07/04/2015

JOYEUSES PÂQUES... Malgré tout

1. Sinbad_the_Sailor_(5th_Voyage).JPG

 

Joyeuses Pâques malgré tout !

 

*

C’est passé mais on s’en fiche :

1er Avril à Kiev 

2.500 personnes sont allées huer l’ambassade des États-Unis

 

 Source :

http://russia-insider.com/en/2500-demonstrators-target-us...

 

*

Quoi, les femmes ?

 

La guerre civile arabe

par Thierry Meyssan

 

Reprenant un thème qu’il avait déjà abordé, Thierry Meyssan montre que, au-delà des stratégies des États, les peuples du monde arabe se divisent désormais en deux camps qui ne sont ni déterminés par des conflits de classe, ni par la Résistance au sionisme, ni même par des guerres de religion. L’affrontement qui est en train de se généraliser avec le bombardement du Yémen par l’Arabie saoudite fait apparaître un clivage sociétal que personne n’attendait : deux nouveaux camps émergent autour de la question des droits des femmes.

2. Guerre Civile Arabe 1.jpg

Symboles de la lutte de Mouamar el-Kadhafi contre les islamistes, le leader libyen s’était entouré de gardes du corps féminins. Cependant, après l’avoir lynché et enterré, l’Otan justifiait son crime vis-à-vis des opinions publiques occidentales en « révélant » que les amazones n’étaient que des prostituées aux mains d’un prédateur sexuel. Cette propagande était relayée par un livre, basé sur un seul et unique témoignage, de la « journaliste » du Monde, Annick Coljean.

 

L’Occident applaudit au bombardement du Yémen par l’Arabie saoudite et à la prise d’Idleb par al-Qaïda. Pourtant, officiellement, al-Qaïda serait une organisation terroriste anti-saoudienne responsable des attentats du 11-Septembre. Que se passe-t-il donc qui fait repasser les disciples d’Oussama Ben Laden du côté des « combattants de la liberté », comme jadis lorsqu’ils luttaient contre les Soviétiques en Afghanistan, au motif qu’ils ont pris Idleb à la Syrie de Bachar el-Assad ?

Lire la suite…

Source : http://www.voltairenet.org/article187173.html

 

*

Abrutissement par défaut

par Strategika51 - 3 avril 2015

 

Intoxication au seuil de la saturation. Le fameux deal nucléaire iranien fait l’objet d’un battage médiatique digne d’une petite comédie musicale très kitsch. Certains parlent d’un accord historique sur fond de guerre au Yémen. D’autres sont plus circonspects. Enfin le premier ministre israélien fait semblant de s’en alarmer.  Comble du ridicule, en Iran, certains zombies post-globalisation ont osé défiler en automobiles, histoire de trouver un petit prétexte à la fête. 

 

3. Obama-Iran & Netanyahu xxx.gif

 

Le complexe de Fordo est au centre de l’accord, lequel porte sur la réduction du nombre de centrifugeuses de 19000 à 6000. 

Le monde actuel adore le conjoncturel. L’événementiel sans lendemain. Le futile. Les faux-semblants.

Derrière toutes ces paillettes, une réalité : toute la région couverte par le CentCom est en feu. 

Exit la rivalité obsessionnelle entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Depuis longtemps et aujourd’hui plus que jamais, les deux pays ne voient plus aucun inconvénient à chercher un soutien israélien dans une équation à trois+1. À chacun ses méthodes et ses entrées, VIP ou pas. L’Iran d’Ahmadinejad n’est plus qu’un lointain souvenir exotique. Un cauchemar pour les milieux bourgeois contrôlant les rouages de l’économie iranienne et dont les inclinaisons réelles n’ont pas varié d’un iota depuis l’époque du Shah. 

Pour les Saoudiens, c’est plus facile. Ils ne se cachent plus et ne cachent plus leur détermination à s’allier avec tous les diables pour enrayer ce qu’ils perçoivent comme l’avancée perse chiite. Souvent perçue comme un retour des Sassanides. 

Netanyahou crie au loup sans trop y croire lui-même. Les Américains, eux, sont hilares. On s’amuse comme on peut. 

Vous avez dit nucléaire iranien ? 

L’économie iranienne est en lambeaux. Le pays a beaucoup souffert des sanctions internationales mais c’est surtout son engagement en Syrie qui l’a littéralement ruiné. En face, une Arabie Saoudite ayant financé des dizaines de conflits et de coups bas jusqu’à épuisement. Au milieu, Israël qui se croit au temps de Massada. Le seul point commun unissant les trois semble être l’état fort déliquescent de leurs sociétés respectives. 

Vaut mieux garder un œil sur le Yémen. Le détroit de Bab Al-Manden par où transite une part non négligeable des approvisionnements en hydrocarbures est en jeu. Pays pauvre, marginalisé par ses voisins du richissime Conseil de la Coopération du Golfe (CCG) duquel il a toujours été exclu, le Yémen est un pays à la géographie très rude. Ce ne sont pas les milices Houthis, bien ancrées dans le pays et que l’Iran a cherché à doter d’une organisation similaire à celle des Pasdarans (phénomène en cours en Syrie méridionale et en Irak) qui constituent un réel danger, mais le changement d’alliances entre les principales forces d’un pays habitué à la guerre. L’ancien président Ali Abdallah Salah qui a mené la guerre contre la sécession de 1994 et ex-adversaire acharné des Houthis est actuellement leur allié et ses troupes se battent contre cette étrange coalition saoudienne. 

Que reste-il des pays Arabes en 2015 ? Pas grand chose. L’Égypte est non seulement une dictature mais en banqueroute totale. Juste à côté, la Libye est dans un mélange de plein remake de Mad Max et de mythologie grecque. La Syrie est au purgatoire, le Liban ne tient qu’à un fil et ce n’est pas celui d’Ariane, la Jordanie risque à tout moment de disparaître et l’Irak est revenu au temps antiques et mythiques de la guerre de tous contre tous. Les pays du Maghreb ne sont pas mieux lotis puisqu’ils risquent de s’effondrer avec fracas au premier coup de vent et ce n’est pas pour rien si, après avoir tout vendu, ils tentent désespérément de s’accrocher aux loges maçonnes et autres petites confréries transnationales dont le pouvoir et l’influence sont plus ou moins avérés. 

Nous sommes en 2015 et les médias, de plus en plus amateurs, passent leur temps en litanies vides de sens. Sommes-nous à ce point devenus abrutis? Peut-être. 

| 4 Commentaires

Source : https://strategika51.wordpress.com/2015/04/03/abrutisseme...

 

*

 Le plan de Washington pour les 10 prochaines annees au Proche-Orient

Ce que vous ignorez sur les accords états-uno-iraniens

par Thierry Meyssan

 

Depuis deux ans, les États-Unis négocient secrètement un cessez-le-feu régional avec l’Iran. Parvenus à un accord bilatéral, ils ont annoncé une solution au conflit nucléaire et aux sanctions économiques dans le cadre des négociations multilatérales qui traînaient depuis 2003. Témoin privilégié, Thierry Meyssan révèle ce qui est en jeu dans cet imbroglio diplomatique et comment Washington entend organiser le Levant et le Golfe pour les 10 prochaines années.

 

Réseau Voltaire International | Damas (Syrie) | 6 avril 2015 

______________________________________________________________________________________________________

Deutsch  Português  русский  English  فارسى  Español 

 

4. Kerry-Zarif.jpg

John Kerry et Mohammad Javad Zarif ont conclu un pré-accord politique bilatéral secret. Ce faisant, ils ont conclu un accord public dans le cadre des négociations multilatérales 5+1

 

Depuis mars 2013, les États-Unis et l’Iran se parlent en secret. Ces contacts ont débuté secrètement à Oman. Pour les Iraniens, étouffés par un siège économique et monétaire sans précédent dans l’Histoire, il n’était pas question de céder face à l’impérialisme, mais de parvenir à un cessez-le-feu de quelques années, le temps de reprendre des forces. Pour les États-Unis, qui espèrent déplacer leurs troupes du Proche-Orient vers l’Extrême-Orient, cette opportunité devait s’accompagner de garanties précises que Téhéran n’en profiterait pas pour étendre un peu plus son influence.

Lire la suite…

Source : http://www.voltairenet.org/article187237.html

 

*

L’assassinat de la Grèce

par James Petras

 

James Petras a été directeur du Centre d’études méditerranéennes à Athènes (1981-1984) et conseiller du Premier ministre Andreas Papandréou (1981-1984). Il analyse ici la crise grecque et ses enjeux au sein de l’Union européenne

 

Réseau Voltaire International | New York (États-Unis) | 5 avril 2015 

 _________________________________________________________________________________________________

English  Deutsch  فارسى  Türkçe 

 

5.Varoufakis-Tsipras.jpg

Le gouvernement grec est aujourd’hui enfermé dans une lutte à mort face à l’élite qui domine les banques et les centres du pouvoir politique de l’Union européenne.

Ce qui est en jeu, ce sont les conditions de vie de 11 millions de travailleurs, fonctionnaires et artisans grecs, ainsi que la viabilité de l’Union européenne. Si le gouvernement de Syriza capitule face aux exigences des banquiers de l’Union européenne et accepte de poursuivre la politique d’austérité, la Grèce sera alors condamnée à des décennies de régression, de misère et de domination coloniale. Si la Grèce décide de résister et si elle est contrainte de quitter l’Union européenne, il lui faudra répudier une dette extérieure de 270 milliards d’euros, provoquant la chute des marchés financiers internationaux et l’effondrement de l’Union européenne.

Lire la suite…

Source : http://www.voltairenet.org/article187245.html

 

*

Questions béotiennes des Grosses Orchades :

Pourquoi capituleraient-ils ?

Que deviennent, dans tout cela, les conversations Tsipras-Poutine ?

Et, pendant qu’on y est, pourquoi Petras fait-il grief aux deux ministres de leur qualité d’universitaires ? Rafaël Correa n’était-il pas, lui aussi, un universitaire, et cela a-t-il empêché qu’il cherche et qu’il trouve une solution à la dette abusive qui accablait l’Équateur ?

 

*

L’impuissance apprise

 

Le concept d’« impuissance apprise » a été créé par le professeur Martin Seligman. Il décrit la situation d’un sujet placé dans une situation douloureuse et ne parvenant pas à y mettre fin. Lorsque cette expérience se répète, il peut apprendre son impuissance au point de ne plus rien tenter même lorsqu’il pourrait mettre fin à sa souffrance.
Ce mécanisme a été mis en pratique par la CIA et par l’US Navy avec une extrême cruauté dans diverses prisons secrètes comme à Guantánamo.

Ici, un professeur de psychologie en donne un avant-goût, en quelques minutes, à ses élèves.

 

Réseau Voltaire International| 31 mars 2015 

________________________________________________________________________ 

Español  Deutsch 

 

« Le secret de Guantánamo », « Le rapport du Congrès sur la torture confirme qu’al-Qaïda n’est pas impliqué dans les attentats du 11-Septembre », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 octobre 2009 et 15 décembre 2014.

Traduction
IlFattoQutidiano.fr

Source : http://www.voltairenet.org/article187208.html

 

* 

Giulietto Chiesa :

« Ça y est, la tempête est là ! »

 

Dispiace, c’est en italien.

 

 

 

 

*

Restons polyglottes :

Fin mars, le Président Bachar al-Assad a accordé à Charlie Rose, de CBS News, une très longue interview – 127 questions ! – auxquelles il a répondu avec une précision, une clarté, une connaissance approfondie des choses qui laissent pantois, habitués que nous sommes aux euh… euh… de nos marionnettes si peu nationales. Le président syrien n’a rien du tout à envier à Fidel Castro, à Ernesto Guevara, à Hugo Chavez, à Vladimir Poutine ou, en son temps, au général de Gaulle. Jamais il n’est pris au dépourvu par les questions les plus idiotes, les plus malveillantes, les plus arrogantes. Toujours, il répond avec calme et exactement ce qui s’imposait, non pas tant à son présomptueux questionneur, que, par-dessus sa tête, à nous, aux siens, à tous ceux dont il lui importe de se faire comprendre. Ainsi, nous savons que, dans leur malheur, les Syriens ont la chance d’être représentés par un des plus grands chefs d’état du XXIe siècle.

On remarquera que lorsque Bachar al-Assad rive poliment son clou à l’outrecuidant, celui-ci s’écrie « Oui, tout le monde sait que vous êtes un bon débatteur », car pas question, n’est-ce pas de s’arracher du bout des dents un « Oui, Monsieur, vous avez raison ».

Il faut donc reconnaître au président syrien, en plus du reste, une exceptionnelle maîtrise de soi. À sa place, nombre d’entre nous eussent fait passer l’insupportable par la fenêtre, avant même qu’il fût arrivé au tiers de ses questions.

 

President al-Assad’s [Full] interview with Charlie Rose of American CBS News

Video and Transcript.

Posted April 01, 2015

 

 

Damascus, SANA – President Bashar al-Assad made an interview with the U.S. CBS News. Following is the full text:

Question 1 : Mr. President, thank you for allowing us to come here. We asked for this interview because your country’s been at war for four years. It is a humanitarian crisis, perhaps the worst on the planet right now. 200,000 Syrians have died, four million refugees, ten million have left their homes, life expectancy is down, 50% of your country is occupied by hostile forces. It’s become a battleground for outside forces. What’s next ? Because we have seen since I last visited you the rise of ISIS, we have seen Hezbollah in here, we have seen the United States becoming increasingly concerned about ISIS, so much so that the President, and especially the Secretary of State, have said that there’s a need for a negotiated settlement.

President Assad : Actually, the beginning of your question is exaggerating the number a little bit, but that’s not the issue. I always invite the media and the West and the officials to deal with those numbers not as spreadsheets and numbers and counter; actually it’s bereaved families who lost their dear ones. It’s a tragedy that’s been going through, every Syrian family lost someone, lost their livelihood, and so on. Whether it’s a few thousands or hundreds of thousands, it’s a tragedy. What’s next? Actually, every conflict should end up with dialogue, with a political solution between the different parties, and that’s what we have been doing in Syria for the last two years; dealing directly with the militants, and we succeeded in making some reconciliations.

Regarding the rise of ISIS, in the context of events in Syria during the last four years, ISIS didn’t rise suddenly. It’s impossible for such – bigger than what we call an organization and smaller than a state – to appear suddenly with all these resources, financial resources, human resources, without support from the outside and without being prepared gradually or incrementally for a long time before the sudden rise during last summer. So, the rise of ISIS is not a precise word because it didn’t happen suddenly; it was a result of events that happened at the beginning of the conflict that we mentioned in our statements many times, but no-one in the West has listened to. If we want to mention the statement of Kerry regarding the dialogue, I would say that what we have in Syria so far is only a statement, nothing concrete yet, no facts, no new reality regarding the political approach of the United States towards our situation, our problem, our conflict in Syria. But as a principle, in Syria we could say that every dialogue is a positive thing, and we’re going to be open to any dialogue with anyone including the United States regarding anything based on mutual respect, and without breaching the sovereignty of Syria, and as a principle I would say that this approach, the new approach of the United States towards not only Syria, towards anyone, to make dialogue regarding any issue, is a positive thing, but we have to wait for the reality.

Lire la suite…

Source : http://www.informationclearinghouse.info/article41423.htm

 

Cette remarquable mise au point sans appel a aussitôt généré six pleines pages de références sur Google. En langue anglaise. En français : pas une seule (référence). Or, nous sommes actuellement 92.61 millions de francophones (en ne comptant que la France, la Suisse, la Belgique et le Québec) et pas un seul qui ait trouvé en soi l’envie de traduire un document de cette importance. C’est là qu’on mesure ce que nous sommes devenus et ce que nous avons fait à notre langue. Colonisés jusqu’au trognon et fiers de l’être !

Nos excuses : on en trouve quelques brefs extraits sur le blog d’Allain Jules :

http://allainjules.com/2015/04/06/bachr-al-assad-3-extraits-de-son-interview-accordee-a-la-chaine-americaine-cbs/

Source originale : https://www.youtube.com/user/Axedelaresistance

(Moins de 5 minutes, sur une interview d’une heure dont chaque mot compte... mais c’est mieux que rien).

Bien entendu, la sémillante rédaction de Médiapart y va de son « dictateur syrien ». On n’en attendait pas moins d’elle.

 

*

6. Déesse Mère Livre.JPG

 

En 1950 a paru, aux éditions Payot, un livre de M. Jean Przyluski, savant français d’origine polonaise comme son nom l’indique, consacré à la Grande Déesse universelle des temps préhistoriques. Le papier, à l’époque, était encore de très mauvaise qualité (la guerre, la guerre) et ce livre n’a jamais été, depuis, republié.

L’auteur y soutenait diverses thèses, dont certaines peuvent sans doute être discutées aujourd’hui, au nombre desquelles celle impliquant que le culte de la Grande Déesse, scruté avec suffisamment d’attention, révèle que des contacts et des échanges religieux ont existé, plusieurs millénaires avant la Guerre de Troie, entre la Chine, l’Inde, le Moyen Orient et l’Europe. Thèse suffisamment révolutionnaire pour justifier des études postérieures de savants versés dans les mêmes disciplines, mais qui n’a pas eu l’heur de plaire aux cuistres de service, subjugués par celles de M. Dumézil.

Au nombre des traces ou objets qui permettaient à M. Przyjulski de soutenir son affirmation, il y avait (la mauvaise photographie en noir et blanc d’) un bas-relief très ancien, se trouvant au Musée d’Alep et que personne n’avait encore interprété.

Aujourd’hui, les bibliothèques publiques assez chanceuses pour posséder ce livre de l’immédiat après-guerre, le dégraissent avec enthousiasme comme « trop vieux », « papier jauni », « pages manquantes », bref l’envoient au pilon. Et le bas-relief archi-précieux du Musée d’Alep n’existe plus non plus : il a été réduit en poussière ou volé pour quelque milliardaire US par les joyeux mercenaires de la démocratie occidentale en mission de civilisation chez « les barbares islamistes ».

Internautes qui nous lisez – ou pas – et qui avez peut-être vos entrées chez Payot, vous rendriez un signalé service à ceux qui ne se couchent pas le soir avec leur GSM et leur nounours, en réussissant à convaincre cette maison de republier l’ouvrage de M. Przyluski, tombé dans le domaine public 71 ans après sa mort.

 

7. Przyjulski -La grande déesse.jpg

 

 

 

Jean Przyluski

La Grande déesse : Introduction à l'étude comparative des religions

Préface de Charles Picard

Paris, Payot, 1950

 

 

 

 Liens à toutes fins utiles :

http://www.idref.fr/032612044

http://www.maisonneuve-adrien.com/collections/coll_przyluski.htm

 

*

8. IMBOLC.jpeg

 

Enfin, pendant qu’on y est, on s’en voudrait de ne pas signaler, à ceux d’entre nous qui se disent « de souche » et voient dans les gens venus du Maghreb, du Moyen Orient ou d’ailleurs des alien envahisseurs, un site Internet fort bien fait, par un professeur irlandais nommé Brendan MacGonagle (donc en anglais, apprenez les langues, b…l !).

MacGonagle fait partie de ces désintéressés qui se servent d’Internet pour partager gratuitement leur savoir (quelquefois très grand) avec des gens qui ne mesurent pas assez leur chance.

Cela s’appelle :

balkancelts

Journal of Celtic Studies in Eastern Europe and Asia-Minor

 

In the tide of nationalism and revisionism which has marked the last century, our common European Celtic heritage has been systematically deconstructed, manipulated and denied. To balance this phenomenon, the BALKANCELTS organization presents the archaeological, numismatic, linguistic and historical facts pertaining to the Celts in Eastern Europe and Asia-Minor, within the context of the pan-European Celtic culture – a heritage which belongs to no nation, yet is common to all.

 

9. Galatia_Map.png

 

Si vous avez la curiosité d’explorer l’histoire de vos ancêtres, vous y apprendrez notamment qu’une partie des Celtes belges, partis de Toulouse et du Nord de l’Italie au IIIe siècle avant J.-C., envahirent d’abord l’Allemagne et finirent par se retrouver en Asie Mineure, sur un haut-plateau d’Anatolie (Turquie actuelle), où ils fondèrent (ou fauchèrent à d’autres) un pays qui allait s’appeler, à cause d’eux, la Galatie (en rouge sur la carte). Ces Belgae étaient les Trocmes, les Tolistoboiens et les Volques- Tectosages, lesquels étaient peut-être pour moitié des Volsques du Latium, autrement dit des Étrusques dissidents. (Notre hypothèse, qui serait trop longue à exposer ici.)

Il n’est pas sans intérêt de découvrir qu’ils semèrent partout – déjà ! bien avant les Croisades et les « Tempêtes du désert » – la mort et la désolation : en Grèce, par exemple, où ils s’emparèrent de l’or du temple d’Apollon à Delphes, aux frontières de la Syrie, ensuite, où l’ancêtre très lointain de Bachar al-Assad, Antiochus 1er Sôter (Sauveur), les affronta : éléphants contre chars équipés de faux mobiles. Il avait compté sur ses grosses bêtes pour effrayer les chevaux. Elles n'y manquèrent pas et ce fut un carnage : les chevaux, fous de terreur, se débarrassèrent de leurs conducteurs, foncèrent dans les rangs des éléphants, leur cisaillant les pattes, non sans avoir cisaillés d’abord leurs propres cochers. Ceux qui ne moururent pas sur le champ de bataille furent capturés. Victoire totale des Syriens.

Mais, s’ils eussent été vainqueurs, comme cela leur arriva un assez grand nombre de fois, les Galates se fussent livrés sur les vaincus à des actes qui laisseraient les Daesh verts de jalousie.

10. Tour de silence de Ribemont sur Ancre.jpg

La « Tour de Silence » de Ribemont-Sur-Ancre.

 Cette tour de cadavres d’ennemis vaincus fut érigée sur le site de la bataille de Ribemont, où on estime qu’un millier de guerriers avaient péri. (Celtes contre Celtes, cette fois-là). Pour célébrer la grande bataille, les Belges victorieux élevèrent cet autel de sacrifice et décapitèrent les corps des vaincus, dont ils emportèrent chez eux les têtes comme trophées, puis pendirent, sur un grand échafaud de bois, les corps sans têtes et des milliers d’armes ramassées sur le champ de bataille : c’est ce qui fut appelé la Tour de Silence.

Des preuves de désagrégation et de démembrement des morts – trouvées sur ce site et sur d’autres, comme par exemple à Ham Hill – correspondent à ce que l’on sait des pratiques religieuses des Celtes, telles que l’habitude d’exposer les corps après la mort pour qu’ils soient dévorés par les oiseaux de proie et les carnivores. La séparation de la chair et des os des morts, bien documentée dans le monde celtique, avait une signification particulière, très différente des pratiques funéraires gréco-romaines (Soprena Genzor 1995 : 198 et suiv.)

Tout cela pour dire que si au moins 10% de ces récits (grecs et romains) sont vrais, la plupart des habitants de l’Asie Mineure d’aujourd’hui (vous savez, les sauvages sans culture) ont les mêmes ancêtres que nous, venus là d’Europe occidentale. Cette contrée, la Galatie, était entourée des royaumes du Pont, de Paphlagonie, de Bythinye, de Pergame, de Syrie et de Cappadoce.

Sur BalkanCelts, vous verrez aussi (ou alors, consultez Abel Hugo, France historique et monumentale : Histoire générale de France depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours), que les Tolistoboiens choisirent pour chef-lieu la ville phrygienne de Pessinonte, où se trouvait le temple de la Mère des dieux, qu’on y appelait Cybèle. Elle s’appelait aussi Q’R, qui se prononçait Cor : c’est la Mère du Coran (« Sagesse de Q’R »). On vous parle là d’un temps où le Prophète, Mohammed, n’était pas né – de nombreux siècles avant sa naissance : presque un millénaire. La Grande Mère était encore appelée « Dame Noire de Pessinonte », car elle y était tombée du ciel, sous forme d’aérolithe, en plein milieu de la tribu des Qoraïchites. Et il faut croire que cette pierre noire d’essence divine était radioactive, car quiconque s’en approchait ne tardait pas à mourir. Aussi avait-il été décidé que, seules, les femmes de cette tribu – où elle avait voulu demeurer – pourraient s’en approcher pour accomplir les rites, et le feraient couvertes d’un long voile, noir comme elle, ne laissant qu’une fente pour les yeux, destiné à les protéger. Privilège terrible, puisque mortel, considéré comme un honneur.

 

11. Cybèle, la Dame Noire de Pessinonte (ici anthropomorphisée et blanche) entre ses deux lions..jpg

Cybèle, Kybélé ou Κυβηλη

La « Dame Noire de Pessinonte » (Phrygie)

Ici anthropomorphisée et blanche, entre ses deux autres elle-même, puisqu’elle était aussi « Triple Lionne des Montagnes »

 

Quiconque aurait envie de rire n’a qu’à se représenter ceux qui – élus par la science – pénètrent jusqu’au cœur d’un réacteur atomique, et ne peuvent le faire que couverts des pieds à la tête d’une combinaison amiantée, qui joue aujourd'hui le rôle protecteur dévolu au voile ancien.

C’est là, évidemment, l’origine du si controversé voile total ou partiel que portent encore aujourd’hui les femmes musulmanes. Et c’est, bien sûr, le Prophète, qui a imposé à « toutes les femmes » le signe distinctif jusque là réservé aux seules femmes Qoraïchites. C’était un acte patriarcal despotique ? Sans doute, mais cette contrainte fut assurément ressentie par les autres femmes comme une révolution – c’en était une – et non pas comme une limitation de leur liberté, comme un accroissement de leurs privilèges et comme un grand pas vers une égalité qu’elles souhaitaient sans doute. Ceux qui, depuis ces temps fondateurs, ont inventé que ce voile a pour mission de cacher les cheveux dangereusement tentateurs des femmes ne font qu’insulter, en rationalisant ainsi ce qu’ils ne connaissent plus, le Créateur qu’ils prétendent vénérer, puisque c’est lui qui les a faites comme elles sont, cheveux et tout.

Les Qoraïchites, et leur société sans doute encore matriarcale, se laissèrent-ils dépouiller de leurs privilèges sans réagir ? Probablement pas. Y eut-il des affrontements entre les croyants de l’ancienne religion et ceux de la nouvelle ? Il y a de fortes chances, mais notre science, en matière d’histoire de l’Islam, est nulle. C’est à eux qu’il faut demander.

La Ka’aba est-elle la pierre tombée du ciel à Pessinonte ultérieurement transportée à La Mecque ? C’est possible, mais nous n’en savons rien non plus. La seule chose dont nous soyons sûrs, c’est qu’elle vint – plutôt de force que de gré – à Rome, en l’an 204 avant J.-C., une prophétie ayant révélé aux Romains qu’elle seule pourrait les protéger d’autres effrayants éléphants : ceux d’Hannibal.

Avec la Magna Mater débarquèrent ses prêtres, les Galles – tiens, tiens… - tous émasculés, vêtus de riches voiles féminins, couverts de bijoux, leurs cheveux longs ruisselants d’huiles et de parfums, dansant lascivement au son des tambourins et des flûtes. Les jeunes Romains s’enthousiasmèrent pour la religion exotique, et voulurent, eux aussi, servir la Déesse. La procédure était simple : il suffisait de défiler dans les rues dans une espèce de Gay Pride, de se laisser saoûler de bruit, de parfums et de substances diverses jusqu’à l’orgasme, de s’émasculer à vif de ses propres mains, et de lancer le membre ainsi sacrifié dans une fenêtre ouverte, les habitants de la maison ou du palais étant dès lors obligés de nourrir, de vêtir, de parfumer et de couvrir de bijourx le nouvel avatar d’Attis (fils-amant de la Déesse, qui avait péri à la chasse, émasculé par un sanglier). Cet engouement prit des proportions telles que l’empire dut sévir : il interdit aux classes pauvres de se convertir au nouveau culte, et tenta de dissuader les jeunes nobles ou riches d’interrompre leur lignée d’une manière aussi ridicule. Préoccupation pas si éloignée que cela de celles d’aujourd’hui sur le voile, ou plutôt, sur l’hémorragie de jeunes gens des deux sexes, qui s’en vont rejoindre Daesh comme les jeunes Romains décadents ne pouvaient résister à l’envie de se faire Galles.

 

12. Pince à castration, ornée des portraits de Cybèle et d'Attis.JPG

Pince pour castration, ornée des portraits de Cybèle et d’Attis.

 

Faut-il dire que la fameuse prophétie avait été faite par des augures étrusques, déjà machiavéliques fabricateurs de faux livres sibyllins, qui jouèrent à Rome, jusqu’à sa fin, le rôle que tient aujourd’hui l’AIPAC aux États-Unis. Leur art du faux et de l’imposture était si grand que l’éventualité n’est pas mince qu’ils aient pu fabriquer aussi le Nouveau Testament et les lettres de Saint-Paul, apparues au VIe siècle. Dont celle aux Galates…

13. Ouroboros xxx.gif

 

Et, oui, ce sont eux aussi qui ont inventé les fascii.

 

14. Fasci xxx.gif

 

Mais tenons-nous-en là pour aujourd’hui.

L’auteur du blog est :

15.  brendan.mac_gonagle.jpg

Brendan Mac Gonagle

University College Dublin, History.

http://ucd-ie.academia.edu/BrendanMacGonagle

Contact e-mail : Balkancelts@gmail.com

 

 

 

 * 

16. Oeufs de Pâques.jpg

 

*

Hélas !

Dernière minute :

 

URGENT

 

Nous n’avons pas d’autres détails pour l’instant : il semblerait que, dans le cadre de la guerre non-déclarée qu’ils livrent à leurs citoyens noirs, les États-Unis – en l’occurrence, celui de Pennsylvanie – aient tenté d’exécuter

 

17. Mumia_April3040315.jpg

Mumia Abu-Jamal

 

au moyen de « négligence» médicale.

Les « complotistes » auront reconnu l’expédient déjà utilisé avec succès pour liquider Slobodan Milošević.

Autrement dit :

Le 30 mars, Mumia Abu-Jamal a été transporté d’urgence, déjà inconscient, au Schuylkill (!) Medical Center, de Pottsville, Pa., souffrant d’un choc diabétique, avec un taux de sucre de 779 dans le sang. Après seulement deux jours de traitement aux Soins Intensifs Urgents de l’établissement – le 1er avril – Abu-Jamal a été remis, dans l’infirmerie de sa prison, aux mains des mêmes docteurs dont la négligence criminelle et les mauvais traitements ont failli le tuer.

L’administration pénitentiaire a d’abord interdit toute visite de sa famille, de ses avocats et de ceux qui le soutiennent, et n’a fini par céder qu’après avoir reçu des milliers d’appels téléphoniques. Ceux qui ont pu le voir le 3 avril disent qu’ils l’ont trouvé extrêmement faible, qu’il avait perdu 80 livres et que son taux de sucre sanguin était encore supérieur à 300. Au déjeûner de midi, ce jour-là, la prison lui a distribué des spaghetti, la pire sorte d’aliment qu’on puisse faire ingérer à un diabétique.

Assassiner des prisonniers politiques âgés, en leur déniant les soins médicaux dont ils ont besoin pour survivre, n’est pas une nouveauté dans les prisons américaines. Au début de cette année, Phil Africa, membre de MOVE 9, est mort dans des circonstances plus que douteuses, à SCI Dallas. L’absence de traitements médicaux adéquats frappe tous les prisonniers, mais davantage ceux qui ont plus de 55 ans. Mumia aura 61 ans le 24 avril prochain.

Les parents, amis et avocats de Mumia Abu-Jamal ont fait part à l’État de Pennsylvanie d’un certain nombre d’exigences et ils demandent à tous ceux qui le peuvent, de participer aux actions qui vont se dérouler dans les quelques jours qui viennent. Notamment :

 

-       Twitter le plus possible en utilisant les hashtags  #mumiamustlive, #savemumia et #Blacklivesmatter.

 

-       Appeler au téléphone, faxer et bombarder d’e-mails, les fonctionnaires d’État dont les coordonnées suivent, pour soutenir les exigences formulées :

 

-       DOC Secretary John Wetzel, 717-728-4109 ; crpadocsecretary@pa.gov

-       Gov. Tom Wolf , 717-772-5000 ; fax 717-772-8284 ; governor@pa.gov .

-       Prison Superintendent John Kerestes, 570-773-2158 ; contact.doc@pa.gov.

 

Aux dernières nouvelles – 6 avril – le Département des Corrections REFUSE de rencontrer une délégation des soutiens de Mumia.

 

Pour en savoir plus, consulter : http://www.iacenter.org/

 

 

*


 

Mis en ligne à la bourre le 8 avril 2015

 

 

 

21:54 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Les commentaires sont fermés.