17/12/2016
LE GRAND JEU - ALEP
L’Iran bientôt doté d’un sous-marin nucléaire
Le grand jeu
Mis à jour au 16 décembre 2016
Nous saluons avec grand plaisir le retour du site Sayed Hasan, muet depuis trop longtemps
Bachar al-Assad : « La défaite des terroristes à Alep est celle de l’Occident »
Interview à Russia Today – 14 décembre 2016
En deux vidéos sous-titrées en français
Transcription :
RT : Monsieur le Président, merci beaucoup d’avoir accepté de nous recevoir.
Bachar al-Assad : Vous êtes les bienvenus à Damas.
RT : Nous commençons avec Alep, bien sûr. Alep connaît actuellement ce qui est peut-être les combats les plus féroces depuis que la guerre a commencé il y a près de six ans ici en Syrie. Mais les politiciens et les médias occidentaux portent un regard très négatif au sujet de l’avance de votre armée. Pourquoi cela se produit-il selon vous ? La considèrent-ils comme leur propre défaite ?
Bachar al-Assad : En fait, après qu’ils aient échoué à Damas, parce que le récit des 3 premières années était « la libération de Damas des mains de l’État ». Quand ils ont échoué, ils sont allés à Homs, puis (ils ont échoué à Homs et) ils se sont concentrés sur Alep durant les 3 dernières années. Et pour eux, c’était la dernière carte majeure à jouer sur le champ de bataille syrien.
Bien sûr, ils ont toujours des terroristes dans différentes régions de la Syrie, mais ce n’est pas comme Alep qui est la deuxième plus grande ville (du pays), qui a une dimension politique, militaire, économique, et même morale (toute particulière) lorsque leurs terroristes sont vaincus.
Donc pour eux, la défaite des terroristes est la défaite de leurs forces par procuration, pour dire les choses clairement. Ce sont leurs forces par procuration, et pour eux, la défaite de ces terroristes est la défaite de tous les pays qui les ont supervisés, que ce soit des pays régionaux ou des pays occidentaux comme les États-Unis en premier lieu, la France et le Royaume-Uni.
RT : Vous pensez donc qu’ils considèrent cela comme leur propre défaite, n’est-ce pas ?
Bachar al-Assad : Exactement, c’est ce que je veux dire. La défaite des terroristes est leur propre défaite parce qu’ils constituent leur véritable armée sur le terrain. Ces pays ne sont pas directement intervenus en Syrie : ils sont intervenus à travers ces forces par procuration. Voilà comment nous devons considérer les choses si nous voulons être réalistes, indépendamment de leurs déclarations, bien sûr.
RT : Palmyre est maintenant une autre zone de troubles, et elle a été prise par Daech. Mais nous n’entendons pas beaucoup de condamnations à ce sujet. Est-ce pour la même raison ?
Bachar al-Assad : Exactement, car si Palmyre avait été prise par le gouvernement, ils auraient exprimé des craintes à propos du patrimoine historique. Lorsqu’on libère Alep des terroristes, les responsables occidentaux et les médias dominants expriment des craintes au sujet des civils. Mais ils ne s’inquiètent pas lorsque c’est l’inverse qui se produit, lorsque les terroristes tuent ces civils ou attaquent Palmyre et commencent à détruire le patrimoine de l’humanité - et pas seulement de la Syrie.
Exactement, vous avez raison. Car si vous considérez le moment choisi pour l’attaque contre Palmyre, vous voyez bien qu’il est lié à ce qui se passe à Alep. C’est une réponse à ce qui se passe à Alep, à l’avance de l’Armée Arabe Syrienne, et ils ont voulu saper la victoire à Alep et en même temps distraire l’armée syrienne d’Alep pour l’attirer vers Palmyre et stopper sa progression. Mais bien sûr, cela n’a pas marché.
Source : http://sayed7asan.blogspot.fr/2016/12/bachar-al-assad-la-...
Quant à nous, nous ne pouvons que souscrire au commentaire de notre lectrice Sémimi :
Libération d'Alep : l'UE a mis les drapeaux en berne. Hahaha !
Mogherini : Seule l'UE a apporté une aide humanitaire à Alep. Hihihi !
UE = mensonges, stupidité, aveuglement, lâcheté et cynisme sans frontières.
Vive Alep libérée, vivent ses libérateurs !
Le bloc atlantiste au bord de la crise de nerfs
entrefilets.com
13/12/2016 - On n’en espérait pas tant. En quelques semaines seulement, le Bloc atlantiste a fait un saut qualitatif remarquable sur l’échelle Richter du désordre globalisé. De la panique intégrale déclenchée par l’élection du déplorable Trump à la débandade des coupeurs de têtes modérés d'Alep-est, le joli petit monde du néolibéralisme militarisé prend l'eau de toutes parts. Alors forcément le Bloc réagit, sur-réagit même, avec le savoureux avantage que dans la précipitation, les marionnettistes de la pantalonnade ambiante ne prennent même plus la peine de camoufler un tant soit peu leurs manigances. Tout se fait ainsi à ciel ouvert, y compris le pire, le honteux, le normalement inavouable, et il n’y a qu’à se baisser pour ramasser les pépites. Inutile de dire que c’est évidemment sur le pont du Titanic US que l’on récolte les plus grosses. Ainsi, entre la CIA qui entre en guerre contre le FBI en essayant de renverser Trump avant même son entrée en fonction, et le Congrès qui vote des livraisons d'armes aux terroristes d’al-Qaïda supposés responsables des attentats du 11 Septembre, on surnage en plein vaudeville à l’échelle planétaire. Du caviar on vous dit. L’implosion est proche.
Le very very bad trip de Killary
Dès les premiers signes laissant penser que Trump avait tout pour devenir un adversaire sérieux d’Hillary-la-démente, nous nous étions pourtant étonné que le bonhomme ne soit pas victime du déséquilibré de service ou d’un accident de savonnette qui l'aurait laissé gisant dans une marre de Chanel 5, la mèche empalée sur la robinetterie en or de sa salle de bains. Quelle ne fut pas dès lors notre surprise non pas de le voir élu, on savait la chose possible sinon probable, mais de le voir tout simplement arriver vivant au scrutin. Il faut dire qu’enfermés dans leur bulle, ni l’élite-Système ni son clergé médiatique n’avaient pu imaginer ne serait-ce qu’un instant que le peuple aurait l'audace de les envoyer bouler.
Au soir du vote maudit donc, ce fut comme il se doit le séisme, le big one, façon Fukushima, avec dévastation des esprits effarés de toute la volaille médiatique planétaire et stupéfaction générale, cosmique même, de toute la pègre néolibérale dirigeante et de ses hordes de bobos-zombies.
En savoureux point d’orgue de la soirée, on avait même eu droit au pétage de plomb d’Hillary-la-démente qui, réalisant qu’elle ne serait jamais Présidente après tous les sacrifices consentis aux côtés de son ahurissant mari, s’était jetée toutes griffes dehors en hurlant comme une possédée sur son improbable chargé de campagne Podesta (1). Tétanisée, son équipe avait d'abord hésité à appeler enfin un prêtre exorciste avant de se contenter de lui administrer une dose massive de psychotropes (beaucoup plus que d’habitude) pour la faire redescendre de son very very bad trip.
Le joker Poutine, comme toujours
Sous l'aiguillon de la clique à Soros, la sidération générale avait rapidement laissé place à une presque révolution-orange avec ses incontournables flashmobs de bobos-zombies indignés, jusqu'à une abracadabrantesque tentative de recomptage qui devait finalement tourner court.
Rien de très sérieux donc, mais il restait bien sûr le joker Poutine à jouer. C’est désormais chose faite avec la publication par le Washington Post des «résultats d’une évaluation secrète de la CIA» (SIC). C’est-à-dire pas secrète du tout puisque transmise encore chaude directement à la rédaction du valeureux canard (2). Tout cela pour nous dire que le tentaculaire Poutine aurait gravement interféré dans le processus électoral de la plus grande démocratie du monde (gag) pour favoriser l’élection du Grand Déplorable. Et que donc cette élection ne serait implicitement pas valide...
Et comment l'épouvantable Vladimir aurait-il commis sont forfait ? Ah oui, en commanditant le fameux piratage des emails du chargé de campagne de Killary, l’inénarrable Podesta donc, ventilés par Wikileaks alias Poutinoleaks durant les semaines précédant le scrutin. Des emails qui révélèrent au passage toutes les petites maladies honteuses du clan Clinton et notamment ses manigances pour évincer l’autre démocrate Bernie Sanders et faire place nette à Hillary-Strangelove. Bien sûr, la CIA ne fournit aucune preuve de ses allégations, mais c’est là son privilège. Il faut dire qu'à une semaine de la nomination officielle de Trump à la Présidence par les Grands électeurs, on fait ce qu'on peut avec ce qu’on a.
Reste que là où la chose devient savoureuse, c’est que ce faisant la CIA a déclaré la guerre au FBI qui, lui, avait tout fait durant la campagne pour flinguer la candidature d’Hillary-la-démente.
Ce qu’il y a de réjouissant dans toute cette affaire est que quelle qu'en soit l'issue, le désordre général ne pourra qu’amplifier : si la manœuvre réussit, la probabilité de troubles importants voire d’une guerre civile augmentera d’autant, avec au minimum éclatement des structures politiques de cet Etat faussaire; si elle échoue, la guerre CIA-FBI perdurera sous la Présidence de Trump qui, plus que jamais, s’annonce donc comme la Présidence du désordre absolu (la seule vertu que nous lui reconnaissons pour l’heure étant de vouloir apaiser les tensions avec la Russie et réduire la voilure mortifère de l'Empire).
On attend donc la suite avec une certaine impatience, un peu taquine il faut bien l'avouer.
S.O.S. Al-Quaïda
L’autre foyer de désordre intégral est bien sûr la victorieuse alliance Bachar-Poutine-Hezbollah en Syrie. En effet, la chute d’Alep, imminente à l’heure où nous écrivons ces lignes (question d'heures même), a elle aussi déclenché un séisme de magnitude 1000 dans la bassecour politico-médiatique du Bloc atlantiste.
Dès les premiers signes de faiblesses des coupeurs de tête modérés qui tenaient la population de la ville en otage, le Bloc a immédiatement mobilisé l’entier de sa puissance.
A grands coups d’éditos mensongers, mièvres ou dégoulinants de mauvaise foi, tous les médias embedded ont été mobilisés pour pointer Poutine comme le responsable de la «pire catastrophe depuis la deuxième guerre mondiale», des pires crimes de guerre, crimes contre l’humanité, contre le monde, l’univers, le cosmos etc...
Parallèlement, des hordes de bobos-zombies s’offraient en solde leur supplément d’âme du mois en participant, la mine grave, à toutes sortes de manifestations héroïques dans les capitales de notre vertueux monde libre pour dénoncer la pire horreur jamais survenue depuis l’apparition de l’Homme sur terre, et même de l’amibe sous les mers.
Enfin, surfant sur cette vague d’indignation aussi sélective que gélatineuse, le Bloc atlantiste a ensuite vaillamment tordu le bras de tous les petits pays clients pour imposer résolution sur résolution devant le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale de l’ONU. Tout ce cirque n’ayant qu’un seul but: sauver les gentils terroristes du Bloc atlantiste, leur offrir ne serait-ce qu’un bol d’air, qu’un peu de répit, et surtout bien sûr des armes, des munitions et des troupes fraîches à la faveur d’une énième trêve humanitaire.
Pourtant, échaudé par une série de cessez-le-feu qui n’avaient déjà servi qu’à cela, Poutine a cette fois répondu « niet ».
Vous en reprendrez bien une tranche ?
Bien lui en a pris. Car aujourd’hui enfin, Alep au moins est libérée des coupeurs de tête qui mettent le pays à feu et à sang depuis plus de 5 ans maintenant. Détail piquant : les égorgeurs modérés se rasent désormais la barbe à tous les coins de rue d’Alep pour tenter de passer incognito et sauver leur peau (3).
Bien sûr, la riposte ne s’est pas fait attendre et l’Empire a immédiatement donné le coup de pouce nécessaire à la reprise de Palmyre par Daesh (4), histoire d’élever le coût d’Alep pour la Russie.
Dans le même temps, le Congrès US s'affolait et levait toutes les restrictions à la livraison d’armes sophistiquées aux groupes terroristes en Syrie, officiellement bien sûr pour soutenir une «opposition modérée» qui n’a jamais existé que dans la narrative officielle (5).
Outre le fait que la livraison prévue de lance-missiles sol-air fournira sans aucun doute à des groupes terroristes les moyens d’abattre des avions de ligne désormais (merci d'avance), il est savoureux de constater que le Congrès US se bat comme un beau diable pour sauver en Syrie les terroristes qu’il accuse parallèlement d’avoir abattu les tours du WTC un certain 11 Septembre 2001. Et ce n’est même pas nous qui le disons, mais la députée US Tulsi Gabbard, cheffe de file d’une fronde bipartite certes bien minoritaire, mais qui tente justement de «stopper la livraison d’armes aux terroristes» par son pays (6).
Nous voilà donc aux prises avec un Empire aux portes de l'effondrement intérieur et qui, sur le front extérieur, se proclame tout à la fois en guerre perpétuelle contre le terrorisme alors qu'il sponsorise désormais ouvertement les pires groupes terroristes que le monde ait connu.
Un tel degré d’entropie confine décidément au sublime, et prend même des allures de signe pour nous dire que l’implosion n'est plus très loin.
Piloté par une capitainerie US devenue folle, le Bloc atlantiste accuse ainsi difficilement le coup. L'élection de Trump et la perspective d'un apaisement avec la Russie avec une possible disparition de l'OTAN à la clé; la lame de fond qui menace de plus en plus clairement de couler bientôt l'UE technocratique de Bruxelles; et enfin la perte l'Alep qui signe l'échec de l'opération atlantiste de regime-change en Syrie, tout cela commence à faire beaucoup, et peut-être même trop.
Le nervous breakdown menace.
Mise en ligne par entrefilets.com le 13 décembre 2016
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1 Hillary serait entrée dans une colère noire la nuit des élections, s’en prenant physiquement à Podesta et Mook autour de minuit
2 La Russie aurait interféré dans l'élection présidentielle
3 Streets of Old Aleppo Covered in Hair as 'Moderate Rebels' Shave Their Beards and Run
5 Le Congrès US approuve la livraison de missiles sol-air à l’«opposition syrienne»
6 Projet de loi de députés US visant à empêcher le gouvernement de financer et armer des terroristes
Réception d’Andreï Makine à l’Académie française
« Stratèges criminels de l'Otan », « ignorants au pouvoir » : les Immortels ont pensé en perdre leurs dentiers
Le discours de réception de l'écrivain français d'origine russe Andreï Makine, à l'occasion de son entrée à l'Académie française, a pris de court tant le public russe qu'étranger. L'écrivain a reproché aux États-Unis leurs actions dans les conflits au Proche-Orient et a accusé l'Otan d'avoir déclenché la guerre en Ukraine.
Andreï Makine, écrivain français d'origine russe, qui vient d’être élu à l'Académie française, a préparé une longue intervention pour la cérémonie de bienvenue et il ne s'est pas limité dans ses propos au côté littéraire. Il a insufflé le « charme russe » dans l'Académie, selon certains, dans un discours peu attendu. « Comme le ciel de l'entente franco-russe semblerait léger à côté de ces lourds nuages ! Serait-ce la raison pour laquelle le français, en Russie, n'a jamais été entaché par le sang de l'histoire ? », s'interroge-t-il d'abord. « Pourtant, le sang, hélas, a coulé entre nos deux pays et bien plus abondamment que dans les sables et les montagnes de l'Algérie. 75 000 morts en une seule journée dans la bataille de la Moskova, en 1812 ». Mais ce début est encore inoffensif. C'est ensuite que son discours devient intéressant.
Source : https://fr.sputniknews.com/international/2016121610292178...
On imagine sans peine le hoquet de Madame le Secrétaire perpétuel…
Oups !
Le Conseil de sécurité se réunit à huis clos après l’arrestation d’officiers de l’Otan à Alep
Réseau Voltaire – 16 décembre 2016
Le Conseil de sécurité siège à huis clos, ce vendredi 16 décembre 2016 à 17h temps universel, alors que des officiers de l’Otan ont été arrêtés ce matin par les Forces spéciales syriennes dans un bunker à Alep-Est.
Source : http://www.voltairenet.org/article194584.html
Mis en ligne le 16 décembre 2016.
23:55 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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