28/09/2012
0ù Koffi Cadjehoun reparle du 9/11 et nous de Charlie-Hebdo
Où Koffi Cadjehoun reparle du 9/11 et nous de Charlie Hebdo
Very tea
Koffi Cadjehoun
DIMANCHE 23 SEPTEMBRE 2012
Depuis plusieurs années, le sénateur Graham, ancien président de la Commission sur le renseignement du Sénat américain à l'époque du 911 et membre de la Commission parlementaire de 2004 ad hoc, dénonçait le caractère mensonger de la VO telle qu'elle fut édictée à l'abri de toute légalité par l'administration W., avec un article de Kissinger paru sur le site Internet du Washington Post et appelant, en réponse au traumatisme, à lancer la guerre contre le terrorisme. La commission de 2004 a commencé par accréditer cette version scabreuse, puis la plupart de ses membres se sont rétractés pour des raisons diverses.
La plus sérieuse autocritique émane de Graham depuis quelques années, sans qu'on ne la relaye en France, où tout contestataire de la VO se trouve apparenté à un complotiste; mais cette tribune dans le Huffington Post est d'autant plus éclairante qu'elle émane d'un organe de presse démocrate, dont la fondatrice a dénoncé la tiers-mondisation des États-Unis et la politique d'Obama au service de Wall Street et contre les classes moyennes (main street). Pourquoi les médias français ne relayent-ils pas les accusations de Graham, qui ne datent pas de cet article, remontent à plusieurs années et ont été sorties par des centaines de sources variées, abondamment calomniées sous le vocable stupide et incohérent de complotisme/conspirationnisme?
La réponse est évidente : les médias ne servent pas la vérité et ne sont pas un contre-pouvoir dénonçant les mensonges et les complots du pouvoir, mais des services de propagande soutenus par des actionnaires favorables à l'idéologie atlantiste. Que dit Graham? Le point principal de sa critique se résume en une phrase : la VO du 911 est fausse. Certains le savaient depuis plusieurs années, de plus en plus d'Occidentaux dénoncent l'imposture dans les sondages (il est plus attendu que les peuples victimes de l'impérialisme n'y aient adhéré, ce qui permet à certains médias de s'interroger doctement sur le complotisme de la rue arabo-musulmane et de participer à l'islamophobie propre au choc des civilisations des néo-conservateurs et de leurs mentors britanniques).
Mais Graham ne s'arrête pas à dénoncer l'implication des Saoudiens dans le 911. Il ne dit pas : ce sont les Saoudiens qui l'ont perpétré de A à Z, seuls, sans implication américaine sur le sol américain, sans complicité d'autres États - et de factions financières. Graham ne dit pas non plus : les Saoudiens ont fait le coup, comme il dirait : les Russes did it (par ces temps de russophobie complaisamment entretenue par les médias occidentaux, ce serait assez bien accepté, avec la résurgence des théories de l'arc de cercle; notamment propagées par Brzezinski depuis Carter, et avant lui par Lewis, vous savez, celui qui a lancé le choc des civilisations avant son élève Huntington).
Graham dit : le rapport de la Commission de 2004 a été censuré de 28 pages cruciales qui mettent en lumière l'implication des Saoudiens et qui depuis ont toujours été couverts par les institutions américaines, de W. à Obama, en passant par le FBI et la CIA. La question fondamentale à poser est donc : pourquoi les officiels américains couvrent-ils les crimes saoudiens contre leur propre peuple? La réponse se situe dans l'article de Graham, qui ne se contente pas d'incriminer les Saoudiens.
1) Graham pose la question : "Les pirates de l'air ont-ils agi seuls ou ont-ils bénéficié du soutien d'autres puissances que celles connues des leaders d'Al-Qaïda - un réseau équivalent qui leur aurait fourni fonds, assistance et couverture ?" Si Graham parle au pluriel de "puissances", c'est qu'il n'incrimine pas seulement les Saoudiens, mais des cercles dont les Saoudiens ont fait partie. Par ailleurs, le choix de puissances en lieu et place d'Etats ou d'institutions montre que Graham incrimine des structures autres que des États. Je crains qu'il ne subodore lui-même l'implication de cercles financiers derrière la main saoudienne, comme l'accord al-Yamamah le montre.
2) Graham continue ses questions dévastatrices : "Si les terroristes disposaient alors d'un réseau de soutien, pourquoi devrions-nous penser qu'il a été démantelé ? Il est peut-être toujours actif, capable de soutenir Al-Qaïda ou l'un des nombreux groupes extrémistes haïssant les États-Unis." Le sénateur parle d'un enjeu de sécurité nationale : si le réseau n'a pas été démantelé, c'est qu'il est toujours actif sur le sol américain. Graham ne vise pas seulement des Saoudiens vivant en Arabie saoudite et ayant fomenté le complot du 911 il y a plus de dix ans maintenant. Par ailleurs, l'identité d'al Quaeda se trouve démystifié : il ne s'agit pas d'un groupe indépendant et hiérarchisé, mais de cellules qui furent créées par l'Arabie saoudite pour lutter avec les Afghans et contre les Soviétiques (officieusement, cette base de données servit à alimenter les finances du trafic de drogue dans la région, puis fut recyclé dans les différentes guerres menées par l'OTAN, comme en Yougoslavie, avec de multiples soubresauts stratégiques, al Quaeda servant les intérêts atlantistes, puis servant d'ennemi insaisissable, enfin se trouvant réhabilité dans les Printemps arabes Inc., des récupérations contre-révolutionnaires de colères autochtones contre les régimes dictatoriaux de la région).
3) Puis Graham attaque les accusations principales. A partir de son rappel des évidences de l'implication saoudienne sur le sol américain, il en vient à poser la question sans laquelle ses accusations ressortiraient du déni, voire couvriraient le mensonge islamophobe : sachant les connivences institutionnelles entre les États-Unis et l'Arabie saoudite, comment les agissements criminels des Saoudiens, ayant permis le 911, ont-ils pu demeurer couverts? Graham pointe du doigt la complicité des organes de sécurité des institutions américaines, qui n'ont pas seulement failli, comme s'ingénient à le clamer les béotiens, mais qui ont couvert sciemment le complot. Graham incrimine le FBI, le célèbre bureau de renseignements chargé des affaires intérieures, qui se trouvait en charge de l'enquête sur le 911 : "Quand l'affaire de Sarasota éclata en septembre 2011, le FBI produisit deux communiqués". La question du silence complice du FBI, qui a couvert la complicité active des Saoudiens, comme celle passive des Israéliens, recoupe d'autres collusions de même type : la CIA, d'autres services de renseignements, certains liés aux armées américaines ou au Pentagone.
Je profite de la mention de l'implication israélienne pour rappeler qu'elle se trouve mentionnée par le journal israélien de gauche Haaretz, peu soupçonnable d'antisémitisme (terme impropre de surcroit) et que le fait d'incriminer des factions sionistes et/ou israéliennes dans le 911 ne signifie en rien que l'on accuse les juifs, les Israéliens ou les sionistes d'avoir fomenté le 911, tant s'en faut. Comme de nombreux dénonciateurs de la VO mensongère du 911, j'ai du respect pour les juifs, qui sont pour moi des citoyens normaux, et j'éprouve de l'admiration pour certains aspects de la culture juive, qui recèlent de trésors d'intelligence et d'humanisme. Au lieu de craindre les calomnies, agissons avec les Israéliens comme avec les Saoudiens : si des implications officielles d'éléments saoudiens existent, que les coupables seuls soient condamnés - et que l'on désamalgame les islamistes, les musulmans et les Arabes de certains Saoudiens, comme l'on désamalgame les juifs, les sionistes ou les Israéliens de certains groupes soupçonnables à juste titre. Et qu'on en arrête avec l'accusation amalgamante d'antisémitisme, aussi peu cohérente que le créneau du complotisme/conspirationnisme.
4) Graham va plus loin. Il veut montrer qu'au-delà de l'inanité de la VO et de l'implication saoudienne, il serait réducteur et dangereux d'en rester à l'implication de certaines autorités américaines (minoritaires) contre leur propre population. Pour Graham, le slogan : "911 was an inside job" est terriblement réducteur. S'il est certain qu'au-delà du nominal FBI, les Saoudiens n'ont pu agir sans lien américain sur le sol américain, d'autant que les alliances solides entre Saoudiens et Américains remontent à la Seconde guerre mondiale, le problème est plus profond. Graham évoquait les puissances ayant soutenu al Quaeda et aidé les Saoudiens. Il va en nommer la partie la plus proéminente : "En juillet dernier, le sous-comité permanent aux investigations du Sénat, le Comité de la sécurité intérieure, a publié un rapport reprochant au géant de la banque HSBC d'avoir ignoré les liens de financement avec le terrorisme de Al Rahji Bank, la banque privée la plus importante d'Arabie Saoudite". L'accusation n'est pas innocente : suite au rapport de la sous-commission d'enquête du Sénat américain, que Graham ne peut que très bien connaître, l'affaire HSBC a éclaté. HSBC se trouve accusée d'être l’une de principales lessiveuses d’argent sale des cartels de la drogue à l’échelle mondiale. En particulier, elle :
- a hérité des comptes en banque de personnalités saoudiennes lorsque fut fermée la banque Riggs de Washington, après les attentats du 911. Se trouve impliqué le prince Bandar "Bush" ben Sultan, qui serait mort dans un attentat en Arabie saoudite fin juillet. Il aurait reversé de l'argent à des agents saoudiens, qui à leur tour auraient aidé certains des présumés pirates de l'air du 911.
- a entretenu des connexions solides avec l'al Rahji Bank, connue pour soutenir al Qaeda et le terrorisme international avant et après le 911.
5) Graham accuse certains financiers saoudiens de premier plan de collusions via des organisations caritatives wahabbites avec le cerveau présumé des attentats du 911, le complaisant KSM, qui a reconnu sa culpabilité à Guantanamo suite à des pratiques de torture intensives. Le lien entre la HSBC et l'al Rahji Bank n'est pas anodin : de même que les banques saoudiennes sont liées aux banques américaines et britanniques via la City et Wall Street, de même l'implication dans le 911 des Saoudiens, notamment du prince Bandar, n'a pu s'effectuer sans la complicité d'Américains et surtout de Britanniques. A cet égard, il faudrait monter du doigt les factions anglophiles sur le sol américain, dont Wall Street constitue le meilleur terreau (mais les milieux de Chicago, dont Obama est issu, constituent une alternative solide). Le prince Bandar est au centre de l'affaire de financement du terrorisme international al-Yamamah, qui implique la multinationale britannique BAE. La collusion entre l'Empire britannique et l'Arabie saoudite intervient à ce niveau. Londres fut accusé par les services secrets français d'abriter le Londonistan, pépinière complaisante de foyers terroristes multiples, notamment islamistes, et notamment saoudiens.
Conclusion : l'accusation de Graham visant les Saoudiens implique les Américains à différents niveaux (officiels comme financiers), mais surtout les Britanniques, via la HSBC. Si l'on ne comprend pas ce lien, l'on passe à côté de l'essentiel : le changement de stratégie politique qu'a permis le 911 a débouché sur la guerre contre le terrorisme, dont les effets ont encore gradé depuis l'assassinat ubuesque d'Oussama. Désormais, nous nous trouvons dans une spirale de chaos, dont les Libyens et les Syriens sont les victimes du moment, avec les mêmes mensonges (la promesse démocratique) et les même bailleurs (les Saoudiens & Cie.) L'effort de Graham pour obtenir la vérité derrière l'écran de fumée actuel (entre VO mensongère et dénonciations vagues) est d'autant plus salvateur qu'il intervient pour enrayer le processus de guerre nucléaire, dont le 911 fut l'étincelle symptomatique. Si nous persistons à couvrir les mensonges autour du 911, comme l'ingérence démocratique dans les Printemps arabes au nom de la R2P, l'Occident affrontera d'ici peu la Russie et la Chine dans des conflits dont les répercussions peuvent être dramatiques. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le chef d'Etat-major américain le général Dempsey, qui s'oppose à Obama et aux faucons Israéliens concernant l'intervention contre l'Iran et qui a peur de répercussions nucléaires contre la Russie et la Chine.
Nous en sommes en train de voir pourquoi la provocation du 911, attentat médiatisé à outrance, fut intentée : pour légitimer le conflit qui survient, possiblement nucléaire, entre l'Occident et l'Asie. L'Occident en faillite, la City et ses paradis fiscaux, n'a d'autre choix pour prolonger sa domination que la guerre. Jamais les populations occidentales n'auraient accepté le choix s'il avait été livré franco (de porc). Par contre, le 911 a légitimé le changement de politique, au point que la plupart des Occidentaux condamnent confusément l'invasion de l'Irak en approuvant celle de l'Afghanistan, pourtant tout aussi illégale (mais oui).
L'intervention de Graham, figure du Parti démocrate, est un camouflet contre Obama, en pleine campagne de réélection. Obama a trahi tous ses idéaux, renflouant les financiers et ruinant encore plus les classes moyennes (prolongeant l'action de son prédécesseur républicain W.). Il avait promis aux familles des victimes du 911, qui pour beaucoup condamnent la VO inepte, de réouvrir l'enquête et de rendre public le rapport classifié de 28 pages sur les implications saoudiennes. Fidèle à ses mensonges éhontés, il a ordonné au procureur Kagan en mai 2009 d'empêcher toute poursuite contre les Saoudiens, comme il a étendu la pratique de la torture, notamment à Guantanamo, comme il a légalisé l'assassinat sans jugement sur décret présidentiel, comme il a autorisé les Etats-Unis à guerroyer contre la Libye sans autorisation démocratique du Congrès, comme il a permis l'assassinat de Kadahfi, chef d'Etat en exercice...
Espérons que l'intervention vertueuse de Graham n'est pas trop tardive. Il ne s'agit pas de limiter les accusations aux Saoudiens, commodes boucs émissaires, ou de couper les liens entre le prétexte du 911 et l'actuelle crise systémique mondiale, qui a poussé les financiers à changer de stratégie, passant des accords de souveraineté entre Etats-nations au chaos impérialiste. Il s'agit de démasquer les multiples rouages de l'Empire britannique. Dans le 911, la principale connexion se situe entre Saoudiens et Britanniques. Elle n'exclut pas l'implication plus lointaine de certains cercles israéliens ou la participation suicidaire de certaines factions américaines sur leur propre sol. Au fond, tous croient tirer profit de leur participation à l'impérialisme dominant, pour des motifs divers et contradictoires, sans se rendre compte qu'ils servent une stratégie qui les dessert et les pousse au suicide. Quand je dis : "les", je pourrais dire : "nous". Car nous sommes tous impliqués, au moins par intérêts mal compris, parfois par lâcheté (la guerre, ça fait peur, le complot, ça sent le roussi).
PUBLIÉ PAR KOFFI CADJEHOUN À L'ADRESSE 04:45
Source : http://aucoursdureel.blogspot.be/2012/09/very-tea.html
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Merdias et fabrication du consentement
Qu'on nous pardonne de revenir sur un événement récent, qui ne mériterait en fait que le silence. Mini-anecdote qu'on se raconte en passant entre voisins, comme on se parlerait du temps qu'il fait et de l'automne qui revient.
Or donc, dans la foulée du trailer islamophobe mis en ligne, semble-t-il, par quelques amis d'Anders Breivik, Charlie Hebdo a remis ça, ses caisses étant probablement vides, mésaventure qui arrive assez souvent aux feuilles de chou avariées n'intéressant plus grand monde.
Aussitôt les autres merdias de se lancer dans de graves interrogations sur le droit au blasphème, la liberté de ceci-cela.
Et voilà que quelqu'un a l'idée d'envoyer à Robert Bibeau (l'Alceste du Québec) un article du Soir de Bruxelles intitulé « La liberté d'expression instrumentalisée ». Bibeau prend feu (= se met en rogne) et répond à son correspondant avec la verdeur de langage qui le caractérise (+copie aux abonnés de sa Lettre d'infos dont nous sommes. Fin du 1er acte).
Acte II : Serge ULESKI, blogueur sur le site du NouvelObs, se fend à son tour d'un article, qu'il intitule « Hebdo, business et diversion ». (Nous sommes abonnés à sa Lettre aussi.) Il y remarque notamment que « Charlie Hebdo semble avoir la fâcheuse habitude de renflouer ses caisses sur le dos d’une religion qui, certes, a quelques problèmes avec la modernité et le droit au blasphème, mais aussi et surtout… une religion pratiquée par les plus fragiles de notre communauté nationale.». Votre servante a l'idée de lui communiquer la réaction de Bibeau, accompagnée de deux lignes perso, puisque nous le lisons couramment avec intérêt, sans penser qu'il s'agit d'un commentaire en ligne et non d'un émile d'internaute à internaute.
Or, les blogueurs locataires du NouvelObs sont « modérés » par leur proprio. A plus forte raison les internautes qui les visitent. Nous avons donc eu – Acte III - la joie et pas tout à fait la surprise de recevoir du NouvelObs un avis de modération « pour propos haineux ». La rédaction du NouvelObs se serait-elle reconnue dans ceux de Robert Bibeau ? Allez savoir. Voici les objets des trois délits (le nôtre, celui d'opinion non conforme du Canadien et la censure du Nouvel Obs) :
«« D'accord avec vous. J'ai tout de suite pensé "les finances doivent être en-dessous du niveau de la mer" ! Et ça, ce n'est la faute d'aucun intégrisme, mais du manque de talent et de principes (en matière de morale publique) de Charlie Hebdo. Val est parti mais il est toujours là. Et ils ne sont pas masos comme le dit Cohn Bendit, ils sont vendus. Ils ne pourraient pas compter sur la protection dont ils jouissent, s'ils ne l'étaient pas. Tout ça pue le Pussy Riot à plein nez. Incidemment, j'ai reçu ça de Robert Bibeau (Québec), répondant à quelqu'un qui a dû lui envoyer un article du Soir de Bruxelles sur la liberté d'expression :
«« LES BOUTEFEUX CONTRE LES BOBOS DE CHARLIE-HEBDO
FOUTAISE que cette flagornerie de liberté d’expression engoncée, pseudo préoccupation des “bobos” en limousine.
La pensée de gauche n’a pas droit de cité dans vos médias à la solde dirigée par la pensée unique – où tous vos laquais journalistes – éditorialistes – columnistes – commentateurs pseudos-experts entonnent tous en choeur le même refrain aseptisé puis se relancent le micro – la page de journaux - et je te cite pour te complaire mon cher compère et quand moi-même je publierai tu me revaudras cela –
Alors de grâce ne mêlez pas le “privilège” à l’information comme ils l’entendent – et la liberté d’expression – et cette foucade – ce carnaval provocateur raciste – islamophobe – qui fait le jeu des gros capitalistes monopolistes propriétaires des médias français pour démontrer la vindicte arabe et de la rue musulmane contre ces «bobos» planqués à Paris dans leur bureau – grassement payés – et donnant des leçons de liberté à qui ne leur a rien demandé – ces esclaves de leurs propriétaires – subventionnaires – qui ne savent rien faire pour apaiser la misère qui s’étale sur les trottoirs de vos villes amères.
La révolte de la rue arabe a pour prétexte ce torchon de Charlie-Hebdo après ce trouffion de film moron et pour raison réelle la frustration de millions d’ouvriers, de jeunes à qui les impérialistes du Nord ont exproprié leur «printemps arabe»...qu’ils doivent maintenant – tout et tous – recommencer comme nous l’avons écrit il y a longtemps.
L’affaire du vidéo morpion et des saletés de Charlie-Hebdo n’ont rien à voir avec la liberté d’expression – la liberté d’expression c’est celle de manifester encore et encore et de tout casser pour cause de pauvreté, de chômage, de misère, de famine, de maladie, de mal logé, d’esclavage salarié mal payé, pour cause de mort par pollution et par guerre interposées dans tous ces pays de misère où l’on crève brulé dans les «sweet chops» des impérialistes, gérés par les marguillers locaux dominés que les nationaleux voudraient nous faire épouser et aimer. Le harki devra périr comme son maître.
À bas l’apaisement – boutefeux du monde entier «haro sur Charlie Hebdo ce baudet niais et cette vidéo dégénérée et tous ceux qui sont planqués».
Les réactionnaires fascisants n’ont pas le droit à la parole voilà la liberté de pensée.
Robert ML.
(Note de Catherine : Je ne suis pas d'accord pour qu'on insulte les baudets en les comparant à Charlie-Hebdo. Ce sont des animaux pleins de grâce.) »»
Réponse du « modérateur nouvelobsien» :
Bonjour Catherine Après lecture et analyse attentive de votre article du 21.09.12 14h05 par notre équipe de modération, celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du NouvelObservateur. Nous tenons à vous assurer que nous faisons tout notre possible pour accepter le plus grand nombre de messages et que tous nos modérateurs sont tenus à une stricte obligation d’impartialité. La neutralité de leur analyse est d’ailleurs régulièrement vérifiée par un superviseur. Toutes les opinions sont acceptées dans la limite des règles définies dans la charte éditoriale et sous réserve de les exprimer de manière courtoise, argumentée, et sans agressivité. Le motif de retrait de votre participation est : Propos insultants Les propos insultants ou haineux envers un utilisateur, une personne, une communauté, une entreprise ou une organisation, ne sont pas autorisés par la charte du site. Sont considérés comme injurieux les propos haineux, grossiers ou dégradants, utilisés pour qualifier autrui dans le but prémédité de l’offenser. Cordialement, L’équipe de modération.
Non, ce ne sont pas des billets verts, ce sont des couvertures de Charlie.
Pas insultantes pour une communauté, pas haineuses, pas injurieuses, pas grossières, pas dégradantes, pas utilisées pour qualifier autrui dans le but prémédité de l’offenser, que dis-je, courtoises, argumentées et sans une once d'agressivité.
C'est là où nous voulions en venir. Il ne suffit pas de savoir que, dès l'instant où ses caisses sonnent le creux, Charlie Hebdo se rend coupable d'incitation à la haine entre peuples, en s'abaissant au niveau des pires feuilles judéophobes d'avant et de pendant la guerre (on n'a pas changé de moeurs, on a juste changé de bouc émissaire). Il faut bien voir qu'il le fait, surtout, à chaque fois qu'est lancée, contre ces peuples, une meurtrière offensive de ce que Grasset appelle « le bloc BAO ». Disons-le clairement : à chaque fois que Charlie-Hebdo se paie une tranche de rigolade et fait remonter ses ventes, il y a du sang qui coule.
Faire de la provoc pour forcer les gens à réfléchir peut être une chose estimable et même courageuse. Faire de la provoc, dont le but froidement concerté est de déclencher une guerre apocalyptique, mérite la corde.
La feuille de feu Choron est tombée si bas qu'elle a participé, récemment, à une campagne infecte de dénigrement calomnieux d'un des sites d'information alternative les plus recommandables qui soient, je veux parler du Grand Soir. Bien sûr, l'attaque ne s'est pas limitée à la concurrence heureuse qui ne joue pas le jeu de la vénalité ordinaire en fonctionnant gratuitement(1). La fine équipe des Charlie Hebdo, NouvelObs-Rue 89 (ils sont pacsés), Chapitre XI, CQFD, s'en est pris aussi à tout ce qui gêne le fameux Bloc sus-cité (Israël y étant inclus plutôt deux fois qu'une), à savoir les autres sites d'information non alignés tels que le Réseau Voltaire, Eva R-sistons, etc., et les personnalités non conformes à leurs voeux telles que Thierry Meyssan, Silvia Cattori, Jean Bricmont, Michel Collon, Jonathan Moadab, François Asselineau, Dieudonné, Michel Chossudovsky, Annie Lacroix-Riz, Paul-Eric Blanrue, Ginette Skandrani, Israel Shamir, Maria Poumier, et bien d'autres, tous marqués au fer de l'infamant « rouges- bruns ».
Que nous voulions le savoir ou pas, nous sommes en guerre, et la guerre prend aussi ces formes-là. Il serait dangereux de s'en désintéresser ou de prendre à la légère ces apparences d'escarmouches entre folliculaires. Il ne s'agit pas de cela du tout. Et Charlie Hebdo, le Nouvel Obs-Rue 89, Article XI, CQFD, et leurs compères ne sont pas rouges-bruns, ils sont bruns tout court.
On peut voir le déroulement de l'offensive et de la riposte ici-même :
http://www.legrandsoir.info/ii-les-potes-de-nos-calomniateurs-infiltres-par-la-dcri.html
http://www.legrandsoir.info/i-les-bidonnages-repetitifs-des-calomniateurs-du-grand-soir.html
http://www.legrandsoir.info/quand-charlie-hebdo-chasse-av...
A suivre...
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(1) Ce n'est pas une raison pour ne pas les aider en leur envoyant votre obole, car, à leur tour, ils soutiennent Wikileaks qui a de sacrés frais d'avocats.
Catherine
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Et pourquoi pas un petit dernier pour la route :
C'est Sébastien Fontenelle sur Bakchich, avec des images :
Quand Charlie Hebdo fait de l'humour
http://www.bakchich.info/medias/2012/09/20/quand-charlie-hebdo-fait-de-lhumour-61700
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Dernière minute :
Samedi prochain, 29 septembre, des parisiens vont se réunir pour commémorer, avec quelques mois de retard mais on s'en fiche, le 141e anniversaire de la Commune de Paris, du fameux «Printemps 71».
Nous en avons reçu l'annonce d'El Diablo :
Le 29 septembre 2012 , nous nous retrouverons place de la Commune de Paris pour fêter tous ensemble la révolution du printemps 1871. (Place de la Commune, Paris 13ème, angle des rues de la Butte-aux-cailles et de l’Espérance. M° Place d’Italie ou Corvisart)
De la Commune, reste souvent le souvenir d’une capitale insurgée, d’une ville couverte de barricades et d’une guerre civile qui s’achève par la tragédie de la semaine sanglante, aux lueurs des incendies et aux bruits des fusillades accompagnant une répression massive. Pourtant, une œuvre sociale d’avant-garde est née pendant cette période, une période bien courte : 72 jours pour des mesures très importantes sur le chômage, sur l’autogestion ouvrière, sur l’école, sur la place des femmes dans la société, sur la paix, sur la guerre, sur la justice. Il existe des parallèles avec la situation d’aujourd’hui et les combats menés pour défendre des avancées gagnées de hautes luttes pendant tout le XXe siècle, particulièrement pendant le Front populaire et à la Libération, avec le programme du Conseil national de la Résistance, et qui sont remises en cause par les héritiers et successeurs des versaillais. Nous aurons l’occasion d’en parler lors de l’intervention qui suivra, avec notamment l’actualité de la Commune : la réhabilitation des communards.
P R O G R A M M E
14h30Nag’air
15H30Riton la Manivelle, son orgue de barbarie et ses musiciens
16h30 La Chorale du Chœur Populaire de Seine-St-Denis
17h30 allocution
18H30Serge Utgé-Royo avec son florilège de chansons de la mémoire sociale internationale de 1865 à nos jours
Sur la fête, vous trouverez un stand littérature, des tee-shirts, des objets de mémoire de la Commune et une buvette où nous aurons le plaisir de nous retrouver devant un café, un communard, un rafraîchissement ou un gâteau confectionné par nos adhérents.
Sources :
http://eldiablo.over-blog.org/article-fete-de-la-commune-...
Association des amis de la Commune 1871 : http://www.commune1871.org/
Et à l'intention de ceux qui sont trop jeunes pour savoir de quoi il a retourné, voici – au diable l'avarice ! – 12 (oui, douze) conférences d'Henri Guillemin (en 13 clips) très heureusement conservées par la Télévision Suisse Romande, ce n'est pas à la RTBF qu'on verrait des choses pareilles.
C'est mieux – et plus court – que deux ans de Sciences Po.
Henri Guillemin – La Commune de Paris
http://www.rts.ch/archives/dossiers/henri-guillemin/34777...
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Mis en ligne le 28 septembre 2012 par Théroigne
10:41 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arabie saoudite, attentats, robert bibeau, boutefeux, campagnes diffamatoires, censure, charlie hebdo, commission du 911, commune de paris, diversion, henri guillemin, koffi cadjehoun, liberté d’expression | Facebook |
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