05/08/2017

SENS INTERDIT

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Ce SENS vous était dû le 14 juillet ! Le voici un peu avant le 15 août avec les plates excuses des Grosses Orchades chroniquement à la bourre.

 

 

SENS INTERDIT

Anatole Atlas – Sphérisme 14 juillet 2017

 

L'Atlas vient de faire signe aux cerveaux amnésiques d'Acéphalopolis, en exhumant de son djebel Irhoud le crâne du plus vieil homo sapiens (300.000 ans). Pendant que les vivants se résignent à l'amnesthésie programmée, notre ancêtre parle : il exige d'être baptisé Amen ("eau" en langue amazigh).
Depuis cette lointaine source, à travers de multiples méandres,
Amen est mémoire d'une histoire ouvrant, par-delà tous les horizons, sur un océanique destin commun...

 

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Les cimes de l'Atlas interrogent les abîmes de l'Atlantique : en quelle Atlantide l'essence humaine s'est-elle engloutie, dans un monde exsangue de sens ? L'enquête conduira vers l'Anatolie, sur le plateau d'Arménie, jusqu'au mont Ararat où selon la légende biblique échoua l'arche de Noé...


« Make our planet great again ». Qui mieux qu'Atlas pouvait-il ressentir le poids sur ses épaules d'une aussi grave sentence ? Décochée par Baby Mac en réponse à Killer Donald, elle fut saluée comme la preuve d'une force de frappe jupitérienne. La tour Panoptic célébrait un nouveau leader de l'Olympe, jugé le plus apte à servir les intérêts de Kapitotal. Dans cette compétition mondiale entre deux champions ayant conquis le titre suprême, sur chaque rive de l'Atlantique, par de peu communes constructions de situations, la victoire symbolique devait aller au plus situationniste...

Voici deux États phares du monde occidental, qui affichent à leurs sommets les attributs d'une idéologie diffusée clandestinement depuis Mai 68, et nul n'en dit mot ! Le capitalisme de la transgression pouvait-il se développer à partir d'un autre embryon que cet occulte et sulfureux mouvement qui voici cinquante ans, dans le sillage de Nietzsche, revendiquait une perspective révolutionnaire « au-delà du clivage gauche-droite » ?

Baby Mac n'a-t-il pas usé, mieux que son adversaire, d'une technique de la dérive pour arriver à ses fins ? N'a-t-il pas fait usage, en renvoyant à Killer Donald son propre slogan de campagne retourné comme un gant – pour la première fois dans l'Histoire à un tel niveau de pouvoir – d'un procédé stylistique typiquement situationniste : le détournement ?

Transgressifs, affranchis des contraintes, en rupture avec les structures du vieux monde, l'un et l'autre camelots pratiquent une rébellion libertaire contre l’État, cette entrave à leur subjectivité révolutionnaire. Donc, à la gestion d’un pays selon des pulsions instinctives. L'abolition du sens n’ira pas sans excitation des sens, en sorte que le monde radicalement désacralisé du situationnisme garantisse un perpétuel sensationnisme du marché.

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C’est dans un crâne vieux de 300.000 ans qu’en guise de coupe les élus de l’éther trinquent pour s’enivrer du sang des damnés de la terre en évoquant la théorie du trickle down : celle du ruissellement naturel des richesses. Lors de la fête nationale, au pays de la Révolution française, un lieu symbolique fut le décor idéal pour créer une situation suggérant à la fois l’Olympe et le mont Sinaï, d’où la domination planétaire eut l’obligation de faire oublier que Jupiter rend fou celui qu’il veut perdre. Du haut de la tour Eiffel, trois mille siècles d’histoire d’homo sapiens contemplèrent l’humanité pour lui dicter les nouvelles Tables de la Loi : celles de la seule communauté du marché, de l’unique universalité de l’argent, de l’exclusive transcendance de Kapitotal.

 

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Dans la mise en scène du 14 juillet, Baby Mac et Killer Donald poussèrent à son paroxysme le jeu des apparences, obéissant aux recommandations du Prince autant qu’à celles de la Société du Spectacle. Poignées de mains spectaculaires, tapes dans le dos, complicité martiale confirmèrent leur alliance rivale au Moyen-Orient, tandis que les factotums de Rothschild et de Goldman Sachs échangeaient un rictus canaille pour énoncer l’impératif catégorique de toute politique à venir : tailler dans les dépenses publiques. Bien sûr, Baby Mac et Killer Donald étaient accompagnés, sinon de leurs épouses respectives, de leurs conjointes réelles. Car il faut considérer Marine Le Pen et Macron comme un couple, symétrique à celui formé par Hillary Clinton et Trump. L’Empire occidental y trouve une structure comparable à celle qui unit à Netanyahou le roi Salman d’Arabie saoudite. Gaver les riches en détroussant les pauvres, sabrer l’impôt sur la fortune comme les budgets sociaux, libérer le voleur de milliards et mettre aux fers le chapardeur de volailles, déréglementer la finance et militariser la cité par la grâce de providentiels attentats justifiant l’état de siège permanent. L’art de la guerre que l’on prêtait à Guy Debord leur est nécessaire, dès lors qu’il s’agit de conférer un caractère ontologique à la scission de l’espèce humaine entre élus et damnés. C’est pourquoi Bibi fut de la virée parisienne, lui dont les stratagèmes s’accouplent à ceux des monarchies du Golfe. L’étreinte avec Bibi confirma la validité du sionisme salafiste. Ce qu’on appelle mondialisation n’est-il pas synonyme d’une israélisation du monde ? Sionland ne doit-il pas être ceinturé par un vaste Salafistan ? D’où la destruction de la Mésopotamie, de la Libye et de la Syrie – avant l’Iran ? Si tu as Sion : résumé du programme d’une civilisation…

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Je suis un crâne qui parle au nom de tous les crânes et s’adresse aux cerveaux des vivants, s’ils sont encore capables d’entendre un tel message. Car l'essence humaine est aptitude à comprendre la nature pour y puiser le sang, comme à l'invention d'une culture nourricière de sens. Mais j'ai vu cette humanité se corrompre dans une guerre où chaque sang prétend faire couler celui de l'autre au nom du sens, et chaque sens vider l'autre au nom du sang.

 

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Si le capitalisme est un vampirisme de la substance, Kapitotal et la tour Panoptic sucent l'essence humaine d'une manière telle qu'ils la vident de son sens plus encore que de son sang. Pareille transfusion se fait au nom de la créance, qui remplace toutes les autres croyances dans un univers désâmé, désenchanté, désacralisé par son idéologie d'avant-garde la plus radicale, ayant promu la mort de l'art et du communisme. Quoi d'autre que la situation dans un monde ayant perdu sens, essence et substance ? Pour qu'aucun au-delà de Kapitotal ne puisse être imaginé, c'est toute l'expérience humaine antérieure au marché capitaliste – mémoire de l'humanité – qui se trouve invalidée par la tour Panoptic. L'industrie du happening et de la performance, des installations éphémères et de l'événementiel, peut se déployer de manière ludique, marginale et libidinale pour accomplir la mort de l'art et des médiations symboliques, dans une destruction planifiée de l'esthétique, de l'éthique et du politique.

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Je suis un crâne qui lance des signes en espérant qu'ils puissent être captés. Vidée de sens plus encore que de sang, l’humanité porte ceux qui s’expriment en son nom comme s’ils en étaient la tête, ainsi que des prothèses issues de greffes monstrueuses, de plus en plus vite rejetées, tant rien ne relie plus ces organes artificiels aux véritables aspirations du corps social.

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C'est ce qui saute aux yeux d'Atlas, face à cet Élysée qu'au-delà des colonnes d'Hercule un mythe grec assignait au séjour des Bienheureux. Les mystères du ciel et de la terre se répondent en l'atlante ayant eu la mission de les relier, depuis sa damnation par l'Olympe. Il voit surgir des Enfers une chimère à trois gueules, traînant entre ses crocs une tête sanguinolente porteuse du bonnet phrygien : celle de la République. Quel stratagème a-t-il ourdi l’abolition d’une conflictualité démocratique entre « droite » et « gauche » (happy few et many unhappy) –  nous interroge Amen  – comme expression politique de l’antagonisme économique entre capital et force de travail, par la duperie d’une prétendue « troisième voie » dépassant un clivage dit obsolète ? Comment Mai 68 et Mai 81 ont-ils engendré la structure contre-révolutionnaire d’une social-démocratie libéralitaire ? Pourquoi les communistes français furent-ils pris en tenaille par Debord et Mitterrand, dans une manœuvre ayant également sacrifié le gaullisme, pour que triomphe aujourd’hui le Fiston des Fistons de Tonton ? Sur un flanc de « la gauche », une bourgeoisie rose, plus cupide et arriviste encore que tous les modèles classiques de bourgeoisie libérale, allait au devant des souhaits de ses maîtres pour s'emparer des privilèges du pouvoir d'Etat, trahissant sans vergogne ses dupes d'électeurs et assurant le triomphe d'une tyrannie financière ; sur l'autre flanc de cette même « gauche », envahissait tous les secteurs de la culture une idéologie soixante-huitarde qui se combinait à ces putréfactions pour conférer à leurs pestilences un parfum d'avant-garde, et parer d'une aura révolutionnaire le nouveau mot d'ordre : « Jouir sans entraves »...

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J’ai vu la domination se transmettre de millénaire en millénaire et de siècle en siècle, sous des formes variées, comme une maladie héréditaire de l’humanité. Mais jamais avant cette ère convulsive aucune exploitation économique, domination politique, aliénation idéologique, n'avait eu l’insolence de revendiquer un totalitarisme libertaire.

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La perversité d'une telle imposture tient au fait que, se proclamant solution tierce (entre droite et gauche) dans la logique du Tiers-Etat quand il supplanta l'Eglise et la Noblesse d'Ancien régime, elle supprime le principe tiers en niant toute authentique médiation ! Car le capitalisme classique (au temps où « droite » et « gauche » avaient droit de conflictualité démocratique), assurait l'émergence d'une classe moyenne entre les extrêmes, ainsi que d'un Tiers-monde... Alternatifs l'un à l'autre étaient en ce temps-là capitalisme et socialisme, ce qu'il ne se trouvait personne pour nier. L'idéologie situationniste réussit alors le tour de force de discréditer le système soviétique de son propre point de vue, permettant sa disqualification théorique, dont feraient usage tous les idéologues de la tour Panoptic dans l'offensive planétaire de Kapitotal. Pareille manœuvre n'allait pas sans proclamation révolutionnariste absolue niant toute forme de médiation (partis, syndicats) : la stratégie même de Baby Mac. Tous les signes extérieurs de rébellion peuvent dès lors être récupérés par le nouvel absolutisme. N'est-ce d'ailleurs pas une même industrie de la falsification médiatique, mais dans une autre branche, qui mit sur le marché du néant le mouvement punk, dont se commémore aujourd'hui l'anniversaire ? A l'instar des Sex Pistols (qui se revendiquaient du situationnisme), Baby Mac est un produit de synthèse (au sens moins hégélien que chimique du terme), des contradictions de son époque. L'accès fantasmatique et immédiat à un futur dépassant le Vieux monde, pour lequel, comme un seul homme, le corps électoral est sommé d'offrir l'Assemblée nationale à son deus ex machina, n'est que l'envers binaire du mot d'ordre « No Future », dans une même négation de tout processus dialectique.

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J’ai vu l’essence humaine s’abîmer – sous la loi d’un renversement  des moyens et des fins – dans un gigantesque appareillage technique, dont l’élogieuse notice d’emploi qu’est sa propagande intégrée ne cesse de vanter les mérites libérateurs. J’ai vu la soumission parfaite à ces machineries de plus en plus nuisibles et toxiques, au point de menacer les fondements biologiques de la nature comme les acquis symboliques de la culture. Et j’ai vu ce que cet empire nouveau devait à l’emprise des plus anciennes divinités tutélaires depuis Jupiter et Yahvé. J’ai vu les deux en un s’incarner dans le technicien convoqué à l’Elysée pour ajuster la machine électorale à l’ordinateur central, comme pour la même fonction fut préposé un autre technicien à la Maison Blanche. Dans les deux cas, ce qui se présentait comme « la gauche » (Hollande ou Clinton) étant devenu l’extrême-droite, il s’agissait d’appliquer un programme plus à droite que celui de « la droite », en feignant d’être plus à gauche que « la gauche ». En sorte que toute protestation des chaumières contre la cupidité prédatrice du Palais fût dite populiste, l’affairisme du Palais s’imposant comme seul modèle des chaumières.

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L'explosion de la contradiction fondatrice du capitalisme – entre capital et force de travail – creuse un abîme social dont il faut maquiller les effets pour en occulter les causes. Or, une sphère – davantage qu'un cycle – romanesque en sept volumes, censurée par toutes les instances officielles du livre en Belgique, se revendiquait d'une vision globale pour désigner en la tour Panoptic un appareillage idéologique de falsification des représentations nécessaire à Kapitotal. Seul un tel point de vue permet de pulvériser les prétentions de Baby Mac lorsqu'il exhibe dans les magazines quelque relation de circonstance avec le philosophe Paul Ricœur. Celui-ci n'ignorait pas la gigantesque inversion des moyens et des fins constitutive d'un système dont le nouveau Grand Maître dans l'Ordre de la Légion du Déshonneur fut un agent zélé chez Rothschild. En assurant à Nestlé le monopole du lait en poudre, et par une propagande criminelle incitant les femmes à ne plus allaiter, n'a-t-il pas à son compte quelques millions de bébés crevés en Afrique ?

 

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Un crâne de 300.000 ans croit avoir l'expérience requise pour voir en l'essence humaine l'ensemble des rapports individuels, familiaux, sociaux, historiques, génériques et cosmiques de l'humanité depuis sa naissance dans l'Est africain. Ces catégories déterminent homo sapiens d'une manière anthropologiquement plus décisive que ses liens tribaux, ethniques ou religieux, davantage mis en évidence dans les époques de régression comme l'ère convulsive. L'ensemble des richesses est donc le résultat d'un procès de travail s'étalant sur des milliers de siècles, dont l'Afrique orientale fut la pionnière. Par quelle plaisanterie macabre l'essentiel de ce patrimoine est-il aux mains d'une engeance devant sa fortune à une guerre de carnage et de pillage dont l'Afrique fut la principale victime ? Par quelle farce digne de Shylock non moins que de Méphisto, cette engeance est-elle aujourd’hui créancière de l’humanité ?

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Tel est l'esprit du progressisme contre tous les conservatismes. En marche ! Quand Baby Mac plaisante à propos des milliers de migrants crevant dans leurs barques d'infortune, son humour est l'exact lieu de rencontre d'une blague de potache angélique et d'un sarcasme méphistophélique. Le cynisme voyou du mitterrandisme pro-situ. L'Afrique réelle, et ses centaines de millions de déshérités n'ayant plus droit de chaumière, n'ont pas davantage d'existence pour les palais qu'une courbe de statistique dans un cours de l'ENA, promotion Debord. Si ce qu'il faut bien nommer une race élue, représentant un millième de l'espèce humaine, dispose de celle-ci corps et âme avec le droit de la dépouiller, détrousser, déraciner, délocaliser, déporter, détraquer, dépecer, démantibuler, dévitaliser, décérébrer à son gré, tout en s'étant approprié la plus grande part du patrimoine de l'humanité depuis ses origines, et si l'anéantissement se fait baptiser globalisation, n'est-ce pas que l'esprit de cette race élue surpasse, en radicalité révolutionnaire, celui de Swift, quand il préconisait que les pauvres se nourrissent de leur progéniture afin de remédier au fléau de la famine ? Sous le signe d'un situationnisme apocalyptique, dès le premier tome d'une œuvre introuvable (Pleine lune sur l'existence du jeune bougre, 1990) était donc éclairée la présente actualité par une tentative de vision globale.

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J’ai vu ces réalisations fantastiques de l’essence humaine que furent les traditions mythiques et religieuses, comme les créations de l’art, se rabougrir dans les miasmes de mystifications industrielles, où des sous-cultures excrémentielles fournissent le marché d’une religion nouvelle. Et j’ai vu cette perte absolue de l’essence humaine se vendre pour une libération. Plus la société se délabre en cancer de la finance à un pôle, d'où prolifèrent les tumeurs malignes sur un corps social réduit en lèpre et gangrène à l’autre pôle, plus l’essence humaine se désintègre

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Il se fait que ce roman fut publié par les éditions du Parti communiste français, qui disparurent au lendemain de la fin de l'Union soviétique. Alors s'accomplit une gigantesque trépanation de l'humanité, dont l'essence fut vidée de son sens, défini par l'humanisme d'inspiration marxiste non moins que par le soleil de la conscience d’Édouard Glissant. Quand Aimé Césaire prend congé du PCF en 1956, c'est lui qui agit en leader communiste pour fustiger l'immobilisme des Assis, non sans avertir : « ces forces ne peuvent que s'étioler dans des organisations qui ne leur sont pas propres, faites pour eux, faites par eux et adaptées à des fins qu'eux seuls peuvent déterminer ». C'est alors que s'installe une officine promise à connaître quelque notoriété sous le nom d'Internationale situationniste. Sa stratégie de l'ombre s'appuie sur une analyse des contradictions du « marxisme », pour prononcer une condamnation radicale des partis dirigeant le combat de la classe ouvrière. Manœuvre à laquelle répond, dans le camp communiste, une attitude comparable à celle du primate se bouchant les yeux, les oreilles et la bouche. Depuis lors fut neutralisé ce que l'on tolère encore dans la gestion municipale sous un label « communiste ». Le club conservant une telle dénomination, privé du soutien nourricier de Moscou qui assurait son intendance, dut faire preuve d'une soumission parfaite à qui désormais lui assurerait le remplissage des gamelles. Carriérisme, arrivisme et opportunisme de bon aloi firent en sorte que la médiocrité bureaucratique fût l'exclusif critère d'accession à la direction de ce vestige d'un temps révolu. La garantie d'une prospère sinécure sous l'aile protectrice de la social-démocratie stimule bien des appétits. Continuer d'arborer le drapeau de la Commune, en devant son confort à Versailles, méritait quelques complaisances. Dans la triple fonction qui jadis avait été sa raison d'être (celles d'intellectuel collectif, de champion du combat de classe et de bouclier des chaumières contre le glaive des palais), la direction du Parti fit preuve d'une docilité de toutou quémandant les sucreries de son maître et agitant la queue pour toute expression d'opposition, dressée à ne montrer les crocs que face au seul danger de Jean-Luc Mélenchon. C'est donc fort justement qu'un Pierre Laurent perçoit les dividendes mérités de sa servilité. Certaines rumeurs insistantes selon lesquelles Arnault, Pinault, Dassault, Lagardère, Bolloré, Drahi, Gattaz et quelques autres auraient des vues sur le siège du PCF et envisageraient d'en faire leur Quartier général, n'ont pas été démenties place du Colonel Fabien. Marc Zuckerberg s'est réservé le podium du Comité central et la tribune de L’Humanité pour présenter son programme électoral visant à construire une communauté globale.

 

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L'absence d'une tête pensante collective engendre tous les intégrismes. L'empire marchand ne cesse d’exacerber les désintégrations, dont il étale à l’infini ses gammes de produits miracles contenant mille promesses d’effacer les effets morbides, afin de restaurer l’intégrité perdue. Pareil cycle infernal est jugé sain quand il répond aux chiffres souhaités de la croissance, et préoccupant s’ils ne suivent pas la courbe voulue par les experts. Ainsi le bilan à deux chiffres de l’Ethiopie sert-il de modèle à l’Afrique, précisément parce que plusieurs dizaines de millions d’êtres en trop, voués à crever comme capital variable inutile, n’encombrent plus les statistiques d’un travail mort affichant une insolente santé…

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Quel plus prestigieux décor pour les shows de la tour Panoptic, quelle meilleure valorisation de Kapitotal, que le dôme du comité central conçu par Niemeyer ? Quelle vitrine plus transgressive pour les icônes des grandes marques ? Il s'agit d'effacer de la mémoire humaine une vérité : ce dont est grosse la société bourgeoise a les traits d'une organisation sociale esquissée dans les plus hauts rêves de l'humanité. Ce pourquoi le sommet du génie disparaît de la culture officielle. Depuis la disparition du marxisme, le personnel fonctionnant dans les secteurs de la culture est scindé selon une même ligne de fracture que celle divisant la société dans son ensemble. Une élite ignare truste les postes concentrant toute la plus-value symbolique, sans relation vitale avec un sous-prolétariat d'intermittents précarisés. Seul un tel clivage autorise la démagogie fasciste à éructer sa haine contre le monde intellectuel, recueillant de puissants échos dans les tréfonds de populations commotionnées. Car l'intelligentsia classique a trahi sa raison d'être, héritée des Lumières, dont les feux les plus éclairants se trouvaient être ceux de la tradition marxiste ; en sorte qu'une sous-culture excrémentielle ait pu s'imposer sans coup férir au sommet de la pyramide idéelle. Nul ne perpétue plus le message humaniste en son sens le plus noble, tant ce message est devenu dangereux : les cyniques toutous du PCF l'ont bien compris. Pourquoi se casser la tête à des réflexions n'entraînant que des déboires, quand on peut toucher sa solde en agitant la queue dans une confortable niche ? Pareille démission est le présupposé de la situation actuelle. Car la couardise du marxisme officiel face à Kapitotal et à la tour Panoptic (l'abandon d'une théorie de la praxis et d'une praxis de la théorie), s'identifie à la contre-révolution anticommuniste et à toutes les régressions psychiques du dernier quart de siècle. C'est une telle capitulation de la pensée, face à l'offensive idéologique ayant décrété la mort de Marx, qui permit à Thatcher de lancer : There Is No Alternative, davantage que ce TINA n'a réduit à néant l'hypothèse d'une issue dialectique au capitalisme. Cette abdication du parti de la médiation rendit possible un paralogisme : tous les hommes aspirent à être reliés ; Kapitotal et tour Panoptic n'ont d'autre objectif ; de sorte que votre bonheur sera fonction de Twitter, Facebook, Snapchat et Netflix.

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Tous les oripeaux moraux et idéologiques dont se pare la domination libertaire, tous ses shows les plus vulgaires substitués aux authentiques spectacles désormais interdits, doivent paraître sensationnels aux yeux des esclaves subjugués. Mais je ne vois plus que de lamentables loques rapiécées, des chiffons sans substance pendre ainsi que peaux mortes autour d’une structure démâtée servant de squelette à un épouvantail. Tel est l’ultime dessein de la technostructure : chasser les oiseaux et les fées, les muses et les djinns, les anges et toutes les âmes parcourant l’univers entre ciel et terre. Pour faire fuir ces voix ailées dont on dresse l’humain bétail à ne plus capter les messages, brouillés par les machines auxquelles on l’a connecté, prolifèrent les techniques assujettissant la masse aux robots. N’est-ce pas des recherches aéronautiques militaires que découle une cyberculture planétaire ayant pour effet d’enclore les cerveaux dans un ordre binaire ?

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C'est à l'heure où la vision de Marx devenait vraiment dangereuse, qu'elle fut condamnée à disparaître de l'espace public. Pensez donc ! Une majeure part de l'humanité n'a pour survivre que sa force de travail à vendre sur le marché, quand on lui signifie que les robots sont d'un coût moindre et d'un rendement supérieur. Il faut à ce capital variable s'aligner sur la productivité des machines ou disparaître. Si elle disposait de tout son esprit, l'humanité s'aviserait de l'inversion des moyens et des fins constitutive d'un tel rapport social. Pourquoi la valeur d'échange impose-t-elle sa logique à la valeur d'usage ? Pourquoi ce travail mort qu'est le capital dicte-t-il sa loi au travail vivant ? Si ces questions pouvaient être posées, la majorité n'eût-elle pas voté pour Bernie Sanders et Jean-Luc Mélenchon sur l'une et l'autre rives de l'Atlantique ? Mais uniformisation du marché comme standardisation des marchandises humaines sont des nécessités parées de tous les prestiges de la loi divine au service de César. Or le rêve communiste, issu des premières humanités puis transmué dans les sociétés de classes par la prophétie juive et le daïmonisme socratique, avant d'hériter du message christique puis d'assumer l’humanisme de la modernité, s'inscrit dans l'histoire comme négation de tout césarisme et ne peut donc faire l'objet d'équations fallacieuses avec la peste brune, que théorisèrent les situationnistes et vulgarisèrent les « Nouveaux Philosophes ». Mais cette idéologie devenue dominante ne dérange plus ceux qui gèrent encore l'enseigne coco. Plutôt soutenir Manuel Valls que La France insoumise. Et si le leader de celle-ci correspond à ce qu'était naguère un socialo, c'est raison de plus pour aboyer contre lui seul. Car le pacte faustien de ceux qui ont bradé l'héritage désormais trop compromettant de l’Étoile rouge, fut noué lors de la plus grotesque mystification politique des temps modernes : quand, avec Jack Lang en 1981, l'on prétendit passer « de la nuit à la lumière » ! L'assassinat des lendemains qui chantent n'eût pas été complet sans une volontaire euthanasie.

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Comment habiter le monde signifie : comment échapper à l’enclos ? D’abord, celui des mots. Le Palais ne s’est-il pas approprié « Révolution », quand les gueux des chaumières sont réputés les pires défenseurs de l’Ancien régime, les plus rétrogrades adversaires du progrès ? De même « réalité virtuelle » pour désigner une médiocre irréalité, quand virtualité signifie possible autre, potentialité. C’est-à-dire la définition même de l’art et du communisme.

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Les braves toutous s'affublant encore de l'étiquette communiste ne le font donc plus que pour en discréditer le sens historique, et accréditer l'usurpation du mot « révolution » par Baby Mac. Sans quoi, s'élèveraient chez eux des voix disant que l'absence d'alternative signifie l'interdiction d'une différance dans l'espace comme dans le temps. Nulle possibilité de différer un accomplissement historique par la double médiation d'une conscience et d'une organisation structurée. Les monades atomisées du marché (sédentaires ou nomades) ne sont plus reliées que par le seul Équivalent Général Abstrait qu'est l'argent, dont Baby Mac se veut l'incarnation césarienne. C'est ici et maintenant que ça se passe, vous suggère à chaque instant la tour Panoptic. Tout et tout de suite, proclame Kapitotal. Adhérez au camp des insiders et des winners ou vous serez propulsés dans le néant, selon les volontés du Très-Haut.

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J’ai vu défiler bien des mannequins géants dans lesquels, au gré de barbaries successives, chaque civilisation entassait l’ennemi pour un brasier dont les victimes se comptèrent par centaines, par milliers, par millions ; mais l’holocauste en cours oblige à calculer par milliards. Car ce chiffre exponentiel obéit lui-même à la loi des ordinateurs.

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Dans ce jeu de simulacres, à quels illusionnismes font appel toutes les apparences de transcendance auxquelles recourt l’immanence pure nommée Baby Mac ?  Vous le saurez quand sera rendue publique une Mélopée, conçue d’après les chants d’une sirène africaine et selon la vision globale d’un aède grec à la mémoire homérique : hors l’enclos sous le joug. Il vous en fut offert un aperçu dans les 7 livraisons de Schizonoïa. Derrière la colonisation marchande, unique option garantissant un futur désirable, seul a valeur démocratique le point de vue patronal. Kapitotal, par la voix de ses plus hauts dignitaires, peut se parer de l'autorité légitime d'un arbitre impartial défendant l'intérêt général au-dessus des vils intérêts particuliers, parce que la destruction de toute vision globale, comme de toute pensée critique, est assurée par la tour Panoptic. Bien plus : grâce aux apparentes inepties proférées par un Killer Donald, qui se plaît à ridiculiser comme à dessein le sommet de l'Etat, les multinationales de la Silicon Valley (donc les fonds d'investissement) peuvent se prévaloir d'une moralité supérieure à celle des pouvoirs publics et prétendre incarner les principales forces d'opposition à leur propre domination. Zuckerberg se profile déjà comme le successeur du gaffeur, auquel on aura permis d'accomplir, en Arabie saoudite et en Israël, un funk deal à 300 milliards avec le sionisme salafiste, avant de le remplacer par une figure incarnant la même utopie messianique et rédemptrice que Baby Mac.

 

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L'israélisation du monde va de pair avec la promotion du modèle saoudien. Sionland et son Salafistan sont les postes avancés de l'empire d'Occident pour contrôler tous les axes de l'Orient. La gestion de ce colonialisme relève d'une diplomatie secrète où djihadisme et terrorisme croisent le trafic des armes et du verbe insignifiant, dans un échange de flux régis par d'occultes officines aux ordres des industries militaires et de l'OTAN. Voilà ce qui sert de crâne à la planète. Nulle part il ne peut y avoir une tête comprenant l’espèce humaine ainsi qu’un organisme, dont la satisfaction des besoins matériels raisonnables serait l'unique objectif économique. Ses aspirations spirituelles et intellectuelles, quant à elles, relèveraient de finalités ultimes ayant pour axiome une conscience de sa propre histoire en devenir perpétuel.

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Inacceptable est la parole d’un type qui prétend révéler ce qui se passe, quand il est étranger à toutes les structures officielles et ne peut donc se prévaloir d’aucune autorité légitime. Raison pour laquelle il n’y a pas plus à savoir dans ses incompréhensibles charabias, que dans un discours délirant tenu jadis devant Lacan. Ne va-t-il pas jusqu’à prétendre que la doctrine économique néolibérale s’est acoquinée aux ruses politiques de la social-démocratie, non sans abuser d’une phraséologie d’ultragauche et moderniser le logiciel de l’extrême-droite, pour coloniser, à partir du centre, tout l’espace disponible, entièrement sous contrôle et désormais sans lieu d’opposition crédible, afin de conjurer l’affreux spectre dont Marx affirmait qu’il hantait l’Europe ? Il se prend pour Hamlet ou quoi ?

 

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Si l’actuel technopithèque, enclos dans son labyrinthe aux miroirs factices, pouvait capter la puissance d’esprit qui nous animait sur les premiers sentiers, son avenir en serait éclairé comme du plus puissant phare ayant jamais guidé l’humanité. Le mouvement des Lumières en eut l’intuition rapidement obscurcie. « Nous ne sommes pas au monde, la vraie vie est absente » : cette parole de Rimbaud jaillit comme la plus vive des flammes pour illuminer votre modernité. Lui fit écho ce « rêve d’une chose » en lequel se cristallisa pour Marx la mémoire de toute l’histoire jusqu’à nous, promesse d’un avenir humain viable…

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C'est ce que son alter ego n'a cessé de laisser entendre dans chacun des sept volumes où il fut mis en scène. L'an prochain retentiront partout les clameurs publicitaires commémorant l'anniversaire de Mai 68. Un autre roman que Pleine lune a-t-il fait sa substance des contradictions à l’œuvre dans ce mythe bientôt cinquantenaire, et de la manière dont il a déterminé les convulsions d'une époque ? L'an 2018 sera également celui d'un bicentenaire. Existe-t-il une œuvre littéraire contemporaine plus inspirée par Karl Marx, né en 1818 ? La tension entre changer la vie et transformer le monde, signifiée par ce double rappel, se donne-t-elle où que ce soit davantage à lire que dans cette Mélopée ? Elle ne doit donc pas exister. Cette année-ci, sera célébré en Belgique le 20e anniversaire du décès de celui qui demeure l'un des plus importants acteurs économiques, politiques et financiers de son histoire : Papa Maréchal. L'apparition de Mobutu fut cruciale dans une seule œuvre de fiction, tous arts confondus : l'unique roman ayant relaté les relations entre une minuscule métropole et une aussi gigantesque colonie. Raison pour laquelle sont inaudibles les six chants de la sirène du fleuve Mamiwata. Dans quelques mois se feront entendre les évocations, dans un prévisible sens unique, du centenaire de la Révolution d'Octobre. Rares furent en Belgique les créations littéraires ayant fait de l'Union soviétique une substance essentielle à leur trame. L'évocation d'un long séjour à Leningrad, ainsi que la figure d'un poète communiste grec ayant traversé le XXe siècle sans renier l'étoile rouge, lesté de l'héritage d'un aède homérique, sont raisons d'interdire d'accès à l'espace public une œuvre qui actualise les figures d'Hamlet et du Quichotte, comme celle de Thyl Ulenspiegel. Malheur à qui révèle sang du sens et sens du sang !

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Chacun sait de quels artifices, leurres, duperies, faux-semblants, doubles langages, mensonges éhontés, sont faits les dédales du trompe-l’œil constituant cette gigantesque illusion d’optique donnée pour décor au globe. Tel président prononce telle phrase à laquelle réplique une autre de tel concurrent. La machine à commentaires bruit. Chacun feint de croire à la véracité du système produisant ces bavardages fictifs, car il n’y a pas d’issue au labyrinthe. Celle-ci fut condamnée par la forclusion d’une hypothèse en sommeil : la possibilité, pour l’espèce humaine, de vivre conformément à son essence esthétique, éthique, politique...

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Mais ses prétentions sont pires encore. N'entend-il pas relier Homère et Césaire, Virgile et Dante, Shakespeare et Cervantès, Goethe et Hölderlin, Pouchkine et Maïakovski, Musil et Kafka, Joyce et Pessoa, Villon et Aragon, Charles De Coster et Patrick Chamoiseau, dans lesquels s’illustrerait selon lui le génie d’une Europe régie par des illettrés, tout en désignant Marx et Rimbaud comme le véritable axe franco-allemand ? Car il suffirait d'allumer tous ces feux pour que s'élucident les basses intrigues de notre époque ! Écoutons son verbiage. Kapitotal est un rapport social. Il définit l’élection d’une race à la dignité de sujet, dont les ordres sont dictés aux objets de la race damnée. Celle-ci n’a d’autre devoir que de réduire ses coûts sur un marché concurrentiel où domineront les robots, dans une compétition ne pouvant être acceptée qu’au prix d’une hallucination garantie par les shows de la tour Panoptic. La révélation de ce rapport fait l’objet d’un tabou qui supplante ceux du meurtre et de l’inceste. Consanguins et criminels sont en effet les liens de complicité qui assurent l’hégémonie de la race élue. Cette négation de l’humanité sera masquée par un humanitarisme transformant le monde en pseudocosme. Une schizonoïa généralisée permet de travestir l’enclosure en ouverture, une tyrannie libertaire en émancipation révolutionnaire ; de farder en progrès d’inspiration divine une régression vers la bestialité, en dépassement des anciens clivages l’abolition de tout devenir historique...

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Je vois une pyramide au sommet de laquelle élus de la noblesse et du clergé vouent leurs puissances conjointes à satisfaire les soifs d'une divinité s'abreuvant, toute honte bue, de sens autant que de sang dans le crâne de ses victimes. J'entends le rire de ce Moloch et je vois, dans les bas-fonds de cette pyramide, une plèbe réduite en esclavage qui de naissance éprouve les malédictions bibliques frappant Cham et Caïn, si ce n'est Ismaël...

J’invite les vivants à envisager qu’ils commettraient peut-être une erreur en ne prêtant pas l’oreille à un crâne vieux de 300.000 ans récemment découvert dans l’Atlas.

Anatole Atlas, 14 juillet 2017

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Source : http://spherisme.be/Texte/Sensinterdit.htm

 

Ceci est la conclusion de SCHIZONOÏA, du même auteur, qui a paru sur ce blog et que vous pouvez retrouver ici sur son lieu d’origine :

 

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http://www.spherisme.be/Texte/Schizonoia.htm

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 août 2017.

 

 

 

 

19:36 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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