10/03/2017

JOHN McCAIN ESPÈRE...3

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John McCain « espère travailler bientôt avec l’administration Trump et les chefs militaires » (Bureau du sénateur.)

 

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Juste après la visite de McCain à Erdogan, la Turquie coupe l’eau à la Syrie

Whitney WEBB – SakerItalia 8 mars 2017

 

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Des combattants kurdes prennent position au sommet du mont Annan qui domine le barrage de Tichrine, après l’avoir enlevé aux militants d’ISIS au sud de Kobané, en Syrie, le 27 décembre 2016. Photo Rodi Said

 

Quelques jours à peine après l’« insolite » passage de John McCain en Syrie et en Turquie, le gouvernement turc a coupé la fourniture d’eau du fleuve Euphrate au nord de la Syrie, violant les conventions internationales sur le droit d’accès à l’eau.

Bien qu’un certain degré de stabilité ait été restauré dans cette partie de la Syrie septentrionale, suite de la libération d’Alep et d’autres zones arrachées à Al Qaïda par l’armée syrienne, les forces extérieures paraissent déterminées à maintenir la région dans l’instabilité, quelles que puissent en être les conséquences. Dans ce dernier exemple d’agression contre la Syrie, la Turquie, qui a longtemps joué le rôle d’antagoniste dans le conflit qui dure depuis près de six ans, vient d’interrompre le cours de l’Euphrate en Syrie, privant le pays d’une de ses principales ressources en eau.

Selon la Hawar News Agency  kurde, la Turquie a interrompu l’approvisionnement hydrique de la Syrie vers le 23 février, ce qui a eu pour conséquence de contraindre à la fermeture une usine hydroélectrique du barrage de Tichrine, mais aussi de faire baisser de manière significative le niveau de la réserve d’eau qui lui était associée. Le barrage fournit à la fois l’eau et l’électricité à des parties-clés de la Syrie septentrionale, comme par exemple à la ville de Manbij et à d’autres parties du canton de Kobané, à majorité kurde.

 

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Le barrage de Tichrine

 

Le barrage est un des grands ouvrages qui longent l’Euphrate. Dans la vallée même de Tichrine se trouvent le barrage de Tabqa et son bassin, le lac Assad, qui fournit à Alep la plus grande partie de son électricité et de son eau potable, ainsi que l’eau nécessaire pour irriguer plus de 640.000 hectares de terres agricoles. Un fonctionnaire de la ville de Manbij a dit à la Hawar News Agency, que la ville allait fournir aux civils des générateurs à essence pour affronter le black out causé par le blocage des eaux du fleuve. Le même fonctionnaire a ajouté que la Turquie « en interrompant le cours de l’Euphrate, a violé les conventions internationales sur l’énergie hydroélectrique, celles-ci dépendant de l’accès aux eaux du fleuve ».

Ce n’est pas la première fois que la Turquie prive les Syriens d’eau pour favoriser ses objectifs politiques dans la région. La Turquie avait déjà interrompu le cours du fleuve en mai 2014, faisant baisser le niveau du lac Assad de plus de 20 pieds et créant les conditions d’un génocide par déshydratation. En récidivant, la Turquie menace aussi les civils irakiens. Les principaux centres urbains tels que Mossul, dont  l’alimentation en eau potable dépend en grande partie des envahis alimentés par l’Euphrate, pourraient subir de graves conséquences si l’interruption du cours du fleuve persiste.

L’acte d’interruption du fleuve n’est pas sans précédent, mais son timing est particulier. Quelques jours seulement auparavant, le sénateur John McCain s’est rendu en secret [illégalement, ndt] dans le canton de Kobané, c’est-à-dire dans la région qui se trouve aujourd’hui privée d’eau, avant de se diriger vers la Turquie, où il a rencontré le président Recep Tayyip Erdogan. Selon le bureau du sénateur « la visite du sénateur McCain a été une occasion précieuse d’évaluer sur le terrain l’état des choses en Syrie et en Irak », ajoutant que McCain espère travailler bientôt avec l’administration Trump et les chefs militaires « pour optimiser notre approche » dans la lutte contre l’État Islamique.

Bien que les États-Unis aient soutenu les Kurdes dans leur lutte pour se maintenir dans les territoires qui longent la frontière turco-syrienne non soumises aux terroristes, ils l’ont fait au prix de notables complications dans les relations entre les USA et la Turquie. Par exemple, dans les premiers mois de 2016, Erdogan a demandé de manière théatrale aux États-Unis de choisir entre s’allier à la Turquie ou aux Kurdes syriens. L’affrontement diplomatique a, depuis lors, atteint des sommets de tension, la Turquie, il y a moins de deux semaines, menaçant d’envahir la ville de Manbij tenue par les Kurdes. Manbij est la ville qui souffre le plus du blocage de l’Euphrate par la Turquie, ce qui fait supposer que cette action est destinée à déstabiliser les Kurdes avant d’en arriver à des mesures plus drastiques.

Il vaut aussi la peine de se rappeler qu’en dépit des affirmations d’Erdogan et de McCain prétendant vouloir « défaire » l’État Islamique et les autres factions terroristes, ils ont l’un et l’autre conservé des liens étroits avec ces mêmes groupes. Ceci, évidemment, fait penser que la visite de McCain, de même que les initiatives précédentes de la Turquie, ne sont pas exemptes d’arrière-pensées, qui restent encore à être exprimées publiquement.

Par exemple, McCain a déployé tant de zèle dans ses efforts pour écarter Assad du pouvoir, qu’il n’a jamais ménagé ses rapports avec les « rebelles modérés »  et les forces d’opposition les plus avérées telles que l’État Islamique. Cela est confirmé par une photo de honteuse mémoire, qui montre McCain posant avec Khalid al-Hamad, un « rebelle modéré » [celui qui s’est fait filmer mangeant le cœur d’un Chi’ite, ndt]. McCain a d’ailleurs admis sa rencontre avec ISIS devant la télévision nationale, allant jusqu’à reconnaître qu’il était encore en contact avec l’infâme groupe terroriste.

 

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Le sénateur McCain en Syrie, en compagnie du groupe « rebelle » Tempête du Nord soutenu par les USA.

 

Erdogan, de son côté, s’est révélé être un acteur important dans la contrebande pétrolière de l’État islamique pour la vente sur le marché mondial du pétrole volé à la Syrie. Ce sont ces ventes de pétrole qui ont permis à l’État Islamique de croître jusqu’à devenir aujourd’hui un des groupes terroristes les mieux financés de la planète.

Avec des liaisons de ce genre, aujourd’hui parfaitement documentées, il paraît hautement improbable que McCain et Erdogan aient discuté de la manière de défaire l’État Islamique. Au vu des preuves, il semble beaucoup plus vraisemblable qu’ils aient toujours, l’un et l’autre, la ferme volonté de déstabiliser la région dans la poursuite de leur but commun, qui est le renversement d’Assad. En plus de la Turquie déjà au travail pour déstabiliser la Syrie septentrionale en la coupant de ses ressources en eau, nous verrons bientôt quelles autres mesures ont pu être discutées au cours de cette rencontre « secrète ».

Source : http://www.mintpressnews.com/syrias-water-cut-off-by-turk...

Via : http://sakeritalia.it/medio-oriente/siria/la-turchia-tagl...

Traduction de l’anglais : Raffaele Ucci, pour SakerItalia

Traduction de l’italien : c.l. pour A.S.I. et Les Grosses Orchades

 

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Beaucoup pensent que le moyen d’arrêter le feu sans cesse attisé sous l’effroyable chaudron du Moyen Orient se trouve en Palestine.

 

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Quelques-uns se tournent – et certains même de bonne foi – vers un sujet jusqu’à présent tabou : la « solution à un état ». Oui, mais dans quel état cet état ?

 

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Pour un seul État démocratique en Palestine/Israël

Contribution au débat : Conférence de Lausanne 23-25 juin 2004

(Depuis, les morts continuent de pleuvoir. LGO)

par Ginette Hess Skandrani

qui persiste et signe – 10 mars 2017

 

8. Skandrani.jpgJ'ai adhéré à l'association « Pour un seul État démocratique en Palestine/Israël », après bien des réflexions, analyses et discussions avec les un/es et les autres. Cela me semblait une proposition très utopique (ce qui était un avantage, car l'utopie c'est la vie), provocatrice (ce qui est également un avantage, car provoquant des débats contradictoires) et surtout antisioniste (ce qui sera beaucoup plus difficile à faire admettre).

Je savais que cette initiative serait très difficile à expliquer à ceux qui militaient pour la décolonisation de toute la Palestine, en disant ce sera aux Palestiniens de décider quelle forme ils veulent donner à leur État.

Encore plus difficile à faire comprendre à ceux qui voulaient deux États, l'un a côté de l'autre. Et certainement impossible à ceux qui dénonçaient la violence de l'État d'Israël sans proposer de solution.

Certains de mes amis argumentaient : « Pourquoi rajouter Israël au titre, cet État usurpateur des terres palestiniennes ayant été créé sur un mensonge, et puis, la Palestine ancestrale n'englobait-elle pas tous les peuples et communautés ? Pourquoi ne pas revenir carrément à avant le vote de la résolution 181, le 29 novembre 1947 ?

D'autres disaient : « Il ne peut y avoir d’égalité entre tous les habitants si les uns ont tout et les autres rien. La démocratie proposée ne peut être qu'une démocratie de domination et d’usurpation. »

D'autres encore : « comment allez-vous vous opposer à l'idéologie sioniste qui est fondée sur l'épuration ethnique ? »

Puis, « Et tous les millions de réfugiés et déplacés, comment gérer ce problème, sans provoquer de nouveaux drames ? »

Ou : « Il faudra pour créer un nouvel État, détruire les structures d'Israël avec quels moyens et quelles transitions ? »

Je répondais souvent :

« Qui aurait pu imaginer au cours de toutes ces années de manifestations, rassemblements, pétitions, conférences contre l'apartheid en Afrique du Sud que ces deux communautés (noires et blanches, colonisateurs et colonisés, exploiteurs et exploités allaient se réconcilier et essayer de construire ensemble ce pays ? »

Ou bien :

« Qui aurait pu imaginer, que l'URSS, aussi impérialiste que les USA, allait se désintégrer aussi vite ? Elle a du coup réveillé tous les nationalismes, identités qu'elle avait réprimés dans le sang.

Qui dans ce XXIè siècle naissant peut s'imaginer qu'un État ethnique, fondé sur le droit du sang, d'apartheid excluant tous ceux qui n'appartiennent pas à l'ethnie dominante puisse continuer à survivre dans un monde en pleine mutation ? »

 

Quelques réflexions à faire partager :

Faut-il opposer la proposition d'un Etat unique pour tous, à celle de deux Etats séparés ?

Après quatre guerres, deux Intifada, des milliers de massacres, des centaines de milliers de déportations, des milliers de maisons et de champs détruits, plusieurs négociations manipulations baptisées "pour la paix" et ratées… Rien n'a changé. Les sionistes ne peuvent toujours pas profiter tranquillement des terres usurpées.

Les Palestiniens sont toujours debout et résistent toujours.

Le peuple palestinien se relève à chaque fois que quelques âmes bien pensantes veulent lui faire baisser la tête en lui proposant des accords frelatés.

Il sait bien que sa cause est juste et qu'il finira par gagner.

En ce début d'année 2004, et malgré toutes les manipulations siono-américaines s’appuyant sur les complicités européennes, nous savons tous que la solution idéale est  celle d'un « État unique pour tous, pluriel, multiethnique, multiculturel et démocratique avec des droits et des devoirs partagés pour tous ses habitants quelle que soit leur religion, leur appartenance, leur pratique ou leur non-pratique religieuse ».

Cette initiative sera très difficile à faire accepter à tous les protagonistes, y compris à certains Palestiniens qui justifient la création d'un État islamiste à côté de l'État juif. Cette initiative me semble tout aussi dangereuse et pleine d'embûches que celle  proposée par les Israéliens qui nous ont prouvé depuis longtemps qu’ils ne lâcheront aucune parcelle de terre conquise sans pression économique de la communauté internationale.

Seul un boycott des produits israéliens saura les convaincre qu’ils n’ont pas plus de droits que les Palestiniens sur cette terre.

Deux États, dont l'un – l'Israël – détiendrait 78% des terres de la Palestine historique en continu, maintiendrait les colonies de peuplement, le mur de la honte, les routes de contournement chez son voisin et possèderait toujours les armes de destruction massive prenant en otage tous les peuples de la région.

Et, l'autre,

Le Palestinien avec 22 % (moins le mur, les colonies et les routes de contourrnement), morcelé, parcellisé, sans aucun débouché vers l'extérieur, désarmé et esclavagisé par son voisin.... ne nous semble absolument pas viable.

 

Un petit peu d'histoire :

La résolution 181, votée le 29 novembre 1947 par l'Assemblée générale de la toute jeune ONU instaure la partition de la Palestine par 33 votes pour, dont celles des États-Unis, de l'Union soviétique et de la France, 13 contre et 10 abstentions, dont celle du Royaume-Uni. C'est cette résolution imposée par les grandes puissances du moment qui est responsable de la Nakba.

Il faut rappeler qu'à cette époque, une grande partie des peuples de la planète n'étaient pas souverains et n'avaient donc pas voix au chapitre. Toutes les manœuvres et pressions exercées par les grandes puissances occidentales auront été bonnes pour obtenir la majorité requise des deux tiers.

 La résolution 181 crée :

° Un État juif sur 56, 47 % de la Palestine pour 498 000 juifs.

° Un État arabe sur 43,53 % du territoire pour 807 000 Palestiniens et 10 000 juifs.

° Un régime de tutelle internationale pour Jérusalem avec 105.000 Palestiniens et 100.000 juifs.

Cette résolution jugée illégale et illégitime a toujours été dénoncée par l'ensemble du Monde arabe car : 

° Le peuple le plus concerné par ce vote, le peuple palestinien, peuple autochtone dans toutes ses composantes, n'a jamais été consulté sur le partage de sa terre.

° Le Monde arabe étant encore largement colonisé et ne pouvant donc s'exprimer officiellement alors qu'il était tout autant concerné par le devenir de cette région n'a pu prendre part au vote.

° Et surtout l'ONU a outrepassé son rôle en créant artificiellement un État sur la terre d'un peuple qui s'y accrochait et continue encore aujourd'hui à s'y accrocher désespérément.

Le mandat britannique a pris fin la 14 mai 1948 et le lendemain, les sionistes ont proclamé unilatéralement l'État d'Israël.

En quelques jours les Palestiniens sont devenus minorité au sein d'une entité étrangère, sans changer de lieu, sans avoir été consultés. La fin du mandat colonial britannique annonçait leur aliénation existentielle.

Comment auraient-ils pu accepter passivement ce hold-up ?

Déjà avant mai 1948, les persécutions anti-palestiniennes, marquées par le massacre de Deir Yassine dans la nuit du 9 au 10 avril où l'Irgoun de Beghin et le groupe Stern de Shamir massacrèrent plus de 300 civils endormis, entraîne la fuite d'environ 300 000 personnes, sans qu'aucun pays arabe ne proteste. 380 villages furent comme Deir-Yassine rayés définitivement de la carte.

Après une tentative de trêve marquée par l'assassinat du médiateur de l'ONU, le Comte Bernadotte, par le groupe Stern, la première guerre Israélo-arabe consacrait la victoire d'Israël, les pays arabes préférant signer des armistices séparés en n'acceptant que des frontières de fait.

La défaite arabe a permis à l'État juif de s'agrandir et a redessiné une nouvelle configuration de la Palestine :

° L'État d'Israël avec 12 % de Palestiniens restés sur place ;

° Une Palestine sous influence égyptienne (la Bande de Gaza)

° Une Palestine annexée à la Transjordanie dans le royaume hachémite de Jordanie (la Cisjordanie).

Ces deux morceaux de Palestine s'appelleront dorénavant « Territoires occupés ».

La Palestine ancestrale a été atomisée, ses habitants exilés sur leurs propres terres, dotés du statut de réfugiés, assistés par l'UNRWA (organisme d'assistance des Nation Unies pour les réfugiés), parqués dans des camps concentrationnaires à Gaza ou en Cisjordanie qui en accueillent près de 700 000.

Dès lors, on distingue les Palestiniens de l'intérieur ceux des territoires occupés en 48, ceux des territoires occupés en 67 et ceux de l'extérieur (les réfugiés, auxquels on peut ajouter la diaspora disséminée dans le Monde arabe, eu Europe et aux USA ou ailleurs).

Le 11 mai 1949, Israël est admis au sein de l'Onu et est à ce jour, le seul État devenu membre sans avoir eu à déposer une carte de ses frontières. Il contrôle environ 80 % de la Palestine et rejette immédiatement l'internationalisation de Jérusalem votée par l'Onu.

Dans le même temps, en application de la « loi du retour », les juifs qui s'installent sont automatiquement naturalisés alors que les "réfugiés" (nouveau nom des Palestiniens) qui y sont nés n'ont pas le droit d'y revenir.

Les Palestiniens n'ont jamais accepté cet état des lieux et ont toujours organisé la résistance à l'occupation avec obstination et détermination et parfois des actions fortes et spectaculaires selon les conjonctures.

Si nous voulons nous engager sur la proposition d'un seul État démocratique sur la terre historique de Palestine, il faut avant tout, dire que nous voulons décoloniser toute la Palestine et donc démanteler les structures d'Israël et, nous ne pouvons transiger sur ces principes

Il faudra aussi nous poser des questions sur le démantèlement des colonies et de ces horribles routes de contournement qui zigzaguent entre les champs, les villages et les maisons palestiniennes. Et ne parlons pas de ce mur barbare qui nous rappelle, à nous autres Européens, de si sinistres souvenirs.

 

La résistance palestinienne

Cette résistance a toujours existé. Mais elle ne nous apparaissait pas dans nos lucarnes télévisées, puisque le peuple palestinien était nié dans son existence, donc sa résistance légitime ne pouvait qu'être traitée d'inexistante ou forcément de terroriste.

L'Intifada de 1987, avec le soulèvement de l'ensemble de la population, les enfants lanceurs de pierres, les femmes largement engagées dans l'autosuffisance alimentaire, les familles boycottant les produits israéliens, organisant les entraides, les grands-mères et grands pères soutenant l'infrastructure de la résistance,, a donné une autre image de ce peuple spolié depuis si longtemps.

Les accords d'Oslo, comme tous ceux qui ont suivi, y compris l'arlésienne de Genève, que nous n'avions pas soutenus, ont été une énième tentative de soumettre la résistance.

 L'Intifada Al Aqsa est certainement plus organisée et différente de la première.

La résistance prend aujourd'hui plusieurs formes. Nous devons la soutenir globalement et dans toutes ses composantes, car elle est juste.  Et résister à l'occupant, est non seulement un droit mais aussi un devoir et ceci pour tous les peuples envahis.

Nous comprenons fort bien que les attaques-kamikazes puissent choquer quelques-uns, mais elles ne sont certainement pas plus choquantes que les F16, les missiles envoyés dans les maisons occupées par des familles.

Nous n'avons pas à critiquer la forme de résistance que choisissent les Palestiniens.

 

Les réfugiés palestiniens

Intervenir pour un État unique en Palestine, implique évidemment d'exiger le droit au retour des réfugiés

La résolution 194 adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 11 décembre 1948 spécifie dans son paragraphe 11 : "Il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, que des indemnités doivent être payées au titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers ou pour tout bien perdu et endommagé". 

Cette résolution pourtant acceptée par Israël pour pouvoir accéder à l'ONU n'a jamais été appliquée. Encore aujourd'hui, après 55 ans d'errances des réfugiés et plusieurs guerres subies, l'État juif refuse toujours d'en discuter.

Actuellement, selon l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) organisation crée en 1949, les réfugiés Palestiniens et leurs descendants, sont au nombre, de l'ordre de trois millions et demi de personnes dont 30 % vivent dans des camps. Le sort de ces réfugiés constitue depuis plus d'un demi-siècle le plus grand problème humanitaire jamais posé, la honte des Nations Unies et de la Communauté internationale et surtout un problème de sécurité majeure, ayant eu des répercussions régionales énormes et jouant un rôle central pour la paix dans le Moyen-Orient. Ce problème s'est encore accentué depuis la colonisation de l'Irak, vu que les Palestiniens qui s'étaient intégrés dans la population irakienne ont été ramenés dans des camps et revivent dans le plus complet dénuement.

 

Les Prisonniers palestiniens

Les prisonniers palestiniens ont aussi été les oubliés des accords signés. Pourtant les prisons israéliennes sont bondées.

Dans un rapport (2/2004) de Nadi al-asir al-filistini (Club du prisonnier palestinien) :

 7254 Prisonniers dispersés dans 15 prisons israéliennes, 311 prisonniers jugés à la peine de prison à vie et 319 dont la peine dépasse 15 ans de prison. Parmi ces prisonniers se trouvent beaucoup de femmes et d'enfants.

En mettant en avant des justifications « sécuritaires » émotionnelles, Israël est capable d'ignorer ou de violer délibérément les droits des enfants palestiniens. A cause de la « sécurité », 2500 enfants palestiniens ont été arrêtés, détenus et dans de nombreux cas torturés et maltraités au cours des trois ans et demi qui viennent de s'écouler.

 A cause de la « sécurité », au moins 340 enfants sont détenus aujourd'hui dans des prisons militaires et civiles en Israël. A cause de la « sécurité », 30 d'entre eux accomplissent une peine dans une prison dans le désert, sans avoir eu droit à un procès.

 

Le désarmement d'Israël devient urgent

N'oublions pas qu'Israël possède des armes de destruction massive L'armement nucléaire israélien a été dénoncé dès 1986 par l'ingénieur israélien Mordachaï Vanunu, dans le "Sunday Times" des 5 et 12 octobre 1986. Cela fait 17 ans qu'il croupit en prison et au secret. C'est dans le complexe nucléaire de Dimona, planqué dans le désert du Neguev, ayant plusieurs étages souterrains qu'Israël a produit une centaine d'ogives nucléaires. Ces ogives ont certainement triplé depuis lors puisque personne, ni dans la région, ni parmi les "pays qui veulent donner des leçons au peuple irakien" ne s'en est inquiété. Le silence officiel, la protection des autres puissances nucléaires, le barrage des informations reste à ce jour total.

L'usine est cachée dans le désert et produit des ogives nucléaires depuis 1966. Entre-temps, elle a certainement, d'après certains articles échappés dans une certaine presse israélienne, fabriqué des armes thermonucléaires d'une capacité suffisante pour détruire des villes entières.

Nous savons aussi que l'armée israélienne utilise ponctuellement des gaz qui auraient des effets sur le système nerveux pour les personnes qui les inhalent. Accusation sur laquelle s'était fondé un journaliste de France culture pour mener une enquête dans la Bande de Gaza. Nous avions déjà, lors d'un voyage en Palestine été affrontés à ce genre de gaz qui pue comme des œufs brouillés et est d'une couleur jaunâtre très bizarre. Ce ne sont certainement pas des gaz lacrymaux. Les femmes nous disaient que ce gaz faisait avorter les femmes enceintes et était responsable de l'étouffement des personnes âgées ou de ceux qui avaient des problèmes respiratoires.

 

Contribution au débat : un seul État démocratique en P/I

Ce sont quelques bases sur lesquelles nous avons créé l'association « La Pierre et L'Olivier » en 1990 et nous n'avons jamais transigé sur ces principes. Nous n'avons pas soutenu les accords d'Oslo ni aucun des suivants, car nous sommes restés fidèles aux propositions de la charte de l'OLP : Un État laïc et démocratique sur toute la terre de Palestine. Pour nous, ainsi que pour d'autres organisations palestiniennes, arabes, chrétiennes ou musulmanes, cette charte n'a pas été jugée caduque.

Nous désirons apporter notre contribution au débat "pour un seul État démocratique en Palestine-Israël" tout en restant vigilantes et en surveillant de près le génocide du peuple palestinien programmé et réalisé au fil des années et des occupations successives. Nous devons continuer à dénoncer partout le projet de disparition d'un peuple autochtone sur cette terre riche de milliers d'années d'histoire et de diversité culturelle.

Texte proposé pour la Conférence de Lausanne de Juin 2004 « Pour un seul État démocratique en Palestine/Israël »

Paris, mars 2004

(Réactualisé en Janvier 2006)

Après la victoire électorale du mouvement de résistance Hamas et la défaite de ceux qui avaient négocié tous les accords de soumission et  malgré toutes les manipulations siono-américaines soutenues par tous les médias et les faux amis des Palestiniens en Europe ou ailleurs faisant passer ce mouvement pour des terroristes, nous espérons qu’ils sauront rester dignes de la confiance du peuple palestinien.

Le peuple palestinien ne s’est pas trompé, il a voté pour ceux qui ont continué à résister à l’occupation sioniste.

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Robert Chaudenson, sur son blog Mediapoart :

Israël / Palestine : Un ou deux États ?

https://blogs.mediapart.fr/robert-chaudenson/blog/250217/...

Israël / Palestine : Un ou deux États ? (suite et fin)

https://blogs.mediapart.fr/robert-chaudenson/blog/260217/...

 

Un article d’Investig’action – il date de 2012 mais il est très documenté

Un État ou deux États en Palestine ?

http://www.investigaction.net/un-etat-ou-deux-etats-en-pa...

 

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En janvier dernier, la gauche israélienne, en la personne de M. Gideon Levy prenait position :

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La solution à deux États est déjà morte

Gideo Levy – Haaretz 2 janvier 2017

 

10. Gideon Levy.jpegUne question à ceux qui soutiennent ouvertement la « solution à deux États », c’est-à-dire à peu près tout le monde, depuis le secrétaire d’État US John Kerry jusqu’au professeur Shlomo Avineri : vous dites tous que cette solution est en grand danger, peut-être même agonisante. Mais que faudrait-il qu’il advienne pour que vous admettiez qu’elle a rendu son dernier soupir ? Que faut-il de plus pour que vous admettiez qu’elle est morte ? Dix mille colons de plus ? Ou vingt mille ? Cinq ans de plus dans l’impasse ? Quand est-ce que vous allez l’admettre ?

La plupart des gens connaissent la vérité, mais refusent de l’admettre. Ils savent que le nombre des colons a atteint une masse critique. Ils savent qu’aucun parti israélien ne les fera jamais évacuer. Et sans qu’ils soient tous évacués – et cela aussi c’est une chose que chacun sait – il n’y a pas d’État palestinien viable.

Ils savent que le colonisateur israélien n’a jamais eu l’intention de mettre en œuvre la « solution à deux États ». Le fait est que tous les gouvernements israéliens – absolument tous – ont continué l’entreprise de colonisation.

Les supporters des deux États sont préoccupés par la situation, même effrayés. Ils se conduisent comme les proches d’un patient moribond, qui est déjà en état de mort cérébrale, et dont on a besoin de prélever les organes pour les transplanter, mais qui refusent, espérant que d’une manière ou d’une autre un miracle va survenir qui le ramènera à la vie. De Kerry à Avineri, c’est exactement ainsi que se conduisent les partisans des deux États : ils espèrent un miracle et pour cette raison ils s’opposent à des transplantations qui sauveraient des vies.

Il est difficile de tout reprendre à zéro. La « solution à deux États » était idéale [1]. Elle garantissait une relative justice aux deux parties, et un État pour chaque nation. Mais Israël a tout fait pour la détruire, via ses colonies, le seul facteur irréversible dans l’équation de la relation entre Israël et la Palestine.

C’est la raison pour laquelle la colère du monde contre les colonies s’est soudain intensifiée : il sait qu’elles sont irréversibles. Mais pour autant les soutiens des deux États, que ce soit à Jérusalem ou à Washington, n’ont jamais rien entrepris pour y mettre fin quand il était encore temps. La conclusion est inévitable : déclarer la mort de la « solution à deux États ». Mais au lieu de cela, ils continuent à attendre un miracle.

Kerry, Avineri et leurs semblables sont pleins de bonnes intentions. Ils ont raison, d’ailleurs, de dire que c’était la seule solution. Mais en niant qu’elle soit morte, ils ne font rien d’autre que consolider le statu quo, l’occupation, ce qui est le but du gouvernement israélien.

En Europe, aux États-Unis, à l’Autorité palestinienne et en Israël, des gens continuent à psalmodier « deux États », par inertie et par peur des conséquences du changement. Et ce faisant, ils anesthésient et étouffent toute réflexion adaptée à la nouvelle situation.

S’accrochant de toute leur volonté à la solution d’hier, les soutiens de la « solution à deux États » répondent agressivement à quiconque essaie de remettre en question leur foi irrationnelle en un miracle. C’est la manière de faire classique pour les croyance religieuses, quasiment messianiques : malheur à qui essaie de les mettre en doute. Et c’est ainsi qu’ils se conduisent actuellement envers A. B. Yehoshua, qui a proposé une solution typiquement dans le bon vieux style israélien à la situation nouvelle [2].

Yehoshua a proposé d’accorder un statut de résident permanent à des Palestiniens qui vivent dans la « zone C » [de la Cisjordanie occupée], sous contrôle israélien total. C’est trop étriqué, trop nationaliste et trop discriminatoire. Yehoshua croit encore en la supériorité des juifs, dans des accords intérimaires et dans les petits pas au-dessus des abysses. Mais, contrairement aux tenants de la « solution à deux États », au moins a-t-il le courage et l’intégrité de reconnaître la nouvelle réalité et d’essayer d’y offrir des solutions. Et cela seul suffit pour qu’il soit considéré comme un hérétique par ses pairs.

En effet, la solution d’un seul État démocratique est une hérésie au regard de toutes les croyances dans lesquelles nous avons été élevés. Elle nous impose de tout repenser : repenser le sionisme et tous les privilèges qui ne sont accordés qu’à un seul peuple. C’est ici que commence une longue et pénible route. Mais c’est la seule qui nous reste encore ouverte.

Cette route conduit à l’une des deux destinations : un État d’apartheid ou un État démocratique. Il n’y a pas de troisième option. Le discours croissant de l’annexion et les lois anti-démocratiques adoptées à la hâte démontrent qu’Israël est en train de jeter les bases idéologiques et légales pour mettre en œuvre la première option, un État d’apartheid.

Le combat contre cela doit se concentrer sur la seconde option : l’État démocratique. Ceux qui continuent à jacasser à propos des deux États sabotent cet effort.

Un rappel : la « solution à un État » existe depuis déjà longtemps. Au cours de l’année qui commence aujourd’hui, on va célébrer le 50e anniversaire de sa fondation. Le moment est venu de lancer une bataille à propos de la nature de son régime.

Gideon Levy 

Source : http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.762347

Via : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Palestine-la-gauche...

 

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Aline de Diéguez, interrogée, se récuse. Elle est beaucoup plus pessimiste que tous les auteurs qui précèdent :

« Il n'y a, à vues humaines, que deux solutions  à la situation actuelle : l'expédition de tous les Palestiniens sur la lune ou leur extermination.

Il y en a peut-être une troisième à plus long terme : le suicide (par déclenchement d'une guerre stupide) du belligérant le plus hargneux. »

Elle veut dire « que deux solutions qui aient jamais été sérieusement envisagées » et on comprend qu’elle soit fatiguée « des ratiocinations qui ne déboucheront jamais sur aucun acte politique » et qu’elle ne puisse rien dire de plus que ce qu'elle a déjà dit/écrit. En vain.

Mais parce qu’il y a des gens parmi vous qui n’étaient peut-être pas nés quand elle les a écrites, il nous semble quand même que c’est le moment ou jamais de lire ou de relire une de ses chroniques de la Palestine occupée. Que voilà :

 

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Aline de Diéguez

Chroniques de la Palestine occupée

10 - Israël et son cadavre

"Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux!"
Eugène IONESCO

 

Pour qui sait les lire, les chefs-d'œuvre sont des fils d'Ariane. Quand j'ai rencontré Amédée, j'ai compris que j'avais trouvé le guide qui me permettrait d'avancer dans le labyrinthe israélo-sionisto-palestinien avec une petite chance de découvrir la sortie.

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1 - Rencontre d'Amédée et de Madeleine
2 - Le bocal israélien
3 - Un cercle vicieux
4 - La gestation du cadavre - Petit rappel historique
5 - Le cadavre se rebelle
6 - Le cadavre grandit de plus en plus rapidement
7 - Massacre à la tronçonneuse
8 - La guerre des bébés ou l'effet boomerang
9 -
Méditations moroses d'Amédée ou "Quand la fiction est la réalité"
10 - Petite conclusion sur Ionesco

 

1 - Rencontre d'Amédée et de Madeleine

Dans la pièce d'Eugène Ionesco Amédée ou Comment s'en débarrasser, Madeleine et Amédée, vivent depuis quinze ans dans une réclusion si totale qu'ils ne sortent jamais de leur petit appartement. Ce couple étrange est formé d'un écrivain raté qui n'arrive pas à dépasser la première ligne d'une œuvre sur laquelle son regard est assis du matin au soir, pendant que sa femme, sorte de demoiselle des téléphones, jacasse dans l'écouteur avec le monde entier . Particularité singulière : le couple recèle un cadavre.

Mais, il faudrait plutôt dire qu'il héberge son cadavre, car la bizarrerie de ce corps, c'est que, défiant toutes les lois de la logique et de l'anatomie, le cadavre est trépassé et vivant en même temps et sous le même rapport. On ne sait pas très bien qui il est - un ancien amant de Madeleine ou un enfant mort - mais il est là, omniprésent, et le couple cohabite avec lui.

Certes, ce cadavre est mort et bien mort, comme en témoignent les champignons et les moisissures qui se manifestent ici et là dans l'appartement et qui sont la preuve de la décomposition d'une matière. Mais il demeure animé d'un principe vital dont un événement anodin  une lettre apportée par le facteur - symbole de l'irruption du monde extérieur dans la vie de poisson rouge dans un bocal des deux personnages - déclenche brusquement une croissance continue et aussi inéluctable que le destin.

Ce mort envahissant, dont la présence et la progression volumétrique semblent fatales, grignote, puis dévore l'espace psychique et l'espace vital des occupants de l'appartement. Il les obsède, il ronge leur vie avant de les acculer physiquement. Le cadavre grossissant toujours, sa tête finit par pulvériser la porte séparant la chambre dans laquelle il gît du salon de ses hôtes-geôliers. Sa progression aussi subreptice qu'inexorable se poursuivant, il brise les vitres de la fenêtre de la façade faisant entrer l'air froid de l'extérieur pendant que ses pieds percent le mur et finissent par pendouiller dans le vide et se répandre dans la rue en un interminable serpent.

Impossible alors de cacher plus longtemps l'existence du cadavre en croissance exponentielle. Amédée se voit chargé de trouver une solution et de se "débarrasser" de cette chose encombrante, dont la croissance est impossible à maîtriser et dont le symbolisme rappelle celui de la bête de La métamorphose de Kafka.

Le procédé littéraire utilisé par Ionesco et Kafka est, en effet, comparable : le fantastique permet de réifier, de matérialiser et de rendre présent et actuel, un peu à la manière d'une bande dessinée, une situation tellement dissimulée et impensable que le personnage n'ose pas même se l'avouer à lui-même. Il la cache farouchement et elle ne débarque sur le devant de la scène que lorsque son volume devient incompressible et lui explose à la figure. Elle s'impose alors au monde par la force de l'évidence.

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Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/pales...

 

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Il est certain qu’au bout de 69 ans, aucune solution, si raisonnable ou juste soit-elle (et surtout si elles le sont !) ne vaudra le quart d’un shekel tant qu’on n’aura pas convaincu ou forcé les Israéliens à l’accepter. Par tous les moyens possibles.

 

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À part ça ?

« L'Iran veut détruire l'État juif », dit Netanyahou. « C'était au Ve siècle avant J-C », répond Poutine

 

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Lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Moscou, le Premier ministre israélien a mis en garde contre la menace que représente l'Iran qui, selon lui, serait dans la continuité de la Perse dans sa volonté de « détruire le peuple juif ».

Vladimir Poutine a invité jeudi 9 mars Benjamin Netanyahou à tourner la page après que le Premier ministre israélien a évoqué la volonté ancestrale des Perses et de leurs « héritiers » iraniens de « détruire le peuple juif ». Le président russe a estimé qu'il s'agissait d'histoire ancienne.

Reçu au Kremlin, le Premier ministre israélien avait violemment critiqué l'Iran, allié de la Russie au Proche-Orient. « Il y a 2 500 ans, il y a eu une tentative en Perse de détruire le peuple juif. Cette tentative a échoué et c’est ce que nous célébrons à travers la fête » de Pourim qui aura lieu dimanche et lundi [12 et 13 mars] en Israël, a précisé Benjamin Netanyahou au chef de l'État russe.

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Source : https://francais.rt.com/international/35075-netanyahou-me...

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Et même, ce n’est pas sûr…  Pourim est une fête du printemps canaanite ramenée par les Hébreux (qui ne sont d’ailleurs pas les ancêtres de M. Netanyahou) de leur captivité à Babylone, certains d’entre eux s’arrêtant en route sur le territoire de la Perse où ils sont toujours.

On la célébrait chez ces Sémites en l’honneur de la déesse Ishtar et du dieu Marduk, que les Hébreux ont appelés dans leur langue Esther et Mardochée. La légende, qui avait déjà connu quelques avatars, en a connu d’autres.

Et les humains continuent à faire des gestes dont ils ne connaissent plus la signification en s’inventant des histoires qu’ils arrivent à se faire croire. Mais les proches de M. Netanyahou devraient lui faire prendre du repos dans une cellule capitonnée, sinon il va finir par se faire du mal.

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Au cours d’une rencontre qui aurait dû avoir lieu en 2015 mais qui fut annulée pour cause d’avion russe abattu par les Turcs…

 

Erdogan [qui ne manque pas de sens de l’humour] appelle Poutine à des efforts conjoints pour mettre fin à la guerre en Syrie

RT10 mars 2017

 

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Recep Erdogan, en visite à Moscou, a appelé Vladimir Poutine à lutter de concert contre le terrorisme en Syrie pour mettre fin à l’effusion de sang dans ce pays. Poutine a pour sa part espéré que les États-Unis et d’autres grands acteurs se joindraient à ces efforts.

La Russie et la Turquie doivent œuvrer ensemble pour mettre fin à l'effusion de sang en Syrie, a déclaré vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan à l'issue d'une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou.

 

« Nous devons prendre des mesures conjointes pour arrêter l'effusion de sang en Syrie », a indiqué M. Erdogan lors d'une conférence de presse conjointe.

 

Il a ajouté que les forces turques chargées de chasser les terroristes du nord de la Syrie étaient en train de réaliser une mission très importante.

Le président russe a pour sa part insisté sur la protection de l'intégrité territoriale de la Syrie lors des opérations antiterroristes.

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Source : https://fr.sputniknews.com/international/2017031010304068...

 

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And the show goes on…

 

 

 

Mis en ligne le 10 mars 2017

 

 

 

 

22:15 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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