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08/10/2018
grande guerre, guerres, guerrillas et cancers

 

 

Grande guerre, guerres, guerrillas et cancers

 

LE CABINET DE GUERRE DE POUTINE, L’ÉTAT PROFOND ET LA IIIe GUERRE MONDIALE

 

Norman Ball (Auteur invité)

Fort Russ – 27 septembre 2018

 

 

 

Restauration ?

 

Le réseau trumanien, la lutte pour une restauration madisonienne et la 3e guerre mondiale.

 

Dans le sillage de la destruction en vol d’un avion de surveillance russe Iliouchine 20 en Syrie, beaucoup de spéculation s’est ensuivie sur les systèmes d’armement que la Russie allait déployer en guise de représailles : S-300 contre C-200, systèmes mobiles d’armement électronique Krasukha-4, etc.

Ce sont là des déterminants tactiques, certes, pas des changements de paradigmes radicaux en soi et pour soi.

Désormais, à peu près tout le monde sait que le Ministre de la Défense russe a carrément fait porter le blâme sur Israël, quand une réaction plus diplomatique aurait pu diluer la culpabilité en y incluant une incompétence syrienne et/ou une erreur de l’opérateur des S-200. Cette conclusion est clairement en contradiction, et pas seulement dans le ton, avec l’explication plutôt laconique et floue de Poutine : « un enchaînement tragique de circonstances accidentelles ».

Il y a des théories plus sinistres encore, telles que celle développée ici, sur ces pages, selon laquelle la frégate française Auvergne ou même un avion de la RAF de la base d’Akrotiri à Chypre seraient en réalité responsables de la frappe sur l’Il-20, mais que la Russie a choisi d’impliquer plutôt les Israéliens, une des raisons étant son souci d’éviter une réaction de l’OTAN du type Article 5.

Lire la suite...

URL de cet article :

http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/cabinet%20de%20guerre%20de%20poutine.htm

 

 

Mobilisation

 

LA GUERRE COUVE. TANDIS QUE L’ARMÉE SERBE EST MOBILISÉE, LES FORCES SPÉCIALES DU « KOSOVO » S’EMPARENT D’UN VILLAGE SERBE

 

Marija KaticFort Russ – 29 septembre 2018

 

 

 

Fort Russ rapporte cette information de dernière minute, alors que les tensions continuent à monter dans les Balkans. À l’heure actuelle, les armées d’Albanie et de Serbie se préparent à un conflit majeur. 60 membres des unités spéciales de la ROSU ethnique albanaise ­– la police militaire du Kosovo – ont envahi et occupé le village serbe du Lac Gazivode. Le président Vucic a ordonné aux Forces Armées Serbes de se préparer à la guerre.

Le conflit concerne la région autonome serbe du Kosovo, qui a illégalement fa     it sécession d’avec la Serbie il y a dix ans.

À l’heure actuelle, les forces armées serbes sont sur le pied de guerre. Au moment où nous mettons en ligne,  elles sont totalement mobilisées et prêtes à la guerre si nécessaire.

Le président serbe Aleksandar Vucic a ordonné que la totalité des Forces Armées Serbes soient mises en état d’alerte maximale (confirmé par l’agence locale d’informations Tanjug, depuis le bureau du Président). Vucic est également le commandant en chef des Forces Armées Serbes.

L’ordre de mobilisation du président Vucic a été transmis au chef d’état-major des FAS.

Fort Russ vient d’apprendre que le président Poutine, de la Fédération de Russie, est actuellement au téléphone, sur une ligne directe, avec le président serbe Vucic. Ils sont occupés à évaluer ce que signifie ce nouveau scénario, comment il s’insère dans leurs projections passées et leurs plans d’urgence, et quelles mesures vont adopter en conséquence les deux états proches.

La Serbie est membre observateur de l’OTSC, qui est la réponse de la Fédération de Russie et de ses alliés aux empiètements continuels de l’OTAN dans les Balkans et en Europe de l’Est. Empiètements qui n’ont pas cessé de se produire depuis que l’URSS s’est effondrée et que le Pacte de Varsovie a été dissout par Gorbatchev. On croit généralement, dans les milieux bien informés, que l’objectif final est que la Serbie  devienne membre à part entière de cet organisme. Une telle décision serait prise en réaction au fait que le Montenegro, ancien membre de la Fédération de Yougoslavie, se prépare à entrer dans l’OTAN. Elle pourrait être aussi une réponse aux manigances des puissances de l’OTAN, qui contrôlent la Bosnie-Herzégovine, pour faire de celle-ci un état unitaire centralisé qui dépouillerait la « Republika Srpska » de son statut indépendant à l’intérieur de la Bosnie-Herzégovine. Au vu de tout cela, depuis un certain nombre d’années, des manœuvres et des exercices conjoints ont été conduits de concert par la Serbie, le Belarus et la Russie, sous le titre « Fraternité Slave ».

La raison de la mise en état d’alerte maximale est la suivante : Tôt ce matin environ 60 membres de ROSU – la police paramilitaire – ont été déployés autour d’un village serbe au nord du Kosovo. Ce village se trouve dans l’enclave ethnique serbe du Lac Gazivode. Selon les accords le concernant, et en dépit du fait que la Serbie ne reconnaît pas le gouvernement dissident autoproclamé, marionnette des USA, de Pristina, celle-ci possède une lettre d’accord, reconnaissant que la région la plus septentrionale du Kosovo ne sera pas gouvernée directement par Pristina. Cette région, qui est toujours, démographiquement, à majorité serbe, a sa propre milice militaire et sa propre police. Tout ceci se passe donc dans la « République du Kosovo » illégalement dissidente et dominée par les Albanais, et la mesure avait été adoptée pour protéger les Serbes, à l’intérieur du Kosovo, de continuelles attaques terroristes, incendies d’églises, et démolition jusqu’au sol de monuments et de centres historiques et culturels, comme c’est d’ailleurs le cas dans le reste du Kosovo depuis que les USA ont officiellement occupé la région en 1999. Les nationalistes serbes, critiques du gouvernement Vucic, ont considéré cet accord comme une reconnaissance de facto du Kosovo par Vucic. Cependant, le 6 août dernier, tout ces suppositions ont commencé à se détricoter lorsque les forces de la KFOR U.S. ont envahi et occupé le village du Lac Gazivode qui abrite une importante centrale électrique.

Fort Russ a sa plateforme de correspondance à Belgrade ainsi qu’un réseau de correspondants proches des institutions militaires et politiques, et va couvrir ces événements de très près. En ce moment, l’atmosphère à Belgrade est tendue, et la situation actuelle est le premier sujet des échanges entre citoyens dans les rues. Les rumeurs de guerre et les chuchotements quant à un conflit majeur sont loin d’être concrétisés par le fait que l’armée serbe est mobilisée et sous les armes. D’importants contingents ont été observés par des correspondants de Fort Russ, se dirigeant par l’E-761 vers la région serbe du Kosovo.

Voyez ici [en anglais] le reportage de Fort Russ du 6 août, lorsque le terrain a été préparé pour l’intervention d’aujourd’hui par le « gouvernement » U.S. par procuration de Pristina.

DRUMS OF WAR AS U.S-NATO FORCES OCCUPY AND SURROUND SERBIAN VILLAGE: BALKANS POWDER-KEG – IN DEPTH

Source : https://www.fort-russ.com/2018/09/breaking-war-brews-as-serbian-army-mobilizes-kosovo-special-forces-seize-serbian-village/

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

Démission

 

Kay Bailey Hutchinson doit démissionner

 

Parce que déclencher la IIIe guerre mondiale n’est pas ce pour quoi les Américains ont voté

 

Justin Raimondo – ICH – 4 octobre 2018

 

 

À quel point faut-il être fou cinglé pour monter sur un podium et menacer ouvertement la Russie d’une première frappe « préemptive » ? Il ne faut pas nécessairement être Kay Bailey Hutchinson, mais ça aide.

Notre « ambassadeur » à l’OTAN – comme si l’OTAN était un vrai pays et non un parasite supranational – prétend que Moscou viole le traité INF et que, tout en étant d’accord pour donner sa chance à la diplomatie, elle est prête à envisager une frappe militaire, « si le développement du système de missiles à moyenne portée devait continuer ».

Ainsi donc, voilà que notre « ambassadeur » à l’OTAN est habilitée à déclencher la IIIe guerre mondiale. Et ensuite, c’est le ministre des PTT qui ordonnera l’invasion de l’Iran. L’« ambassadeur » a excédé son autorité et provoqué un incident international qui peut un jour revenir nous hanter. Et ce qui est sûr, c’est qu’elle nous a tous mis en danger. Dans un pays civilisé comme le Japon, il ne lui resterait plus qu’à se jeter sur son sabre, mais je veux bien me contenter de sa démission.

Quoique Hutchinson nie maintenant avoir brandi la menace d’une première frappe, la teneur de ses propos est indiscutable :

 

« À ce point, nous envisagerions la possibilité de détruire un missile (russe) susceptible de pouvoir atteindre un de nos pays. La contremesure (des USA) serait de détruire les missiles que la Russie est en train de développer en violation du traité. Ils sont prévenus. »

 

Les Américains devraient être prévenus, eux, de ce que a/ nous vivons des temps très dangereux, et b/ la politique étrangère des États-Unis a vraiment peu de choses à voir avec le président des États-Unis. Les commentateurs ont attiré l’attention sur ce qu’ils appellent une politique étrangère « à deux voies », et c’est particulièrement vrai en ce qui concerne notre position à l’égard de la Russie. Ce que signifie cette politique « à d’eux voies », c’est que les conseillers du Président ont jusqu’ici tout fait pour entraver la politique de son choix – la politique sur laquelle il a fait campagne et qui l’a fait gagner, celle de la paix avec la Russie. Ils lui ont menti sur le nombre de diplomates à expulser, ils ont fait avorter le sommet prévu avec Poutine à la Maison Blanche, et ils ont bloqué son désir souvent exprimé de sortir de Syrie et de rechercher un accord avec Moscou sur l’avenir de la région.

Ceci est très dangereux : quand deux adversaires possèdent des armes nucléaires et que les mauvais signaux sont envoyés – ou reçus – les risques potentiels d’une catastrophe sont illimités. Si Kay Bailey Hutchinson menace Moscou lundi  et que le président Trump appelle à une coopération pacifique mardi, Dieu seul sait ce qui arrivera mercredi.

Les anti-Trump considèrent cela comme une preuve que le Président pourrait bien nous conduire à la guerre, mais à qui la faute ? C’est Trump qui veut la détente et c’est le War Party qui cherche le conflit.

Il n’est pas difficile de voir comment on nous prépare à une confrontation majeure avec les Russes, rien qu’à regarder la campagne « élargissement de l’OTAN » actuellement en cours : premièrement, ce fut le minuscule Montenegro, ce lieu idéal pour une conflagration est-ouest. Maintenant, c’est la Macédoine, où un référendum sur un changement de nom a péniblement recueilli 35% des voix, alors que, pour être décisif, il lui fallait en obtenir plus de 50%. Mais, pour les OTANocrates, les règles sont faites pour être violées : le changement de nom a néanmoins été déclaré officiel et la route est ainsi pavée pour que le nouvel « état » devienne membre de l’OTAN, à présent que la Grèce n’y mettra plus son veto.

 

Manifestation à Skopje : les opposants célèbrent leur victoire

 

J’ai écrit pas mal de choses sur la Macédoine peu avant le 9/11, et s’il y eut jamais une poudrière prête à sauter sur des conflits ethnico-politiques, c’est ce pays auquel George Soros s’intéresse aussi avidement. Les divisions y reflètent le champ de bataille tribal de l’Ukraine, de la Moldavie, du Montenegro et de tout le corridor qui encercle la Russie, des Balkans à la Baltique, là où la sphère slave byzantine rencontre l’Union Européenne. Cette collision civilisationnelle pourrait très bien finir en IIIe guerre mondiale. Une petite bévue, des intentions mal interprétées, un doigt trop nerveux sur la gâchette, et… BRAOUM !

C’est dur, pour un état, d’avoir une politique étrangère – ou plutôt de changer une politique de longue date – quand il est au milieu d’une révolution. Et c’est précisément là où nous en sommes aujourd’hui. La présidence Trump représente un changement radical dans la manière dont les USA se voient et voient la position qu’ils occupent dans le monde : une réévaluation totale de notre excessive présence internationale est en cours. L’establishment geint sur son « ordre libéral international » en danger, prétendant que la seule alternative est le chaos : pourtant, les monstruosités supranationales que sont l’U.E. et l’OTAN – chevilles ouvrières de cet « ordre » – n’ont fait qu’accroître les chances d’un conflit majeur. L’expansion de plus en plus agressive des deux monstres n’est certes pas un signe annonciateur de paix.

Les révolutions sont des affaires très compliquées, et celle-ci ne fait pas exception. Il est sûr que la lutte pour le pouvoir au sommet aura des conséquences que nul ne peut ni prédire ni contrôler. Cette révolution-ci, occupée à démanteler l’architecture de la guerre froide, qui a façonné notre politique étrangère depuis la fin de la IIe guerre mondiale, ébranlera notre monde, même si on espère malgré tout pouvoir éviter les violences qui accompagnent généralement ces sortes d’affaires.

Si ce n’avait été Trump, un autre se serait attelé à renverser les idoles de la guerre froide pour ouvrir la porte à l’ère nouvelle. Parvenu au bout de sa longe financière, après s’être empoisonné aux prétentions impériales, le pays en a fini avec l’internationalisme. La seule question qui se pose à présent est : quelle forme prendra le nouveau nationalisme américain ?

 

NOTE SPÉCIALE À MES LECTEURS : J’ai eu grand mal à écrire cet article à cause des extrêmes nausées dues à ma chimiothérapie. C’est pourquoi je ne prends qu’un moment pour vous rappeler que notre campagne de collecte de fonds vient juste de démarrer et que la seule manière dont vous pouvez soutenir mon travail est d’aider Antiwar.com. C’est déductible d’impôts !

 

Source : http://www.informationclearinghouse.info/50385.htm

Source d’origine : Anti War .

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

Les cancers volent bas en ce moment. On souhaite à Justin Raimondo de la patience, du courage, et un très rapide rétablissement aussi complet qu’il soit possible.

 

 

Diffamation

 

Diffamation et Shekels

 

Gilad Atzmon – ICH – 4 octobre 2018

 

 

Haaretz révèle aujourd’hui que Mission Canari, organe de diffamation hasbara qui a été créé pour « répandre la peur parmi les étudiants politiquement actifs, en publiant en ligne plus d’un millier de dossiers sur ceux qui soutiennent les droits des Palestiniens », est financé par une des plus grandes associations caritatives juives des USA.

Selon Haaretz, The Forward, organe de presse juif US,

 

« … a définitivement identifié un des principaux bailleurs de fonds de Mission Canari : c’est une fondation contrôlée par la Fédération des Communautés Juives de San Francisco, et une des principales associations caritatives juives US, au budget annuel de plus de 100 millions de $ ».

 

On l’aurait deviné que le financement provenait d’une organisation de ce genre ! On se doutait bien que ce n’étaient pas le gouvernement iranien ou le Hamas qui allaient envoyer des shekels à la fabrique de diffamation sioniste. Haaretz continue :

 

« Depuis trois ans, un site web appelé Mission Canari répand la peur parmi les étudiants activistes, en postant en ligne plus d’un millier de dossiers politiques sur ceux qui soutiennent les droits des Palestiniens. Les dossiers ont pour but de ruiner les perspectives d’emploi de ces étudiants, et ils ont même été utilisés par des officiers de sécurité israéliens dans des interrogatoires. »

 

Mission Canari est effectivement une opération répugnante et elle est loin d’être la seule. Il y a pas mal de temps que nous observons des efforts similaires dans l’univers institutionnel juif. Il serait même raisonnable de soutenir que la diffamation est devenue une nouvelle industrie juive. En parfaite cohérence avec les règles de l’économie, beaucoup de nouveaux groupes juifs sont entrés dans ce profitable business, et leurs organes de propagande se font une guerre sans pitié pour l’obtention de dons et de financements.

C’est une variante de la bataille que nous avons vu se dérouler en Grande Bretagne ces dernières années. Presque toutes les institutions juives du pays ont participé au concours « diffamons Corbyn », rivalisant à qui jetterait le plus de boue sur le Parti Travailliste et sur son dirigeant. Le résultat a été magnifique. La semaine dernière, à la conférence annuelle du Labour, le parti a unanimement exprimé sa ferme opposition à Israël et s’est rangé aux côtés des Palestiniens.

Dire du mal des gens n’est pas réellement un « symptôme sioniste ». Malheureusement, c’est une obsession politique juive. Au milieu de ses collecteurs de fonds, il semble que Jewish Voice for Peace (« Voix juive pour la Paix ») investisse beaucoup d’énergie dans la diffamation des porteurs de vérité les plus engagés. Mondoweiss, autre organe juif, pratique également ce jeu.

Moi-même, j’ai fait l’objet de centaines de ces campagnes de diffamation par de soi-disant juifs « anti »-sionistes, désespérément soucieux d’occulter mon travail sur la politique identitaire juive. Mais leurs frénétiques efforts n’ont fait qu’apporter de l’eau à mon moulin et soutenir ma thèse que les questions qui concernent Israël et la Palestine vont bien au-delà du débat sionisme-antisionisme. Ce qu’il nous faut faire, c’est creuser dans la signification de la judéité et ses implications politiques contemporaines.

Une fois de plus, la question qui se pose est pourquoi le militants qui s’identifient comme juifs usent-ils de ces tactiques répugnantes ? Pourquoi veulent-ils à tout prix diffamer et terroriser, au lieu de s’engager dans un vrai débat scientifique et/ou politique ?

L’« élection » est une réponse possible. Les gens qui sont convaincus de leur propre nature exceptionnelle manquent souvent de compréhension envers « l’autre ». Il est très possible que cette déficience interfère avec la capacité d’élaborer un code d’éthique universel.

L’autre réponse peut avoir quelque chose à voir avec la bataille pour les financements. Comme nous l’apprenons de Haaretz, la Mission Canari est financée par une des plus riches organisations juives américaines. La diffamation a une valeur marchande. « Vous diffamez, nous envoyons l’argent. » Malheureusement, cela vaut également pour les sionistes et pour les « anti ».

Essentiellement, dans cette bataille, les juifs s’opposent souvent les uns aux autres. Haaretz écrit que la Mission Canari « est controversée depuis son apparition à la mi-2015, et [qu’]on la compare à la liste noire McCarthiste ». Et il semble que certains juifs sionistes aient fini par en conclure que la fabrique de diffamation Canari donnait un mauvais renom aux juifs.

Tilly Shames, qui dirige le campus Hillel, à l’université Ann Arbor du Michigan, a dit au Forward que « la tactique de l’organisation est gênante, à la fois d’un point de vue moral, et parce qu’elle s’avère inefficace et contreproductive ».

Shames a encore dit que la publication de dossiers sur des étudiants de son campus par Mission Canari a eu pour résultat de valoir un plus grand soutien aux étudiants ciblés et à leurs idées, et a semé la méfiance à l’égard des étudiants pro-Israël, soupçonnés d’espionner pour le compte de Mission Canari.

Cette dynamique s’explique. Mon étude des oppositions contrôlées par les juifs postule que les militants qui s’identifient comme des militants juifs essaient toujours de dominer les deux pôles de tout débat ayant quoi que ce soit à voir avec les intérêts juifs. Une fois qu’il a été admis que la Palestine était en train de devenir un « problème juif » un certain nombre d’organisations juives se sont de plus en plus impliquées dans le pilotage des mouvements de solidarité avec les Palestiniens. Nous avons alors vu qu’ils diluaient les appels en faveur des droits au retour des Palestiniens et les remplaçaient par des notions édulcorées qui, de facto, légitimaient Israël.

Quand il a été évident que l’École Néocon était, dans la pratique, une machine de guerre Siocon, nous avons vu des organismes de la gauche juive se mettre à piloter les appels anti-guerre. Lorsque certains juifs britanniques se sont rendu compte que la campagne juive contre Corbyn risquait de leur revenir en pleine face, ils ont été étonnamment prompts à former Jews for Jeremy (« Juifs pour Jeremy »), qui s’est rapidement transformé en  Jewish Voice for Labour  (« Voix juive pour le Labour »). La bataille décisive sur qui sera le prochain Premier ministre britannique est devenu un débat juif interne.

Les militants de Hillel ont vu que Mission Canari commençait à se retourner contre ses promoteurs. Ensemble, avec The Forward et Haaretz, ils s’empressent de prendre position en première ligne de l’opposition.

 

Gilad Atzmon est un saxophoniste de jazz, romancier, militant politique et écrivain  britannique, né en Israël. https://www.gilad.co.uk

 

Source : http://www.informationclearinghouse.info/50383.htm

Source d’origine : https://www.gilad.co.uk/writings/2018/10/4/smear-and-shekels

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

Explications

 

Le S-300 marque-t-il la fin de l'impunité israélienne en Syrie ?

 

Interview de l'analyste militaire Victor Litovkin par la chaine Rossiya 24, le 26 septembre 2018.

 

 

 

Source : https://www.vesti.ru/doc.html?id=3064527&cid=4441 Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr

 

 


Hassan Nasrallah sur la lutte contre le terrorisme : la France et l'UE sont de grands hypocrites

 

Interview du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, le 3 janvier 2018, par la chaîne Al-Mayadeen.

 

Extrait traduit en soutien au Centre Zahra.

 

 

 

Source : http://sayed7asan.blogspot.com/2018/10/hassan-nasrallah-sur-la-lutte-contre-le.html

 

Source d'origine : Al-Mayadeen

 

Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr

 

 

Évacuation ?

 

Afghanistan : les Talibans, en position de force, ne veulent pas négocier

 

Strategika51 – 6 octobre 2018

 

 

 

Après 17 années de guerre, les généraux US se sont montrés beaucoup plus professionnels et pragmatiques que leurs homologues européens de l’OTAN en Afghanistan : ils reconnaissent officieusement aux Talibans le statut de belligérants et les admettent quasi-officiellement comme des interlocuteurs politiquement  incontournables, avec lesquels il faudra tôt ou tard négocier pour fixer l’avenir de ce pays montagneux et enclavé d’Asie. L’administration Trump ne voit aucun obstacle à ce que Washington négocie avec les Talibans avec ou sans intermédiaire(s).

Seul problème : les Talibans ne veulent nullement négocier avec un gouvernement afghan qu’ils méprisent et dont les troupes encaissent défaite après défaite sur le terrain face à l’une des guérillas les plus tenaces et déterminées de la planète.

Des émissaires afghans mais également arabes et pakistanais ont tenté de convaincre les Talibans de s’asseoir autour d’une table de négociations avec le gouvernement de Kaboul et les chefs militaires US dans le pays, mais le conseil consultatif des Talibans et les chefs militaires rejettent toute idée de trêve ou de négociations, tant que les forces étrangères n’auront pas plié bagages. Autrement dit, cela signifie la chute du gouvernement afghan actuel, dominé par la minorité tadjik, et l’effondrement de sa structure politico-militaire.

La gestion militaire du conflit afghan relève de plus en plus des prérogatives de sociétés de mercenariat privées dont celles d’Éric Prince, fondateur de Blackwater puis Academy, dont le nom est sur toutes les lèvres à Kaboul.

Les Talibans constituent une force socio-politique non négligeable en Afghanistan et leur capacité de résistance, stimulée par la création d’une économie parallèle, exploitant la présence des forces étrangères et leurs routes d’approvisionnement, a grandement accru leur popularité dans un pays très pauvre et ravagé par une corruption aux proportions astronomiques.

Donald Trump estime que les États-Unis ne doivent pas continuer à dépenser des centaines de milliards de dollars dans ce pays, pour un travail pouvant être assuré par des sociétés ou des armées privées agissant pour le compte de grandes corporations.

 

 

Sur le terrain, les Talibans semblent avoir le vent en poupe et la seule chose qui ralentit et dissuade encore leur progression vers Kaboul et les autres grandes villes du pays est la présence de l’armée US. La 101ème division aéroportée et des unités des forces spéciales de l’USAF ont  dernièrement sauvé la capitale d’un assaut Taliban certain. 

 

Source : https://strategika51.blog/2018/10/06/afghanistan-les-talibans-en-position-de-force-ne-veulent-pas-negocier/

 

À suivre…

 

 

Vaudeville Ford-Kavanaugh

 

Les intéressés au moment des « faits » :

 

« Je n’y croyais pas dès le départ. Maintenant, je n’y crois DFINITIVEMENT PAS » - Hal Turner

 

D’une part, un jeune homme de bonne famille (mère juge ayant eu à trancher dans un conflit familial affectant la demoiselle), réputé coqueluche des étudiantes, de l’autre une malheureuse jeune fille vraiment pas gâtée par la nature – pas sa faute, soyons charitables, mais…

Il aurait fallu que le jouvenceau soit non seulement bourré à mort mais avec des excitants additionnels dans le nez pour seulement avoir le courage…

En réalité : violée ou dédaignée ?

Alors ?

Vengeance tardive ? Mythomanie ? Manipulation de mythomane ? Car mettez un candidat du GOP à la tête de la Cour Suprême, et les Démocrates n’ont plus qu’à dire adieu pour de longues années à leur plateforme à méfaits préférée…

Pendant ce temps…

2400 profs de droit ont signé une pétition déclarant que Kavanaugh n’est pas digne d’occuper la fonction qu’il brigue, « parce qu’il a refusé de s’expliquer devant le Sénat sur ce viol » (« Judge Kavanaugh exhibited a lack of commitment to judicious inquiry ») !

 

On rit, on rit, mais vous avez vu où il a fini, Urbain Grandier ?

 

 

Même sans ses beaux cheveux

 

Hôpital militaire de Damas – 7 octobre 2018

 

 

 

 

Asma Al-Assad reste, pour tous, un exemple de grâce, de dignité et de courage.

 

Asma el-Assad, aujourd’hui âgée de 42 ans, est née et a grandi au Royaume-Uni dans une famille originaire de Homs. Elle s’est installée en Syrie après avoir rencontré son époux. Mariés depuis 18 ans, ils ont trois enfants, Hafez, Zein et Karim.

 

Source : https://fr.sputniknews.com/international/201810071038403319-asmaa-assad-photo-chimiotherapie/

 

 

Mis en ligne le 8 octobre 2018

 

 

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