05/08/2016
MÊME SI C'EST L'ÉTÉ
Même si c’est l’été, il y a des tas de choses qui se passent
Et pour une fois, on va commencer par le cinéma, parce qu’on a bien failli l’oublier :
Actualité d’Emir Kusturica
On the Milky Road à Venise
C’est officiel : On the Milky Road (Lungo la via lattea), en français allez-savoir-pourquoi L’amour et la paix, sera en compétition officielle au 73ème festival de Venise (qui se tiendra du 31 août au 10 septembre).
Emir Kusturica a déjà remporté le prestigieux Lion d'Or. C'était pour Te souviens-tu de Dolly Bell ? en 1981.
Cette fois-ci, il aura pour concurrents Voyage of Time de Terrence Malick, Frantz de Francois Ozon ou encore The Beautiful Days of Aranjuez de Wim Wenders, au nombre des 19 concurrents internationaux dont six américains. Révélons qu’il y aura un film belge (si, si !) : King of the Belgians. Et qu’un Lion d’or sera remis à Jean-Paul Belmondo pour l’ensemble de sa carrière.
Signalons également – pour revenir à Kusturica - qu'à Andrićgrad va ouvrir à la rentrée une école d'Arts Dramatiques comportant plusieurs départements (dramaturgie, mise en scène, cinématographie, son, etc.). Emir Kusturica y donnera des cours, aux côtés de Zoran Cvijanović, Srđan Koljević, Svetolik Mića Zajc, Goran Volarević et Slobodan Mihajlović.
Un concours aura lieu à Andrićgrad du 26 au 30 septembre 2016. Pour vous inscrire, envoyez vos candidature à :
Trg Nikole Tesle bb, Andrićgrad, 73240 Višegrad
ou par email à : vsduandricgrad@gmail.com .
Source : www.kustu.com/
Contact : Matthieu
L’été en France
Actualité politique :
Saisine : qui sont ces 17 députés qui déshonorent la démocratie ?
Nico Las – Cercle des Volontaires – 3 août 2016
Alors que la France était plongée dans la pesante atmosphère du drame de Nice, un fait politique lourd de sens est passé très inaperçu. Comme le relate l’Humanité en date du lundi 25 juillet 2016, une saisine du Conseil constitutionnel a été déposée par 61 députés soi-disant frondeurs de la majorité présidentielle. Son objectif ? Demander que soit vérifié la constitutionnalité de la « Loi Travail » (1). Cette même loi qui venait de passer en force au parlement dix jours plus tôt sans qu’aucune motion de censure ne soit déposée.
En quoi cela révèle-t-il un véritable scandale démocratique ?
Petit rappel législatif et institutionnel
La Constitution et 49.3
La Constitution tient un rôle central dans notre démocratie. Au-dessus de tous les autres textes, elle constitue la clef de voûte de notre système républicain. C’est le texte qui fixe l’organisation et le fonctionnement de notre république et qui définit les outils de contrôle de l’exercice du pouvoir.
Le 49.3 fait référence à l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, qui définit le cadre dans lequel le gouvernement peut engager sa responsabilité devant l’Assemblée Nationale, en contrepartie de l’adoption sans vote d’une loi qu’il lui présente. Les députés ont alors la possibilité de déposer une motion de censure.
Source : http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/08/03/saisine-dep...
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Maximilien ROBESPIERRE
Actualité télévisuelle
À la télé, il y a urgence à débattre du rétablissement de la torture « à la française »
Samuel Gontier – Les Crises – 4 août 2016
« La menace terroriste est au plus haut, des policiers ont été assassinés, l’Euro a débuté », énumère Ruth Elkrief, dont l’interlocuteur, Fabrice Angei, secrétaire confédéral de la CGT, répond en direct du siège de la centrale, à Montreuil, mercredi dernier. « Et néanmoins, vous ne considérez pas que votre mouvement contre la loi travail qui a commencé il y a QUATRE mois [c’est la présentatrice qui insiste] peut s’arrêter, se modérer, se reporter, par solidarité, par responsabilité ? » Mais non, le syndicaliste refuse catégoriquement de faire preuve de responsabilité, de solidarité avec les policiers et l’Euro assassinés. Alors même que les images accompagnant son scandaleux discours montrent clairement l’association de la CGT aux violences des casseurs :
« Monsieur Angei, reprend la présentatrice de BFMTV, d’une patience infinie face au fanatisme de l’irresponsable syndicaliste, vous savez que quand des organisations syndicales prennent la responsabilité de manifestations, elles sont aussi responsables des dérapages ». « Dérapages », quel doux euphémisme pour désigner les attentats perpétrés par « les hordes de manifestants violents » repérés par Bernard Cazeneuve ! « Le préfet de police de Paris déclare qu’une petite partie des manifestants de la CGT ont eux-mêmes participé à des actes de violence, qu’il y a eu des formes de solidarité passive. » Si c’est le préfet qui le dit, rien ne sert de nier. D’ailleurs, un bandeau placé sous le syndicaliste avertit le téléspectateur de l’indécente ambigüité de ses propos :
Source : https://www.les-crises.fr/a-la-tele-il-y-a-urgence-a-deba...
Source d’origine : http://television.telerama.fr/television/a-la-tele-il-y-a...
T.P.I.Y.
Me Vergès gagne son procès post mortem
Milosevic disculpé, tandis que l’OTAN passe à autre chose
Neil Clark – RT – 2 août 2016
Manifestation d’hommage à Slobodan Milosevic - Cimetière de Pozarevac – 10 mars 2007
La disculpation, par le TPIY, de feu Slobodan Milosevic, ancien président de la Yougoslavie, pour les crimes de guerre commis en Bosnie qui lui étaient reprochés, prouve une fois de plus qu’il faut prendre les accusations de l’OTAN à l’encontre de ses « ennemis officiels » non pas avec « un grain de sel », mais avec un plein camion.
Depuis une bonne vingtaine d’années, les commentateurs néo-cons et les grosses légumes de l’« interventionnisme libéral » n’ont cessé de nous ressasser à toutes les occasions possibles, que Milosevic (dirigeant démocratiquement élu à la présidence d’un pays qui comptait 20 formations politiques fonctionnant librement) était un vil dictateur génocidaire, responsable de TOUS les morts des Balkans dans les années 1990. Répétez après moi, d’une voix de robot et en faisant des gestes de robot avec les bras : « agression génocidaire de Milosevic », « agression génocidaire de Milosevic »…
Mais la fable officielle, tout comme celle qu’on nous a vendue en 2003 sur les Armes de Destruction Massive de l’Irak capables de nous atteindre en 45 minutes, était une pure invention chargée de justifier une opération de changement de régime forcé que souhaitaient depuis longtemps les factions dominantes occidentales.
La conclusion du TPIY qu’une des personnalités les plus démonisées des temps modernes était innocente des crimes atroces dont elle avait été accusée aurait dû faire la une et les gros titres de tous les médias dans le monde. Il n’en a rien été. Le TPIY lui-même a bien pris soin d’enfouir la nouvelle aussi profondément que possible dans son verdict de 2.590 pages du procès du leader serbe bosniaque Radovan Karadzic, condamné en mars dernier pour génocide (à Srébrénica), crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Pas la moindre annonce officielle ni la plus infime conférence de presse concernant la disculpation de Milosevic. Sans le journaliste et chercheur Andy Wilcoxon qui l’a déterrée pour nous, on n’en aurait rien su.
Ah, combien les choses étaient différentes quand le procès du prétendu « Boucher des Balkans » a débuté en février 2002 ! Là, il aurait fallu être enfermé au fond d’une garde-robe pour ne pas être au courant de ce qui se passait.
CNN assurait alors une couverture en béton de ce qui fut décrit comme « le procès le plus important depuis Nuremberg ». Bien entendu, la culpabilité de Milosevic allait de soi. « Quand la sentence tombera et qu’il disparaîtra au fond de sa cellule, personne au monde n’en entendra plus jamais parler. » déclara l’avocate US Judith Armatta, de Coalition pour une Justice Internationale, organisation qui comptait l’ex-ambassadeur US en Yougoslavie Warren Zimmerman, dans son conseil consultatif.
Quiconque osait alors mettre en doute la ligne de l’OTAN se faisait traiter d’« apologiste de Milosevic », ou pire : de « négateur de génocide », par les « Responsables du maintien de la Vérité impériale ».
Mais, malgré le blabla et le battage qui entouraient le « procès du siècle », il fut vite évident que l’accusation pataugeait dans une très profonde choucroute. Le Sunday Times a même cité un expert qui disait que « 80% des attendus de l’acte d’accusation auraient été disqualifiés par n'importe quelle cour britannique, comme ne consistant que de rumeurs ». C’était à mon avis une estimation généreuse.
Le problème, c’est qu’il s’agissait d’un procès bidon, d’un procès-spectacle où la géopolitique a pris le pas sur les preuves tangibles. Il est important de se rappeler que les charges d’origine contre Milosevic, quant à de prétendus crimes de guerre au Kosovo ont été formulées en mai 1999, au plus fort de la campagne de bombardements massifs de l’OTAN sur la Yougoslavie, et à un moment où la guerre ne se déroulait pas comme prévu par les États-Unis et leurs alliés.
Les charges avaient clairement pour but de faire pression sur Milosevic, pour l’amener à céder aux exigences de l’OTAN [c. à d. à acceper de bonne grâce le démantèlement de son pays.NdT]
L’ennui pour l’OTAN, c’est qu’au moment où le procès de Milosevic allait débuter, la fable sur le Kosovo avait déjà commencé à se détricoter. Les dénonciations stridentes des USA et de leurs alliés à propos de génocide et de centaines de milliers de tués, remises à leur place ici par le grand John Pilger, s’étaient déjà avérées des calembredaines. En septembre 2001, une cour de justice de l’ONU allait établir qu’il n’y avait pas eu de génocide au Kosovo.
C’est pourquoi, pour tenter d’étoffer leur cause de plus en plus faible contre Milosevic, il fallait absolument que les procureurs de La Haye trouvent de nouveaux motifs d’inculpation dans la guerre de Bosnie. Ce qui fut fait en accusant « Slobo » d’avoir mis sur pied une conspiration criminelle visant au nettoyage ethnique des Croates et des musulmans de Bosnie, dans le but de réaliser son projet d'une « Grande Serbie ».
Dans un procès normal au criminel, on recherche les preuves, et quand elles sont jugées suffisantes, on énonce les charges. C’est le contraire qui s’est produit dans le cas de Milosevic : il a d’abord été accusé pour des raisons politiques, et on a ensuite essayé de prouver ce dont on l’accusait.
L’ironie veut que l’ancien président avait déjà été loué par le président Clinton pour le rôle qu’il avait joué en faveur des efforts de paix en Bosnie en 1995, efforts dont le résultat avait été le traité de paix signé à Dayton, Ohio.
La vérité, c’est que Milosevic n’a jamais été un nationaliste serbe mais – pendant toute sa vie - un socialiste qui s’est toujours efforcé de maintenir une Yougoslavie multi-raciale, multi-ethnique, stable.
Son but, tout au long de ses années de pouvoir, n’a jamais été de bâtir une « Grande Serbie » mais d’essayer de maintenir entière et cohérente une Yougoslavie fédérale, ainsi que le reconnaît aujourd’hui, mais un peu tard, le TPIY.
Non seulement Milosevic n’a rien eu à voir avec le nettoyage ethnique de Bosnie, mais il l’a au contraire condamné. Le jugement du TPIY note « les critiques et la désapprobation répétées [de Milosevic, NdT] de la politique suivie par l’accusé (Karadzic) et les dirigeants serbes de Bosnie. » Milosevic, en homme pour qui toutes les formes de racisme étaient anathèmes, insistait pour que toutes les ethnies soient protégées.
Mais, afin de pouvoir punir Milosevic et mettre en garde ceux qui auraient l’audace de s’opposer aux volontés du pouvoir US, il fallait que l’histoire fût ré-écrite. Le socialiste yougoslave qui avait combattu la politique nationaliste des dirigeants bosniaques devait être déguisé à postériori en traître de mélodrame de la guerre de Bosnie et chargé pendant qu’on y était de tout le sang versé dans les Balkans. Pendant ce temps, le sus-mentionné ambassadeur US Warren Zimmerman, dont les interventions calomnieuses pour faire avorter toute solution diplomatique avaient contribué à déclencher le conflit bosniaque, s’en sortait blanc comme neige.
La campagne de dénigrement « tout est de la faute à Slobo » fit ce qu’il fallait pour que les faits réels soient escamotés. Un article écrit – je ne me moque pas de vous – par un « Professeur d’Études Européennes de l’Université d’Oxford » fit même de Milosevic le président de la Yougoslavie en 1991 (l’année où la Slovénie fit sécession), alors que, bien sûr, le président de la Yougoslavie était alors le Croate de Bosnie Ante Markovic.
Il était inévitable que Milosevic soit assimilé à Hitler. Il le fut. « On aurait dit Hitler revenu se pavaner » écrivit le rédacteur politique du News of the World, quand Milosevic eut la témérité de vouloir se défendre à la barre des accusés. « On a revu en éclairs à vous glacer le sang, un monstre nazi de la IIe Guerre Mondiale, quand le tyran serbe déposé s’est mis à haranguer la Cour. »
Pour bien s’assurer que les lecteurs ne rateraient pas l’équivalence Milosevic=Hitler, le même News of the World illustrait sa diatribe d’une photo d’Hitler, le « Boucher de Berlin », sur fond de camp de concentration et d’une photo de Milosevic, le « Boucher de Belgrade », plaquée sur celle d’un camp bosniaque.
Très commodément pour l’accusation, Milosevic est mort dans sa cellule en mars 2006.
Si on se base sur ce qu’on avait vu au procès jusque là, il n’était pas concevable que le tribunal puisse déclarer l’accusé coupable. Toute une série de témoins de « flagrant délit » s’étaient avérés, l’un après l’autre, des pétards trempés.
Ainsi que je l’ai noté dans un autre article :
Le témoin-vedette Ratomir Tanic se révéla être un salarié des forces de sécurité occidentales, tandis que le chef de la police secrète yougoslave, Rade Markovic, qui devait à la fin donner le coup de grâce en faisant des révélations sensationnelles sur la façon dont son ancien maître avait ordonné l’expulsion des Albanais du Kosovo, fit exactement le contraire et déclara qu’on l’avait torturé pour l'obliger à mentir et que sa déposition écrite avait été falsifiée par l’accusation.
En plus de quoi, comme je l’ai écrit ici, l’ex-chef chargé de la sécurité dans l’armée yougoslave, le général Geza Farkas (d’ethnie hongroise) vint témoigner que tous les soldats yougoslaves du Kosovo avaient reçu un document expliquant les lois internationales en matière de droits de l’homme, et qu’il leur avait été ordonné de désobéir à quiconque voudrait leur faire violer ces lois. Farkas devait révéler aussi que Milosevic avait donné des ordres pour qu’aucun groupe paramilitaire ne soit autorisé à opérer au Kosovo.
Quand Milosevic est mort, ses accusateurs ont clamé qu'il « flouait la justice ». Mais, dans la réalité, ainsi que le TPIY lui-même vient de le reconnaître, c’est « la Justice » qui a floué Milosévic.
Pendant qu’il était occupé à se défendre à La Haye contre des accusations fallacieuses à motivation politique, les USA et leurs alliés déclenchaient leur attaque aussi brutale qu’illégale contre l’Irak, dans une guerre qui devait causer la mort d’un million de gens. L’an dernier, un rapport de Body Count (« Décompte de cadavres ») révélait qu’au moins 1.3 millions de personnes auraient péri, du fait de la « guerre au terrorisme » des USA en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.*
Des chiffres de ce genre nous aident à remettre le Kosovo en perspective. Même si on considérait Milosevic et le gouvernement de l’époque responsables d’une partie des morts survenues dans le pays en 1999 (en combattant dans une guerre que l’Occident avait incontestablement voulue et provoquée) un nombre infiniment plus grand – et de très loin – de morts et de destructions a été le fait des pays qui se sont montrés les plus anxieux de flanquer l’ex-président de Yougoslavie au trou. Ainsi que John Pilger l’a noté en 2008, les bombardements de la Yougoslavie ont été « les plus parfaits précurseurs des bains de sang d’Afghanistan et d’Irak. »
Depuis lors, nous avons eu droit aussi à la destruction de la Libye, pays qui avait le plus haut standard de vie de toute l’Afrique, et à l’utilisation de soi-disant « rebelles » dans une tentative forcenée d’opérer un changement de régime en Syrie.
Il ne faut pas être Sherlock Holmes pour voir là un motif récurrent :
Avant toute guerre ou « intervention humanitaire » conduite par les USA contre un pays-cible donné, un certain nombre d’accusations criardes sont lancées contre le dirigeant du pays et son gouvernement. Ces « dénonciations » bénéficient d’un maximum de couverture de la part des médias, qui sont chargés de les répèter ad nauseam, jusqu’à ce que le public finisse par les accepter comme des vérités.
Plus tard, il finit toujours par s’avérer que les accusations étaient fausses (comme celle des ADM en Irak), non prouvées ou considérablement exagérées. Mais on est alors « passé à autre chose » : un nouveau cycle d’attaques et d’accusations a été entamé ailleurs, contre d’autres, chacun se gardant bien de faire la lumière sur les précédentes accusations frauduleuses mais se concentrant au contraire sur la dénonciation des agressions génocidaires du « nouvel Hitler » dont il faut bien qu’on s’occupe. En 1999, c’était Milosevic. Aujourd’hui, c’est Assad ou Poutine
Le New Statesman de cette semaine…
Et devinez quoi, cher lecteur ? Ce sont les mêmes « élites » occidentales aux mains souillées de sang qui ont perpétré les atrocités précédentes à coups de mensonges à la pelle, qui orchestrent les accusations.
Comme le dit un très vieux proverbe : Quand vous montrez quelqu'un du doigt, trois doigts se pointent sur vous.
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* Ce chiffre était déjà avancé pour l’Irak seul dans les toutes premières années d’une guerre d’invasion qui dure depuis plus de 13 ans et où pas un jour ne se passe sans qu'il y ait de nouveaux morts. NdT.
Neil Clark est journaliste, écrivain et blogueur. Il a collaboré et collabore à un grand nombre de journaux, tient une chronique régulière sur RT et participe à de nombreuses émlissions de radio et de télévision. Il est co-fondateur de Campaiugn for Public Ownership (qui milite pour les nationalisations). Son blog, qui a remporté plusieurs prix se trouve ici : www.neilclark66blogspot.com. Vous pouvez le suivre sur Twitter @NeilClark66
Source : https://www.rt.com/op-edge/354362-slobodan-milosevic-exon...
Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades
À propos de l’assassinat judiciaire médicalement assisté de Slobodan Milosevic, c’est le moment ou jamais de relire la
LETTRE OUVERTE à Carla Del Ponte, procureur au TPIY, sur l'assassinat de Slobodan Milosevic -
de Maître Jacques Vergès et Dr. Patrick Barriot
Dimanche 30 avril 2006
« His sodden, mendacious & soulless persecutor »
Les médecins possèdent l’art de soigner et d’atténuer les souffrances de leurs patients au moyen de médicaments donc l’efficacité ne cesse de croître. Malheureusement ce pouvoir thérapeutique est parfois utilisé pour réduire au silence des prisonniers irréductibles.
Source : http://cirqueminime.blogspot.be/2006/04/lettre-ouverte-ca...
Un livre
Patrick BARRIOT & Ève CRÉPIN
Le procès Milosevic ou L’Inculpation du Peuple serbe
L’Âge d’Homme – 2006
270 pages
Depuis plus de dix ans Patrick Barriot et Ève Crépin, anciens Casques bleus en ex-Yougoslavie, se battent pour faire entendre la voix des Serbes de Krajina et rompre le silence médiatique qui entoure leurs souffrances. Aussitôt après l'invasion de la Krajina par les forces croates, au mois d'août 1995, ils ont publié aux éditions L'Age d'Homme On assassine un peuple - Les Serbes de Krajina, seul ouvrage publié à ce jour sur l'histoire de ce peuple sans cesse tourmenté. Cet ouvrage émouvant a été cité par le Président Slobodan Milosevic lors de sa déclaration liminaire devant le TPIY, le lundi 18 février 2002. Premiers témoins français de la défense, Patrick Barriot et Eve Crépin ont rapporté à la barre du TPIY, au mois de janvier 2005, ce qu'ils avaient vécu durant la guerre en ex-Yougoslavie. A cette occasion, ils se sont entretenus longuement et à plusieurs reprises avec Slobodan Milosevic dans sa prison de Scheveningen. Ce document historique, préfacé par le Président Slobodan Milosevic et par le général Pierre-Marie Gallois, nous fait vivre un double face-à-face. D'abord le face-à-face exceptionnel avec l'homme qui a dirigé la République fédérale de Yougoslavie durant l'une des périodes les plus tragiques de son histoire. Ensuite le face-à-face houleux avec madame Carla del Ponte, procureur général du TPIY, qui a mis en accusation, par-delà la personne de Slobodan Milosevic, l'ensemble du peuple serbe et qui a propagé la notion de responsabilité collective d'un peuple.
L’OTAN passant à autre chose,
Des chars allemands se déploient dans les pays baltes, à 150 Kms de Léningrad
Raoul-Marc Jennar – 22 juillet 2016
Qui connaît ce que fut le sort d’une ville qui s’appelle aujourd’hui St-Pétersbourg ? Il fut un temps où elle s’appelait Leningrad.
L’ignorance de l’Histoire étant devenue une caractéristique des jeunes générations, rappelons que le siège de Leningrad par les troupes allemandes a commencé début septembre 1941. Parties des pays baltes conquis en juillet-août, les divisions allemandes du groupe d’armée nord de la Wehrmacht sont arrivées à proximité de la ville en quelques jours. Avec l’ordre d’Hitler de « raser Leningrad de la surface de la terre », elles passent à l’attaque et se heurtent à une résistance acharnée au point que les Allemands décident d’en faire le siège. Il a duré 872 jours pour se terminer en janvier 1944. Il a coûté la vie à 1.800.000 personnes, dont 1.600.000 Russes parmi lesquels un peu plus de 600.000 sont morts de faim. Mais la population de la ville et les forces soviétiques ont tenu bon. Cette ville est devenue, avec Stalingrad, un symbole de la résistance à l’envahisseur et des souffrances infligées par la Wehrmacht. Pendant trois ans, la formidable résistance de Leningrad a fixé sur place une partie importante de l’armée allemande, rendant impossible la conquête de l’URSS. La ville de Leningrad est une de ces grandes villes martyres de la Seconde guerre mondiale. Une de ces villes russes, innombrables, dont la conquête, réussie ou pas, a affaibli considérablement les capacités militaires de l’Allemagne d’Hitler.
Source : Parlons clair numéro 142 format pdf
Ceux-là sont un peu plus loin : juste en Pologne.
Il est moralement impossible d’évoquer Me Vergès sans rappeler deux des hommes qu'il n'a pas réussi à sauver : Georges Ibrahim Abdallah et Ilitch Ramírez Sánchez, dit Carlos, toujours prisonniers d'Israël en France, le premier depuis 32 ans, le second, depuis 22 ans.
Communiqué reçu du commandant « Carlos » Ilich Ramírez Sánchez le 26 juillet 2016
« Les drames récents, je les avais déjà prédits, et ça va continuer, encore plus dangereusement (une centrale nucléaire, peut-être ?) jusqu'à ce que soient rapatriés tous les soldats français, que les bases à l'étranger soient fermées, que la France sorte de l'OTAN, de l'UE et de l'Euro; retour au Franc, aux frontières qui sont encore légales. La France et les Français sont l'objectif premier des jihadistes, avant les Yankis et les Israéliens... »
(traduit de l’espagnol par Ginette Hess Skandrani)
Source : https://www.facebook.com/Comit%C3%A9-de-soutien-au-Comman...
Mis en ligne le 5 août 2016
23:46 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
Bonjour catherine
Past remarquable, comme d'habitude.Merci.
Écrit par : aline | 09/08/2016
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