07/11/2011

LIVRES

LIVRES



Notre premier auteur-maison, d’aucuns s’en souviendront sûrement, fut Patrick Ledent, « écrivain liégeois ».

Un bonheur n’arrivant jamais seul, voilà que vient de sortir – c’est tout chaud - son deuxième recueil de nouvelles. Et vous savez quoi ? La nouvelle qui donne son titre au livre est précisément celle dont nous vous avions offert ici la primeur. C’est dire si nous sommes fiers.

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Patrick Ledent
À vos caddies !

Paris, Calliopées, 2011
252 pages






C’est tellement chaud que nous ne l’avons pas encore lu : il vient juste d’arriver. Qu’à cela ne tienne, les quatrièmes de couverture ne sont pas faites pour les chiens mais pour éclairer le lecteur et lui donner un avant-goût de ce qu’il y a à l’intérieur. Quand elles sont bien faites, elles vous collent une furieuse envie d’acheter le livre – pas le temps d’attendre les bibliothèques publiques ! - et de vous y plonger séance tenante, quitte à vous faire porter pâle à votre boulot .

Voilà ce que dit Calliopées :

Une balade dans un cimetière, un pamphlet au supermarché, des petites puces meurtrières, un ouvrier amoureux d’un poinçon, un restaurant fantastique, de la chimie un peu trop appliquée, un faubourg industriel, les tendres échos d’un bistrot, une tulipe pas comme les autres, un veuf radical, une nymphomane perverse, un tueur crépusculaire, une jeune recrue, un assassin dans la force du doute, le désespoir au lac Saint-Jean, un tour au casino, et pour finir… retour au cimetière et du boulot pour tout le monde !


À part ça, on peut vous dire, parce qu’on en est sûrs, que derrière le masque du cynisme, il y a de la fureur, voire du désespoir, mais qu’il y a aussi du fantastique, de la poésie, de l’imagination – ô oui ! -, un humour très particulier, de la tendresse, qu’il faut bien chercher parce qu’elle se cache, le désarroi de tout honnête homme par les temps qui courent, et beaucoup de générosité, dissimulée sous le ricanement de celui à qui on ne la fait pas.

Pour nous faire pardonner de vous parler d’un livre avant de l’avoir lu, nous allons – une fois n’est pas coutume - faucher ses quelques mots de critique à André Stas.
[ Stas, pour ceux qui l’ignorent, est un écrivain aussi (mais pas que), liégeois aussi, mais de Spa, et sa chronique des livres à l’emporte pièce, appelée Stas Academy, tient à la fois de celle du Cavanna mythique - celui de Charlie d’avant l’OTAN, Val et Parkinson – et de celle du Godin de Siné Hebdo. C’est dire si on a intérêt à la lire.]


« Il faut bien causer un peu de littérature. On appréciera d’abord, et vivement, À vos caddies !, un très époustouflant recueil de nouvelles de Patrick LEDENT (chez Calliopées). C’est mieux que bien de bout en bout et ça donnerait envie de voir cet écrivain liégeois plutôt doué oser s’attaquer pour de bon à un roman. Toutes ces histoires bien torchées, excellemment servies par un style qui en est un, vont longtemps vous trotter en tête, croyez-moi. C’est bien simple : je n’échangerais pas un Patrick Ledent contre dix Beigbeder ! » ( C4, Octobre 2011 )


Eh bien, là, on a une longueur d’avance, car non seulement Patrick Ledent s’est attaqué pour de bon à un roman, mais nous l’avons lu en tapuscrit, et sans rien dévoiler pour ne pas nous fâcher avec son éditrice, nous pouvons dire que cet essai est un (joli) coup de maître et qu’il y a intérêt à ce qu’il sorte le plus rapidement possible et à ce qu’on le trouve dans toutes les bonnes librairies. Les auteurs, vous savez ce que c’est : certes ils écrivent surtout pour le plaisir d’écrire, mais ils aiment aussi être lus, savoir si le public s’intéresse, comprend ce qu’ils ont voulu dire, tout ça. Tant qu’ils ne sont pas sûrs, ils se rongent, il y en a même qui s’arrêtent d’écrire (style « à quoi bon ? »). Là, ce serait vraiment dommage. Oui, c’est un polar. Liégeois à n’en plus pouvoir. À la croisée d’improbables chemins entre Pieter Aspe et Frédéric Dard, avec un zeste de Harry Matthews et, mais oui, un chouia de Desproges. Mais surtout, c’est très personnel, l’écoeurement toujours tapi sous le joyeux sarcasme, écrit sur un ton qu’il est très difficile de tenir de bout en bout et qu’il tient. Pourvu qu’il en écrive d’autres avant que les plus décatis d’entre nous déménagent dans la prairie Marie-Jeanne !



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L’auteur, grand voyageur lui aussi,
À pied, jamais à cheval, peu en voiture,
énormément en train, et tous les autres
jours à moto.

 



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Puisqu’on est dans les voyages – voire le Voyage – et bien que ces deux auteurs soient morts, leurs livres sont plus verts et plus vifs que jamais. Pour rappel :


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Nicolas Bouvier
L’Oeil du voyageur
Paris, Hoëbeke, 2008
120 pages





 

En 1953, Nicolas Bouvier quitte l’université et part pour un long voyage sans idée de retour : destination Ceylan. Accompagné d’un ami, le peintre Thierry Vernet, il s’embarque à bord d'une Fiat Topolino; dans le coffre de la minuscule voiture : un magnétophone, les Essais de Montaigne, une machine à écrire et un appareil photo.
Trois ans de voyage qui le conduiront en Yougoslavie, Turquie, Iran, Kurdistan, Pakistan, Afghanistan pour s’achever en Inde et à Ceylan. De ce voyage, il ramènera un livre L'Usage du monde, un livre-clé diront certains, culte diront d’autres. Un livre initiateur en tout cas qui conduit le lecteur au coeur d’une dérive personnelle autant qu’au centre des pays parcourus.
Nicolas Bouvier découvre par les hasards de la vie le métier de «chercheur d'images» qu’il épouse aussitôt ; il fera ainsi ses débuts de photographe dans ce voyage entre les Balkans et l’Inde. C’est au cours de ce périple que son oeil s'aiguise et qu’il confirme sa maîtrise de cet art.
Cet album regroupe l’ensemble de ses photographies prises pendant le voyage de L’Usage du monde, entre 1953 et 1955, photographies accompagnées de textes souvent inédits.
Nicolas Bouvier est considéré comme le plus grand écrivain-voyageur de notre temps, et fait l'objet d’un véritable culte. Beaucoup de jeunes écrivains se revendiquent de lui et certains ont refait le voyage mythique de L'Usage du monde sur sa trace.
En 2008, pour le dixième anniversaire de sa mort, de nombreux hommages lui ont été rendus, et notamment au festival des Étonnants voyageurs, du 10 au 12 mai, à Saint-Malo.


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Nicolas Bouvier
L’Usage du monde
Dessins de Thierry Vernet

Paris, Payot, 2001
Collection : Petite bibliothèque Payot – Voyageurs
418 pages

 

 

 

"Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait."

Sa lente et heureuse dérive dans les années 1953-1954 entre Genève et le Khyber Pass en compagnie du peintre Thierry Vernet a inspiré ce livre d'un flâneur émerveillé à Nicolas Bouvier (1929-1998), « un voyageur d'une espèce rare, comme Segalen et Michaux » (Jacques Meunier).


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Nicolas Bouvier – Thierry Vernet
Correspondance des routes croisées – 1945-1964

Genève, Zoé, 2010
1800 pages


 

 

" La vie est tellement incandescente. Ici comme là-bas. Vieux frère je te lance un grand pont. " Ces propos de Vernet à Bouvier du 17 août 1955 traduisent l'intensité d'une relation faite de passion et de fraternité. Depuis l'âge du collège, Nicolas Bouvier (1929-1998) et Thierry Vernet (1927-1993) ont rêvé ensemble d'accords majeurs avec le monde, par le voyage et par la création. L'un devient écrivain, l'autre peintre : en mots et en images, ils diront ce que l'on ne peut connaître qu'une fois. De Cologny à Paris, de Kaboul à Colombo, de Tokyo à Genève, leur correspondance est un fil tendu entre deux vies mises en commun. Nourrie de l'expérience de la route, elle exprime aussi la beauté d'une aventure humaine, celle d'une amitié indéfectible.
__________________ 


La Correspondance des routes croisées réunit en cinq parties l’ensemble des lettres que s’écrivent Nicolas Bouvier et Thierry Vernet dès l’âge de 16 et 18 ans jusqu’au moment de la parution de L’Usage du monde chez Julliard en 1964.
« Viendras-tu aux Indes avec moi ? », « Par des chemins différents », « Est-ce toi ou moi qui suis loin ? », « Un petit peu de courant dans ce fil qui nous lie», « Comme un conte le livre du monde » désignent cinq temps de l’échange, depuis les années au Collège de Genève jusqu’à la publication de l’œuvre commune à Paris.
Les connaisseurs de l’œuvre de Bouvier vont retrouver dans ses lettres l’humour, la finesse et l’élégance qui le caractérisent. Ils découvriront aussi le « compagnon voyageur » si présent dans L’Usage du monde : la plume de Vernet, exubérante, communique l’intensité du désir de la route.
Si ce livre est l’histoire d’une amitié, il est aussi celui des sentiers de la création puisque Bouvier et Vernet, dès l’adolescence, ont choisi sans réserve de vivre pour les mots et les couleurs. Les fervents de Nicolas Bouvier pourront, grâce à cette correspondance, entrer de plain-pied dans l’atelier de l’écrivain au cours des grandes années de ses voyages en Orient. (« Etonnants voyageurs »)



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On s’en voudrait de le passer sous silence, ce Festival des Étonnants voyageurs, fondé en 1990 par Michel Le Bris et quelques autres, qui se déroule tous les ans, au mois de mai, à Saint-Malo. Le prochain se tiendra, qu'on se le dise, du 26 au 28 mai 2012.

Une visite à leur site s’impose :
Etonnants-Voyageurs
www.etonnants-voyageurs.com/
Festival international du livre et du film à Saint-Malo.

 


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Quelques-uns de nos canards de chevet...


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Le magazine C4, né en 92, à Liège, au sein de l’asbl « Cirque Divers », est aujourd’hui un bimestriel tiré à 3500 exemplaires et distribué dans toute la Communauté francophone de Belgique. Il est publié par l’asbl « D’une certaine gaieté », association d’éducation permanente et pluridisciplinaire pour qui la culture est non seulement un champ d’action mais un matériau à partir duquel se questionner et (faire) réfléchir.

(Pour les étrangers qui ne sont pas d’ici, C4 est le n° du formulaire que reçoivent les gens qui se font lourder. À remettre à l’ONEM (Office National de l’Emploi) qui est l’ANPE belge.  N.d.CL)

Qui collabore à C4 ? Des chômeurs/ses. Des intérimaires. Des CDT*D (* très ). Des étudiants/tes. Des journalistes fraîchement diplômé/e/s. Des photographes. Des licencié/e/s en commu’. Des bédéistes. Des touche-à-tout. Un pêle-mêle de gens entre 20 et 40 ans ayant en commun, au-delà de la nécessité de boucler les fins de mois avec des piges, le désir d’un espace de sociabilité et d’expression. Une zone ouverte où l’on puisse échanger des points de vue, inventer et expérimenter de nouvelles façons de regarder et de dire le monde.

On le trouve ici : http://c4.certaine-gaite.org/

Oui, bon, nous avons un faible pour la rubrique Stas-Academy, mais on lit aussi les autres pour ne pas mourir idiots. Quant aux recettes d’Antoine Pichault... ah, la la.


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Le Galopin est publié à Spa (Belgique). Ce sont les Éditions Galopin qui ont créé cette revue (ne se sont pas foulés pour trouver un titre), qu’anime principalement le Stas mentionné au moins deux fois plus haut parce qu’il a presque tous les talents (et encore, vous n’avez pas entendu chanter sa femme). Comme si ce n’était pas suffisant, il n’y a là-dedans que du beau monde.

Le Galopin existe en version papier, à laquelle on peut s’abonner, et en version électronique, qu’on peut télécharger.

Allez-y donc voir. C’est là : http://www.galopin.info/home/journal.php


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Ne sont pas des inconnus pour vous : nous vous en avons déjà parlé sur ce blog. Ils sont toujours et même plus que jamais d’attaque. Et leur n° 6 est déjà vieux d’un mois, car nous sommes en dessous de tout.

Là aussi, vous pouvez vous abonner ou tout lire en ligne. Il y a des gens qui ne sauront jamais comment s’enrichir...

Courez-y, c’est là :

Quatre mensonges, une seule solution !


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Le Tigre
74 rue du chateau d'eau
75018 Paris
Tél. 01 44 75 00 17
tigre@le-tigre.net

Magazine en couleurs, de 84 pages, sans publicité.

 

Le Tigre a été hebdomadaire en 2006, mensuel en 2007, bimestriel en 2008-2009, quinzomadaire en 2010. Après un numéro intitulé « Pourquoi faire un journal ? » publié en septembre 2010, Le Tigre a suspendu sa parution. Quelques péripéties plus loin (racontées sur son site), Le Tigre redevient mensuel. C’est le cinquième. Comme la République.

Ils en sont au n° 11 (celui du 20 octobre)

Sachez que deux jours avant la sortie de chaque numéro, les animateurs de ce «curieux journal curieux » se retrouvent avec leurs lecteurs, autour d’un pot. Pour y être conviés, il faut vous abonner à leur lettre d’information.

Et pour voir à quoi il ressemble, c’est ici : http://www.le-tigre.net/



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RdL - La Revue des Livres
31, rue Paul Fort
75014 Paris
Tél. 01.45.41.23.33
www.revuedeslivres.fr

Rédaction :
info@revuedeslivres.net

RdL, la Revue des Livres est un magazine bimestriel de critique politique, sociale et culturelle, ancré à gauche, qui entend discuter et diffuser les nouvelles pensées critiques et les recherches les plus innovantes – en rupture avec le prêt-à-penser des imaginaires sociaux et politiques établis –, notamment en philosophie, sciences sociales et histoire.

RdL, la Revue des Livres est lancée par l’équipe élargie de l’ancienne RILI, Revue internationale des livres et des idées.

Ils en sont au n°1 (septembre-octobre 2011). Tout ce qu’on peut vous dire, c’est qu’il donne envie de lire les autres.


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LANGUE


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À propos des premiers « euh...euh... » du probable prochain Président de la République, Monsieur Manuel de Dieguez vient de mettre en ligne un très savoureux dialogue entre un bien improbable étudiant et Monsieur Alain Rey. Ne nous privons pas de ce plaisir de choix :



Le retour du fléau des e e e e e e e - Un dialogue imaginaire avec M. Alain Rey

Manuel de Dieguez
Dimanche 30 octobre 2011

Les linguistes s'interrogent sur l'origine du fléau mystérieux qui, aux environs de 1980, avait frappé soudainement et de plein fouet la langue française à l'exclusion de toute autre dans le monde et l'avait ravagée un quart de siècle durant. Pourquoi la maladie avait-elle non moins inexplicablement disparu aux alentours de 2008 pour redoubler ses assauts aujourd'hui ?

( Lire la suite... )


Pour (tout) le reste, voir son site  :  http://www.dieguez-philosophe.com/

Et puis, pendant qu’on y est : http://www.blogg.org/blog-11989.html Blog de Jean-Luc Pujo.


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Du coup, nous avons (votre servante a) relu ceci, qui date d’un an, mais dont on ne se lasse pas.


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Marc VAILLANCOURT
L’honneur manque de bras

Sens, Obsidiane, Novembre 2010
Collection « Les placets invectifs »
http://perso.numericable.com/editions-obsidiane/

82 pages


Né en 1952 au Québec où il vit, Marc Vaillancourt est astro-physicien de formation. Il pratique les mathématiques, le grec et le latin avec la même passion que la littérature qu'il connaît sur le bout des doigts, tant comme lecteur que comme écrivain (il a publié une vingtaine d'ouvrages dans différents genres : poésie, romans, essais et pamphlets). C'est ce genre qu'il illustre ici dans L'honneur manque de bras, ouvrage qui fait écho aux Feuilles de la sybille (2002) et Au poil et à la plume (2004) - livres qui lui valurent à la fois l'admiration et la détestation de ses contemporains ! Vaillancourt fustige sans relâche et avec beaucoup d'ironie les travers de l'époque et, principalement ceux du monde littéraire qu'il juge inculte, compromis et couard ! Mais, et c'est peut-être l'exilé en terre majoritairement anglophone qui parle, il s'insurge contre le mauvais sort fait à la langue française ; raison pour laquelle ses aphorismes et autres réflexions sont enrichies de références classiques, de rappel à la règle et même de propositions lexicographiques qui permettent d'échapper à l'anglomanie courante... Sa posture est d'autant plus imparable qu'il connaît l'histoire et les ressorts de sa langue, et qu'il se tient à l'écart des modes...

Bribes :

Et au train où vont les choses, le vocable gihaille, du Yankee G.I. va désigner avant longtemps, dans toutes les langues civilisées, une brute cupide et sanguinaire, un violeur, un assassin à gages, un ennemi acharné du genre humain.

Je francise, j’affranchis, je franchis, je m’affranchis
Voltaire écrit spline pour spleen, Jules Romains stiple pour steeple, Queneau vinquande pour week-end. (Audiberti, qui fait tout mieux : findesem.) Imitons-les.

Tres linguae
À l’époque de Rabelais on étudiait dans les collèges les tres linguae : l’hébreu, le grec et le latin. C’est ainsi que le nom, si on peut dire propre de la Dive Bouteille est Bacbuc ; de l’hébreu baqbouc, bouteille, flacon. On était sorti du Moyen Âge, où nous rentrons la queue entre les jambes, en attendant l’hégémonie finale du Basic English et la paix des cimetières.


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Et pour finir, un


Petit glossaire de charabia moderne


Trouvé sur un blog merveilleux, à visiter absolument par ceux qui ont l’âme voyageuse.

 

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À consommer, ici, sans modération :
http://mosalyo.wordpress.com/2011/09/19/petit-glossaire-de-charabia-moderne/


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Fermé temporairement pour cause de déménagement de notre webmaîtresse.

 

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À bientôt !



 

Mis en ligne par Catherine
pour tout l’équipage, le 7 novembre 2011



15:17 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Commentaires

Vous devriez participer des plus beaux blogs sur Internet .

Je vais recommander ce site !

Écrit par : Prince | 10/07/2013

Merci, cher Prince, de votre intérêt et de vos encouragements.
On est toujours heureux de savoir que quelqu'un vous lit !
Continuez surtout.
Catherine

Écrit par : Catherine | 10/07/2013

Les commentaires sont fermés.