24/04/2017
CIRQUE ÉLECTORAL HEXAGONAL - III
Cirque électoral hexagonal – III
« Puisque les bourgeois sont féroces, les ouvriers jaloux, les prêtres serviles et que le peuple enfin accepte tous les tyrans pourvu qu’on lui laisse le museau dans sa gamelle, Napoléon a bien fait ! Qu’il le bâillonne, le foule et l’extermine. Ce ne sera jamais trop pour sa haine du droit, sa lâcheté, son ineptie, son aveuglement ! »
Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet, vi.
A-t-on bien le droit de parler des élections d’un pays qui n’est pas le vôtre, surtout quand on ne vote pas ? Surtout quand on n’a pas envie de s’en mêler et qu’on sait que tout ce qu’on pourrait dire ne servirait à rien ?
Manière de ne pas avoir l’air de se désintéresser des voisins, alors ?
C’est pourquoi nous allons – ce n‘est pas la première fois – emprunter son Nouvelleaks à Slobodan Despot. Qui n’est pas français non plus. Dont les convictions sont aux antipodes de celles de notre précédent invité. Mais avec qui on ne peut qu’être ici d’accord.
Qui aime encore la France ?
Slobodan Despot – ANTIPRESSE 73 – 23 avril 2017
Pouvais-je, dans l’Antipresse, m’abstenir de tout commentaire, de toute analyse sur la présidentielle française ? Parfaitement ! La France n’est pas mon pays. Je n’y vis pas. Je suis étranger même à l’Union européenne. J’ai décliné plusieurs invitations à en débattre, jugeant inutile d’ajouter mon coup de klaxon à une bronca obsessionnelle qui occupe déjà tout l’univers mental des Français.
Grâce aux réseaux sociaux, la politique électorale a fini par pénétrer tous les pores de la vie publique. L’extrême personnalisation du débat (scandales, petites phrases, vices et compromissions) masque une profonde réticence à aborder les problèmes de fond. Les paramètres qui détermineront la vie des Français demain sont ceux-là mêmes que le barnum préélectoral jette dans l’ombre.
Je considère par ailleurs que la France n’a rien d’une démocratie. Comment peut-on parler de démocratie depuis le jour où son parlement s’est substitué au peuple en annihilant le résultat du référendum sur la Constitution européenne? Le fait que les instances responsables n’aient pas immédiatement arrêté le président et les élus complices de ce coup d’État officialisait la transformation d’un gouvernement en régime.
Le putsch parlementaire permanent est du coup devenu le mode de gestion ordinaire des démocraties ouest-européennes, y compris de la Suisse. Des décisions de la plus haute importance pour l’avenir d’une communauté, prises dans les conditions de représentativité optimale, sont simplement balayées. Perpétuer une vie politique ordinaire dans ces conditions ne revient qu’à légitimer le simulacre. Les partis et leurs leaders s’emparent du manche à balai et font « vroum-vroum » en faisant mine d’ignorer que l’avion est passé sur autopilotage.
L’oligarchie aux commandes ne considère l’apparat démocratique que comme un costume suranné mais de rigueur, comme l’est la perruque pour les juges anglais. Elle s’amuse à le transformer en tenue de polichinelle en faisant jaillir de nulle part des pseudo-adversaires montés sur ressorts comme Tsipras, Grillo ou Mélenchon. Plus les ficelles sont grossières, et plus le public y croit. Des bouffées de franchise cynique qui «fuitent» de temps à autre — comme la remarque hideuse sur les « sans-dents » du président socialiste sortant — révèlent l’odeur réelle des cercles intérieurs du pouvoir : une vapeur émétique d’orgie de fin d’empire. Sous leurs complets étriqués de petits comptables et leurs cravates tristes transparaissent les coulées de fards du Satyricon.
On n’interrompt pas une partouze aussi déchaînée par l’austère rituel des urnes, pas plus qu’on ne calme un forcené avec de la camomille. Si d’aventure un véritable outsider était élu, il découvrirait tout le pouvoir d’obstruction des institutions noyautées, alliées à la médiacratie et si besoin à la racaille des rues. Les débauchés tuent plus facilement que les autocrates, car ils n’ont cure des conséquences. Il a suffi de trois mois à l’orgie pour transformer le taureau Trump en giton. Périsse l’État pourvu que la fête continue !
En l’occurrence, ils ont verrouillé le donjon à double tour en introduisant le système américain des primaires qui dissout les blocs politiques traditionnels susceptibles d’assurer une majorité législative cohérente incarnant un projet de société identifiable. Le produit de synthèse nommé Macron® est le fruit de cette dissolution faisant de ce qu’on appelait le «centre» un marécage sans idées où ne surnage plus que la loi de l’argent. Quel que soit le futur président, il devra se fabriquer une majorité de fortune dont le seul dénominateur commun sera la détermination à s’accrocher au train du pouvoir à tout prix. Installé à demeure sur une corde raide, il ou elle n’aura d’autre choix que de multiplier les concessions au système contre lequel il ou elle aura été élu. L’accession d’un «antisystème» au pouvoir, dans un tel contexte, ne servirait que d’alibi à la perpétuation du système. Mon seul commentaire sur la présidentielle, dès lors, se résumerait à prôner son abolition et son remplacement par la solution d’Hubert Monteilhet: une monarchie absolue tempérée par l’assassinat.
*
Tout cela étant dit, la France est quand même aussi mon pays. Elle m’a donné la langue dans laquelle j’écris et l’immense civilisation qui va avec. Jusqu’il y a une génération ou deux, on disait encore que la France était la deuxième patrie de tout honnête homme. J’ai bien connu la France. En particulier cette « France périphérique » dont parle Christophe Guilluy. Trottant derrière mon premier roman, j’ai parcouru ses petites villes et ses campagnes, de soirée littéraire en séance de dédicaces. J’ai été logé chez l’habitant, royalement accueilli par des gens qui étaient aux antipodes de ma « sensibilité » et de mes idées, juste parce qu’ils avaient encore le culte de la littérature. J’ai découvert des municipalités qui n’avaient plus de quoi se payer l’éclairage nocturne, mais qui entretenaient leur médiathèque comme un haut (et ultime) lieu d’échange et de civilité. Personne ne parle de cet héroïsme ordinaire. Personne ne salue la guerre épique que livre la France ordinaire, en marge de toute idée politique, pour préserver la survie de sa propre culture (au sens lettré comme au sens matériel) sur son propre sol.
En repensant à ce pays-là, qui passe sous les radars de l’énarchie et du spectacle médiatique, j’ai découvert ce qui rendait cette campagne électorale encore plus absurde que son inanité politique et structurelle. C’est que j’y ai entendu toutes les raisons de la peur et de la méfiance, de l’intérêt et du repli. Mais en tant que Français de cœur, je n’ai entendu personne énumérer les mille bonnes et uniques raisons d’aimer ce pays de toute son âme. A quoi bon parler du reste ?
Hors hexagone
(chez les diabolisés)
Car le monde continue de tourner et les méfaits de nos « éluites », comme disait Gustave, de s’accumuler, avec notre complicité au moins passive.
C’est du 19 avril et on est le 23. Et alors ?
Briefing du ministère russe de la Défense
Source : http://preview.mailerlite.com/u7k4s8/608275192950556616/e...
Bachar al-Assad : Les attentats en France n'auraient pas pu être empêchés
Interview du Président de la République Arabe Syrienne Bachar al-Assad par le journal croate Vecernji List, le 6 avril 2017 (Extrait)
Source : http://sana.sy/en/?p=103658
Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr
Transcription :
[...]
Journaliste : Monsieur le Président, je dois vous poser une question : s'il y avait eu une coopération en matière de sécurité entre le gouvernement syrien et les États européens, auraions-nous évité les opérations terroristes qui ont frappé la France, la Belgique, etc. ? Je pose cette question parce qu’après les opérations terroristes à Paris, l'ancien chef des services secrets français a déclaré que vous leur aviez fourni des noms et des documents sur les terroristes, et qu’ils ont refusé de les accepter. Ont-ils vraiment refusé de les accepter ? Et s'il y avait eu une coopération, aurait-on pu éviter ces opérations terroristes ?
Président Assad : Non, il parlait probablement de la coopération avant la guerre, car après le commencement de la guerre et la position française de soutien aux terroristes, la Syrie a cessé la coopération en matière de sécurité avec ces pays, car il ne peut pas y avoir de coopération en matière de sécurité et d'hostilité politique en même temps. Il devrait y avoir un accord politique, d'une part, et un accord dans d'autres domaines, y compris la sécurité, d'autre part.
Quant à savoir s'il aurait été possible d'éviter de telles attaques en Europe grâce à cette coopération en matière de sécurité, dans des circonstances normales, la réponse serait oui. Mais dans les circonstances actuelles, la réponse est non, parce que l'Europe ou un certain nombre de pays européens soutiennent les terroristes à grande échelle, envoient en Syrie des dizaines de milliers de terroristes ou les soutiennent directement et indirectement, logistiquement, avec des armes, de l'argent, une couverture politique, et absolument tout. Lorsque vous atteignez ce degré de soutien aux terroristes – et ici, nous parlons de dizaines de milliers et peut-être de centaines de milliers en Syrie et dans les régions avoisinantes –, la coopération en matière de sécurité devient d'une efficacité limitée dans un tel cas. La coopération en matière de sécurité se concentre sur des dizaines ou des centaines d'individus, mais ne peut pas être efficace lorsqu'il y a des dizaines de milliers et des centaines de milliers de terroristes.
Si l'Europe veut se protéger à ce stade, elle devrait d'abord cesser de soutenir les terroristes en Syrie. En supposant que nous voulions coopérer avec eux, aucun résultat ne peut être obtenu dans ces circonstances. Nous ne le ferons pas, bien sûr, tant qu’ils soutiennent le terrorisme. Ils devraient cesser de soutenir les terroristes immédiatement de toute forme ou manière.
[...]
Source : http://sayed7asan.blogspot.be/2017/04/bachar-al-assad-les...
Et deux Dinucci d’un seul coup parce qu’on a pris du retard :
De Camp Darby, des armes US pour la guerre contre la Syrie et le Yémen
Manlio Dinucci – Réseau Voltaire – 18 avril 2017
Traduction : Marie-Ange Patrizio
Officiellement les États-Unis ne participent plus à l’opération de destruction de la Syrie et du Yémen. Ils se battraient contre les jihadistes. Pourtant, le département de la Défense continue à acheminer des armes aux jihadistes. Une ligne régulière d’approvisionnement vient d’être installée.
Il s’appelle Liberty Passion (Passion pour la liberté). C’est un très moderne et énorme navire états-unien de type Ro/Ro (projetée pour transporter des véhicules et des charges sur roues) : long de 200 mètres, il a 12 ponts avec une superficie totale de plus de 50 000 m2, permettant le transport d’une charge équivalente à 6 500 automobiles.
Le navire, appartenant à la compagnie états-unienne « Liberty Global Logistics », a fait sa première escale le 24 mars dans le port de Livourne. Ainsi est lancée officiellement une liaison régulière entre Livourne et les ports d’Aqaba en Jordanie et Djeddah en Arabie saoudite, effectuée mensuellement par le « Liberty Passion » et par ses deux confrères Liberty Pride (Orgueil de Liberté) et Liberty Promise (Promesse de liberté). L’ouverture de ce service a été célébrée comme « une fête pour le port de Livourne ».
Source : http://www.voltairenet.org/article196028.html
Escalade nucléaire en Europe : la bombe B61-12 est testée
Manlio Dinucci – Réseau Voltaire – 18 avril 2017
Traduction : Marie-Ange Patrizio
Les États-Unis viennent de tester chez eux les composantes non-nucléaires de la super-bombe atomique B61-12. Celle-ci peut donc désormais être fabriquée en série. Au sein de l’Union européenne, prétendument facteur de paix, elle équipera l’armée de l’Air italienne, en violation à la fois du Traité de non-prolifération nucléaire et de la Constitution italienne.
Les réflecteurs politico-médiatiques, pointés sur l’escalade nucléaire dans la péninsule coréenne, laissent dans l’ombre celle qui est en train de se préparer dans la péninsule italienne. L’Air Force Nuclear Weapons Center communique le 13 avril 2017 que, dans le polygone de Nellis au Nevada, « un chasseur F-16 de l’U.S. Air Force a largué une bombe nucléaire B61-12 inerte, démontrant la capacité de l’avion d’utiliser cette arme et testant le fonctionnement des composants non-nucléaires de la bombe, y compris l’armement et activation du système de contrôle, le radar altimétrique, les moteurs des fusées de rotation et l’ordinateur de contrôle ».
Cela indique que la B61-12, la nouvelle bombe nucléaire états-unienne destinée à remplacer la B61 stockée en Italie et dans d’autres pays européens, est désormais dans la phase d’ingéniérisation qui prépare la production en série. Les nombreux composants de la B61-12 sont projetés et testés dans les laboratoires nationaux de Los Alamos et Albuquerque (Nouveau Mexique), de Livermore (Californie), et produits dans une série de sites au Missouri, Texas, Caroline du sud, Tennessee. S’ajoutent à ceux-ci la section de queue pour le guidage de précision, fournie par Boeing.
La B61-12 n’est pas une simple mise à jour de la version précédente, mais une nouvelle arme : elle a une tête nucléaire à quatre options de puissance sélectionnables en fonction de l’objectif à frapper ; un système de guidage qui permet de la larguer non pas à la verticale, mais à distance de l’objectif ; la capacité de pénétrer dans le terrain pour détruire les bunkers des centres de commandement dans une première frappe nucléaire.
Source : http://www.voltairenet.org/article196050.html
Commedia dell’Arte
Observatus geopoliticus – Chroniques du Grand jeu
20 avril 2017
Si les temps que nous vivons sont exaltants et dangereux, ils comprennent aussi leur lot d'invraisemblables pitreries et de retournements saugrenus.
A tout seigneur (saigneur ?) tout honneur, Trump semble véritablement avoir appris l'art de la pirouette chez le sultan. Plutôt que d'enquêter sur de supposées relations avec le Kremlin, il faudrait vérifier si le Donald n'a pas fait un petit séjour du côté d'Ankara avant son élection... Quel tournis, mes aïeux ! Dans la continuité de ses déjà nombreuses trahisons de promesses électorales, le blond occupant de la Maison blanche nous a sorti deux as, pour le meilleur et pour le pire d'ailleurs.
Rappelez-vous, il s'était lâché pendant des mois contre l'Iran diabolique et le "désastreux" accord sur le nucléaire ("le plus mauvais jamais signé"). Et hop, je retourne ma veste. Dans une note au Congrès, la nouvelle administration a précisé que Téhéran respectait les clauses de l'accord et qu'un nouvel allègement des sanctions avait été décidé. C'est Bibi qui doit l'avoir mauvaise...
Moins encourageant, un ponte Républicain (Ryan pour ne pas le nommer) a déclaré que le TTIP, l'accord de libre-échange trans-atlantique, était "bon pour l'ordre mondial". On imagine l'intense pression de la libéralo-démente Frau Milka et de la clique otanienne. Certes, Donaldinho n'a encore rien dit mais l'histoire récente de ses volte-faces ne plaide pas en sa faveur.
L'administration Trump semble être complètement à la rue, se berçant d'illusions puériles sur un fantasmé refroidissement sino-russe en Syrie - y croient-ils seulement ? Pire, la fameuse flotte aéronavale se dirigeant à toute vapeur vers la Corée du Nord n'est en réalité jamais partie :
Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/04/commedia-dell...
Vous pouvez lire encore, sur ce site pointu et bien informé :
Poudre aux yeux, fermeté, trahisons, surprises... : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/04/poudre-aux-yeux-fermete-trahisons-surprises.html – 14 avril 2017
Dernières nouvelles syriennes : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/04/dernieres-nou... – 17 avril 2017
Or, gaz et soie : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/04/or-gaz-soie.h... – 18 avril 2017
Les barbus perdent leurs poils : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/04/les-barbus-pe... – 21 avril 2017
Magna est veritas et praevalebit...
Ce genre de réserves sur les convictions personnelles du Pr. Chomsky, la ou les politiques qu’il défend réellement, circule depuis assez longtemps. Nous publions aujourd’hui ce qu’en dit le Pr. Azagdan parce que son sentiment est celui d’un confrère hautement qualifié qui fut son jeune admirateur.
Chomsky appartient-il à l’opposition contrôlée ?
Alexander Azagdan – Réseau International – 21 avril 2017
À l’époque où j’étais un jeune militant pacifiste, contestataire, j’avais le plus grand respect et admiration pour le Professeur Noam Chomsky du MIT (Massachusetts Institute of Technology). Pour moi, il était un pilier solide et un des penseurs les plus brillants du MIT : toujours mesuré, posé, clair et juste sur bien des problèmes, notamment ceux ayant trait au conflit Israélo-Palestinien.
Des années plus tard et plus avisé, je constate que j’ai des divergences d’opinions considérables avec ce prestigieux confrère octogénaire. Pour commencer, il y a aujourd’hui beaucoup d’hypocrisie dans son comportement et ses affirmations. Par exemple, il ne semble s’opposer au système oligarchique corporatif seulement tous les deux ou quatre ans lorsque les élections approchent durant lesquelles il répète comme un perroquet le mantra : c’est un « moindre mal » ad nauseam.
Et qu’en est-il du fait que Chomsky ait réussi à conserver son emploi auprès du MIT durant tout ce temps, d’abord titulaire et maintenant professeur émérite ? Il est bien connu que le MIT est une des universités de recherche la plus étroitement liée au complexe militaro-industriel. Si une personne est un véritable universitaire pacifiste et de surcroît un militant célèbre, peut-elle obtenir sa titularisation dans une telle université, notamment au plus fort de la guerre du Vietnam, époque à laquelle la carrière de Chomsky décollait au MIT ?
Voici une liste d’autres prises de position scandaleuses du professeur Chomsky :
Source : http://reseauinternational.net/chomsky-appartient-il-a-lo...
Alexander Azagdan est un scientifique Américain de descendance iranienne qui vit à Laguna Beach, Californie. Il est professeur en « Strategic Global Management & International Political Economy ». C’est aussi un analyste politique qui s’exprime régulièrement, dans plusieurs langues, notamment sur Press TV (Iran), Sputnik Radio (Russie), Tsargrad TV (Russie) et Katehon .
Courage, il nous reste Norman G. Finkelstein !
Mise en ligne – du 23 avril 2017 – différée de 24 h pour cause d’incident technique.
Dernière minute :
Mise en ligne définitive le 24 avril 2017.
16:21 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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