06/05/2015

IN MEMORIAM : ODESSA - EREVAN

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IN MEMORIAM

 

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Odessa : 2 mai 2014

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[ de Vyatsky ( http://vyatsky.livejournal.com/1661026.html), traduit par Kristina Rus]

 

Mieux vaut préciser : Dans les Saint Barthélemy post-modernes, « brûlé vif » veut dire au chalumeau. « Asphyxié » veut dire enfermé dans un incendie et mort avant d’avoir flambé. « Abattu » veut dire flingué d’une ou plusieurs balles, sans autres sévices. « Défenestré » veut dire  jeté par la fenêtre et achevé au sol. « Battu à mort » veut dire battu à mort.

 

Leurs visages

 

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Vadim Papura. J’ai été défenestré.

 

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Kristina Bezhanitskaya. J’ai été battue à mort.

 

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Alexander Prijmak. J’ai été asphyxié.

 

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Alexander Zhulkov. J’ai été abattu.

 

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Gennady Petrov. J’ai été abattu.

 

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Andre Brazhevsky. J’ai sauté par la fenêtre et, au sol, j’ai été battu à mort.

 

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Vadim Negaturov. Je suis mort de mes brûlures.

 

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Irina Yakovenko. J’ai été étranglée.

 

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Vladimir Brygar. J’ai été abattu. 

 

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Yevgeny Mitchik. J’ai été asphyxié.

 

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Svetlana Pikalova. J’ai été asphyxiée.

 

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Vladimir Novitsky. J’ai été brûlé vif.

 

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Igor Zayats. J’ai sauté d’une fenêtre.

 

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Nina Lomakhina. J’ai été asphyxiée.

 

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Gennady Kushnarev. J’ai été abattu

 

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Gennady Kovriga. J’ai été battu à mort.

 

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Viktor Bullakh. J’ai été blessé par balles, jeté par la fenêtre et, ensuite, battu à mort.

 

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Viktor Gunn. J’ai été brûlé vif.

 

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Anatoly Khalin. J’ai été défenestré.

 

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Anna Populyakh. J’ai été brûlée vive.

 

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Mikhail Sherbinin. J’ai été abattu et brûlé vif.

 

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Vyacheslav Markin. J’ai sauté par la fenêtre. 

 

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Dmitry Nikityuk. J’ai été asphyxié.

 

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Maksim Nikitenko. J’ai été battu et jeté au bas d’escaliers. 

 

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Petr Kair. J’ai été brûlé vif.

 

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Sergey Mishin. J’ai été brûlé vif.

 

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Yevgeny Losinsky. J’ai été abattu.

 

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Alexander Konanov. J’ai été asphyxié.

 

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Alexey Balaban. J’ai été abattu.

 

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Yury Karasev. J’ai été brûlé vif.

 

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Sergey Kostyukhin. J’ai été brûlé vif.

 

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Ivan Milev. J’ai été asphyxié.

 

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Nikolay Yavorsky. J’ai été abattu.

 

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Igor Lukas. J’ai été asphyxié. 

 

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Andre Gnatenko. J’ai été asphyxié. 

 

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Leonid Berezovsky. J’ai été brûlé vif.

 

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Igor Ostorozhnyuk. J’ai sauté par la fenêtre pour échapper au feu, et j’ai été battu à mort.

 

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Anna Verenikina. J’ai été asphyxiée.

 

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Alexander Sadovnichiy. J’ai été brûlé vif. 

 

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Viktor Polevoy. Je suis mort de mes brûlures.

 

Source : http://fortruss.blogspot.be/2015/05/the-faces-of-odessa-m...

 

« Merci MMmes Nuland & Clinton, merci M. Obama, merci M. Van Rompuy, merci MM. Hollande et Cameron, merci Mme Merkel et tous les autres. Merci à ceux que vous représentez.

On sait que vous étiez occupés à nous protéger des Russes et qu’on ne peut pas être partout. »

 

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Commémorations du massacre des Arméniens

 

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Le 24 avril 1915 commençait le génocide arménien

qui allait durer jusqu’en 1923

 

 

 

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Alep : De quelle couleur es-tu ?

Mouna Alno-Nakhal – Comité Valmy 3 mai 2015

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ALEP : Jardin public du Centre ville

À Alep, pour dire « comment vas-tu ? », on dit « chlonak » au masculin singulier et nous vous épargnerons toutes les déclinaisons terminales de ce terme, selon que l’on parle au masculin ou au féminin, au singulier ou au pluriel de deux ou plus. Un mot qui ne vient pas de l’arabe, mais sans doute du Syriaque ou d’une langue parlée depuis un passé encore plus lointain, qui vous demande, en guise de salut à n’importe quelle heure du jour et de la nuit : « de quelle couleur es-tu ? ».

Lire la suite…

Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5915

 

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 Importante mise à jour historique :

La Turquie d’aujourd’hui poursuit le génocide arménien

par Thierry Meyssan

 

Le monde vient de commémorer le centenaire du génocide des non-musulmans de Turquie. Cependant, contrairement aux idées reçues, ce crime a débuté avec les massacres hamidiens de 1894-95 ordonnés par le sultan Abdülhamid II, a continué à une très grande ampleur avec les massacres de 1915 à 1923 planifiés par les Jeunes Turcs, et se perpétue aujourd’hui avec les massacres de Deir ez-Zor et Kessab organisés par Recep Tayyip Erdoğan. Depuis 120 ans, des pouvoirs turcs successifs massacrent les non-musulmans dans l’indifférence générale afin de constituer une nation homogène.

 

Réseau Voltaire International | Damas (Syrie) | 26 avril 2015 

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Une dame, Charles Aznavour, Vladimir Poutine et ...?

 

 

Dans cet article, je ne traiterai pas de la question des réparations, qui me semble polluer le débat, mais uniquement de la manière dont nous devons nous opposer aux crimes contre l’Humanité. J’emploierai le terme génocide au sens original que lui avait donné Raphaël Lemkin de « destruction d’une nation ou d’un groupe ethnique » [1]

 

 

Le centenaire du génocide des non-musulmans de Turquie a donné lieu à un festival d’hypocrisie. Tandis que quelques États célébraient la mémoire des victimes à Erevan, d’autres se révélaient sans honte.

Lire la suite…

Source : http://www.voltairenet.org/article187368.html

 

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Nouvelles d’Arménie Magazine

Abonnez-vous :

http://www.armenews.com/Abonnement.php3

 

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À bord du Cilicia, sur le lac Sevan (Arménie)

http://www.continents-insolites.com/les-pepites/detail-pepites/id/46/pId/7

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Il y a aussi les génocides à venir, sous toutes leurs formes.

Message de la FAPEC

Bonjour, 

 La FAPEC (Fédération Autonome des Parents Engagés et Courageux) aimerait vous présenter le documentaire Le Fruit de nos Entrailles

Cette production de 60 minutes porte sur le marché de la stérilité, de l'industrie de la procréation artificielle et de la GPA. Elle prend clairement parti, faits et arguments à l'appui, contre la marchandisation des enfants. 

Le documentaire est à visionner en ligne ici :

 


 

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Réminiscences d’un  paradis perdu

1996

« En réalité, le professeur Vonderbrügge, que j’assaille depuis un certain temps de mes questions de profane, avait l’intention de m’écrire pour cette année quelque chose qui eût trait à la génétique, des données concernant les brebis jumelles clonées Megan et Morag (la brebis écossaise Dolly n’étant née d’une mère porteuse que l’année suivante), mais le professeur s’excusa en invoquant un voyage à Heidellberg : spécialiste qu’on s’arrachait de toutes parts, il était obligé d’assister dans cette ville au congrès mondial des chercheurs sur le génome, car, me dit-il, il ne s’agissait pas seulement là-bas de brebis clonées, mais, du point de vue de la bioéthique, surtout de notre avenir, dont on distingue dès à présent que de plus en plus il se passera de pères.

Pour remplacer, je parlerai donc de moi, ou plutôt de mes trois filles et de moi, leur père plus que putatif, et du voyage que nous avons entrepris ensemble peu avant Pâques et qui ne fut pas pauvre en surprises, tout en se déroulant tout à fait conformément à nos humeurs et désirs. Laura, Helene et Nele m’ont été données par trois mères qui, si on les considère extérieurement – d’un regard plein d’affection -, sont radicalement différentes et, si jamais elles s’étaient parlées, seraient aussi en contradiction que possible ; en revanche, leurs filles tombèrent vite d’accord sur le but du voyage auquel les invitait leur père : on partirait pour l’Italie ! On me permit de suggérer Florence et l’Ombrie, ce que je fis – je l’avoue – pour des raisons sentimentales : c’est là que, voilà des dizaines d’années (pendant l’été 51 exactement), j’étais allé en auto-stop. À l’époque, mon sac à dos contenant couchage, chemise de rechange, bloc à dessin et boîte d’aquarelle était léger, et chaque champ d’oliviers, chaque citron mûrissant sur l’arbre me paraissait digne d’ébahissement. Cette fois, je voyageais avec les filles et, sans mères, elles voyageaient avec moi. (Ute, qui n’a pas eu de filles mais uniquement des fils, m’avait donné congé avec un regard sceptique.) Laura, qui est l’aînée et la mère rarement souriante (ou alors timidement) de trois enfants, s’était occupée popur nous de retenir les hôtels et, à partir de Florence, la voiture de location. Helene, élève encore impatiente d’un cours d’art dramatique, savait déjà prendre des attitudes théâtrales devant des fontaines, sur des escaliers de marbre ou contre des colonnes antiques. Nele soupçonnait sans doute que ce voyage lui offrait l’ultime occasion de donner la main à Papa. Elle pouvait ainsi prendre à la légère les tribulations imminentes et laisser à Laura le soin de la persuader sororalement de passer tout de même le bac – ne fût-ce que par défi envers ce lycée débile. Toutes trois, dans les raides escaliers de Pérouse, en escaladant Assise ou Orvieto, prenaient soin d’un père dont les jambes à chaque pas accusaient toute la fumée produite depuis des décennies. J’étais contraint de faire des pauses et de veiller à ce qu’elles coïncidassent  avec quelque objet remarquable : ici un portail, là une façade dont le délabrement revêtait des teintes particulièrement intenses, parfois une simple vitrine débordant de chaussures.

Je me montrais moins économe de tabac que de leçons, devant tout cet art qui invitait partout au commentaire, que ce fût d’abord aux Offices, puis devant la façade de la cathédrale d’Orvieto ou dans les églises inférieure et supérieure d’Assise, encore intactes en 1996 ; c’étaient bien plutôt mes filles qui étaient pour moi la plus vivante des leçons, car dès que je les voyais ndevant un Botticelli, un Fra Angelico, devant des fresques et des tableaux où des maîtres italiens avaient représenté des femmes dans leur grâce, souvent par trois groupées, échelonnées, alignées, de face, de dos ou de profil, je voyais Laura, Helene, Nele refléter ces vierges, ces anges, ces allégories printanières, je les voyais, tantôt en grâces, tantôt en dévotes recueillies, tantôt encore, avec une verve gestuelle, se tenir immobiles ou bien danser, passer de gauche à droite ou bien se rejoindre devant les tableaux, comme si elles étaient elles-mêmes de la main de Botticelli, de Ghirlandaio, de Fra Angelico ou (à Assise) de Giotto. Sauf au moment où elles s’éparpillaient, partout m’était offert un, ballet.

Observant avec recul, le père se voyait ainsi fêté. Mais à peine de retour à Pérouse, où nous nous étions logés, j’eus l’impression, en parcourant avec mes filles côtes et descentes le long des remparts étrusques de la ville, que le père souverain que j’étais encore l’instant d’avant était maintenant surveillé à travers les fissures de la muraille étroitement jointoyée, qu’un regard massif me tombait dessus, que les trois mères si différentes étaient à l’affût et s’accordaient – à mon sujet – pour s’inquiéter, se demandant si tout se passait comme il faut, si je ne favorisais pas l’une des filles, si je m’efforçais bien sans trêve de compenser d’anciennes négligences, bref si j’étais à la hauteur de mes devoirs de père. Les jours suivants, j’évitai cette poreuse muraille de facture sévèrement étrusque. Et puis arriva Pâques avec ses carillons. Nous arpentâmes le corso comme si nous sortions de la messe : Laura à mon bras, Nele me donnant la main, et Helene devant nous se mettant en scène. Puis nous partîmes en voiture dans la campagne. Et moi, paternellement prévoyant que j’avais été, je cachai dans les racines noueuses, pleines de nids et de cavités rugueuses, d’un champ d’oliviers qui nous avait invités à pique-niquer non pas vraiment des œufs de Pâques, mais des surprises choisies : biscuits aux amandes, sachets pleins de cèpes séchés, basilic réduit en pâte, bocaux d’olives, de câpres et d’anchois, et tout ce que l’Italie peut encore offrir de succulent. Tandis que je m’affairais entre les arbres, les filles durent regarder fixement le paysage.

Ensuite, ce fut l’enfance qui continuait ou qu’on rattrapait. Elles cherchèrent toutes trois les cachettes de Papa et parurent en être heureuses, quoique Helene prétendît qu’entre les racines où elle venait de trouver  un sachet de lavande il y avait un nid de serpents, sûrement venimeux, qui Dieu merci avaient filé.

Aussitôt me revint à l’esprit le matriarcat coalisé des trois mères nichées dans les vestiges étrusques. Mais ensuite, comme nous rentrions en passant devant des affiches électorales faisant campagne pour un requin des médias ou pour ses alliés fascistes, mais aussi pour une alliance centre-gauche sous le signe de l’olivier, nous vîmes de loin puis de plus près, un troupeau de moutons où, suivant le bélier, des brebis défilaient avec leur agneau de Pâques et se montraient d’une insouciance on ne peut plus moutonnière, comme s’il ne devait jamais y avoir de brebis clonées nommées Megan et Morag, comme s’il ne fallait pas compter de sitôt sur une Dolly sans père, comme si les géniteurs pouvaient encore être utiles dans l’avenir…

Günter Grass, Mon siècle, 1996.

 

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1er mai à Bruxelles

Un comité d’accueil pour Christiane Taubira, invitée par le PS belge

 

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Quatre arrestations.

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Message de Mumia Abou Jamal

 

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Mumia Abu Jamal, qui est encore très faible et souffre toujours beaucoup, a pu envoyer ce court message d’une minute hier pour remercier ses nombreux soutiens.

Cliquez ici pour l’écouter en anglais.

À lire, hélas en anglais aussi : http://www.workers.org/articles/2015/04/22/mumia-abu-jamal-international-pressure-blocks-execution-by-neglect/

On peut écrire à l’institutrice d’origine péruvienne Marylin Zuniga et à ses élèves, pour les féliciter de leur courage civil.

 

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Marylin Zuniga a été, sur requête de la police, suspendue de ses fonctions pour avoir laissé ses élèves écrire des cartes de « Prompt rétablissement » à Mumia Abu Jamal.

 

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Mis en ligne le 6 mai 2015

 

 

 

 

22:47 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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