14/04/2016

ALI AARRASS

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Assez menti, Didier Reynders !

 

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Le Maroc annexe de Guantanamo ?

 

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Les « extraordinary renditions » triangulaires, vous connaissez ?

 

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Et le calvaire d’Ali Aarrass, qui entame sa 9e année de prison non seulement injuste mais illégale ?

 

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Poser ces questions, c’est y répondre.

Que faire, quand on est né belge, qu’on se croit protégé par la Constitution de son pays et que votre gouvernement vous livre à une puissance étrangère aussi respectueuse des règles démocratiques que le Maroc ?

Que faire, quand deux larrons vous piègent en se faisant aider par un troisième qui n’a pas oublié sa gloire franquiste ni surtout ses méthodes du bon vieux temps ?

 

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Alors que M. Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères, d’une main vend un de ses compatriotes sous l’accusation fallacieuse de terrorisme et, de l’autre, signe des factures d’armes pour 4,3 milliards d’euros par an à l’Arabie saoudite, état pas du tout terroriste et même décoré de la Légion d’Honneur…

… des Belges qui en ont marre ont entamé un mois de manifestations de soutien à leur compatriote dans les fers.

 

La défense d’un homme pauvre enfermé dans un cul de basse fosse de l’autre côté d’une mer coûte cher. C’est pourquoi ils ont ouvert une souscription pour financer la publication de deux livres qu’ils espèrent vendre pour payer les avocats, les paperasses, tout ça. Cela s’appelle « financement participatif ». On vous prie instamment de vous joindre à eux si vous ne pouvez être présents pour manifester (et même si vous pouvez).

 

La B.D. Je m’appelle Ali Aarrass, de Manu Scordia

Le livre Lettres de prison & Journal d’une grève de la faim, d’Ali et Farida Aarrass

 

Ils ont besoin de 4.000 €. Ils en ont déjà presque 2.800. Il leur manque le reste.

 

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Quand deux pauvres s’entr’aident, le Bon Dieu sourit, dit un (très vieux et très démodé) proverbe belge. Eh bien, on va voir.

 

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Voici le message que nous avons reçu du Cléa (Comité pour la Liberté d’Expression et d’Association) :

Ali Aarrass, c’est l’histoire d’un citoyen belgo-marocain emprisonné injustement en Espagne car suspecté abusivement de trafic d’armes dans le cadre d’un réseau terroriste. Durant ses années de captivité en Espagne, Ali Aarrass n’a eu de cesse de clamer son innocence.
Alors que le célèbre juge anti-terroriste Baltazar Garzón prononçait un non-lieu en faveur d’Ali Aarrass, ce dernier fut extradé illégalement vers le Maroc.

Dès son arrivée au Maroc, Ali Aarrass est torturé, tandis que l'État belge l'abandonnait dans les mains de ses bourreaux. Après 12 jours d’abjectes tortures, Ali Aarrass signe des aveux en langue arabe, langue dont il ne maîtrise même pas la lecture – Ali est né et grandi à Melilla, une enclave espagnole...

Amnesty International a fait d’Ali Aarrass son symbole, son porte-drapeau dans la lutte contre la torture et les procès en découlant.
L’ONU a reconnu, par le travail de son rapporteur spécial Juan Mendez, la torture subie par Ali Aarrass et demande sa libération immédiate.

En 2015, dans un procès historique, la Cours de Justice belge a condamné l’État belge pour non-assistance envers Ali Aarrass.
Cependant, Ali Aarrass croupit, encore et toujours, dans la prison de Salé II au Maroc, où il est régulièrement torturé. Et l’État belge refuse toujours d’intervenir pour son ressortissant.

 

Programme de samedi 16 avril 2016

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Csamedi 16 avrildans le cadre de la campagne de solidarité avec Ali Aarrass en cours tout le long du mois, aura lieu une seconde action proposée par le Comité Free Ali.

Les binationaux étant en danger dans notre pays, que faire ?  Pour répondre à cette épineuse question à la lumière du cas d'Ali, nous vous invitons à un temps d'échange sous forme de questions-réponses avec Farida Aarrass (sœur d'Ali) et Luk Vervaet. 

La rencontre se tiendra de 15:00 h à 17:00 h dans les locaux de Bruxelles-Laïque, avenue de Stalingrad 18-20 à 1000-Bruxelles. Bienvenue à vous et votre entourage, auquel nous vous serions très reconnaissants de transmettre également ces informations.

En contribuant au financement participatif ("crowdfunding") lancé par la toute jeune maison d'éditions Antidote, vous pouvez dès à présent aussi nous aider à éditer la BD "Je m'appelle Ali Aarrass" de Manu Scordia, ainsi que le livre "Lettres de prison et Journal d'une grève de la faim" d'Ali et Farida Aarrass.

Pour ce projet, nous devrions récolter la somme de 4.000 euros. Oui, c'est beaucoup d'argent, mais c'est à peine de quoi couvrir la publication des deux ouvrages. Au moment de vous écrire, nous en sommes à presque 2.800 euros et espérons atteindre notre objectif d'ici le 30 avril prochain. Les bénéfices de vente des deux ouvrages seront entièrement reversés à la campagne Free Ali. Si toutefois nous ne parvenons pas à relever avec vous ce défi, tous les dons seront intégralement remboursés aux donateurs.

Comment ça marche ? Cliquez sur le lien ci-dessous et faites un don sur la plateforme du projet. En ayant à l'esprit qu'un grand nombre de petits dons peut en faire le succès, n'hésitez surtout pas à relayer cet appel auprès de vos contacts.

Ali Aarrass: Au-delà des barreaux et des frontières… 

Nous comptons sur votre présence et votre générosité, bien solidairement à vous,

Marie-Françoise Cordemans

Comité Free Ali

www.freeali.eu

 

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Mis en ligne le 14 avril 2016.

 

 

 

 

 

 

 

09:31 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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