07/09/2016

SUR LE FRONT DES GUERRES II

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Sur le front des guerres – II

(Les mêmes et quelques autres)

 

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Accident ou attentat ? Choc frontal mortel entre la limousine officielle de Poutine et un autre véhicule

AVIC - Réseau International7 septembre 2016

 

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Pour l’instant, c’est silence radio autour d’un évènement dramatique qui aurait pourtant pu coûter la vie à Vladimir Poutine.

Une collision entre la limousine officielle du président russe et une voiture ayant quitté sa file a eu lieu à Moscou sur l’avenue Koutouzov, une voie rapide située à l’ouest du centre-ville. Le chauffeur de Vladimir Poutine est mort sur le coup mardi.

Des images de vidéosurveillance montrent les deux grosses berlines noires en train de se télescoper. Selon les médias, Vladimir Poutine ne se trouvait pas à bord au moment de l’accident.

Pour que le chauffeur, présenté comme un homme expérimenté, meure au volant d’une des voitures les plus blindées au monde, il a fallu que le choc ait été phénoménal. Si l’on y rajoute le silence quasi tombal qui entoure l’évènement, on ne peut que vouloir en savoir plus.

 

 

Source : http://reseauinternational.net/accident-ou-attentat-choc-...

Le chauffeur tué est un des proches de Vladimir Poutine. Son nom n’a pas été révélé, mais on sait qu’il travaillait pour lui depuis quarante ans, et qu’il a rempli, à son service, toutes sortes de tâches officielles. L.G.O.

 

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C’est la rentrée au Réseau Voltaire

 

Les projets de Kurdistan

par Thierry Meyssan  

 

L’actuel projet de Kurdistan, soutenu par la France et les États-Unis, n’a aucun rapport avec celui, légitime, reconnu par les mêmes pays lors de la Conférence de Sèvres (1920). Il ne se situe pas du tout sur le même territoire ! Ce pseudo-Kurdistan est uniquement une carotte occidentale pour retourner les Kurdes syriens contre Damas. Sa création ne résoudrait pas la question kurde et provoquerait un conflit comparable à celui qui oppose depuis près de 70 ans Israël aux Palestiniens. Pour démêler la situation actuelle, Thierry Meyssan retrace ici les positions contradictoires des neuf principales puissances extérieures impliquées dans cette affaire.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 5 septembre 2016

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Les Kurdes font partie intégrante de la société syrienne. Ici la statue du général kurde Saladin le Magnifique à l’entrée de la vieille ville de Damas. Il libéra Damas en 1174 et fonda la dynastie des Ayyoubides.

 

Les déplacements de forces et les batailles de l’été au Nord de la Syrie paraissent incohérents aux yeux des observateurs. Pourtant chaque force en présence poursuit ses propres objectifs avec ténacité.

Alors que tous les protagonistes déclarent lutter contre Daesh, l’Émirat islamique se déplace, mais ne recule que dans le désert. Le véritable enjeu des événements est l’éventuelle création d’un Kurdistan au détriment des habitants arabes et chrétiens [1].

Voici une analyse des objectifs de guerre des principales forces en présence, étant entendu que la Syrie est un État souverain et qu’aucun des protagonistes ci-dessous n’a le moindre droit de l’amputer pour créer une nouvelle entité.

 

Neuf réponses à la question kurde, dont sept illégales

1- Daesh ne fera pas obstacle à la création d’un Kurdistan pourvu que ce ne soit pas à l’Est de l’Euphrate

L’Émirat islamique créé par John Negroponte, puis le général David Petraeus, en Irak est toujours contrôlé par lui. Ce dernier sous-traite le commandement de cette union des Frères musulmans, des Naqchbandis et des tribus sunnites du désert syro-irakien, à la Turquie.

Ainsi, lors de la prise de Jarablous à Daesh par l’armée turque, les jihadistes se sont retirés sans livrer de combat, obéissant à leur mentor turc.

Après la bataille d’Aïn al-Arab (Kobané), Daesh a admis le principe d’un Kurdistan, mais pas à l’Est de l’Euphrate.

2- Les avis successifs des États-Unis

Le président états-unien Woodrow Wilson avait fixé parmi ses objectifs de guerre, durant la Première Guerre mondiale, la création de l’Arménie, d’Israël et du Kurdistan. À l’issue du conflit, il dépêcha la Commission King-Crane pour évaluer la situation. Celle-ci indiqua :

« Les Kurdes revendiquent un très grand territoire, sur la base de leur présence, mais comme ils sont très mélangés avec les Arméniens, les Turcs et les autres, et divisés entre eux en Qizilbash [2], chiites et sunnites, il semble préférable de les limiter à la zone géographique naturelle qui se trouve entre la proposition de l’Arménie sur le nord et de la Mésopotamie au sud, avec le fossé entre l’Euphrate et le Tigre comme la limite Ouest et la frontière persane comme limite Est (…) Il est possible de déplacer la plupart des Turcs et des Arméniens, qui sont peu nombreux, hors de cette zone par un échange volontaire de population et d’obtenir ainsi une province d’environ un million et demi d’habitants, presque tous Kurdes. La sécurité des Chaldéens, Nestoriens et Chrétiens syriens qui habitent dans la région doit être garantie ».

La Commission King-Crane a visité la région juste à la fin du massacre des chrétiens, qui dura de 1894 à 1923, d’abord par l’empire ottoman, puis par les Jeunes Turcs avec l’aide de l’Allemagne du IIe Reich et de la République de Weimar [3]. Elle s’est montrée très prudente sur la possibilité de faire vivre des Arméniens dans un État kurde, sachant que les Turcs utilisèrent les combattants kurdes pour massacrer les chrétiens. Depuis novembre 2015, des Kurdes du YPD ont tenté de kurdiser de force les chrétiens assyriens du Nord de la Syrie, ravivant cette ancienne plaie [4].

Quoi qu’il en soit, un Kurdistan fut créé sur le papier par la conférence de Sèvres (1920). Mais face à la révolte turque conduite par Mustafa Kémal, celui-ci ne vit jamais le jour et les États-Unis y renoncèrent par le Traité de Lausanne (1923).

On observera sur cette carte, empruntée au site Les Clés du Moyen-Orient, que le président Wilson avait prévu de créer le Kurdistan dans la Turquie actuelle et dans une petite partie du Kurdistan irakien actuel. La Syrie actuelle n’était absolument pas concernée par ce projet.

 

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Durant la guerre civile turque, la Syrie d’Hafez el-Assad apporta son soutien au PKK sur la base des propositions du président Wilson. Elle accorda l’asile politique au chef du PKK, Abdullah Öcalan, qui prit l’engagement écrit de ne jamais revendiquer de territoire syrien. Alors qu’au recensement de 1962, on ne comptait que 162 000 Kurdes en Syrie, un millions de Kurdes turcs se réfugièrent en Syrie et obtinrent également l’asile politique. Ils sont aujourd’hui 2 millions et ont reçu la citoyenneté syrienne en 2011. Au début de la guerre, ils ont combattu pour défendre la Syrie avec des armes et des salaires fournis par Damas contre les mercenaires islamistes.

Changeant d’avis, les États-Unis promirent alors à divers chefs kurdes en Irak, en Syrie et en Turquie de tailler un État pour eux en Syrie s’ils se retournaient contre Damas. Certains ont accepté.

Au début 2014, lorsque le groupe de David Petraeus planifia le développement de Daesh et son invasion d’al-Anbar (Irak), il autorisa le Gouvernement régional kurde d’Irak à conquérir les champs pétroliers de Kirkuk. Ce qui fut fait sans soulever la moindre réprobation internationale, l’opinion publique ne voyant que les crimes commis par Daesh.

Lire la suite…

Source : http://www.voltairenet.org/article193082.html

En somme, les Kurdes sont dans la m… et il y en a qui font tout ce qu’ils peuvent pour s’y enfoncer davantage. Ou pour y enfoncer du moins certains des leurs et de leurs voisins. Voilà qui ne va en sortir personne. LGO

 

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« L’art de la guerre »

Les décombres de la démocratie

par Manlio Dinucci

Traduit par Marie-Ange Patrizio

 

Manlio Dinucci revient sur l’indécence consistant à afficher sa solidarité avec les victimes du tremblement de terre qui vient de frapper le centre de l’Italie, tout en ne manifestant que du mépris pour les victimes des guerres engagées secrètement, avec l’Otan, par la même Italie.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 6 septembre 2016

italiano 

 

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« Rien que des décombres, comme s’il y avait eu un bombardement », a dit la présidente de la Chambre Boldrini en visitant les lieux sinistrés par le tremblement de terre [1]. Paroles sur lesquelles il faut réfléchir au-delà de l’image.

Face aux scènes déchirantes des enfants morts sous les décombres, comment ne pas penser à tous ces enfants (que la télé ne nous a jamais montrés) morts sous les décombres des bombardements auxquels, de la Yougoslavie à la Libye, a aussi participé l’Italie ? « On a l’impression d’être en guerre », raconte un des nombreux volontaires.

En guerre, la vraie, l’Italie en effet y est déjà, brûlant des ressources vitales qui devraient être destinées à protéger la population de notre pays des tremblements de terre, des coulées de boue et inondations qui provoquent de plus en plus de victimes et de destructions. Des politiciens de provenances diverses ont proposé, dans un élan de générosité, de destiner aux zones sinistrées le jackpot du Superenalotto [2], 130 millions d’euros. Personne cependant n’a proposé d’employer à cet effet le « jackpot » de la dépense militaire italienne qui se monte, selon les données officielles de l’Otan, à environ 20 milliards d’euros en 2016, 2,3 milliards de plus qu’en 2015 : en moyenne 55 millions d’euros par jour, chiffre en réalité plus important quand on inclut les dépenses hors budget de la défense attribuées à d’autres ministères. En tout cas d’après les données de l’Otan, l’Italie dépense en un seul jour pour le militaire plus que ce qu’a prévu le gouvernement pour l’urgence tremblement de terre (50 millions d’euros), cinq fois plus que ce qui a jusqu’à présent été récolté avec les SMS solidaires [3].

Alors que manquent les fonds pour la reconstruction et la mise en sécurité des édifices par de réels systèmes anti-sismiques, pour un plan à long terme contre les tremblements de terre et les débâcles hydro-géologiques.

Alors que les pompiers, dont en ces occasions on reconnaît formellement les mérites, ont des effectifs, salaires et moyens totalement inadéquats pour le travail qu’ils effectuent, souvent au risque de leur vie, non seulement dans les urgences quotidiennes, mais dans les désastres « naturels » de plus en plus fréquents (dont les conséquences catastrophiques relèvent en grande partie de responsabilités humaines).

Par contre ne manquent pas les financements et les moyens pour les forces spéciales italiennes qui opèrent dans la nouvelle guerre de Libye. À Pise, où il y a deux ans a été constitué le Commandement des forces spéciales de l’armée (Comfose), se sont intensifiés depuis des mois les vols des C-130J qui partent pour des destinations inconnues chargés d’armes et de ravitaillements. Ces opérations sont autorisées secrètement par le président du Conseil Matteo Renzi sans qu’il en réfère au parlement. L’article 7 bis de la loi 198/2015 sur la prolongation des missions militaires à l’étranger confère au président du Conseil la faculté d’adopter des « mesures de Renseignement d’opposition, en situations de crise (…), avec la coopération de forces spéciales de la Défense avec les aménagements consécutifs de soutien de la même Défense », avec la seule obligation d’en référer formellement au « Comité parlementaire pour la sécurité de la République ». En d’autres termes, le président du Conseil a en main des forces spéciales et des services de renseignement à utiliser dans des opérations secrètes, avec le soutien de tout l’appareil militaire. Un pouvoir personnel anticonstitutionnel, potentiellement dangereux y compris sur le plan intérieur.

Alors qu’il affiche son émotion aux funérailles des victimes du tremblement de terre, en faisant des promesses sur la reconstruction, le président du Conseil Renzi, dans le cadre de la stratégie USA/Otan, conduit l’Italie à d’autres guerres et à une dépense militaire croissante au détriment des exigences vitales du pays. Dépense à laquelle s’ajoute celle, secrète, pour les opérations militaires secrètes qu’il a ordonnées. Alors que, sur la reconstruction promise des zones sinistrées, Renzi assure la « plus grande transparence ».

________________________ 

[1] Tremblement de terre qui a touché le centre de l’Italie le 24 août et les jours suivants.

[2] Loterie nationale italienne.

[3] Les « SMS solidaires » sont une méthode de collecte de fonds destinés aux zones sinistrées : pour chaque SMS envoyé à un numéro donné 2 euros sont versés à la Protection civile.

Source : http://www.voltairenet.org/article193152.html

Source d’origine :  Il Manifesto (Italie)

 

Faut-il souligner que ce que dit Manlio Dinucci de son pays s’applique tout autant à la Belgique, à la France et à quelques autres ?

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On l’avait raté au mopment des faits. On avait eu tort. Son analyse n’est pas obsolète.

 

« L’art de la guerre »

L’Otan et le « putsch » turc

par Manlio Dinucci

traduction : Marie-Ange Patrizio

 

Étrange jeu que ce coup d’État en Turquie conçu pour échouer. Pour Manlio Dinucci, une chose est certaine : Washington était au courant à l’avance. Qu’il ait aidé uniquement les putschistes (pour montrer à Erdoğan qu’il peut toujours tomber) ou aussi le gouvernement, il persiste à soutenir Erdoğan pour son action terroriste via Daesh.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 23 août 2016

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Erdoğan en fuite volant vers l’Europe à la recherche d’un gouvernement qui lui concède l’asile politique, les putschistes désormais au pouvoir parce qu’ils occupent la télévision et les ponts sur le Bosphore, Washington et les capitales européennes, jusque l’Otan, prises au dépourvu par le coup d’État : ce sont les premières « nouvelles » venant de Turquie. Toutes plus fausses l’une que l’autre. Ce qui émerge avant tout c’est que, y compris dans son aspect tragique (des centaines de morts et milliers d’arrestations), ce qui s’est passé en Turquie se présente comme la mise en scène d’un coup d’État.

Lire la suite…

Source : http://www.voltairenet.org/article192904.html

Source d’origine :  Il Manifesto (Italie)

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À propos du tremblement de terre d’Italie :

(Ce qui reste de)

La fine équipe a remis ça

 

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D'un tact et d'un goût toujours aussi parfaits. Certes, les rangs sont éclaircis… mais on sent qu’ils s’essoufflent.

C’est bien payé les retraites de l’OTAN ?

 

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Mais si, il y en a d’aussi pires. Il suffit de chercher (pas loin).

 

Peut-on être Français et athée ?

Théophraste R. – Le Grand Soir 6 septembre 2016.

 

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« Être Français, c’est être européen, blanc et catholique », assène Robert Ménard qui oublie d’ajouter : « c’est aussi être né en France ». Dame, il a vu le jour à Oran et, admirateur de l’OAS, il ne se console pas de ne plus vivre là-bas, au milieu des arabes !

Par ce critère précis, nombre de Biterrois musulmans sont plus Français que lui et il se sent menacé d’être renvoyé en Algérie chaque fois qu’il entend le cri : « Retourne dans ton pays ! ».

Il y a plus de 10 ans déjà, alors que Ménard était l’intouchable enfant chéri des médias (qu’il attaque aujourd’hui, l’ingrat), LGS avait alerté par de nombreux articles sur sa personnalité.

Un administrateur du Grand Soir a même écrit deux livres sur le lascar (1) qui l’a menacé à 4 reprises d’un procès.

Théophraste R. (Blanc, mais athée, donc pas Français).

____________________  

(1) Maxime Vivas : « La face cachée de Reporters sans frontières », Editions Aden, 2007.
« L’irrésistible déchéance de Robert Ménard », Editions Arcane 17, 2013.

Source : http://www.legrandsoir.info/peut-on-etre-francais-et-athe...

 

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Allons-nous terminer ce post sur un double « ouak beurk » ? OUI.

 

 

Mis en ligne le 7 septembre 2016.

 

 

 

 

20:56 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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