05/08/2016

CIRQUE ÉLECTORAL US (Suite et non fin)

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Cirque électoral U.S.

(suite et non fin)

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Il y en a tellement, que nous avons décidé de vous les offrir « à part », chaque fois qu’ils en vaudront la peine. Aujourd’hui, il y en a deux (ordre chronologique).

 

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Donald vs Hillary : L’Enjeu souterrain

Georges STANECHY – À contre courant 3 août 2016

 

« Ce qui fait dire et qui demeure sous-jacent au discours est tout aussi indispensable à l'interprétation des faits observés que ce qui est dit. » 

Henri Laborit (1)
 

 

Mieux que les JO de Rio : la course à la présidence de Donald et Hillary !... À présent, candidats officiels des deux partis dominants, le départ vient d’être donné. Arrivée prévue : début novembre prochain. 


Féroce compétition 

Entre fausses promesses, invectives, coups bas (2) et autres calomnies réciproques, il ne faut pas s’attendre à un niveau de débats et de réflexions permettant d’entrevoir ce qui attend en premier lieu le peuple américain et, en second, le reste de la planète.

 

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Quelle différence entre les deux, quant au programme électoral de ces membres éminents de la richissime oligarchie dite du "1 %" ?...

Dans le domaine économique et social : infime. Quasi inexistante.

En fait, c’est leur dernière préoccupation, malgré la paupérisation continue de la majorité de la population (3). Si ce n’est d’endormir l’opinion publique, comme nos dirigeants en Europe pour se faire élire, avec "l'engagement" ou le "serment" d'aller chercher la croissance "avec les dents", de "créer des milliers d'emplois". Où, quand , comment ?...

Loin du New Deal de Franklin Roosevelt qui, pour lutter contre les ravages de la Grande Dépression, mit en œuvre, entre 1933 et 1938, d’innnovantes et courageuses réformes pour lutter contre la pauvreté, le chômage, les millions de faillites des petites et moyennes entreprises, la misère des agriculteurs et ouvriers agricoles. Y compris ces européens venus pour trouver le paradis, jusqu'en Californie, survivant dans le cauchemar de la malnutrition et du dénuement...

 

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Le « rêve » américain...

 

Les grands auteurs américains de l’époque dénoncèrent dans de bouleversants romans ou pièces de théâtre, souvent repris au cinéma, ces drames et aliénations sociales broyant la vie et la dignité d’êtres humains vivant dans une des sociétés les plus riches de la planète. Dont les plus connus, sur les étagères de nos bibliothèques : John Steinbeck (Les Raisins de la Colère, Des Souris et des Hommes), Erskine Caldwell (Le Petit Arpent du Bon Dieu, La Route du Tabac), John Dos Passos (lire ou relire sa trilogie "USA" écrite entre 1933 et 1936, dénonçant les assassinats et tortures, avec émasculation, des leaders ou syndicalistes ouvriers ou agricoles par les milices patronales…), etc.

Cette sinistre décennie marquée par le Krach Boursier de 1929, ouvrit la voie à  une refonte du système bancaire et financier, afin de juguler les manoeuvres prédatrices de ce milieu mafieux par essence et destination… Régulation d'un système méthodiquement "détricotée" au fil des ans depuis, pour arriver à l'arnaque colossale de 2008...

Impensable à notre époque, où City et Wall Street régentent nos sociétés !...

Reste la politique extérieure, ou de "domination impériale". De fugitives "nuances" semblent apparaître entre les deux compétiteurs…

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Source : http://stanechy.over-blog.com/2016/08/donald-vs-hillary-l...

 

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L'Ennemi malgré lui

Israël Adam SHAMIR – 5 août 2016

Entre la Plume et l’Enclume

 

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Quand Hillary faisait campagne pour les Républicains

 

Les primaires orchestrées par le Democratic National Committee (DNC), la plus haute instance du Parti démocrate, en 2016, me rappellent le film paradigmatique de Leni Riefenstahl Le triomphe de la volonté. La phrase du général Allen (quatre étoiles du corps des Marines, à la retraite), prêt à botter le cul aux Russes, brandissant le drapeau au milieu de la foule hystérique criant  « Iou-ès-èi », son agressivité déchaînée, la pompe militaire et la devise de l’exceptionnalisme : « l’Amérique est grande car l’Amérique est bonne » ; les US comme « pouvoir indispensable pour transformer le monde», le mélange empoisonné de Uber Alles et de « Destin manifeste », tout cela colle comme un gant à la matrix telle que fixée en 1934 au grand meeting du parti nazi à Nuremberg.

Mais le parallèle s’arrête là : la version Démocrate, c’est tout pour les banquiers, tout pour contrer les travailleurs, alors que les Nazis se qualifiaient de « parti des travailleurs » et parlaient haut et fort contre le capital financier. Les Nazis disaient qu’ils étaient pour la famille et la majorité, les Démocrates disent qu’ils n’ont même pas besoin du vote des travailleurs, ils ont assez avec celui des féministes et des couires.

Et la communauté juive organisée est plutôt pour que contre, une fois n’est pas coutume. L’agence juive JTA a décrit le discours enflammé du général Allen comme « le moment juif au DNC… pour rassurer les faucons de la sécurité dans la communauté juive », parce qu’il a promis : « nos forces armées seront renforcées ». Bill Clinton est arrivé avec une  broche portant le nom d’Hillary en hébreu, pour mobiliser la communauté juive en faveur de la Clinton et de la guerre. Rupert Murdoch, fervent sioniste, a publié dans son New York Post des photos de Melania Trump à poil.

Bradley Burston, un écrivain israélien, a pour sa part fait paraître dans Ha’aretz un article intitulé : « c’est la guerre, et l’ennemi à abattre c’est Trump ». Nous savions déjà qu’il faut un estomac solide pour prendre part à des élections américaines. Le conte facétieux de Mark Twain Le candidat (1870) prouve qu’il s’agit de bagarres à mort, sans règle du jeu et sans prisonniers. Mais des articles comme celui de Burston, cela va bien au-delà des mots qui tuent. 

Si tout ce que vous reprochez aux Nazis, c’est qu’ils brutalisaient les juifs, alors vous ne verrez aucune objection au militarisme US.

Les candidats à la présidence ont déclaré leur choix en matière d’ennemi. Carl Schmitt, grand philosophe politique du siècle dernier, disait que le choix de l’ennemi est le choix le plus important en politique, plus important que le choix de ses amis ; et ce choix a été scellé par le DNC. Pour Trump, l’ennemi c’est le chômage, l’externalisation, l’immigration, les guerres à l’étranger, les néoconservateurs et leurs alliés en roue libre, tandis que les Clintonistes ont proclamé, ou plutôt confirmé que leur ennemi, c’est les Russes.

Dans les termes de Jeffrey Sachs, « Hillary est la candidate de Wall Street. Encore plus dangereux, cependant, est le fait qu’elle soit la candidate du complexe militaro-industriel soutenant  n’importe quelle guerre exigée par l’Etat sécuritaire profond, qui est entre les mains des militaires et de la CIA. » Et voilà qu’elle et son parti ont la Russie dans le collimateur.

Les Russes n’ont pas leur mot à dire dans cette décision : ils ont été formellement désignés pour le rôle principal d’ennemis de l’Empire, et une telle nomination ne requiert pas l’assentiment de la victime.

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Source : http://plumenclume.org/blog/146-l-ennemi-malgre-lui

 

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Mis en ligne le 5 août 2016.

 

 

 

 

 

23:45 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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