24/01/2017

ET MAINTENANT ?

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Et maintenant ?

 

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La démagogie n’ayant pas été inventée pour les chiens, les Américains s’en contenteront peut-être :

 

Discours d’investiture de Donald Trump

Washington DC20 janvier 2017

 

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Monsieur le Président de la Cour suprême,

Messieurs les Présidents Carter, Bush, Clinton, Obama,

concitoyens américains et peuple du monde,

merci.

Nous, les citoyens américains, nous sommes unis dans un grand effort national pour reconstruire notre pays.

Ensemble, nous déterminerons la trajectoire de notre pays et celle du monde pour de nombreuses années à venir.

Nous aurons des défis. Nous aurons à affronter des difficultés, mais nous accomplirons ce travail jusqu’au bout.

Tous les quatre ans, nous nous réunissons sur ces marches pour assurer la transition du pouvoir. Et nous remercions le président Barack Obama et la première dame, Michelle Obama, pour leur aide précieuse durant cette transition. Ils ont été formidables.

La cérémonie d’aujourd’hui a toutefois un sens très particulier, car il ne s’agit pas seulement de transférer le pouvoir d’une administration à une autre ou d’un parti à un autre. Nous déplaçons le pouvoir de Washington pour vous le rendre à vous, le peuple des États-Unis.

Lire la suite…

Source : http://www.voltairenet.org/article195000.html

 

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Reste à savoir par quels actes le président Trump entend concrétiser son programme.

 

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Pour ce qui est des peuples du monde, leur première réponse a tenu en une seule phrase prononcée à Davos par M. Jack Ma, fondateur d’Ali Baba :

 

Personne ne « vole » votre travail, vous dépensez trop en guerres

 

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Participant au Forum économique de Davos, le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur du site de commerce en ligne Ali Baba, a accusé les États-Unis d’être responsables de leur propre déclin économique en raison d’une mauvaise gestion de leur budget et de leurs dépenses militaires exorbitantes.

« Dans le passé, les Américains ont eu 13 guerres qui leur ont coûté 40,2 trillions de dollars […] Que se serait-il passé s’ils avaient dépensé une partie de cet argent pour développer leurs infrastructures, pour aider leurs fonctionnaires et leurs ouvriers ? Peu importe si cela était stratégiquement opportun ou non, vous êtes supposés utiliser  votre PIB pour votre propre peuple », a déclaré Jack Ma aux participants US, lors du Forum économique, qui se déroule à Davos, en Suisse.

Il a ensuite ajouté : « Quand j’étais jeune, tout ce dont j’entendais parler à propos de l’Amérique c’était de « Ford et Boeing » et de toutes ces entreprises industrielles. Ces dix à vingt dernières années, tout ce dont j’entends parler c’est de « Silicon Valley et Wall Street » […] Que s’est-il passé ? [Durant] l’année 2008, la crise financière a balayé 19,2 trillions de dollars rien qu’aux États-Unis et a détruit 34 millions d’emplois dans le monde. Donc que se passerait-il si les dépenses engagées pour Wall Street et pour les guerres au Moyen-Orient avaient été réservées au Midwest des États-Unis, pour développer l’industrie là-bas ? À mon avis, cela aurait changé beaucoup de choses. »

« Donc ce ne sont pas les autres pays qui volent vos emplois, les gars, c’est votre stratégie qui les détruit ! », a-t-il conclu.

 

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Le président chinois Xi Jinping, qui a prononcé le discours d’ouverture du sommet de Davos

 

En 1999, Jack Ma a fondé Alibaba, l’une des plus grandes plateformes de commerce en ligne au monde. Selon le magazine économique américain Forbes, la fortune nette du Chinois s’élèverait à environ 27,7 milliards de dollars, ce qui ferait de lui le deuxième homme le plus riche de son pays.

 


 

Tout récemment (janvier 2017), il a rencontré le président élu américain Donald Trump, qui a souvent accusé des pays comme le Mexique et la Chine d’être responsables des délocalisations qui causeraient la perte d’industries et d’emplois outre-Atlantique. Jack Ma l’a pris au mot en lui faisant part de sa volonté d’investir aux États-Unis.

Source : https://francais.rt.com/economie/32635-personne-vole-trav...

 

Sans doute les États-Unis sont-ils devenus, en matière d’emplois, plus rentables que le Mexique ou la Chine, depuis que les investisseurs US ont détruit le marché du travail de leur pays en investissant exclusivement dans les endroits du monde réduits à la plus extrême misère par la politique étrangère US…

 

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 M. Trump a annoncé son intention de déplacer l’ambassade des États-Unis en Palestine de Tel Aviv à Jérusalem.

 

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Si cela signifie qu’il considère la Palestine comme un état souverain dont tous les habitants sont égaux, bravo ! Il aura du mal mais sera soutenu.

Si, au contraire, une telle décision signifie que le représentant officiel de 320 millions d’Américains s’est incliné devant la volonté d’un seul homme, fût-il son gendre et milliardaire, cela augure mal de sa présidence. Avec notre expérience multiséculaire en matière de népotisme papal et monarchique, nous pouvons le lui assurer.

 

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Un président élu ne doit pas seulement n’être d’aucune faction, il est de son devoir de les combattre toutes, et c’est aussi son devoir de ne pas mettre en danger la totalité des Juifs du monde, par copinage avec un quarteron de factieux israéliens.

 

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Let us wait and see.

Les Grosses Orchades

 

 

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Après Wagenknecht, Psikorski…

 

« Nous en appelons aussi à vous de tout notre cœur, Monsieur le Président, pour que vous contremandiez immédiatement le déploiement de l’OTAN et des forces US sur le territoire de la Pologne et sur celui des pays baltes. »

 

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Arrêtez l’OTAN !

Mateusz Piskorski écrit à Donald Trump de derrière les barreaux


Mateusz Piskorski  –  Fort Russ 20 janvier 2017

Traduit du polonais par J. Arnoldski 

 

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Mateusz Psikorski est un journaliste et professeur en sciences politiques de l’université de Stetin (en polonais Szczecin), ainsi que le chef du parti politique ZMIANA (« Changement »). Il est emprisonné à Varsovie, sans charges et sans jugement, depuis mai 2016, pour avoir divulgué les plans de l’OTAN destinés à supprimer toute forme d’opposition en Europe de l’Est.

Fort-Russ a déjà traduit deux de ses lettres de prison (1 & 2) et en a obtenu une interview exclusive quelques mois avant que lui-même et son parti soient les victimes d’une répression politique directe. Dans cette correspondance de derrière les barreaux atlantistes, Psikorski s’adresse au président Trump et exprime l’espoir que sa présidence mettra fin à la répression politique que l’administration US précédente a poussée au-delà des bornes imaginables.

 

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Très estimé Monsieur le Président,

Je veux vous offrir mes sincères félicitations à l’occasion de votre inauguration comme 45e président des États-Unis d’Amérique. Je forme des voeux, M. le Président, pour la réalisation effective de votre programme électoral axé sur la liberté et l’accroissement du niveau de vie de tous les Américains, pour la paix et la sécurité dans le système international.

Je suis convaincu que les changements annoncés dans le domaine de la politique internationale dont vous êtes l’auteur, M. le Président, seront suprêmement bénéfiques non seulement aux États-Unis mais aussi à notre pays, la Pologne.  Ces changements de politique pourraient améliorer de façon significative l’image des États-Unis et renforcer son potentiel dans l’arène mondiale, rompant avec la conviction exceptionnellement préjudiciable que le rôle de Washington est de soutenir les intérêts des corporations multinationales et du capital financier. Votre présidence pourrait signifier la victoire de la démocratie et le respect de la volonté des citoyens sur le système que l’économiste John Perkins a défini avec justesse comme une coporatocratie. L’émancipation des États-Unis des diktats du mondialisme corporatiste pourrait marquer le début de l’émancipation très longtemps attendue de beaucoup d’autres pays du monde, y compris de ces pays en voie de développement dont la Pologne fait partie.

Monsieur le Président, je vous écris cette lettre en qualité de Polonais, de leader du parti politique ZMIANA et de prisonnier politique des « élites » qui dirigent actuellement mon pays. Des actes inspirés par la Central Intelligence Agency, qui coordonne les décisions et les services secrets des autre pays, ont conduit à la situation bizarre qui voit l’opposition politique en Pologne emprisonnée et réprimée. Je me suis personnellement retrouvé derrière les barreaux pour avoir professé des vues et des opinions qui coïncident dans une large mesure avec celles que vous avez vous-même exprimées pendant votre campagne électorale. En Pologne, je suis devenu la victime d’une campagne de mensonges et de calomnies similaires à ce que l’establishment de Washington a déversé sur vous. C’est peut-être pour cela que votre présidence a éveillé en moi et chez les membres de mon parti un sincère espoir de changement dans la politique mondiale, qui pourrait commencer aux États-Unis sous votre direction.

Je suis persuadé qu’une réforme fondamentale de l’ordre international devrait être entrepris par votre pays, qui a, jusqu’à ce jour, été traité et utilisé comme un outil contre ses propres intérêts par les cercles financiers internationaux tels que la Commission Trilatérale, dont le sénateur Barry Goldwater a écrit qu’elle « est internationale et a pour but la consolidation multinationale des intérêts banquiers et commerciaux.. Ce but peut être atteint en prenant le contrôle de la politique du gouvernement des États-Unis ».

Nous, en Pologne, attendons avec impatience les décisions que vous prendrez dans plusieurs domaines qui sont des questions-clés pour nos deux pays. Des millions d’Américains d’origine polonaise ont énormément contribué à la construction et au développement de votre pays. Pourtant, depuis des années, les Polonais sont en permanence trompés par les « élites » de Washington en matière, par exemple, d’abolition des visas pour les citoyens polonais se rendant aux États-Unis. Vos déclarations concernant la libéralisation du régime des visas pourrait trouver une concrétisation de manière appropriée au bénéfice des citoyens de nos pays.

De grands espoirs sont nés de la déclaration de votre intention de réviser les accords de commerce multilatéraux qui font peser en ce moment une menace directe grave sur les consommateurs et les producteurs des pays concernés. Rejeter le Transatlantic Trade and Investmentr Pratnership (TTIP) garantira le développement d’une coopération amicale bilatérale entre les USA et chaque membre individuel de l’U.E. Une critique consistante des accords injustes essentiellement basés sur le dumping des salaires pourrait entraîner le retrait de l’Europe de ce genre d’actions qui menacent la stabilité de l’ordre économique par des dérégulations frénétiques et par la libéralisation incontrôlable des marchés internationaux. Votre présidence est liée à de grands espoirs tant en Pologne que dans les autres pays de voir le TTIP finir dans les poubelles de l’Histoire.

En Pologne, nous espérons que vous serez le premier dirigeant américain à ne pas provoquer davantage encore de conflits allumés par des coups d’État et par l’orchestration de guerres civiles, par la déstabilisation systématique des états du proche Orient et d’Afrique du Nord [M.P. oublie tous les états sud-américains, ndt]. En votre qualité de président des États-Unis, vous pouvez effectivement et dans la plus absolue légalité amener devant la justice tous ceux qui, à partir des cercles politiques et des services secrets US, ont déchaîné la menace terroriste sur le monde . Nous sommes persuadés que vous, Monsieur le Président, êtes capable d’assurer une paix durable en Syrie en reconnaissant les autorités légales du pays et en coopérant avec elles, et en coopérant avec les pays actuellement engagés dans une campagne anti-terroriste sans compromis, en particulier la Russie et l’Iran. Une véritable lutte contre le terrorisme exige une très large coopération de tous ceux qui en sont affectés, comme vous l’avez très justement fait remarquer de manière répétée.

Monsieur le Président ! Vous êtes le premier politicien américain, depuis beaucoup d’années, qui ait osé appeler les choses par leur nom, qui ait osé déchirer le voile des mensonges et de l’hypocrisie. Vous avez, entre autres choses, correctement diagnostiqué la crise en Ukraine, qui a commencé par le coup d’État fomenté par l’étranger de février 2014. En mars 2014, avec plusieurs douzaines d’experts indépendants venus de plusieurs pays d’Europe et des USA, j’ai eu l’occasion d’observer ce qui s’est passé en Crimée. Comme vous l’avez fait remarquer avec raison, les habitants de la péninsule ont, de manière parfaitement libre et sans ingérence extérieure, décidé de leur avenir par un référendum. Nous devrions tous respecter leur choix. La Pologne a été manipulée par l’Administration précédente de la Maison Blanche, pour qu’elle attise les flammes du conflit ukrainien et se livre à des actions provocatrices à l’égard de la Russie. Nous exprimons le profond espoir que vous entamerez, sans délais inutiles, un dialogue constructif avec le président Vladimir Poutine, sur pied d’un partenariat rationnel, dans l’entreprise de stabilisation de la situation internationale. La sécurité de la Pologne dépend significativement d’une réactivation du dialogue entre Washington et Moscou. 

Nous en appelons aussi à vous de tout notre cœur, Monsieur le Président, pour que vous contremandiez immédiatement le déploiement de l’OTAN et des forces US sur le territoire de la Pologne et sur celui des pays baltes. L’irresponsable décision de l’administration du président Obama en cette matière a évidemment accru les tensions internationales en Europe Centrale. Les demandes de déploiement de toujours plus de soldats américains en Pologne ne furent et ne sont que le fait de politiciens polonais irresponsables, aveuglés par leur haine viscérale de la Russie. Les États-Unis ne peuvent pas se permettre de céder aux pressions et à l’influence d’aventuriers et de fauteurs de guerres. Le peuple polonais comme le peuple américain désire la paix et la coopération, et non la provocation de conflits, qu'ils soient politiques ou armés. C’est pourquoi nous vous en conjurons : plus un seul soldat US sur le soi-disant flanc oriental de l’OTAN !

Monsieur le Président ! Pour finir, permettez-moi de vous demander d’empêcher la CIA d’exploiter les services secrets des pays d’Europe Centrale qui lui sont inféodés, dans le but de neutraliser les populations qui critiquent les actes des « élites » de Washington. En tant que leader d’un parti politique qui s’est donné pour tâche de faire sortir la Pologne de l’OTAN, je suis maintenu en prison depuis des mois sans le moindre jugement. Il y a des raisons d’en conclure que les services secrets américains ont transmis ordres et directives à l’Agence de Sécurité Intérieure de Pologne me concernant. Je suis convaincu qu’en prenant possession de votre fonction de président des États-Unis d’Amérique, vous saurez barrer la route à ce genre de pathologies politiques.

Une fois encore, je souhaite à vous-même et à votre peuple, une présidence libre de répondre aux désirs des citoyens américains qui s’identifient au slogan « Make America Great Again ».

Respectueusement,

Dr. Mateusz Psikorski

Président de Zmiana, prisonnier politique.

 

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Source : http://www.fort-russ.com/2017/01/stop-nato-mateusz-piskor...

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

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« Pendant des années de sa vie, M. Trump a organisé des concours de beauté. Il a côtoyé les plus belles femmes au monde. Je doute qu’il ait eu besoin de nos jeunes femmes… à la conscience sociale réduite, même si ce sont elles aussi les meilleures »

 

Où le président Poutine, sur le chapitre des prostituées, partage le sentiment de Marat et souligne les responsabilités de la société et de l’État :

 

Poutine sur les attaques à la douche anti-Trump :

 

Le 17 janvier, Vladimir Poutine a reçu la visite du nouveau président de Moldavie, M. Igor Dodon. Les deux hommes ont donné une conférence de presse conjointe, au cours de laquelle un journaliste a posé une question sans rapport avec l’événement :

 


 

Merci à Sayed Hasan

 

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Bachar al-Assad : le plus important est la reconstruction des esprits pollués par l’idéologie wahhabite

Interview accordée à la chaîne japonaise TBS

 le 21 janvier 2017

 

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Extraits :

« [Sur les réfugiés] Et l’aspect le plus important que beaucoup ignorent, en Occident et dans le monde, est qu’une partie du problème des réfugiés n’est pas seulement liée aux terroristes eux-mêmes. Il est lié à l’embargo infligé au peuple syrien par l’Occident et ses alliés. Il n’a pas eu d’effet sur le gouvernement, il a affecté la vie de chaque citoyen syrien. D’où les réfugiés qui se retrouvent à l’étranger, non seulement à cause de la menace des terroristes, mais aussi parce que les besoins fondamentaux d’une vie normale ne sont plus disponibles, qu’il s’agisse de nourriture, d’éducation, de soins médicaux et de n’importe quoi d’autre. Ils ont dû quitter le pays pour trouver, quelque part ailleurs, le minimum vital que tout un chacun recherche.

 

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Comme les Belges en 1940… (ici à Poitiers).


[…]

« Nous avons bâti la Syrie. La Syrie n’a pas été bâtie par des étrangers. Nous l’avons fait avec nos ingénieurs, notre labeur, nos ressources et l’aide technique, mais non financière, de quelques amis. Nous pouvons donc la reconstruire. Cela prendra du temps parce qu’il faudra beaucoup d’argent. Chaque Syrien reconstruira sa maison selon ses moyens, même limités. Puis, il y a les réfugiés et les expatriés, dont certains aisés qui veulent revenir. Il y a le soutien de nos amis en Russie, en Chine, en Iran. D’autres pays ont commencé à en discuter et nous proposent leur aide financière.

Des ressources existent et il faudra du temps, mais le plus important est que vous ayez la capacité de reconstruire votre pays. Nous ne sommes pas inquiets à ce sujet. Ce qui nous préoccupe, c’est comment reconstruire l’esprit des gens qui ont été sous le contrôle de l’EIIL et d’Al-Nosra pendant de nombreuses années.

Comment reconstruire les esprits pollués par instillation de l’idéologie wahhabite ou haineuse, comme je vous l’ai décrite. Des gens qui ont vu la mort et les meurtres, des meurtres commis parfois par de jeunes enfants sur des adultes innocents. Comment reconstruire et réhabiliter ces esprits ? C’est notre plus grande préoccupation de l’après-crise.

Journaliste : Merci. Merci beaucoup.

Le président Al-Assad : Merci à vous."

 

Source : SANA [ Syrian Arab News Agency] Texte original en anglais http://sana.sy/en/?p=98592 Traduit par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

 

Texte intégral de l’interview

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http://www.mondialisation.ca/bachar-al-assad-le-plus-impo...

 

 

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Astana

 

Bachar Ja'fari à la conférence d'Astana : l'Occident a fait du terrorisme une arme politique

Sayed HasanMardi 24 janvier 2017

 

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La conférence d’Astana pour la paix en Syrie, organisée sous l’égide de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, a commencé Lundi 23 février à Astana, capitale du Kazakhstan, avec une présence occidentale marginale et symbolique en la personne de l’ambassadeur américain, invité à l’initiative de la Russie en guise de main tendue à la nouvelle administration US, qui a maintes fois affirmé faire de la lutte contre Daech, création d’Obama et Clinton selon l’aveu de Trump, une priorité absolue, et renoncer à la politique de déstabilisation et d’ingérence désastreuse de son prédécesseur. L’intervention de Bachar Ja’fari, représentant de la Syrie à l’ONU et à Astana, nouvelle capitale diplomatique mondiale, est intégralement transcrite ci-dessous.

Contrairement à la déclaration de la délégation syrienne, sobre, conciliante et mesurée au point de ne nommer aucune entité ennemie sinon Daech et al-Nosra, et considérant « L’Armée de l’Islam » comme un interlocuteur légitime (bien qu’elle soit également terroriste, elle ne fut nullement désignée comme telle, une issue lui étant proposée conformément à la politique de réconciliation nationale du gouvernement syrien), la délégation de « l’opposition syrienne armée » n’a omis aucune hostilité : propos sectaires, clivants et belliqueux, accusations grandiloquentes et épithètes flétrissants à destination exclusive du régime syrien et de ses alliés, amalgamés au terrorisme, revendication d’une représentativité du peuple syrien dans son ensemble et refus de reconnaître la légitimité de la délégation officielle syrienne, négation de toute ingérence étrangère hormis la Russie  l’Iran et le Hezbollah, exigence de l’extension du cessez-le-feu à toute la Syrie et à toutes les factions combattantes (y compris Daech et àl-Nosra) et du départ de Bachar al-Assad comme des préliminaires indispensables, accusation de violations du cessez-le-feu par les forces syriennes et alliées – jusqu’à Wadi Barada, où les terroristes ont empoisonné les sources d’eau potable de 4 millions de résidents de Damas et de ses environs (ce qui de fait cautionne cet acte), dénonciation d’un expansionnisme iranien dans tout le Moyen-Orient, etc. On comprend plus aisément la réaction de Bachar Ja’fari, dénonçant un amateurisme voire une tentative de sabotage de la conférence orchestrée de l’extérieur.

La conférence se clôturera mardi 24 janvier. Son succès – elle vise à consolider le cessez-le feu pour toutes les factions combattantes, hormis Daech et al-Nosra, exclues de facto – dépendra des négociations en coulisses entre les sponsors régionaux et internationaux du djihadisme et les alliés de la Syrie. Mais quoi qu’il arrive, sur le terrain, l’avancée du régime face aux groupes terroristes se poursuivra, et le processus de reconstruction est déjà en cours.

Sayed Hasan

 


 


 

Lire la transcription…

Source : http://sayed7asan.blogspot.be/2017/01/bachar-jafari-la-co...

 

 

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Quand des réfugiés d’un pays envahi par les USA affrontent les rigueurs de l’hiver dans un pays détruit de fond en comble par une autre invasion des USA

 


Près de Belgrade, en Serbie

 

 

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On ne sait toujours rien des « plus de 10.000 » enfants disparus dès leur entrée en Europe il y a des mois, et il ne semble pas que, depuis, personne ait eu le temps ou l’envie de les rechercher. Aujourd’hui…

 

L’Unicef sonne l’alarme : 23.000 enfants de migrants pourraient mourir à cause du froid en Europe

Rédaction – RT 21 janvier 2017

 

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La vague de froid qui a déferlé sur l’Europe de l’Est se prolonge et compte tenu du manque de centres d’accueil, les responsables de l’Unicef préviennent que ces conditions météo extrêmes mettent en péril la santé des réfugiés, surtout des enfants.

« Sans aucune accalmie des conditions météo extrêmes et des tempêtes qui balaient le centre, l'est et le sud de l'Europe, les enfants de réfugiés et de migrants risquent des infections des voies respiratoires et autres maladies graves, voire la mort par hypothermie », affirme l'Unicef dans un communiqué.

« Les nourrissons et les très jeunes enfants ont généralement une constitution moins résistante au froid, ce qui les rend plus vulnérables aux problèmes respiratoires et aux infections virales et bactériennes potentiellement fatales, comme la pneumonie et la grippe », a déclaré Basil Rodrigues, conseiller santé de l'Unicef pour la région Europe centrale et orientale, cité dans le communiqué.

 

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Piégés dans le froid de Belgrade, des migrants commencent à construire de nouvelles jungles de Calais en Serbie

 

Pour le moment, environ 23.000 enfants de réfugiés et de migrants, dont des nourrissons et des nouveau-nés, sont bloqués en Grèce et dans les Balkans où les températures sont déjà descendues en dessous des - 20°C. Beaucoup d'enfants sont hébergés dans des abris qui sont mal équipés pour l'hiver.

Pourtant, les autorités disent qu’elles ne peuvent les aider davantage, compte tenu du manque de centres d’accueil.

« L'UE a décidé de laisser les Balkans gérer la situation dans le but d'endiguer le flux des personnes venues chercher refuge depuis des zones de guerre. Mais ces personnes manquent cruellement d'une aide appropriée et cela met leur vie en danger », a expliqué Stefano Argenziano, coordinateur des opérations de MSF.

 

Source : https://francais.rt.com/international/32750-unicef-sonne-...

 

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Premiers oiseaux de mauvais augure de 2017 :

 

Voici comment la présidence Trump va se jouer.

Pepe Escobar – ICHSputnik 20 janvier 2017

 

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L’ère Trump commence aujourd’hui avec une géopolitique et une géo-économie parties pour nous réserver des moments de suspense imminents et imprévisibles.

J’ai soutenu que la stratégie du gourou de Trump en matière de politique étrangère, Henry Kissinger, pour traiter avec le formidable trio de l’intégration eurasienne – Russie, Chine et Iran – était une resucée du « diviser pour régner » : détacher la Russie de son partenariat stratégique avec la Chine, tout en continuant à harceler le maillon le plus faible qu’est l‘Iran.

En fait, c’est ainsi que les choses se jouent déjà, comme le montrent les envolées des membres sélectionnés du cabinet Trump lors de leurs interventions devant le Sénat. Des factions de Think Tankland, se référant à la politique de Nixon envers la Chine – qui fut conçue par Kissinger – s’excitent sur la possibilité d’isoler au moins une de ces puissances « potentiellement liguées contre l’Amérique ».

Kissinger et le Dr. Zbig « Grand Échiquier » Brzezinski sont les deux dalangs (marionnettistes) occidentaux autoproclamés dans l’arène politique. Opposé à Kissinger, le mentor d’Obama en matière de politique étrangère Brzezinski, fidèle à sa vieille russophobie, propose une stratégie du « diviser pour régner » basée sur la séduction de la Chine.

Pourtant, une source influente du monde des affaires new-yorkais, très proche des discrets mais réels Maîtres de l’Univers et qui avait correctement prédit la victoire de Trump des semaines avant l’événement, ayant examiné mes arguments, a non seulement émis une évaluation caustique sur ces bienaimés tireurs de ficelles, mais s’est même aventuré à expliquer comment la nouvelle normalité a été fournie directement à Trump par les Maîtres eux-mêmes.  Appelons-le « X ».

 

La surveillance non-stop de la Chine

« X » commence par faire quelque chose que les fidèles de l’État Profond US adorateurs de ces idoles n’osent jamais faire, du moins en public : « Il est important de ne pas attribuer trop d’importance à Kissinger ni à Brzezinski, parce qu’ils ne font que servir de façade à ceux qui prennent les vraies décisions et que leur boulot consiste tout au plus à recouvrir ces décisions d’une patine d’intellectualité. Leur apport ne représente pratiquement rien. Je me sers de leurs noms le cas échéant, parce que je ne peux pas utiliser les noms de ceux qui prennent vraiment les décisions ».

Et « X » de détailler la nouvelle normalité : « Trump a été élu avec le soutien des Vrais Maîtres pour opérer un virage en direction de la Russie. Les Maîtres ont leurs exécutants dans les médias et au Congrès pour maintenir une campagne de vilification de la Russie et laissent leur marionnette Brzezinski se déchaîner aussi contre elle et dire que « l’influence mondiale des USA dépend de leur coopération avec la Chine ». Le but est de menacer la Russie pour l’amener à se montrer coopérative et de placer ces jetons sur la table de négociation à l’usage de Trump. En conformité avec l’approche traditionnelle « bon flic-méchant flic », Donald est distribué dans le rôle du « bon flic », celui qui veut de bonnes relations avec la Russie, et le Congrès, les médias et Brzezinski dans celui du « mauvais flic ». Ceci est censé aider Trump à négocier avec un Poutine forcé de voir dans quelle situation précaire se trouve son ami, ce qui ne peut manquer de l’amener à faire des concessions dans le sens où on veut qu’il les fasse.

Et ceci nous amène à la manière dont Taïwan – et le Japon – se retrouvent dans la combine. « Donald fait voir le virage russe en parlant aux Taïwanais ; il leur démontre que le changement d’orientation est sérieux. Mais il a été décidé d’impliquer le Japon dans la combine en lui faisant jouer le rôle du prédateur acharné sur l’industrie US, par une  attaque contre Toyota largement méritée. Cela a servi à modérer au moins les apparences, quand les Maîtres ont eu peur que nos efforts pour dresser le Japon contre la Chine aient trop l’air d’une provocation ».

Attendez-vous donc à ce que la Chine – comme le préconise le « pas si important que ça » Kissinger – soit mise sous surveillance non-stop : « Les Maîtres ont décidé de réindustrialiser les États-Unis et veulent pour cela rapatrier les emplois qu’ils ont délocalisés en Chine. C’est d’ailleurs souhaitable d’un point de vue chinois, car pourquoi vendraient-ils leur force de travail aux USA pour un dollar qui n’a plus aucune valeur intrinsèque, ne retirant donc pratiquement rien de ce travail. Les Chinois devraient avoir bientôt une voiture dans chaque garage d’ouvrier; ils vont devenir un plus grand constructeur d’automobiles que l’U.E. et le Japon réunis, et leur nation gardera sa richesse chez elle.

 

Et pourquoi la Chine plutôt que la Russie ?

« La Russie étant, dans ce sens-là, un pays qui jouit de ressources naturelles et d’un complexe militaro-industriel (ce dernier point étant la seule raison pour laquelle elle est respectée) peut se dispenser de toute pratique commerciale brutale puisqu’elle n’exporte pratiquement que des ressources naturelles et des armes. Les Maîtres veulent rapatrier les emplois du Mexique et d’Asie, ceci incluant le Japon, Taïwan, etc., et cela se voit bien dans l’attaque de Trump contre le Japon. La principale raison sous-jacente est que les USA ont perdu le contrôle des mers et ne pourraient pas assurer la protection de leurs composantes militaires en cas de conflit majeur. C’est tout ce qui importe à présent, et c’est cela l’histoire gigantesque derrière le décor. »

En pas plus de quelques mots, « X » décrit l’inversion d’un cycle économique : « Les Maîtres ont gagné énormément d’argent en transférant les industries US en Asie (Bain Capital s’y est spécialisée) et Wall Street a gagné énormément d’argent, grâce aux taux d’intérêt réduits sur les dollars recyclés des déficits commerciaux. Mais, à présent, la question est stratégique et ils gagnent de l’argent sur le retour des industries, en réduisant leurs investissements en Asie et en les rapatriant aux États-Unis tandis que nous sommes occupés à reconstruire la production intérieure ».

« X » continue à beaucoup aimer la stratégie commerciale de Henry Ford, et c’est par ce biais qu’il aborde le thème crucial : celui de la défense nationale. Selon « X », « Ford a doublé les salaires qu’il payait à son personnel et il a gagné plus d’argent que n’importe lequel des autres industriels. La raison était qu’un salaire vivant – là où la mère pouvait élever beaucoup d’enfants grâce au salaire de son mari – était psychologiquement bon pour la productivité dans ses usines, et que ses ouvriers pouvaient se payer ses voitures. Il reconnut donc que, dans une société, il faut une juste redistribution de la richesse, chose que son admirateur Steve Jobs ne pouvait pas faire.

La productivité de masse de Henry fit l’émerveillement du monde, et c’est ce qui fit gagner la IIe guerre mondiale par les États-Unis. Amazon ne contribue en rien à la défense nationale, n’étant guère qu’un service de marketing sur Internet fondé sur des programmes informatiques, et Google non plus, qui ne fait qu’organiser au mieux des données. Rien de tout cela ne sert à construire de meilleurs missiles ou de meilleurs sous-marins, excepté d’une façon très marginale ».

 

C’est le Pentagone, idiot !

Donc, oui, tout ceci a quelque chose à voir avec la réorganisation des armées US. « X » a mis un point d’honneur à se référer à un rapport du CNAS [Center for a New American Security, ndt] que j’ai mentionné, en matière d’armes, ce qui va dans le sens de la remarque de Brzezinski disant que nous ne sommes plus une puissance mondiale ».

© Sputnik / Dimitry Vinogradov

Voici une analyse minutieuse et d'envergure de la manière dont les Russes se sont débrouillés pour organiser la meilleure force armée du monde. Et elle ne prend même pas en compte les systèmes de défense anti-missiles S-500 qu’ils sont en train de déployer, grâce auquel ils bouclent pratiquement la totalité de l’espace aérien russe. Et la génération suivante – S-600 ? – sera encore plus puissante.

« X » s’aventure très loin dans le territoire tabou de l‘État profond en révélant comment la Russie, au cours de la décennie écoulée, a réussi a devancer de si loin les États-Unis, « à les éclipser en tant que pouvoir militaire le plus puissant ». Mais la partie pourrait être loin d’être finie, que cela soit vœu pieux ou autre chose : « Nous espérons que le secrétaire d’État James Mattis comprendra ceci et que le sous-secrétaire à la Défense a des connaissances technologiques suffisantes, une réelle compétence organisatrice et assez de prévoyance pour se rendre compte que les armes de la IIIe guerre mondiale sont les missiles offensifs et défensifs et les sous-marins, et non plus la puissance aérienne, les tanks et les porte-avions ».

Réaliste, « X » admet que les champions  néo-cons du statu quo fauteurs de guerres – représentés par la plupart des factions de l’État profond US – n’abandonneront jamais leur attitude d’hostilité invétérée  à l’égard de la Russie. Mais il préfère se focaliser sur le changement : « Laissons Tillerson réorganiser le Département d’État à la manière efficace d’Exxon. Lui et Mattis peuvent être des sans-couilles, mais si vous dites la vérité au Sénat, vous pouvez ne pas être nommé. C’est pourquoi ce qu’ils disent ne signifie rien. Mais notez ceci à propos de la Libye : le but poursuivi par la CIA était de chasser les Chinois d’Afrique. C’est aussi celui de l’AFRICOM. Un des secrets de notre intervention en Libye ».

Pas que ça ait fonctionné ; l’OTAN et l’AFRICOM ont fait de la Libye un désert en proie aux milices, et la Chine n’a pas été chassée du reste de l’Afrique.

« X » admet aussi : « La Syrie et l’Iran sont des lignes rouges à ne pas franchir pour la Russie. Et aussi l’est de l’Ukraine au-dela du Dnieper ». Il est absolument sûr que Moscou ne permettra aucune manoeuvre du genre changement de régime à Téhéran. Et il a bien conscience aussi que « les investissements chinois dans le pétrole et le gaz iraniens impliquent que la Chine non plus ne permettra pas un renversement du gouvernement iranien par Washington ».

Les choses deviennent réellement coriaces quand on en arrive à l’OTAN ; « X » est persuadé que la Russie envahira la Roumanie et la Pologne si les missiles de l’OTAN ne sont pas retirés de Roumanie et si l’engagement des missiles en Pologne n’est pas annulé. Ce ne sont pas les missiles défensifs sans valeur des États-Unis qui sont en cause, mais le fait que ces missiles puissent être remplacés, dans ces silos, par des missiles offensifs nucléaires. La Russie ne tolérera pas ce risque. La question n’est pas négociable ».

© Sputnik/Maksim Bogovid.

À l’opposé de la « menace perpétuelle » de la perpétuelle propagande du parti de la guerre US, Moscou se concentre sur les faits tels qu’ils existent sur le terrain depuis les années 1990 : la destruction de l’allié slave historique serbe et l’annexion des nations du pacte de Varsovie et même de plusieurs républiques de l’ancienne URSS, pour ne rien dire des tentatives d’annexer même la Géorgie et l’Ukraine ; le déploiement de révolutions colorées par les États-Unis ; le fiasco de l’« Assad doit partir » en guise de changement de régime forcé pour la Syrie incluant même l’armement de djihadistes salafistes ; des sanctions économiques ; une guerre du prix du pétrole et des raids sur le rouble ; plus, bien sûr, un harcèlement non-stop de la part de l’OTAN.

« X », parfaitement au courant des faits, ajoute : « La Russie a toujours voulu la paix. Mais les Russes ne vont pas jouer au petit jeu des Maîtres de l’Univers, avec, pour stratagème négociatoire, Trump dans le rôle du brave type accommodant et le Congrès, la CIA, etc., dans celui des empêcheurs de s’entendre en rond. Un stratagème, c’est ainsi qu’ils voient les choses. Ils ne prennent certainement pas ce cirque pour quelque chose de réel ».

 

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Le cirque peut n’être qu’une illusion. Ou du wayang – un théâtre de marionnettes balinaises – comme je l’ai suggéré. « X » avance une interprétation impeccable du jeu d’ombres qui nous attend selon le point de vue de Moscou, s’accordant « quelques mois pour voir dans quelle mesure Poutine arrivera à mettre sur pieds avec Trump une détente d’où puisse sortir une Ukraine orientale autonome, un traité de paix en Syrie avec Assad en place et un retrait des forces de l’OTAN jusqu’à leur ligne “de défense” de l’époque Reagan ».

Qui l’emportera, les Maîtres ou l’État profond ? Préparez-vous à l’impact.

Source : http://www.informationclearinghouse.info/46278.htm

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

  

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La destruction des BRICS continue. Et même pire…

 

Parce qu’il est d’une importance extrême, bien que nous ne soyons pas en mesure de vous le traduire aujourd’hui, nous publions ci-dessous, dans sa version originale, l’article de Peter KOENIG « Le crime du siècle – Un génocide financier », qui annonce des centaines de milliers, mais plus probablement des millions de morts en Inde, suite au coup de force monétaire qui vient de s’y produire (voir notre post précédent) sous la houlette de Washington et de quelques maîtres occultes du monde de la finance, avec, bien entendu, la complicité active du personnel politique au pouvoir en Inde.

Nos lecteurs se rappelleront que l’avocat constitutionnaliste US Me James W. WHITEHEAD avait tiré, il y a des mois, la sonnette d’alarme, annonçant ce mauvais coup en préparation tant contre les citoyens US que contre les autres peuples du monde.

Il y a gros à parier que Peter KOENIG a raison, que ceci n’est qu’un test et que le peuple Hindou sert de cobaye avant que soit déclenchée la « full spectrum dominance » financière.

Prochain test ? Il est en cours : dans les pays scandinaves Danemark, Suède et Finlande. Les premières directives de la Commission Européenne en la matière datent de… 2011. Tout est prêt : http://ec.europa.eu/finance/payments/emoney/index_fr.htm

 

India – Crime of the Century – Financial Genocide

Peter Koenig – ICH 20 janvier 2017

 

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A Financial genocide, if there was ever one. Death by demonetization, probably killing hundreds of thousands, if not millions of people, through famine, disease, even desperation and suicide – because most of India’s money was declared invalid. The official weak reason for this purposefully manufactured human disaster is fighting counterfeiting. What a flagrant lie! The real cause is of course – you guessed it – an order from Washington.

On 8 November, Narendra Modi, the Indian Prime Minister, brutally declared all 500 (US$ 7) and 1,000 rupee-notes invalid, unless exchanged or deposited in a bank or post office account until 31 December 2016. After this date, all unexchanged ‘old’ money is invalid – lost. Barely half of Indians have bank accounts.

The final goal is speedy global demonetization. India is a test case – a huge one, covering 1.3 billion people. If it works in India, it works throughout the developing world. That’s the evil thought behind it. “Tests” are already running in Europe.

The Nordic countries, Sweden, Denmark, Finland, are moving rapidly towards cashless societies. Electronic money, instead of cash, allows the hegemon to control the entire western world, all those who are enslaved to the dollar monetary system. Meaning literally everybody outside the Shanghai Cooperation Organization (SCO) that includes, China, Russia, most of Central Asia, Iran, Pakistan and – yes, India is an apparent candidate to join the SCO alliance.

There was no limit set in rupee amounts that were allowed to be deposited in bank or postal accounts. But exchanges or withdrawals were limited the first two days to 2,000 rupees, later to 4,000 rupees, with promises to further increases ‘later on’. The restrictions have to do with limited new bank notes available. The new money is issued in denominations of 500 and 2,000 rupee-notes.

On 9 November, none of the country’s ATM machines were functioning. Withdrawing money was possible only from banks. Queues behind bank counters were endless – lasting hours and in some cases days. Often times, once at the teller, the bank was out of cash. Imagine the millions, perhaps billions of labor hours – production time and wages – lost – lost mostly by the poor.

The banned bank notes constitute about 85% in value of all cash in circulation. India is a cash society. About 97% of all transactions are carried out in cash. Only slightly more than half the Indian population has bank accounts; and only about half of them have been used in the last three months. Credit or debit cards are extremely scarce – basically limited to the ‘creditworthy’ elite.

In rural areas, where most of the poor live, banks are scarce or none existent. The poor and poorest of the poor, again – as usual – are those who suffer most. Hundreds of thousands of them have lost almost all they have and will be unable to fend for their families, buying food and medication.

According to most media reports, Modi’s demonetization was an arbitrary decision. Be sure, there is nothing arbitrary behind this decision. As reported on 1 January 2017 by German investigative business journalist, Norbert Haering, in his blog, “Money and More”, this move was well prepared and financed by Washington through USAID (http://norberthaering.de/en/home/27-german/news/745-washi...). Mr. Modi didn’t even bother presenting the idea to the Parliament for debate.

Read more…

Sources : http://www.informationclearinghouse.info/46274.htm

Sous le titre  « Death by Demonetisation »

http://www.globalresearch.ca/india-death-by-demonetizatio...

http://www.asia-pacificresearch.com/india-death-by-demone...

Voir aussi :

James W. Whitehead :

https://www.rutherford.org/publications_resources/john_wh...

Rutherford Institute : https://www.rutherford.org/

Elinor Solomon : Electronic money flows (e-book)

https://www.kobo.com/be/fr/ebook/electronic-money-flows?c...

 

 

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Mis en ligne le 25 janvier 2017

 

 

 

 

 

21:56 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

Commentaires

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Écrit par : DE GENTY | 25/01/2017

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