28/11/2014

DES NOUVELLES DE LA FIN DU MONDE

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Des nouvelles de la fin du monde

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« Ils combattront la Russie jusqu’au dernier Ukrainien »

Le Saker

Projet Ukraine bouclé

Par Babeuf79 – Slavyangrad.org24 novembre 2014

 

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Poutine a quitté le sommet du G20 sans attendre la fin du programme. Il est certain que le Président de Russie avait le droit de dormir à son arrivée à Moscou, surtout si « du travail l’attendait lundi ».

Il est possible que Poutine soit incapable de dormir dans un avion, qui met huit heures à atteindre notre Extrême-Orient, et encore huit heures de là à Moscou. Il est difficilement croyable que l’avion du dirigeant d’une super-puissance ne soit pas équipé d’une chambre à coucher : ce genre d’option se trouve dans n’importe quel jet d’affaires modèle courant. Pour les gens qui passent une grande partie de leur vie en l’air (souvent pendant des heures d’affilée) et qui traversent des fuseaux horaires, ce genre d’équipement n’est pas un luxe mais une nécessité. Et il est impossible de supposer que le Ministère des Affaires étrangères et le Chef du protocole ne l’aient pas informé à l’avance du programme total et détaillé du Sommet.

Par conséquent, Poutine savait très bien quand le Sommet devait se terminer. Dans des occasions de ce genre, on reste jusqu’à la fin. Il n’est pas admissible que les hôtes préparent, planifient, et coordonnent l’événement et que les invités s’en aillent simplement quand ils en ont envie. Et cela, d’autant qu’événements culturels et dîners sont également utilisés pour servir aux négociations.

Ceci revient à dire que le Président russe a délibérément et ostensiblement quitté le Sommet, sans même se donner la peine de donner une explication polie de ses actes. On aurait, après tout, pu dire qu’il était malade, mais le désir de dormir après seize heures de vol était une explication insultante pour les Australiens, et l’insulte a été délibérée.

Qu’est-ce qui a causé cette réaction de Vladimir Vladimirovitch ? Même si le Premier ministre australien n’avait pas passé la semaine entière à annoncer son intention de réclamer agressivement des comptes à Poutine à propos de l’avion malaisien ; même si le service de presse du Premier ministre canadien n’avait pas fait « fuiter » en direction des médias sa « redoutable » exigence de retrait russe de l’Ukraine ; même si les médias russes, juste à temps pour le Sommet, n’avaient pas miraculeusement « trouvé » une photo d’un fighter jet mitraillant l’avion en vol, même alors, il était évident que le principal sujet des négociations entre le Président russe et les dirigeants occidentaux devait être la crise ukrainienne. En fait, la seule chose qui présente un intérêt pour la Russie dans cette affaire, c’est la position des États-Unis. Le reste des Occidentaux ne respire et ne bouge que de la façon définie par Washington.

Si on considère l’accumulation d’énergie sociale explosive, dans une Union Européenne en voie de déstabilisation rapide, celle-ci ne durera plus très longtemps, bien qu’elle soit encore là pour l’instant. Puisque les USA ne donnent à l’Ukraine ni de l’argent ni des armes, ne lui permettant même pas d’essayer de stabiliser la situation dans le pays en laissant se concentrer le pouvoir dans une seule main (premièrement, ils n’ont pas permis que Yatseniouk soit élu président ; puis Porochenko n’a pas pu avoir la majorité à la RADA, donc aucune possibilité de pouvoir nommer son candidat Premier ministre), il est clair, depuis des mois, qu’ils ont fait une croix sur l’Ukraine. C’est-à-dire qu’il serait dès lors logique de discuter avec Washington de la situation « post-Ukraine », en même temps que du problème de financer mutuellement le redressement économique du pays et le désarmement des bandes nazies.

Que peut offrir la Russie ? Poutine laisse toujours à un adversaire la possibilité de sauver la face. Par conséquent, les propositions russes devaient s’aligner sur les thèses de Poutine de février-mars. L’Ukraine devrait être préservée en tant qu’état mais réorganisée sur une base fédérale (ou confédérale). L’Occident et la Russie devraient conjointement garantir sa totale neutralité. Les droits de la population russe du pays devraient être respectés, notamment par un amendement de la Constitution garantissant officiellement le bilinguisme.

 

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Le problème de la Crimée sera résolu en rétablissant un état ukrainien qui en est déjà séparé. La Russie et l’Occident partageraient le fardeau de restaurer l’économie ukrainienne, y compris par l’annulation d’anciennes mauvaises dettes, d’ouvrir leurs marchés aux produits de l’Ukraine tout en réduisant les prix de ses importations les plus critiques, ceux de l’énergie y compris, et en lui garantissant une assistance financière sous forme de prêts soit directs soit à tarifs très réduits.

Il est clair que ce ne serait là qu’un moyen soft de réintégrer l’Ukraine dans la sphère d’influence russe, mais les USA et l’UE sauveraient la face en pouvant mettre l’accent sur le fait qu’ils auraient « sauvé » l’état ukrainien d’une perte de souveraineté, en même temps que « confirmé » le statut de neutralité de l’Ukraine.

Puisque Poutine a ostensiblement quitté le Sommet avant la fin, on peut dire avec certitude que les USA ont rejeté toute forme de compromis sur l’Ukraine. Conséquence : dans les jours qui viennent, une semaine au plus, commencera une guerre totale sur tout le territoire de l’état en voie de disparition. Cette guerre se déroulera sous deux formes.

Ce n’est pas pour rien que la Milice, pendant les mois de trêve, n’a pas cessé de chercher (et a trouvé) des véhicules lourdement blindés dans les steppe du Donetsk, a recruté et entraîné des milliers de volontaires, y compris des gens possédant le savoir spécifique et les compétences nécessaires à l’utilisation effective de la technologie moderne. Tous les témoins oculaires confirment que la densité des troupes dans les DPR/LPR (Républiques Populaires du Donetsk et de Lougansk) doit se lire « hors échelle » et que ces troupes sont concentrées sous forme de quelques groupes en formation d’offensive très prononcée. Et ces troupes ont été chouchoutées : elles n’ont pas été envoyées au front. Ceci est la première forme que prendra la guerre : effondrement du front, suivi d’une occupation graduelle du territoire, pas seulement de la Novorossia mais de la totalité de l’Ukraine. Ce sera un processus lent, qui dépendra de l’empressement (de l’état de préparation, aussi) de la Milice et des régions.

La seconde forme devrait amener les régions Centrale et Occidentale au degré d’empressement/préparation souhaité (la Novorossia est déjà prête). Cela, c’est une guerre civile entre autorités ukrainiennes (Yatseniouk contre Porochenko, Kolomoïsky contre tous, les nazis contre les oligarques, l’Armée contre la Garde Nationale, les groupes d’« auto-défense » paysans contre les expropriateurs de denrées alimentaires, les « détachements d’approvisionnement », etc.) C’est le conflit le plus terrible, capable de décimer rapidement la population ukrainienne dans la proportion de vingt-cinq à trente pour cent et de pousser les survivants à accepter n’importe quoi, juste pour que l’horreur s’arrête.

C’est cette horreur que Poutine a essayé d’éviter en offrant à l’Occident la préservation (inutile à la Russie) de l’Ukraine, à condition qu’elle soit fédérale et neutre. C’est cette horreur que les USA, délibérément, provoquent. En fait, ils ne la provoquent pas, ils l’ont provoquée : le coup d’état et la guerre civile sont devenus inévitables en Ukraine deux mois avant les élections parlementaires, lorsqu’il a été évident que Turchinov, Yatseniouk et Avakov n’allaient pas aller aux urnes avec Porochenko, mais contre lui. Les États-Unis attendent depuis longtemps que les dirigeants de Kiev et leurs hommes de main nazis commencent à s’entretuer.

Le studieux Yatseniouk, l’obéissant Avakov et Turchinov, définitivement privés de toute pertinence, sont prêts à appuyer sur la gâchette. Mais le second étage de leurs hommes de main a toujours peur. L’Armée soutient toujours Porochenko. Pour dire les choses modérément, elle n’éprouve pas de sentiments amicaux pour les bataillons de volontaires nazis. L’effondrement du front qui, après l’échec des négociations d’Australie est devenu inévitable, élimine ce point d’appui. De plus, Porochenko, étant leur commandant suprême à tous, perdra de sa crédibilité auprès des agences sociales (NGO) et sécuritaires (mercenaires).

Les USA obtiennent ce qu’ils veulent : une guerre civile sanglante à grande échelle en Ukraine, avec la liquidation de ce qui reste de l’économie et de l’état, plus l’effondrement de tous les services communaux et sociaux. [Comme en Yougoslavie. NdT] Le territoire entier sera, en l’espace de quelques jours, replongé dans l’Âge de pierre.

Les USA espèrent qu’ayant finalement formé le « peuple ukrainien », ils auront, par là, réussi à séparer définitivement l’Ukraine de la Russie. En outre, ils savent que la restauration de conditions de vie normales pour les survivants devra être assumée par la Russie et l’UE, ce qui devrait bloquer les ressources de Moscou et de Bruxelles, créant ainsi un avantage compétitif pour Washington.

Ces calculs sont aussi faux que le fut la tentative de février-mars de faire de l’Ukraine un formidable bélier nazi anti-russe. La plupart des gens censés former un  « peuple ukrainien » périront passivement ou iront s’abîmer sur les différents fronts de la guerre civile. Quant à ces « leaders de l’opinion publique », ceux qui ont façonné par leurs discours la russophobie en Ukraine au cours des vingt dernières années, les plus chanceux réussiront à émigrer à l’Ouest et passeront tranquillement le reste de leurs jours dans l’obscurité ; la majorité mourra d’autant plus facilement que les USA  n’ont nul besoin de laisser derrière eux des témoins de leurs crimes. Même la partie des gens qui commencent leur matinée en crachant en direction de Moscou et en se prosternant devant l’Occident, après un bref mais efficace bain  de sang organisé par les politiciens pro-Occidentaux à coups de slogans pro-Occidentaux, et surtout une fois que l’Occident se sera dissocié du sort de l’Ukraine (ce qui sera bientôt évident aux yeux des plus euphoriques pro-Maidan eux-mêmes), elle haïra l’Occident pour sa trahison (des articles et des blogs allant dans ce sens, écrits par les moins aveugles des partisans de l’intégration à l’UE, commencent déjà à faire leur apparition dans les mass media ukrainiens).

 

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Le reste de la population ukrainienne rencontrera les troupes (novorossiennes ou russes) comme les Allemands ont rencontré l’Armée Rouge en  1945 : en faisant la queue devant les cuisines de campagne, et en absorbant la nouvelle idéologie avec leur bouillie. N’oublions pas qu’un état totalitaire a été fabriqué de toutes pièces en Ukraine et que la propagande totalitaire a une grande particularité : les gens commencent à aimer ce qu’ils exécraient la veille, aussitôt qu'est déplacé le centre des préoccupations.

Permettez-moi de rappeler que l’Ukraine a été la république la plus loyale de l’URSS, plus loyale même que la RSFSR (République Socialiste Fédérative Soviétique de Russie) et que, d’un seul coup, après la déclaration d’indépendance, la grande majorité des membres du PCUS (y compris Koutchma, Kravchuk et Iouchtchenko) sont soudain devenus des « patriotes ukrainiens » et presque des combattants anti-communistes clandestins. L’attitude de la population a changé tout aussi vite. Les « constructeurs conséquents du communisme » d’hier sont devenus les transporteurs non moins conscients des idées de l’ukrainisation : Russes, Juifs, et même Tadjiks sont devenus des Ukrainiens plus purs et plus durs que les Ukrainiens de souche.

Par ailleurs, l’idée de retenir ne fût-ce qu’une souveraineté formelle a complètement disparu. Il n’y aucune logique de principe à partager des territoires entre les membres environnants de l’Union Européenne (Pologne, Roumanie, Hongrie). Donner la Galicie banderiste à la Pologne ne pourrait tout au plus servir que de subtile vengeance. Mais ce serait dommage de perdre ce territoire, alors que les banderistes peuvent être, de toute façon, éjectés vers la Pologne.

Espérons, pour des raisons objectives, que la Milice avancera lentement vers l’Ouest, de façon à ce que quiconque le souhaite ait le temps de s’enfuir en Europe et d’entrer ainsi dans l’U.E. à titre personnel.

En règle générale, plus la période de liquidation sera brève, plus de vies pourront être sauvées, mais que la facture en cadavres, qui dépasse déjà les trente mille, doive s’élever à des centaines de mille, c’est déjà inévitable. Aussi inévitable que deux à trois millions d’émigrants vers l’Europe. Et ceci, dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, l’Ukraine pourra perdre jusqu’à un quart de sa population d’avant cette guerre (et toutes les pertes ne se feront pas par émigration).

Eh, oui. Tout devra se payer. L’immaturité, la stupidité les cookies de Nuland, les enveloppes des ambassades US, les subventions, les voyages payés, les années de mensonges, l’inaptitude des élites politiques et l’incapacité du peuple à se donner une élite différente : le paiement se fera en sang. Parce que les USA l’ont décidé. Projet Ukraine bouclé.

 

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Traduction (angl.) d’Alexander Fedotov  pour Slavyansk.org

Traduction (fr.) de c.l. pour Les Grosses Orchades.

Source : http://slavyangrad.org/2014/11/24/project-ukraine-complete/

 

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La grand-mère de Nuland offrant des biscuits au premier Maidan de l’histoire américaine.

 

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Ils en veulent plus. Il traînait les pieds. Chuck Hagel viré.

Par Stephen Lendman – The Peoples Voice25 novembre 2014

 

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Lundi, le Stars & Stripes, sous contrôle du Pentagone, annonçait que le Secrétaire d’État à la Défense, Chuck Hagel, démissionnait « sous diverses pressions ». Langage codé pour dire sacqué.

« Après d’éprouvantes élections de mi-mandat. Au milieu des critiques croissantes contre la politique d’Obama en matière de Sécurité et d’Affaires étrangères ».

Les faucons veulent plus de guerres qu’ils n’en ont déjà. Et une intensification de la belligérence dans celles en cours. En février 2013, Hagel avait succédé à Leon Panetta.

L’ex- Directeur de la CIA d’Obama et Chef de la Maison Blanche de Clinton [Panetta] voit venir « une guerre de trente ans ». Au-delà des théâtres d’opération actuels.

« Obama s’est trompé » dit-il. Il s’est « perdu en route ». « En ne maintenant pas davantage de troupes en Irak, une force résiduelle capable de contenir l’opposition intérieure ».

« En rejetant l’avis de ses principaux conseillers. » (À commencer par lui-même.) « En échouant à armer suffisamment et assez tôt les forces anti-Assad. D’armes plus lourdes. »

« En n’agissant pas contre (selon les Gros Mensonges) les armes chimiques d’Assad. »

Panetta n’est pas allé tout à fait jusqu’à réclamer l’envoi d’urgence de troupes en Syrie, mais presque. Il a mis lourdement en doute la crédibilité de Washington.

Surtout avec Obama aux manettes… Exige sa détermination d’« aller jusqu’au bout »  quoi qu’il arrive.

Il doit « sauter dans l’arène et en découdre les deux années qui viennent ».

Comme d’autres officiels passés et présents de Washington, Panetta croit que les priorités impériales US sont ce qui compte le plus. Que la fin  justifie les moyens. Que la force prime le droit. Sans égards pour le mal fait aux autres. Peu importent les conséquences. Hagel, apparemment, n’était pas assez über-faucon.

Reste à voir qui va le remplacer. Des sources de l’Administration ont révélé que son renvoi a été décidé « après des semaines de discussions ».

Selon le New York Times, il « luttait souvent pour articuler un point de vue clair » et « était largement perçu comme… passif ».

Sceptique sur la guerre d’Irak d’Obama. Placé à ce poste pour « gérer la fin des combats en Afghanistan et les restrictions de budget du Pentagone, à cette époque  de séquestrations budgétaires ».

Mal à l’aise sur le renforcement de la guerre ? Peut-être bien. Un haut fonctionnaire anonyme de l’Administration a dit que « les deux ans qui viennent exigeront un autre genre de point de vue ».

Langage codé pour « plus de guerre ». En Irak et en Syrie. Peut-être en Iran. Peut-être aussi avec la Russie sur l’Ukraine. En équipant le gouvernement-polichinelle de ce pays d’armement lourd. Secrètement et ouvertement.

En violant les accords de Genève et de Minsk. En risquant un embrasement total de la région. Peut-être une guerre planétaire, si on ne les arrête pas à temps.

Ont-ils viré Hagel pour pouvoir poursuivre l’impensable ? Qui acceptera de s’engager à satisfaire ces exigences ? D’après le Times, les remplaçants éventuels pourraient être :

(Nous sautons la liste des candidats, dont une femme. Ceux qui s’intéressent de près à ces choses les trouveront dans l’article d’origine).

Le Times dit que « Hagel s’est donné du mal pendant des années pour s’intégrer au cercle des proches d’Obama » et « a été considéré comme n’y arrivant pas ».

« Après une lutte éprouvante avec d’ex-collègues du Sénat »… « Dans une tentative apparente de répondre à des questions tranchées »

« A largement joué le rôle de n°2 auprès du général Martin Dempsey. Des critiques disent qu’il n’a pas réussi à inspirer confiance aux commandants du Pentagone. »

Il aurait eu aussi « une propension à commettre des gaffes, comme d’appeler les combattants de l’État Islamique “une menace pas seulement pour les États-Unis mais pour tout le monde civilisé” ».

Les combattre est pour lui « une question humanitaire de grande conséquence pour le monde entier ». Il aurait même dit : « Et je pense que les grandes puissances comprennent qu’elles ont une responsabilité dans cette région ».

En octobre, Hagel a écrit une lettre critique à la Conseillère en Sécurité Nationale Suzan Rice. Sur la politique syrienne de l’Administration.

Avertissant qu’elle était en danger, « en danger de détérioration », pour avoir failli à marquer clairement ses intentions envers Assad.

Hagel est resté bouche cousue sur ses commentaires. Il s’est contenté de dire :

« Nous devons au Président et nous devons au Conseil National de Sécurité nos meilleurs avis. Et il faut qu’ils soient honnêtes et il faut qu’ils soient directs. »

« Les combats en Syrie peuvent se poursuivre pendant des années et des années. À quelles fins ? »  Il a même ajouté : « Il est de notre intérêt de ne pas avoir un Moyen-Orient instable ». Les menaces actuelles doivent être gérées, d’après lui, en se concentrant « sur des stratégies et des objectifs à plus long terme ».

Hagel était « exactement le Secrétaire à la Défense qu’Obama souhaitait », commente le Times. « Quelqu’un qui n’allait pas écrire un livre contre l’Administration quand il quitterait son poste ».

Il « a passé son temps à exécuter tout ce que voulait Obama , y compris en réduisant les effectifs des forces US en Afghanistan, en faisant la IIIe guerre d’Irak et en bombardant la Syrie ».

Ses assistants révèlent qu’il avait compté servir jusqu’à la fin du second mandat d’Obama. La question qui se pose est de savoir quel programme va suivre son successeur.

Hagel a centré ses efforts sur la politique Asie-Pacifique de l’Administration. Sur les plans de réduction des effectifs militaires. Il s’est opposé aux guerres d’Irak et d’Afghanistan.

En tant que sénateur, il s’est opposé à l’endiguement de l’Iran. A dit que les sanctions étaient inefficaces.

En même temps, il disait que sa « priorité majeure » était de planifier d’éventuelles actions militaires contre l’Iran. Qu’il était prêt à faire « ce qu’il fallait » pour l’empêcher de se doter d’armes nucléaires.

Fin août 2002, il a attaqué le Secrétaire d’État de l’époque, Colin Powell, en demandant :

« Qu’est-ce qui se passe, ici ? Vous, les gars, vous dites que vous ne partez pas en guerre. Vous partez en guerre ! Vous allez devoir occuper l’Irak pendant des années. »

« Pourquoi donc avons-nous envahi l’Irak ? » a-t-il un jour demandé. « Je crois que cela a été le triomphe de ce qu’on appelle l’idéologie néo-conservatrice, autant que l’arrogance et l’incompétence de l’administration Bush, qui ont embarqué l’Amérique dans cette guerre de choix. »

« Cette idéologie présentait la vision myope d’un Moyen-Orient démocratique, où serait injectée une large force américaine permanente, pour en garantir le réalignement. »

« Ils croyaient qu’en prenant la mesure relativement facile de renverser Saddam, ils pourraient commencer à réaliser leur vision, grâce au pouvoir militaire inégalé de l’Amérique, établissant ainsi la prééminence de l’Amérique au Moyen Orient et apportant leur soutien à la défense d’Israël. »

« Ils ont évidemment réussi à convaincre un président à l’expérience très limitée en matière de Sécurité et d’Affaires étrangères, sur qui a pesé le lourd fardeau de conduire la nation, dans la foulée de la plus mortelle attaque terroriste qui ait jamais frappé le sol américain. »

« Il est choquant de voir combien peu le Congrès et les médias se sont opposés à l’Administration Bush. »

Il était en faveur de relations avec l’Iran et la Syrie. « Que leurs peuples décident de leur avenir. »

Les responsables politiques « ont perdu leur objectif de vue en Afghanistan » a-t-il encore dit. « Ils y ont excessivement déployé la présence militaire américaine. »

Il a voté non quand il s’est agi de désigner comme terroristes les Gardes de la Révolution iranienne… Il a dit que l’Irak, sous Saddam, ne développait pas d’armes nucléaires, ni chimiques, ni biologique… Qu’il n’avait aucun lien avec Al Qaeda. Qu’il développait des missiles, « mais pas pour atteindre les États-Unis »…

Il s’est opposé à l’escalade militaire en Irak. Il pensait qu’on lui avait confié la mission de mettre un terme aux guerres en cours, pas de les envenimer. Ni d’en déclencher de nouvelles. Peut-être est-ce ce qui explique le mieux son limogeage.

Obama, quant à lui, continue à poursuivre des guerres directes et des guerres par procuration. Après s’être déclaré d’accord (avec ses alliés et avec Kaboul) pour que soit mis un terme à notre mission de combat en Afghanistan, il a autorisé les affaires à continuer comme de coutume. Au moins jusqu’à la fin de 2015. Vraisemblablement jusqu’à la fin de son second mandat. Peut-être pour les treize ans à venir. Sous les présidents qui lui succéderont.

La guerre la plus longue de l’Amérique a bien l’air d’être sa guerre pour toujours. D’autres conflits régionaux n’en finissent plus de faire rage. Peut-être Hagel ne voulait-il rien de tout cela.

(…)  Reste à savoir qui va le remplacer. (…) Quel programme sera suivi. Si la rhétorique sera suivie d’effet.

Il y a de très fortes chances pour qu’on aille vers plus de guerres, et non pas moins.

En un moment où la plupart des Américains veulent qu’elles finissent. Que ce soit avec Obama aux commandes ou avec quiconque lui succédera.

La guerre permanente est, depuis très longtemps, la politique des États-Unis, et aucune fin des conflits ne paraît imminente.

Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades

Source : http://www.thepeoplesvoice.org/TPV3/Voices.php/2014/11/25...

 

[ Résumons le morse de Lendman : Chuck Hagel avait été nommé pour gérer le retrait US d’Irak et d’Afghanistan, et pour faire passer une drastique diminution des budgets du Pentagone. Les faucons ont gagné les récentes élections. Ils veulent plus d’argent, plus de guerres et pour plus longtemps. On va voir ce qu’on va voir. Des mouches à deux culs ? Beaucoup de sang en tout cas. En Ukraine. Et ailleurs. Attendons Meyssan, mais c’est tout vu. NdGO.]

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Diplomé de Harvard et de Wharton, Stephen Lendman est un écrivain et un animateur de radio qui vit à Chicago.

En 2011, le Club Mexicain de la Presse lui a décerné le prix de  « Meilleur journaliste d’investigation international ». La cérémonie de remise de ce prix a été diffusée dans toute l’Amérique Latine. Ses livres : How Wall Street Fleeces America (2011) et Banker Occupation (2013) sont publiés en Chine, mais ne le sont pas dans les pays francophones.

On peut le joindre à cette adresse : lendmanstephen@sbcglobal.net.

Et visiter son blog : sjlendman.blogspot.com.

Son dernier livre, dont il est à la fois le rédacteur et un des 22 contributeurs :

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Flashpoint in Ukraine – How the US Drive for Hegemony Risks World War III

22 Geopolitical Analysts Counter the Fraudulent Western Narrative on Ukraine
AND WHY IT MATTERS SO MUCH

Clarity Press 2014 - Edited by Stephen Lendman

Pour plus d’informations : http://www.claritypress.com/LendmanIII.html

 

 

On peut aussi, si on est anglophone et en Amérique, écouter ses entretiens avec des invités de marque, sur le programme  « Progressive Radio News Hour » du Réseau Progressive Network. Cette émission est diffusée trois fois par semaine, en direct le dimanche à 13 heures, et deux pré-enregistrements.

 

*

Cependant…

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- Quoi, une révolution colorée ? Ici ? Chez nous ?

- Non, Sire, une guerre civile.

  

« Justice bafouée ! »

La décision du Grand Jury de ne pas poursuivre le policier qui a tué l’adolescent noir Mike Brown de six balles dans le dos déclenche des émeutes dans des douzaines de villes des États-Unis

 

Certaines des plus violentes à New York (impliquant autant de blancs que de noirs désormais)

 

à Ferguson

A l’aéroport de Ferguson : Bombes au poivre

On vous fait grâce des autres.

Et, bien entendu, en prévision de ce genre de développements, la moindre des villes des États-Unis a doté sa police d’équipements militaires lourds.

 

The New York Times :

US War Gear Flows to Police Departments

(C’est en anglais, mais il y a des images)

http://www.nytimes.com/2014/06/09/us/war-gear-flows-to-police-departments.html

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Pour agrémenter l’horreur qui vient, comme en Ukraine en somme :

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Le KKK infiltre les groupes de soutien au policier assassin (Anonymous)

Et :

12. Missouri KKK- We will use lethal force against Ferguson protesters.jpg

Le KKK du Missouri : « Nous utiliserons la « force létale » contre les manifestants de Ferguson ».

 

Que de la joie en perspective.

 

*

« …et de finir par confondre la réalité de la démocratie avec un nouveau nominalisme politique. »

 

Le pape François à Strasbourg

 

Donc, le pape François a fait une visite-éclair à Strasbourg. Non pas à Strasbourg (France) mais à Strasbourg (siège du Parlement européen). Le temps d’y prononcer deux discours. Raison pour laquelle il n’a pas été accueilli par son homologue chef d’État (le Président), mais par Ségolène Royal et Harlem Désir pour la France et par Martin Schulz pour l’Europe.

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Allez, pour une fois, on va piquer ses images au Parisien.

Diapo :

http://www.leparisien.fr/pape-vatican/en-images-visite-ex...

 

L’Europe étant ce qu’elle est et les merdias ce qu’ils sont, il nous a fallu aller sur le site du Vatican pour savoir ce qu’il était venu dire au juste.

 

 VISITE DU SAINT-PÈRE
AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL DE L'EUROPE

DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS
AU PARLEMENT EUROPÉEN

Strasbourg
Mardi 25 novembre 2014

Multimédia

  

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Vice-présidents,
Honorables Députés Européens,
Personnes qui travaillent à des titres divers dans cet hémicycle,
Chers amis,

Je vous remercie pour l’invitation à prendre la parole devant cette institution fondamentale de la vie de l’Union Européenne, et pour l’opportunité qui m’est offerte de m’adresser, à travers vous, à plus de cinq cents millions de citoyens des 28 pays membres que vous représentez. Je désire exprimer une gratitude particulière à vous, Monsieur le Président du Parlement, pour les paroles cordiales de bienvenue que vous m’avez adressées, au nom de tous les membres de l’Assemblée.

Ma visite a lieu plus d’un quart de siècle après celle accomplie par le Pape Jean Paul II. Beaucoup de choses ont changé depuis lors, en Europe et dans le monde entier. Les blocs opposés qui divisaient alors le continent en deux n’existent plus, et le désir que « l’Europe, se donnant souverainement des institutions libres, puisse un jour se déployer aux dimensions que lui ont données la géographie et plus encore l’histoire »[1], se réalise lentement.

À côté d’une Union Européenne plus grande, il y a aussi un monde plus complexe, et en fort mouvement. Un monde toujours plus interconnecté et globalisé, et donc de moins en moins « eurocentrique ». À une Union plus étendue, plus influente, semble cependant s’adjoindre l’image d’une Europe un peu vieillie et comprimée, qui tend à se sentir moins protagoniste dans un contexte qui la regarde souvent avec distance, méfiance, et parfois avec suspicion.

En m’adressant à vous aujourd’hui, à partir de ma vocation de pasteur, je désire adresser à tous les citoyens européens un message d’espérance et d’encouragement.

Lire la suite…

Source : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/n...

 

*

Pour qui sait lire entre les lignes, François I n’accuse personne mais suivez son regard. Il rappelle avec la plus grande urbanité quelques vérités élémentaires, dont plus grand monde ne se soucie (en Europe notamment). Et tire la sonnette d’alarme sur quelques dérives que les athées ne déplorent pas moins que les croyants, de quelque religion qu’ils soient, tant il est évident que les Léviathans responsables s’appellent, depuis toujours et sous toutes les latitudes, « Volonté de puissance » et « Rapacité ».

A-t-il été entendu ?  Ooouuuhhh…

Sera-t-il écouté ?  Ooooouuuuuhhhhh…

Cela dit : « …et des enfants tués avant de naître » :

Si, déjà, on s’abstenait de les tuer quand ils sont nés, soit tout de suite, soit après que leur mère et leur père les aient élevés, parfois jusqu’à l’âge adulte, au prix de mille soins… Si, déjà, « on » assurait aux mères pauvres que le fruit potentiel de leurs entrailles aura une petite chance de subsister et d’accomplir un destin qui ne soit pas de la quintessence d’enfer… Si, déjà, on apprenait aux géniteurs (futurs patriarches) qu’imposer la vie est un crime quand on n’est pas en mesure de l’assurer, et que l’abstention peut être un moindre mal auquel, peut-être, ils ne pensent pas assez…En amont, plutôt qu’en aval…

La visite du pontife n’a pas plu à tout le monde. À commencer par des catholiques déçus, qui ont trouvé anormal qu’il visite Strasbourg et snobe sa cathédrale. D’autres – pas les mêmes sûrement – ont trouvé à redire à une visite qu’ils qualifient de « politique » et de « pas religieuse ». (Faut-il dire que c’est parce qu’elle est politique, justement, qu’elle nous intéresse ?). D’autres encore, ou plutôt « une autre » a marqué sa désapprobation en se précipitant, la veille, à moitié nue, sur l’autel de la cathédrale non visitée, pour y brandir un drapeau européen (beurk) et y afficher, super pectus, des slogans chers à MM. Soros, CIA, NED & C°, aussi subtils que d’habitude.

Le phénomène des petites prostituées que leurs clients envoient officier dans la rue (à l’ULB ou à l’église) plutôt qu’au bordel ne serait, depuis, longtemps, plus qu’un souvenir vague (qui se souvient des Pussy Riots, condamnées en Russie et achevées par une grâce présidentielle ?), si les badauds imbéciles, sur les talons des merdias, ne se précipitaient, langue pendante et téléphones brandis pour se payer des selfies, et nous disons bien des selfie, car ce qu’ils photographient, c’est eux-mêmes. Détournez-vous de leurs simagrées, passez sans les voir, et le phénomène, qui ne sera plus payant pour leurs clients, cessera aussitôt, ces gens n’ayant pas pour habitude de dépenser de l’argent qui ne sert à rien. C’est pourquoi vous ne la verrez pas ici.

Reste M. Mélenchon, et sans doute quelques autres, qui, au nom de la laïcité… Que ne l’ont-ils invoquée quand SS Jean-Paul II jouait les femen pour le compte des mêmes clients et jetait sur les routes de sa sacrosainte Europe, qui n’a été f….. de rien empêcher, des centaines de milliers d’enfants, de jeunes femmes et de jeunes gens de l’ex-URSS et des pays de l’Est, enlevés, drogués, battus, torturés et prostitués, voire barbaque à snuff movies ? On ne les a guère entendus, alors, les champions de la laïcité.

Faut-il que ce soit nous, obscurs et sans-grades qui lui expliquions, à Jean-Luc Mélenchon, ce que c’est qu’un homme d’État ? Qu’un homme - comme Vladimir Poutine, tiens, pourquoi pas – qui, dans les premières années de son premier mandat, s’est baladé partout une croix en sautoir. Parce qu’il était croyant ? Possible, nous n’en savons rien, et cela le regarde, mais surtout parce qu’il avait un besoin urgent et absolu de l’Église orthodoxe pour l’aider à recimenter la nation qu’« on » avait voulu – et presque réussi - à désagréger. Faut-il que nous lui expliquions pourquoi, Président, il ne la porte plus aujourd’hui, pas plus que ne le ferait n’importe quel homme d’État conséquent, qui se voudrait le président d’une nation de chrétiens, de musulmans, de juifs et de sans dieu, le président de tous ?

Croit-il, M. Mélenchon, qu’il peut empêcher l’atomisation planifiée de l’Europe sans l’aide du pape ? Sans le soutien de Hassan Nasrallah (pourtant pas européen) et d’un certain nombre de rabbins hassidiques ? Il se prend pour Popeye ou quoi ? Il rêve ? Ou c’est juste de la démagogie ?

Enfin, laïcité mise à part et Mélenchon n’y est pour rien, que Jean XXIII et Jean-Paul II aient été béatifiés ensemble, nous paraît une insulte carabinée à la mémoire du premier. Mais qui sommes-nous, mécréants, pour donner notre avis sur ces choses ?

 

*

Dernière minute :

Nos plates excuses au Réseau Voltaire, qui a mis en ligne le texte intégral des deux discours. Voici celui au Conseil de l’Europe :

Discours du pape François au Conseil de l’Europe

par Pape François

Réseau Voltaire International | Strasbourg (France) | 25 novembre 2014 

 

14. Pape Conseil Europe.jpg

Monsieur le Secrétaire Général,
Madame la Présidente,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux de pouvoir prendre la parole en cette Assemblée qui voit réunie une représentation significative de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, les Représentants des pays membres, les Juges de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, et aussi les diverses Institutions qui composent le Conseil de l’Europe. De fait, presque toute l’Europe est présente en cette enceinte, avec ses peuples, ses langues, ses expressions culturelles et religieuses, qui constituent la richesse de ce continent. Je suis particulièrement reconnaissant à Monsieur le Secrétaire général du Conseil de l’Europe, Monsieur Thorbjørn Jagland, pour la courtoise invitation et pour les aimables paroles de bienvenue qu’il m’a adressées. Je salue Madame Anne Brasseur, Présidente de l’Assemblée parlementaire, ainsi que les représentants des diverses institutions qui composent le Conseil de l’Europe. Je vous remercie tous de tout cœur pour l’engagement que vous prodiguez et pour la contribution que vous offrez à la paix en Europe, par la promotion de la démocratie, des droits humains et de l’État de droit.

Lire la suite…

Source : http://www.voltairenet.org/article186047.html

*

Oups !

(Sous réserve de confirmation)

[Mistral] L’Inde annule un contrat de 20 milliards si Hollande ne livre pas…

Lire ici :

Source : http://lesmoutonsenrages.fr/2014/11/26/mistral-linde-annu...

 

*

Et, vite, avant que le ciel nous tombe sur la tête, pourquoi n’irions-nous pas nous éclater en boîte ?

 


Excuses hypocrites aux anthropocentristes.

 

*

 

Mis en ligne par Cassandre, le 28 novembre 2014

Ne craignez pas qu’on vous en balance autant tous les deux jours. On va se calmer, rassurez-vous.

 

 

 

 

15:33 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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