, le Saker évoque à juste titre l’émigration massive des Juifs russes vers la Palestine, sans s’étendre sur les conditions dans lesquelles elle advint, puisque c’était sans rapport direct avec Vladimir Poutine, qui n’a fait qu’hériter de la situation.

Elle vaut pourtant la peine qu’on la rappelle.

Au début des années 1980, un Américain du nom de Jonathan Pollard, né en 1954 au Texas d’une famille juive, officier dans les services de renseignements de la marine US, vole plus de mille documents liés au « secret défense » pour le compte d’Israël.

En 1985, il est interrogé par le FBI, car ses chefs ont eu l’attention attirée par des piles de documents confidentiels sans rapport avec son travail qui se retrouvent régulièrement dans son bureau. Le pot aux roses est découvert quand une secrétaire, qui a distraitement visionné les films de surveillance intérieure, le voit en pleine action « prendre » et emporter dans une serviette qu’il a du mal à fermer des paquets de documents.

 


Inculpé d’espionnage « au bénéfice d’un pays allié », il est condamné en 1987 à la réclusion à perpétuité. Soit dit en passant, il y a tous les ans, aux États-Unis, quantité de malheureux qu’on exécute pour des crimes infiniment moindres, voire pour pas de crimes du tout. Mais Pollard s’en tire avec la vie sauve.

On sait, sans pouvoir le prouver, qu’il n’était que la partie émergée d’un iceberg et qu’il était l’agent d’« officiers traitants » beaucoup plus haut placés que lui. On parle même de quelqu’un à la Maison Blanche.

 

« Ses informations auraient aussi aidé Israël à bombarder en 1985 le QG de l’Organisation de libération de la Palestine, alors exilée en Tunisie, et à assassiner le numéro deux de l’OLP, à Tunis, lors de l’opération Jambe de Bois en 1988. Pollard aurait livré des copies sur les livraisons d’armes de l’URSS à la Syrie et à d’autres nations arabes, ainsi que des cartes satellites des arsenaux irakiens, syriens et iraniens. Jonathan Pollard aurait notamment approché les gouvernements du Pakistan, d’Australie et d’Afrique du Sud. » (Wikipedia)

 

Au nombre des documents volés : les codes d’accès et de chiffrement des écoutes de la NSA dans le monde entier.

Que voulait faire Israël de tous ces secrets ? Les vendre aux Soviétiques. C’est-à-dire les échanger contre le permis d’émigration vers la Palestine d’un million de Juifs russes. Ce qui fut fait. C’est ce qu’évoque le Saker.

Or, depuis la condamnation de leur agent, jamais les Israéliens non seulement n’ont jamais exprimé le moindre regret ou proféré la moindre excuse, mais ils n’ont au contraire jamais cessé de le réclamer à cor et à cris, comme si c’étaient les États-Unis qui avaient commis quelque crime à son encontre et non l’inverse. Ils ont, pendant qu’ils y étaient, donné son nom à une place de Jérusalem et fait de lui un héros national. Vous avez dit chutzpah ?  

 

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Cependant, avoir acheté tout le Congrès ne sert de rien à « la puissance alliée » dans ce cas précis, car il y a aussi l’Armée, qui ne veut pas entendre parler de libération. Au fil des ans, les pressions pleuvent de partout pour tenter de faire libérer l’espion : Henry Kissinger écrit en 2011 une lettre à Obama ; le député français (et vice-président du CRIF) Meyer Habib, pas gêné, s’en mêle ; de même que l’ancien directeur de la CIA Seymour Reich, qui est certes aussi président du B’nai B’rith ; Abraham Foxman, président de l’Anti Defamation league trouve, lui, que cette obstination à appliquer la sentence d’un jugement légitime n’est que « de l’intimidation basée sur des stéréotypes antisémites ».

 

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Obama assimilé à Pharaon et Pollard aux « Juifs esclaves en Égypte » ?

À quoi bon lésiner.

 

En face, George Tenet, chef de la CIA, menace de démissionner si Pollard est libéré et Joe Biden lui-même, oui, le Vice-Président, affirme que Pollard ne sera libéré que « si on marche sur mon cadavre ! ». Le 14 mai 2008, George W. Bush est attendu à Tel Aviv pour participer aux célébrations du 60e anniversaire de la fondation d’Israël. Il s’est laissé arracher la promesse d’apporter Pollard, en guise de birthday gift. Pourtant, à la grande fureur des Israéliens, il arrive les mains vides. C’est qu’en nombre impressionnant, des officiers des trois armes ont promis de démissionner si Pollard était libéré. Le scandale eût été trop grand, trop visible. Bush n’a pas osé.

Pour Bret Stephens, ancien éditeur en chef du Jerusalem Post et journaliste au Wall Street Journal :

 

« Ça n’aide vraiment pas Israël de faire passer pour un héros un menteur compulsif, arrogant, cocaïnomane, violant ses propres serments, espionnant son propre pays, infligeant pour des milliards de dégâts, touchant de l’argent, ne montrant aucun remord au moment de sa condamnation, se montrant un véritable exemple pour tout complotiste antisémite, et qui plus est, a la chutzpah de se déclarer martyr du peuple juif. »

 

Et pourtant… le 20 novembre dernier, Pollard a été libéré, avec interdiction de quitter le territoire des États-Unis pendant cinq ans, certes, mais quand même.

Que s’est-il passé ?

Doit-on en conclure qu’entre 2008 et 2015, les trois armées US ont été purgées de leurs éléments patriotes par leurs éléments corrompus ? Que leurs éléments patriotes se sont laissé corrompre ? Ou quoi ?

En 1998-99, Benjamin Netanyahou, lors de l’affaire Lewinski, s’était servi de vidéos qu’il détenait pour faire chanter le président d’alors, Bill Clinton, et tenter de lui arracher la grâce de Pollard. Pure peine perdue.

 

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En 2004, la veuve de Pollard (pardon, sa femme, la 2e, épousée en prison) écrivait au Jerusalem Post :

 

« L’affaire n’a pas progressé d’un pouce en 21 ans. Même s’il (Pollard) ne fera jamais rien qui puisse nuire à Israël, il n’a pas l’intention de tenir sa langue plus longtemps et, s’il n’est pas bientôt libéré, il est prêt à révéler des informations sur le rôle de Rafi Eitan dans le réseau d’espionnage et sur les mensonges qu’il a proférés, des révélations qui pourraient éclabousser tout le monde, notamment des Premiers ministres et surtout Shimon Pérès. »

 

Bref, Netanyahou faisait chanter Clinton et Pollard faisait chanter Netanyahou… entre autres.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Qui tient qui par la barbichette ? Dans quel sens ? Dans quel but ?

Tout cela sent délicieusement bon. Et les citoyens lambda que nous sommes ne peuvent que regarder ce théâtre d’ombres en faisant des suppositions si le courage leur en reste.

Les Palestiniens dans tout ça ? Pffft !

 

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Un cas extrême de totale soumission

 

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Ça dépend pour qui…

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10 janvier 2016

USA/France : Un mail d’Hillary Clinton à Laurent Fabius pour bloquer la libération de Georges Abdallah

 

Les États-Unis viennent de déclassifier un ensemble d’e-mails d’Hillary Clinton, (hrod17@clintonemail.com) alors Secrétaire d’État. Sur le site officiel du département d’État US on peut trouver la retranscription d’un « call » du 11 janvier 2013 de Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères à Hillary Clinton son équivalent aux USA. La veille, le 10 janvier 2013, des juges français avaient décidé de la libération de Georges Abdallah sous réserve qu’il soit expulsé au Liban. Le mail de Clinton demande à Laurent Fabius de trouver un moyen pour empêcher que cette décision de justice soit appliquée. Trente ans auparavant, Reagan était déjà intervenu directement auprès de Mitterrand pour que Georges Abdallah ne sorte pas de prison.

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Assez c’est assez, vraiment ?

 

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Chutzpah, suite :

Une officine liée au Mossad crée sur Facebook une page antisémite

Et poursuit Facebook en justice pour l’avoir publiée…

L’officine israélienne connue sous le nom de « Shurat HaDin », vient d’être prise la main dans le sac, après avoir créé une page Facebook prétendument pro-palestinienne, appelant au « meurtre de tous les juifs ».

Notoirement liée au Mossad, l’agence d’espionnage israélienne, Shurat HaDin a été obligée de reconnaître son forfait, prétendant, pour se justifier, qu’il « s’agissait d’une expérience » .

Drôle d’expérience, mais à moitié étonnante seulement quand on voit comment dans tous les pays, dont la France, les officines israéliennes inventent de toutes pièces des accusations d’antisémitisme contre des groupes qui défendent la cause palestinienne.

Lire la suite…

Source : http://www.pourlapalestine.be/une-officine-liee-au-mossad...

 

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D’autres petites nouvelles en provenance de Secours rouge :

 

16 janvier 2016

Belgique/France : 5.400€ d’amende pour s’être opposée à une expulsion

 

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Une passagère française a écopé de 5.400€ d’amende pour s’être opposée à l’expulsion d’une femme sans-papiers algérienne qui était embarquée dans le même vol qu’elle. Elle risque trois mois de prison si elle ne s’acquitte pas de cette somme. Le secrétaire d’état à l’asile et à la migration, Théo Francken, s’est réjoui de cette nouvelle sur sa page Facebook, espérant que cette condamnation effrayera ceux qui voudraient agir de la sorte dans le futur. C’est la première fois qu’une telle condamnation est prononcée.

Dans le passé, de nombreuses expulsions ont pu être empêchées parce que des passagers ou des membres du personnel de bord s’y opposaient.

Source : http://secoursrouge.org/Belgique-France-5-400EUR-d-amende...

 

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13 janvier 2016

France/Internet : Wikipédia bloque le Ministère de l’Intérieur pour « vandalisme » et « foutage de gueule »

 

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L’ultimatum reçu par le Ministère de l’Intérieur

 

L’encyclopédie en ligne Wikipédia peut être éditée par n’importe qui. Elle est toutefois conçue de façon à ce qu’un article mensonger ou modifié à la faveur/défaveur subjective d’une page soit rapidement détecté par la communauté. Si une personne « vandalise » donc trop souvent des articles en les modifiant à ses fins propres, elle peut être bannie pour une certaine durée.

C’est la mésaventure qui vient d’arriver au Ministère de l’Intérieur français. Le compte qui en émanait a apporté 4.000 modifications à des pages depuis 2007 dont une bonne partie contenait des grossièretés ou des irrégularités. Le compte a déjà été bloqué huit fois depuis 2008 pour des durées allant de trois jours à un mois. On sait par exemple que la page concernant le préfet de police Bernard Boucault avait été raccourcie, que la page concernant « Wikipédia » lui-même avait été recouverte d’insultes. Une liste non-exhaustive est disponible sur la page de discussion qui a abouti à l’expulsion du « vandale ».

L’adresse IP utilisée étant celle du Ministère, plus aucune modification ne pourra avoir lieu depuis ce lieu pendant un an. Le cas se présente habituellement pour des collèges où les élèves s’amusent à modifier les pages Wikipédia, la sanction concerne dans ce cas également l’établissement entier. C’est l’administrateur « Jules78120 » qui a posé le geste final pour bloquer l’adresse IP 212.234.218.196, en soulignant que le Ministère se permettait en plus de pister ceux qui lui faisaient des remarques et d’inventer des règles fantaisistes alors même qu’il était découvert... Le Ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité réagir à la polémique pour l’instant.

Source : http://secoursrouge.org/France-Internet-Wikipedia-bloque-...

 

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Sur le blog de Serge Uleski

 

Rony Brauman : « La kippa est un signe politique d’affiliation à la politique de l’État d’Israël »

 

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      L’ancien président de Médecins sans frontières et professeur à l’université de Manchester, Rony Brauman, un des rares en France parmi les Français juifs ou les Juifs français (on ne sait plus à la fin !), sinon le seul, à dire la vérité à et sur Israël, a dénoncé samedi un « deux poids, deux mesures » des autorités françaises entre la kippa et le port du voile :

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Source : http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/2016/01/17...

 

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Sur le même blog :

Calais, terminus de tous les terminus

 

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     Le plus grand bidonville d'Europe aux portes de Calais... terminus humanitaire et humaniste, terminus politique, terminus social... tout le monde descend, en bas, tout en bas, si bas, si profond... mais jusqu'où encore ?

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Source : http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/2016/01/14...

 

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Homs un peu abîmée par des barbus au couteau entre les dents

(Vue aérienne filmée par drone)

Certes, comparé au Bataclan, ce n’est rien du tout. Mais mettez-vous à leur place. Pour eux, c’est important quand même.

 

 

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Un des 139 commentaires générés par l’article du Saker (« Poutine et Israël ») sur le site Réseau International :

 

« Amira 17 janvier 2016

« Un grand merci au Saker d’avoir mis noir sur blanc ce que nous, Syriens, avons très bien compris… Pas une seule émission des Pays du Levant ayant pour invités des têtes bien pleines, et non des vendus, qui n’ait adopté cette même analyse concernant les relations russo-israéliennes… On ne peut ni ne doit attendre d’un allié plus qu’il ne peut donner et tant mieux si, malgré ses priorités légitimes, il a réussi à nous venir en aide dans la mesure de ses moyens et de ses intérêts nationaux. Que l’auteur de cet article apparemment rédigé avec le cœur et l’esprit se rassure : son message est reçu 5/5. »


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Et en Belgique où nous sommes, il se passe quoi ?

 

L’état des centrales nucléaires belges inquiète ses voisins

Sputnik.fr18 janvier 2016

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L'inquiétude des pays voisins de la Belgique au sujet des réacteurs nucléaires belges vieillissants va croissante. Certains réacteurs ont été prolongés pour dix ans tandis que d'autres viennent péniblement de redémarrer malgré la découverte de fissures dans leurs cuves.

Les Pays-Bas, l'Allemagne et le Luxembourg sont préoccupés par l'état des réacteurs nucléaires belges qui se trouvent près de la frontière, rapporte le journal luxembourgeois le Quotidien.

Lundi, le ministre belge de l'Intérieur Jan Jambon a reçu le secrétaire d'État luxembourgeois au Développement durable, Camille Gira. Ce dernier a estimé que la centrale nucléaire de Tihange, située à 70 km du Grand-Duché, ne devait pas redémarrer.

« D'après nos connaissances actuelles, nous trouvons irresponsable de remettre en route cette centrale nucléaire », a affirmé M. Gira.

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Source : http://fr.sputniknews.com/economie/20160118/1021032132/nu...

 

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Ailleurs ?

Nous avions jadis (mars 2014) consacré un bout de notre post à Lucien Cerise, à l’occasion de la sortie de son livre Oliganarchy (c’est tout à la fin). Le voilà qui revient aujourd’hui, interviewé cette fois par ANTIPRESSE. « Faites-vous rares et on vous aimera » disait volontiers le père Simon (René) à ses apprentis saltimbanques. Lucien Cerise doit avoir envie qu’on l’aime…


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Le désinvité de la semaine :

Lucien Cerise et la stratégie du pompier pyromane

Lucien Cerise est un personnage énigmatique. En peu de temps, il s’est fait connaître pour un ouvrage qu’il n’a même pas daigné signer : Gouverner par le Chaos. Hormis les vidéos, remarquables, qu’on trouve de lui sur l’internet, ses apparitions sont rares et nous sommes d’autant plus heureux d’avoir pu lui poser quelques questions simples et directes.

 

Qui êtes-vous, Lucien Cerise ?

Je suis un « rat de bibliothèque », pour qui la bibliothèque est le monde entier. Mon activité principale est la recherche et le traitement de l’information, sur documents ou en faisant des terrains, puisque je possède une formation en sciences humaines et sociales.

 

À quoi sert le terrorisme ?

Le terrorisme d’État sert à faire avancer des changements politiques qui, sinon, n’auraient aucune chance d’être acceptés. Il sert donc à fabriquer le consentement des populations touchées aux solutions apportées, selon le principe du pompier pyromane, sachant que ces solutions ne sont pas faites pour régler le problème mais pour conduire le changement social par la peur. Concrètement, depuis les attentats du 11 septembre 2001 et jusqu’à ceux du 13 novembre 2015 à Paris, il s’agit de faire accepter la fin de la démocratie et de la république en concentrant les pouvoirs toujours davantage dans un « exécutif unitaire », concept de Carl Schmitt, qui permette le contournement des contre-pouvoirs législatifs et judiciaires. Tel est le sens des lois sur le renseignement et de l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution soutenu par Manuel Valls et sa fratrie.

 

À qui sert le terrorisme ?

Le terrorisme sert à ceux qu’il ne frappe jamais. Par exemple, le terrorisme islamiste sert à Israël et aux intérêts israéliens. Daech sert à construire le Grand Israël, conformément au programme exposé par Oded Yinon et au rapport A Clean Break évoquant les « Israeli proxy forces », c’est-à-dire les forces de procuration israéliennes à utiliser contre la Syrie. Plus largement, le terrorisme fait des victimes en bas de la pyramide sociale mais jamais au sommet.

 

Comment définir le(s) maîtres de la terreur ? Individuellement ? Sociologiquement ? « Métapolitiquement » ?

« Individuellement, ce sont des sociopathes animés de fortes pulsions sadomasochistes. Sociologiquement, ces individus se retrouvent naturellement dans les mafias financières, le monde des opérations clandestines et certaines sectes ésotériques très puissantes. Métapolitiquement : leur philosophie consiste à donner un supplément d’âme à leurs pulsions de mort en valorisant la notion de « destruction créatrice ».

 

Pourquoi n’avez-vous pas signé Gouverner par le chaos ?

Au début, je voulais signer Comité invisible, pour essayer de lancer un effet de contamination virale dans le sillage de L’insurrection qui vient, mais l’éditeur n’a pas eu l’autorisation. La personnalisation d’un texte avec un nom d’auteur a du sens dans certains cas, mais ce n’est pas le cas pour ce livre. J’y ai synthétisé tellement d’influences extérieures que j’ai à peine l’impression de l’avoir écrit. J’ai plus le sentiment d’avoir fait de l’échantillonnage, au sens du sampling, ce qui me conduit à partager la philosophie de l’auteur anonyme que l’on rencontre dans la musique techno, par exemple.

 

Vos idées sont novatrices dans le domaine francophone. De quand date votre dernière apparition dans les médias de grand chemin?

Je ne crois pas y être apparu une seule fois.

 

Votre langage est plutôt complexe. À qui vous adressez-vous?

Je m’adresse aux gens qui ont envie de comprendre comment le pouvoir s’exerce dans la sphère occidentale. Le caractère scientifique des méthodologies de contrôle social qui nous sont appliquées exige un minimum de formation mais sur le fond c’est très facile à comprendre : le pouvoir veut parvenir à une prévisibilité totale de tous les comportements, afin d’anticiper l’émergence des comportements à risque pour lui, ceux qui pourraient le contester, et réussir ainsi à les tuer dans l’œuf. Pour cela, rien de tel que d’instaurer un climat de panique permanent.

Comment fait-on pour réfléchir avec sa propre tête dans une ère d’ « enseignement de l’ignorance » et de lavage de cerveau?

Le lavage de cerveau passe essentiellement par les images. La première mesure consiste donc à ne jamais regarder la télévision. Ensuite, il faut laisser les idées et les théories de côté pour se concentrer sur les faits. Cela suppose de ne pas s’enfermer dans un communautarisme où les mêmes idées et théories sont répétées en boucle, mais d’aller voir ailleurs, si on y est.

 

Quelles sont vos influences littéraires, philosophiques, existentielles?

Mes influences littéraires et philosophiques sont très classiques et ne méritent pas de mentions spéciales. Mes influences existentielles prêtent davantage au commentaire. Disons qu’en 2016, j’essaye simplement de ne pas être pucé comme du bétail, puis euthanasié parce que je coûte trop cher à la sécu, puis “remplacé” par des migrants ou des robots. Je suis en mode survie, tout simplement. Au niveau existentiel, je suis dans une sorte de survivalisme, au sens où mon espèce est menacée de génocide par le transhumanisme et que j’espère que nous y échapperons.

 

Comment voyez-vous l’Europe dans dix ans ? Russie comprise ou non ?

L’Union européenne aura été démantelée, la monnaie unique sera abandonnée et les peuples d’Europe auront repris leur souveraineté politique et économique, ainsi que le contrôle de leurs frontières et de leurs démographies. L’axe du chaos – Washington/Bruxelles/Tel-Aviv/Riyad – sera devenu impuissant à dicter ses caprices et n’aura pas réussi à nous entraîner dans un conflit apocalyptique terminal plutôt que de s’avouer vaincu. La Russie aura tenu bon dans la tempête et nous aura donné au passage un sacré coup de main, de même que les autres puissances eurasiatiques.

 

Amen !

 

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C’était le 21 janvier

 

Certes, notre webmaîtresse a la main droite hors d’usage et vous a livré le dernier post uniquement de la main gauche (si, si), mais ce n’était pas une raison pour laisser passer l’anniversaire d’Augustin sans le lui souhaiter.

Rattrapons :

 

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Bon 253e anniversaire, citoyen !

 

Et profitons-en pour signaler un livre qui lui est consacré, à défaut de la réédition de ses écrits pourtant si intéressants :

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Alexandre COUSIN

Philippe Lebas & Augustin Robespierre - Deux météores dans la Révolution française

Paris – Éditions Bérénice - 2012

editions.berenice@gmail.com

 

 

 

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Deux autres événements célébrés ailleurs à la même date…

 

Quoi, sur le machin d’Elisabeth Levy ? Oui. On ne va pas en faire une habitude, mais quand on tombe sur quelque chose d’intelligent à lire, on ne l’évite pas sous prétexte qu’on n’aime pas d’où ça vient.

 

21 janvier : Louis XVI est mort, Vive la Nation !

Regis de Castelnau – Causeur21 janvier 2016$

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L’Histoire est un récit, mais elle n’est pas qu’un récit : elle est un “récit vrai”  écrit Paul Veyne, et cela change tout. Histoire et droit aspirent tous deux au récit vrai. Mais le droit se distingue par l’étendue de son contenu normatif: il cerne lui-même les contours de la vérité qu’il recherche, et conditionne à la forme procédurale l’élaboration du récit vrai qui s’imposera à tous. L’Histoire n’a pas cette chance.

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Source : http://www.causeur.fr/21-janvier-revolution-republique-ro...

 

 

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Ettore Scola : nous l’avons tant aimé

Le cinéaste du temps est mort à 84 ans

Jérôme Leroy – Causeur 21 janvier 2016

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Ettore Scola est mort une journée après Michel Tournier. Comment se fait-il que nous soyons infiniment plus touché par la mort du cinéaste italien que par celle du « grantécrivain » français ? Peut-être justement parce ce qu’il n’était pas un si grand écrivain que ça.

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Source : http://www.causeur.fr/ettore-scola-communisme-36350.html

Avec un monologue de Gassman en prime !

 

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S’il vous reste des yeux pour lire…

 

Deux « armes du crime » encore fumantes : le FBI et l’affaire Hillary

Andrew P. Napolitano – ICH 15 janvier 2016

 

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L’enquête fédérale diligentée contre l’ex-Secrétaire d’État Hillary Clinton pour n’avoir pas protégé des secrets d’État vient de mettre le grand braquet au début de cette semaine, en même temps qu’était rendue publique une enquête parallèle, toujours au criminel, concernant un autre aspect de son comportement. C’est la seconde extension des enquêtes du FBI divulguée en deux mois.

Je soutiens depuis deux mois que les ennuis judiciaires de Clinton sont soit graves soit pires que graves. Ma conviction est fondée sur les preuves indiscutables, aujourd’hui rendues publiques, de son incapacité à préserver des secrets d’État regardant la sécurité nationale et sur la manière bien connue dont le Ministère de la Justice règle ce genre d’inefficacités.

L’incapacité à sauvegarder des secrets d’État est un secteur du Droit au sujet desquels le gouvernement fédéral s’est montré jusqu’ici agressif jusqu’à l’implacabilité. C’est que, pour obtenir les informations qui deviennent des secrets d’État, les membres de la communauté du renseignement risquent couramment leurs vies.

Avant de se voir confier quelque secret que ce soit, à vrai dire le jour même de son entrée en fonctions comme Secrétaire d’État, Clinton a reçu, d’agents du FBI, toutes les instructions nécessaires quant à la manière de les préserver, et elle a fait le serment – qu’elle a contresigné – de se conformer aux lois exigeant la protection de ces secrets. Elle a été prévenue du fait que l’incapacité à préserver ces secrets – qu’on appelle espionnage – ne pourrait que lui valoir des poursuites agressives.

Pour d’autres avant elle, ces mises en gardes menaçantes se sont transformées en actes. Le ministère de la Justice d’Obama a inculpé un jeune marin d’espionnage, rien que pour avoir envoyé un selfie à sa petite amie, parce qu’à l’arrière-plan de sa photo, on voyait l’écran sonar d’un sous-marin. Il a poursuivi, également pour espionnage, un héroïque Marine, qui a signalé à ses chefs la présence d’un agent d’Al Qaïda déguisé en policier à l’intérieur d’une base américaine d’Afghanistan, parce qu’il l’a fait par e-mail.

Il a aussi poursuivi le général David Petraeus pour espionnage, parce qu’il a conservé des documents classés « secret» et « top-secret », dans un tiroir non fermé à clé de son bureau, à l’intérieur de sa résidence pourtant gardée. Le ministère a allégué qu’il partageait ainsi ses secrets avec un ami, lequel jouissait pourtant, lui aussi, d’une habilitation de sécurité. Pour finir, la charge a été abandonnée.

L’obligation de protéger les secrets d’État qui leur sont confiés est, pour ceux qui les ont en dépôt, une matière où des poursuites au criminel peuvent être intentées pour simple négligence. Autrement dit, pour inculper Clinton d’espionnage, le gouvernement n’a pas besoin de prouver qu’elle avait l’intention de les révéler à quiconque.

Les preuves de la négligence de Clinton sont accablantes. Le FBI est aujourd’hui en possession de 1300 e-mails « protégés » qu’elle a reçus sur son serveur insécurisé et envoyés à d’autres, certains sur leurs serveurs insécurisés. Ces e-mails contenaient des informations confidentielles, secrètes et/ou top-secrètes dont l’exposition par négligence constitue un acte criminel.

Un des e-mails top-secrets qu’elle a reçus et réexpédiés contenait une photo prise par satellite de l’installation nucléaire nord-coréenne qui a fait exploser un engin la semaine dernière. En négligeant de sécuriser cet e-mail, Clinton a fait savoir à des hackers éventuels et, bien entendu, aux Nord-Coréens eux-mêmes, le moment, l’endroit et la manière dont l’Amérique les surveille. Ce genre de données entre dans la plus haute catégorie des secrets protégés.

Le week-end dernier, le Département d’État a produit deux armes du crime encore fumantes, chacune d’elles sous forme d’un e-mail de Clinton à un(e) de ses subordonné(e)s au Département d’État. Le premier ordonnait à la personne en question, qui ne réussissait pas à faire parvenir à Clinton un document qu’elle n’avait pas encore vu en utilisant un Fax sécurisé du D.E., de le faire via un Fax non sécurisé. Le second ordonnait à une autre personne d’enlever la mention « confidentiel » ou « secret » sur un document que Clinton n’avait pas vu, avant de le lui envoyer. Ces deux e-mails révèlent un mode de comportement totalement indifférent aux profondes responsabilités d’un Secrétaire d’État, inconciliable avec le serment prêté de sauvegarder les secrets de l’État. Ils sont donc criminels par essence.

Également le week-end dernier, mes collègues de FOX News Katherine Herridge et Pamela Browne ont appris, de sources gouvernementales, que le FBI enquête aussi sur le fait de savoir si Clinton a pris quelque décision que ce soit, en sa qualité de Secrétaire d’État, qui puisse bénéficier à la Fondation Clinton ou fournir à son mari des invitations à donner des conférences rémunérées. Dans l’affirmative, il s’agirait de cas graves de corruption publique.

Cette dernière enquête a probablement été déclenchée par plusieurs équipes d’enquêteurs indépendants, dont certains sont des experts financiers avec des travaux publiés, occupés à enquêter depuis quelques années sur la Fondation Clinton. Ils ont amassé une véritable mine de documents démontrant fraudes et irrégularités tant dans la collecte de fonds que dans les dépenses, et démontré un favoritisme du Département d’État à l’égard d’entités étrangères coïncidant avec des donations de ces entités à la Fondation Clinton et avec des engagements de l’ex-Président Clinton à y donner des conférences.

Actuellement, plus de cent agents du FBI sont occupés à enquêter sur Hillary Clinton. Qu’elle nie être l’objet de leur mission n’est que bla-bla politicien sans rapport avec la réalité. Il est tout simplement inconcevable que le FBI consacre d’aussi vastes ressources, par les temps dangereux qui courent, à une chasse au dahu.

L’opinion qui domine chez beaucoup d’entre nous, qui suivons de près ce qui se passe au gouvernement, est que le FBI recommandera la mise en accusation. Cette recommandation ira à l’Attorney General Loretta Lynch, qui, étant donné l’ex-fonction de Clinton au gouvernement et sa position actuelle au Parti Démocrate, devra sans aucun doute consulter la Maison Blanche.

Si un Grand Jury fédéral devait inculper Clinton pour espionnage ou corruption, ce serait la fin de sa carrière politique.

Si le FBI recommande l’inculpation et que l’Attorney General s’y refuse, attendez-vous à des fuites d’actes d’accusation du niveau Massacres du Samedi Soir, à des révélations de lanceurs d’alertes et à une série de démissions au FBI, conduites par le farouchement indépendant et intellectuellement honnête Directeur du FBI, James Comey lui-même.

 

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Andrew Peter Napoletano est juge à la Haute-Cour du New Jersey. Il enseigne actuellement le Droit constitutionnel à la Brooklyn Law School. Il est aussi l’auteur de neuf livres ayant pour sujets la constitution, le droit et la politique. Il assure de nombreuses chroniques pour des médias tels que FOX News, The Washington Times et Reason.

Source : http://www.informationclearinghouse.info/article43947.htm

 

Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Et le commentaire à chaud de Paul Craig Roberts…

L’enquête à deux volets du FBI sur Hillary Clinton

Paul Craig Roberts – ICH 16 janvier 2016

 

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Le juge Napoletano, dans l’article ci-dessus, explique l’enquête du FBI sur Hillary Clinton. Cette enquête revêt deux aspects. Ses ennuis, à l’origine, viennent de ce qu’elle s’est montrée incapable de sauvegarder des secrets d’État relatifs à la sécurité nationale.

Comme l’explique le juge : pour qu’il y ait crime dans ces matières, il n’est pas nécessaire qu’il y ait eu intention de nuire. La négligence est suffisante ou la simple ignorance qu’un secret est exposé, comme dans le cas qu’il prend pour exemple du marin inculpé d’espionnage pour avoir envoyé un selfie à sa petite amie sans se rendre compte qu’on voyait un écran sonar à l’arrière-plan de la photo. Un cas encore plus extrême est celui du Marine, qui est poursuivi parce qu’il s’est servi d’un e-mail pour avertir ses chefs de la présence d’un agent d’Al Qaïda à l’intérieur d’un camp militaire US. Un e-mail est considéré comme « non sûr » et le Marine est accusé d’avoir ainsi révélé un secret qu’il était seul à connaître.

Compte tenu de ces poursuites injustifiées contre des militaires US, le FBI n’a pas d’alternative : il lui faut inculper Hillary.

Mais le sera-t-elle ? Cela dépend manifestement du ministère de la Justice (sic) et de la Maison Blanche. En fait, il y a peu de chances pour que Wall Street et le Complexe Militaro-industriel souhaitent voir Hillary inculpée, étant donnés les millions de dollars qu’ils ont l’un et l’autre investis dans sa candidature. Or, ces deux groupes d’intérêts sont plus puissants que le ministère de la Justice (sic) et que la Maison Blanche…

Je ne pense pas que Hillary ait été un bon Secrétaire d’État et je ne pense pas qu’elle soit qualifiée pour être Président des États-Unis. Toutefois, je me demande quelle pouvait être l’importance des secrets pour lesquels on l’accuse de négligence. Même la seule divulgation éventuellement sérieuse, qui a consisté à envoyer à découvert une photo prise par satellite des installations nucléaires nord-coréennes ne me paraît pas d’une importance énorme. Les Nord-Coréens savent, comme le reste du monde, que les satellites US les espionnent 24 heures par jour, sept jours par semaine.

En réalité, beaucoup de choses intitulées « secrets » ne sont pas des secrets du tout. Dans ma carrière, j’ai eu beaucoup d’habilitations de sécurité. Comme membre du personnel de la Sous-commission des acquisitions de la Défense, et comme membre du Comité des finances de la Chambre, j’ai disposé d’habilitations de sécurité top-secrètes parce que des systèmes d’armements secrets étaient en cause. C’était une plaisanterie courante parmi nous que n’importe qui pouvait se procurer les secrets en question dans les prospectus de la Défense.

Quand j’étais Sous-secrétaire au trésor, je recevais les informations quotidiennes adressées par la CIA au Président. C’était une lecture très ennuyeuse. J’en étais arrivé à la conclusion que la CIA n’informerait jamais le Président de choses dont les conséquences risquaient d’être mauvaises.

Plus tard, en tant que membre du Comité présidentiel secret chargé d’enquêter sur l’opinion de la CIA, quant à la capacité de l’Union Soviétique à soutenir une course aux armements, je fus titulaire de très importantes habilitations de sécurité, puisque le Comité avait le pouvoir d’assigner la CIA à comparaître. Si le Kremlin avait eu accès à nos documents top-secrets, tout ce qu’il aurait appris, c’est que la CIA avait une opinion bien plus haute des capacités économiques de l’URSS que n’en avait le Kremlin lui-même.

De très distingués professeurs de droit sont arrivés à la conclusion que le gouvernement des États-Unis classe des documents « top-secret » premièrement et avant tout pour dissimuler ses propres erreurs et ses crimes. On voit cela tout le temps. Le Gouvernement US, pour éviter d’avoir à rendre des comptes sur ses erreurs les plus incroyables et ses crimes les plus impardonnables contre la Constitution et l’Humanité, n’a qu’à dire « secret défense ».

À mon avis, c’est en rapport avec la seconde enquête du FBI que Hillary devrait être poursuivie. Le délit éventuel dont traite celle-là est infiniment plus sérieux, car Bill et Hillary sont soupçonnés d’avoir utilisé – en quelque sorte « privatisé » - leurs fonctions, en en faisant des robinets à phynance pour leur enrichissement personnel.

C’est un problème très sérieux n’importe où en Occident. Leurs prestations publiques à peine terminées, et les voilà en mesure de claquer 3 millions de dollars pour le mariage de leur fille. Un an à peine après la fin de ses fonctions, et voilà Tony Blair valant 50 millions de dollars. Comme me l’a dit un jour un Sous-secrétaire à la Défense : « Les gouvernements européens sont à nos ordres. Nous les payons et nous en sommes propriétaires. »

Dans l’histoire du Droit anglo-américain, un des fondements de la liberté est que, pour qu’il y ait crime, il faut qu’il y ait intention. Je ne crois pas que Hillary ait intentionnellement révélé des secrets d’État. Si elle a fait preuve de négligence, la chose doit être rendue publique et c’est suffisant pour l’empêcher d’occuper la Maison Blanche. Ce qui est clair à mes yeux, c’est que le principe légal selon lequel, pour qu’il y ait crime, il faut qu’il y ait eu intention, est beaucoup plus important que d’« avoir » Hillary. Le fondement d’un principe de liberté doit être protégé, même au prix de « laisser courir » Hillary.

Et très certainement, Obama doit relaxer le marin et le Marine.

Source : http://www.informationclearinghouse.info/article43969.htm

 

Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades.

 

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– Est-ce que Bernie Sanders nous talonne toujours ?

– Euh… difficile à dire.

 

Tapez « Hillary for prison 2016 » dans Google et voyez ce qui se passe. Certes, le GOP s’en donne à cœur-joie, mais pas seul…

 

 

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Mis en ligne le 24 janvier 2016

 

 

 

 

 

22:40 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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