15/08/2015

LA POUDRIÈRE DES BALKANS

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La poudrière des Balkans

Ce cliché n’est pas près de tomber en désuétude

On aurait pu croire qu’après plus de dix ans de guerre dont 78 jours de bombardements ininterrompus y compris au nucléaire pour venir à bout de la Yougoslavie, les USA, l’UE, Israël et le reste de l’empire allaient enfin laisser les Balkans tranquilles et tourner ailleurs leurs regards d’« aigles » en quête de proies. Mais non, l’une n’empêche pas les autres. Leur sempiternel pouvoir de destruction s’étend partout, ne s’interrompt jamais et prend toutes les formes.

 

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« Vision 2020 » (in english)

 

Bref survol

(Dans le désordre et non exhaustif)

 

Pour commencer, nos lecteurs se reporteront à l’article d’Israël Shamir :  « Le veto russe sur Srebrenica »

 

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Retour sur la guerre en Yougoslavie : une scandaleuse commémoration au cœur de l’Europe

Daniele Salvatore Schiffer – Arrêt sur Info7 août 2015

 

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Scandale au cœur de notre Europe moderne, dite libre et démocratique ! La Croatie, qui fait officiellement partie de l’Union Européenne depuis deux ans, a célébré en grandes pompes, ce 5 août 2015, le vingtième anniversaire d’une opération militaire éclair, alors baptisée « Tempête » (« Oluja  » en serbo-croate), qui se caractérisa, pendant de la guerre en ex-Yougoslavie, par le pire des nettoyages ethniques : 250.000 Serbes, tous civils, femmes et enfants compris, y furent en effet chassés sans pitié, bombardés sans relâche pendant quatre jours d’affilée, du 1er au 4 août 1995, de la Krajina, territoire situé au nord-ouest de la Bosnie, lors de ce que le président croate d’alors, Franjo Tudjman, nationaliste patenté, antisémite notoire et révisionniste chevronné, ne craignait pas d’appeler, au faîte d’un abominable cynisme, une « guerre de reconquête ».

LES SERBES, VICTIMES AUSSI DE L’ÉPURATION ETHNIQUE

Ce fut là, de triste mémoire, le pire des exodes massifs en ex-Yougoslavie, au regard duquel pourtant, pour corser cette odieuse affaire, le responsable militaire en chef, le général croate Ante Govina, fut définitivement acquitté, lors du verdict prononcé le 16 novembre 2012, par le Tribunal Pénal International (le fameux TPI) de la Haye (http://www.lepoint.fr/invites-du-point/daniel-salvatore-s...) !

Pis : la nouvelle et actuelle présidente, Kolinda Grabar-Kitarovic, de cette même Croatie, qui déclara son indépendance le 25 juin 1991, a osé parler là aujourd’hui, face à la foule en liesse et une impressionnante parade militaire défilant à coups de canons dans les rues de Zagreb, la capitale du pays, d’ « opération brillante, justifiée et légitime ». Et ce dans un silence paradoxalement assourdissant et une indifférence quasi générale, sans qu’aucun de nos dirigeants politiques ne bronche, ni n’émette, fût-ce officieusement sinon encore officiellement, le moindre signe de réprobation en la matière.

QUAND L’EUROPE TRAHIT SES VALEURS MORALES

Bref : une honte pour l’Europe, indigne là, plus que jamais, de ces valeurs morales et autres principes philosophiques, au premier rang desquels émerge le sacro-saint « devoir de mémoire », qu’elle ne cesse de brandir, du haut d’on ne sait quelle et hypothétique bonne conscience, afin de mieux faire la leçon, croit-elle, à la terre entière !

Quant à nos médias occidentaux, rares sont ceux, à quelques notables exceptions près, qui ont eu le courage professionnel, sinon l’élémentaire et équitable décence, de rappeler, comme ils le firent récemment, à juste titre, pour le vingtième anniversaire du massacre de Srebrenica (http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/massacre-de-srebrenica-hommage-aux-169676), cet innommable martyre des Serbes de Krajina.

Comme quoi, après cet énième et injustifiable « deux poids, deux mesures », fruit d’une déplorable et tout aussi répétitive indignation sélective, les Serbes sont encore victimes aujourd’hui, malgré le temps passé, de cette inique « diabolisation » que je n’hésite pas à qualifier, pour ma part, d’« antiserbisme » !

Quantité négligeable, donc, les morts serbes, au nombre de 10.000 pour cette seule opération « Tempête » en Krajina ?

Source : http://arretsurinfo.ch/retour-sur-la-guerre-en-yougoslavie-une-scandaleuse-commemoration-au-coeur-de-leurope/

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Daniele Salvatore Schiffer (voir son blog)

Philosophe, auteur de Requiem pour l’Europe – Zagreb, Belgrade, Sarajevo (L’Âge d’Homme, 1993) et de Critique de la déraison pure – La faillite intellectuelle des « nouveaux philosophes » et de leurs épigones (François Bourin Éditeur, 2010). À paraître, en septembre 2015, aux Éditions du Rocher : Le Testament du Kosovo – Journal de guerre.

Lire aussi, du même auteur :

Massacre de Srebrenica : hommage aux victimes et vérité des faits

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/massacre-de-srebrenica-hommage-aux-169676

Hommage à Laura Antonelli

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/h...

 

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Allons-y du nôtre :

Trop court hommage à Laura Antonelli

Née à Pula (Istrie) alors italienne, morte en juin près de Rome

C’était en 1971, dans Les mariés de l’An II

 

 

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Le même événement commenté, de Suisse, par un Serbe :

Croatie : la parade désertée

Zagreb célèbre l’éradication de la Krajina serbe

Slobodan Despot – Arrêt sur Info – 4 août 2015

 

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Ce 4 août, la Croatie fête le vingtième anniversaire de la plus grande victoire militaire de son histoire : l’écrasement de la République de Krajina serbe, cette “sécession dans la sécession” qui avait décidé de rejeter l’indépendance de la Croatie en 1991 et de s’adosser à ce qu’il restait de la fédération yougoslave, c’est-à-dire à la Serbie.

En seulement quatre jours, du 4 au 8 août 1995, pratiquement tout le peuplement de ces vieux confins militaires de l’Empire autrichien, qui avaient héroïquement résisté aux Ottomans pendant des siècles, fut éradiqué. Quelque 250 000 personnes furent expulsées de leurs foyers sous un feu d’artillerie indiscriminé. L’opération fit environ 10.000 morts et disparus. La Serbie de Milošević resta passive. L’armée de Krajina elle-même, qui avait tenu en échec les troupes croates depuis quatre ans, se débanda en quelques heures sans opposer de résistance. La rumeur a couru par la suite que les services spéciaux de Belgrade s’étaient chargés de dissuader les commandants locaux de tout acte de bravoure. La Krajina, trop coûteuse à défendre, avait été sacrifiée et l’amputation devait être nette. La Croatie, de son côté, jouissait du soutien sans failles de ses alliés occidentaux: Allemagne, États-Unis et OTAN.

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Source : http://arretsurinfo.ch/zagreb-celebre-leradication-de-la-...

 

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Un modèle de résistance individuelle :

Dubravka Ugrešić

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Née à Belgrade en 1949 d'un père croate et d'une mère bulgare, Dubravka Ugrešić est spécialiste de la littérature russe. Elle est aussi scénariste et traductrice, écrit des romans, des nouvelles, des essais...

En 1993, accusée de « nuire aux intérêts de la Croatie » (car elle persistait à écrire en serbo-croate, d’où le serbe a été extirpé) elle choisit l’exil volontaire.

Depuis, elle fait une carrière internationale d’enseignante (USA, Pay-Bas et Allemagne) et d’écrivain (prix Veillon du meilleur essai européen en 1996 pour La culture du mensonge). Elle vit à Amsterdam.

Dubravka Ugrešić n'est pas qu'une résistante, c'est un grand auteur contemporain. Tous ses livres sont à lire.

Karaoké culture (Galaade, 2012)

Le ministère de la douleur  (Grasset, 2010)

Il n’y a personne pour vous répondre (Albin Michel, 2010)
Ceci n'est pas un livre  (Fayard, 2005)
Le Musée des redditions sans conditions  (Fayard, 2004)
Dans la gueule de la vie  (Plon, 1997)
L'Offensive du roman-fleuve  (Plon, 1993)
La culture du mensonge (inédit en français, disponible en allemand)

 

On peut lire ici :

« Le rêve yougo-américain »

http://www.larevuedesressources.org/le-reve-yougo-americain,066.html

 

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La politique de reconquête de souveraineté de Victor Orbán en Hongrie

 

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Au pouvoir depuis 2010, après une première expérience en 1998, la politique menée par la Fidesz et son leader Viktor Orbán s’est caractérisée par des mesures fortes en faveur d’une centralisation du pouvoir et des intérêts nationaux. Dans son argumentaire, Orbán fait le constat d’une Europe au modèle libéral failli, qui a couté cher à la Hongrie. Il promeut donc un modèle unique à la Hongrie, en marge de la politique des autres États membres.

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Source :

http://www.infoguerre.fr/matrices-strategiques/la-politiq...

 

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Humour polonais

Ce n’est pas tous les jours, sur ces sujets…

 

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Lire l’article (en polonais)…

Source : http://wolna-polska.pl/wiadomosci/eurodebilizm-charaktery...

 

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Tsipras : de la capitulation à la collaboration

Bruno Adrie – Blog de…1er août 2015

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L’ex-ministre grec de l’économie Yanis Varoufakis a publié dans Le Monde diplomatique du mois d’août un article intéressant à deux égards, sous un titre un peu tapageur qui ressemble à l’amère déclaration d’une bande d’adolescents attardés virés d’un plateau de télé-réalité parce que ne plaisant plus au téléspectateur : « Leur seul objectif était de nous humilier ».

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Source : https://brunoadrie.wordpress.com/2015/08/01/tsipras-de-la...

 

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« Est-il possible que Syriza n’ait été qu’un leurre ? » s’exclame Bruno Adrie. Eh bien, c’est exactement ce que prétendait François Asselineau… le 26 janvier 2015 :

 

Les Grecs vont maintenant pouvoir constater que Syriza est un parti-leurre

UPR - Communiqué de presse 26 janvier 2015

Les Grecs vont maintenant pouvoir constater que Syriza est un parti-leurre, promu par l’oligarchie pour maintenir la domination euro-atlantiste sur la Grèce.

 

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Comme prévu, annoncé, promu et organisé par l’oligarchie, le parti « Syriza » est arrivé en tête des élections législatives qui se sont tenues en Grèce le 25 janvier 2015. L’affaire a été rondement menée puisque, moins de 20 heures après la fin du scrutin, le dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, a déjà prêté serment comme nouveau Premier ministre grec.

Cette victoire ne peut surprendre que ceux qui n’avaient pas remarqué l’écrasante promotion médiatique – en Grèce et à l’étranger – que tous les grands médias euro-atlantistes ont généreusement accordée, depuis des mois, à cette gauche prétendument « radicale » et « anti-austérité ».

La nomination de M. Tsipras à la tête du gouvernement d’Athènes a de quoi faire pleurer de rire les organisateurs de cette manipulation, qui sont encore parvenus, par le matraquage médiatique, à faire prendre aux électeurs grecs des vessies pour des lanternes.

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Source : http://www.upr.fr/actualite/europe/les-grecs-vont-maintenant-pouvoir-constater-que-syriza-est-un-parti-leurre 

 

Le même persistait et signait le 10 juillet :

 

Syriza était bien un leurre européiste : l’UPR avait raison sur tout

 

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En photo : Alexis Tsipras, Premier ministre grec, embrassant Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.

 

Confirmant toutes nos analyses depuis 7 mois, le gouvernement Tsipras vient d’accepter tout ce que voulaient les créanciers, la BCE, le FMI et la Commission européenne….

Dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 juillet 2015, le gouvernement « d’ultra-gauche » d’Alexis Tsipras a adressé un texte de 13 pages à la Commission européenne, à la BCE, au FMI et aux créanciers.

Par ce texte – intitulé « Actions prioritaires et engagements » -, le gouvernement grec vient de s’engager à adopter la quasi-totalité des mesures proposées par les créanciers le 26 juin, qu’il avait alors pourtant rejetées, en annonçant la tenue d’un référendum truqué.

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Source : http://www.upr.fr/actualite/syriza-etait-bien-un-leurre-europeiste-lupr-avait-raison-sur-tout  

 

Et enfonçait le clou dans une interview du 16 juillet : « Questions d’actualité » :

 



Rappelons enfin la très importante vidéo que nous avons mise en ligne le 18 juillet dernier, et que revoici, pour mémoire, scindée en 4 parties :

 

Qui gouverne la France et l’Europe ?

 

https://www.youtube.com/watch?list=PLKVgrNogVYWK41wLTn8MUD_UO6n1V64RC&v=bZZf703Ck3o

https://www.youtube.com/watch?list=PLKVgrNogVYWK41wLTn8MUD_UO6n1V64RC&v=bZZf703Ck3o

https://www.youtube.com/watch?v=_MUBLRZahc0&index=3&list=PLKVgrNogVYWK41wLTn8MUD_UO6n1V64RC

https://www.youtube.com/watch?v=90cbjV9IqC8&index=4&list=PLKVgrNogVYWK41wLTn8MUD_UO6n1V64RC

 

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Démagogie : du grec demos (« le peuple ») et ago (« conduire ») est une forme de rhétorique se faisant passer pour de la politique, qui consiste à conduire le peuple à sa perte en lui racontant des carabistouilles.

 

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Le point par un des acteurs du drame :

Grèce : les conséquences de la capitulation

Eric Toussaint – Alterinfo22 juillet 2015

 

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La capitulation du gouvernement et du parlement grecs face aux créanciers (Commission européenne, BCE, FMI...) a été suivie de changements rapides dans le camp du gouvernement.

Alexis Tsipras a remplacé 6 ministres et vice-ministres (membres de la plate-forme de gauche au sein de Syriza) qui s’étaient prononcés contre l’accord du 13 juillet, par des membres de Syriza qui soutiennent la nouvelle orientation. Alexis Tsipras a également démissionné un des porte-paroles du groupe parlementaire. Il s’agit d’Athanasios Petrakos qui a également voté non et qui avait appelé avec 54 autres députés (au départ ils étaient 49, voir) à la convocation d’une plénière du parlement pour débattre des conclusions préliminaires du rapport d’audit (présenté au parlement grec les 17 et 18 juin 2015). Si le changement de la composition du gouvernement est de la compétence du premier ministre, il n’en va pas de même de la désignation des porte-paroles du groupe parlementaire de Syriza. Seul, le groupe parlementaire pouvait prendre une telle décision.

A l’aide de nouvelles dettes qu’elle vient de contracter auprès des créanciers publics européens dans le cadre du nouvel accord, le 20 juillet, la Grèce a repris ses paiements au FMI et s’apprête à rembourser la BCE.

Il est probable qu’on aille vers d’autres changements négatifs.

Alexis Tsipras et la partie de Syriza qui le suit risquent bien d’adopter une politique de justification de l’inacceptable capitulation. Ils dépendent désormais de l’apport des voix de Nouvelle démocratie, de To Potami et du Pasok pour avoir une majorité. Cela pourrait changer si Tsipras remettait en cause sa capitulation et provoquait un nouveau vote au parlement pour rejeter l’accord. On voudrait y croire mais franchement cela paraît exclu. Même si, comme il faut l’espérer, les 39 députés qui n’ont pas voté pour l’accord maintiennent leur position et refusent de voter des lois qui prolongent et approfondissent l’austérité, la Nouvelle Démocratie, le principal parti de droite (il fait partie de la famille politique de Merckel, Juncker, Rajoy...) et les créanciers, imposeront leurs conditions à Tsipras.

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Source : http://www.alterinfo.net/Grece-les-consequences-de-la-cap...

 

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La suite :

« L’art de la guerre »

Pacte militaire Grèce-Israël

Manlio Dinucci

Le rapprochement militaire entre la Grèce et Israël modifie l’équilibre stratégique dans les Balkans. Désormais, la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan, en sa double qualité de parrain des Frères musulmans et de superviseur du terrorisme international, est passé du côté des adversaires d’Israël. Tandis que la Grèce d’Aléxis Tsípras, avec son aspiration à réunifier Chypre et ses besoins incessants de liquidités, vient de basculer du côté israélien.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 29 juillet 2015

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Quand Aléxis Tsípras est arrivé au gouvernement en Grèce, l’alarme a sonné en Israël : Syriza, soutien de la cause palestinienne, demandait de mettre fin à la coopération militaire de la Grèce avec Israël. Face à la brutale répression israélienne contre les Palestiniens, prévenait Tsípras, « nous ne pouvons pas rester passifs, parce que ce qui arrive aujourd’hui sur l’autre rive de la Méditerranée, peut arriver sur notre rive demain ».

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Source : http://www.voltairenet.org/article188300.html

 

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SYRIZA : une trahison de plus du parti de l’étranger

La Serbie demande des explications concernant les déclarations du ministre grec des Affaires étrangères en visite au Kosovo.

 Alexandre Moumbaris –  rizospastis 5 août 2015

 

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Nikos Kotziàs en plein grand tour chez ses alliés kosovars, albanais, croates  et bosniaques. Ici à Pristina, avec son « homologue » Hashim Thaçi, le trop célèbre boucher de l’UÇK.


Le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Kotziàs a entrepris hier de faire valoir son utilité comme  missi dominici de l’Otan et de l’UE, en visitant Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, dans le cadre de sa tournée des Balkans occidentaux, avec pour objet de rehausser l’image géostratégique de l’oligarchie nationale.

À Sarajevo, il a rencontré son homologue bosniaque et à également participé à des réunions séparées avec d’autres membres de la présidence tripartite du pays, ainsi qu’avec le Premier ministre bosniaque.

Dans ses déclarations, il a notamment affirmé: «Nous soutenons la Bosnie-Herzégovine dans ses relations avec l’Otan. Nous soutenons la perspective de son adhésion à l’UE. Nous sommes le plus ancien membre de l’UE en Europe du Sud-Est et le pays qui a organisé les deux derniers élargissements de l’UE avec les pays scandinaves, l’Autriche, ainsi qu’avec les pays d’Europe centrale et orientale. Par conséquent, si c’est nécessaire, nous pouvons offrir notre aide et notre soutien.»

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Source : http://lesakerfrancophone.net/syriza-une-trahison-de-plus...

 

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Que faire, ici et maintenant,

pour soutenir le peuple grec ?

par le secrétariat politique du PRCF

 

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Le magnifique OXI (non !) lancé aux eurocrates par le peuple grec, classe ouvrière en tête (92% des électeurs du Pirée, par ex. !), vient seulement de retentir que déjà les Merkel, Hollande, Gattaz, Juncker et autres euro-« diktateurs » aggravent leur chantage : ils privent de liquidités les banques grecques et rebondissent sur les très illusoires concessions de Tsipras (notamment la démission de Varoufakis, « bête noire » désignée des eurocrates…) en prétendant que « la balle est dans le camp grec ».

En clair, le couple Merkholland fait comme si les Grecs avaient voté Oui et qu’il revînt à leur gouvernement de serrer lui-même la ceinture sur un peuple déjà exsangue ! Sans le moindre suspense, le « socialiste » Hollande s’est aussitôt couché devant l’arrogant suzerain allemand, démontrant comme à la parade que l’UE est une dictature supranationale dont il est aussi sot d’« espérer une démocratisation de l’UE » qu’il serait absurde pour une gazelle assoiffée de prétendre attendrir les crocodiles qui la guettent aux abords du fleuve !

Dès lors, si nous voulons être solidaires des Grecs ici, cessons de nous battre par peuples grec, espagnol, etc. interposés en leur criant doctement : « mporite,  podéis, vous pouvez ! » : comprenons au contraire que « l’ennemi principal est dans notre pays » (Liebknecht). Il ne s’agit pas non plus de « conseiller » prétentieusement le pauvre petit peuple grec : ce grand peuple, qui porte les  Lumières depuis trois millénaires, n’a pas besoin des leçons de ceux qui, dès le 29 mai 2005 au soir, ont stérilisé le Non français à la constitution européenne en bêlant après l’ « autre Europe », l’ « autre constitution européenne », l’ « autre » euro (sur la base d’un « autre marxisme » ?) au lieu d’exiger la démission des gouvernants oui-ouistes et d’engager la lutte pour la sortie de l’UE, non pas de la Grèce (« armons-nous et partez ! ») mais de notre pays, bien mieux pourvu économiquement que la Grèce pour sortir de l’UE, au besoin le premier et unilatéralement.  D’abord parce que l’impérialisme français, même s’il rampe devant Berlin (conformément aux traditions traîtresses des Émigrés de Koblenz, des Versaillais de Thiers et des Kollabos de Vichy) ne se contente pas, avec ses banques, d’écraser la Grèce et les autres « PIGS » du Sud et de l’Est européens : « notre » impérialisme est aussi le principal ennemi de la nation française qu’il dissout dans le bain d’acide de l’« intégration » européenne pour mieux mondialiser les profits du CAC-40.

 Ensuite, parce que si, à l’initiative du monde du travail, la France, 5ème puissance économique au monde, sortait unilatéralement et par la porte à gauche de l’UE et de l’euro… il n’y aurait aussitôt plus d’euro ni d’U.E. ! Immédiatement, ces broyeurs de peuples que sont l’UE, la BCE et l’« Union transatlantique » chère à l’Axe Washington-Berlin, entreraient dans une crise réjouissante qui ne pourrait que stimuler la contre-offensive française et continentale des ouvriers et des « petites gens », sans parler des amis de la paix (menacée par l’UE-OTAN en Ukraine) et des démocrates partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Surgirait alors une situation dont nul révolutionnaire ne devrait normalement s’effrayer : celle où « ceux d’en haut ne pourraient plus gouverner comme avant » et où « ceux d’en bas ne voudraient plus être gouvernés comme avant » (Lénine)…

A l’heure où l’oligarchie capitaliste détruit la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal… et la France elle-même, à l’heure où la classe travailleuse est la seule force apte à rassembler notre peuple pour la reconquête de sa souveraineté, la triple sortie de l’euro, de l’UE et de l’OTAN mènerait à un affrontement général – et pas seulement national ! – avec le grand capital, et cela à l’initiative des forces progressistes. Car les peuples d’Europe n’ont que les chaînes de l’UE du capital à perdre, ils ont un monde de progrès social, d’indépendances nationales et de coopérations internationales à gagner : avec en perspective, le socialisme, seule société où la souveraineté nationale, assise sur la souveraineté du peuple, serait matériellement garantie par la socialisation des moyens de production et par le pouvoir politique de la classe travailleuse.

Alors cessons d’euro-pleurnicher, d’euro-supplier, d’euro-conseiller et, pour tout dire, d’ « alter-européer » : comme ce fut le cas, dans un cadre unitaire, le 30 mai 2015 à deux pas de l’Assemblée nationale, et comme le propose le PRCF aux forces communistes, syndicales, républicaines et antifascistes, multiplions les débats et les initiatives concrètes pour appeler la France à sortir de l’UE atlantique pour mettre en place de nouveaux traités internationaux fondés sur la coopération entre peuples égaux et non plus sur l’ « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (art. VI de Maastricht): car si notre pays ne sort pas au plus tôt de l’UE, il « y restera », et le monde du travail avec lui !

par le secrétariat politique du PRCF – 8 juillet 2015

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Et pendant ce temps-là…

 

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Kurdistan : La Turquie remet 6 combattants YPG blessés au Front al-Nosra

8 août 2015

Six combattants des YPG avaient été envoyés au Kurdistan-Nord (Turquie) pour y recevoir un traitement approprié. Selon un communiqué publié par le commandement YPG, leurs camarades ont cessé de répondre et ont disparu, ils auraient été remis au front al-Nosra à travers le checkpoint Bab Al-Hawa, à Idlib.

Les YPG demandent à la Turquie de s’expliquer.

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Yekîneyên Parastina Gel  (YPG) : Unités de Protection du Peuple

Branche armée du Parti de l’Union Démocratique (YPD)

Les femmes constituent 40% des troupes.


9 août 2015

On en sait plus sur la façon dont les 6 combattants YPG qui ont été remis à Al-Nosra par l’état turc.

Les 6 combattants ont été arrêtés à l’hôpital - avant d’avoir reçu les soins nécessaires - comme des étrangers sans titres de séjour et donc déportés. Mais au lieu de les expulser du territoire par le checkpoint tout proche de Mürşitpınar (tenu par les YPG), ils l’ont été par le checkpoint de Bab al-Hawa, contrôlé par le front al-Nosra. La Turquie savait très bien que les 6 seraient arrêtés par les salafistes à cet endroit, ils ont donc été envoyés vers une mort certaine.

N’oubliez pas de consulter notre dossier ’Notes sur le Kurdistan’ pour mieux comprendre la situation dans la région.

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Le point rouge représente la position approximative du checkpoint.

 

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10 août 2015

Turquie/Kurdistan : L’armée turque entre en Syrie, journée la plus meurtrière depuis la fin du cessez-le-feu

Cette journée a été la plus meurtrière depuis la fin du cessez-le-feu du PKK. Dans la province de Sirnak, quatre policiers qui circulaient dans un véhicule blindé ont été tués par l’explosion d’un IED en bordure de route. A Istanbul, une voiture piégée a explosé devant le commissariat du district de Sultanbeyli, tuant un assaillant et blessant 10 personnes, dont trois policiers. Deux militants présumés et un autre policier ont été tués dans des affrontements qui ont suivi. Un militaire a également été tué lorsque des combattants du PKK ont tiré sur un hélicoptère militaire au moment de son décollage dans le district de Beytussebap. Au moins sept autres soldats ont été blessés à cette occasion. D’autres attaques contre la police et l’armée ont eu lieu dans la ville de Lice, dans la province de Diyarbakir, mais le bilan n’est pas encore connu. Les hélicoptères turcs ont bombardé des objectifs du PKK. L’aviation turque estime avoir tué près de 400 combattants kurdes dans les bombardements de ces derniers jours.

Lire la suite…

Source : http://www.secoursrouge.org/Turquie-Kurdistan-L-armee-tur...

 

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Et parce qu’on y parle de la Turquie, bien que Damas ne soit pas dans les Balkans…

[ Cet article de Thierry Meyssan fait suite à celui que nous avons emprunté, dans notre dernier post à Australianvoice. Et le contredit absolument. Nous souhaitons, car nous préférons, que ce soit lui qui ait raison. ]

 

Syrie, rhétorique et vérité

par Thierry Meyssan

Depuis deux semaines, la presse internationale bruisse de rumeurs annonçant le début d’une opération militaire états-unienne contre la Syrie. Thierry Meyssan, qui avait dénoncé une manipulation du général John Allen et de ses amis en vue de saboter l’accord USA/Iran, revient ici sur l’absurdité de cette imputation. Il explique pourquoi le soutien stratégique de la Russie et de la Chine à une Syrie laïque n’est pas négociable.

 

Réseau Voltaire | Beyrouth (Liban) | 10 août 2015 

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John Allen

Le 27 juillet, le New York Times annonçait la création d’une zone de sécurité en Syrie par Washington et Ankara pour abriter des réfugiés syriens actuellement stationnés en Turquie [1]. Peu après, la Maison-Blanche démentait cette information. J’ai expliqué dans un article précédent que le New York Times avait été intoxiqué à la fois par le général John Allen, envoyé spécial pour la Coalition internationale anti-Daesh, et par le gouvernement intérimaire turc [2]. J’ai rappelé qu’Allen avait déjà participé à deux autres tentatives de sabotage de la paix en Syrie, en juin 2012 et en décembre 2014, et que le président Obama avait tenté de le faire arrêter il y a près de trois ans, en septembre 2012.

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Source : http://www.voltairenet.org/article188390.html

 

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Enfin, ceci non plus n’ayant rien à voir avec les Balkans (quoique…), mais pour terminer sur un sourire et parce qu’on devient peu à peu, ici, des fans de Phil Butler :

 

Mistraux

L’occasion manquée de l’Arche de Poutine

Phil Butler – Russia Insider3 août 2015

Poutine aurait dû accepter les navires Mistral désarmés pour ensuite les utiliser au transport des Libyens, des Syriens, des Yéménites et des Somalis, frappés par les guerres états-uniennes, jusqu’à Kaliningrad, l’enclave de la Russie au cœur de l’Europe.

 

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L’information selon laquelle la Russie obtiendra maintenant un dédommagement pour l’échec du contrat d’achat de deux navires de guerre Mistral révèle une immense occasion manquée. En effet, le président Vladimir Poutine a peut-être laissé passer une occasion de détente de proportions bibliques. Ce qui suit est un article rédigé à partir des encouragements de mon collègue néerlandais, l’alternative de l’Arche de Poutine. Transformer deux navires de guerre médiocres en instruments de miséricorde pourrait bientôt devenir le modèle d’une nouvelle stratégie politique connue comme machiavélisme humanitaire, et cela à grande échelle.

Lorsque le chercheur Holger Eekhof m’a appelé hier à 8 heures du matin, très sévère sur la manière dont M. Poutine avait laissé passer une grande occasion stratégique, j’étais sceptique. Cinq heures d’argumentation plus tard, et après un assaut d’amers sarcasmes, j’ai commencé à voir un étrange intérêt dans le point de vue d’Eekhof. En effet, si M. Poutine avait demandé à son homologue en France de désarmer les deux lourds navires de guerre français, alors un gâchis pour la Marine russe aurait pu se terminer par un événement qui change le monde, l’Arche de Poutine. Je vais m’expliquer dans une minute, mais d’abord permettez-moi de questionner la sagesse de la conception navale française destinée d’abord à défendre la Mère Russie. A quoi ont pensé les concepteurs navals ?

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Source : http://lesakerfrancophone.net/loccasion-manquee-de-larche...

 

 

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Mise en ligne le 15 août 2015

17:14 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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